Entre deux feux !
par le père Daniel-Ange (source)
Tout récemment une prof des écoles à Genève me confie son désarroi : la même semaine d’un côté elle doit de la part de ses autorités scolaires subir un lavage de cerveau sur le gender à enseigner obligatoirement dès le primaire. De l’autre côté, elle apprend qu’un de ses élèves vient de partir en Syrie, et que la plupart de ses élèves (majorité musulmane) l’approuvent et sont déjà radicalisés. Question : y aurait-il donc un rapport entre les deux événements ? Eh bien ! Oui ! Je me risque à l’affirmer !
Nous voilà de fait acculés à combattre sur deux lignes de front qui se font face. Deux totalitarismes, deux extrémismes, deux barbarismes, deux terrorismes et deux formes de persécution, se manifestant de manière très différente, mais toutes deux antichrétiennes, violemment d’un côté. Insidieusement, de l’autre, mais non moins redoutable.
D’un côté, l’islamisme intégriste massacrant massivement les "mécréants" jusqu’à perpétrer un génocide. De l’autre, le libertarisme éliminant systématiquement l’innocent, jusqu’au génocide chromosomique.
D’un côté un chaos national, de l’autre un gouffre immoral.
D’un côté on égorge prêtres et nouveau-nés. De l’autre on bâillonne ceux qui se risquent à défendre les enfants non nés.
D’un côté l’homme macho (fascinant nos petites ados) et la femme esclave.
De l’autre, l’homme féminisé et la femme masculinisée, l’altérité étant interdite sous prétexte d’égalité.
D’un côté des baptisés sommés d’adhérer à l’idéologie du Daech, sous peine de décapitation et de crucifixion. De l’autre, de souscrire à l’idéologie du gender, sous peine d’exclusion et de marginalisation.
D’un côté, la destruction des œuvres d’art. De l’autre la « déconstruction des stéréotypes familiaux et sexuels » c’est-à-dire du chef-d’œuvre par excellence [1].
D’un côté des kamikazes se précipitant vers la mort. De l’autre, l’euthanasie pour les enfants.
D’un côté le trafic odieux des armes et des munitions. De l’autre le commerce juteux du sperme et des ovocytes.
D’un côté des maisons centenaires ruinées. De l’autre une civilisation millénaire dynamitée.
D’un côté des fatwas mortifères. De l’autre, des lois suicidaires.
D’un côté, lynchage public pour soi-disant blasphème. De l’autre, dérision et caricature de ce qu’il y a de plus sacré au monde : la religion. Et quand plus rien n’est sacré, la vie ne l’est pas non plus.
D’un côté, des villages incendiés. De l’autre les visages de l’homme et de la femme indifférenciés.
D’un côté, des églises rasées faute de défenseurs. De l’autre des églises fermées faute d’adorateurs.
D’un côté des cités à feu et à sang. De l’autre toute une culture réduite à néant.
D’un côté la manipulation de la terreur. De l’autre la dépréciation de l’honneur.
D’un côté, bientôt des filles lynchées sur Trafalgar Square ou place de la Concorde – charia oblige. De l’autre bientôt, les matrices artificielles et les chimères humain-animal, high-tech oblige !
D’un côté, des mariages forcés d’enfants. De l’autre, le mariage dévalorisé sans enfant !
D’un côté, des masses d’orphelins aux parents zigouillés. De l’autre, par milliers des orphelins programmés tels, fabriqués industriellement, qui jamais ne connaîtront ni père ni mère !
D’un côté, les pétrodollars à gogo, de l’autre le baby business.
D’un côté des femmes, bébés dans les bras, massacrées. De l’autre des femmes interdites d’aimer le bébé inséminé, qu’elles portent pour pouvoir manger !
D’un côté des écoles de filles brûlées et les fillettes kidnappées. De l’autre des écoles où l’on suggère aux filles de se déclarer, et de se faire garçons (Kid’s transgender clinics).
D’un côté des enfants obligés de porter des armes. De l’autre, des enfants en larmes : ils ne savent plus qui ils sont !
D’un côté, la « 3e Guerre Mondiale par morceaux ». De l’autre la « guerre mondiale pour détruire le mariage et la famille. » Qui ose l’affirmer ? Pape François !
D’un côté, la persécution déclarée en cagoule noire. De l’autre, celle aseptisée en gants blancs. Qui ose l’affirmer ? François !
D’un côté la mort semée partout, de l’autre la même mort inoculée partout. La première rendant visible la seconde. Toutes les deux visent le monde à conquérir, l’une par la violence armée, l’autre par l’éducation falsifiée. L’une par ses connexions internationales (de la Guinée à l’Indonésie), l’autre par les réseaux de l’ONU. Dans les deux cas : colonialisme idéologique (François) à dimension mondiale. Qui ose l’affirmer ? François [2] !
Des deux côtés des cris et des larmes. D’un côté aujourd’hui, de l’autre demain.