Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jeunes - Page 4

  • Qui est Notre-Dame de Kibeho ?

    IMPRIMER

    De Luke Coppen sur The Pillar :

    Qui est Notre-Dame de Kibeho ?

    Une apparition prophétique africaine aura un nouveau sanctuaire.

    Le sanctuaire de Notre-Dame de Kibeho au Rwanda. Laeliza23/wikimédia CC BY-SA 4.0.

    Le sanctuaire Notre-Dame de Kibeho est destiné à être un signe permanent et visible de l'importance de la spiritualité catholique noire dans l'archidiocèse de Philadelphie, s'inspirant d'une série d'apparitions survenues au Rwanda dans les années 1980.

    Alors, qui est Notre-Dame de Kibeho ? Et qu'en dit l'Église ?

    Le Pilier jette un œil.

    Les trois visionnaires reconnues de Kibeho, Alphonsine Mumureke, Marie Claire Mukangango et Nathalie Mukamazimpaka. Capture d'écran de la chaîne YouTube @manirakizamanasse6742.

    Quelle est la dévotion à Notre-Dame de Kibeho ?

    Alphonsine Mumureke venait de s'inscrire au Kibeho College, un lycée pour filles dans le sud-ouest du Rwanda, lorsqu'un événement s'est produit qui a changé sa vie à jamais.

    Le 28 novembre 1981, une élève de 16 ans se trouvait à la cafétéria de l'école lorsqu'elle a vu une femme d'une beauté extraordinaire qui s'est présentée comme « Nyina wa Jambo » — « Mère du Verbe » en kinyarwanda, la langue nationale du Rwanda.

    Lorsque Mumureke raconta plus tard son expérience à d’autres personnes, la rumeur se répandit qu’elle était malade mentalement, possédée par des esprits maléfiques ou qu’elle cherchait simplement à attirer l’attention de l’école dirigée par les Sœurs Benebikira , un institut religieux fondé au Rwanda en 1910.

    Mais Mumureke continua de signaler des apparitions, qui se seraient alors produites dans le dortoir des filles, suscitant un scepticisme accru. Les critiques soulignèrent qu'elle venait de la région de Gisaka, dans le sud-est du Rwanda, une région associée à la magie.

    Elle a prié pour que d’autres puissent également voir les apparitions, mettant ainsi fin à son isolement.

    Ses prières semblent avoir été exaucées le 12 janvier 1982, lorsque sa camarade de classe Nathalie Mukamazimpaka rapporte avoir eu la même vision d'une dame.

    Un mois et demi plus tard, ils ont été rejoints par une troisième étudiante, Marie Claire Mukangango, qui a déclaré avoir également été témoin de l'apparition.

    Lire la suite

  • Karl Leisner devenu prêtre au cœur de l’enfer de Dachau

    IMPRIMER

    De Thomas Belleil sur 1000 raisons de croire :

    Karl Leisner devient prêtre au cœur de l’enfer de Dachau

    Jeune diacre allemand depuis 1939, Karl Leisner est radicalement opposé au nazisme. En 1940, pour cette raison, il est arrêté et envoyé au camp de concentration de Dachau. Karl, tuberculeux, sera connu de ses codétenus comme étant l’ange du réconfort, en rayonnant de l’amour du Christ auprès des prisonniers, au cœur de l’enfer. À l’insu des nazis et au sein même de ce camp de la mort, Karl est ordonné prêtre, dans des conditions extraordinaires. Il meurt peu de temps après sa libération par les Américains, le 12 août 1945. Il est aujourd’hui reconnu martyr et bienheureux par l’Église catholique.


    Les raisons d'y croire

    • Jeune séminariste allemand, Karl Leisner est aussi radical dans sa foi chrétienne que dans son opposition au nazisme. Totalement à contre-courant de nombre de ses compatriotes, Karl perçoit précocement le caractère antichrétien du national-socialisme. Sa résistance au nazisme, fondée sur sa foi, révèle que le christianisme peut donner une vraie liberté intérieure. Répondant aux partisans du Führer, qui scandent « Heil Hitler », Karl écrit dans son journal intime : « Le Christ est ma passion, Heil. »
    • Les conditions de vie terribles de Dachau aggravent l’état de santé fragile du jeune diacre, qui garde malgré tout une foi ardente et une confiance absolue en Dieu. Son espérance, au cœur de la souffrance, témoigne d’une force qui ne vient pas de la psychologie ou du tempérament, mais d’une relation vivante avec Dieu. Humainement, rien ne justifie une telle paix intérieure dans l’enfer des camps, face à la mort, à la maladie, à l’injustice.
    • Cantonné à l’infirmerie, Karl se fait tout de même missionnaire dans ce camp de la mort. Encourageant et consolant les malades sur leur lit de souffrance, Karl est appelé « l’ange du réconfort ». Il puise dans sa foi une joie qui rayonne, au point que les autres la perçoivent. Il ne s’agit pas seulement d’endurer, mais de rayonner du Christ. Son journal spirituel, tenu jusqu’à la fin, montre effectivement une vie intérieure riche, centrée sur le Christ.
    • L’idée folle d’ordonner Karl Leisner prêtre dans le camp germe lorsque arrive à Dachau un évêque français, Mgr Gabriel Piguet. Chose complètement inédite, l’ordination clandestine du jeune diacre peut finalement avoir lieu, à l’insu des nazis, tout en respectant scrupuleusement le rituel catholique. Ce projet compliqué et périlleux est soutenu par de nombreux détenus ainsi que par des personnes à l’extérieur de Dachau, ce qui montre à quel point la messe et le sacerdoce sont considérés comme essentiels. Cela souligne aussi la puissance spirituelle de l’eucharistie, présence réelle du Christ, plus forte que la mort.
    • Karl prie pour ses bourreaux et garde jusqu’à la fin une attitude de pardon et d’amour. Dans les toutes dernières lignes de son journal spirituel, on lit : « Bénis aussi, ô Très-Haut, mes ennemis ! » Le 12 août 1945, il rejoint le Père. Un tel comportement, sans haine ni désir de vengeance, va à contre-courant de l’instinct naturel et manifeste une grâce surnaturelle conforme à l’Évangile : aimer ses ennemis.

    Lire la suite

  • Le grand discours silencieux et éloquent de Léon XIV aux jeunes

    IMPRIMER

    De Miguel Cuartero Samperi sur In Terris :

    Le discours silencieux et éloquent de Léon XIV aux jeunes

     
    cq5dam.thumbnail.cropped.750.422
    Photo © Vatican News

    Plus d'un million de jeunes se sont rassemblés sur l' esplanade de Tor Vergata pour rencontrer le pape. Réunis pour le Jubilé de l'Espérance, les jeunes venus du monde entier ont visité sanctuaires, monastères, lieux de culte et tombeaux de saints, franchi les Portes Saintes, chanté et dansé dans les rues, pour finalement arriver à leur rencontre tant attendue avec le pape Léon XIV.

    La veillée de prière a débuté par l'arrivée du Pape et trois questions posées par les jeunes sur des sujets clés tels que l'amitié à l'ère des réseaux sociaux, les choix de vie fondamentaux et les nobles aspirations qui animent le cœur des jeunes : la vérité, la beauté et la bonté. Le pape Léon XIV a répondu clairement, lisant ses réponses préparées sans ajouter plus que quelques remarques et réflexions improvisées, citant ses trois prédécesseurs : saint Jean-Paul II, Benoît XVI et François.

    Le Pape a reconnu qu'« Internet et les réseaux sociaux sont devenus une formidable opportunité de dialogue, de rencontre et d'échange entre les personnes ». Mais il a également souligné que ces liens peuvent être ambigus s'ils sont dominés par des logiques et des intérêts commerciaux qui perturbent les relations, risquant ainsi de devenir confus et instables. De plus, a ajouté Léon XIV, des algorithmes nous disent qui voir, ce que penser et qui être nos amis. Ce n'est que lorsque nos amitiés témoignent d'un lien profond avec Jésus qu'elles deviennent sincères, généreuses et vraies. Le secret de toute véritable amitié, a affirmé le Pape, est donc de « savoir voir Jésus dans l'autre » .

    S'exprimant en italien, Léon XIV a expliqué aux jeunes que chaque décision implique un choix non seulement de quelque chose, mais de quelqu'un. Le choix véritablement fondamental, le choix par excellence, est de décider qui nous voulons être. Les décisions de la vie ne sont pas faciles, et chaque décision implique un sacrifice. Il est donc bon de « partir du fondement stable, du roc qui soutient nos pas » : l'amour de Dieu qui nous a choisis en premier. De cet amour, que Dieu nous manifeste en Christ, naît le courage de choisir. Le Christ nous a montré que « le don de la vie est le chemin vers notre épanouissement personnel ». « La peur cède donc la place à l'espérance, car nous sommes certains que Dieu mène à son terme ce qu'il commence. » Le pape a enfin souligné que le mariage, les ordres sacrés et la consécration religieuse étaient des « choix radicaux et porteurs de sens », car « ils expriment le don libre et libérateur de soi, qui nous rend véritablement heureux ».

    « Comment rencontrer le Seigneur ressuscité dans nos vies au milieu des tribulations et des incertitudes ? » Répondant à cette question, le Pape a parlé de la conscience et de sa formation, citant le Pape François : au cœur de chaque personne réside le désir du bien. « Jésus est l'ami qui nous accompagne toujours dans la formation de notre conscience. » C'est pourquoi il a invité les jeunes à l'écouter, car sa parole est « une étoile qui illumine la nuit la plus obscure », et à l'adorer dans le Saint-Sacrement, source de vie éternelle, en recherchant toujours le bien et la justice, même dans l'étude, le travail et l'amour. Jamais individuellement, mais toujours en communauté où le témoignage de chacun peut entraîner d'autres personnes à la rencontre de Jésus.

    Jésus au centre de chaque réponse . Jésus est le protagoniste des paroles du Pape aux jeunes et le centre de son message. Et si les mots ne suffisaient pas à le clarifier, Léon XIV a voulu le rappeler par des faits : après les trois réponses et la proclamation de l’Évangile, une procession solennelle a porté l’ostensoir avec le Saint-Sacrement jusqu’à l’autel et le Pape Léon, après l’avoir encensé selon le rituel, est resté en adoration pendant plus de vingt-cinq minutes. Vingt-cinq minutes de silence durant lesquelles le Pape est resté immobile , à genoux, le regard fixé sur le Saint-Sacrement pour réaffirmer la centralité de Jésus-Christ aux jeunes présents, qui ont prié en silence avec le Saint-Père. Tel fut le grand discours, silencieux et éloquent, que le Pape a adressé aux jeunes .

    Les jeunes se sont donc rassemblés autour du Pape ; cependant, Léon XIV a immédiatement fait comprendre qu'il ne voulait pas être le protagoniste de la rencontre, mais plutôt leur indiquer le véritable protagoniste et source de vérité et de bonheur : Jésus-Christ . C'est Lui que Léon a voulu placer au centre de son pontificat, et il l'a désormais clairement démontré.

    C'est ce qu'a indiqué le pape Léon le 9 mai, lors de la messe célébrée avec les cardinaux après son élection comme Souverain Pontife, presque comme un programme, comme le chemin à suivre pour ceux qui exercent l'autorité dans l'Église : « Disparais pour que le Christ demeure , fais-toi petit pour qu'il soit connu et glorifié, dépense-toi complètement pour que personne ne manque l'occasion de le connaître et de l'aimer. » Pas un pape qui vole la vedette, pas un protagoniste absolu, pas une star à interviewer ou à idolâtrer, mais un pasteur qui indique aux fidèles , et surtout aux jeunes, qui suivre, qui écouter, qui se laisser guider et enseigner : Jésus le maître et le bon berger du troupeau.

  • Thompson, le chanteur de rock croate qui met Dieu au centre

    IMPRIMER

    De Guido Villa sur la NBQ :

    Thompson, le chanteur de rock croate qui met Dieu au centre

    Les chansons de Marko Perković, dit Thompson, sont dominées par l'amour de sa patrie (sans connotation nationaliste) et sa foi catholique. Son concert de juillet à Zagreb – un record mondial de ventes de billets – a suscité l'ire des laïcs. Et la raison est claire : il témoigne d'un grand combat spirituel.

    06_08_2025
     
    Concert de Thompson, 5 juillet 2025, Zagreb (AP via LaPresse)

    Cinq cent mille billets ont été vendus pour le concert à l'Hippodrome de Zagreb le 5 juillet (un record mondial ; le précédent record était détenu par le concert de Vasco Rossi à Modène en 2017, avec 225 000 billets vendus). Tels sont les chiffres de Marko Perković, dit Thompson, un chanteur de rock croate extrêmement populaire – no klapa (le groupe vocal traditionnel croate) n'a pas ses chansons à son répertoire – et il est également très apprécié en Slovénie, au Kosovo, au Monténégro et, secrètement, même en Serbie. Sa force réside dans sa capacité à incarner simultanément la fierté nationale, la foi catholique et la tradition culturelle croate, en combinant une musique convaincante avec des messages patriotiques - complètement dépourvus de connotations nationalistes - et des thèmes religieux qui touchent une corde émotionnelle profonde, dans un contexte historique et culturel encore marqué par les souffrances de la Seconde Guerre mondiale (deux cent mille prisonniers de guerre croates assassinés de sang-froid en quelques semaines par les partisans de Tito) et l'agression serbe des années 1990.

    Dans les chansons de Thompson, l'amour pour sa patrie, l'appel à l'unité croate et la dénonciation politique s'accompagnent toujours d'une compréhension claire : « Seul Dieu est le salut », comme il le chante dans « Bog i Hrvati » (Dieu et les Croates), extrait de son album « Ora et labora », sorti en 2013 , où il raconte l'histoire du peuple croate, sa foi mais aussi ses infidélités. Si un peuple s'éloigne de Dieu, il en paiera certainement les conséquences : « La colère du Tout-Puissant / éclata comme le tonnerre / et cacha le soleil qui brillait sur mon peuple. »

    Les réactions furieuses à l'égard du concert n'ont pas seulement été provoquées par le cri de guerre « Za dom: spremni » ( Pour la patrie : Prêts ), tiré de la première chanson de Thompson, « Bojna Čavoglave » (Le Bataillon Čavoglave), de 1991, également utilisé à l'époque de l'État indépendant croate oustachi pendant la Seconde Guerre mondiale, pour laquelle Thompson fut accusé d'être nazi. Dans le contexte de la guerre pour la patrie des années 1990 évoquée par Bojna Čavoglave , ce cri de guerre ne représente rien d'autre qu'un appel à donner sa vie pour la patrie, tout comme « Nous sommes prêts à mourir » de l'hymne national italien.

    En réalité, le concert de Zagreb a marqué une lutte spirituelle gigantesque pour conquérir les âmes du peuple croate, en particulier celles des jeunes. L'intellectuel croate bosniaque Filip Gašpar a écrit que Thompson est « une voix des tranchées, un chantre de l'appartenance, un rappel que la foi et la patrie ne sont pas des reliques, mais des racines », tandis qu'Ivan Pletikos a qualifié le concert de « notre traversée collective de la mer Rouge ». « Ce n'est pas seulement un concert, c'est une véritable retraite spirituelle », a déclaré un prêtre de paroisse avant de partir pour le concert, accompagnant la moitié de la paroisse. Comme l'écrit John Vice Batarelo, responsable de l'association catholique Vigilare , cette « retraite spirituelle », préparée par la prière, le jeûne et le sacrifice, a créé une véritable communauté catholique : « À l'ère post-industrielle et numérique, où les gens vivent complètement séparés les uns des autres, atomisés dans leurs propres petits mondes, comme des unités que rien ne unit plus (nation, religion, croyances, etc.), les participants au concert ont rompu avec cette pratique destructrice à l'échelle mondiale. » Selon le chef de Vigilare , le concert a « remis la foi catholique au centre de l'attention ». Il n'y a eu « aucune expression de haine ; au contraire, il a pénétré les profondeurs de l'âme et du subconscient des personnes présentes, encourageant et renouvelant ce qui peut guérir l'humanité et le peuple croate tout entier ».

    Lire la suite

  • Que retenir du Jubilé des Jeunes 2025 à Rome ?

    IMPRIMER

    De RCF :

    Que retenir du jubilé des jeunes 2025 à Rome ?

    Plus d’un million de jeunes catholiques sont venus du monde entier pour cet évènement. Cette première grande rencontre entre la jeunesse catholique et le pape américano-péruvien Léon XIV fut une réussite. Les jeunes ont souvent crié « Papa Leone, Papa Leone ! » Toutefois, pour le pape Léon, la star : c’est Jésus.

    Voici les éléments clés de cette semaine romaine qui a été couverte par RCF et CathoBel avec Jacques Galloy, reporter sur le terrain. Vous avez pu écouter chaque jour le journal du jubilé coordonné par Cédric Godart (RCF), avec Etienne Lemarque à la technique, ou lire un article publié par Clément Laloyaux de la rédaction de CathoBel.

    A découvrir sur le site de RCF

  • Le pape Léon XIV fait ses débuts auprès des jeunes : choix radicaux et Eucharistie

    IMPRIMER

    De Nico Spuntoni sur la NBQ :

    Le pape Léon XIV fait ses débuts auprès des jeunes : choix radicaux et Eucharistie

    Le Pape, discret et doux, met les jeunes à l'épreuve lors de leur Jubilé : une invitation à des choix radicaux comme le mariage et la consécration religieuse, avec Jésus au centre : « Adorez l'Eucharistie, source de vie éternelle. Étudiez, travaillez, aimez à la manière de Jésus. » 
    - Sentinelle, la nuit est finie, par Andrea Zambrano

    04_08_2025

    Malgré ceux qui ont fait la grimace face au « bruit » des pèlerins dans les rues et les gares de Rome, le Jubilé de la Jeunesse a été un succès. Les images aériennes de l'esplanade bondée de Tor Vergata transmettent au monde le message d'une Église dynamique et toujours aussi attrayante. Les journées du samedi et du dimanche, avec la veillée de prière et la messe, ont marqué la consécration de la popularité de Léon XIV.

    Discret et gracieux, le pape a atterri en hélicoptère samedi en fin d'après-midi et a pu constater d'en haut le succès de l'organisation de l'Église, malgré la chaleur du mois d'août, la propagation du conflit et l'hostilité de la plupart des médias. Alors que les inscriptions avaient atteint un demi-million, les deux événements phares du Jubilé de la Jeunesse ont vu la participation grimper à un million.

    Ces chiffres sont significatifs, incomparables avec les deux millions de 2000, un quart de siècle après la crise démographique européenne et l'avancée inexorable de la sécularisation. Prevost a salué les fidèles dans la papamobile, puis s'est dirigé vers la scène, portant la Croix du Jubilé, suivi de 200 jeunes. Répondant – en espagnol, italien et anglais – aux trois questions posées sur scène, le pape a abordé le thème des réseaux sociaux (« ces outils sont ambigus lorsqu'ils sont dominés par des logiques commerciales et des intérêts qui perturbent nos relations ») et a déclaré que l'amitié avec le Christ doit être notre étoile directrice. Si les amitiés « reflètent ce lien intense avec Jésus, elles deviennent assurément sincères, généreuses et vraies », a expliqué le pape.

    Dans sa deuxième réponse sur le thème du courage de choisir, Léon XIV a affirmé que « cela vient de l'amour que Dieu nous montre en Christ ». « Pour être libres », a déclaré Prévost, « nous devons partir d'un fondement stable, du rocher qui soutient nos pas. Ce rocher est un amour qui nous précède, nous surprend et nous dépasse infiniment : c'est l'amour de Dieu. » Évoquant le sens de la vie, le pape a demandé des prières pour les deux pèlerines, Maria et Pascale, récemment décédées à Rome, et pour un jeune Espagnol hospitalisé après une morsure de chien.

    Lire la suite

  • Qu’est-ce qui nous libère des marécages de l’absurdité, de l’ennui, de la médiocrité ? L'homélie du pape pour la clôture du Jubilé des Jeunes à Tor Vergata

    IMPRIMER

    JUBILÉ DES JEUNES

    MESSE

    HOMÉLIE DU PAPE LÉON XIV

    Tor Vergata
    XVIIIe dimanche du Temps ordinaire, 3 août 2025

    ________________________________________

    Paroles du Saint-Père avant le début de la Messe du Jubilé des Jeunes

    Bonjour à tous! Bon dimanche!
    Good morning! Buenos dias! Bonjour, Guten Morgen!

    J'espère que vous vous êtes tous un peu reposés. Nous allons bientôt commencer la plus grande célébration que le Christ nous ait laissée, Sa présence même dans l'Eucharistie. Que Dieu vous bénisse tous. Et que ce soit un moment vraiment mémorable pour chacun d'entre nous, lorsque, ensemble, en tant qu'Église du Christ, nous suivons, marchons ensemble et vivons avec Jésus-Christ.

    Bonne célébration à tous!

    _________________

    Très chers jeunes,

    après la Veillée vécue ensemble hier soir, nous nous retrouvons aujourd’hui pour célébrer l’Eucharistie, sacrement du don total de Soi que le Seigneur a fait pour nous. Nous pouvons imaginer revivre, dans cette expérience, le chemin parcouru le soir de Pâques par les disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 13-35) : d’abord, ils s’éloignaient de Jérusalem, effrayés et déçus ; ils partaient convaincus qu’après la mort de Jésus, il n’y avait plus rien à attendre, plus rien à espérer. Et pourtant, ils l’ont précisément rencontré, ils l’ont accueilli comme compagnon de voyage, ils l’ont écouté pendant qu’il leur expliquait les Écritures, et enfin ils l’ont reconnu à la fraction du pain. Alors leurs yeux se sont ouverts et l’annonce joyeuse de Pâques a trouvé place dans leur cœur.

    La liturgie d’aujourd’hui ne nous parle pas directement de cet épisode, mais elle nous aide à réfléchir sur ce qu’il raconte : la rencontre avec le Ressuscité qui change notre existence, qui éclaire nos affections, nos désirs, nos pensées.

    La première lecture, tirée du Livre de Qohelet, nous invite à faire, comme les deux disciples dont nous avons parlé, l’expérience de notre limite, de la finitude des choses qui passent (cf. Qo 1, 2 ; 2, 21-23) ; et le psaume responsorial, qui lui fait écho, nous propose l’image d’une     « herbe changeante : elle fleurit le matin, elle change ; le soir, elle est fanée, desséchée » (Ps 90, 5-6). Ce sont deux rappels forts, peut-être un peu choquants, mais qui ne doivent pas nous effrayer, comme s’il s’agissait de sujets “tabous” à éviter. La fragilité dont ils nous parlent fait en effet partie de la merveille que nous sommes. Pensons au symbole de l’herbe : n’est-ce pas magnifique, un pré en fleurs ? Certes, elles sont délicates, faites de tiges fines, vulnérables, susceptibles de se dessécher, de se plier, de se briser, mais en même temps, elles sont immédiatement remplacées par d’autres qui poussent après elles, et dont les premières deviennent généreusement nutriments et servent d’engrais, en se consumant sur le sol. C’est ainsi que vit le champ, se renouvelant continuellement, et même pendant les mois froids d’hiver, quand tout semble silencieux, son énergie frémit sous terre et se prépare à exploser, au printemps, en mille couleurs.

    Nous aussi, chers amis, nous sommes ainsi faits : nous sommes faits pour cela. Non pour une vie où tout est acquis et immobile, mais pour une existence qui se régénère constamment dans le don, dans l’amour. Et ainsi, nous aspirons continuellement à un “plus” qu’aucune réalité créée ne peut nous donner ; nous ressentons une soif si grande et si brûlante qu’aucune boisson de ce monde ne peut l’étancher. Face à cette soif, ne trompons pas notre cœur en essayant de l’apaiser avec des substituts inefficaces ! Écoutons-la plutôt ! Faisons-en un tabouret sur lequel nous pouvons monter pour nous pencher, comme des enfants, sur la pointe des pieds, à la fenêtre de la rencontre avec Dieu. Nous nous trouverons face à Lui, qui nous attend, qui frappe même gentiment à la vitre de notre âme (cf. Ap 3, 20). Et il est beau, même à vingt ans, de Lui ouvrir grandement notre cœur, de le laisser y entrer, pour ensuite nous aventurer avec Lui vers les espaces éternels de l’infini.

    Saint Augustin, parlant de sa recherche intense de Dieu, se demandait : « Quel est donc l’objet de notre espérance […] ? Est-ce la terre ? Non. Est-ce quelque chose qui vient de la terre, comme l’or, l’argent, l’arbre, la moisson, l’eau […] ? Ces choses plaisent, elles sont belles, elles sont bonnes » (Sermon 313/F, 3). Et il concluait : « Cherche celui qui les a faites, c’est Lui ton espérance » (ibid.). Puis, repensant au chemin qu’il avait parcouru, il priait en disant : « Tu [Seigneur] étais au-dedans, et moi au-dehors et c’est là que je te cherchais [...]. Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité tu as embaumé, j’ai respiré et haletant j’aspire à toi j’ai goûté [cf. Ps 33, 9 ; 1 P 2, 3] et j’ai faim et j’ai soif [cf. Mt 5, 6 ; 1 Co 4, 11] ; tu m’as touché et je me suis enflammé pour ta paix » (Confessions, 10, 27).

    Frères et sœurs, ce sont de très belles paroles, qui rappellent ce que le Pape François disait à Lisbonne, lors de la Journée Mondiale de la Jeunesse, à d’autres jeunes comme vous : « Chacun est appelé à se confronter à de grandes questions qui n’ont pas […] une réponse simpliste ou immédiate, mais qui invitent à accomplir un voyage, à se dépasser, à aller plus loin […], à un décollage sans lequel il n’y a pas de vol. Ne nous alarmons pas alors si nous nous trouvons assoiffés de l’intérieur, inquiets, inachevés, avides de sens et d’avenir […]. Ne soyons pas malades, soyons vivants ! » (Discours pour la rencontre avec les jeunes universitaires, 3 août 2023).

    Il y a une question importante dans notre cœur, un besoin de vérité que nous ne pouvons ignorer, qui nous amène à nous      demander : qu’est-ce vraiment que le bonheur ? Quel est le véritable goût de la vie ? Qu’est-ce qui nous libère des marécages de l’absurdité, de l’ennui, de la médiocrité ?

    Ces derniers jours, vous avez vécu de nombreuses expériences enrichissantes. Vous avez rencontré des jeunes de votre âge, venus de différentes parties du monde et appartenant à différentes cultures. Vous avez échangé vos connaissances, partagé vos attentes, dialogué avec la ville à travers l’art, la musique, l’informatique, le sport. Au Circo Massimo, vous vous êtes approchés du sacrement de la pénitence, vous avez reçu le pardon de Dieu et vous avez demandé son aide pour mener une vie bonne.

    Dans tout cela, vous pouvez trouver une réponse importante : la plénitude de notre existence ne dépend pas de ce que nous accumulons ni, comme nous l’avons entendu dans l’Évangile, de ce que nous possédons (cf. Lc 12, 13-21). Elle est plutôt liée à ce que nous savons accueillir et partager avec joie (cf. Mt 10, 8-10 ; Jn 6, 1-13). Acheter, accumuler, consommer ne suffit pas. Nous avons besoin de lever les yeux, de regarder vers le haut, vers « les réalités d’en haut » (Col 3, 2), pour nous rendre compte que tout a un sens, parmi les réalités du monde, dans la mesure où cela sert à nous unir à Dieu et à nos frères dans la charité, en faisant grandir en nous « des sentiments de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur » (Col 3, 12), de pardon (cf. ibid., v. 13), de paix (cf. Jn 14, 27), comme ceux du Christ (cf. Ph 2, 5). Et dans cette perspective, nous comprendrons toujours mieux ce que signifie « l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 5).

    Très chers jeunes, notre espérance, c’est Jésus. C’est Lui, comme le disait saint Jean-Paul II, « qui suscite en vous le désir de faire de votre vie quelque chose de grand, […] pour vous rendre meilleurs, pour améliorer la société, en la rendant plus humaine et plus fraternelle » (XVe Journée mondiale de la Jeunesse, Veillée de prière, 19 août 2000). Restons unis à Lui, restons dans son amitié, toujours, en la cultivant par la prière, l’adoration, la communion eucharistique, la confession fréquente, la charité généreuse, comme nous l’ont enseigné les bienheureux Piergiorgio Frassati et Carlo Acutis, qui seront bientôt proclamés saints. Aspirez à de grandes choses, à la sainteté, où que vous soyez. Ne vous contentez pas de moins. Vous verrez alors grandir chaque jour, en vous et autour de vous, la lumière de l’Évangile.

    Je vous confie à Marie, la Vierge de l’espérance. Avec son aide, en retournant dans les prochains jours dans vos pays, dans toutes les parties du monde, continuez à marcher avec joie sur les traces du Sauveur, et contaminez tous ceux que vous rencontrez avec votre enthousiasme et le témoignage de votre foi ! Bonne route !

  • Jubilé des jeunes à Tor Vergata : le pape dialogue avec les jeunes à propos de l'amitié, du courage de choisir et de l’appel à faire le bien

    IMPRIMER

    La veillée du samedi 2 août, à Tor Vergata.

    De Jacques Galloy sur RCF :

    Jubilé des jeunes à Tor Vergata : le pape dialogue avec les jeunes à propos de l'amitié, du courage de choisir et de l’appel à faire le bien.

    3 août 2025

    Moment très attendu lors du jubilé des jeunes, le pape Léon XIV a atterri en hélicoptère à Tor Vergata vers 19h30 pour la veillée avec les jeunes. Après plusieurs tours en papamobile, la veillée a débuté à 20h30. Un dialogue a eu lieu entre le pape Léon et 3 jeunes. Quel leur a t'il répondu sur les thèmes de l’amitié, le courage de choisir et l’appel à faire le bien ? Cette rencontre s’est terminée par un très beau temps de prière sous la forme d’une adoration eucharistique. Ce fut un intense moment silencieux, de communion autour de Jésus réellement présent dans le saint Sacrement.

    Lire la suite sur le site de RCF

  • « Nous ne sommes pas des touristes spirituels » : des jeunes signent à Rome un manifeste pour une Europe avec une âme

    IMPRIMER

    D'Almudena Martínez-Bordiú pour CNA :

    « Nous ne sommes pas des touristes spirituels » : des jeunes signent à Rome un manifeste pour une Europe avec une âme

    Des jeunes élèvent la voix depuis la basilique Santa Maria in Trastevere, le 1er août 2025. / Crédit : Daniel Ibáñez/CNA

    1er août 2025

    Nous ne sommes pas des touristes spirituels. Nous sommes des pèlerins en quête de sens. Nous arrivons avec des sacs à dos remplis de doutes, de blessures, de chants et d'espoir. Et avec une certitude au cœur : le Christ est vivant. Et il nous appelle.

    Ainsi commence le « Manifeste des Jeunes Chrétiens d’Europe », cœur du projet « Rome ’25-Chemin de Saint-Jacques ’27-Jérusalem ’33 » , qui vise à « restaurer l’âme » du Vieux Continent et invite les chrétiens à rencontrer le Seigneur à travers le pèlerinage, la guérison et l’évangélisation.

    Un jeune catholique lit à haute voix le « Manifeste des jeunes chrétiens d'Europe » dans la basilique Sainte-Marie du Trastevere, le 1er août 2025. Crédit : Daniel Ibáñez/CNA
    Un jeune catholique lit à haute voix le « Manifeste des jeunes chrétiens d'Europe » dans la basilique Sainte-Marie du Trastevere, le 1er août 2025. Crédit : Daniel Ibáñez/CNA

    Cette initiative, qui a commencé à prendre forme il y a deux ans avec le soutien de la Sous-commission épiscopale pour la jeunesse et l'enfance de la Conférence épiscopale espagnole, ainsi que de l'archidiocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle et de l'Église de Jérusalem, invite les jeunes chrétiens de tout le continent à ouvrir un nouveau chemin de foi et d'espérance en vue du Jubilé de la Rédemption , qui sera célébré en 2033.

    L'initiative est également soutenue par le Saint-Siège et le pape Léon XIV, à qui elle a été présentée après une audience générale au Vatican le 25 juin.

    Le moment clé du projet a eu lieu le vendredi 1er août au matin, en plein Jubilé de la Jeunesse. De nombreux jeunes se sont rassemblés à la basilique Sainte-Marie-du-Trastevere pour donner la parole à une génération qui souhaite construire une nouvelle Europe avec le Christ au centre.

    « Ce manifeste est un acte de foi et un appel à l'espérance. C'est la voix d'une génération de jeunes qui ne veut pas rester en marge, qui n'a pas à crier : "Nous voulons plus [de biens matériels]", nous voulons le Christ au centre… La révolution a commencé ; l'Esprit souffle », a déclaré Fernando Moscardó, l'un des jeunes porte-parole du projet lors de sa présentation à Rome en juillet.

    À cette occasion, Monseigneur Marco Gnavi, curé de la basilique Sainte-Marie du Trastevere et hôte de l'événement du 1er août, s'est dit « surpris par l'enthousiasme des jeunes », surtout à une époque de « changements douloureux ».

    Le document a été publié sur le site officiel du projet et tous ceux « qui se sentent partie prenante » sont encouragés à le signer.

    De plus, toutes les informations, mises à jour et progrès de l'initiative seront partagés via les réseaux sociaux sous le pseudo @J2R2033 (Journey to Redemption 2033).

    Lors de l'événement du 1er août, auquel a participé Mgr Rino Fisichella, pro-préfet du Dicastère pour l'Évangélisation, plusieurs jeunes de différentes nationalités ont lu à haute voix le manifeste.

    Fisichella a également consacré du temps à prier pour la paix dans le monde, notamment pour l'Ukraine et le conflit en Terre Sainte. Parmi les personnes présentes figuraient des jeunes de Palestine et d'Israël.

    Cet article a été initialement publié par ACI Prensa, le partenaire d'information en espagnol de CNA. Il a été traduit et adapté par CNA.

  • Le Jubilé des Jeunes : la soirée des Belges à Rome

    IMPRIMER

    Jubilé des Jeunes | Revivez la soirée des Belges à Rome (photos+vidéos) - CathoBel

    Célébration par Mgr Terlinden, barbecue et danses folk… revivez la soirée des Belges à Rome ! (photos+vidéos).
     
    Joyeuse soirée des belges au jubilé des jeunes à Rome | 1RCF Belgique
    Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, présidait la célébration en présence de mgr Patrick Hoogmartens, évêque de Hasselt, mgr Geert ...
  • Quand le pape discourt en français et "dénonce la culture de mort"

    IMPRIMER

    "Un discours très christocentrique, dans lequel le pape cite saint Ambroise et saint Augustin, et appelle les jeunes catéchumènes et néophytes à « renoncer à une culture de la mort, très présente dans nos sociétés »" (source) Mais on pourrait s'étonner que ni l'avortement ni l'euthanasie ne soient explicitement mentionnés parmi les symptômes de cette culture de mort...

  • Un intérêt croissant pour la foi chez les jeunes de la génération Z ?

    IMPRIMER

    D'Edgar Beltran sur The Pillar :

    La « spiritualité » de la génération Z est-elle en plein essor ?

    De nouvelles données montrent un intérêt croissant pour la foi chez les jeunes de la génération Z, ou "Zoomers" (personnes nées entre la fin des années 1990 et le début des années 2010).

    28 juillet 2025

    Au milieu de deux décennies de prédictions sur une sécularisation inévitable, une nouvelle enquête internationale a révélé que l’intérêt pour la religion et le catholicisme augmente parmi les jeunes de toutes les cultures, en particulier dans les pays où la désaffiliation institutionnelle religieuse était considérée comme endémique.

    Pèlerins américains aux Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne, au Portugal, le 4 août 2023. Crédit : Filipe D'Avillez.

    Le projet « Empreintes : les jeunes, la foi et l’expérience religieuse », mené par l’Université pontificale de la Sainte-Croix avec des chercheurs de huit autres universités du monde entier, a mené une enquête auprès de près de 5 000 personnes âgées de 18 à 29 ans dans huit pays différents et a constaté une croissance générale de l’intérêt pour la spiritualité et la pratique religieuse dans ces pays.

    Certaines des conclusions du projet ont été présentées lors d'une conférence universitaire le 24 juillet et l'étude devrait être publiée en octobre.

    Alors que des preuves anecdotiques, telles que la croissance des baptêmes d’adultes en France et l’augmentation de la fréquentation des églises au Royaume-Uni, suggéraient que la génération Z semblait plus religieuse que les générations précédentes, l’enquête visait à aborder la question de la pratique religieuse de manière empirique.

    « Nous pensions que nous constaterions un intérêt croissant pour la religion dans cette tranche d'âge, mais certains résultats ont été surprenants, comme le fait que 12 % des catholiques [auto-identifiés] dans la tranche d'âge [18-29] vont à la messe quotidiennement, et dans des pays comme l'Espagne, c'est presque 2 catholiques sur 10 », a déclaré le professeur Norberto González, directeur du projet, à The Pillar .


    L’étude a interrogé des personnes âgées de 18 à 29 ans originaires d’Espagne, d’Italie, du Royaume-Uni, d’Argentine, du Mexique, des Philippines, du Brésil et du Kenya, soit un total de plus de 5 000 personnes interrogées qui ont répondu à un sondage de 68 questions.

    « L'enquête a été réalisée par GAD3, qui est le meilleur institut de sondage en Espagne, et qui travaille aussi souvent en Amérique latine et en Italie », a déclaré González.

    L'étude a constaté une augmentation de l'intérêt pour la spiritualité dans tous les pays étudiés, à l'exception de l'Italie, avec une croissance nette de 35 %, menée notamment par les répondants du Brésil, du Kenya et des Philippines.

    « Quand nous parlons d'une augmentation dans l'étude, nous entendons deux choses distinctes : que les répondants déclarent eux-mêmes une telle augmentation, ou [qu'une augmentation est observée] en comparaison avec les études précédentes dans chaque pays », a déclaré González à The Pillar .

    Alors que la plupart des études de sociologie des religions se contentent de diviser les répondants entre croyants et non-croyants, les chercheurs de « Footprints » visaient une évaluation catégorielle plus complète.

    Près de 34 % des répondants se sont identifiés à une certaine forme de non-croyance, mais les chercheurs ont élargi le questionnaire au-delà des positions traditionnelles athées ou agnostiques, y compris des positions plus nuancées telles que les « chercheurs », les non-croyants cherchant à croire en Dieu ; les « partants », ceux qui croyaient en Dieu et les « indifférents ».

    Lire la suite