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Jeunes - Page 6

  • Libération s'inquiète : trop de jeunes se convertissent au catholicisme

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    De Paola Belletti sur Il Timone :

    “Libération” preoccupato: troppi giovani si convertono al Cattolicesimo

    Libération s'inquiète : trop de jeunes se convertissent au catholicisme

    La foi ne disparaît pas, l'Église ne meurt pas, le cœur de l'homme continue d'être fait comme Dieu l'a voulu : agité jusqu'à ce qu'il repose en Lui.

    «C'est chez les jeunes entre 18 et 25 ans que l'augmentation est la plus forte : 36% des baptisés ont entre 18 et 25 ans, une bonne raison de maintenir l'espérance contre toute espérance. Et preuve qu'il n'y a pas d'âge pour demander le baptême, certains catéchumènes ont plus de 80 ans ! », rapporte Boulevard Voltaire. Une tendance confirmée et en hausse : à Pâques 2024, 7 135 adultes ont été baptisés, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport à 2023. « Nouvelle encourageante, à l'heure où notre société semble dévorée par un islamisme rampant, nos anciennes racines chrétiennes ne sont pas encore mortes et enterrées; pour mieux dire : elles connaissent un regain et une vitalité qui ne cesse de nous surprendre. Les baptêmes chez les adolescents ont même enregistré une augmentation de 50 %.

    La représentante du catéchuménat des adultes et des jeunes de Grenoble, ville aux pieds des Alpes célèbre pour son dynamisme culturel, ses universités et la pratique des sports d'hiver, n'en croit pas ses yeux : « Une de nos aumôneries étudiantes s'est inscrite ! 25 candidatures en septembre, contre trois ou quatre habituellement ! Ceux qui ont demandé à être accueillis dans l'Église catholique, selon le site, ont souvent été émus par la beauté de la liturgie, le silence d'une église ou le témoignage de la vie d'un ami. Il y a une soif de vérité, de sens et d’appartenance. Surtout, même s’il n’est pas connu, comme le rappelait saint Jean-Paul II aux jeunes, c’est le Christ que cherche le cœur de l’homme. Ce sont toutes des nouvelles encourageantes.

    Mais pas pour Libération (*), journal fondé, entre autres, par Sartre, qui confirmerait peut-être désormais : l'enfer, c'est les autres (qui se convertissent à la foi catholique). Une prise de conscience que la rédaction ne peut cependant pas abandonner, perdue dans les boucles intellectuelles habituelles selon lesquelles il n'est pas possible d'être rationnel et moderne et en même temps de croire en Dieu, surtout si c'est le Dieu de la révélation et de la tradition catholique. A cela s'ajoute que, pour ceux de *Libé*, la montagne de scandales et d'abus sexuels dans l'Église aurait dû dissuader même les jeunes les plus audacieux et les plus obtus. Cependant, ils demandent le baptême et veulent connaître les enseignements d'une foi qui se révèle de plus en plus capable de répondre à leur soif.

    D'abord, parce qu'ils la reconnaîssent et la prennent au sérieux, ils ne la rabaissent pas en la réduisant à un « mal-être de jeunesse », à ce type d'acné plus ou moins gênant selon la génétique et qui serait destiné tôt ou tard à disparaître. La foi ne disparaît pas, l'Église ne meurt pas, le cœur de l'homme continue à être fait comme Dieu l'a voulu : inquiet jusqu'à ce qu'il repose en Lui. Les éditorialistes de Libération feraient donc bien de reprendre leur souffle et de se remettre au travail pour laïciser encore plus radicalement une société qui leur avait procuré de nombreuses satisfactions : éducation religieuse réduite au minimum historique, ignorance de leurs propres racines, assimilation des principaux dogmes laïcs inculqués depuis la maternelle, vastes champs ouverts à la diffusion de l'islam.

    Et pourtant, la soif de transcendance ne s’apaise pas et ce n’est pas la société laïque qui comblera ce vide, car elle s’entête à répondre uniquement par le matérialisme et l’individualisme à un besoin qui les dépasse, provoquant même le dégoût chez les jeunes. Ils en ont marre du politiquement correct, ils n'en peuvent plus : « De plus en plus de jeunes ne veulent pas de ce monde wokiste et déconstructeur que créent les journalistes de Libération, ils ont confiance en l'avenir, mais pas en celui proposé par le gauche de Libé ", ajoute l'abbé Matthieu Raffray, professeur de philosophie et de théologie. Au fond, il vaut la peine d’espérer et de prier pour que les mêmes défenseurs de la laïcité la plus extrême, si zélés dans leur ressentiment anticatholique, éprouvent à leur tour une nausée enfin saine et bénéfique. Parce que même le cœur des adeptes de Libé , qu'ils le sachent ou non, est fait de la même manière que celui des jeunes qui demandent le baptême.


    (*) Libération est un journal français de gauche, fondé en 1973 par Jean-Paul Sartre et Serge July, entre autres, à la suite du mouvement social de mai 1968. Il s'est imposé comme un moyen de contre-culture, avec une forte tendance révolutionnaire et anti- orientation politique.

    Au fil du temps, Libération a évolué vers un journal plus conventionnel, tout en conservant une ligne éditoriale progressiste. Il aborde un large éventail de sujets, tels que la politique, la culture, l'économie et la société.

  • KUL : une visite du Pape avec le frein à main serré

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    Un ami nous communique cet article intéressant de Bart Maddens paru sur Doorbraak :

    La visite du Pape avec le frein à main serré

    17/9/2024

    Le pape vient en Belgique, mais cela ne se passe pas sans accroc. La KU Leuven tente même de balayer sa visite.

    Le pape François se rendra à la KU Leuven vendredi prochain.

    Rik Torfs a écrit précédemment que cette visite suscitait de l'embarras au sein de l'université. Apparemment, le pape a été invité avant la résurgence des scandales de pédophilie après le documentaire Godvergeten de la VRT, et beaucoup en sont maintenant quelque peu agacés.

    La visite du pape est déjà passée sous silence sur le site web de la KU Leuven. La page d'accueil ne contient aucune information à ce sujet et la rubrique « événements » couvre largement l'ouverture de l'année académique le 18 septembre et la célébration du 600e anniversaire de l'université.

    C'est pourtant à l'occasion de ce 600e anniversaire que le pape viendra en visite, mais même en cliquant sur « 600 ans de la KU Leuven », on ne trouve rien sur l'homme. L'université ne mentionne d'ailleurs pas le pape dans son calendrier des événements ou son agenda papier.

    Ce n'est qu'en tapant le terme « visite du pape » dans la barre de recherche du site que l'on tombe sur une page d'information. Il s'avère que le pape sera présent dans le Promotion Hall pour parler au « conseil d'administration et au personnel » de l'université des personnes les plus vulnérables de la société, en particulier les réfugiés.

    La participation à cette conversation se fait « sur invitation exclusive ». En d'autres termes, la rencontre du pape avec la communauté universitaire sera un événement relativement restreint et exclusif, bien qu'une retransmission en direct soit prévue.

    Quel contraste avec la précédente visite du pape à l'université, le 20 mai 1985. À l'époque, Jean-Paul II avait rencontré la communauté universitaire au stade de football de Louvain, Den Dreef.

    À l'époque, ce stade était peut-être plus petit qu'aujourd'hui, mais pour accueillir le plus grand nombre de personnes possible, la pelouse avait été remplie de bancs fabriqués à partir de bacs de bière. Selon les journaux, 22 000 personnes étaient présentes.

    On pourrait penser que la visite sera un peu moins importante aujourd'hui parce que le pape est plus controversé qu'en 1985. Mais ce n'est pas tout à fait exact, voire pas du tout. Dans les années 1980, à la fin de l'après-Mai 68, le pape était le diable barbu pour le grand groupe d'étudiants progressistes.

    Jean-Paul II était honni non seulement en raison de ses opinions éthiques conservatrices, mais aussi - et surtout - parce qu'il luttait contre le communisme et la théologie de la libération.

    Pendant des mois, la visite du pape a suscité de l'agitation à Louvain. Des manifestations ont même eu lieu et des bâtiments publics et des églises ont été couverts de graffitis agressifs. Pendant les vacances de Pâques, le comité du « Golden Pope » a mis le feu au secrétariat syndical du KVHV. Tout le rez-de-chaussée a brûlé.

    Les étudiants d'extrême gauche ont eu du mal à avaler que le KVHV (Union des étudiants catholiques flamands) était le moteur du « Comité flamand de la jeunesse pour la visite du pape ».

    Dans cette atmosphère tendue, l'Eglise et l'université ont tout de même osé organiser une rencontre ouverte et à grande échelle avec le pape. En effet, au lieu de tourner autour du pot, l'université a placé les questions les plus délicates et les plus sensibles au centre de la célébration. Courageux, en tout cas.

    Le recteur Pieter De Somer, qui devait mourir un mois plus tard, a prononcé son légendaire discours sur le « droit à l'erreur ». La KU Leuven considère qu'il est de son devoir de remettre perpétuellement en question les vérités établies et, si nécessaire, de les adapter au langage et à la pensée de l'époque », a-t-il déclaré. « Cela conduit inévitablement à des conflits entre l'erreur et l'orthodoxie, et parfois au passage de l'erreur à l'orthodoxie. (...) Les chercheurs universitaires devraient avoir la liberté de se tromper : c'est une condition essentielle pour qu'ils puissent, en tant que chercheurs, remplir leur mission - et l'université en tant qu'institution, la sienne ».

    Els Gryson, représentante des étudiants, a réussi à exprimer ses critiques à l'égard du pape de manière nuancée et respectueuse. Elle a salué le fait que le théologien de la libération et jésuite Jon Sobrino ait reçu un doctorat honorifique à la KU Leuven quelques mois plus tôt.

    En ce qui concerne la question éthique, elle a déclaré : « Nous recherchons également une morale qui libère les personnes et qui sort les relations de la sphère des commandements et des interdictions. La certitude avec laquelle notre Église pose certaines règles éthiques de comportement l'éloigne de la jeunesse. Cela ne nous laisse pas indifférents. » Quelques huées ont retenti dans le public à ce moment-là.

    Des sujets sensibles

    Jean-Paul II lui-même n'a pas hésité à aborder des thèmes sensibles. Sur la relation entre l'Église et l'université, il a déclaré : « Au sein d'une université catholique dynamique, les professeurs et les étudiants fidèles apprennent instinctivement, pour ainsi dire, ou plutôt par une grâce spéciale, à placer leurs connaissances et leurs recherches dans une perspective qui s'ouvre à toute vérité. »

    Et sur les positions éthiques : « Par définition, la théologie appartient au trésor de la foi tel qu'il est transmis, préservé et déclaré par le Magistère de l'Église, tant en termes de dogme que d'implications chrétiennes et éthiques ».

    Un événement curieux

    Dans l'ensemble, ce fut un événement remarquable : un échange d'idées de haut niveau intellectuel sur des questions de foi cruciales et controversées, et ce non pas dans l'intimité d'un auditorium ou d'une salle de doctorat, mais devant un public de 22 000 personnes.

    Pourquoi cela n'est-il plus possible aujourd'hui ?

    Ce sont peut-être les étudiants militants de gauche de l'époque qui sont aujourd'hui aux commandes de l'université. Le fait que près des deux tiers du personnel de la KU Leuven votent pour des partis de gauche, dont les positions sur les questions éthiques sont diamétralement opposées à celles du pape, n'arrange pas les choses.

    Il y a aussi, bien sûr, l'obsession de la diversité, qui se transforme en embarras autour de sa propre identité catholique. Mais surtout, il y a la logique commerciale et marketing qui prévaut aujourd'hui à l'université, la crainte que l'association avec l'institution ecclésiastique nuise à l'image, et donc au nombre d'inscriptions.

    Il subsiste un étrange paradoxe : pour voir comment une université peut être à la fois catholique sans complexe, critique et moderne, il faut revenir quarante ans en arrière.

  • Une autopsie de l'EVRAS par trois spécialistes de la psychiatrie infantile

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    voir la video sur le site de Kairos

    Ceux qui ont osé mettre l’Evras et son idéologie en doute ont été directement qualifiés de « complotistes », « d’extrême droite », « transphobes »… Que diront-ils aux spécialistes de l’enfance que nous recevons ce jeudi 29 août, psychologues, psychanalystes, thérapeutes, spécialistes des traumas… qui ont analysé à la loupe le guide Evras et en tirent des conclusions implacables, compilées dans un livret critique à mettre entre toutes les mains de ceux qui travaillent dans le milieu de l’enfance?

    Invités:

    • Beryl Koenerpsychiatre infanto-juvénile, docteur en médecine à l’Université Catholique de Louvain, doctorat (PhD) en neuropsychopharmacologie à l’institut des neurosciences de l’UCL
    • Jean-Yves HAYEZ: pédopsychiatre, docteur en psychologie et professeur émérite à la Faculté de médecine de l’UCL
    • Jean-Pierre LEBRUNpsychiatre et psychanalyste

    Devez-vous continuer à vous taire face à ceux qui érigent la folie et l’illimité comme projet de civilisation?

    Analyse du guide EVRASEvras-2024Télécharger

  • En France : le succès insolent des écoles libres hors-contrat (non subventionnées)

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    Du site Pour une école libre au Québec :

    France — L’insolent succès des écoles libres hors contrat (non subventionnée)

    6 septembre 2024

    À rebours de la tendance générale en France, les écoles libres hors contrat ouvrent plusieurs centaines de classes en cette rentrée, souligne Michel Valadier, directeur de la Fondation pour l’école dans le Journal du dimanche.

    Ce lundi 2 septembre, 12 millions d’élèves prendront le chemin de l’école pour effectuer leur rentrée scolaire, dont 10 millions dans les écoles publiques. À cette occasion, L’institution scolaire connaît une crise très grave depuis plusieurs dizaines d’années. 27 % des élèves entrant en 6e ne savent pas lire ou compter convenablement (1).

    Le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) mesure les performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres de l’OCDE. Cette évaluation se déroule tous les 3 ans et vise à tester les compétences des élèves de 15 ans en lecture, sciences et mathématiques. En 2024, l’on constate que la France a dégringolé à la 23e place sur 85 pays participants.

    Un autre phénomène également inquiétant, mais rarement évoqué est celui de la fermeture de 3 000 classes à la rentrée (2 500 dans le public et 500 dans le privé sous contrat). Ceci résulte de la baisse du nombre de naissances. Ainsi, Mme Belloubet, ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, déclarait au Sénat le 9 avril 2023 que « depuis 2017 la France a perdu 400 000 élèves ».

    Plus de 300 nouvelles classes dans les écoles libres hors contrat

    Et pourtant un certain type d’écoles connaît une croissance insolente : les écoles libres hors contrat. Elles ouvrent en septembre 2024 plus de 300 classes, réparties dans 100 nouvelles écoles !

    Les chiffres présentés dans ces deux graphiques montrent l’ampleur de ce phénomène :

    En 30 ans, le nombre d’établissements est passé de 40 à près de 2 600, soit une multiplication par 65 ! 4,4 % des établissements scolaires en France sont désormais des écoles libres hors contrat. Et ils scolarisent 130 000 élèves, ce qui représente 6,5 % des élèves qui ne fréquentent pas l’école publique.

    L’Administration prend depuis dix ans conscience de cette évolution et agit dans un domaine où elle excelle : la réglementation. Les lois se sont accumulées pour durcir les conditions d’ouverture, élargir et systématiser les inspections plus ou moins intrusives, parfois sous couvert de lutte contre l’islamisme alors que le nombre d’écoles de confession musulmane est modeste (58 recensées) et que — rappelons-le — la totalité des terroristes islamistes identifiés jusqu’ici sont passés par l’école publique.

    Mais ces tracasseries n’ont aucun effet visiblement, les fondateurs d’écoles s’adaptent et se professionnalisent. Un créateur d’école en témoignait encore récemment : « Finalement, l’Administration nous oblige à être très rigoureux dès le départ, cela nous rend plus solides et rassure les familles ! ». La DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance), organisme statistique de l’Éducation nationale, leur consacre depuis deux ans une étude spécifique. Bref, de guerre lasse, le ministère apprend à « faire avec » les écoles libres hors contrat.

    Fuite des familles vers le privé

    Les familles du public qui le peuvent fuient vers le privé sous contrat [subventionné, mais moins libre quant au recrutement et programme scolaire] et ce phénomène s’étend de plus en plus fortement vers les écoles libres dites hors contrat, malgré les défis entre autres financiers que cela implique.

    Que penser de cet évitement qui prend chaque année plus d’ampleur ? La crise de l’école publique remonte à plus de 50 ans, lorsque les pédagogistes ont considéré que le professeur, devenu enseignant n’avait « rien à transmettre » (2) et ont imposé des méthodes déstructurantes et déresponsabilisantes (méthode globale, fin de l’enseignement chronologique de l’Histoire, nouvelle classification des espèces en SVT, suppression des notes, etc.) Et ceci dans un contexte de contestation de toute autorité et de perte du pouvoir pour les directeurs d’établissement.

    Par ailleurs, certains observateurs considèrent que le phénomène est aggravé par l’immigration liée au regroupement familial, des familles souvent concentrées aux mêmes endroits et dont les enfants se retrouvent dans les mêmes classes alors que le français n’est pas toujours leur langue maternelle, ce qui rend très difficile le travail des professeurs (3).

    Du côté des écoles privées sous contrat, le constat est moins dramatique, mais n’est pas sans nuages pour autant. D’une part, elles sont souvent limitées dans l’ouverture de nouvelles classes en raison de « l’accord » Lang/Cloupet de 1992 qui limite à 20 % maximum le nombre de classes sous contrat.

    Et d’autre part, elles traversent une crise d’identité. En effet, la plupart de ces écoles ont cessé d’être confessionnelles et ne font que « proposer » un enseignement religieux. Le catéchisme ou encore les prières ne font plus partie de l’emploi du temps de tous les élèves. Malgré le fameux « caractère propre » concédé par la loi Debré de 1959, elles se retrouvent piégées depuis l’abandon quasi général du contrat simple qui, lui, permet de conserver cette liberté, ce qui n’est pas le cas du contrat d’association. La façon dont s’est conclue la polémique autour du Collège Stanislas à Paris au printemps dernier l’illustre bien. Jusqu’ici tous les élèves suivaient les cours de catéchisme, ce ne sera plus le cas. Le Directeur diocésain a en effet écrit le 24 mai 2024 qu’à partir de cette rentrée, les temps de prières et le catéchisme « seront nécessairement facultatifs » (4), dans une école pourtant catholique.

    27 % des écoles libres hors contrat sont confessionnelles, toutes confessions confondues (5). Leurs créateurs sont motivés par le souhait qu’ils ont d’offrir aux élèves une école en cohérence avec les croyances et les valeurs de leurs parents.

    Et, tout comme les fondateurs des écoles aconfessionnelles, ils ne se résignent pas face à la baisse inexorable du niveau et veulent promouvoir des méthodes pédagogiques efficaces et éprouvées.

    Finalement, tous ces fondateurs ont un point commun : ils ont pris en main ce problème et exercent leur droit à la liberté de l’enseignement. Ce faisant, nul doute qu’ils contribuent avec courage et détermination à résoudre la crise de l’école en France.

    Sources :

    1. DEPP – série études n° 2023-07, novembre 2023.
    2. Témoignage de François-Xavier Bellamy in Les Déshérités ou l’urgence de transmettre — Plon.
    3. « L’immigration, ce tabou dans l’effondrement du niveau scolaire ». Joachim Le Floch-Imad, Le Figaro du 7 décembre 2023.
    4. Le Figaro du 31 mai 2024.
    5. Fondation pour l’école

  • Bruxelles, 17 septembre : soirée d'information "Bioéthique pour la jeunesse"

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    Bandeau ieb

    C'est aussi la rentrée pour le 

    « Bioéthique pour la jeunesse » !

    Une formation complète sur les grandes questions bioéthiques

    Vous êtes chaleureusement conviés à la soirée d'information 

    le mardi 17 septembre à 19h

    au " Puntpunt (Bruxelles) " . 

    Vous avez entre 17 et 30 ans et êtes intéressé par la bioéthique ? 

    Notre formation à destination des étudiants et jeunes pros pourrait vous intéresser !

    Au programme : six soirées et un week-end de réflexion et de partage, activités de volontariat.

    Une soirée d'information se tiendra le

    mardi 17 septembre à 19h au MuntPunt

    Place de la Monnaie 6 - Bruxelles

    Afin de vous accueillir au mieux, merci de vous inscrire à la soirée d'information.

    Si vous souhaitez participer à la formation mais que vous n'êtes pas disponible pour la soirée d'information le 17 septembre 2024, envoyez-nous un mail à bio4youth@gmail.com

    Je m'inscris à la soirée d'information

     

  • Liège, 24 septembre : conférence "Faut-il des écoles catholiques ?"

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    Faut-il des écoles catholiques ?

    Pour répondre aux défis d’une nouvelle époque, l’Eglise a, plus que jamais, besoin de jeunes gens super-motivés. L’éducation se fait à la maison, à l’école et dans les cercles de loisirs. Pour former des jeunes capables d’évoluer à contre-courant, il semble que le message chrétien doive être administré dans les trois lieux de l’éducation. Comment organiser une éducation chrétienne dans le contexte académique ? Qu’est-ce une école catholique, et est-il encore réaliste de vouloir en promouvoir ?

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  • Quand des jeunes se convertissent...

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    Du site "Chrétiens dans la Cité" (Denis Sureau) :

    Quand les jeunes se convertissent

    Cet été, les lieux de retraites spirituelles ont fait le plein. La plateforme Ritrit (ritrit.fr) qui centralise les offres de retraites spirituelles a enregistré plus de 56 000 réservations en 2023 contre 16 000 en 2022.

    Or près de 59 % des demandes viennent des jeunes de moins de 39 ans. Cette dynamique n’est pas sans lien avec la hausse de 31 % des baptêmes d’adultes cette année, dont un tiers était composé d’étudiants. Le 27 août, le quotidien Libération a publié un dossier de quatre grandes pages sur ce phénomène : Catholicisme chez les jeunes, baptêmes un peu, beaucoup, à la folie. Avec pour accroche : « L’Église catholique a enregistré en 2024 un bond spectaculaire de baptêmes de jeunes adultes. Plusieurs d’entre eux ont grandi dans des familles non croyantes. Quête de sens, influence des réseaux sociaux, droitisation du débat public… Les origines de cet engouement sont multiples. »

    Les chiffres sont clairs : 7135 adultes ont été baptisés cette année à Pâques, le double qu’il y a dix ans. La forte augmentation déjà observée l’an dernier s’accentue : +31 % par rapport à 2023. C’est chez les jeunes de 18 à 25 ans que la hausse est la plus forte : ils représentent 36 % des baptisés adultes, alors qu’ils ne représentaient que 23 % avant la pandémie, soit une progression d’environ 150 % en cinq ans. Le phénomène concerne aussi les 11-17 ans : en 2024, le nombre de baptêmes d’adolescents a explosé : 5025 (chiffre non exhaustif) contre 2861 en 2023 et 1629 en 2016.

    Comment comprendre cette évolution ? On notera évidemment qu’elle doit être rapprochée de la chute du nombre de baptêmes d’enfants : environ 200 000 aujourd’hui, moitié moins qu’en 2000. Si selon une enquête 61 % des nouveaux baptisés viennent encore de familles de tradition chrétienne (un nombre qui diminue chaque année), on peut imaginer que les grands-parents ont joué un rôle dans la transmission de la foi. L’historien Charles Mercier, interrogé par Libération, ajoute : « il y a aussi une transmission intragénérationnelle de la foi, via un copain qui a été davantage socialisé dans le catholicisme. Le recrutement par les pairs peut aussi s’effectuer en ligne, chez des jeunes qui se posent des questions métaphysiques depuis, par exemple, leur cours de philo en terminale, et qui se retrouvent en contact avec des influenceurs cathos. » L’impact de ces derniers est tout sauf marginal : 1,2 million d’abonnés sur TikTok pou le compte du Père Matthieu Jasseron (repris par Marie de Nazareth) ; le dominicain Paul-Adrien en a 395 000 sur YouTube, 124 000 sur TikTok, 100 000 sur Instagram ; Sœur Albertine, de la Communauté du Chemin Neuf, en a 232 000 sur Instagram, 145 000 sur TikTok. À cela s’ajoutent des émissions religieuses comme En Quête d’esprit et des films chrétiens sur la chaîne C8. Et des événements tels que les Journées mondiales de la jeunesse ou le Pèlerinage de Chartres portent également des fruits. La moisson est toujours abondante… 

  • Vous avez dit : "décadence de l'Occident" ?

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    Du site de La Nef : ces propos recueillis par Christophe et Élisabeth Geffroy et traduits de l’anglais par Élisabeth Geffroy (mis en ligne le 19 juillet 2024) :

    Quelle décadence de l’Occident ?

    Chroniqueur au New York Times, Ross Douthat est un intellectuel catholique conservateur reconnu aux États-Unis. La traduction en français d’un essai important, offrant un vaste tour d’horizon pour comprendre le devenir de l’Occident, a été l’occasion de l’interroger.

    La Nef – Quels sont pour vous les éléments de définition de la décadence permettant de l’objectiver, et de ne pas en faire un simple jugement subjectif face à une époque qu’on aimerait moins ?

    Ross Douthat – J’utilise le terme de décadence pour décrire un état de stagnation, de déclin et de répétition, survenant à un degré élevé de développement économique, technologique et culturel. Cette définition est empruntée à Jacques Barzun, qui écrit que ce terme « n’est pas insultant, il est technique ». Mon livre tente d’expliquer ce que cela signifie : il affirme que nous pouvons observer la stagnation, le déclin et la répétition par une analyse statistique et pas seulement culturelle. Cela inclut évidemment les indicateurs économiques, comme la faible croissance de la productivité, le ralentissement des taux de mobilité et d’entreprenariat, et le ralentissement de la croissance du PIB (ou même la stagnation ou le déclin pur et simple qui menace l’Italie, la Grande-Bretagne et le Japon). Cela comprend également des indicateurs démographiques : une société riche qui n’a pas assez d’enfants pour se reproduire est objectivement et pas seulement subjectivement décadente. Cela prend aussi en compte des indicateurs de blocage politique et de sclérose, comme ceux que l’on observe à Washington et à Bruxelles.

    Même dans le paysage culturel, où l’on pourrait dire que la répétition est en partie dans l’œil du spectateur, certains aspects de la décadence sont mesurables. On peut voir la façon dont Hollywood a été dominé par les superproductions qui ne sont que des suites de films plus anciens ou des adaptations de BD, ou la façon dont les films plus sérieux ont disparu. En musique, on peut observer la façon dont l’ère de l’algorithme dans la musique pousse les gens vers les mêmes stars, les mêmes groupes et les mêmes chanteurs, rendant plus difficile la percée de nouveaux artistes. Dans l’édition enfin, il n’y a qu’à juger la façon dont la culture Internet décourage la lecture sérieuse et le travail intellectuel novateur, créant un marché littéraire dominé par des cycles sans fin de fictions pour jeunes adultes.

    Contre l’idée reçue d’une accélération du progrès technologique, vous défendez l’idée d’une stagnation relative y compris dans ce domaine-là : pourriez-vous nous l’expliquer ?

    Il est évident qu’il y a eu des progrès technologiques au cours des soixante dernières années ; le problème est qu’ils se sont concentrés de plus en plus dans un seul domaine – la technologie numérique, Internet, le smartphone, maintenant l’I.A. –, sans qu’adviennent à côté les percées annoncées dans l’énergie, les transports, la médecine, les vols spatiaux. Même l’automatisation et la robotique, dont tout le monde craint qu’elles ne menacent les emplois humains, sont restées bien en-deçà des attentes. Nous sommes devenus des génies de la création de divertissements virtuels et des cancres dans toutes les autres formes de progrès technologique. Nous simulons plus que nous ne créons. Cette situation ne durera peut-être pas éternellement : il se peut que l’innovation numérique permette des percées technologiques en-dehors de nos écrans, dans de nouvelles formes d’automatisation engendrées par l’intelligence artificielle, par exemple, ou même dans le traitement du cancer. Peut-être que des personnages comme Elon Musk parviendront à nous offrir des voitures autonomes et des colonies martiennes. Mais en attendant, l’histoire récente est celle d’un progrès constant dans le domaine numérique et d’une déception constante partout ailleurs.

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  • "Nous ne pouvons pas inventer une nouvelle foi" (l'évêque de Haarlem-Amsterdam)

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    De Dorothée Schmidt sur le Tagespost (traduction automatique !) :

    L'évêque d'Amsterdam : Nous ne pouvons pas inventer une nouvelle foi

    Jan Hendriks, évêque de Haarlem-Amsterdam, recommande que l'Église d'Allemagne ne commette pas les mêmes erreurs que l'Église néerlandaise il y a plus de 50 ans.

    23 août 2024

    Vous avez publié de nombreux articles sur la spiritualité, le droit canonique et le Concile Vatican II et avez écrit de nombreux livres, notamment sur les années liturgiques A, B et C et sur la prière. Êtes-vous déjà en train d’écrire ou de planifier un nouveau livre ? 

    J'ai bientôt un article sur Marie dans la tradition pré-nicéenne, qui fait partie d'un livre intitulé "Le Symbole des Apôtres. Né de la Vierge Marie".

    A lire aussi :
    Vue du Chemin Synodal
    Mgr Hendriks met en garde contre l’édulcoration de l’Évangile

    Un article de la période Corona s’intitulait « Prier en temps d’épreuve ». L’Église en général traverse une période d’épreuve, y compris aux Pays-Bas. Ces dernières années, de nombreuses églises ont dû fermer. Dans votre diocèse, environ 60 pour cent des églises ont été touchées. Quelles en ont été les principales raisons ? 

    Les 60 pour cent ne sont qu’une bonne estimation. Ils ont examiné les finances et réfléchi aux églises qu’ils pourraient conserver. Une bonne accessibilité était ici cruciale. Il était particulièrement important pour les jeunes de rencontrer d'autres jeunes familles. Si une jeune famille s’assoit seule chaque semaine à la messe dominicale parmi des personnes de plus de 80 ans, cela n’est pas attrayant.

    Ici aux Pays-Bas, nous devons payer nous-mêmes les églises. Il n'y a aucune contribution financière du gouvernement, sauf si l'église est un monument national. Ensuite, il y a une subvention pour les rénovations et juste une subvention. Donc, si moins de gens s’impliquent, alors les églises ne pourront plus survivre. Pour entretenir une église, il faut non seulement de l’argent mais aussi des bénévoles et bien sûr des croyants.

    Près de 60 pour cent des Néerlandais n’ont aucune religion ; Jésus ne joue pratiquement aucun rôle.

    D'une part, c'est la situation aux Pays-Bas. Nous ressentons les conséquences de la sécularisation et du processus pastoral post-conciliaire. En conséquence, toute une génération a grandi sans aucune connaissance de la foi. D’un autre côté, de plus en plus de jeunes surgissent de nulle part. Souvent, ils ne viennent pas de familles catholiques, mais veulent être acceptés dans l’Église catholique parce qu’ils ont été touchés. Cette année, nous avons 250 jeunes qui se sont convertis à la foi catholique, parmi lesquels des musulmans. La tendance est à la hausse. Nous voyons - et cela ne doit jamais être oublié - que ce n'est pas notre Église, mais plutôt le Saint-Esprit qui guide l'Église. C'est l'Eglise de Dieu. 

    Dans les années 1960, la foi des Néerlandais s’est fortement dégradée, comparable à la situation actuelle de l’Église en Allemagne. Le pape François avait demandé à plusieurs reprises de ramener la Voie synodale dans la ligne de Vatican II et du droit canonique. Vous êtes un expert du droit canonique et du Concile Vatican II. Selon vous, quels sont les principaux problèmes de ce processus de réforme en Allemagne ?

    Tout d’abord : je parle également de mon expérience aux Pays-Bas. J'ai personnellement assisté au conseil pastoral dans les années 1960. Les croyants de cette région avaient les mêmes idées, car elles avancent désormais sur le chemin synodal en Allemagne. Je ne peux que souligner les conséquences que ces idées ont eu sur nous : elles ont provoqué beaucoup de divisions et de troubles - parmi les croyants, avec Rome et l' Église universelle - et ont conduit à une forte sécularisation. Les gens ont tourné le dos à la foi.

    En Allemagne, les gens pensent qu’ils doivent suivre l’air du temps pour rester connectés. Les réalités de la vie des gens d’aujourd’hui deviennent une boussole pour l’Église…

    ... tout comme les Néerlandais pensaient à l'époque que c'était la réponse à la laïcisation. Les gens pensaient qu'ils devaient devenir plus laïcs et abandonner certaines choses dans leur foi s'ils voulaient rester dans l'air du temps et rester en phase avec leur temps. Mais ce n'était pas la bonne réponse. Au contraire. Cela a conduit à une accélération du processus de sécularisation même au sein de l’Église. 

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  • ONU : le nouveau traité sur la cybercriminalité pourrait favoriser les « droits sexuels » des enfants

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    De sur C-Fam.org :

    Le nouveau traité de l’ONU sur la cybercriminalité pourrait favoriser les « droits sexuels » des enfants

    7 août 2024

    NEW YORK, 9 août (C-Fam) Les pays occidentaux veulent dépénaliser certaines formes de pornographie infantile dans un nouveau traité sur la cybercriminalité, notamment le matériel pornographique partagé par des enfants via le sexting et le matériel pornographique représentant des enfants générés par l'IA ou fictifs.

    Les pays occidentaux ont fait valoir que les enfants qui partagent de manière consensuelle des images sexualisées d’eux-mêmes avec d’autres enfants ou même des adultes ne devraient pas être pénalisés car ils ont le « droit de développer des relations sexuelles » lors des négociations de cette semaine.

    Un délégué de l’UE a déclaré qu’il était « absolument impossible » qu’un État membre de l’UE rejoigne une convention sans prévoir ces exceptions.

    Le traité négocié depuis plus d’un an vise ostensiblement à lutter contre la cybercriminalité, notamment en criminalisant la production, la diffusion et la possession de matériels en ligne « d’abus sexuel sur mineur », mais les États-Unis et l’Union européenne souhaitent des « exceptions » pour certaines formes de pornographie infantile.

    Il s’agit notamment des cas où les images d’abus sexuels ne représentent pas « un vrai enfant » et où les images sont générées par l’auteur lui-même ou créées dans le cadre d’une relation consensuelle et conservées pour un usage privé. Les États occidentaux ont fait valoir que dans de tels cas, les poursuites pénales devraient être facultatives.

    Ces formes de pornographie infantile étaient jusqu'à présent interdites partout dans le monde en vertu d'un protocole de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant promu par les États-Unis. Les exceptions préconisées par les pays occidentaux remplaceraient l'interdiction universelle par une interdiction variable selon les pays.

    Le président du Comité sur la cybercriminalité a déclaré que les sections sur les abus sexuels sur enfants correspondaient aux dispositions les plus controversées de la convention, ce qui rendait difficile pour les pays de parvenir à un consensus.

    Une déléguée autrichienne a défendu le point de vue occidental avec franchise.

    « Les enfants de plus de 14 ans ont le droit d'avoir des relations sexuelles. Les enfants de cet âge peuvent choisir d'avoir des relations sexuelles avec une personne de 19 ans, donc un adulte », a-t-elle déclaré en faisant référence à la législation nationale autrichienne.

    Elle a souligné que « les enfants peuvent produire des images dans le cadre d’une relation sexuelle et les partager entre eux. Nous sommes convaincus que les images produites dans le cadre d’une relation légale et volontaire ne doivent pas être criminalisées ».

    L’Allemagne a déclaré que ces exceptions « reflètent le strict minimum auquel nous pouvons souscrire ».

    Un délégué syrien a fait une déclaration au nom de 22 pays opposés aux exceptions, affirmant que de telles exceptions « iraient à l’encontre de l’objectif même de la convention », à savoir la protection des enfants.

    Ils ont fait valoir que les États conservaient le pouvoir discrétionnaire d’élaborer des « mesures correctives ou de réadaptation » pour protéger les enfants et qu’il n’était pas nécessaire de réviser le cadre juridique international contre la pornographie infantile pour faire preuve de clémence envers les adolescents qui se font prendre dans le sexting.

    Le délégué a prononcé cette déclaration au nom de Bahreïn, du Bangladesh, de la Biélorussie, de l’Égypte, de l’Indonésie, de l’Iran, de l’Irak, de la Jordanie, du Koweït, de la Libye, du Mali, de Maurice, du Maroc, du Nicaragua, d’Oman, du Pakistan, du Qatar, de la Russie, de l’Arabie saoudite, du Soudan, des Émirats arabes unis et du Yémen.

    La Chine a accepté et déclaré que la convention devrait rester cohérente avec les normes actuelles en matière de poursuites contre la pornographie infantile en vertu du protocole de la Convention relative aux droits de l’enfant.

    Le Rwanda a déclaré que le texte actuel crée « l’immunité et l’impunité » pour les agresseurs sexuels.

    Un délégué du Congo a déclaré que dépénaliser complètement le sexting équivalait à laisser les enfants jouer avec des fils électriques.

    Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a plaidé en faveur de ces exceptions en faisant valoir que, sans elles, il y aurait un risque de criminaliser « les expressions légitimes de l’art et de la littérature représentant des individus fictifs ».

    Human Rights Watch, une organisation financée par les gouvernements occidentaux, a également soutenu que les exceptions sont nécessaires pour protéger les œuvres de « valeur artistique » et pour protéger les droits des enfants.

    La convention devrait être adoptée demain.

  • La natalité en berne

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    Du site de RTL :

    La natalité en berne en Belgique: en 2023, le pays a enregistré le plus faible nombre de naissances depuis plus de 80 ans

    En 2023, la Belgique a enregistré le nombre de naissances le plus faible depuis 1942.

    Avec seulement 110.198 bébés nés au cours de l'année 2023, la Belgique a enregistré le nombre de naissances le plus faible depuis 1942. Ce chiffre représente une baisse de 3% par rapport à 2022 et se situe même en-deçà du creux observé en 2002, année qui comptait 111.484 naissances.

    Cette tendance à la baisse est particulièrement prononcée en Région de Bruxelles-Capitale (-5,1%) et en Wallonie (-4,8%), tandis qu'au nord du pays, la diminution est moins marquée, avec une baisse de 1,5% par rapport à l'année précédente. 

    Même chose en France :

    On lira aussi avec profit

    Le baby-bust (effondrement de la natalité) n'est pas seulement politique, c'est personnel

  • Le coeur de Carlo Acutis à Namur

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    D'Anne van Merris sur zenit.org :

    Interview du P. Fabian Mathot : le cœur de Carlo Acutis en Belgique 

    29 juillet 2024

    Le P. Fabian Mathot, vicaire à la paroisse Sainte-Julienne de Namur, en Belgique, est l’initiateur et le responsable de la chapelle Carlo Acutis, dédiée au jeune bienheureux dont la canonisation aura lieu prochainement. 

    Depuis sa bénédiction en octobre 2023, cette chapelle ne cesse d’attirer des personnes de tous les âges et accueille un nombre grandissant de pèlerins, qui viennent demander l’intercession du futur saint italien.

    Zenit a interrogé l’abbé Mathot à l’occasion du passage de la relique de Carlo dans sa paroisse. 

    Zenit : Ce dimanche 28 juillet, vous avez accueilli à Namur la relique de cœur de Carlo Acutis. Comment cela a-t-il été possible, et que retenez-vous de ce moment unique ?

    En consultant le site flamand de l’Église belge, j’ai appris qu’une relique du cœur de Carlo allait venir à Zonhoven, un village au nord de Hasselt. L’église paroissiale possède, grâce à son curé le P. Wim, une chapelle dédiée à Carlo Acutis. Comment faire pour que la relique fasse escale à Namur ? J’ai pris contact avec le Fr. Marco, le capucin qui accompagne la relique dans ses déplacements. Je ne comptais pas trop sur une réponse positive, j’avoue, quoique j’avais déjà réalisé un projet d’affiche ! La réponse de Frère Marco fut positive et, en quelques jours seulement, nous avons préparé cette visite obtenue in extremis pour le dimanche 28 juillet au matin. Et c’est ainsi que Namur fut la dernière étape d’un périple qui conduisit cette relique en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique, avant son retour à Assise.

    Cette journée a été belle et intense. Pour ma part, cela m’a poussé à approfondir le thème du cœur dans la vie spirituelle et humaine. Car il ne s’agissait pas tant d’accueillir un bout de Carlo – ce n’est pas du fétichisme – mais plutôt de laisser Carlo parler à notre cœur, nous dire quelque chose par rapport à l’état de notre cœur. Et comme l’a souligné le P. François Vanandruel, notre curé, dans son homélie devant une église remplie d’une belle assemblée, ce que nous avons à demander à Carlo, ce ne sont pas uniquement des guérisons ou d’autres choses, mais avant tout d’être des saints nous aussi, c’est-à-dire des personnes de communion.

    Après la messe, le Fr. Marco s’est tenu à la disposition de ceux qui désiraient être bénis avec cette relique du cœur de Carlo. Des familles, des jeunes, des grands-parents et des personnes âgées en cette Journée mondiale qui leur était dédiée, se sont alors avancés en procession pour déposer auprès de Carlo bien des fardeaux et repartir encouragés.

    Zenit : Comment est né le projet de cette chapelle dédiée à Carlo Acutis ? 

    P. F. Mathot : Le projet de la chapelle, c’est d’abord une photo de Carlo déposée sur un autel latéral de l’église par une paroissienne. Ensuite, lorsque j’ai eu l’intuition de lancer un pèlerinage paroissial à Assise pour le mois d’août 2022, je me suis dit : « Osons ». J’ai alors demandé, avec l’accord et le soutien de notre évêque Mgr Pierre Warin, une relique à l’évêque d’Assise, que nous avons obtenue et reçue lors de notre pèlerinage. 

    Nous avons aménagé cette chapelle au fond de notre église, d’abord avec du mobilier hétéroclite, puis nous avons fait appel à une architecte qui fréquente notre paroisse, Charlotte Decorte, pour qu’elle imagine l’aménagement qu’on peut voir aujourd’hui. Nous avons récolté les dons nécessaires à la réalisation du mobilier et la chapelle a été inaugurée et bénie le 15 octobre 2023.

    En plaçant Carlo dans notre paroisse, l’idée pour moi était de donner un saint protecteur aux nombreux enfants et jeunes qui la fréquentent.

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