(ZENIT.org) – Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice, (ECLJ), analyse une affaire portée par deux femmes autrichiennes devant la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme, dans un communiqué publié le 12 septembre 2012 : l’une des deux femmes souhaite adopter l’enfant de sa compagne, alors que le père de l’enfant s’y oppose.
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La Cour Européenne des Droits de l'Homme et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe
Pour l’ECLJ, l’affaire, portée par le lobby international LGBT et manipulée par la crainte de passer pour « homophobe », est pourtant « très simple » : en effet « il n’existe pas de droit à l’adoption, qui plus est envers un enfant non adoptable ». D’autant plus que « le père a le droit et le devoir de continuer à s’occuper de son fils » et qu'au final, « l’intérêt de l’enfant est de garder son père et sa mère ».***Le 3 octobre 2012, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme va entendre une affaire « d’adoption homosexuelle » mettant en cause l’impossibilité pour une femme d’adopter le fils de sa compagne (affaire X et autres c. Autriche, n° 19010/07). Le couple de femmes y voit une atteinte au respect de leur vie privée et une discrimination. Le jugement sera rendu par la Grande Chambre, c'est-à-dire la plus haute autorité judiciaire européenne en matière de droits de l’homme, et sera sans appel possible. -
Quand des chrétiens britanniques protestent contre la discrimination
C'est "le monde des religions" qui met cet article en ligne, sous la plume de T. Denonne : Des chrétiens britanniques portent plainte pour discrimination
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Quatre britanniques de confession chrétienne ont affirmé, mardi 4 septembre, devant la Cour européenne des droits de l’homme, avoir subi des discriminations basées sur leur religion. Ils estiment avoir perdu leur emploi après avoir affiché leurs convictions sur leur lieu de travail. Ils ont attaqué le Royaume-Uni, leur employeur, en justice. Après avoir saisi en vain les autorités judiciaires de leur pays, pendant six ans, ils se sont regroupés puis tournés vers l’Europe.
Deux d’entre eux ont été sanctionnés pour leur attitude face aux couples de même sexe. Lillian Ladele, officier d’état civil au district londonien d’Islington, refusait d’enregistrer les partenariats civils entre deux hommes ou deux femmes, au motif que cela allait à l’encontre de ses convictions chrétiennes. Gary McFarlane, conseiller conjugal, refusait pour sa part de recevoir les couples gays. Il est peu probable que leur comportement — en lui-même discriminant — soit jugé acceptable, au grand dam d’une partie de l’Église.
Le cas des deux autres plaignants semble en revanche plus complexe. Nadia Eweida, employée chez British Airways, et Shirley Chaplin, infirmière au National health service (NHS), affirment avoir été licenciées parce qu’elles portaient une croix en pendentif par-dessus leur tenue de travail. Leurs employeurs, pour des questions de convention, mais peut-être aussi de sécurité ou d’hygiène, ont estimé que cela contrevenait aux règles internes.
« Le travail n’est pas le meilleur endroit pour exprimer ses opinions religieuses », résument les avocats du Gouvernement britannique. À British Airways pourtant, rapporte l’avocat de Nadia Ewaida, « certains collègues pouvaient porter des symboles ou des vêtements religieux, comme le turban et le bracelet sikhs, le hijab musulman ou encore la kippa juive. »
Selon un représentant du gouvernement, porter une croix n’étant pas une obligation scripturale, dans la doctrine chrétienne, les employeurs ne devraient pas être forcés de l’accepter sur le lieu de travail. L’avocat de Nadia Ewaida bondit : « lorsqu’on épouse une religion tolérante, qui nous laisse libre de choisir, nous aurions moins de droits ? » Surtout, l’histoire ne dit pas qui déciderait de ce qui est une obligation religieuse et de ce qui n’en est pas une… La Cour, elle, doit trancher d’ici quelques mois." -
Respect de la vie : quand le cours de l'histoire s'accélère
L'excellente Jeanne Smits poursuit son travail de veille au chevet d'un respect de la vie de plus en plus éreinté:
"On a parfois l'impression que l'histoire s'accélère. Si j'avais le temps je vous parlerais aujourd'hui de quantité de sujets allant de la pression pour faire euthanasier le prince Friso des Pays-Bas, victime d'une avalanche il y a six mois et depuis, dans un « état végétatif », aux mises en garde de scientfiques à la suite d'études en Ecosse sur les conséquences néfastes de la présence de déchets hormonaux, impossibles à éliminer, dans les eaux sales… Ou encore de cette communication scientifique en Irlande attestant que l'avortement direct n'est jamais nécessaire pour sauver la vie de la mère… Ou cette décision en Argentine de refuser que l'exception jurisprudentielle permettant à une femme violée d'accéder à l'avortement soit conditionnée par une attestation médicale ou judiciaire de la réalité du viol… Mais ce soir, je tombe sur ceci.
La Cour constitutionnelle de la Colombie vient d'ordonner au Procureur général de la nation, Alejandro Ordoñez, de rétracter ses critiques à propos des campagnes de défense des droits reproductifs et de promotion de l'« éducation sexuelle », ainsi que sa demande visant à faire retirer du marché la « pilule du lendemain », ou contraception d'urgence, qu'il présente comme abortive."
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La persécution religieuse définie par la Cour de Justice européenne
Europe: la Cour de justice définit la persécution religieuse (ZENIT.org)
Et consolide la liberté religieuse
Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ
Le 5 septembre 2012, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de Luxembourg a rendu un arrêt important en faveur de la liberté religieuse en définissant quel type d’atteinte au droit à la liberté de religion justifie l’octroi du statut de réfugié en Europe conformément à la directive 2004/83/CE du Conseil, du 29 avril 2004, sur le statut des réfugiés (Arrêt Bundesrepublik Deutschland/Y et Z, C-71/11 et C-99/11). Selon cette directive, les Etats membres de l’Union européenne doivent en principe accorder le statut de réfugié aux étrangers qui risquent d’être persécutés en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leurs opinions politiques ou de leur appartenance à un groupe social dans leur pays d’origine.
Cette affaire concerne deux ressortissants pakistanais appartenant à la minorité musulmane ahmadiste (une minorité non reconnue par la majorité musulmane) demandeurs d’asile en Allemagne au motif qu’ils encourent, selon le code pénal pakistanais, une peine allant jusqu’à trois ans d’emprisonnement s’ils prétendent être des musulmans, prêchent ou tentent de propager leur religion. Les autorités allemandes ont rejeté leur demande au motif que les restrictions à la pratique de la religion en public imposées aux ahmadis ne constituaient pas une « persécution » au regard du droit d’asile. Les deux requérants ont alors saisi les juridictions administratives allemandes, estimant que la position des autorités allemandes étaient contraires à la directive 2004/83/CE. Le tribunal administratif fédéral, saisi des litiges, a décidé de sursoir à statuer afin de demander à la Cour de Justice de l’Union européenne – à laquelle revient la charge d’interpréter les directives – de préciser ce qu’est une persécution religieuse au sens de la directive de 2004.
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Circoncision : la communauté juive d'Allemagne dénonce une ingérence dans la tradition religieuse
La communauté juive conteste le règlement en vigueur en Allemagne sur la circoncision (source : Osservatore Romano)
Une interférence dans la tradition religieuseLa polémique soulevée par le tribunal de Cologne qui en juin dernier a assimilé l’acte de la circoncision pour motifs religieux à des lésions volontaires, entrainant d'éventuelles conséquences pénales, s’enflamme à nouveau en Allemagne. Hier la communauté juive de Berlin s’est insurgée contre le nouveau règlement en vigueur dans la capitale allemande, défini comme une « interférence flagrante » dans les traditions religieuses. Quelques heures auparavant, le responsable de la justice, Thomas Heilmann, avait annoncé que la Ville-Etat ne poursuivra pas pénalement ceux qui pratiquent des circoncisions, mais seulement dans des conditions précises. Dorénavant, de telles pratiques seront consenties uniquement si elles sont effectuées par des médecins, qui auront recours aux anesthésiants, en présence d’une autorisation écrite des parents et la preuve que l’enfant provient d’une communauté juive ou musulmane. Toutefois de cette manière l’on exclut les « mohels », soit les circonciseurs juifs qui suivent les règles religieuses qui interdisent entre autres l’usage des anesthésiants. D’où l’accusation d’interférence dans la tradition religieuse, contenue dans une résolution votée à l’unanimité par l’assemblée de la communauté juive de Berlin.
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L'Eglise, le refuge du pire
"L’Eglise, refuge du pire"
Ce sont les termes utilisés par Madame Russo pour exprimer son désaccord avec les clarisses de Malonne qui ont accueilli la complice de Marc Dutroux après sa remise en liberté par la justice belge.
Et, bien sûr, elle a entièrement raison.
L’Eglise a toujours été le refuge du pire.
A commencer par le Christ qui s’est assis à la table des pécheurs, a accueilli la prostituée, a pardonné au criminel crucifié à ses côtés. Il y va d’ailleurs très fort lorsqu’il proclame que les collecteurs d’impôts (des collabos) et les prostituées nous précéderont dans le Royaume des Cieux. (Mt 21, 31)
Et, depuis lors, ça n’a pas cessé. Au cours des siècles, les infirmes, les malades, les pestiférés, les gens poursuivis et traqués, ont trouvé refuge dans les couvents, les monastères, les hospices, et autres maisons chrétiennes. Et aussi, combien de chrétiens figurent parmi ces « Justes parmi les nations » honorés au mémorial de Yad Vashem pour avoir accueilli et sauvé des Juifs pendant le nazisme ? Il suffit d’évoquer, à titre d’exemple, la figure d’un Liégeois, Albert van den Berg, qui sauva plusieurs centaines de Juifs (Le Soir.be) :
« Son nom reste trop souvent méconnu, regrette Guy Wolf, président du Foyer culturel juif de Liège. Pourtant, il fut un authentique héros. » Avocat liégeois, catholique convaincu, Albert van den Berg était responsable des colonies scolaires pour enfants déficients, à Banneux et Gomzé-Andoumont. En 1942, Mgr Kerkhofs, évêque de Liège, fait appel à lui pour protéger les enfants juifs. L’avocat met alors en place un réseau clandestin. Il cache les plus jeunes dans les centres, procure des faux papiers aux adultes et fournit les ravitaillements. Son action permet de sauver près de 400 personnes de la déportation.
En 1943, les SS débarquent dans son bureau, boulevard de la Sauvenière. Albert van den Berg a été dénoncé, par un homme qu’il avait aidé à obtenir des faux papiers. Il est arrêté, déporté en Hollande puis en Allemagne. « Mais son réseau était tellement bien organisé qu’il a continué à fonctionner », raconte Guy Wolf. L’avocat meurt dans un camp, certainement contaminé par une épidémie de typhus. Fin avril 1945. Une semaine avant la fin de la guerre.
En 1998, grâce au travail de mémoire réalisé par ses anciens protégés, il reçoit le titre de « Juste parmi les Nations », la plus haute distinction honorifique décernée par Israël aux non-juifs qui ont sauvé des Juifs.
C’est encore ainsi que sont accueillis aujourd’hui, dans de très nombreux centres d’accueil, des migrants et des réfugiés. « Le fait d’être en situation irrégulière, dit le cardinal Vingt-Trois, ne fait pas perdre ses droits élémentaires à quelque personne que ce soit. Nous voudrions dire notre admiration et notre soutien aux chrétiens qui se mettent au service de leurs frères déplacés, avec un grand désintéressement personnel et associatif… »
En accueillant Michelle Martin, les clarisses de Malonne n'agissent pas autrement. Et Carine Russo a vraiment raison de dire que l'Eglise est le refuge du pire.
Voir aussi : le-vatican-complice-de-la-fuite-de-nazis-et-autres-criminels.html
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Discriminations antichrétiennes : le Royaume-Uni devant la Cour européenne des droits de l'homme
Dans le Figaro (4/9/2012) :
"Des chrétiens britanniques dénoncent des discriminations
Les quatre plaignants, qui estiment avoir subi des discriminations sur leur lieu de travail, veulent faire condamner le Royaume-Uni par la Cour européenne des droits de l'homme.
Quatre chrétiens britanniques ont affirmé mardi, devant la Cour européenne des droits de l'homme, avoir subi des discriminations basées sur leur religion. Âgés de 51 à 61 ans, les requérants ont déploré ne pas avoir pu afficher ou faire respecter leurs convictions sur leur lieu de travail. Ils espèrent ainsi faire condamner le Royaume-Uni
Les deux premiers plaignants, Nadia Eweida, employée chez British Airways, et Shirley Chaplin, infirmière, affirment avoir subi les foudres de leur hiérarchie respective parce qu'elles avaient choisi d'arborer un pendentif en forme de croix par-dessus leur tenue de travail. Leur employeur avait estimé que cela contrevenait aux règles internes, pour des raisons d'hygiène, de sécurité ou tout simplement d'uniforme. ..."
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Quand le patron d'une chaîne de télévision tunisienne croupit en prison
Nous lisons sur le blog de Yves Daoudal :
Sami Fehri, patron d’une chaîne de télévision tunisienne emprisonné pour délit d’opinion
Le patron d’une chaîne de télévision tunisienne, sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis plusieurs jours, a été emprisonné dans l’attente de son procès.
J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien. Normalement, les médias du monde entier devraient être déchaînés contre la justice tunisienne aux ordres de la dictature, et réclamer à cor et à cri la libération de Sami Fehri, emprisonné pour délit d’opinion.
D’autant que l’emprisonnement de Sami Fehri vient après des semaines de pressions du pouvoir pour qu’il arrête de diffuser son émission de Guignols (sur le modèle de ceux de Canal Plus).
Or, en dehors de quelques médias tunisiens, il n’y a aucune réaction dans le monde. Le silence est assourdissant. Sami Fehri est pourtant des leurs, complètement des leurs : il ne croit en rien et se moque de tout et de tout le monde. Mais les siens ne le reconnaissent pas…
Le prétexte est sans doute que Sami Fehri n’est pas emprisonné pour délit d’opinion, mais pour « corruption ». Et on fait semblant de le croire. Or il s’agit d’une vieille affaire de droits de production qui traîne depuis longtemps et dans laquelle Sami Fehri n’est que « complice », en tant qu’actionnaire d’une société. Mais c’est lui seul qu’on arrête, en pleine affaire des Guignols, et c’est lui seul qui va être jugé.
Pourquoi ce silence ?
Je ne vois qu’une réponse : il ne faut pas dire du mal de la glorieuse révolution tunisienne. La révolution de jasmin, la révolution des jeunes, de Facebook et de Twitter réunis, est intouchable, même si elle a débouché sur une dictature islamiste que l’on ne veut pas voir. D'autant qu'on n'est pas islamophobe, dans ce monde-là... Et tant pis pour Sami Fehri et ses semblables…
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Rimsha Masih : une bonne nouvelle
Nous l'avions signalé hier (http://www.belgicatho.be/archive/2012/09/01/rimsha-masih-victime-de-la-mafia.html), Rimasha Masih, la petite pakistanaise incarcérée, aurait été victime de manoeuvres d'une mafia désireuse d'accaparer les terrains appartenant à des chrétiens.
Certains journaux publient ce matin une dépêche d'agence qui fait état de l'arrestation de l'imam à l'origine de l'arrestation de la petite Pakistanaise accusée de blasphème. Les complices de l'imam auraient avoué que des fausses pièces à conviction ont été fabriquées pour accabler la fillette.
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Déchaînements de violence : la presse et les politiciens en défaut
Les violences et les outrances que l'on a pu constater lors de la libération de Michelle Martin, et auxquelles on a encore assisté hier lors d'une manifestation à Malonne, mettent en évidence un climat malsain dans lequel la presse et les polticiens ont une large part de responsabilité. C'est un sentiment - que nous partageons - avec Marcel Sel :
"Marcel Sel a observé la manière dont les médias ont traité la libération de Michelle Martin. Selon lui, la classe politique qui n'a pas pris la distance nécessaire avec ce sujet de société ou les médias qui ont parfois endossé le rôle de catalyseur de l'émotion, ont, lors du traitement de cette affaire, surtout tiré la couverture médiatique vers eux.
« Au niveau politique, on a été oblitéré par des discours de réponse à l'émotion. Les hommes politiques ont fait mine de répondre à une question mais en fait ils n'ont fait que brouiller les cartes, » estime Marcel Sel. Alors que les communales se profilent à l'horizon, les partis n'ont pas pris la peine de se mouiller en expliquant les choses calmement. « Il y a eu une sorte de pensée unique par peur de perdre des voix. » (...)
Les médias ont parfois perdu leur rôle d'observateur intelligent pour rentrer de plain-pied dans l'émotion laissant la raison sur le bas-côté. «Les éditos, très importants selon moi, devraient être la morale de l'info du jour. Un commentaire intelligent qui permet d'expliquer les choses de façon sincère, honnête et précise. »"
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Rimsha Masih, victime de la mafia ?
PAKISTAN : une organisation mafieuse exploite le cas de Rimsha (source Fides (en italien)
« Les accusations portées contre Rimsha Masih sont complètement fausses et astucieusement construites; derrière son cas, il y a une mafia de la terre. Des criminels sans scrupules ont l'intention d'enlever la terre aux chrétiens et de les chasser de Mehrabadi, une banlieue d'Islamabad où vit la famille de Rimsha. Pour cette raison, ils ont fabriqué de toutes pièces cette histoire, en prenant pour cible un enfant innocent ». C'est ce que déclare à Fides le Frère Francis Nadeem, frère capucin de Lahore, coordonnateur du « Conseil National pour le dialogue interreligieux ». Grâce à son travail dans le domaine du dialogue, le frère franciscain, entretient de bonnes amitiés dans le monde musulman, ce qui lui donne accès à de telles informations délicates. Par conséquent, le cas de Rimsha, serait exemplaire de la façon dont la loi sur le blasphème est manipulée et utilisée en ciblant des innocents.Selon le religieux, « les policiers n'avaient pas à enregistrer une plainte contre Rimsha, étant donné qu'elle est mineure et que l'islam établit une procédure différente dans le cas des enfants, comme l'ont expliqué les dirigeants musulmans » (voir Fides 30/08/2012).Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, International, Justice, Persécutions antichrétiennes, Politique 0 commentaire -
"Le droit à un enfant sain"
Gènéthique.org recense une analyse relative à un récent arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à propos du diagnostic préimplantatoire (DPI) :
CEDH : "Le droit à un enfant sain" via le diagnostic préimplantatoire suscite des incertitudes
Dans La Revue des Droits de l’Homme, Nicolas Hervieu, Juriste en droit public et droit européen des droits de l’homme, analyse l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 28 août dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 août 2012).
Pour rappel, la CEDH "a jugé contraire au droit au respect de la vie privée et familiale l’impossibilité pour un couple de réaliser un diagnostic génétique préimplantatoire afin d’éviter la naissance d’un enfant atteint de la mucoviscidose". Par cet arrêt, une véritable question de bioéthique est soulevée : "l’accès à un diagnostic génétique préimplantatoire".
Examinant l’affaire au fond, "la Cour décide de concentrer son analyse sur le seul terrain du droit au respect de la vie privée et familiale " (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme), déterminant ainsi que "les prétentions des requérants entraient bien dans le champ de compétence européen", la Cour ayant toujours apprécié de manière large la notion de "vie privée" telle que visée par cet article 8.
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