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Livres - Publications - Page 150

  • Artège a le vent en poupe

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    artege.jpgLe groupe Artège rachète Desclée de Brouwer et les Editions du Rocher

    Lu sur Le Monde.fr (Alain Beuve-Méry)

    L'édition religieuse en France a pour principales caractéristiques d'être ramifiée en autant de chapelles, cénacles et groupes qu'il y a de sensibilités au sein de l'Eglise catholique

    L'édition religieuse en France a pour principales caractéristiques d'être ramifiée en autant de chapelles, cénacles et groupes qu'il y a de sensibilités au sein de l'Eglise catholique. Et d'avoir a un poids économique faible : moins de 2 % des 2,77 milliards d'euros du chiffre d'affaires total des éditeurs. Mais elle a toujours intéressé de généreux mécènes.

    Mercredi 19 mars, le choix du tribunal de commerce de Paris de valider, la reprise du prestigieux groupe Desclée de Brouwer (DDB), fondée en 1877 - et qui fut un temps la propriété du Monde -, par les éditions Artège, peu connues du grand public, ressemble en quelque sorte à une tempête… dans un bénitier.

    Fondées en 2005 à Perpignan, par Bruno Nougayrède et Loïc Merian, deux chefs d'entreprise qui placent la foi catholique au coeur de leur démarche, Artège est présent dans la presse, l'édition et la vente par correspondance. Ce petit groupe, qui édite la revue Parole et Prière, diffusée à 25 000 exemplaires, emploie 15 salariés et réalise 3 millions d'euros de chiffre d'affaires par an.

    TRANSFORMATION DANS LES ANNÉES 1980

    Or, dans la corbeille de la mariée, outre DDB, Artège a récupéré un chapelet de petites maisons religieuses : Le Sénevé, Lethielleux et François-Xavier de Guibert, mais aussi les Editions du rocher. Fondées en 1943 par Charles Orengo à Monaco, les Editions du rocher ont d'abord publié de la poésie, avant d'acquérir une certaine notoriété littéraire, puis de retourner dans un certain oubli.

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  • L'indien Juan Diego et Notre-Dame de Guadalupe

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    L’indien Juan Diego et Notre-Dame de Guadalupe(source)

    voir L’indien Juan Diego et Notre-Dame de Guadalupe
    Auteur : Jean Mathiot
    Editeur : TEQUI
    Paru en : mars 2014
    15.50 €  
     
    Résumé

    Le sanctuaire de Guadalupe, au Mexique, est le plus grand pèlerinage du monde : chaque année, plus de vingt millions de personnes viennent prier la Sainte Vierge, apparue en 1531 à un Aztèque parmi les plus humbles, Juan Diego. 

    Pourquoi Marie a-t-elle choisi d’apparaître à un modeste Indien de 57 ans ? Qui était-il et quelle fut la mission qui lui fut confiée, à lui, un simple laïc récemment converti ? Dans quel contexte historique et comment se sont déroulées ces apparitions, qui ont lancé en Amérique latine une immense vague d’évangélisation - neuf millions de baptêmes durant les neuf années qui suivirent ? Quels sont les mystères insondables de l’Image que la Vierge laissa sur la tunique de Juan Diego ? Quels miracles fait encore aujourd’hui sainte Marie de Guadalupe ? 

    Cet ouvrage, à la fois instructif et empreint de spiritualité, répond à toutes ces questions, avec clarté et simplicité. Par le témoignage de Juan Diego, il montre combien est immense le rôle apostolique des laïcs dans la vie de l’Église.  

    Cette nouvelle édition revue et augmentée intègre un encart photos couleur et donne aussi des explications sur le dernier miracle à Guadalupe, le 24 avril 2007.  

  • Le dernier numéro de La Nef (257, mars 2014)

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    (Certains articles dont les titres sont des liens sont accessibles en ligne.)
    Sommaire du n°257 de mars 2014
    SOMMAIRE DU N°257 DE MARS 2014

    EDITORIAUX
    Médias et démocratie, par Christophe Geffroy
    Le Traité transatlantique, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Hommage à Eugenio Corti, par Didier Rance
    Blocage politique, par Michel Toda
    À rebours : Propos sur la famille, par Falk van Gaver
    Une église pour Libreville, entretien avec Mgr Rudolf
    M. Schmitz
    Vie de l’Église : Euthanasie, par Loïc Mérian
    Comment sont nommés les évêques ?, par l’abbé
    Laurent Spriet
    Les cathos et les élections, par Guillaume Bernard
    Géopolitique d’abord : De vrais enfants !, par Paul-
    Fromager
    Chronique Vie : GPA pour tous, par Pierre-Olivier
    Arduin

    ENTRETIEN
    « La religion est première », entretien avec
    Catherine Pickstock

    DOSSIER : LA MODERNITÉ DANS L’IMPASSE
    La modernité dans l’impasse : débat entre Chantal
    Delsol et Rémi Brague
    De la nécessité de Dieu, par Christophe Geffroy
    Pourquoi faut-il qu’il y ait des hommes ?, par
    Christophe Geffroy
    Les enfants de l’espérance, par Jacques de Guillebon

    VIE CHRÉTIENNE
    Abbé Poppe : la vraie joie existe, par Guillaume
    d’Alançon
    Question de foi : Les mots qui tuent, par l’abbé
    Hervé Benoît

    CULTURE
    Jaurès, la « guerre pour la paix », par Pierre Mayrant
    Au fil des livres : Joseph Malègue, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma,
    Internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Mgr Tony Anatrella
    Portrait : Albéric de Serrant, par Marine Tertrais

    BRÈVES
    Toutes les annonces du mois en ligne

  • L'eugénisme démocratique, un livre du père Joseph-Marie Verlinde

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    l-eugenisme-democratique-tome-ii.jpgLa procréation médicalement assistée est une bonne nouvelle pour les couples stériles ; mais l’est-elle également pour les embryons surnuméraires ? Il est précieux de pouvoir poser un diagnostic prénatal permettant de procurer des soins à l’enfant dès le sein de sa mère ; mais que dire des examens qui à la moindre anomalie, conduisent à l’avortement dit « thérapeutique » ? La traque de l’enfant handicapé n’est-elle pas une forme d’eugénisme par élimination du plus faible ? Comment s’assurer que le diagnostic préimplantatoire ne devienne une pratique eugénique par sélection du plus fort ? Le « droit » à l’enfant idéal semble faire partie des fantasmes de notre société, qui dénonce officiellement l’eugénisme, tout en incitant les citoyens à le pratiquer individuellement.  

    (Tome 2 (suite de "l'eugénisme éternel retour : http://www.produits-monastiques.fr/livres/1227-l-eugenisme-l-eternel-retour.html)

    A commander ici : http://www.produits-monastiques.fr/livres/1256-l-eugenisme-democratique.html

    Joseph-Marie VERLINDE, ancien chercheur en chimie nucléaire, l’auteur entre en religion sous le nom de Père Joseph-Marie VERLINDE, et fonde LA FAMILLE DE SAINT JOSEPH (règle bénédictine – Archidiocèse de Montpellier). Professeur émérite de philosophie à l’université catholique de Lyon, de théologie fondamentale au Séminaire d’Ars et au STIM (Studium Intermonastique de France), il se consacre à l’étude critique des nouveaux courants de religiosités, puis des nouvelles idéologies contemporaines qui se multiplient. Ses conférences de Carême 2002 à Notre Dame de Paris l’ont rendu célèbre. Le témoignage de son retour à la foi chrétienne (en 1975), après une immersion dans l’hindouisme et un passage dans l’ésotéro-occultisme, a été publié aux éditions St-Paul :L’Expérience interdite, 1998, 5e éd. - Quand le voile se déchire, 2000, 3e éd. - La déité sans nom sans visage, 2001, 2e ed.. Il est actuellement responsable d’un important Centre spirituel dans le Midi de la France (Saint Joseph de Mont-Rouge, 34-Puimisson), où il prêche des retraites et anime des sessions de guérison intérieure. Il est égalementcuré de paroisse. Le Père Verlinde est une des personnalités les plus atypiques de l’Église de France

  • Le passeur de Dieu, un roman du Père Zanotti-Sorkine

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    Le passeur de Dieu

    Présentation de l'éditeur :

    Xavier, trente-deux ans, journaliste à Paris, ne supporte plus la vie qu'il mène. Usé par son rythme trépidant, lassé des amours éphémères, déçu par la médiocrité des liens, vidé de tout élan et ne sachant plus où trouver de la force pour éclairer sa vie, il décide, sur un coup de tête, de passer quelques jours dans un ermitage auprès d'un vieux moine, haut en couleur, à la stature spirituelle et humaine hors du commun. Il s'installe au creux d'un monastère perdu dans la montagne. Partageant la vie de prières et les travaux des moines, il dort dans une cellule et prend un repas par jour. Sa cure de silence est entrecoupée par des conversations à la fois chaleureuses et exigeantes menées souvent par le père supérieur et parfois avec les autres moines dont les différentes personnalités le surprennent, mais moins toutefois que le bonheur qu'ils respirent. À la fin de sa retraite, il remonte à Paris en partie lavé de son mal-être et rencontre une jeune femme. Un voyage initiatique aussi dense qu'inattendu, ponctué de dialogues revigorants, riche de sagesse et de bon sens, plein d'émotion et parfois d'humour où la source du christianisme jaillit comme un leçon de vie.

    Voir également : le-passeur-de-dieu-ou-linvitation-au-ciel-du-pere-zanotti-sorkine

  • BXL 28 mars : Ne désacralisons pas nos églises par Véronique Hargot-Deltenre

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    Conférence 

       le 28/03/2014 à 18.30H

     

    Ne désacralisons pas nos églises

     

    Véronique Hargot-Deltenre

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    UOPC

    Avenue Gustave Debroux 14-16

    1160 Bruxelles

     

    Entrée gratuite

    Réservation souhaitée

  • Un livre qui fait du bruit

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    A propos de ce livre, auquel nous avons déjà consacré une présentation, le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège et de Radio-Vatican a déclaré (extraits) :

    « L’ouvrage mérite de sérieuses critiques, lorsque, à plusieurs occasions, il prend pour cible des personnes précises, en les nommant, en leur attribuant explicitement des responsabilités très graves, sans un fondement certain ou – tout au moins dans certains cas – sans aucun fondement. (…) L’Auteur laisse entendre qu’il se base sur les témoignages qu’il a recueillis et ajoute, à la fin de l’ouvrage, une longue liste de remerciements à l’égard de personnalités influentes, dont de nombreux cardinaux. Mais, alors que l’identité des auteurs des témoignages positifs est clairement indiquée, les déclarations négatives et les accusations les plus graves restent anonymes même lorsqu’elles sont placées entre guillemets. En outre, plusieurs personnalités qui sont remerciées à la fin du livre ont pris leur distance par rapport à cet ouvrage dans lequel elles ne se reconnaissent pas.

    Finalement, l’impression qui en ressort est que Benoît XVI était entouré de démons. L’auteur semble avoir identifié quelques adversaires auxquels il pense avoir le droit d’adresser non seulement des critiques compréhensibles pour leurs erreurs ou pour des faits certifiés, mais aussi les accusations les plus atroces de trahison, en allant au-delà de ce qui a été prouvé, de ce qui est plausible et licite (…).

    L’auteur du livre, qui est à coup sûr un grand admirateur du Pape Benoît, ne semble pas en revanche en être un bon disciple (…). Permettez-moi de dire que quand le Pape François fustige les bavardages, qui peuvent aller jusqu’à la calomnie – il le fait souvent, comme on le sait, et il l’a fait à plusieurs reprises avec une fermeté particulière le dimanche 16 février – il pense aussi à ce type d’ouvrages et de discours. 

    Dommage ! Ce que l’Auteur dit de Benoît XVI est beau. Pourquoi le gâcher de cette façon?

    Lire toute la mise au point du P. Lombardi ici :

    Rome, 18 février 2014 (Zenit.orgPère Federico Lombardi SJ | 381 clics

     JPSC

  • Les Pierres d'Angle, le nouveau livre de Chantal Delsol

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    Présentation du nouveau livre de Chantal Delsol par H. de Crémiers (source)

    Chantal Delsol voudrait aider une certaine élite de l'élite à penser juste, en un temps où presque tout le monde à renoncer même à penser,  comme elle l'avait vigoureusement montré dans son livre précédent L'Age du renoncement (Cerf, 2011).

    C'est donc à ceux qui veulent bien encore réfléchir sur l'état actuel de la société occidentale et singulièrement sur les modes intellectuelles qui la dominent et qui régissent l'élite dirigeante, que s'adresse notre philosophe ; on devrait dire plutôt notre « sage », car Chantal Delsol n'est point un professeur qui exposerait, comme les autres, des systèmes de pensée, un système, le sien ; non, sa réflexion infiniment ductile conduit le lecteur avec intelligence et toute l'érudition nécessaire à se poser les seules bonnes, vraies et belles questions sur le sens de la vie, de notre vie personnelle mais aussi sociale, politique, économique et finalement écologique, dans le sens véritable de ce terme qui ramène l'esprit au réalité de notre « maison », de notre « chez nous ». Comment vivre sans d'abord l'affirmation de ce qui constitue les fondements de notre civilisation : la personne qui définit la singulière dignité de l'être, son rapport évident, tragique et magnifique, avec le monde, l'autre, Dieu qui se révèle et qui parle, la vérité qui ne relève pas d'une structure fermée mais qui incite à la quête de ce qui rassasie l'esprit de manière universelle et donc partagée, le projet qui en découle et qui porte l'espérance humaine, dirige l'âme, l'induit à la joie, l'inscrit dans une histoire et donne à la société tout entière une dynamique de progrès. La liberté est à ce prix, psychologique, morale mais aussi bien politique, où la démocratie se conçoit et devient possible, sinon elle n'est qu'un prétexte à tous les totalitarismes, comme le passé ne l'a que trop montré, comme la tentation en revient aujourd'hui, malgré les objurgations du « plus jamais ça ». Car, franchement, cet athéisme proclamé de l'élite française, qui substitue son système intellectuel de domination du peuple à la religion dont nul ne peut se passer, est une escroquerie monstrueuse. Tout le mal de notre société est là. Qui ne le voit ? Retrouvons donc nos « pierres d'angle », notre « maison ». Faisons de « l'écologie » intelligente et sage. D'ailleurs les jeunes catholiques ont compris la leçon, eux qui, à l'école de Benoît XVI, cherchent les fondements d'une « écologie humaine ».

    Les pierres d'angle, de Chantal Delsol, le Cerf, 260 p., 20 euros.

  • Le secret de Padre Pio

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    le-secret-de-padre-pio_article_large.jpgLe secret de Padre Pio

    Auteur : Antonio Socci
    Editeur : TEQUI
    Paru en : juin 2013
       
       

    Prix :

    22 €

     
     
    Présentation de l'éditeur :
    Résumé :
    Le 13 mai 1981, Ali Agca tire sur Jean-Paul II. C’est un excellent tireur et pourtant cet assassinat échoue. Le tueur turc révèle alors : « (...) à côté de moi, il y avait une sœur qui, à un certain moment, m’a pris le bras droit, c’est pourquoi je n’ai pu continuer à tirer. Autrement, j’aurais tué le Pape. »
    Antonio Socci, en lisant ces mots, est saisi : qui est cette sœur ? Il mène alors l’enquête et remonte à sœur Rita, fille spirituelle de Padre Pio. Comment obtint-elle le « salut » d’un grand pape ? Quel sens donner aux nombreux charismes de Padre Pio (1887-1968) - miracles, guérisons, conversions d’ennemis de l’Église, stigmates - et à ceux de ses fils spirituels, qui rayonnent maintenant dans le monde entier ? 
    Ce livre nous ouvre à la réalité spirituelle où toute contribution invisible, telle que la prière, la confiance en Dieu, le sacrifice, etc., a une répercussion dans le monde visible, pouvant avoir un impact historique et une valeur rédemptrice. 
    Cet ouvrage est un reportage vivant et bouleversant sur celui qui a ému l’Église universelle durant trois générations, arrachant au Ciel des grâces innombrables pour les souffrants et pour l’Église. Nourri de témoignages, de révélations des disciples de Padre Pio, il est une référence incontournable pour s’approcher du mystère de la souffrance, qui peut devenir signe authentique de l’amour vrai, comme nous l’a rappelé récemment le Pape François. 
    Aujourd’hui encore, Padre Pio agit, intercède. Il poursuit sa mission, rendant visibles l’amour et la gloire du Christ toujours victorieux du mal.  
    L’auteur 
    Antonio Socci est un journaliste catholique italien, originaire de Sienne. Il travaille aujourd’hui pour la Rai (radiotélévision italienne) et dirige l’École supérieure de journalisme de Pérouse. Il a publié de nombreux ouvrages, dont I segreti di Karol Wojtyla (Les secrets de Karol Wojtyla, Rizzoli). Son ouvrage Il segreto di Padre Pio s’est vendu à 50 000 exemplaires en Italie.  
  • Un livre et un DVD pour faire connaître la pensée sociale de l'Eglise

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    La pensée sociale de l'Eglise accessible à tous

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    Avec « Notre bien commun » (éd. de l'Atelier), le Service national Famille et Société (SNFS) publie un livre et un DVD pour faire connaître la pensée sociale de l'Eglise catholique. Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil Famille et Société, l'a présenté avec Monique Baujard, directrice du SNFS, et Elena Lasida, chargée de mission Justice et Paix. 
     
    La pensée sociale de l'Eglise est pour tous ! C'est « notre bien commun ». Alors que les questions d'actualité -dignité de la personne humaine, fragilisation de la famille - posent celle de l'engagement des chrétiens dans la société, comme le souligne Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre et président du Conseil Famille et Société, cet ouvrage se veut accessible au grand public.

    Après une introduction sur les grands principes qui structurent la pensée sociale de l'Eglise, l'équipe de Monique Baujard, directrice du Service national Famille et Société (SNFS), a retenu 6 thèmes : politique, travail, propriété, styles de vie, familles et migrations. Elle a fait appel à des experts mais aussi à des professionnels de la pédagogie - notamment l'Enseignement catholique- pour que ce parcours soit un véritable outil à utiliser en groupe : en paroisse, enaumônerie, dans les mouvements. 

    Indépendante, chaque thématique est introduite en vidéo par des témoignages sur des actions concrètes : plateforme de prêt d'objets sur Internet pour la problématique des styles de vie, engagement syndicaliste pour le chapitre sur le travail, prise en compte de l'éthique dans les investissements financiers pour introduire la réflexion sur la propriété... 

    Lors d'un entretien filmé, la parole est ensuite donnée à un spécialiste : P. Christian Mellon s.j. du CERAS sur les migrants, P. Antoine Sondag, directeur du Service national de la Mission universelle de l'Eglise, sur le travail... On retrouve ensuite son intervention rédigée dans le livre, enrichie par des renvois à des textes de référence. 

    Des questions permettent alors de lancer le débat dans le groupe. Une bibliographie - documents du Saint-Siège, de l'Eglise universelle mais aussi de la Conférence des évêques de France - propose d'aller plus loin.
     

    Une pensée en devenir pour un agir avec d'autres

    « Notre bien commun » n'est donc pas une encyclopédie de plus sur la pensée sociale. Et Monique Baujard de préciser que celle-ci ne cherche pas à imposer « un modèle idéal » mais fournit plutôt des « repères ».

    Pour Elena Lasida, chargée de mission Justice et Paix, qui intervient sur les styles de vie, l'Eglise est en attente d'une contribution des chrétiens pour « la faire avancer ». « L'Eglise se fait conversation, rappelle-t-elle, citant l'encyclique de Paul VI Ecclesiam Suam (1964). La pensée sociale est le fruit d'un discernement collectif ». 

    Le Pape François nous y invite ! Notre foi, écrit-il, nous donne « un profond désir de changer le monde et de transmettre des valeurs » (Evangelii Gaudium, Chapitre 4, I, 183). Ainsi la pensée sociale peut-elle ouvrir au dialogue avec des non-croyants qui rejoignent les chrétiens sur des questions essentielles au vivre ensemble.

  • Quand Gallimard réédite l'Enracinement de Simone Weil

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    D'Eugénie Bastié sur causeur.fr :

    Simone Weil, prophète pour notre temps

    Gallimard réédite L’Enracinement

    Alain, qui fût son maître, l’appelait la « martienne », ses camarades de Normale « la vierge rouge », la philosophe Marie-Madeleine Davy la qualifie de « prophète ». Quant à Simone de Beauvoir, elle dit d’elle dans ses Mémoires « J’enviais un cœur capable de battre à travers l’univers entier ». Syndicaliste, chrétienne, mystique, pour tous ses contemporains, Simone Weil demeure un être à part, « archangélique » et mystérieux, sorte de cerveau monté directement sur cœur, d’une capacité intellectuelle hors du commun, dénuée de tout cynisme et vouée sans conditions à un seule cause : la vérité.

    L’Enracinement, son œuvre la plus achevée, essai politique d’une lucidité vertigineuse, est republié chez Gallimard, dans le cadre d’une parution des œuvres complètes entamée en 1988. Terminé en 1943, quelques semaines avant sa mort, on le considère comme son « testament spirituel ». C’est aussi un des écrits politiques les plus saisissants du XXème siècle, dimension que s’attache à mettre en valeur l’édition admirablement annotée par Patrice Rolland et Robert Chenavier.

    Dans cet essai écrit dans une langue lumineuse, illustré par un art de la métaphore limpide, Simone Weil met le doigt dans la plaie de notre époque : le déracinement, cause principale selon elle, de la débâcle de 40. Mais, n’en déplaise aux néo-barrésiens adeptes de théories remplacistes, ici les racines ne sont pas celles de l’arbre de Monsieur Taine, où se mélangent la terre et le sang, mais plutôt des racines spirituelles et culturelles. Et le déracinement est moins dû à des logiques de métissage qu’à la technicisation progressive du monde et la bureaucratisation jacobine du « monstre froid » étatique.

    L’histoire pour Simone Weil, loin d’être linéaire, est plutôt un océan de mensonges écrits par les vainqueurs où surnagent de temps à autres des « ilots de vérités », trésors égarés de l’âme humaine qu’il s’agit de retrouver.

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  • Images et mirages

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    143284.jpgLe site du « Figaro » fait paraître (10.10.2014)  cette "tribune" signée par le prêtre sociologue Nicolas de Brémond d’Ars :

    « L'élection inattendue (par le grand public) du pape François a pris à contrepied les fidèles. En tant que prêtre, je voudrais faire part de ma perception, de ce que j'ai entendu et lu, des discussions que j'ai commencé d'avoir sur ce sujet. Je ne prétends donc représenter que moi-même, même si je crois pouvoir, en raison de mes compétences de sociologue, aller un peu plus loin que le micro-trottoir.

    «Il est formidable»: expression couramment entendue, aussi bien à la sortie d'une messe que dans les diverses réunions ci et là. L'effet d'image est fort, le pape impressionne les gens. C'est, bien sûr, sa façon de ramener le rituel papal pontifiant à une modestie de bon aloi qui séduit. «Il est formidable» parce qu'il «ne se la joue pas»«il est simple, pas comme l'autre» (Benoît XVI), on sent qu'il est proche des gens. Cette qualité de proximité donne une image plus décomplexée de la fonction. François et son bon sourire ne renvoient-ils pas à l'image du grand-père bienveillant? Peut-être…

    On aime François aussi parce qu'il parle simplement. Son langage n'emprunte pas au style diplomatique, ni théologique. Ses phrases à l'emporte-pièce secouent les habits pompeux d'un langage ecclésiastique devenu proche de la langue de bois. «Il dit des choses de bon sens, quoi,… et puis on voit qu'il aime les gens». Cet amour ressenti passe dans les expressions ciselées que les journaux rapportent avec gourmandise. Comme si les fidèles éprouvaient le besoin de «parler vrai», sans faux-nez, en ne se cachant pas derrière son petit doigt. On le comprend. Une image de véracité… celle d'un homme qui «n'a pas peur d'appeler un chat un chat».

    On ne s'étonnera pas, de ce fait, que tel prêtre à qui je faisais dès l'élection remarquer l'inflexion notable du discours papal sur la liturgie me réponde: «oui, mais ça c'était quand il n'était pas encore pape». Comme si le peu d'intérêt de François pour les ors vaticanesques et les encens liturgiques lui valait un reproche voilé: celui de saper les fondements d'un ethos sacerdotal. Il est vrai que, selon ce que dénoncent beaucoup de catholiques dans les synodes, sur les blogs ou dans les discussions, les vingt dernières années ont connu un rétablissement d'une sorte de hiératisme liturgique. Si bien des fidèles ont estimé qu'on retrouvait «enfin de vraies messes», d'autres, au contraire, se sont inquiétés d'une solennisation qui semblait, à ce qu'ils en disaient, retirer la dimension humaine de la liturgie.

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