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Livres - Publications - Page 146

  • Deux réflexions intéressantes sur l’exhortation « Evangelii gaudium » du pape François

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    jpg_1350680.jpgLe vaticaniste Sandro Magister souligne deux points sur lesquels l’enseignement du nouveau pape s’éloigne notablement de celui de ses précédesseurs  (extraits) :

    ROME, le 3 décembre 2013 – Dans la très longue exhortation apostolique "Evangelii gaudium" qui a été rendue publique il y a une semaine, le pape François a fait comprendre que, sur deux points au moins, il voulait se distinguer des papes qui l’ont précédé.

    Le premier de ces points est aussi celui qui a eu le plus d’écho dans les médias. Et il concerne à la fois l'exercice de la primauté du pape et les pouvoirs des conférences épiscopales. Le second point concerne le rapport entre le christianisme et les cultures. 

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  • Quand nos ados boudent la foi

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    9782712212742.pngSur "Spiritualité 2000", le père Jacques Sylvestre rend compte du livre de Jean-Marie Petitclerc intitulé "Quand nos ados boudent la foi" :

    « Pour vous, parents, grands-parents, j’ai écrit ces pages ». (Jean-Marie Petitclerc)

    « Parvenu à l’adolescence, votre « jeune » décroche et prend ses distances avec toute pratique religieuse, il ne semble même plus s’intéresser à la question de Dieu. Pourtant nombre d’entre eux, devenus adultes, continuent de vivre des valeurs que vous leur avez transmises: ouverture à l’autre, générosité, solidarité et fraternité. Ce que parents et grands-parents cherchez à transmettre n’est plus évident. » Pour reprendre le mot de François, le pape: « C’est comme si ces adorables ados disaient : « nous sommes progressistes. Nous allons dans le sens du progrès, là où va tout le monde ». (18/11/13)

    Jean-Marie Petitclerc, auteur de «Quand nos ados boudent la foi », partage dans ce livre de quatre-vingt quelques pages, le fruit d’une trentaine d’années d’accompagnement des jeunes. Éducateur, prêtre et salésien, l’auteur a consacré sa vie à l’accompagnement des jeunes. C’est un regard plein d’espérance qu’il porte ici sur les « nouvelles générations ».

    Qui peut encore soutenir : « J’ai La foi ». Expression peu usitée aujourd’hui. La foi n’est pas un objet que l’on pourrait posséder ou perdre. Transmettre la foi à nos adolescents, mission impossible, direz-vous! Comment rejoindre les jeunes dans leur vécu actuel?

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  • BD : la vie de Benoît Labre, prix 2014 de la bande dessinée d'Angoulême

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    2014-01_bd_quelques_ecorces-c15c1.jpgLu ICI :

    Le prix international 2014 de la bande dessinée chrétienne d'Angoulême est décerné à l’album :

    « Quelques écorces d’orange amère : une vie de Benoit Labre »

    Scénario Christophe Hadevis - Dessin d’Erwan Le Saëc - Couleur Tatiana Domas

    Éditions de l’Emmanuel

    Parmi les 9 albums sélectionnés, le jury de la bande dessinée chrétienne d’Angoulême, réuni à la Conférence des Evêques de France à Paris le mercredi 27 novembre 2013, sous la présidence du Père Michel Manguy, vicaire épiscopal curé doyen à Angoulême, a choisi de primer l’album :

    « Quelques écorces d’orange amère : Une vie de Benoit Labre »

    Le jury a apprécié le graphisme et plus particulièrement la dominante des couleurs qui parlent d’elles-même et illustrent la tonalité de l’existence de Benoit Labre. Une histoire qui sort des sentiers battus traditionnels. Celle d’un homme qui vit un total abandon à Dieu. Qui va de lieux en lieux comme un type paumé et dans cette errance spirituelle sa seule accroche est Dieu. Il y avait ses détracteurs, des gens qui le traitaient de fou et tous ceux qui ont découvert qu’il y avait un homme extraordinaire derrière ce vagabond.

    C’est tout à fait dans le ton de ce que nous dit l’Eglise à travers le pape François et son regard sur le pauvre. Nous venons de vivre la démarche Diaconia autour du frère, des exclus et des démunis et cette bande dessinée donne une tonalité à notre regard sur l’être humain sa pauvreté, sa désespérance et comment Dieu est présent dans l’être humain en toutes circonstances.

    plus de détails : http://angouleme.catholique.fr/Quelques-ecorces-d-orange-amere

  • Apparitions mariales : mythe ou réalité

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    Notre ami Jean-Pierre Snyers recense ici le livre de Louis Mathoux intitulé "Apparitions mariales : mythe ou réalité ?" (éditions Mols, 192 pages, 19,8 €)

    Bon ; commençons par la conclusion. Dans les dernières pages de son dernier livre, intitulé « Apparitions mariales : mythe ou réalité ? » (Ed Mols, 2013) Louis Mathoux aborde le dogme de la virginité de Marie. Le moins que l'on puisse dire est « qu'il n'y est guère favorable  ». Mais cette interrogation est-elle bien utile ? Chacun connaît la position de l'Eglise catholique à ce sujet. Et si, comme le font les Témoins de Jéhovah et les protestants, on trouve des arguments bibliques pour affirmer que Jésus aurait eu des frères, bien plus forts, à mon sens, sont ceux qu'on peut trouver pour affirmer le contraire. Soit ! Là où cela devient problématique, c'est quand on se pique de se pencher sur les apparitions... de la Vierge. Que va tirer comme conclusion celui qui refuse le dogme de la virginité de la Mère du Seigneur ? Immanquablement que tous les lieux d'apparitions où Marie se présente comme  étant la Vierge ne peuvent pas être authentiques. C'est plutôt « mal barré ! ». Or, étrangement, l'auteur semble bel et bien souscrire à la réalité de la venue de  la « Vierge immaculée » à Beauraing et de la « Vierge des pauvres à Banneux » Là, j'avoue que ma logique a du mal à suivre... Je passe...

    Très globalement, outre le fait de se présenter comme vierge, que semble reprocher notre écrivain à Celle qui nous apparaît ? 1) D'être conservatrice, trop à droite. Exemples Fatima, Rue du Bac, La Salette, Pellevoisin. 2) De délivrer des messages apocalyptiques, peu conciliables avec la charité évangélique . Exemples : à nouveau Fatima, La Salette , mais aussi tous les lieux non-reconnus par l'Eglise. Sur ce point, je ne peux pas lui donner  entièrement tort.. Comment souscrire à des discours pour le moins douteux tels que ceux tenus à  Bayside, à Kérézinen, à Naju ou à Garabandal ? D'ailleurs, comme le rappelle Louis Mathoux avec raison, nul n'est tenu de croire aux apparitions et encore moins en celles qui ne sont pas approuvées par l'évêque du lieu.

    Bien construit et bien écrit, cet ouvrage de 191 pages mériterait néanmoins certaines précisions,  Un cas parmi d'autres : à la page 22, on lit qu'un juif nommé Alphonse Ratisbonne, s'est tourné vers le catholicisme sous l'influence de la Vierge de la rue du Bac. C'est ce qui s'appelle rater l'essentiel.  En fait, sa conversion est due à une apparition de Marie qui lui est arrivée dans une église de Rome en 1842. Voilà qui est bien plus pertinent! Dans un autre registre, certaines affirmations font sourire et mériteraient clairement une dérision à la hauteur de leur stupidité. En effet, parlant des lacrymations d'une statue de la Vierge à Akita (il y en eu à 101 reprises, ce que l'auteur ne dit pas), on apprend que le verdict de la commission d'enquête fut sans appel : les sécrétions diverses émanant de la statue seraient en fait produites inconsciemment par l'esprit malade de la voyante ! Franchement! A force de vouloir nier mordicus le surnaturel, on finit par tenir des propos délirants ! Cela dit, l'évêque du lieu n'étant pas fou, n'a évidemment pas tenu compte de cette niaiserie et a reconnu officiellement le miracle en 1984 qui fut encore confirmé par le cardinal Ratzinger en 1988.

    Bref, que penser de ce livre ? Aurions-nous affaire à un auteur de mauvaise foi ? Je ne le pense pas. Car à côté de propos très discutables ou trop superficiels, se trouvent relatés avec sérieux et sans les trahir des phénomènes tels que le miracle du soleil de Fatima, le mystérieux manteau de Guadalupe, l'incorruptibilité du corps de Catherine Labouré et de celui de sainte Bernadette ou la guérison de Jacqueline Aubry à l'Ile-Bouchard. Loin de s'en moquer, Louis Mathoux s'interroge et semble y souscrire. Cela dit, problème : comment  accepter ces prodiges tout en ne croyant pas aux apparitions qui s'y rapportent ? Voilà qui est bien délicat, surtout dans des endroits comme Fatima où le miracle était annoncé par l'apparition !  A boire et à manger, donc, dans cet ouvrage qui risque de laisser sur leur faim les croyants  comme les incroyants...

    Jean-Pierre Snyers (jpsnyers.blogspot.com)

  • Le dossier noir du cannabis

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    Dossier noir du cannabis

    – témoignages accablants

    de Serge Lebigot, Président de Parents contre la drogue

    Préface de Sven-Olov Carlsson, Président de la Fédération mondiale contre les drogues

     Editions Salvator

     

    Présentation de l'éditeur :


    Régulièrement, la question de la légalisation du cannabis revient sur le devant de la scène. On assiste alors à des polémiques qui ne laissent pas la place aux arguments tirés de l’expérience. Fort de vingt années d’écoute et de rencontres quotidiennes avec des jeunes consommateurs et leurs parents ; Serge Lebigot lance un cri d’alarme : Non, l’utilisation du cannabis n’est jamais anodine. Non, le cannabis est tout sauf une « drogue douce ». Le cannabis est fondamentalement une drogue comme les autres stupéfiants dits « durs ». Aucun distinguo ne doit être fait entre « drogue douce » et « drogue dure ».

     

    La rencontre avec des consommateurs ont conduit Serge Lebigot à s’engager contre les méfaits de la drogue et plus particulièrement contre les ravages du cannabis sur les enfants et les adolescents. Depuis près 20 ans, il a reçu plusieurs milliers de consommateurs adolescents et jeunes adultes ainsi que leurs parents. Son travail consiste à favoriser l’information sur les effets des drogues, à développer la prévention et les thérapies visant l’abstinence. 80% de ceux qui passent par lui arrêtent de consommer.

     

    En trois chapitres clairs et limpides (Conseils de prévention pour les parents ; Témoignages de parents ou de jeunes reçus à l’association ; Arguments contre la légalisation du cannabis), l’auteur explique dans un langage accessible la dangerosité du cannabis.

     

    Le Dossier noir du cannabis est un véritable guide pratique pour les parents confrontés à des enfants consommateurs. Il est tout aussi utile pour tout parent ou éducateur qui préfère prévenir que guérir.

     

    Serge Lebigot, 56 ans, marié, 4 enfants, est Président de l’association Parents contre la drogue (www.parentscontreladrogue.com). A déjà publié 'Cannabis, ce que les parents doivent savoir', Lethielleux, 2011. Il est auditionné régulièrement par les commissions d’enquêtes parlementaires, participe aux conférences européennes sur la drogue et intervient auprès des pouvoirs publics et dans les écoles. C’est lui qui, en juillet dernier, a déposé trois plaintes contre l’ouverture d’une salle de shoot à Paris – plaintes en cours d’instruction.


    ISBN : 978-2-7067-10650 - 192 p. – 16 €

  • Un livre à découvrir : le Pie XI d'Yves Chiron

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    PieXI-3.jpgYves Chiron, historien et analyste de la vie de l'Église, publie une nouvelle édition de sa biographie sur le pape Pie XI, aux éditions Via Romana (664 pages, 25 €). Avec l'autorisation de l'éditeur, le blog de l’excellent bimensuel « L’Homme Nouveau » publie quelques bonnes feuille de cet ouvrage consacré au pape qui proclama le règne du Christ-Roi, face à la montée en puissance de l’athéisme totalitaire :

    « Pie XI reste un pape mal aimé, peu vénéré. Sur les neuf papes qu’aura connus le XXe siècle, il est un des seuls dont la cause de béatification n’a pas été ouverte et ne le sera vraisemblablement jamais. Les aspérités de son caractère et la solitude qui aurait caractérisé les dernières années de son pontificat expliquent que nul n’a songé, au lendemain de sa mort, à demander sa béatification.

    Le Pape des historiens ?

    Paradoxalement, avec Pie XII – et pour d’autres raisons –, c’est le pape du XXe siècle qui retient le plus l’attention des historiens. Chaque année paraissent de nombreuses études historiques, consacrées à tel ou tel aspect du pontificat, et des témoignages restés jusque-là inédits. La longueur du pontificat (de 1922 à 1939), son contexte historique particulier (face aux totalitarismes communiste et nazi) et l’importance de l’oeuvre accomplie par Pie XI (entre autres, le fort développement des missions et le choix de l’Action catholique comme méthode d’apostolat) expliquent l’attention renouvelée dont il fait l’objet. Depuis la première édition de ce livre, en août 2004, plusieurs ouvrages sont venus enrichir la vision qu’on peut avoir de Pie XI et de son pontificat. Ils n’invalident pas la présentation générale que j’avais publiée alors et ne nécessitent donc pas une refonte du livre (Ont néanmoins été corrigées fautes typographiques et erreurs de détail.). En revanche, ils ont apporté des lumières particulières qu’il faut relever.

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  • Bulletin de l'IEB - 19 novembre 2013 - Coût des maladies neurologiques / payer pour les vieux

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    header_fr.jpgSommaire

  • Bulletin de l'IEB - 12 snovembre 2013 - Vulnérabilité/expertise infirmière en soins palliatifs

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    header_fr.jpgSommaire

  • Jean Clair, pourfendeur des penchants mortifères qui menacent notre culture et notre société

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    Sur rfi : Jean Clair, académicien, auteur de «Les derniers jours»

    Écouter (06:24)

     
     

    Par Elisabeth Lequeret

    A14265_AA_0.jpg« Je pense qu’il arrive à un certain moment dans la vie, passé un anniversaire, où l’on se dit que si l’on ne consigne pas par écrit ce que l’on a vécu étant jeune ou moins jeune, ce sera perdu. Et si vous voulez, sans entrer dans la sentimentalité de dire “j’écris pour mes petits-enfants à qui ce livre est dédié”, j’ai quand même eu envie d’écrire cet ensemble un peu hétéroclite de souvenirs de nos réflexions ou même d’essais parfois, en souvenir de mes parents et en souvenir d’une enfance assurément très très éloignée de ma vie d’aujourd’hui et de mes origines… »

    Il a été le directeur du musée Picasso, le commissaire d’expositions prestigieuses, notamment Mélancolie, en 2005 au Grand Palais, à Paris. Essayiste et bretteur hors pair, il est connu pour ses talents de polémiste, et ses attaques fréquentes contre l’art contemporain. L’académicien Jean Clair, qui vient de fêter ses 73 ans, publie ses mémoires sous le titre Les derniers jours, dans la collection Blanche, paru chez Gallimard, le 10 octobre 2013.

  • Soeur Marie-Stella : une religieuse africaine sur le front du SIDA

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    Lu ICI :

    Africaine, religieuse et infirmière, elle combat le SIDA avec la raison et la foi

    Une formule journalistique et, hop, c'est dans le sac : Sœur Marie Stella, c'est la Mère Teresa africaine. On a tout dit ? On n'a rien dit. Car le témoignage recueilli par Sophie Laurant, journaliste à l'hebdomadaire Pèlerin, est un document comme on a peu l'occasion d'en lire sur la montée de l'épidémie de sida en Afrique et les solutions, d'abord dérisoires, puis de plus en plus efficaces, mises en place pour l'enrayer.

    La femme qui parle à la première personne raconte avec simplicité sa vie : Stella Innocente, née à Dapaong, dans le nord du Togo en 1967, fille d'un instituteur catholique et d'une musulmane convertie, est la quatrième des huit enfants du couple... mais il y a seize enfants en tout en comptant ceux des deuxième et troisième épouses. Impossible de les nourrir tous. Ils sont aimés, pourtant. Avec un petit frère elle est envoyée chez un oncle, puis chez sa grande sœur. Les études, la foi religieuse, le soutien de son père, elle deviendra sœur-infirmière au service des malades. Les Hospitalières du Sacré Cœur de Jésus, dont elle fait partie, est un ordre augustinien. Sœur Marie Stella dit que sa vocation a été déterminée par une phrase de Saint Augustin : « Aime et dis-le par ta vie ».

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  • Jean-Pierre Snyers : à ceux qui cherchent

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    Les lecteurs, ou « liseurs », de Belgicatho ont pu découvrir depuis quelque temps sur ce blog les réflexions que publie notre ami Jean-Pierre Snyers : des raisons de croire, en forme de billets d’humeur dérangeants pour la nouvelle religion dans les limites de la vérité plurielle.

    Dans un petit ouvrage, écrit d’une plume alerte et qui vient de paraitre sous la responsabilité éditoriale de l’association « sursum corda » à Liège (1), il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, « A ceux qui cherchent… ». Celle-ci débute par un paradoxe: une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses : sur le bien et le mal, le purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise. Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne.

    Auteur de plusieurs essais, publiés notamment aux éditions Hovine, Téqui ou Fidélité, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges (AEB).Son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr/

    Pour commander l’ouvrage qui vient de paraitre :

     « A ceux qui cherchent », in 4°, 25 pp., couv. en quadrichromie, est disponible au prix de 2 euros (+ frais de port 1 €) au siège de l’asbl « Sursum Corda », rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège. Cpte IBAN BE58 0003 2522 9579. BIC BPOTBEB1: avec la mention: livre J.P. Snyers. Les commandes peuvent aussi se faire par téléphone : 04.344.10.89 ou e-mail : sursumcorda@skynet.be

    JPSC

    __________________

    (1)  L’association sans but lucratif « Sursum Corda » a été constituée le 24 mai 1996. Outre son objet cultuel (art. 3, a,b et c des statuts), elle a aussi pour but « la sauvegarde et la promotion du patrimoine intellectuel et artistique, en ce compris l’organisation de manifestations qui s’y rapportent »(article 3, d) dans un esprit chrétien : à ce titre elle organise notamment de nombreux, concerts, cours et conférences et publie « Vérité et Espérance. Pâque Nouvelle » , un double magazine trimestriel illustré en quadrichromie. En 2003, l’asbl « Sursum Corda » fut amenée à se porter acquéreur de l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe siècle) au Boulevard d’Avroy, pour organiser et pérenniser l’affectation de cet édifice au triple service du culte, de la culture et de la conservation d’un beau bâtiment classé (1957) du patrimoine monumental de Liège. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Camus, la grande stature d'un homme libre

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    Une belle évocation du grand écrivain par Gérard Leclerc dans sa chronique sur Radio Notre-Dame :

    Le centenaire d’Albert Camus

    Nous fêtons aujourd’hui le centenaire d’Albert Camus. Quel heureux anniversaire que celui-là ! L’auteur de L’étranger, La peste, L’homme révolté, La Chute... est une figure inoubliable de notre littérature. Et au fur et à mesure que le temps passe, on peut avoir le sentiment qu’il est un des fédérateurs de notre sensibilité nationale. Dieu sait pourtant qu’il participa à des polémiques qui, à l’époque, déchiraient les intellectuels français. Lui, qui fut l’ami de Sartre, fut plus que maltraité au moment de la publication de L’homme révolté par Les Temps modernes que dirigeait l’auteur de La nausée. Et puis il y eut l’affaire algérienne, où sa position singulière ne fut guère admise par beaucoup qui l’auraient désiré plus lié uniformément à leur camp. Mais le monde a changé, beaucoup de débats douloureux d’hier se sont estompés, et Camus apparaît aujourd’hui comme un juste dont une des vertus premières est d’avoir échappé au vertige de la démesure révolutionnaire et donc de la violence.

    Il y aurait tant à dire sur son œuvre, sur sa pensée ! Comment le situer notamment par rapport au christianisme ? Lors d’une conférence mémorable au centre Richelieu, qui était alors l’aumônerie catholique de la Sorbonne, le futur cardinal Danielou avait voulu montrer à toute fin que Camus, qui était là à se débattre, était en fait un chrétien qui s’ignorait. Ou du moins un chrétien implicite. Il y avait de bonnes raisons à invoquer pour cela. Gallimard publie, à l’occasion de ce centenaire, un ensemble de correspondances fort intéressantes. Je relève un échange de Camus avec le poète Francis Ponge, acquis à la cause communiste. Ponge avait des comptes à régler avec les catholiques qu’il dépeignait comme des étouffeurs, des éteignoirs, ne poursuivant que « des fins d’exploitation » de l’humanité. Camus lui répond de bonne encre. Pour les catholiques, dit-il, « j’ai plus que de la sympathie, j’ai le sentiment d’une partie liée, c’est qu’en fait, ils s’intéressent aux mêmes choses que moi […] je ne pense pas que Pascal, Newman, Bernanos (…) aient pensé à des fins d’exploitation. » On ne s’étonne pas que l’écrivain qui affirme une telle complicité fasse cet aveu mystérieux : « Il y a plus d’un an que je lutte avec l’Ange. »