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Livres - Publications - Page 147

  • Quand Benoît XVI mouche un philosophe athée

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    Nous en avons parlé ici  Une lettre de Benoît XVI paraît à son tour sur la RepubblicaIl est peut-être intéressant d’y revenir avec ce commentaire d'un prêtre, écrivain et théologien italien, don Agostino Clerici, qui tient un blog intitulé "L'essentiel est visible". Cette  recension (http://agostinoclerici.it/) a été traduite et publiée sur l’excellent site « Benoît et moi ». :

    « Ceux qui avaient donné le pape émérite pour disparu, doivent revoir leur copie. Benoît XVI, le théologien Joseph Ratzinger, est bel et bien vivant. Et surtout, lucide et combatif, capable d'être à la fois délicat et piquant. En donne la preuve la lettre avec laquelle il a répondu au mathématicien Piergiorgio Odifreddi (personnage célèbre pour sa critique radicale de la foi chrétienne et de l'Eglise, avec des thèses souvent appuyées sur une logique bien loin d'être ... géométrique). Le quotidien La Repubblica en a publié des extraits.

    Après avoir remercié le mathématicien d'avoir pris en considération son livre - son Introduction au christianisme - le pape Benoît XVI extrait son jugement sur le livre d'Odifreddi - Caro papa, ti scrivo - en notant avec regret «une certaine agressivité, et la témérité de l'argumentation», tout en avouant avoir tiré «plaisir et profit» à certains passages. Et là, première estocade: si la théologie est de la science-fiction (thèse soutenue par Odifreddi) comment le mathématicien a-t-il pu juger un texte de... science-fiction comme celui de Benoît XVI si digne d'une approche.. scientifique? Humour à part, c'est l'objection la plus forte que l'on puisse adresser à un athée: Si Dieu n'existe pas, si Jésus-Christ est une invention, si tout ce qui le concerne (de la part de ceux qui croient qu'il existe) est pure fantaisie et non-sens, pourquoi t'échauffes-tu tellement à le réfuter? Bien sûr, l'importance historique et culturelle du christianisme est immense, et même un athée le sait et est obligé de compter avec les conséquences mesurables de ce qui n'existe pas ... De toute évidence, le Dieu incarné est plus gênant que le Dieu qui est sur un nuage!

    Joseph Ratzinger ne se dément pas et écrit avant tout comme un véritable homme de foi et, par conséquent, comme un ardent défenseur de la raison: «Dans toutes les disciplines spécifiques, la scientificité a à chaque fois sa forme propre, selon la particularité de son objet. L'essentiel est qu'elle applique une méthode vérifiable, qui exclut l'arbitraire et garantit la rationalité dans les différentes modalités respectives». Comme pour dire: la méthode scientifique est une méthode qui sied aussi aux disciplines théologiques, et qui pourrait manquer dans des disciplines prétendument scientifiques, parce que - seconde estocade du Pape émérite - «la science-fiction existe, du reste, dans le contexte d'un grand nombre sciences». Et le pape émérite cite les auteurs chers à Odifreddi: Heisenberg, Schrödinger, Richard Dawkins et Jacques Monod, et quelques-unes de leurs thèses farfelues. De la science-fiction, en fait.

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  • Lumière sur l'action de François durant la dictature des généraux argentins

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    Sandro Magister : Le jésuite qui humilia les généraux

    L'histoire, jamais racontée jusqu'à maintenant, du réseau clandestin grâce auquel le jeune Bergoglio sauva des dizaines de "subversifs" de la férocité des dictateurs argentins 

    Dans l’interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica" et qui a fait le tour du monde, le pape François décrit l’Église comme "un hôpital de campagne après une bataille", dans lequel la toute première chose à faire est de "soigner les blessés".

    Mais qu’est-ce qui change lorsque la bataille bat son plein ?

    Dans son pays, l’Argentine, entre 1976 et 1983, Jorge Mario Bergoglio a traversé les années de plomb de la dictature militaire. Enlèvements, tortures, massacres, 30 000 disparus, 500 mères tuées après avoir mis au monde en prison des enfants qui leur ont été enlevés.

    Ce qu’a fait, au cours de ces années-là, celui qui était alors le jeune provincial des jésuites d’Argentine est longtemps resté un mystère. Impénétrable au point qu’un soupçon a commencé à se répandre : Bergoglio aurait assisté à l’horreur sans réagir ou, pire encore, il aurait exposé à un grand danger certains de ses confrères, ceux qui étaient les plus engagés dans la résistance.

    Au printemps dernier, tout de suite après qu’il eut été élu pape, ces accusations ont été relancées.

    Elles ont été immédiatement contredites par des voix faisant autorité bien que très critiques à l’égard du rôle global de l’Église d’Argentine au cours de ces années-là : les mères de la Plaza de Mayo, le prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquivel, Amnesty International. La justice argentine elle-même avait lavé Bergoglio de toute accusation, après l’avoir soumis à un interrogatoire lors d’un procès qui a eu lieu entre 2010 et 2011.

    Cependant, s’il était solidement établi, à ce moment-là, que le pape actuel n’avait pas fait quoi que ce soit de condamnable, on ne savait toujours pas ce qu’il avait éventuellement fait de bien, au cours de ces années terribles, dans le but de "soigner les blessés".

    On ne le savait pas jusqu’à hier. Parce que qu’un livre publié aux éditions EMI, petit quant à ses dimensions mais explosif quant à son contenu, arrive maintenant pour lever le voile, pour la première fois, sur cette face cachée du passé du pape François. Il sera présent dans les librairies italiennes à partir du 3 octobre, puis, progressivement, dans huit autres pays du monde où les traductions sont déjà en cours. Il est intitulé "La liste de Bergoglio". On pense immédiatement à la "Schindler's list" immortalisée par le film de Steven Spielberg. Parce que le fond est le même, comme le dit la suite du titre du livre : "Ceux qui ont été sauvés par François pendant la dictature. L’histoire qui n’avait jamais été racontée".

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  • Le combat de l'Église contre l'avortement

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    c combat_1.jpgLe combat de l'Église contre l'avortement

    Ed. bénédictines

    ISBN : 9782848631363

    Auteur : Laurent Aventin

    Broché ; 208 p. ; 14,9 x 21 cm

    Depuis les années 70, la libéralisation de l'avortement n'a jamais cessé son extension, c'est la norme dans de nombreux pays. Le nombre d'enfants avortés est estimé à environ deux milliards d'individus en 40 ans. C'est de loin la première cause de mortalité au monde. Pourtant, de nombreuses civilisations et cultures s'y sont toujours opposées comme c'est le cas de l'Église catholique depuis le début de l'ère chrétienne. À une époque où les catholiques vivent dans un environnement préjudiciable au respect de la vie naissante, l'avortement est parfois devenu « toléré » aux yeux de certains. L'inacceptable ne peut cependant devenir acceptable et c'est ce que rappelle inlassablement l'Église depuis les dernières décennies. L'histoire des saints/bienheureux mais également les interventions des papes, particulièrement au XXe siècle, interpellent et expliquent les raisons pour lesquelles l'élimination d'un enfant non né reste un homicide.

    Pourtant, la pensée catholique n'a pas permis d'endiguer le fléau de l'avortement, l'opinion publique occidentale le considérant souvent comme une avancée médicale et un confort auquel elle ne souhaite pas renoncer malgré la popularité d'un Jean-Paul II ou d'une mère Térésa qui ne sont toujours pas entendus sur ces sujets. La détérioration des conditions socio-économiques ou familiales ainsi que l'uniformisation des modes de vie et de pensée participent sous forme de pressions convergentes au choix de l'avortement. Si sur le plan humain tout semble avoir été réalisé et tout semble avoir échoué, l'Église et plus particulièrement le pape dispose d'élever au rang de martyrs les enfants avortés au nom du rejet de la vérité annoncée par l'Église ; à savoir que la vie d'un être humain débute dès la fécondation et non après une période hypothétique de gestation que les législateurs de chaque pays se plaisent à définir selon les intérêts de certains lobbies. S'il est vrai que la Miséricorde Divine s'applique aussi aux enfants non nés et non baptisés, L'Église ne précise pas encore de quelle manière… Ne serait-ce pas sa mission sous le règne de Benoît XVI ?

    Outre les arguments théologiques et politiques, sont présentées un ensemble de prières proposées par l'Église catholique, d'une part pour redonner l'espérance qu'un jour l'avortement soit perçu pour ce qu'il est : un manque d'amour envers son prochain, envers les plus vulnérables que sont les enfants à naître ; d'autre part pour venir en aide à ceux qui ont vécu l'avortement, à ceux qui se posent la question de garder un enfant en gestation ou encore aux enfants avortés qui doivent pouvoir accéder à la béatitude éternelle.

     

  • BXL, lundi 7 octobre : présentation du livre "Jésuites hongrois sous le pouvoir communiste"

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    lundi 7 octobre à 19h à l'Institut Balassi de Bruxelles

    Jésuites hongrois sous le pouvoir communiste

    Témoignages recueillis par Ferenc Szabó s.j.

    Editions Lessius - Coll. Au singulier , n° 23  - 26,50 €

    Traduit du hongrois par Thierry Monfils s.j.

    Postface Rudolf Rezsohazy

    À peine voilée par une législation qui, en principe, autorisait l'exercice de la liberté religieuse, la pratique du pouvoir socialiste hongrois installé par les Soviétiques après la Seconde Guerre mondiale allait faire preuve d'une intolérance rigoureuse à l'égard de la religion : confiscation des biens, arrestations, procès, assignations à résidence, emprisonnements ou travaux forcés. Il s'agissait pour les communistes d'entraver les activités de l'Église et de hâter la disparition du phénomène religieux. Ces événements marquèrent l'Europe centrale dans sa chair.

    Dès 1950, un décret interdit les instituts religieux. Bon nombre de jeunes jésuites hongrois allaient progressivement trouver refuge à l'étranger pour y recevoir leur formation religieuse, avant de travailler dans les différentes régions du monde. Mais qu'advint-il de ceux qui étaient restés en Hongrie ? Leur persécution fut sévère, féroce même.

    Dans leur vérité toute simple, les souvenirs et témoingages recueillis ici par Ferenc Szabó offrent des récits de vies poignants. Comment les jésuites ont-ils, au milieu de cette tourmente, vécu leur vocation ? Dans la foi en Jésus-Christ, l'amour de l'Église, le service de leurs contemporains, sans rancune à l'égard de leurs persécuteurs et, même parfois, avec humour.

  • Bulletin de l'IEB - 25 septembre 2013; Embryons/Soins Palliatifs/Comece

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  • Une lettre de Benoît XVI paraît à son tour sur la Repubblica

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    Benoît XVI répond à Piergiorgio Odifreddi (Radio Vatican)



    Quelques jours après la publication de la lettre du pape François au fondateur de La Repubblica, le quotidien italien a publié, ce mardi, une autre lettre, cette fois du Pape émérite, Benoît XVI. Il s'agit de sa réponse à un livre du scientifique italien ouvertement athée et anticlérical Piergiorgio Odifreddi. Dans sa longue lettre, Benoît XVI amorce un dialogue avec son interlocuteur. Il s'oppose à son interprétation sur la question de la pédophilie dans le clergé et sur la figure du Jésus historique.

    Benoît XVI développe une réponse en quatre points, réagissant à l’ouvrage du mathématicien. Ce livre critique notamment son ouvrage consacré à Jésus de Nazareth et son Introduction au christianisme. Si le Pape émérite reconnaît volontiers que les mathématiques sont la seule science "au sens strict", il souligne toutefois que la théologie a fourni des "résultats remarquables" dans les domaines historique et philosophique. En outre, Benoît XVI affirme que la théologie a pour but de concilier la religion et la raison, deux fonctions "d’importance essentielle pour l’humanité". 

    Benoît XVI tient à mettre les choses au point

    Le pape émérite remercie son interlocuteur pour le "dialogue sérieux" sur ces sujets, mais dénonce ensuite le traitement réservé aux questions du prêtre et de la morale catholique. En ce qui concerne la pédophilie au sein du clergé, Benoît XVI, qui a été en première ligne dans la lutte contre ce scandale, rappelle fermement : "je n’ai jamais cherché à cacher (les) choses". "On ne devrait pas présenter de façon ostentatoire cette déviance comme s’il s’agissait d’une saleté propre au catholicisme", ajoute-t-il. Et d’insister : "On ne peut taire le mal à l’intérieur de l’Eglise, mais on ne peut pas taire non plus le grand sillage de bonté et de pureté que la foi chrétienne a tracé au fil des siècles".

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  • Bulletin de l'IEB - 20 septembre 2013 - Soins palliatifs / Naissance / iPS

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  • Interview du pape par les Jésuites : L’ « Homme Nouveau » pose la bonne question

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    Toujours le « buzz » médiatique sur les propos, diversement accueillis, du nouveau pape : le directeur de la rédaction du bimensuel catholique  « L’Homme Nouveau » fait ce commentaire sur le site web du journal :

    «  Le Pape François s'est donc exprimé à travers un long entretien accordé aux jésuites de La Civiltà Cattolica, associés à plusieurs revues de la Compagnie de Jésus. Le risque n'est pas nouveau de se livrer ainsi par le biais d'un entretien et l'histoire récente de la papauté nous montre que généralement les interviews ainsi publiés ont entraîné des dommages qu'il a fallu ensuite réparer, comme je le rappelais à propos de celui qui fut accordé récemment par Mgr Parolin, nouveau secrétaire d'État.

    On trouvera ici l'intégralité de cet entretien qu'il vaut mieux lire plutôt que de se contenter des extraits ou des commentaires. C'est une ascèse professionnelle qui s'impose aujourd'hui à tous, puisque nous vivons dans le monde de la communication.

    Le meilleur commentateur du Pape reste encore le Pape lui-même. Et, plus précisément, les actes que le Souverain Pontife posera donneront la meilleure teneur de son propre commentaire.

    Seront-ils en adéquation avec ses paroles, même quand il semble en rupture avec ses prédécesseurs, alors que le catholicisme implique comme par essence la continuité et l'harmonie avec l'enseignement magistériel antérieur, ce qui évite fort heureusement de tomber dans l'arbitraire ?

    Une autre des vraies questions qui semble se poser se trouve en fait dans les affirmations du Saint-Père quant aux rapports de l'Église et de la culture contemporaine. Au-delà des débats stériles à propos de Vatican II, il semble que ce soit le grand préalable à régler.

    Le Saint-Père, derrière ses prédécesseurs, estime que l'Église devait entrer en dialogue avec la culture contemporaine comme l'Église l'avait fait tout naturellement avec les cultures antérieures. Si l'on comprend bien le double mouvement, qui consiste à ne pas ignorer les problèmes de son temps et à évangéliser à partir du réel, et non pas à rester plongé dans la nostalgie ou à se projeter sans fin dans le futurisme, on reste devant un problème resté sans réponse : comment dialoguer, et éventuellement évangéliser, une culture dont la radicale nouveauté consiste à s'être construite contre le christianisme ? Cette question nous continuons à la poser et, au-delà des effets d'annonce, de la présence médiatique, des ruptures sur certains plans et de la continuité dans d'autres, elle reste toujours sans réelle réponse satisfaisante pour la foi et la raison.

    Référence ici : Le Pape François répond aux questions des jésuites 

    JPSC

  • Encore un commentaire sur les réponses du pape François aux questions de la revue «Etudes » de la Compagnie de Jésus

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    Dans l’interview  qu’il a donnée à la revue des jésuites, Jorge Mario Bergoglio résout l'énigme de son silence en ce qui concerne la révolution anthropologique actuellement en cours. Qui concerne la naissance, la mort, la procréation, toute la nature de l'homme . Sur son blog  Chiesa, Sandro Magister met en lumière le propos  de l’évêque de Rome sur ce point (extraits) :

    « On trouve, dans les vingt-huit pages de l’interview accordée par le pape François à Antonio Spadaro, le directeur de "La Civiltà Cattolica", et publiée simultanément dans seize autres revues de la Compagnie de Jésus dans le monde entier, deux passages dans lesquels il résout l’une des grandes énigmes de son pontificat. C’est-à-dire qu’il y explique pourquoi il parle aussi peu des questions à propos desquelles les papes qui l’ont précédé se sont le plus vivement opposés à la culture dominante.

    Voici le premier de ces passages : "Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et à l’utilisation de méthodes contraceptives. Ce n’est pas possible. Je n’ai pas beaucoup parlé de ces choses et on me l’a reproché. Mais lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis. La pensée de l’Église, nous la connaissons, et je suis fils de l’Église, mais il n’est pas nécessaire d’en parler en permanence.

    "Les enseignements, tant dogmatiques que moraux, ne sont pas tous équivalents. Une pastorale missionnaire n’est pas obsédée par la transmission désarticulée d’une multitude de doctrines à imposer avec insistance. L’annonce de type missionnaire se concentre sur l’essentiel, sur le nécessaire, qui est aussi ce qui passionne et attire le plus, ce qui rend le cœur tout brûlant, comme l’eurent les disciples d’Emmaüs. 

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  • Quand la France se réveilla

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    Et la France se réveilla

    de Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, Toucan, 288 pages

    La recension de Famille Chrétienne :

    Comment, et pourquoi, La Manif pour tous a-t-elle mobilisé ses troupes ? Et quelles leçons peut-on en tirer ? Deux journalistes, Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, répondent dans un essai en forme de rétrospective.

    C’est l’histoire d’une des plus grandes mobilisations de l’après-guerre. Une série de manifestations que ni les grands médias, ni les intellectuels, ni les politiques n’avaient vu venir – surtout pas les politiques, qui pour la plupart sont passés à côté. Aujourd’hui que les clameurs se sont tues, deux journalistes, Raphaël Stainville et Vincent Trémolet de Villers, dressent un premier bilan de La Manif pour tous.

    Leur livre, bien informé et très vivant, se lit avec plaisir, truffé qu’il est de choses vues et de portraits bien troussés, de Virginie Tellenne, alias Frigide Barjot, à Tugdual Derville (Alliance Vita), de Béatrice Bourges (le Printemps français) à Ludovine de la Rochère (présidente de La Manif pour tous), d’Albéric Dumont (La Marche pour la vie), à François-Xavier Bellamy, philosophe de 27 ans…

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  • L’interview du pape François dans les « Etudes » : première réaction sur le site de l’hebdomadaire « La Vie »

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    Nous l’avons déjà signalé ici : « Quand François se dévoile » : la revue mensuelle des jésuites français Études publie aujourd’hui 19 septembre 2013 la traduction française d’une interview exclusive du pape François. Cette interview est publiée simultanément dans les revues culturelles jésuites de 16 pays d’Europe et d’Amérique. Sur le site de l’hebdomadaire « La Vie », ce jeudi soir, une première analyse de Jean Mercier  « Pape François : "L'amour avant la morale et la discipline" :

    « Dans une interview exclusive réservée aux journaux jésuites, le pape François fait une critique vigoureuse du conservatisme catholique. C’est la première fois depuis le 13 mars, jour de son élection au siège de Pierre, que le pape s’exprime de façon aussi approfondie sur sa vision pour l’Eglise catholique. Interrogé par le jésuite Antonio Spadaro, directeur de la Civilta Cattolica, il réaffirme sa vision d’une Eglise miséricordieuse, tournée vers ceux qui sont loin, à rebours de tout repli identitaire. Il explique ses choix personnels dans un texte très fort.

    Balayant les rêves d’une réforme rapide de l’Eglise, il explique la nécessité du discernement, qui lui vient des jésuites : “Ce discernement requiert du temps. Nombreux sont ceux qui pensent que les changements et les réformes peuvent advenir dans un temps bref. Je crois au contraire qu’il y a toujours besoin de temps pour poser les bases d’un changement vrai et efficace. Ce temps est celui du discernement. Parfois au contraire le discernement demande de faire tout de suite ce que l’on pensait faire plus tard. C’est ce qui m’est arrivé ces derniers mois. Le discernement se réalise toujours en présence du Seigneur, en regardant les signes, en étant attentif à ce qui arrive, au ressenti des personnes, spécialement des pauvres”.

    Humble, le pape revient sur lui-même et ses défauts. Il explique, comme il l’avait déjà fait, qu’il se trompe presque toujours lors de son premier jugement. Il explique aussi qu’il a fait de nombreuses erreurs à cause de son autoritarisme, du temps où il était provincial des jésuites et dévoile sa manière de fonctionner.“Quand je confie une tâche à une personne, je me fie totalement à cette personne. Elle doit vraiment faire une grosse erreur pour que je lui retire ma confiance. Cela étant, les gens se lassent de l’autoritarisme. Ma manière autoritaire et rapide de prendre des décisions m’a conduit à avoir de sérieux problèmes et à être accusé d’ultra-conservatisme. J’ai vécu un temps de profondes crises intérieures quand j’étais à Córdoba. Voilà, non, je n’ai certes pas été comme la Bienheureuse Imelda, mais je n’ai jamais été conservateur. C’est ma manière autoritaire de prendre les décisions qui a créé des problèmes.”

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  • L’apôtre Thomas et le christianisme en Asie, recherches historiques et actualité

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    Thomas-et-le-christianisme-en-Asie-couv_I.pngL’apôtre Thomas et le christianisme en Asie, recherches historiques et actualité

    présentation le vendredi 20 sept. à 20h15

    salle de l’Eglise Chaldéenne 13-15 rue Pajol, Paris 18e

    (métro La Chapelle ou Gare du Nord)

    Présentation de l’éditeur :

    Les récits traditionnels relatifs aux pérégrinations en Asie de l’un des douze apôtres, Thomas, sont-ils fondés ?

    Que sait-on aujourd’hui de sa venue en Chine puis de son retour en Inde ? Et au sujet des suites de son action au service de l’Evangile ? Le seul colloque international qui ait jamais abordé de telles questions s’est tenu fin 2012 à Paris.

    Cette première mondiale a regroupé les recherches les plus novatrices et pointues sur ces sujets, relancées ou initiées par les découvertes faites récemment en matière d’archéologie et d’historiographie chinoises. Il en ressort une convergence impressionnante de documents provenant de disciplines diverses, qui permet de retracer de manière assez précise la partie la plus étonnante de l’épopée de l’apôtre Thomas : ses trois années en Chine. Les plus importants d’entre eux sont présentés dans cet ouvrage qui constitue ainsi un outil inégalé pour la communauté scientifique, ainsi que pour tous ceux que passionnent les grands enjeux humains.

    En effet, la masse des documents sinologiques et autres, qui retrace les traditions relatives à l’action de cet apôtre, éclaire d’un jour nouveau l’ensemble de la question des origines chrétiennes : on sort enfin des images habituelles pour redécouvrir la dimension universelle et multiculturelle du christianisme. Celle-ci est illustrée dans la seconde partie de l’ouvrage par des témoins engagés aujourd’hui sur les pas de ce voyageur extraordinaire qui a parcouru la Mésopotamie, l’Iran, l’Inde, et la Chine.

    Complément (ICI) :

    • Depuis l’exégèse moderne, les voyages des apôtres hors du monde romain ont été considérés comme inconnaissables ou légendaires, mais la redécouverte inopinée en 1981 d’une falaise sculptée dans le grand port ancien de la Chine, Hai-xhou (aujourd’hui Lianyungang) ouvre le débat sur des bases nouvelles et massives. Il s’agit d’une sorte de frise en trois tableaux, datant des années 69-71 du premier siècle (les annales chinoises en parlent) et représentant une centaine de personnages, gravés selon une technique qui en fait un style unique en Chine (mais non pas en Iran et dans l’empire parthe). 
    • Lors de cours donnés à l’Université de Nankin en 2007, Mr Pierre Perrier entendit parler de l’existence de ce vaste ensemble de sculptures que les archéologues chinois ne parvenaient pas à identifier ni à expliquer. Il s’attela à organiser une recherche pluridisciplinaire sur la question, malgré diverses entraves à la liberté de recherche. Le recoupement progressif des données n’a fait que confirmer une hypothèse qui apparaissait assez évidente à ceux qui connaissent l’Église de l’Orient – ce qui n’était pas le cas des Chinois mais bien de Mr Perrier –: cette frise, manifestement d’inspiration araméo-chrétienne, devait avoir un rapport avec le passage de l’apôtre Thomas en Chine dont parlent de nombreuses traditions orientales. On a découvert par la suite qu’un chercheur chinois, qui ne connaissait pas cette falaise mais qui était un spécialiste des archives impériales chinoises, avait pensé à la même cause. Et on découvrit plus tard encore que même des missionnaires occidentaux en Inde et en Chine avaient rapporté de telles traditions relatives au souvenir de la venue de l’Apôtre Thomas.
    • Un premier bilan des recherches interdisciplinaires a été établi lors du colloque international « Sur les pas de saint Thomas » qui s’est réuni à Paris fin 2012 sous l’égide de l’Aide à l’Église en Détresse (AED) en coopération avec EEChO. Il a donné naissance à ce présent ouvrage. Celui-ci présente les contributions de nombreux chercheurs, toutes inédites, formant un outil inégalé pour la communauté scientifique, ainsi que quelques témoignages éclairants les enjeux séculaires du christianisme en Asie.