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Enseignement - Education - Page 151

  • Minerval pour tous dans les Académies: le coup de gueule d'un professeur

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    POUR BEAUCOUP, LA CULTURE SE LIMITE A CELLE DES POMMES DE TERRE.

    A propos du minerval pour tous dans les Académies.

    C’est un prof en fin de carrière qui pousse aujourd’hui, non pas un cri de détresse, mais de dégoût.

    Sans vouloir faire d’amalgame, je pense qu’un grand nombre de nos politiciens n’ont aucune considération pour le monde culturel, le foot est sans doute plus rentable électoralement.

    Notre fonction d’enseignant n’est même pas considérée à sa propre valeur : quels sont les licenciés qui ne perçoivent qu’un salaire de régent ? Les profs de l’enseignement artistique bien sûr.

    Aujourd’hui, on s’attaque aux petits enfants, aux personnes en difficulté par leur handicap ou par leur situation précaire.

    17€, c’est vrai, ce n’est pas beaucoup, sauf que cela s’ajoute à beaucoup d’autres choses, les familles connaissent l’impact de la rentrée sur leur budget. Et puis demain, 20€, puis 25€, puis 30€ d’ici à, deux ou trois ans…

    Dans un pays, où le citoyen ne cesse d’ouvrir son portefeuille pour des taxes en tous genres, pour supporter un pays minuscule avec des ministres, des bureaux, des voitures, en veux-tu, en voilà, dans ce pays où de plus en plus de gens ont du mal à nouer les deux bouts, dans ce pays où l’on se plaint parfois de la difficulté d’intégrer les personnes d’origine étrangère (j’en ai eu plusieurs dizaines dans mes classes de formation musicale), voilà qu’une nouvelle fois, c’est le petit que l’on sacrifie.

    Je vous parlais du peu d’intérêt de nos responsables politiques, en voici un exemple : j’ai été durant 12 années le président (bénévole) d’une section du cdH, j’ai donc tout naturellement contacté ce parti afin de pouvoir rencontrer son président, envoyé un e-mail à son secrétariat et donné plusieurs coups de téléphone en prenant soin de laisser mes coordonnées : aucune réponse, même pas un accusé de réception.

    De plus, ces braves gens qui travaillent dans leurs beaux bureaux, n’ont aucune vue sur la réalité du terrain, la mise en œuvre de cette  décision va  être bien difficile à réaliser, il faudra que la ministre offre quelques boites de Dafalgan à nos directions et à notre personnel administratif, mais c’est l’aspect social de la chose qui est écœurante.

    Et si les partis politiques qui touchent plusieurs millions d’euros de subventions nous donnaient un coup de main pour pouvoir continuer à laisser nos enfants s’enrichir par la culture, ils pourraient, par exemple, augmenter la cotisation de leurs membres et verser la différence pour soutenir notre enseignement. Tiens, le stade Roi Baudouin, ne me semble pas si vieux, il parait qu’il est obsolète, il avait pourtant coûté beaucoup d’argent, combien va coûter le nouveau ? Je suis contre le sport ? Pas du tout, je constate simplement les démesures,.

    Voilà, j’ai fini de râler, et on me demande si je ne regrette pas de quitter mes fonctions de prof, allons donc…

    Michel Van den Bossche

    Professeur d’orgue et de formation musicale, Ath, Forest et Enghien.

    Si vous partagez ces quelques lignes avec moi, diffusez-les partout où vous le pourrez.

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  • Deux réflexions intéressantes sur l’exhortation « Evangelii gaudium » du pape François

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    jpg_1350680.jpgLe vaticaniste Sandro Magister souligne deux points sur lesquels l’enseignement du nouveau pape s’éloigne notablement de celui de ses précédesseurs  (extraits) :

    ROME, le 3 décembre 2013 – Dans la très longue exhortation apostolique "Evangelii gaudium" qui a été rendue publique il y a une semaine, le pape François a fait comprendre que, sur deux points au moins, il voulait se distinguer des papes qui l’ont précédé.

    Le premier de ces points est aussi celui qui a eu le plus d’écho dans les médias. Et il concerne à la fois l'exercice de la primauté du pape et les pouvoirs des conférences épiscopales. Le second point concerne le rapport entre le christianisme et les cultures. 

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  • Quand l'OMS édicte d'étranges normes d'éducation sexuelle

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    Les étranges « normes » d’éducation sexuelle de l’OMS avant l’âge de 4 ans… et ensuite

    source

    La section européenne de l’Organisation mondiale de la santé recommande de dispenser une initiation très particulière à la sexualité dès la plus tendre enfance. Dans un document intitulé Normes pour l’éducation sexuelle en Europe, elle prescrit officiellement l’apprentissage de « la jouissance et du plaisir quand nous touchons notre propre corps »… entre 0 et 4 ans ! Elle appelle cela « la masturbation infantile » : voilà qui est clairement dit !

    A 4 ans, d’après l’OMS, les enfants sont aptes à « exprimer besoins, désirs et limites », par exemple « jouer au docteur » (sic). Entre 4 et 6 ans, ce serait une période idéale pour étudier les « relations du même sexe » et « consolider l’identité de genre », et donc en route pour l’homosexualité… Entre 6 et 9 ans, les enfants doivent pouvoir se tenir prêts pour connaître et défendre les « droits sexuels des garçons et des filles ». En futurs citoyens embrigadés du Meilleur des mondes à la Huxley ? Qui sait ?

    Entre 9 et 12 ans, comme l’OMS est scientifiquement prévoyante, il faut alerter d’avance les enfants du problème des grossesses imprévues, et donc en route pour le « planning » familial, le choix d’un projet de vie, la contraception et l’avortement.

    Dès l’âge de 9 ans, on recommande que les enfants sachent où trouver des produits contraceptifs et où pratiquer une « interruption » plus ou moins volontaire de grossesse, autrement dit un avortement.

    Entre 9 et 15 ans, on conseille aux gouvernements de faire une mise en garde contre un danger : l’adversaire idéologique constitué par la religion chrétienne, obstacle pour la jouissance et le plaisir sexuel…

    A l’âge de 15 ans, grand départ pour les aventures tous azimuts, en particulier homosexualité, bisexualité et autres pratiques diversifiées, sans compter les relations sexuelles tarifées et la pornographie, pour les futurs citoyens de base de l’Europe des loisirs où on aura oublié le chômage, ayant les mains occupées ailleurs et l’esprit dans d’épais et fumeux nuages.

    Et qu’on se rassure ! L’Etat grand gérant des activités ludiques est la « source formelle » et « scientifique » de l’éducation des enfants. Les parents, devenus citoyens de seconde zone d’un grand Tout indifférencié, ne seront plus que des « sources informelles ».

    Et la famille, là-dedans ? Sous les auspices de cet individualisme anticonceptionnel et abortif, il n’en est simplement plus question. D.L.

  • Suisse : l'éducation sexuelle et la "SexBox" font problème

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    Suisse : Les cours d’éducation sexuelle et la « SexBox » en question (source : Aleteia - Solène Tadié)

    Cela fait quelques temps déjà que les cours d’éducation sexuelle à l’école publique provoquent d’importants remous chez nos voisins helvétiques.

    Il y a deux ans déjà, la pétition contre « la sexualisation de l’école publique » recueillait près de 92 000 signatures en Suisse alémanique. C’est notamment l’utilisation de pénis en bois et de vagins en peluche qui a été durement mise en cause par de nombreux parents, pédagogues ou simples citoyens. 

    Le fameux Plan d’enseignement 21, devant entrer en vigueur dès 2014 outre-Sarine, s’est attiré les foudres d’une large partie de la population, à commencer per les jeunes UDC lucernois (qui sont du reste à l’origine de la pétition).

    L’initiative conjointe du Office fédéral de la Santé Publique et du Ministère de l’instruction publique vise ainsi à instaurer des cours obligatoires d’éducation sexuelle, et ce dès le jardin d’enfants.  Pour ce faire, une livraison de « kits de formation » très spéciaux devrait être effectuée auprès des  enseignants de l’école maternelle et de primaire : ce n’est rien de moins que des «Basler Sexboxen» («SexBox») qui doivent être distribuées.

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  • Catherine Fonck dénonce le projet de légalisation des salles de shoot

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    Lu ICI :

    Légaliser les salles de shoot: "Totalement irresponsable"

    La députée, et médecin de formation, Catherine Fonck (cdH) a estimé lundi soir que la proposition de loi déposée par le sénateur-bourgmestre de Liège, Willy Demeyer, sur la légalisation des salles de consommation de drogue est un projet "totalement irresponsable, voire criminel" du PS.

    "Légaliser les salles de 'shoot' serait une grave erreur de santé publique", s'insurge la députée, cheffe de groupe cdH à la Chambre. "La drogue est un véritable cancer de la société. Or le PS laisse entendre que la drogue n'est pas un problème. Mais croire qu'accepter la toxicomanie, que donner les moyens de consommer, va aider les personnes à s'en sortir est un leurre".

    Catherine Fonck affirme qu'il faut lutter radicalement contre la drogue, et qu'il faut le faire en respectant trois grands points: renforcer le volet préventif dès le plus jeune âge "en impliquant les parents et les écoles", accompagner individuellement et intensément, sur le plan médico-social, chaque usager de drogues, et enfin lutter contre les trafics de drogue en prônant une tolérance zéro.

    "Si on légalise les salles de 'shoot', ce sont les trafiquants de drogue qui vont se frotter les mains", avertit la députée. "Sans compter qu'installer de telles infrastructures pourrait créer de l'insécurité dans les quartiers".

    Pour Catherine Fonck, la proposition de M. Demeyer "accentuerait les dépendances alors qu'il faut au contraire aider les gens à sortir de ces dépendances."

    Willy Demeyer, sénateur-bourgmestre de Liège, a annoncé lundi soir qu'il venait de déposer deux propositions de loi visant à parfaire la prise en charge des usagers de drogues. La première concerne la légalisation des salles de consommation et la seconde celle du traitement assisté par diacétylmorphine.

  • La réalité corporelle de l’homme et de la femme est un facteur essentiel de l’identité

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    Lu sur La Libre, dans la rubrique "opinions", cette mise au point très pertinente :

    Quel "genre" de monde se prépare pour nos enfants?

    Une opinion de Jean-Benoit Casterman (éducateur), Bénédicte Gillis (fondatrice du mouvement "Respect Youth Love"), Anne Schaub-Thomas (psychothérapeute) et Jean-Pierre Vandenschrick (ancien directeur d'école secondaire).

    Il y a plus de 60 ans, nos grands-pères se lavaient «en chemise », dans leurs salles de bains pourtant bien fermées à clef. Enfants, nous pouvions voir des femmes très blondes et presque nues étalées sur les grands panneaux publicitaires du chemin de l’école. Depuis peu, les hommes figurent aussi sur les affiches. Ce doit être un effet collatéral de la parité.

    Corps caché, corps revendiqué, notre rapport au corps varie selon les époques. Difficile d’être bien dans sa peau, à l’aise avec ce corps qui nous sert, qui nous encombre parfois, bref qui nous révèle. Aujourd’hui, nombreux sont les adultes qui courent les formations coûteuses pour être « en harmonie avec soi-même ». Le rapport au corps et à l’identité sexuée est devenu trouble et mouvant. « Oublie le corps avec lequel tu es né et comporte-toi selon ce que tu veux être », clament certains. Ils utilisent de façon idéologique le concept de « genre » ou « gender ». Un concept qui a plusieurs sens : les universitaires le définissent comme une construction culturelle de la dimension sexuée, différenciée de sa réalité concrète et biologique.

    Il est indéniable que la dimension sociale de la sexualité existe. Il est important de s’interroger sur les vieux réflexes qui, bêtement parfois, imposent à un homme de planter un clou tandis qu’une femme plantera un géranium. Il est tout aussi essentiel de promouvoir sans relâche la dignité de chacun. La personne humaine ne se réduit pas à un sexe, ni à un comportement.

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  • Quand nos ados boudent la foi

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    9782712212742.pngSur "Spiritualité 2000", le père Jacques Sylvestre rend compte du livre de Jean-Marie Petitclerc intitulé "Quand nos ados boudent la foi" :

    « Pour vous, parents, grands-parents, j’ai écrit ces pages ». (Jean-Marie Petitclerc)

    « Parvenu à l’adolescence, votre « jeune » décroche et prend ses distances avec toute pratique religieuse, il ne semble même plus s’intéresser à la question de Dieu. Pourtant nombre d’entre eux, devenus adultes, continuent de vivre des valeurs que vous leur avez transmises: ouverture à l’autre, générosité, solidarité et fraternité. Ce que parents et grands-parents cherchez à transmettre n’est plus évident. » Pour reprendre le mot de François, le pape: « C’est comme si ces adorables ados disaient : « nous sommes progressistes. Nous allons dans le sens du progrès, là où va tout le monde ». (18/11/13)

    Jean-Marie Petitclerc, auteur de «Quand nos ados boudent la foi », partage dans ce livre de quatre-vingt quelques pages, le fruit d’une trentaine d’années d’accompagnement des jeunes. Éducateur, prêtre et salésien, l’auteur a consacré sa vie à l’accompagnement des jeunes. C’est un regard plein d’espérance qu’il porte ici sur les « nouvelles générations ».

    Qui peut encore soutenir : « J’ai La foi ». Expression peu usitée aujourd’hui. La foi n’est pas un objet que l’on pourrait posséder ou perdre. Transmettre la foi à nos adolescents, mission impossible, direz-vous! Comment rejoindre les jeunes dans leur vécu actuel?

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  • Ne pas se laisser conditionner par l'opinion dominante

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    (zenit.org) Le pape François a célébré les vêpres de la veille du premier dimanche de l’Avent avec les étudiants et enseignants des universités pontificales de Rome, ce 30 novembre 2013, en la basilique Saint-Pierre. Il s'est adressé à eux, notamment en ces termes :

    Les défis que vous, jeunes universitaires, êtes appelés à affronter avec force intérieure et audace évangélique, sont variés. Force et audace. Le contexte socio-culturel dans lequel vous êtes insérés est parfois appesanti par la médiocrité et par l’ennui. Il ne faut pas se résigner à la monotonie de la vie quotidienne, mais cultiver des projets de longue haleine, aller au-delà de l’ordinaire : ne vous laissez pas voler l’enthousiasme de la jeunesse ! Ce serait une erreur de se laisser aussi emprisonner par la pensée faible et par la pensée uniforme, celle qui est homologuée, ou bien par une globalisation comprise comme homologation. Pour dépasser ces risques, le modèle à suivre n’est pas la sphère. Le modèle à suivre dans la vraie globalisation, qui est bonne, n’est pas la sphère, où toute saillie est nivelée et où disparaît toute différence; le modèle est au contraire le polygone, qui inclut une multiplicité d’éléments et respecte l’unité dans la variété. En défendant l’unité, défendons la diversité…

    La pensée est féconde quand elle est expression d’un esprit ouvert, qui discerne, toujours éclairé par la vérité, par le bien et par la beauté. Si vous ne vous laissez pas conditionner par l’opinion dominante, mais restez fidèles aux principes éthiques et religieux chrétiens, vous trouverez le courage d’aller à contre-courant. Dans le monde globalisé, vous pourrez contribuer à sauvegarder les particularités et caractéristiques propres, mais en cherchant à ne pas baisser le niveau éthique. En effet, la pluralité de pensée et d’individualité reflète la sagesse multiforme de Dieu quand elle s’approche de la vérité avec honnêteté et rigueur intellectuelle, quand elle s’approche de la bonté, quand elle s’approche de la beauté, afin que chacun puisse être un don au profit de tous.

  • Le dossier noir du cannabis

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    dossier-noir-du-cannabis.jpg

    Dossier noir du cannabis

    – témoignages accablants

    de Serge Lebigot, Président de Parents contre la drogue

    Préface de Sven-Olov Carlsson, Président de la Fédération mondiale contre les drogues

     Editions Salvator

     

    Présentation de l'éditeur :


    Régulièrement, la question de la légalisation du cannabis revient sur le devant de la scène. On assiste alors à des polémiques qui ne laissent pas la place aux arguments tirés de l’expérience. Fort de vingt années d’écoute et de rencontres quotidiennes avec des jeunes consommateurs et leurs parents ; Serge Lebigot lance un cri d’alarme : Non, l’utilisation du cannabis n’est jamais anodine. Non, le cannabis est tout sauf une « drogue douce ». Le cannabis est fondamentalement une drogue comme les autres stupéfiants dits « durs ». Aucun distinguo ne doit être fait entre « drogue douce » et « drogue dure ».

     

    La rencontre avec des consommateurs ont conduit Serge Lebigot à s’engager contre les méfaits de la drogue et plus particulièrement contre les ravages du cannabis sur les enfants et les adolescents. Depuis près 20 ans, il a reçu plusieurs milliers de consommateurs adolescents et jeunes adultes ainsi que leurs parents. Son travail consiste à favoriser l’information sur les effets des drogues, à développer la prévention et les thérapies visant l’abstinence. 80% de ceux qui passent par lui arrêtent de consommer.

     

    En trois chapitres clairs et limpides (Conseils de prévention pour les parents ; Témoignages de parents ou de jeunes reçus à l’association ; Arguments contre la légalisation du cannabis), l’auteur explique dans un langage accessible la dangerosité du cannabis.

     

    Le Dossier noir du cannabis est un véritable guide pratique pour les parents confrontés à des enfants consommateurs. Il est tout aussi utile pour tout parent ou éducateur qui préfère prévenir que guérir.

     

    Serge Lebigot, 56 ans, marié, 4 enfants, est Président de l’association Parents contre la drogue (www.parentscontreladrogue.com). A déjà publié 'Cannabis, ce que les parents doivent savoir', Lethielleux, 2011. Il est auditionné régulièrement par les commissions d’enquêtes parlementaires, participe aux conférences européennes sur la drogue et intervient auprès des pouvoirs publics et dans les écoles. C’est lui qui, en juillet dernier, a déposé trois plaintes contre l’ouverture d’une salle de shoot à Paris – plaintes en cours d’instruction.


    ISBN : 978-2-7067-10650 - 192 p. – 16 €

  • 80 séminaristes en formation à Namur

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    80 séminaristes à Namur dont 

    27 Belges

    12 sud-Américains (Brésil, Colombie, Costa-Rica, Chili, Venezuela, Paraguay)

    11 Français

    9 Africains (Congo, Rwanda, Cameroun, Bénin)

    9 asiatiques (Inde, Chine, Indonésie, Philippines, Vietnam)

    5 Italiens

    3 Espagnols

    1 Polonais

    1 Canadien

    1 Australien

    et un, si nous avons bien compté, dont la nationalité n'est pas précisée. 

    Donc la rumeur persistante selon laquelle il n'y a que des Français est totalement fausse. De plus, 9 de ces Français appartiennent à la Fraternité des Saints Apôtres qui s'est établie à Bruxelles et a obtenu en 2006 un statut canonique dans l'archevêché de Malines-Bruxelles. Parmi les Africains et les Sud-Américains, certains comptent rester en Belgique.

  • L'Eglise catholique dans le viseur de la nouvelle coalition luxembourgeoise

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    Nous l'avions pressenti mais la ligne adoptée par la coalition au pouvoir au Luxembourg confirme nos appréhensions :

    La coalition tire sur l'Église catholique (source)

    Te Deum au caractère purement religieux, réduction du financement des cultes, suppression des cours de religion au profit d'un enseignement aux valeurs: l'Église a pris des coups hier. Les annonces de la coalition ont beaucoup concerné l'Église catholique, hier. Elle se dit abasourdie par ces mauvaises nouvelles en cascade, alors que le DP continue de parler de dialogue.

    Le standard de l'archevêché a été inondé d'appels de journalistes, si bien qu'à 16 h, un communiqué est tombé. Rendez-vous une heure plus tard dans la cour de l'administration diocésaine, où le vicaire général, Erny Gillen, se fend d'une déclaration qui se veut pour le moins agacé : «Nous sommes mis devant le fait accompli. Des informations filtrent, mais pas sur les grands dossiers comme les impôts ou Cargolux, mais sur ce qui concerne directement l'Église, d'où notre étonnement. Nous apprenons tout dans les médias, c'est comme si un mari communiquait avec sa femme à travers les journaux!» Dès ce week-end, le président du groupe de travail sur l'éducation nationale, André Bauler (DP), avait annoncé la suppression des cours de religion, au profit d'un cours d'instruction aux valeurs. L'affaire est d'autant plus délicate que l'enseignement religieux concerne directement 300 personnes : 250 dans l'enseignement fondamental, qui n'ont pas les cours de religion comme activité principale et qui sont issues de formations diverses, et une cinquantaine de professeurs de lycée dont c'est le travail à temps complet. Ils ont effectué des études de théologie et même s'ils ont une autorisation d'enseignement par l'évêché, ils dépendent du ministère de l'Éducation nationale comme tous les autres enseignants. En ce qui concerne l'école fondamentale, les personnes dispensant les cours de religion dépendent directement de l'archevêché.

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  • Evangelii Gaudium : les analyses du « Monde » et du « Figaro »

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    De Stéphanie Le Bras dans « Le Monde » (extraits) :

    « (…) Ce texte arrive à point nommé. Depuis son élection, le pape a beaucoup parlé et certains catholiques commençaient à se demander ce qui, dans ce foisonnement, relevait de la pensée personnelle de Jorge Mario Bergoglio et ce qui s'inscrivait dans le magistère – la parole officielle – de l'Eglise. D'autres pointaient son « anti-intellectualisme » et son goût exclusif pour les phrases chocs. Les péripéties autour de l'entretien publié dans La Repubblica en octobre – dont la teneur relevait plus d'une « reconstruction » par le journaliste que d'une transcription des propos du pape – avaient fini d'inquiéter les tenants d'une parole papale sans ambiguïté.(…)

    Hiérarchisation des priorités

     Le pape semble convaincu de l'adaptation de l'Eglise au contexte local. Il invite chacun à « repenser les structures, le style et les méthodes de ses propres communautés » et préconise « un processus résolu de discernement, de purification et de réforme ». Pas question pour autant d'adapter le message. Ainsi sur l'avortement : le pape reste ferme dans son opposition, mais appelle à un meilleur accueil des femmes ayant avorté. De même, « le sacerdoce réservé aux hommes est une question qui ne se discute pas », même si la place des femmes dans l'Eglise peut être améliorée.

    Sur le message de l'Eglise, le pape suggère aussi aux clercs une hiérarchisation des priorités, notamment en ce qui concerne l'enseignement moral de l'Eglise. Ils demandent aux pasteurs de ne pas être « obsédés par la transmission désarticulée d'une multitude de doctrines qu'on essaie d'imposer à force d'insister», de sortir du « catalogue des péchés et des erreurs ». Il leur rappelle que le « confessionnal ne doit pas être une salle de torture » et les invite à des homélies plus « positives » que « purement moralistes ou endoctrinantes ». Sans citer explicitement les fidèles privés de communion, comme les divorcés-remariés, le pape rappelle que « l'Eglise n'est pas une douane et qu'il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile ».

    Lire l’article ici : Le pape appelle l'Eglise à « sortir du catalogue des péchés »

    Dans le « Figaro », Jean-Marie Guénois commente (extraits) :

     " Le Pape était censé établir une synthèse du «synode sur la nouvelle évangélisation» que Benoît XVI avait convoqué en octobre 2012 (200 évêques, trois semaines de débats) mais le nouveau Pape en tient très peu compte. Il laisse, et c'est très nouveau, aux «épiscopats locaux» le soin d'en tirer les conclusions qu'ils jugeront utiles. Il préfère se concentrer sur ce qu'il a à dire à l'Église catholique qui l'a élu pape le 13 mars dernier.

    Premier point d'insistance, la «joie de l'Évangile», titre du document. Le Pape demande à chaque chrétien de «renouveler aujourd'hui même sa rencontre avec Jésus-Christ», de montrer «la miséricorde de Dieu», sa «tendresse», de laisser au vestiaire de l'histoire les «airs de carême sans Pâques», car «un évangélisateur ne devrait pas avoir constamment une tête d'enterrement».

    Affaiblir le centre

    Second point d'insistance, la réforme de l'Église en commençant par sa tête, la «papauté». Non seulement François se dit «ouvert aux suggestions» sur «un exercice de mon ministère qui le rende plus fidèle aux significations que Jésus-Christ entend lui donner». Mais il appelle de ses vœux une des applications du concile Vatican II que le cardinal Ratzinger, sous le pontificat de Jean-Paul II, a toujours combattu en enterrant ce projet: «un statut pour les conférences épiscopales» leur donnant «une certaine autorité doctrinale authentique».

    Ce qui revient effectivement à affaiblir le centre, la papauté, le Vatican, pour donner plus de place aux évêques locaux. De fait, c'est aussi nouveau, l'exhortation apostolique, publiée mardi, contient autant de références à des textes d'épiscopats de différentes régions du monde, qu'à des textes du magistère romain.

    Cette volonté de réforme de la culture profonde de l'Église - passer d'une vision centralisatrice et dogmatique, à une vision d'une Église «aux portes ouvertes» pour mieux accueillir - implique une série de petites réformes, qui ne sont pas d'aimables suggestions mais que François demande, de façon très nette, d'appliquer (…).

    Condamnation renouvelée de l'avortement

    Par exemple: mettre la morale à sa place pour ne pas «alourdir» les fidèles, parler de l'essentiel du christianisme, à savoir «l'amour de Dieu» - le Pape relance à ce titre le thème conciliaire également controversé de la «hiérarchie des vérités» - ; recours et retour à la «piété populaire» qui parle aux «gens simples» et le rejet de la «spiritualité du bien-être» ; lutte contre le «cléricalisme» et la «mondanité spirituelle» qui utilise l'Église «autocentrée» pour se faire valoir ; catéchèse qui «annonce» vraiment le Christ et qui introduise aux «mystères de la foi» ; vision, non conflictuelle, des autres religions: l'islam en particulier à qui il demande toutefois «humblement» la réciprocité pour la liberté religieuse des chrétiens vivant en pays musulmans.

    Cet esprit de réforme va cependant avec deux avertissements non équivoques. Il n'y a aucune évolution à attendre de sa part pour ouvrir le sacerdoce aux femmes. Et aucune concession sur la condamnation extrêmement ferme - renouvelée dans ce texte - de l'avortement.(…). «

    L'homélie doit faire «brûler les cœurs»

    Outre cette série d'évolutions et de confirmations, cette «exhortation apostolique» contient deux morceaux de choix.

    Le premier est un véritable traité de «l'homélie». Le Pape considère que l'homélie du prêtre, lors de la messe, est un moment capital pour évangéliser. Il fustige les prêtres qui ne les préparent pas: c'est «malhonnête» et «irresponsable», car l'homélie doit faire «brûler les cœurs» des fidèles. François donne donc une large série de conseils concrets dignes d'un cours de séminaire, pour bien préparer les homélies.

    L'autre morceau de choix est sa condamnation sans appel, déjà exprimée, d'une «économie qui tue» autour d'un «marché divinisé» qui génère «un système injuste à la racine» qui sera à terme cause de «violences» qu'aucun système de «forces de l'ordre» ne pourra contenir si une régulation n'intervient pas."

    Lire l’article ici : Le pape François installe sa révolution dans l'Église

    JPSC