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Médias - Page 139

  • Centrafrique : on n’est pas sorti du « poto-poto »

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    Comme nous l’avions  prévu ici  L’Afrique centrale n’en finit pas d’être mal partie…  il ne suffit pas de débarquer un millier de paras français à Bangui pour clore un demi-siècle de gouvernance erratique, sanglante et corrompue au cœur de l’ancienne A. E. F …

    Lu sur le blog « secret défense/l’opinion » :

    Le temps de la communication politique n'est pas celui de l'action militaire. Et, à soumettre la conduite d'une guerre aux impératifs de la mise en scène du pouvoir, on prend le risque du cafouillis. La Centrafrique pourrait en fournir un bel exemple, objet qu'elle est de toutes les attentions de François Hollande.

    De retour des obsèques de Nelson Mandela, le chef de l'Etat devait faire, mardi soir, une courte escale de quelques heures à Bangui - cinq jours à peine après le début de l'opération Sangaris. Dans une ville livrée aux règlements de comptes, pillages, scènes de violence et tirs désordonnés, où près de 500 personnes ont été massacrées la semaine dernière et deux paras français tués lundi soir dans un accrochage, que vient faire le président français, sinon se montrer ?

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  • Euthanasie : l'opinion manipulée

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Débusquer la stratégie des lobbies pro-euthanasie

    L'hebdomadaire Valeurs Actuelles publie cette semaine une tribune de Guillaume Bernard, maître de conférence HDR à l'Institut catholique d'études supérieures, dans laquelle il déplore que l' "opinion publique [soit] manipulée" et décortique la stratégie des lobbies pro-euthanasie en six points.

    1/ Le débat est déplacé sur le terrain affectif. En exploitant des cas "plus ou moins probants", la corde sensible compassionnelle est sollicitée au détriment de la raison. "Le recours aux sentiments court-circuite l'analyse rationnelle."

    2/ le vocabulaire moralisateur est utilisé comme une arme. En témoigne, l'introduction dans les débats de la notion de "mourir dans la dignité" revendiquée par les lobbies. Ils monopolisent ainsi une "notion à connotation morale [qui] permet d'intimider le contradicteur".

    3/ Les amalgames vont bon train. Pour Guillaume Bernard, l'invention artificielle de la distinction entre "euthanasie passive" et "euthanasie active" résulte d'une confusion volontaire. Il s'agit d'assimiler " la prescription de sédatifs (comme la morphine) dans le but de maîtriser la douleur avec l'injection de substances mortifères". Pourtant, une grande différence existe "entre ce qui n'est qu'une conséquence incertaine de l'acte et sa finalité". 

    4/ La mise en place de dispositions juridiques, levier de l'encerclement. La conquête juridique s'effectue pas à pas pour ne pas "heurter" les esprits. Cela conduit à autoriser progressivement des actes creusant le sillon de l'euthanasie. "Alors que l'accès aux soins palliatifs est assez théorique, il est devenu licite d'arrêter ou de ne pas entreprendre un traitement sous prétexte d'éviter l'acharnement thérapeutique". Par conséquent, "la frontière entre laisser et faire mourir est [...] devenue perméable". 

    5/ le serpent de mer du "suicide assisté", levier du contournement. Le suicide assisté est présenté comme un moyen d'atténuer des discriminations entre "celui qui a la capacité physique de mettre fin à ses jours et celui qui ne l'a pas".

    6/ Les dérives de l'euthanasie sont étoufées. L'auteur s'étonne du fait que "les dérives possibles ne sont jamais évoquées", au même titre que de nombreux aspects du débat.

    Enfin, Guillaume Bernard met les lobbies proeuthanasie face aux contradictions de leur discours et conclue par cette interrogation: "N'est-il pas cocasse que l'idéologie progressiste désespère de la science et suppose des maladies totalement incurables?"

  • Le pape est-il en train de changer l'Eglise ?

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    Sur rtbf.be-info

    Le pape est-il en train de changer l'Eglise ?

    Le pape François désigné "personne de l'année 2013” par le Time. Le magazine américain estime qu’il a changé "le ton, la perception et l'approche" de l'Eglise catholique. Qualifié de “Pape des pauvres”, il s’est donné pour objectif de faire “descende l’Eglise dans la rue”.

    Depuis son élection à la tête de l’Eglise catholique, l’argentin Jorge Bergoglio a multiplié les signes d’ouverture en réservant son premier déplacement aux clandestins de l’île de Lampeduza ou en appelant à la "miséricorde" pour les homosexuels, les divorcés et les femmes ayant avorté. De quoi s’attirer les critiques de l’aile conservatrice de l’Eglise mais aussi la sympathie des libéraux.

    Pour autant, bouleverse-t-il réellement les conceptions catholiques ? Il laisse entendre qu’il veut améliorer la place des femmes dans l’Eglise mais n’imagine pas ouvrir le sacerdoce aux femmes. Si le style rompt avec celui de Benoît XVI, le Pape reste le "gardien de la doctrine".

    Peut-il dès lors réellement transformer l’église ? Comment jugez-vous ses 9 premiers mois de pontificat ? Partagez vos réflexions sur la page Facebook de Matin Première, sur Twitter avec le mot-clé #Connexions et, dès maintenant, au 02 737 33 33.

  • 11 millions de followers pour le 1er anniversaire de @Pontifex

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    @Pontifex, un an déjà, et 11 millions de followers (Radio Vatican)

    (RV) Il y a exactement un an ce jeudi, Benoît XVI créait son compte Twitter @Pontifex. Un évènement de portée mondiale qui souligne au plus haut niveau l’engagement de l’Église dans l’annonce de l’Évangile sur les réseaux sociaux. Après son élection à la chaire de Saint-Pierre, le Pape François a pris le relais avec succès vu qu’aujourd’hui @Pontifex, en neuf langues, approche les 11 millions de followers dans le monde entier.

    Mgr Claudio Maria Celli, président du Conseil pontifical pour les communications sociales, a dressé un bilan de cette première année du Pape sur Twitter : « Lorsque le Pape Benoît XVI a envoyé son premier tweet, il était pleinement conscient de l’importance de ce moment. Je peux vous confier que ce jour-là je lui ai dit : ‘Saint Père, alors que vous envoyez ce premier tweet, je pense à ce qu’a fait votre prédécesseur, Pie XI, lorsque pour la première fois il adressait un message sur Radio Vatican’. Et le Pape me regarde en souriant et me dit : 'Savez-vous que j’y ai pensé moi aussi ?'. Ce qui veut dire que le Pape Benoît XVI était pleinement conscient de l’importance de sa présence sur Twitter, une des plates-formes les plus utilisées, spécialement parmi les jeunes ».

    Et aujourd’hui, avec le Pape François, « nous sommes tous conscients que cette décision, prise il y a un an, fut clairvoyante et positive ». « Aujourd’hui, nous avons désormais 11 millions de followers, mais ce qui nous intéresse le plus c’est qu’au moins 60 millions de personnes, par les ‘retweets‘, reçoivent une parole du Pape, un bref message, dans une situation de désertification spirituelle, comme le disait le Pape Benoît. Donc, même une goutte d’eau comme l’est un tweet de 140 caractères, a sa valeur, son importance. »

    Notre confrère Alessandro Gisotti, du programme italien, s'est entretenu avec Mgr Celli : 

    « Pour moi, la décision prophétique du Pape était de vouloir être présent dans le monde, dans un contexte numérique et dans les grands continents numériques où habitent des millions de personnes, d’annoncer l’Évangile et de le faire avec un langage qui est facilement compris parce que c’est surtout le langage des jeunes. Dans une situation de désertification spirituelle, une goutte d’eau fraîche peut aider l’homme à faire face à des difficultés de la vie et à retrouver un peu de paix et cette proximité de Jésus dans sa vie. Nous qui avons des moyens de communication très sophistiqués, le grand problème que nous avons est la solitude. Aussi, un petit tweet du Pape peut nous aider à vaincre la solitude et nous faire percevoir que nous sommes aimés par Dieu d’une façon profonde, étonnante et qui nous a donné son fils bien-aimé. Alors, bienvenue aux tweets et bienvenue à tous ceux qui les « retweettent » pour partager ce petit message avec ses amis. »

  • Comment le monde perçoit le pape "personne de l'année"

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    Un article paru sur le Huffington Post exprime très clairement la perception que les médias et l'opinion publique peuvent avoir du pape actuel. A la lecture de cette prose, on voit que cette perception est partielle et tend à présenter une image du pape en phase avec la sensibilité contemporaine (le "déjà là") tout en déplorant qu'il n'ait pas encore abandonné certaines positions "traditionnelles" de l'Eglise (le "pas encore"). Cette perception qui fait fi de tout le discours pourtant central - et très traditionnel - du pape sur le péché, le diable, la Rédemption, la pénitence, la conversion, la Vierge Marie, etc présente une image tronquée de François qui en fait l'antithèse des pontifes précédents alors que son message reste très globalement dans la ligne de leurs enseignements et tend même à insister sur des points de la foi catholique qui étaient fort peu évoqués depuis le Concile. On peut également constater combien on tend à majorer des détails relativement insignifiants (selfies) pour se livrer à une analyse très superficielle et qui passe à côté de l'essentiel.

    Comment le pape François, élu "personne de l'année" 2013, a dépoussiéré l'image de l'Eglise

    RELIGION - Une sorte de consécration neuf mois seulement après son élection. Ce mercredi 11 décembre, le magazine américain Time a attribué le titre de "personne de l'année" 2013 au Pape François.

    "Pour avoir tiré la papauté hors de son palais afin de l'emmener dans la rue, pour avoir poussé la plus grande Eglise au monde à faire face à ses besoins les plus profonds, et pour avoir fait le juste équilibre entre jugement et compassion, le pape François est la personne de l'année 2013 de Time", a expliqué la rédactrice en chef de l'hebdomadaire, Nancy Gibbs. Selon elle, il a changé le "ton, la perception et l'approche" de l'Eglise catholique.

    Il est vrai que le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio, devenu en mars dernier le Pape François, tranche avec ses prédécesseurs. Au-delà du fait qu'il est le premier sud-américain a être nommé à cette fonction, le pape actuel se distingue des autres souverains pontifes aussi bien sur le fond (?) que sur la forme. Alors que l'Eglise catholique est secouée par divers scandales (pédophilie, corruption etc), ce changement apparent a très vite enthousiasmé les fidèles et interpellé les non-croyants. Mais comment a-t-il réussi à créer cette image de pape "normal" (?), pour reprendre un élément de langage que d'autres n'ont pas réussi à incarner de manière aussi positive...

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  • François, "personne de l'année 2013"

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    Du Soir.be (Camille Wernaers) :

    Le pape François élu «personne de l’année» 2013 par Time Magazine

    Les autres favoris étaient Edward Snowden, Barack Obama ou encore la chanteuse Miley Cyrus.

    Le Time Magazine a rendu son verdict ce mercredi après-midi : c’est le pape François qui est élu « personnalité de l’année ». Il avait été élu en mars dernier.

    Premier pape à prendre le nom de François, choisi en mémoire de l'engagement de saint François d'Assise dans le combat pour les pauvres et pour la paix, il a montré des signes d’ouverture par rapport à ses prédécesseurs, sauf sur certains sujets tel que le préservatif ou l’avortement. «Il est rare qu’un nouvel acteur de la scène mondiale suscite autant d’attention si rapidement, que ce soit parmi les jeunes ou les plus âgés, parmi les croyants ou les sceptiques», a expliqué la directrice de la rédaction de Time Nancy Gibbs en expliquant le choix du pape François, parvenu en mars à la tête de l’Église catholique.

    Edward Snowden, Barack Obama, la chanteuse Miley Cyrus figuraient eux aussi parmi les favoris. Comme chaque année depuis 1927, l’hebdomadaire américain Time Magazine récompense un homme ou une femme qui a «  marqué le plus l’année écoulée, pour le meilleur ou pour le pire  ».

    Du V.I.S. : Le Directeur de la Salle de Presse a réagi à la décision de Time Magazine (USA) de proclamer le Pape François son homme de l'année: Ce n'est pas une surprise, a déclaré le P.Federico Lombardi, vu l'écho et l'attention créés par son élection et le début de son pontificat. Il est positif qu'un des plus prestigieux organes de presse internationale fasse le choix de saluer qui parle au monde de valeurs spirituelles, religieuses et morales, et se bat en faveur de la paix et d'une plus grande justice. Sans rechercher ni réputation ni succès, le Pape annonce l'Evangile de l'amour de Dieu envers tous. Il est heureux si cela attire et donne espoir aux gens. Décerner au Pape François cette reconnaissance journalistique signifie que beaucoup ont compris, même implicitement, son message. Et ceci est une raison de se réjouir.

  • François, "personne de l'année" et sujet le plus discuté sur facebook

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    Radio Vatican : François, au cœur des discussions sur Facebook

    Le Pape François est actuellement en tête du classement des thèmes les plus discutés sur le réseau social Facebook, rapporte mardi le média en ligne américain The Huffington Post.

    La thématique « Pape François » devance dans le classement « élection » et « bébé royal ». Il faut descendre à la cinquième place pour trouver la seconde personnalité qui passionne le plus les 1,2 milliard d'utilisateurs du réseau social : Margaret Thatcher, l'ex-Première ministre britannique Margaret Thatcher, décédée en avril cette année.

    The Huffington Post précise que le Souverain Pontife a déjà battu d'autres records de popularité sur Internet. En juillet, une étude indiquait qu'il était le leader mondial le plus influent sur le réseau aux micromessages Twitter. Fin octobre, son compte @pontifex avait dépassé les 10 millions de followers.

    Il a aussi été établi fin novembre que le pape François était le nom propre le plus fréquemment utilisé sur l'Internet anglophone en 2013. (Avec Apic et The Huffington Post)

    Et le voilà à présent élu "personne de l'année 2013" par Time Magazine...

  • Internet n'est pas suffisant

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    Le pape a reçu les participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour les laïcs, intitulée : « Annoncer le Christ à l'ère numérique », samedi dernier, 7 décembre 2013, dans la salle du consistoire du palais apostolique du Vatican. Il s'est notamment adressé à eux en ces termes (zenit.org) :

    ... parmi les opportunités et les dangers de la toile, il faut « examiner chaque chose », sachant que nous trouverons certainement de la fausse monnaie, des illusions dangereuses et des pièges à éviter. Mais, guidés par l'Esprit Saint, nous découvrirons aussi de précieuses opportunités pour conduire les hommes à la voie lumineuse du Seigneur.

    Parmi les possibilités offertes par la communication digitale, la plus importante concerne l'annonce de l’Évangile. Certes il n'est pas suffisant d'acquérir des compétences technologiques, même si c'est important. Il s'agit par-dessus tout de rencontrer des femmes et des hommes réels, souvent blessés ou perdus, pour leur offrir de vraies raisons d'espérer. L'annonce demande des relations humaines authentiques et directes pour déboucher vers une rencontre personnelle avec le Seigneur. Pourtant Internet ne suffit pas, la technologie n'est pas suffisante. Ceci ne veut pas dire que la présence de l’Église sur la toile soit inutile ; au contraire, il est indispensable d'être présents, toujours dans le style évangélique, dans ce qui est devenu pour tous, spécialement les jeunes, une sorte de cadre de vie, pour réveiller les questions irrésistibles du cœur sur le sens de l'existence, et indiquer la voie vers Celui qui est la réponse, la Miséricorde faite chair, le Seigneur Jésus.

  • Marxiste, le pape ?

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    Ouest France remet les montres à l'heure :

    Le pape François est-il marxiste ?

    En condamnant avec vigueur le libéralisme sauvage, le pape s'inscrit en fait dans la doctrine sociale de l'Eglise.

    Fidèle à son image de défenseur des pauvres, le pape, dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, publiée fin novembrere, a dénoncé de manière très appuyée la dictature d'un marché "implacable" qui crée une "culture du déchet", jetant des populations entières à la marge.

    Marxiste, François?

    Sans jamais prôner la révolution ni se référer au marxisme, François a eu des phrases très explicites: "loin de moi la proposition d'un paupérisme irresponsable, mais l'économie ne peut plus recourir à des remèdes qui sont un nouveau venin, comme lorsqu'on prétend augmenter la rentabilité en réduisant le marché du travail".

    Les conservateurs américains toussent

    L'exhortation, qui vient après sa forte dénonciation de "la mondialisation de l'indifférence" sur l'île de Lampedusa en juillet, a amené aux Etats-Unis Rush Limbaugh, animateur radio conservateur (méthodiste) très écouté, à qualifier le propos de Jorge Mario Bergoglio de "marxisme pur".

    Un membre du "Tea Party", Jonathon Moseley, a jugé utile de préciser que, selon lui, "Jésus était un capitaliste prêchant la responsabilité personnelle, pas un socialiste".

    Fidèle à la doctrine sociale

    Mais la très conservatrice conférence des évêques des Etats-Unis a au contraire salué les propos du pape par la voix de l'évêque David L. Ricken, jugeant que celui-ci est "l'exemple vivant de la nouvelle évangélisation".

    Même écho dans l'épiscopat français. Pour l'un de ses représentants, Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont, François est "fidèle à la doctrine sociale la plus classique de l'Eglise, à savoir que le marché ne peut pas suffire à prendre en charge le bien commun: l'Etat doit participer à cette tâche".

    Dénonciation des inégalités croissantes

    La dénonciation des inégalités sociales et des injustices du capitalisme date notamment de Léon XIII, dernier pape du XIXème siècle.Pour le vaticaniste de renom, Marco Politi, du journal de gauche Il Fatto Quotidiano, "c'est ridicule de voir François en marxiste. Il est en plein syntonie avec Benoît XVI et Jean Paul II".

    "En réalité, sa dénonciation des inégalités croissantes révèle la résistance acharnée de ceux qui n'acceptent pas que l'économie et le système financier doivent s'adapter à des règles d'intérêt social", ajoute Politi.

    Théologie du peuple, plus que marxisme

    Selon ses biographes, Bergoglio n'a rien d'un marxiste, bien au contraire: sans être jamais un hyper-conservateur, il s'est heurté frontalement aux prêtres jésuites d'extrême gauche tentés par le marxisme.

    Face à la théologie de la libération, très en pointe en Amérique latine dans les années 1970, il propose une "théologie du peuple" non marxiste.Sa famille italienne avait été ruinée par la crise de 1929 et il a vu aussi dans les rues de Buenos Aires les ravages du libéralisme dans l'Argentine des dernières décennies.

  • Du sexe jusqu'à l'écoeurement

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    Coup de gueule d'un étudiant, en "opinion" dans La Libre, pour dénoncer cette inflation :

    Une opinion de Jonathan Dehoust, étudiant en 2ème année de Sciences politiques.

    Du sexe partout et pour tous

    Bruxelles. Un arrêt de métro quelconque d’un jour de semaine comme un autre. Je suis sur le quai à patienter 4 minutes que l’on m’emmène à la Gare centrale et mon humeur n’est pas des meilleures. Dehors, une tempête a commencé. Impression d’avoir reçu un seau d’eau entier sur la tête. Je fais les cent pas. À côté du distributeur de sodas, il y a une affiche publicitaire : celle pour "le premier site de rencontres extraconjugales pensé par des femmes". On peut y voir une mariée en blanc, doigts croisés derrière le dos. Bref, la glorification du mensonge et de l’infidélité en plein lieu public, aux yeux de tous, même de ses enfants de divorcés à moitié drogué et/ou névrosés selon les statistiques. Tout est permis, l’éthique n’existe plus, me suis-je dit. Finies les traditions et les principes, à bas la morale. Un quart d’heure avant d’être sur ce quai, en pleine Rue Neuve, mon attention s’était portée sur une publicité pour un soutien-gorge qui illustrait une femme en lingerie fine. Un gosse lui touchait les seins à travers la vitre. Hier encore, j’entendais que Miley Cyrus s’était dénudée dans son dernier clip, acclamée par Britney Spears, la même qui avait chanté "I’m a slave for you" soit, en français, "je suis un esclave pour toi". Pendant ce temps, la FNAC proposait comme cadeau de Noël le "Journal d’une maîtresse SM", suite au succès de "50 nuances de Grey".

    Du sexe. Partout. Pour tous. Sur Internet, dans le cinéma, les séries, la musique, la télévision, la politique, la mode. Omniprésent. Impossible de le rater. Si bien que le mâle hétérosexuel occidental est devenu dépendant de ce feu d'artifices quotidien de seins et de culs. L'utilisation constante de la femme en tant qu'objet de fantasme à des fins publicitaires et commerciales n'est plus un secret pour personne. C'en est devenu une normalité, même pour "La femme", elle qui se bat, avec raison, pour plus de reconnaissance dans un monde dirigé par les hommes. La crédibilité dans le combat est dès lors difficile… Elle demande une égalité dans les hauts postes administratifs dans le même temps qu’elle sert d’objet de désir dans chaque abribus.

    Résultats de ce surdosage de sexe ? Un désastre. Un bouleversement sociétal digne d’un cataclysme : développement massif et précoce de l'hypersexualité – un enfant sur deux quitte l’école primaire en ayant déjà vu un porno −, promotion accrue de l'exhibitionnisme, banalisation de la pornographie extrême et machiste, renforcement des troubles et déséquilibres identitaires chez les adolescents et surtout, le pire, perte progressive et ressentie par tous du sentiment amoureux entre les hommes et les femmes. Hier, le sexe était intime, caché, privé, le résultat d'un amour partagé. Aujourd'hui, il est devenu public, omniprésent, vendeur et, de ce fait, ne peut se concilier avec la foi en l'amour sincère.

  • François : des rumeurs qui font le buzz

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    Le pape est bien au centre de l'intérêt des médias. Ses révélations sur sa jeunesse y contribuent largement. Ainsi apprend-on, entre autres choses, qu'il a été "videur de boite de nuit" lorsqu'il était étudiant (voir ICI). Par ailleurs, des rumeurs font le buzz selon lesquelles il sortirait la nuit pour assister les SDF. Voici ce qu'on peut lire sur Euronews, par exemple : 

    Le pape François sort-il parfois la nuit dans les rues de Rome en toute discrétion pour venir en aide aux sans domicile fixe ? La rumeur se veut insistante, même si le service de presse du Vatican dément. Plusieurs journaux italiens et suisses s’intéressent à cette histoire depuis les récents propos énigmatiques tenus par l’aumônier du souverain pontife. “Si je dis au pape, ce soir je vais sortir pour aider les démunis”, avait confié Mgr Konrad Krajewski, “il y a toujours le risque qu’il vienne avec moi”. Cela n’aurait d’ailleurs rien d‘étonnant puisque François aimait particulièrement ce genre de sorties nocturnes lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires. Habillé le plus simplement possible, il apportait de quoi manger aux pauvres dans la capitale argentine, partageant même parfois le repas avec eux.

    Le pape a en tout cas nommé le Polonais Konrad Krajewski – qui se fait appeler plutôt “Don Corrado” car son nom est difficile à prononcer – à la tête d’un service de premier secours pour venir en aide aux plus défavorisés le plus vite et le plus concrètement possible. L’aumônier, un quinquagénaire dynamique, a tout de suite levé une armée de 120 jeunes volontaires qui ne sont autres que les gardes suisses du Vatican. C’est la nuit que ça se passe, quatre gardes embarquent avec “Don Corrado” dans sa petite Fiat blanche et c’est parti pour une virée humanitaire dans différents quartiers de Rome ! Les gardes suisses ont un atout particulier aux yeux de l’aumônier, ils parlent au moins trois langues, le français, l’italien et l’allemand, et peuvent ainsi mieux communiquer avec les SDF étrangers.

    Alors pourquoi ne pas imaginer le pape François assis avec ses gardes dans la Fiat des urgences ? Il y aurait toute sa place. Le Saint-Père ne veut pas dormir dans les appartements luxueux du Vatican qui lui étaient réservés, il s’est installé dans la résidence Sainte-Marthe qui n’est gardée que par un seul Suisse et dont on peut sortir discrètement la nuit. Au journal italien La Repubblica, l’aumônier du pape a donné une réponse toujours à double sens : “On a compris qu’il pourrait y avoir des problèmes de sécurité. C’est une chose compliquée…mais lui, il est fait comme ça, il ne se soucie pas des problèmes !” Mgr Krajewski a toutefois ajouté “Il sort à travers moi”. François lui avait d’ailleurs confié au début de sa mission “Mes bras sont trop courts, prolongeons les miens avec les tiens”.

  • Euthanasie : le naufrage belge

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    Famille Chrétienne consacre un dossier aux dérives d'une législation qui ne cesse de repousser les limites de la pratique de l'euthanasie en Belgique.

    On peut y accéder en ouvrant le pdf où se trouve reproduit cet article.