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Médias - Page 139

  • Pape François : Scalfari en remet une couche

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    Dans un nouvel article publié le 5 janvier 2014 par le grand quotidien italien « La Reppublica » (dont il est le fondateur),  Eugenio Scalfari persiste et signe. Extrait de la traduction parue sur le site web « Benoît et moi » :

    « (...) Une polémique sur la question du péché a vu le jour explique Scalfari,  et, selon certains de mes détracteurs, j'aurais soutenu que le pape l'a effectivement aboli. Je n'ai pas dit cela: un Pape catholique ne peut pas abolir le péché, il peut étendre à toutes les âmes la miséricorde divine jusqu'à la dernière minute d'une vie de péchés graves et répétés; mais à ce moment ultime, le pécheur se repent et il sera pardonné. Donc, le péché existe et exige le repentir. Jusqu'à présent, nous sommes en pleine conformité avec la doctrine, le canon et aussi le Dieu mosaïque des commandements.

    « Mais, ajoute Scalfari, - c'est la nouveauté de François (ndt: bien entendu, ce n'est pas du tout une nouveauté de François, Benoît XVI n'a rien dit d'autre et, j'imagine, ses prédécesseurs, et c'est à travers ce mensonge flagrant que Scalfari doit être recadré par les décrypteurs du pape qui oeuvrent laborieusement à sa communication) - le Pape nous rappelle que l'homme a été créé libre. C'est lui qui décide de son comportement et c'est Dieu qui a l'a créé de cette façon. Quelle est la vérité révolutionnaire de cette reconnaissance? Non pas que l'homme choisit le mal parce que dans ce cas, il meurt damné, mais que l'homme choisit le bien tel qu'il se le représente (ndt: il n'y a donc plus de mal, mais l'interprétation de chaque individu!). Il y a donc un canon de l'éthique dans ce choix. L'éthique occupe la première place dans toutes les religions, dans toutes les cultures, à toutes les époques, mais l'éthique est l'exigence la plus changeante d'homme à homme, de société à société, de temps et de lieu. Si la conscience est libre, et si l'homme ne choisit pas le mal, mais choisit le bien comme il l'entend, alors le péché de fait disparaît, et avec lui la punition.

    Ce n'est pas une révolution? Comment voulez-vous l’appeler? (…) » 

    Tout le texte ici : Le Dieu qui afflige et celui qui console

    www.repubblica.it/politica/2014/01/05/news/il_dio_che_affanna_e_che_consola_di_eugenio_scalfari

    Scalfari croit avoir trouvé un bon filon dans une réponse fort elliptique que lui a faite le pape François. Il se trompe et je n’oserais pas ajouter « de bonne foi ( « Qui suis-je pour juger » ? )

    Il m’étonnerait tout de même que le fondateur de la « Reppublica » ignore la doctrine catholique relative à la liberté de conscience : pour être dans la vérité (et pas seulement dans la sincérité) et faire effectivement le bien, je dois éclairer ma conscience et l’éduquer afin que mon jugement personnel se rapproche autant que possible du jugement idéal de la raison droite et se soumette à la loi morale naturelle et, de la sorte, se conforme à la volonté de Dieu. À cette condition seulement, je puis dire que j’agis bien si je me décide à l’action selon ma conscience.

    JPSC

  • Eglise : une manoeuvre d'intox fait le buzz sur les médias électroniques

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    Nous y avons déjà consacré une page (ICI): reprises par différents blogs et sites, des informations dépourvues de tout fondement circulent sur le net propageant des inepties selon lesquelles un concile Vatican III se serait tenu durant ces derniers mois et colportant de fausses déclarations du pape. C'est particulièrement répandu sur des médias électroniques africains mais aussi ailleurs, comme ici sur un site haïtien dont voici un extrait significatif :

    L’Eglise du pape François entend sans trop faire souffler une tempête sur certains dogmes, renouveler l’espérance en s’adressant sans langue de bois aux souffrances des uns et des autres, en allant à la rencontre du « pêcheur », un peu comme le Christ l’avait souvent fait suivant l’historiographie officielle de l’Eglise.

    Lors du troisième Concile du Vatican au cours des derniers six mois, le pape a parlé de la tolérance, du respect qui doit exister entre toutes les religions, et de poursuivre, qu’elles sont toutes vraies pourvu que, celles et ceux qui y adhèrent soient sincères et aient vraiment la foi.

    Il a encore estimé dans une des déclarations dont il est devenu coutumier que Dieu n’est pas un père fouettard, c’est plutôt un père compatissant qui sait pardonner et qui vient parfois en ami nous rencontrer et se révéler à nous.

    Toute chose qui doit avoir un écho particulier dans notre pays, quand on sait que certains groupes religieux voient la main vengeresse de Dieu à chaque catastrophe naturelle.
    Plus loin, le pape affirme lors de ce fameux Concile, troisième du nom depuis Vatican 2, que le Diable est une métaphore qui symbolise les méchancetés des hommes, le racisme et l’intolérance sont des manifestations démoniaques.

    Dans le même ordre d'idées, mais en plus subtil, il convient de signaler la manoeuvre d'une agence de presse de presse diffusant une dépêche intitulée "Le pape veut une nouvelle approche envers les enfants d'homosexuels". Cette dépêche, largement répercutée par différents sites de journaux et périodiques, laisse entendre que le discours du pape et de l'Eglise sur l'homosexualité pourrait "s'adapter" de façon plus compréhensive à cette réalité. Elle s'appuie sur des citations isolées de leur contexte et auxquelles on confère une signification et une portée qu'elles n'ont pas. Mais cela suffit pour que les journalistes se croient autorisés à affirmer (en des termes extrêmement approximatifs) :

    "Bien que l'Eglise ait souvent été en conflit avec les lesbiennes, les gays, les bisexuels et la communauté transgenre sur le mariage homosexuel et l'homosexualité, les tentatives d'ouverture du pape François ont été appréciées." 

    Tout cela est très significatif d'une attitude globale de la part de journalistes et autres faiseurs d'opinion qui attribuent au pape des positions qu'il ne défend pas ou des "ouvertures" qui ne sont pas les siennes mais qui sont en phase avec la culture idéologique qui domine aujourd'hui. Il faudra bien qu'à moment donné l'équivoque soit levée et qu'il apparaisse clairement que le pape ne professe - comme il l'a déjà dit - rien d'autre que ce qui figure dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique et dans l'enseignement constant de ses prédécesseurs.

  • Internet : comment les fausses informations circulent

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    "Depuis quarante-huit heures, plusieurs personnes diffusent sur les réseaux sociaux un article selon lequel le pape François aurait déclaré que l’enfer n’existe pas et qu’Adam et Éve n’ont jamais existé. Toutes les religions seraient également vraies. Non seulement les catholiques traditionalistes, mais même quelques cardinaux s’insurgeraient contre ces affirmations.

    Curieusement, cependant, ces déclarations sensationnelles n’ont été publiées dans aucun des grands médias internationaux, qui devraient pourtant se précipiter pour en faire leurs titres de première page. La nouvelle ne circule que sur des sites obscurs ou exotiques.

    Il suffit de lire l’article jusqu’au bout pour comprendre que l’information est fictive. Nous découvrons en effet que ces extraordinaires déclarations du Pape auraient été prononcées en conclusion du concile Vatican III, qui se serait réuni à Rome au cours des six derniers mois pour achever le travail de Vatican II. Bien entendu, même les vaticanistes les plus avertis n’ont pas remarqué le moindre début de réunion de ce prétendu concile…

    Suivons donc la piste. L’article publié le 1er janvier 2013 par Global Relay Network - Info Alternative, un site qui ne recule pas devant les informations hasardeuses, est une reprise du site Africeleb, "actualités, potins, célébrités et divertissement pour les Africains" (sic). Ce site l’a traduit du site africain anglophone Kenya Today, qui avait publié la “nouvelle” le 25 décembre. Les commentaires suivant l’article sur le média kenyan montrent que nombre de lecteurs ont réagi et ont renvoyé à un site spécialisé dans le repérage des rumeurs, Snopes.

    Grâce à Snopes, nous apprenons quelle est la source de cette fausse information: un exercice de fiction ou de satire, publié le 5 décembre sur le site Diversity Chronicle.

    Durant la “guerre froide”, des entreprises de désinformation avaient utilisé le recyclage de nouvelles: d’abord publiées dans un journal obscur d’un pays exotique, puis citées et reprises successivement par des organes de presse plus respectables, jusqu’à revêtir un semblant de vraisemblance. À l’heure d’Internet, cela est devenu bien plus facile. Mais dans beaucoup de cas, il ne s’agit même pas de montages délibérés: des blogueurs ou médias amateurs reprennent sans discrimination des informations fantaisistes.

    Internet permet la propagation de toutes les rumeurs. Heureusement, il fournit en même temps l’antidote, grâce à des moyens de recherche permettant souvent de vérifier une information et d’en retrouver la source. Avec les médias en ligne, l’esprit critique est plus que jamais de rigueur"

    De Jean-François Mayer, ici:  http://mayer.im/post/71956011003/2014-01-internet-rumeurs-pape  et  Pape François: Adam et Eve, l'enfer et les rumeurs.

    De quoi calmer les âmes inquiètes qui se promènent sans discernement sur la toile médiatique : François parle beaucoup mais il y a des limites qu’il n’a, certes, jamais franchies.  « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne tiendront pas contre elle ». (Matth., 16, 18)

    JPSC 

  • Légaliser le cannabis ?

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    Un de nos amis a réagi lors de l'émission "connexions" de la RTBF consacrée à la légalisation du cannabis. Sa réaction est passée intégralement dans l'émission qui, du reste, fut assez largement complaisante envers la légalisation. (lien vers l'émission : http://www.rtbf.be/info/emissions/article_connexions-cannabis-faut-il-ouvrir-des-coffee-shops-en-belgique?id=8168036&eid=5017893)
     
    Les propos de notre ami :

    La réponse est non, il ne faut pas légaliser le Cannabis


    Le modèle hollandais de légalisation est un échec. Il n’a pas réussi à influencer significativement la consommation de cannabis, qui continue à y causer des nuisances et à alimenter les circuits les plus occultes de cette planète. De nombreux coffee-shops y ont d’ailleurs été fermés, et on y a diminué la possibilité de consommer et vendre du cannabis.


    D’autre part, le cannabis actuel n’est plus la fumette de nos parents. Il est la cause de problèmes mentaux, cardio-pulmonaires, de fertilité et de nombreux enseignants témoignent qu’il est la cause d’innombrables décrochages scolaires. Il crée de plus une accoutumance physique et psychique et est la porte d’entrée vers des drogues dures.


    Si la discussion se réduit à autoriser n’importe quelle bêtise qu’on ne peut  contrôler ou que le voisin fait déjà, légaliser ne devient plus que l’échappatoire de la lâcheté politique. Une société saine ne peut qu’avoir l’ambition morale d’éradiquer ce fléau, et c’est dans cette seule optique qu’il est admissible de traiter de la question de la légalisation.

  • Un bon dossier sur Jésus

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    valeurs4021_001.jpgValeurs Actuelles a consacré un dossier à Jésus. Dominique Daguet le recense sur France Catholique :

    J’ai reçu vers le 15 décembre le numéro double de Valeurs actuelles… dont une moitié est consacrée à Jésus ! Non pour nous faire croire qu’il n’a pas existé, ou qu’il n’est pas celui qu’il dit être ou qu’il n’a rien fait ce qu’il avait promis de faire : au contraire, les articles constituant cet ensemble abordent de nombreux sujets et forment un tout très objectif tout en étant à la gloire du Christ, ce dont on peut à la fois se réjouir et remercier l’hebdomadaire.

    La couverture s’orne de l’un des plus beaux portraits du Christ peints par Rembrandt : si beau que certains ont pensé que le peintre avait pu être favorisé de visions, ce que les documents historiques ne suggèrent pas. Peu de peintres ont su s’approcher de si près de l’idée que l’on peut se faire du visage du « Fils de l’Homme » : même si le plus étonnant et le plus juste, le Visage qui se découvre sur la photographie en négatif du Linceul de Turin, n’a pas été l’œuvre d’une main d’homme…

    J’ai attendu ce jour premier de l’année nouvelle pour découvrir ce dossier : au-delà de l’’entreprise journalistique, il me semble qu’il s’agit là d’un excellent témoignage qui a servi, certes, le propos initial avoué par Éric Branca, montrer à quel point Jésus fut le « personnage historique le plus important », mais l’a dépassé en permettant à quelques-uns de nos contemporains, que l’on n’attendait sans doute pas sur ce terrain, d’avouer la nécessité de la foi chrétienne en un temps où certains de nos dirigeants l’oublient, la disent obsolète, ‘’dépassée’’, parfois la bafouent en servant de faux dieux qui semblent de vrais démons…

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  • Biestreyes...

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    Dans la Libre de ce jour, Jean-Claude Matgen joue les "Madame Irma" et imagine ce qui pourrait bien se passer en 2014; entre autres stupidités - mais stupidités révélatrices des fantasmes qui habitent certains journaleux -, cela donne ceci :Sans titre.png

  • Mythomania

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    Mandelamania, Francescomania et autres mythomanies : l’idolâtrie, pour l’appeler par son nom, est la maladie infantile de la politique comme de la religion et des autres formes de la vie en société. Celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure de ce "star system" sera décrété aigri ou provocateur, comme l’observe justement Xavier Zeegers dans « La Libre » de ce jour. JPSC

    « Tout s’accélère. Il n’a fallu que six ans à Jean-Paul II pour devenir bienheureux et au prochain printemps il sera saint. Mandela bat tous les records car c’est entre son décès et son enterrement qu’il fut décrété génie planétaire et Dieu immortel via une tornade d’acclamations aussi excessives qu’inconsidérées, comme dans les concerts d’André Rieu où tout le monde hurle sa joie et applaudit en cadence quand même Mozart n’en demandait pas tant.

    On a dit que Barack Obama fut le meilleur orateur du stade. Le plus emphatique, sûrement : "Héros, enseignant de l’Histoire, guide, sage, messie, fierté d’un continent…" oubliant Guantanamo, l’actuelle Robben Island américaine.

    Nous voici prévenus : celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure sera décrété snipeur, aigri, ou provocateur.

    Alors d’emblée, soyons précis. Oui, Mandela fut un homme admirable et un résistant exemplaire. Un grand lucide surtout, qui avait compris que la violence est une impasse, "un fardeau trop lourd à porter" selon Martin Luther King, et qu’avec une patience surhumaine doublée d’un mental d’airain on peut changer le mal en bien.

    A l’instar de Gandhi, il fit de son enfermement un allié, transformant au fil des lustres ses geôliers en otages de sa détermination car c’est lui-même qui décida de sortir enfin, et à ses conditions.

    Qu’il soit dès lors récupéré par les religieux ne surprend pas. Cependant il n’était pas croyant. Richard Stengel, qui l’aida à rédiger son autobiographie, est formel : "En 93 nous regardions ensemble le paysage tranquille où il rejoindrait ses ancêtres, mais il ne croyait pas à l’au-delà. Je ne l’ai pas entendu parler de Dieu ni du paradis. Il m’a dit que nous venons et partons tous, et que simplement un jour ce sera son tour. Sa mort ne l’intéressait pas."

    Il n’était pas non plus un pacifiste inconditionnel. Il organisa des attentats surtout matériels (près de deux cents) donc du sabotage. C’est bien moins grave qu’un autre prix Nobel de la Paix, Menahem Begin, qui coordonna l’explosion de l’hotel King David en 1946, faisant 91 morts et 46 blessés.

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  • Quand Scalfari écrit n'importe quoi

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    Précisions du Saint-Siège après un nouvel éditorial de Scalfari (source : radio vatican)

    En cette fin d’année, la presse italienne a accordé une large place à un éditorial du fondateur du quotidien italien La Repubblica, Eugenio Scalfari. Au mois d’octobre, ce journaliste (qui se proclame athée) avait publié une longue interview du Pape François qui avait défrayé la chronique. Dimanche, il a voulu commenter dans les colonnes du journal le magistère du pape François. Il y affirme entre autres que dans sa récente exhortation apostolique Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile), le Pape François entend abolir le péché. Interrogé sur notre antenne, le Père Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, se félicite de l’intérêt du monde laïc vis-à-vis de ce Pape. Mais le contenu de cet éditorial mérite, selon lui, quelques mises au point. 

    Tout d’abord, ceux qui suivent jour après jour les prises de parole du Pape François savent l’importance qu’il attache au péché. François est un jésuite et les Exercices spirituels de saint Ignace, qui constituent pour lui une école de spiritualité et de vie chrétienne, commencent par la méditation des péchés et s’achèvent par un colloque avec Jésus qui est venu mourir pour nos péchés. C’est justement par rapport au péché qu’on peut mesurer l’étendue de la miséricorde divine sur laquelle insiste le Pape François. 

    Des malentendus à dissiper

    Le Père Federico Lombardi note par ailleurs que le journaliste italien a mal interprété une réponse du Pape François concernant la fin du monde. Le Pape a cité un célèbre verset de la première Epitre aux Corinthiens : « Quand le Fils se mettra lui-même sous le pouvoir du Père, Dieu sera tout en tous ». Il n’a pas dit, comme l’affirme Eugenio Scalfari, que « la divinité sera dans toutes les âmes et que tout sera en tous ». 

    Autre inexactitude signalée par le père Lombardi dans cet éditorial : le Pape François n’a pas canonisé saint Ignace de Loyola, qui était déjà saint depuis des siècles. Il a canonisé Pierre Favre, le premier compagnon de saint Ignace. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège estime donc qu’il faut certes continuer le dialogue, mais qu’il faut l’approfondir pour éviter les malentendus. 

  • Et l'homme le mieux habillé de 2013 est...

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    Lu sur aufeminin.be où le (la?) journaliste ne semble pas très au fait des questions religieuses :

    Le Pape François : Elu Homme le mieux habillé de 2013

    A la surprise de tous, le webzine Esquire décerne au Pape François la palme de l’homme le mieux habillé de l'année. Il coiffe ainsi au poteau les Brad Pitt, Joseph Gordon Levitt et autres Bradley Cooper qui font chavirer les coeurs et monopolisent les tapis rouges.

    Le Pape François, élu le 13 mars 2013 fait l’unanimité dans le monde depuis son élection par les Cardinaux. Ayant décidé d’occuper cette place selon la ligne morale du français (?!) Saint François d’Assise, protecteur des pauvres, le Pontif (sic) impose ainsi son style au Vatican. Dès le départ, il est reconnu pour son caractère original et modeste (rappelons-nous, en effet, qu'il avait absolument refusé de déménager au palais pontifical).

    Quel étonnement, donc, de voir un Pape être élu Homme le mieux habillé, les tenues pontificales ne relevant pas de la haute couture malgré les matières nobles dans lesquelles elles sont confectionnées. Selon Esquire, c'est à son style véritablement avant-gardiste, en comparaison avec ses prédécesseurs, que le Pape François doit ce titre.

    Sa garde-robe simple et loin des vêtements d’apparats souvent portés par Jean-Paul II (Jean-Paul II ou Benoit XVI ?), le rend nettement plus accessible et attachant. Et ceci, d'un point de vue religieux ou non-religieux. L’homme de son temps, adepte des Selfies, Twitter et autre Instagram, semble donc parler à un plus grand auditoire. Selon l’experte Ann Pellegrini, interviewée par Esquire, ses choix vestimentaires indiquent clairement ses volontés d’âme. On lui connait une grande modestie et un grand intérêt pour les plus démunis, qu’il ne laisse jamais de côté. La simplicité de ses tenues seraient le reflet de ses convictions théologiques. De plus, le Pape François semble renier le « strass et paillettes » version Jean-Paul II (?) en refusant de porter des bijoux inutiles, ou des chaussures trop clinquantes.

    C’est donc à ce titre qu’Esquire lui attribue la palme de personnalité la mieux habillée de l’année 2013. Le Pape François crée donc la surprise. Sans oser imaginer qu’il ferait réfléchir le monde de la mode, il semble avoir compris comment faire de l’habit aussi le moine. Peut-être deviendra-t-il une nouvelle muse pour les créateurs ?

  • François, le pape le plus populaire de l'histoire ?

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    Lu sur BFMTV :

    François, pape chouchou des Français

    Après neuf mois de pontificat, le pape argentin a la cote: 85% des Français en ont une bonne opinion. Un engouement qui transcende les clivages politiques et religieux.

    Enquête réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 995 Français majeurs, recrutés par téléphone et interrogés par Internet les 17 et 18 décembre.

    François superstar! Neuf mois après son élection, le pape jouit d'une popularité exceptionnelle auprès des Français, indique dimanche un sondage BVA publié par Le Parisien Dimancheet Aujourd'hui en France. 85% d'opinions positives, soit un score supérieur à celui dont ils créditent ses prédécesseurs, même le populaire Jean-Paul II. Il transcende aussi tous les clivages.

    A en croire ce sondage, les Français éprouvent ainsi un véritable coup de coeur pour le 266e pape de l'Eglise catholique. Seulement 12% d'entre eux en ont une mauvaise opinion, et 3% ne se prononcent pas. Jean-Paul II, lui, est crédité de 80% d'opinions favorables (contre 14%); Benoît XVI, le prédécesseur de François, de 43% (contre 52%).

    Les qualificatifs élogieux à l'égard de François sont nombreux: proche des gens et sympathique (86%), simple (85%), honnête (84%), modeste (83%), généreux (82%), courageux (81%), tolérant 579%), convaincant (77%) et visionnaire (58%).

    "Le plus populaire de l'Histoire"

    Cité par Le Parisien, l'historien des religions Odon Vallet juge que le pape argentin "est sûrement le plus populaire de l'Histoire", " plus que Jean XXIII ou Jean-Paul II". Il souligne ainsi que, chaque mercredi, l'audience pontificale draine "quatre fois plus de monde que sous Benoît XVI. Peut-être entre 200.000 et 300.000 personnes". 

    Selon lui, cette popularité s'explique par la simplicité affichée de François, un souverain pontife qui a également "cassé l'image d'une église au discours moralisateur".

    Si 94% des catholiques ont une bonne opinion du chef de leur Eglise, François parvient aussi à séduire 88% des croyants d'autres religions, et même une large majorité (69%) de sans religion. Sa côte est élevée chez les jeunes (75%) et dans tous les secteurs de l'opinion, de la droite (88%) à la gauche (80%).

    Voir également : http://www.aleteia.org/fr/religion/article/pape-francois-il-a-mis-leglise-en-marche-dit-le-p-lombardi-5870186414473216

  • Francescomania, gare au retour de flamme ?

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    Sur Causeur.fr, Théophane Le Méné met le doigt sur toute l'ambiguïté de la "francescomania" qui s'est emparée de la planète. Et qu'en sera-t-il demain ?

    François, le pape que vous adorerez détester

    Vers un prochain basculement de l’opinion ?

    Il y a encore quelques mois, personne ne connaissait son visage et les premiers commentateurs soulignaient d’abord sa fragile santé, comme pour se rassurer, tandis qu’ils évoquaient en se pinçant le nez la connivence idéologique du nouveau pape avec son prédécesseur, le bienheureux Jean-Paul II. L’eau a depuis coulé sous les ponts, et le pape François s’est révélé au point que, récemment, l’hebdomadaire  américain Time décidait de consacrer homme de l’année 2013 : une décision qui a semblé faire consensus, tant le nouveau souverain Pontife a su séduire au-delà-même du sérail catholique. A la surprise de beaucoup et pour l’inquiétude de quelques-uns, aussi, car plaire au système, n’est-ce pas s’y complaire ?

    « Je veux pouvoir casser du pape, je veux un pape ringard » nous avait averti dans une tribune du Monde la jeune romancière Solange Bied-Charreton au moment du conclave. Car, justifiait-elle, avec tout le sarcasme qu’on lui connait, « comment existerais-je si je ne puis contester le monde ancien, m’affirmer sans avoir à détruire des siècles et des siècles d’histoire ? » Son vœu pieux n’aura pas été entendu, du moins pour le moment. Car pour le moment, le pape François est devenu, au gré de ses déclarations interprétées à l’avantage de chacun, une idole polymorphe. Ainsi les féministes se sont-elles réjouis lorsque Jorge Mario Bergoglio a affirmé que l’Eglise était obsédée par l’avortement tandis que les pro-life exultaient qu’il se rende à la marche pour la vie à Rome en mai dernier ; les militants homosexuels ont apprécié que le souverain Pontife se refuse à les juger et les opposants au mariage homosexuel qu’il dénonce ce projet comme « une tentative pour détruire les intentions de Dieu » ; la gauche s’est félicitée que l’homme en blanc confesse ne jamais avoir été de droite et la droite lui a su gré de reconnaître qu’il n’était pas marxiste…  En clair, tout le monde a vu midi à sa porte et chacun se demande désormais, entre conservatisme et progressisme, où les conduit le pape François. N’est-ce pas aussi cela l’universalisme de l’Eglise ?

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  • Euthanasie des mineurs; le nouvel évêque de Liège prend position

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Bertrand Henne recevait ce matin le nouvel évêque de Liège Jean-Pierre Delville.

    Bertrand Henne : Vous êtes le nouvel évêque de Liège et vous étiez jusqu’ici professeur d’histoire du christianisme à l’Université Catholique de Louvain. 2013, pour vous qu’est-ce que c’est ?

    Jean-Pierre Delville : Un événement qui m’a marqué, c’est la visite du pape François à Lampedusa au mois d’août. C’était en pleines vacances, il faisait chaud, c’était un moment calme, il a dit : moi je ne prends pas de vacances mais je vais me rendre sur un lieu symptomatique, symbolique, cette île de la Méditerranée où échouent beaucoup d’Africains qui essaient d’arriver en Europe.

    Avec un naufrage en octobre qui a fait près de 300 morts mais ce n’est qu’un naufrage parmi de nombreux naufrages…

    Tout à fait et donc on peut dire que sa visite était un peu prophétique puisque justement l’endroit a été malheureusement illustre quelques mois plus tard et il disait là-bas : nous devons nous rendre compte de l’injustice qui est vécue par les Africains qui doivent tenter, au péril de leur vie, de passer la Méditerranée pour arriver en Europe, il n’y a pas vraiment un accueil correct, au contraire , il y a parfois cette condamnation à mort sur la Méditerranée donc nos législations doivent changer pour favoriser une certaine qualité d’accueil et je crois que c’est assez prophétique comme message.

    Il y a deux choses dans cet événement que vous venez de pointer, il y a l’action du nouveau pape, dont on va parler un peu plus tard, mais pour rester sur ce qu’il a voulu dénoncer, est-ce que vous parlez d’un manque d’humanité finalement de l’Europe, cette Europe forteresse, c’est aussi quelque chose qui vous touche personnellement ?

    Oui, c’est un risque ce manque d’humanité parce que vous vous rendez compte que l’Europe devient multiculturelle et elle l’est à la base, multiculturelle, or, la vitalité de notre société dépend de facto pas mal des étrangers qui arrivent et donc nous ne pouvons pas simplement dire qu’il y a trop d’étrangers, ils font partie du dynamisme culturel de l’Europe et on dit parfois : qui payera nos pensions plus tard ? Je réponds : s’il y a des jeunes qui travaillent et qui sont étrangers, ce sont eux qui payeront les pensions et donc il faut qu’il y ait un accueil par rapport à cette population jeune, dynamique mais qui est parfois bloquée.

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