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Médias - Page 143

  • Discrimination anti-chrétienne ?

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    s65_puppinck.gregor.jpgDans un article publié par le mensuel « La Nef » de ce mois de novembre (n° 253), Grégor Puppinck, directeur de l'European Centre for law and Justice, observe que la discrimination antichrétienne qui sévit en Europe n’est autre que la violence par laquelle une nouvelle vision de l’homme prétend remplacer l’anthropologie traditionnelle héritée de la civilisation judéo-chrétienne. Extraits :

    « C’est un fait que les chrétiens ont de plus en plus de difficultés à vivre dans la société occidentale. Tout d’abord, il y a un climat d’hostilité surnaturelle croissante envers le christianisme : il semble que le mal s’enracine dans la société. L’ésotérisme et la violence sont devenus omniprésents dans les médias ; l’avortement, la drogue et la pornographie sont galvaudés ; chaque jour des églises et des cimetières sont profanés ; le blasphème serait devenu une forme d’art dont le grand public devrait se délecter ; des activistes comme les Femens s’attaquent aux symboles de la religion, et les médias manquent rarement une occasion de dévaloriser l’Église. C’est cette hostilité latente envers le christianisme qui explique l’indifférence, voire la complaisance, de notre société face aux profanations de son patrimoine religieux et aux massacres des chrétiens dans le reste du monde.

    Outre ce climat d’hostilité, qui vise à extirper le sentiment chrétien du cœur des personnes, les chrétiens se heurtent de plus en plus à des normes sociales auxquelles ils ne peuvent consentir en conscience. Ces normes portent sur la morale. On observe un phénomène croissant en Europe de limitation des droits des chrétiens, en particulier dans les pays libéraux avancés (…)..

    Prenons l’exemple du Royaume-Uni : depuis l’adoption en 2010 d’une loi sur l’égalité et la non-discrimination, les sanctions et condamnations se multiplient. Ainsi par exemple un couple s’est vu refuser l’agrément pour être famille d’accueil en raison de son jugement sur l’homosexualité, un médecin a dû quitter ses fonctions au sein d’un service social après s’être abstenu de prendre part à la décision de confier des enfants à des couples de même sexe, les agences catholiques d’adoption ont été contraintes de cesser leurs activités en raison de leur refus de confier des enfants à l’adoption à des couples de même sexe, une employée de mairie affectée à l’état civil et un conseiller conjugal ont été licenciés au nom de la non-discrimination, après avoir exprimé leur incapacité, en conscience, à célébrer l’union civile et à conseiller sexuellement un couple d’homosexuels. En janvier 2013, la Cour européenne n’a pas jugé abusifs ces deux licenciements dans un arrêt exemplaire de la tendance liberticide du libéralisme, par laquelle une société fondée sur un consensus d’amoralité devient intolérante envers ceux qui continuent à exercer en conscience un jugement moral sur la conduite humaine (…).

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  • L'affaire Barilla emblématique d'un changement de civilisation

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    On ne plaisante pas dans les camps de rééducation LGBT !

    Marie d'Armagnac, journaliste résidant en Italie, analyse, sur Boulevard Voltaire, le "recadrement" de Guido Barilla :

    « Nous ne ferons jamais de spots publicitaires avec des familles gays, nous sommes pour la famille traditionnelle » expliquait benoîtement Guido Barilla, président de la marque éponyme, le 26 septembre dernier, sur les ondes de radio24. Il ne se doutait pas qu’il allait déclencher contre lui une bronca internationale : le jour même, toutes les associations LGBT du monde et d’ailleurs ont appelé sur les réseaux sociaux au boycott de la marque. Cette petite phrase qui relevait sans doute autant d’une conviction personnelle que d’une logique commerciale, a été jugée l’expression de la plus noire homophobie.

    Dès le lendemain, l’indéboulonnable Dario Fo écrivait une lettre ouverte à l’infortuné Guido lui réclamant, de toute son autorité de Prix Nobel, de renouveler sa communication et de devenir le porte parole de l’intégration et de la modernité. Dès le 28 septembre, la machine à repentance est mise en branle. Dans une video largement diffusée, on voit Guido Barilla, les traits tirés, abattu, le regard fuyant, s’excuser à plusieurs reprises « d’avoir heurté la sensibilité de nombreuses personnes dans le monde entier. Les très nombreuses réactions, dans le monde entier, m’ont touché et profondément attristé parce qu’elles m’ont fait comprendre que, sur la question de l’évolution de la famille j’ai beaucoup à apprendre. »

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  • L'ampleur du fléau de la pédophilie face à l'inertie des pouvoirs publics et des médias

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    Merci à notre ami P.T. pour ces informations et son commentaire :

    L'information ci-après démontre clairement deux choses que l'on soupçonnait déjà. Tout d'abord, l'ampleur du fléau de la pédophilie et ensuite, l'inertie coupable des pouvoirs publics et des médias dans la lutte contre ce fléau. 

    Il règne une véritable omerta publique sur ces crimes. Les pouvoirs publics et les médias ne réagissent que contraints et forcés par les évènements, en cas d'enlèvement ou de meurtre notamment. Mais il n'y a par exemple aucun enquête diligentée chaque fois qu'une mineure avorte ou accouche en Belgique, permettant ainsi aux prédateurs de continuer leurs méfaits en toute tranquillité.

    Il n'est pas inutile non plus de mettre cette information en relation avec la mésaventure qu'a connue récemment Child Focus. Cette association avait observé que très peu de mineurs ou mineures osaient dénoncer les abus sexuels. Elle avait alors mis en place un système Internet sécurisé pour les aider à faire connaître ces crimes. Or, aucun média belge n'avait relayé auprès du public cette campagne de Child Focus. Et pire, les autorités en charge de la protection de la jeunesse avaient sommé Child Focus de mettre un terme à cette campagne.
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/04/97001-20131104FILWWW00424-une-ong-piege-20000-pedophiles.php

     

    L'ONG Terre des Hommes, qui se faisait passer sur Internet pour une fillette philippine, a annoncé aujourd'hui que plus de 20.000 "prédateurs" l'avait contactée, prêts à payer pour voir cette enfant de dix ans se livrer à des actes sexuels par webcam. Plus de mille d'entre eux ont été identifiés.

    "Nous avons créé une fille virtuelle de 10 ans, une Philippine" sur internet, a déclaré le directeur de la branche néerlandaise de Terre des Hommes, Albert Jaap van Santbrink, au cours d'une conférence de presse à La Haye. Une image virtuelle de l'enfant a même été conçue.

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  • John Elefante, ex-chanteur producteur de Kansas, chante contre l’avortement

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    Un ami nous partage une video et commente :

    http://www.gloria.tv/?media=519323

     

    C’est l’histoire d’une petite fille, Sami, sauvée de l’avortement in extremis. La petite Sami est devenue grande, c’est une vraie jeune fille, basketteuse de talent, chrétienne presbytérienne du MidWest, et John Elefante a de bonnes raisons de la connaître : c’est sa fille par adoption. Sami a atterri dans sa famille adoptive après que sa mère biologique a décidé de ne pas subir l’avortement où l’avait poussée la peur, le désarroi, la honte et l’abandon du jeune garçon qui ne voulait pas de sa responsabilité de père. Dans la vidéo, la maman-courage a 13 ans.Je ne sais si ce détail est vrai…

    Je vous laisse découvrir la vidéo, le texte ne me semble pas très difficile à comprendre et les images – très kitsch par moment, je vous l’accorde – sont parfaitement explicites.

    John Elefante, qui a obtenu de nombreux Grammy Awards au cours de sa carrière de chanteur et de producteur – à Nashville notamment – est chrétien et croyant. Cela explique la teneur du refrain pro-vie, qui l’emporte musicalement sur le refrain pro-mort de la chanson qui traduit le discours lénifiant des médecins s’apprêtant à tuer l’enfant que la jeune fille enceinte voit en rêve grandir et trouver le bonheur au sein d’une vraie famille :

    Alors le Seigneur commença à parler :
    Vous ne prendrez pas celle-ci, elle est à moi,
    Elle grandira et chantera mon Nom,
    Vous ne la prendrez pas, elle est à moi…
    Non, vous ne la prendrez pas cette fois !

    Et la jeune fille crie : « Je dois appeler ma Maman, qu’elle m’aide à trouver une famille pour mon enfant ! ». La suite, on la devine, la jeune fille s’échappe et fuit l’avortoir en courant – avec une petite fille qui l’enlace, puis sourit son merci, et disparaît.

    A la fin du clip, John et Sami Elefante parlent, lui pour dire sa gratitude éternelle à cette jeune fille qui a choisi la vie, elle pour rappeler qu’aux Etats-Unis, 3 500 enfants sont avortés chaque jour. Et ils renvoient vers un site d’aide aux futures mères, onlineforlife.org/Le site annonce 1.154 bébés sauvés


    Les paroles de cette belle chanson :

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  • Halloween : le fantôme de la Toussaint est de sortie

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    839914_100558065706 (1).jpegLu sur le blog « Salon Beige » :

    Les choses sont claires à l'Est :  "Le ministère de l’Education de la région d’Omsk a publié sur son site une lettre adressée aux responsables d’écoles pour leur demander de renoncer à l’organisation de fêtes qui font la « promotion de l’extrémisme » auprès des enfants.

    Célébrer Halloween a des « conséquences négatives » en raison de son « aspect mystique et de la propagande du culte de la mort », a-t-il ajouté.

    L’institution a indiqué avoir réagi après avoir été avertie par l’Assemblée régionale des parents d’élèves, un groupe de pression conservateur.

    Un porte-parole de l’Eglise orthodoxe russe, Vsevolod Tchapline, a de son côté mis en garde contre le caractère occulte des célébrations d’Halloween".

    Les déguisements à base d'habit de religieuses proposés pour Halloween au Liban (voir photo) :

    "A quelques jours d'Halloween, la Direction générale de la Sûreté générale a annoncé mercredi soir sur son compte Twitter avoir confisqué plusieurs déguisements jugés "offensants envers une religion", sans préciser laquelle".

    Référence : La Sibérie interdit Halloween, "culte de la mort". Au Liban, c'est la cathophobie qui prédomine

    Si la Sûreté libanaise de le précise pas, la photo montre de quelle Religion il s’agit… La chaîne de télévision LBC a en effet diffusé des photos des déguisements représentant des robes de bonnes sœurs passablement raccourcies, ainsi que des tenues de prêtres arborant une grande croix. JPSC.

  • L'affaire de "l'évêque bling-bling" de Limbourg

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    Notre amie de "Benoît et moi" a consacré trois notes à cette affaire qui défraye la chronique et qui mérite que l'on y regarde de plus près :

    Lire aussi : http://www.aleteia.org/fr/international/article/laffaire-de-leveque-de-limburg-son-eloignement-est-il-justifie-8054001

  • Mgr Léonard face à une hostilité croissante ?

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    C'est Christian Laporte qui l'affirme dans La Libre. Suffit-il d'un acte d'entartage et des menées d'une coterie de parents dans une école communale pour conclure à une hostilité croissante ? Cela nous paraît assez léger mais cela rejoint sans doute le "ressenti" de Christian Laporte qui ne nourrit pas une très grande sympathie à l'égard de l'archevêque. Le journaliste reconnaît d'ailleurs lui-même que la visite du prélat s'était fort bien passée en d'autres lieux notamment "à l’école Saint-Nicolas de Sart-Dames-Avelines où il a reçu un accueil chaleureux du corps professoral mais aussi de tous les élèves (de la maternelle à la 6e primaire). Une visite qui l’interpella d’autant plus que cette école accueille aussi des enfants sourds."

    Quoi qu'il en soit, le propre des chrétiens n'est pas de chercher la popularité; ils savent que le Christ a été haï avant eux et que le disciple n'est pas au-dessus du maître.

  • Le totalitarisme du politiquement correct

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    Lu sur la Libre cette opinion d'un franc tireur :

    OPINIONS Est-il encore permis d’exprimer librement un avis ou sommes-nous contraints de suivre aveuglément le courant dominant sous peine d’être cloués au pilori ? Les dernières semaines ont été riches en enseignements sur le sujet.

    Une opinion de Jean-François Nandrin, criminologue et enseignant.

    La victoire du FN à Brignoles affole peut-être, mais doit-elle étonner ? L’habitude de mettre le couvercle sur ce qu’on n’a pas envie d’entendre ou de dire ne peut qu’aboutir à un retour de flamme de discours simplistes se donnant comme "enfin véridiques", de telle sorte que les efforts d’idéologie par ailleurs appréciables, parce que maladroits, aboutissent à leur inverse. Parce que les idéologues ne tiennent pas compte du réel.

    Le passé tout récent est riche en exemples de réactions outrancièrement vertueuses : "cachez ce sein que je ne saurais voir" (1) mais sur lequel je lorgne. La RTBF a suspendu monsieur Vande Walle pour des propos racistes. Il avait évoqué, en termes peu subtils il est vrai, mais nos footballeurs ne nous ont pas habitués à du Bossuet, les différences d’origine des joueurs. Interventions en sa faveur du MRAX - nous ne sommes pas le pays du surréalisme pour rien ! - et de joueurs d’origine - osera-t-on le dire ? - étrangère, rien n’y fait. Au même moment, monsieur Wilshere précisait : "Tu n’es pas anglais après 5 ans", tandis que Femen et entarteurs attaquaient courageusement monseigneur Léonard et madame Christine Boutin, au cours d’un débat sur l’homosexualité, descendant le niveau - je reprends le mot d’une Femen - à "caca boudin".

    Ainsi, la liberté de parole, qui constitue un des Droits de l’Homme, reste un droit absolu, à la seule condition d’être en accord avec le courant dominant. Evoquer le métissage des équipes dû non au métissage national, mais à l’achat de joueurs : interdit ! Dire qu’il ne suffit pas d’habiter cinq ans un pays pour en devenir un parfait autochtone (qui l’eût cru ?) : interdit ! Affirmer que l’homosexualité n’est pas pour tous un modèle : interdit ! Etc. Il ne s’agit pas seulement de transformer en secret d’Etat ce que tout le monde sait, mais d’interdire toute pensée contraire au dogme. Le dogme peut bien être bon, que dire de cette méthode ? On pense à 1984 d’Orwell; à l’URSS, où les opposants étaient considérés comme fous et dûment enfermés. Car n’est-ce pas fou d’être en désaccord avec le courant dominant, avec "ce que tout le monde pense" ?

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  • RDC : prions pour l’Est du Congo, en proie aux violences endémiques depuis l’indépendance de ce pays en 1960

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     Lu sur le site de Radio Okapi :

     MGR SIKULI.jpgLes trois prêtres de la paroisse catholique Notre Dame des Pauvres de Mbau kidnappés par des hommes armés dans leur couvent totalisent ce samedi 19 octobre une année entre les mains de leurs ravisseurs. Plusieurs messes sont prévues dans les paroisses catholiques du Diocèse de Butembo–Beni pour réclamer leur libération ainsi que celle de toutes les personnes kidnappées dans les territoires de Beni et Lubero. Depuis quelques mois, les hommes armés recourent régulièrement à des kidnappings dans cette zone.

    Les pères Jean Ndulani, Anselme Wasukundi et Edmond Kisughu ont été enlevés par des hommes armés le 19 octobre 2012 dans la soirée au couvent de leur paroisse.

    Malgré les enquêtes lancées par les autorités locales, ils restent introuvables jusqu’à ce jour.

     L’évêque du diocèse de Butembo–Beni, Monseigneur Paluku  Sikuly Melchisedeck (photo), a invité leurs ravisseurs à les libérer. Il a demandé également les chrétiens à prier pour obtenir la libération de ces trois prêtres et des autres personnes prises en otage par des groupes armés à Beni et Lubero.

    Selon des sources locales, des hommes armés procèdent régulièrement à deskidnappings dans cette zone  du Nord-Kivu, depuis plusieurs mois.

    La société civile du Nord-Kivu a souvent accusé les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu et les miliciens Maï-Maï d’être auteurs de ces enlèvements. Selon son porte-parole, Omar Kavota, depuis le début de cette année, on compte environ quatre cents cas de kidnappings dans le territoire de Beni.

    Après l’enlèvement des trois prêtres, la Conférence épiscopale nationale du Congo(Cenco) avait condamné cet acte, appelant à leur libération « immédiate ».

    S’exprimant dans la foulée, le porte-parole de l’armée congolaise à Beni, le colonel Mutoto, avait également condamné cet enlèvement et promis que des stratégies seraient mises en place pour retrouver les trois otages.

    Réf. RDC: trois prêtres catholiques de Mbau otages des hommes armés depuis une année. Les Belges ont une responsabilité toute particulière à l’égard du Congo qui fut le leur avant d’être livré à lui-même dans une précipitation inconsidérée et une impréparation coupable. Mais que fait-on exactement aujourd’hui pour sortir la région des Grands Lacs du drame qui est le sien depuis maintenant plusieurs générations ? Voici le dernier exemple en date de cette anarchie  endémique : vingt personnes, dont deux femmes, douze mineurs et six hommes ont été kidnappées, depuis le mercredi 16 octobre dernier dans le secteur Osso-Banyungu, en territoire de Masisi, à plus de 90 km au Nord-Ouest de Goma (Nord-Kivu). La société civile locale affirme que ces personnes ont été enlevées par les miliciens Nyatura du chef Mangara dans les localités de Ngululu, Mulema et Lutanda. Cette milice a kidnappé ces personnes après un affrontement avec les Raïa Mutomboki en secteur d’Ufamandu (Nord-Kivu). Qui s'en soucie ?

     JPSC

  • Divorcés-remariés : sujet phare du prochain synode consacré à la famille ?

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    C’est ce que la presse a déjà annoncé à son de trompe. Or, dans l’Osservatore Romano, voici que le Préfet de la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi recadre clairement la question :

    « Bien que l’admission des divorcés remariés aux sacrements ne soit pas possible en raison de la nature profonde de ces derniers, les efforts pastoraux s’imposent d’autant plus envers ces fidèles, même si ceux-ci doivent se conformer aux normes dérivant de la Révélation et du Magistère de l’Église. Le parcours indiqué par l’Église pour les personnes concernées n’est pas simple, mais elles doivent savoir et sentir que l’Église accompagne leur chemin en tant que communauté de salut. À travers leur effort pour comprendre la pratique de l’Église et ne pas s’approcher de la Communion, les partenaires rendent témoignage, à leur manière, à l’indissolubilité du mariage. 

    Le souci pour les divorcés remariés ne devrait certes pas se réduire à la question de la réception de l’Eucharistie. Il s’agit d’une pastorale plus globale qui cherche à tenir compte le plus possible des différentes situations. Il est important de savoir, à ce propos, qu’outre la Communion sacramentelle, il existe encore d’autres manières d’entrer en communion avec Dieu. La relation avec Dieu est réalisée lorsqu’on s’adresse à lui dans la foi, dans l’espérance et dans la charité, dans le repentir et dans la prière. Dieu peut accorder sa proximité et son salut aux hommes à travers diverses voies, même s’ils vivent des situations contradictoires. Comme le soulignent constamment les récents documents du Magistère, les pasteurs d’âmes et les communautés chrétiennes sont appelés à accueillir avec ouverture et cordialité les personnes vivant dans des situations irrégulières, pour être à leurs côtés avec empathie, les aidant et pour leur faire sentir l’amour du Bon Pasteur. Une pastorale fondée sur la vérité et sur l’amour trouvera toujours à nouveau dans ce domaine les voies et les formes justes. »

    Texte à lire en entier ici : La force de la grâce Contribution d’une grande clarté de l’archevêque-préfet, Mgr Müller. JPSC

    Lire aussi : Divorcés remariés. Müller écrit, François dicte

  • Une Miss Monde très politiquement incorrecte

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    Megan Young Miss World Philippines 2013.jpgLu ici :

    La beauté du courage

    Peut-être n’apprécierez-vous pas le genre de beauté de la Philippine Megan Lynne Young, 23 ans, qui vient d’être couronnée Miss Monde le 22 septembre dernier à Bali en Indonésie. Mais sans nul doute vous admirerez le courage dont elle a fait preuve en répondant aux questions d’une journaliste sur le réseau de télévision ABS-CBN le 28 août trois semaines plus tôt.

    - Quelle genre de beauté préférez-vous ?

    - Celle de l’enfant à naître. Je suis opposée à l’avortement, je crois en l’abstinence avant le mariage, et je vois ce dernier comme une union inséparable pour la vie entière.

    A propos du projet de loi de Santé Reproductive (Reproductive Health) du gouvernement philippin bloqué par la Cour Suprême, sa réponse a été la suivante :

    - Je suis pour la vie (pro-life). Si le projet signifie tuer un être qui est là, je suis contre, bien sûr. Mes convictions sont : non à l’avortement.

    Quand on lui a demandé si elle était partisane de la contraception, sa réponse a été claire :

    - Je ne m’engage pas dans un truc pareil. Le sexe est réservé au mariage. Telles sont mes convictions.

    A la question : comment une fille splendide peut-elle ne pas avoir de relations sexuelles ? La réponse a volé :

    - Il faut répondre non à ce genre de demande. Si on essaye de vous y pousser, vous prenez du recul. En effet la personne qui vous propose cela ne mérite pas votre compagnie non plus que la moindre relation. Si en revanche un gars fait ce sacrifice, cela signifie beaucoup.

    Cette série de déclarations “politiquement incorrectes” n’a pas empêché cette jeune femme de remporter la couronne de Miss Monde un mois plus tard.

  • Le pape François rend un hommage appuyé au cardinal Bertone

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    Rome, 15 octobre 2013 (Zenit.orgPape François

    images (8).jpg"Je vois en vous d'abord le fils de don Bosco", marqué par "la vocation sacerdotale salésienne qui vous a amené à accomplir toutes les charges reçues, indistinctement, avec un profond amour de l’Église, une grande générosité, et avec ce mélange typique salésien, qui unit un sincère esprit d'obéissance et une grande liberté initiative et d'imagination personnelle", a déclaré le pape François lors de la cérémonie de congé de son Secrétaire d’État le cardinal Tarcisio Bertone.

    Mgr Pietro Parolin, qui doit lui succéder, retarde son arrivée pour raisons de santé. Le cardinal, âgé de 79 ans, a en effet quitté ses fonctions ce 15 octobre 2013 au matin, après sept ans à la tête de la Secrétairerie d’État, au cours d'une cérémonie en présence des responsables et des officiels de la Secrétairerie. Il avait auparavant été archevêque de Gênes, et plus tôt encore, bras droit du cardinal Ratzinger à la Doctrine de la foi. (…)

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