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Défense de la Vie - Page 137

  • Jamais ne n'aurais demandé à mon fils de choisir entre la vie et la mort

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    Lu sur RTL.be/info, ce témoignage suscité par le débat sur le projet de légalisation de l'euthanasie des mineurs :

    Alexandre a perdu son fils, Tristan, atteint d'une tumeur cérébrale: "Jamais je ne lui aurais demandé de choisir entre la vie et la mort"

    Alexandre souhaite réagir au reportage diffusé sur nos chaînes, à propos de Marijke, une maman ayant perdu son fils atteint d'un cancer, et soutenant l'élargissement de la loi sur l’euthanasie aux mineurs. "J'ai aussi perdu mon fils, atteint d'une tumeur au cerveau. (...) Mais jamais je ne lui aurais demandé de choisir entre la vie ou la mort. (...) Je ne pense pas qu'il aurait compris, à son âge".

    Après avoir entendu le témoignage de Marijke en faveur de l'élargissement aux mineurs de la loi sur l'euthanasie, Alexandre et Véronique ont souhaité réagir. Dans le reportage, diffusé mercredi 27 novembre sur RTL-TVI, soit le jour où l'extension de la loi a été votée en Commission de Justice du Sénat, Marijke explique que son fils Benjamin est décédé à l'âge de 7 ans d'un cancer du foie. Elle aurait souhaité que son fils puisse, à l'époque, bénéficier de cette loi. Alexandre et Véronique ont aussi perdu leur enfant. Atteint d'une tumeur au cerveau, Tristan est décédé à l'âge de 8 ans. "Quand Marijke dit qu'elle ne veut pas laisser son fils souffrir, je la comprends évidemment. Mais je n'ai pas vécu notre histoire de la même manière. J'ai vu mon fils décroître d'année en année. Il est devenu aveugle. Mais il était très vivant. Nous avons eu le sentiment que Tristan voulait vivre, jusqu'à son dernier souffle. Jamais je n'aurais pu lui demander s'il souhaitait mourir", nous a-t-il expliqué par téléphone.

    Je ne pense pas qu'un enfant de 8 ans comprenne ce que la mort implique

    "Je n'aurais pas pu, poursuit Alexandre. Je ne m'imagine pas, en tant que parent, qui en principe est là pour accompagner son enfant, demander à mon fils s'il veut mourir ou non, lui demander de faire un choix. Je ne sais pas si ces enfants comprennent ce qu'on leur demande". Alors plutôt que l'euthanasie, Alexandre défend les soins palliatifs, ceux délivrés notamment en phase terminale pour soulager le patient, sans accélérer ni repousser la mort.

    Pour Alexandre, l'élargissement de la loi peut éventuellement concerner les pré-adolescents, mais pas les plus jeunes. "J'ai le sentiment qu'on a voulu voter trop vite", dit-il.

    Pas d'acharnement thérapeutique

    "Je suis opposé à l'acharnement thérapeutique", précise d'emblée Alexandre. "Nous étions contre le fait de faire encore subir à notre fils des opérations, des traitements supplémentaires, etc. Nous avons choisi de laisser faire la vie, c'est pour ça que nous avons opté pour les soins palliatifs".

    Tristan n'était pas au courant qu'il allait mourir

    A cause de la tumeur, le petit Tristan est devenu aveugle vers 4 ans. Ses parents lui ont expliqué que c'était la maladie dont il souffrait qui était à l'origine de la cécité, mais sans plus. "On a parlé de tout ça avec lui, de la maladie. Mais jamais on n'a parlé devant lui du fait qu'il pourrait mourir, indique Alexandre. Nous avons choisi de passer aux soins palliatifs tous ensemble, avec le frère aîné de Tristan, qui avait 13 ans à l'époque. Nous n'avons pas ressenti le besoin d'en parler à Tristan. Il n'était pas très bien. Lui-même n'a jamais posé la question. Nous n'avons pas souhaité lui en parler. On lui a simplement dit qu'il avait un problème à la tête et que c'était pour ça qu'il était devenu aveugle", se souvient-il.

    Tristan est parti entouré de ses proches

    La famille de Tristan l'a entouré jusqu'à son dernier souffle. "Lorsque le médecin nous a dit "Votre enfant n'en a plus que pour quelques minutes à vivre, profitez encore un peu de lui", mon épouse et moi nous sommes penchés sur lui et lui avons dit au revoir. Nous lui avons dit "Pars tranquille. On se retrouvera peut-être de l'autre côté".

    Tristan voulait vivre jusqu'au dernier jour

    Alexandre en est certain: son fils avait la rage de vivre. "Si j'avais demandé à mon fils, le matin de sa mort, s'il voulait vivre, il m'aurait dit oui. Je n'étais pas là pour lui demander s'il voulait décéder, mais bien pour l'accompagner jusqu'au bout du chemin", a-t-il dit.

  • Beau succès pour la Marche pour la Vie à Lyon

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    Près de 2000 manifestants à la Marche pour la Vie à lyon (source)

    A l’initiative du collectif J’aime la vie se tenait aujourd’hui (samedi 30 novembre) à Lyon une Marche dédiée à la défense de la Vie humaine, de la conception à la mort naturelle.

    D’après les autorités, environ 1700 personnes étaient réunies ; d’après le collectif J’aime la Vie, ils étaient entre 1700 à 2000 à braver aujourd’hui le froid dans les rues de la capitale des Gaules.

    Cela fait bientôt cinquante ans que la culture de mort règne en France, dans les cliniques comme dans les esprits, et le pouvoir en place n’arrangera rien à cette situation dramatique. (...) ... les défenseurs de la dignité humaine et de la culture de vie ne lâcheront rien, inlassables.

  • Sur Euthanasie Stop (27/11/2013)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 27/11/2013Commission éthique de l’Association belge des Praticiens de l’Art Infirmier (ACN)

    A propos de l'euthanasie sur les mineurs : position de l'ACN

    Publié par Commission éthique de l’Association belge des Praticiens de l’Art Infirmier (ACN - Association belge des Praticiens de l'Art Infirmier)

    L'élargissement de la loi de 2002 dont il est actuellement question suscite chez beaucoup d'infirmières et d'infirmiers des interrogations au niveau juridique et au niveau déontologique - éthique. Au niveau juridique, s'agit-il d'un simple "élargissement" de la loi de 2002 ? Au niveau déontologique et éthique, la gestion médicale des fins de vie doit-elle être définie par le seul réflexe "faire le maximum" ou doit- elle également donner une place à une réflexion sur la pertinence de maintenir de...

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    Le médecin doit-il suggérer aux parents l'euthanasie de leur enfant ?

    Publié par Béatrice BOROM (Educatrice)

    « Après la mort de mon enfant, j'ai compris de l'intérieur cette réaction des rescapés des camps de concentration : j'avais le sentiment de vivre une expérience tellement effroyable, qu'elle resterait indicible parce que personne ne pourrait jamais comprendre » disait une maman 10 ans après la mort naturelle de son fils. Et si, pour son enfant malade, elle avait accédé à la suggestion* des médecins pour que son enfant soit euthanasié, serait-elle mieux portante aujourd'hui ? Elle devrait alors...

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    Les écolos ont raison...: les parents ne doivent pas avoir droit au chapitre

    Publié par Marie-Laure BRUNIER (Employé)

    Les Ecolos sont logiques dans leur position lorsqu'ils disent « Pas besoin de l'accord des parents pour l'euthanasie de leur enfant » En effet, si l'on accorde l'euthanasie à un mineur, c'est reconnaître quelque part qu'il est « adulte » et assez mature pour se débrouiller tout seul dans sa décision. Il s'apparente à un « adulte majeur » pour ce « droit » bien spécifique de demander à être euthanasié. Alors, pourquoi donc, faut-il encore obtenir l'accord de tiers, d'autres adultes, fussent-ils...

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    Confusion dans les amendements proposés

    Publié par Michel FRIPPIAT (Neuropsychiatre, Dinant)

    Dans le projet de loi, la notion de discernement de l'enfant est aussi confuse que celle de la simple mise au courant ou... l'accord (minimal) des parents, sans parler de l'absence de limite d'âge ! La triangulation de l'équipe soignante, des parents et de l'enfant n'est-elle pas suffisante pour orienter vers d'éventuels soins palliatifs ? Faut-il légiférer et y a-t-il urgence ? Une loi "Léonetti" adaptée ne serait-elle pas amplement suffisante ? Les risques de dérive ont-ils été évalués et la di...

    Lire « Confusion dans les amendements proposés »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    Euthanasie bij minderjarigen

    Publié par Stefaan VAN GOOL (Kinderneuro-oncoloog, KULeuven)

    In de omschrijving van euthanasie volgens de huidige wetgeving zijn de volgende begrippen essentieel: a) 'opzettelijk levensbeëindigend handelen', b) 'door een andere dan de betrokken patiënt', c) 'op diens schriftelijk verzoek', d) 'bekwaam om op redelijke wijze over zijn belangen te oordelen', e) 'een door ziekte of ongeval ongeneeslijke aandoening', en f) 'het lijden kan op geen enkel andere manier gelenigd worden'. De wet betreffende de patiëntenrechten (artikel 12 van de wet van 22 au...

    Lire « Euthanasie bij minderjarigen »

    Willen kinderen euthanasie of zijn het de ouders ?

    Publié par Claudine de LOPHEM (Huismoeder)

    Graag het advies van wie met zieke kinderen werkt in het ziekenhuis. Een ziek kind, een gehandicapt kind haalt heel je leven overhoop. Sommige papa's vluchten, ze kunnen het niet aan en dat staat de moeder er alleen voor; ze kunnen niet gaan werken, noch ontspanning zoeken buitenshuis. Als die voor "euthanasie" van het kind kiezen, is het voor een deel te wijden aan ons, de omgeving die er niet voldoende hulp biedt met woord en daad en vooral een luisterend oor. Je kind zien lijden is v...

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  • Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive déplorent le vote de la proposition de loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Lu sur Radio Vatican :

    En Belgique, la proposition de loi visant à étendre le cadre légal autorisant l'euthanasie a été adoptée ce mercredi par la Commission des Affaires sociales et de la Justice du Sénat, qui en débattait depuis plusieurs mois. Elle sera soumise pour adoption, probablement dans les prochains mois, au vote des deux chambres du Parlement belge. Le texte prévoit qu'un mineur peut demander à bénéficier de l'euthanasie s'il fait face à des souffrances physiques insupportables et inapaisables, en phase terminale. Il doit pour cela être conseillé par une équipe médicale et recevoir l'accord parental. Les souffrances "psychiques" insupportables, qui ouvrent la voie à l'euthanasie pour les adultes, ont été écartées pour les mineurs par les sénateurs.

    Si le projet de loi était adopté, la Belgique suivrait l'exemple des Pays-Bas où l'euthanasie des mineurs est autorisée depuis 1998. Le projet de loi est soutenu par la grande majorité des partis de la majorité et de l'opposition, à l'exception des centristes démocrates chrétiens flamands et francophones, membres de la majorité gouvernementale.

    Pour le père Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence épiscopale de Belgique, cette décision est triste et regrettable :RealAudioMP3

    Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive, ont exprimé leur opposition dans un message commun et leur "vive inquiétude face au risque de banalisation" de l'euthanasie. En voici le texte :

    Ce 27 novembre 2013, nous ne pouvons qu'exprimer notre déception et notre tristesse. 

    Nous partageons l'angoisse de parents si un enfant arrive à une fin de vie prématurée et, particulièrement quand il souffre. Nous croyons cependant que les soins palliatifs et la sédation sont une manière digne d'accompagner un enfant qui meurt de maladie. Des médecins praticiens, oncologues ou intensivistes, nous l'ont clairement affirmé. Ecoutons-les. 

    Nous plaidons pour un arrêt de l'acharnement thérapeutique et pour le remplacement des soins curatifs par des soins palliatifs. 

    Nous croyons que nous n'avons pas le droit de laisser un enfant souffrir : c'est pourquoi la souffrance peut et doit être soulagée. La médecine en a les moyens. 

    Ne banalisons pas l'acte de donner la mort alors que nous sommes faits pour la vie. 

    Aimer jusqu'au bout demande un immense courage, 

    Mettre fin à la vie est un acte qui non seulement tue, 

    mais détruit un peu plus les liens qui existent dans notre société, 

    dans nos familles, en proie à un individualisme grandissant. 

    Entourons et aimons les malades et leurs familles, ainsi que les soignants, 

    et si la maladie l'emporte, qu'elle soit accompagnée de notre affection intense et par l'irréductible respect de la vie. 

    Rabbin Albert Guigui, Grand Rabbin de Bruxelles

    Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l'Église Anglicane en Belgique

    Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

    Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

    Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

    Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique

    SIPI - Bruxelles, mercredi 27 novembre 2013

    Au Soir Magazine, Mgr Léonard a redit son opposition la plus totale à ce projet voté en commission :

    « Nous sommes dans une situation paradoxale. Dans beaucoup de domaines de la vie, un mineur d’âge est considéré légalement comme inapte à prendre des décisions majeures, il ne peut pas se marier, ne pas aliéner des biens importants, est limité dans ses activités économiques, mais il serait apte à décider de sa propre mort ? Je ne vois pas la logique là-dedans. D’après les spécialistes, les demandes d’euthanasie de la part de mineurs sont rarissimes. C’est malsain de faire une législation à propos de cas très exceptionnels pour lesquels une jurisprudence peut suffire. Je pense aussi que, pour les adolescents concernés, il y a d’autres moyens de leur épargner des souffrances pénibles. On est tous d’accord qu’il faut éviter autant que possible à des enfants de souffrir mais nous avons en Belgique, pays pionnier en la matière, des soins palliatifs très performants, des moyens de sédation équilibrés, un arsenal de moyens qui élargit encore la faculté de guérir de quelqu’un. » 

    Débrancher, c’est faire mourir ? 

    « On est tous d’accord que le refus d’aller dans le sens de l’euthanasie ne signifie pas qu’on se réfugie dans l’acharnement thérapeutique. Il faut soigner aussi longtemps qu’il y a une espérance raisonnable de guérison, d’amélioration, mais quand la vie d’un être humain est entièrement suspendue à des machines et qu’il n’y a pas d’espoir fondé de récupération, on n’est pas tenu de prolonger quelqu’un par tous les moyens techniques disponibles. L’acharnement thérapeutique est aussi malsain que la volonté délibérée de faire mourir quelqu’un. La mort fait aussi partie de l’existence humaine, il ne faut pas absolument par tous les moyens la faire reculer. »

  • Euthanasie : les forces de l'ordre arrêtent des Veilleurs devant le Parlement

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    COMMUNIQUE des VEILLEURS :


    Ils étaient 27 Veilleurs debout, pacifiques, silencieux devant le Parlement belge dès 18 heures ce mardi 26 novembre 2013 pour exprimer leur opposition à l’extension aux mineurs de la loi dépénalisant l’euthanasie.

    Ceux qu’on appelle les « Veilleurs » se sont mis en place en place peu à peu, en dépit de l’intimidation de la police, présente depuis le début de la soirée.

    Le premier groupe de  Veilleurs ayant été dispersé, 11 autres Veilleurs ont pris le relais dans le plus grand silence.

    Les forces de l'ordre sont à nouveau intervenues et leur ont attaché les mains derrière le dos avant de les embarquer au poste de police.

    Ces 11 Veilleurs ont pu partager avec les policiers très sereinement les raisons pour lesquelles ils s'opposaient à la proposition de loi.

     

    La question leur a été posée: "Pourquoi nous arrêter, nous, les Veilleurs pacifiques ? Ne devriez-vous pas plutôt arrêter les médecins qui, publiquement, avouent enfreindre la loi euthanasie actuelle en ne déclarant plus celles qu'ils pratiquent?"

    Entre-temps d'autres Veilleurs ont continué d'affluer devant le Sénat, mais ont été très vite dispersés par la police. Une quatrième vague de 18 nouveaux Veilleurs a pris place devant le Parlement jusqu’à 22 heures, heure à laquelle, comme il en en avait été décidé, tous se sont dispersés de leur propre initiative.

     

    Que retenir de cette mobilisation croissante?

    Les citoyens belges francophones et néerlandophones, jeunes et moins jeunes, parents avec leurs enfants sont de plus en plus nombreux à s'exprimer et s'engager publiquement contre cette proposition de loi.

     

    Le message des Veilleurs est clair : « Les ENFANTS ne sont pas capables de prendre une décision de mort. Ils le sont d’autant moins lorsqu’ils sont en grande souffrance et très vulnérables. »

     

    Les « Veilleurs »

     

    P.S. Nous rappelons quelques autres initiatives:

     

    1. - Le site www.euthanasiestop.be où figurent les opinions dissidentes de plusieurs centaines de citoyens.

    2. - Une pétition a été lancée par des étudiants pour que la vie d’enfants malades continue d’être protégée par la loi et que leur souffrance soit soulagée par tous les moyens, à l’exclusion de l’euthanasie. Vous pouvez la signer en cliquant sur http://citizengo.org/en/719-stop-euthanasie-voor-minderjarigen-stop-euthanasie-des-mineurs (ZIP= code postal votre domicile).

    Vous pouvez aussi signer via Facebook : http://www.facebook.com/stopeuthanasiemin 

    3. - Davantage d’informations sont disponibles sur le site d'Action pour la Famille : http://www.actiegezin-actionfamille.be/welkom-accueil?lang=fr

  • Francis Delpérée à propos de l'euthanasie: "Pour l’enfant, c’est non !"

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    Ce mercredi, les commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales du Sénat devraient approuver l’extension aux mineurs de la loi de 2002 sur l’euthanasie. Avec une majorité de rechange : la N-VA et les écologistes diront oui à la proposition amendée de quatre sénateurs MR, PS, SP. A et Open VLD. Le texte devra ensuite être voté en séance plénière, avant d’être envoyé à la Chambre

    Francis Delpérée, sénateur CDH, votera contre la proposition d’extension aux enfants de la loi euthanasie qui doit être mise au vote ce mercredi en commissions réunies du Sénat. "J’ajoute que ça ne met pas en cause ma loyauté vis-à-vis de la majorité gouvernementale et parlementaire. Je suis et je reste loyal." Interrogé par Annick Hovine, il a expliqué hier les raisons de son choix dans « La Libre Belgique » :

    « Y a-t-il eu un mot d’ordre du CDH pour refuser l’extension de la loi euthanasie aux enfants ? 

    Des discussions ont eu lieu entre parlementaires et avec la direction du parti, bien entendu. 

    Tous les humanistes sont-ils sur la même ligne ?

    La position a été rappelée lundi matin au bureau politique du CDH mais il n’y a pas eu de vote. 

    Le CDH est donc opposé à l’extension aux mineurs ?

    Aux textes qui sont actuellement sur la table. 

    Qu’est-ce qui vous dérange ?

    Le sujet, la matière change tout le temps d’objet. C’est bien la preuve que notre vigilance parlementaire est payante. Au début, tout le monde parlait de l’euthanasie des déments : plus personne n’en parle aujourd’hui sauf Jacques Brotchi (sénateur MR, NdlR). Il y a deux mois, il a même évoqué les nouveau-nés ! On se retrouve dans du vague, dans du brouillard. 

    Mais le texte amendé est précis : les jeunes dépressifs ne sont plus concernés, ni les enfants qui ne sont pas en fin de vie. 

    Notre détermination et notre vigilance parlementaire ont donc été payantes : on identifie de plus en plus les mineurs qui pourraient éventuellement bénéficier de l’euthanasie. Cela clarifie la discussion et ça limite la portée d’une loi qui serait votée sur ce sujet. 

    Quelle est votre critique majeure du texte actuel ?

    J’ai toujours dit que la logique de la loi de 2002, je l’accepte et j’en défends la philosophie. Elle me permet, à moi, adulte, majeur, de décider de mettre fin à ma propre vie avec l’aide d’un médecin. 

    En 2002, quand le Parlement a voté cette loi dépénalisant l’euthanasie, vous n’étiez pas encore sénateur. Mais le CDH avait voté contre. Cela veut dire que le CDH a fait du chemin en dix ans. 

    Oui. Mais à partir du moment où on n’est plus face à un adulte mais devant un mineur, là, le problème se complique tout de suite. On va devoir faire appel à un pédiatre ou à un spécialiste de la maladie qui va identifier le caractère incurable de la maladie ; il va falloir appeler un pédopsychiatre ou un psychologue pour voir si l’enfant a le discernement suffisant ; il va falloir l’accord des parents… Il y a donc là une armada de personnes qui se trouvent autour de l’enfant et qui peuvent éventuellement l’influencer et conditionner son choix. Là, je dis que ce n’est plus du tout la philosophie initiale de la loi. 

    Mais ne dites-vous pas une chose et son contraire ? Vous vous félicitez du fait que votre vigilance parlementaire a permis de clarifier la portée de la loi et, en même temps, vous dénoncez le fait que ces balises dévoient la philosophie de la loi. C’est paradoxal, non ?

    Non. Ces balises enlèvent mon pouvoir de décision. 

    Mais un enfant a-t-il un pouvoir de décision, tout seul ?

    S’il n’a pas de pouvoir de décision, s’il faut faire appel à des personnes supplémentaires, dont les parents, l’enfant va se trouver dans un conflit de loyauté extrêmement difficile. Faut-il venir lui imposer cela au moment où il est sur le point de mourir ? Ses parents lui ont donné la vie et il devrait leur demander leur accord pour qu’on la lui ôte. Si cela se pose vraiment en fin de vie, faut-il lui ajouter ce problème psychologique-là sur le dos ? N’est-ce pas une période pendant laquelle il faudrait réfléchir en termes d’apaisement des souffrances ?

    Comment doivent réagir les médecins et les parents qui sont confrontés à une demande d’un enfant gravement malade qui n’en peut plus de souffrir ?

    C’est une préoccupation majeure. Ce qui nous choque un peu, c’est que pour le moment, on met l’accent sur l’euthanasie. On pourrait parler de la fin de vie de façon beaucoup plus globale, avec d’autres techniques et d’autres méthodes : les soins palliatifs, la désescalade thérapeutique, la sédation… Il faut aussi préserver l’autonomie de l’individu et ne pas faire dépendre son choix de toute une série d’autres personnes.

    Réf. Francis Delpérée à propos de l'euthanasie: "Pour l’enfant, c’est non !"

     Rappelons notre point de vue :

    En premier lieu, cette proposition s’appliquant aux mineurs d’âge ( et demain aux déments ?) tout à coup déclarés « responsables » par un brevet d’aptitude précoce au discernement décerné par un aréopage « spécialistes »  contient les germes d’une atteinte grave au principe même de la liberté humaine.

    En second lieu, n’est-ce pas le genre de législation qu’il convient de contester à la racine.

    De quoi parle-t-on en effet : d’un droit à se (faire) donner la mort ? Si la vie est, en soi, un bien c’est vers lui que doit être orientée toute législation que la société se donne et non l’inverse.

    S’agit-il du problème de la souffrance liée à toute condition humaine ? Les vrais spécialistes des soins, notamment palliatifs, nous disent que la question de la douleur est largement maîtrisée, en dehors de tout processus mortifère. Et pour ce qui est de l'humanité envers les personnes, un peu d’amour est sûrement préférable à une compassion létale. Mais de cela, on ne parle guère.

    JPSC

  • Euthanasier les mineurs d’âge en Belgique : vote en commission au Sénat de Belgique ce mercredi ?

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    Mercredi prochain, 27 novembre, les commissions réunies de la justice et des affaires sociales du sénat belge devraient voter, paraît-il, une proposition d’élargissement de l’euthanasie aux mineurs. L’émission télévisée « mise au point » de ce dimanche était consacrée à la question. Voici le résumé du débat proposé sur le site web de RTBF-info :

    Que faut-il faire si un enfant atteint d'une maladie incurable demande qu'on abrège ses souffrances? Une majorité se dessine au sein d'une commission du Sénat pour étendre la loi sur l'euthanasie aux mineurs. C'était l'objet d'un débat animé ce dimanche sur le plateau de Mise au Point, où les notions d'âge et de capacité de discernement des enfants dans leur décision d'en finir, ou encore de consentement des parents, ont été vivement discutées.

    Pour Philippe Mahoux, chef de groupe PS au Sénat, "le débat est mûr""Depuis de nombreuses années, dit-il, des pédiatres qui sont confrontés à des situations dramatiques nous demandent de poser ce geste ultime d’humanité pour les patients".

    Le cdH, qui fait partie de la majorité, s’oppose pourtant à la proposition telle qu'elle est formulée jusqu'ici. Faut-il avancer sans lui, en formant une majorité alternative à la majorité gouvernementale? "Pour des problèmes d’une telle envergure, on parle de convictions personnelles et non de majorité ou d’opposition", répond Philippe Mahoux, en évoquant une "solution humaine" partagée "par une majorité de collègues".

    Francis Delpérée, chef de groupe cdH au Sénat, rappelle que c’est une commission parlementaire qui devra d’abord prendre une décision, qui devra ensuite elle-même être votée en séance plénière au Sénat, puis à la Chambre. Enfin le gouvernement fédéral devra lui aussi se faire son propre jugement sur le sujet, dit-il en parlant d’"un périple qui doit encore être accompli".

    A-t-on une idée assez claire de la loi de 2002 pour l'élargir aux mineurs?

    Même s'il précise que le lancement du débat est selon lui "une excellente chose", Michel Dupuis, professeur d'éthique biomédicale à l'UCL et président du Comité consultatif de Bioéthique, veut adresser un message de prudence avant d'aller plus loin. "J’ai le sentiment qu’il est trop tôt pour une raison logique", déclare-t-il : "Après dix ans d’application de la loi, nombreux sont les professionnels soignants qui n’ont pas une idée claire de son fonctionnement". Or pour lui il est primordial de bien la comprendre avant de l’étendre.

    Mais quand Michel Dupuis veut temporiser, Jacques Brotchi, sénateur MR et neurochirurgien, voit plutôt une urgence. Il parle d'une pratique à laquelle on recourrait déjà abondamment, et dit préférer "la transparence à la clandestinité" "Je respecte les opinions de chacun, dit-il, mais je souhaite aussi qu’on entende celui qui veut mourir dans la dignité selon les critères qui sont les siens, exactement comme on entend celui qui réclame des soins palliatifs".

    Euthanasie ou soins palliatifs: y a-t-il un choix indigne?

    Benoît Beuselinck, oncologue et initiateur de la plateforme Euthanasie STOP qui craint que l'on banalise l'euthanasie en étendant progressivement la loi, insiste alors : pour lui, "les soins palliatifs sont aussi une façon très digne de mourir". Cette pratique est même selon lui "plus digne que d’administrer directement la mort au malade". Il ajoute même que les soins palliatifs sont souvent un facteur de "resserrement des liens familiaux".

    Mais ce débat sur la façon "la plus digne" d'accompagner le malade en fin de vie ne plaît pas à Jacqueline Herremans. La présidente de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, ne veut pas "qualifier de digne ou d’indigne tel ou tel choix""Ils le sont tous", insiste-t-elle. "Etre opposé à l’euthanasie est votre droit", dit-elle à Benoît Beuselinck. "Mais laissez au moins chacun faire ses propres choix. Notre attitude est inclusive, la vôtre est exclusive".

    Zakia Khattabi, sénatrice Ecolo, soutient cette conception : "Notre travail n’est pas de porter un jugement mais bien de donner à chacun la possibilité de décider de la façon dont il souhaite partir". "Il ne s’agit pas d’imposer quelque chose à qui que ce soit", dit-elle en rappelant que depuis 2002, les médecins qui refusent de pratiquer l'euthanasie ne la pratiquent pas.

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  • Ni euthanasie, ni acharnement thérapeutique

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    (ZENIT.org) Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, a prononcé le discours d’ouverture de la XXVIIIème Conférence internationale de son dicastère, qui a lieu du 21 au 23 novembre sur le thème « L’Église au service de la personne âgée : le soin des personnes affectées par des pathologies neurodégénératives ».

    L’événement accueille plus de 400 participants, dont de nombreux spécialistes provenant de tous les continents (cf. Zenit du 19 novembre 2013).

    L’euthanasie, une honte de notre temps

    L’archevêque a invité à « prier et crier au monde ‘non à l’euthanasie’ parce que c’est une honte pour notre époque ».

    « Dans la seconde moitié du siècle dernier, en particulier dans les pays les plus riches, les transformations de la société, le vieillissement de la population, la diminution du rôle de soutien social assuré par la famille et la marginalisation fréquente des personnes âgées, ont eu pour effet d’aggraver la situation des personnes âgées malades, en augmentant la tentation de recourir à l’euthanasie », a dénoncé l'archevêque polonais.

    Mgr Zimowski a rappelé que la vieillesse, qui était autrefois considérée comme « le temps de la sagesse », est vue aujourd’hui comme une « phase de déclin » et que, dans une société qui met à la première place la « productivité », les personnes âgées elles-mêmes peuvent être poussées à se demander « si leur existence est encore utile ».

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  • Une coalition s’est mise en place pour contrer l’avancée de l’euthanasie en Europe…

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    Une coalition s’est mise en place pour contrer l’avancée de l’euthanasie en Europe…

     


    d'Alex Schadenberg :

     

    Dear Friends of the Euthanasia Prevention Coalition,

     

    1. The Belgian Senate will be voting on the bill to extend euthanasia to children with disabilties on November 26. I am asking you to email important Belgian cabinet ministers who need to be told to stop this bill. http://alexschadenberg.blogspot.ca/2013/11/belgium-senate-will-vote-on-bill-to.html

     
     

    2. The launch of EPC-Europe 

     
    in Brussels Belgium, last week, was a tremendous succes.

    EPC-Europe was launched with a press conference at the European Parliament 

     
    and a debate between myself and Professor Jan Bernheim, a long-time euthanasia promoter.

    At the debate, Bernheim admitted that there were problems with the Belgian euthanasia law

     
    Professor Etienne Vermeersch, an author of the Belgian euthanasia law stated that the euthanasia law was designed for people with disabilities
     
    .

    It is crazy that the Belgian government is planning to extend euthanasia to children with disabilities

    3. The Quebec government is currently holding hearings on Bill 52, the bill that would legalize euthanasia in Quebec.http://alexschadenberg.blogspot.ca/2013/06/quebec-euthanasia-bill-52-very.html
     
    We need you to write a letter to your local or national newspaper
     
     opposing Bill 52.

    Donations to the Euthanasia Prevention Coalition

    are needed to fight the euthanasia bill in Quebec.

    4. The Euthanasia Prevention Coalition (EPC) and EPC-BC have asked for intervener standing in the Bentley 'Spoon Feeding' case in British Columbia. Spoon feeding is not medical treatment

     
    The trial will be heard in a few weeks.

     

    Alex Schadenberg

    Executive Director/International Chair

    Euthanasia Prevention Coalition

    Email: info@epcc.ca, Phone toll free: 1-877-439-3348FacebookTwitter

  • Espagne : l'avortement légalisé en sursis ?

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    1238310982_1.jpgDe Nouvelles de France :

    L’avortement bientôt interdit en Espagne ?

    C’est une promesse de campagne du gouvernement actuel qui n’a toujours pas été tenue. Dimanche dernier, des dizaines de milliers d’Espagnols répondaient malgré le froid et la pluie à l’appel des nombreuses organisations pro-vie en défilant dans 47 villes du pays pour demander la loi anti-avortement maintes fois promise par le ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardón. L’association Derecho a Vivir (Droit de vivre) rappelle que ce sont plus de 300 enfants qui sont tués en moyenne chaque jour (environ 120 000 par an) dans le cadre de la loi actuelle qui autorise les avortements sans raison médicale jusqu’à la 14e semaine de grossesse. Cette quatrième Marche annuelle pour la Vie se déroulait sous le slogan « L’Espagne pour l’avortement zéro. Pour une vie qui n’est pas raccourcie ».

    Cela fait deux ans que le Parti Populaire gouverne en Espagne avec la majorité absolue au parlement. Le ministre de la Justice a promis six fois des délais qu’il n’a pas tenus. La dernière fois, c’était pour le mois d’octobre dernier. Aujourd’hui, à défaut de donner une septième date, il affirme simplement que la loi est « imminente » en expliquant que l’avortement est un sujet complexe mais que la loi est très avancée. Comme l’année dernière, les marcheurs de dimanche ont prévenu le gouvernement : ils ne veulent ni de l’avortement du PSOE (le parti socialiste espagnol), ni de l’avortement du PP (le parti populaire du premier ministre Mariano Rajoy). Car avant la légalisation de l’avortement à la demande par les socialistes en 2010, l’exception à l’interdiction d’avorter en cas de danger pour la santé mentale de la femme enceinte permettait tous les abus. C’est cette loi de 1985 qui avait permis au docteur Morín, un gynécologue, de réaliser près d’une centaine d’avortements illégaux et à un tribunal de Barcelone de l’innocenter le 30 janvier dernier avant que la Cour suprême espagnole n’annule récemment ce jugement (le gynécologue encourt une peine de 270 années de prisons). C’est aussi cette loi qui avait fait de l’Espagne la destination européenne des femmes candidates à un avortement tardif.

    Lire la suite sur Nouvelles de France

  • Euthanasie : s'adresser à nos représentants

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    A qui envoyer nos mails de contestations par rapport à la loi euthanasie pour les mineurs ?

    Commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales 


    Justice

    Président

    Premier Vice-Président

    Deuxième Vice-Président

    Membres

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  • Aujourd'hui sur Euthanasie Stop (20/11/2013)

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    AUJOURD'HUI SUR EUTHANASIE STOP - 20/11/2013

    Le suicide est un drame. L'euthanasie ne le serait-elle pas?

    Publié par Edmond POULLET (Officier général en retraite)

    Il se fait que nous aussi, mon épouse et moi, nous avons connu Lucie Dorchain, que nous l'avons vu vivre,et lui avons témoigné notre affection. Nous pouvons témoigner qu'à chaque geste, à chaque parole, elle réagissait,elle comprenait. Elle était donc une personne pleinement humaine, malgré ses déficiences. Nous avons aussi connu Marc, un jeune Suisse, même maladie que Lucie, mais plus grave encore. Il est mort à 21 ans. Nous le rencontrions au moins une fois l'an à Lourdes. Sa mère lui expliqua...

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    Papa, tu m'as fait découvrir les vraies valeurs de la vie...

    Publié par Carine T., Bruxelles (Animatrice dans un service de soutien aux malades)

    Elargir la loi pour l'euthanasie des personnes mineures et démentes est à l'encontre de ma façon de penser et du sens vrai des normes humaines. Je peux témoigner de l'expérience de la schizophrénie de mon père. A écouter les arguments des personnes politiques, des « grands de notre société », mon père aurait été dans la liste de ceux qui avaient droit à l'euthanasie. Il n'avait aucune rentabilité économique. Il ne pouvait être expert politique, économique. Il n'était pas un «grand » à qui on de...

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    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    Ik kost toch te veel ?

    Publié par Ingrid LANGHOR (Gepens. directie-secretaresse, Antwerpen)

    We weten allemaal uit welke hoek de wetsuitbreiding komt (en de eerste wet...); niet verwonderlijk dus. Het persoonlijke geweten wordt meer en meer vervangen om niet te zeggen verdrongen door allerlei wetten (in de zin van "mag/kan" het volgens de wet, dan is het OK...). Het is onze "beschaving" onwaardig overal te horen en te lezen over de vergrijzing en de kosten die ermee gepaard gaan, en de "nutteloosheid" van al die oudjes: de druk op weerloze ouderen wordt hierdoor constant opgevoerd, zod...

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    Open de deur NIET! 

    Publié par Luc PEETERS (Gepensioneerd, Tienen)

    Stop deze waanzin.Waar eindigt dit? Wie is de volgende? Als men een deur opent op een kier krijgt men ze nooit meer dicht.

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