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Défense de la Vie - Page 52

  • Irlande du Nord : une jeune femme trisomique demande aux députés de permettre l'égalité entre les bébés dans l'uterus

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    IVG EN IRLANDE DU NORD : UNE JEUNE FEMME TRISOMIQUE EN APPELLE AUX DÉPUTÉS

    17 juin 2020

    Heidi Crowter | Having Down's Syndrome Doesn't Make Me Less Of A ...

    Heidi Crowter, une jeune femme trisomique âgée de 24 ans, a présenté une pétition au 10 Downing Street « contre une loi sur l'avortement qui lui donne l'impression qu'elle serait "mieux morte" ». Les 18 000 signataires de la pétition demandent aux députés de ne pas adopter le projet de loi qui légaliserait en Irlande du Nord l'avortement en cas de trisomie, possible jusqu'à la naissance. « Une majorité de membres de l'Assemblée de Stormont avait voté le 2 juin pour soutenir une motion rejetant cette "imposition" de règlements sur l'avortement par Westminster » (cf. Malgré l’opposition de l’Irlande du Nord, la Chambre des Lords soutient le projet de libéralisation de l’IVG Irlande du Nord : l'Assemblée irlandaise adopte une motion pour s’opposer à la loi sur l'avortement ).

    « Je leur demande (aux députés) de respecter le vote de l'Irlande du Nord et de veiller à ce qu'il soit respecté, et de permettre l'égalité entre les bébés dans l’utérus », a déclaré Heidi Crowter, estimant que « la loi qui autorise l'avortement jusqu'à la naissance pour des handicaps non mortels comme le mien est une véritable discrimination dans l'utérus ». « Je pense que cela envoie un message vraiment négatif », a-t-elle ajouté.

    Pour la députée Carla Lockhart du parti unioniste démocrate, à l’initiative de la pétition avec la Baronne O'Loan, « le projet de loi est "mauvais" tant sur le plan constitutionnel que moral ». « Cela donne à Heidi l'impression qu'elle ne devrait pas exister, et c'est tout simplement faux. »

    D’après les chiffres de la Down's Syndrome Association, qui soutient la pétition, « environ 40 000 personnes au Royaume-Uni sont atteintes de trisomie 21 ».

    Pour aller plus loin :

     
    Sources: Belfast Telegraph (17/06/2020)
  • "Qu'aucun de ces petits ne se perde" : un nouveau livre pour réfléchir sur le respect absolu de chaque vie humaine

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    Qu'aucun de ces petits
    ne se perde

    € 14,00

    Avec ce livre, le Fr. René Stockman veut réflechir plus profondément sur la vie humaine et le respect absolu de chaque vie humaine. C’est un thème plus que d’actualité à une époque où l’autodétermination absolue, l’autonomie et la liberté deviennent les principaux concurrents du respect absolu de la vie.

    Parole et Silence – 2020 – 134 p

    “Emporté dans une discussion regrettable d’accepter ou non l’euthanasie chez les patients psychiatriques qui sont soi-disant à bout de traitement, cela m’a incité à réfléchir plus profondément sur les éléments fondamentaux sur lesquels nos réflexions et actions éthiques devraient être basées et à pénétrer plus profondément dans les fondements ultimes sur lesquels notre vision de la vie et le respect pour la vie devraient être construits et en même temps à découvrir pourquoi il est aujourd’hui devenu si difficile d’arriver à une position claire et à ne pas nous perdre dans des sentiments qui remplacent les arguments ou même les catégorisent comme impitoyables. Bien sûr, je l’ai fait en tant que chrétien et je me suis basé sur ce que l’Eglise catholique me donne comme direction.

    Pendant cette navigation à contre-courant, j’ai rencontré le Prof. Jérôme Lejeune, le généticien français qui a fait un travail révolutionnaire dans la recherche sur le syndrome de Down, et qui, par cette recherche, est devenu de plus en plus convaincu de la protection absolue de la vie. Je voudrais donc lui dédier cet ouvrage à titre posthume et l’offrir hardiment à tous ceux qui, en ces temps controversés, continuent à défendre courageusement la vie : la vie nous est chère, parce que nous continuons à considérer la vie comme un cadeau de Dieu et que nous voulons alors aussi la chérir et bien la gérer depuis le moment où elle commence, jusqu’au moment où elle atteint sa fin naturelle.”
    (Fr. René Stockman)

    Ce livre est la traduction du livre néerlandais “Laat niet verloren gaan één mensenkind”, édité chez Gompel & Svacina en 2018.

    Le livre peut être commandé auprès de la maison d’édition Parole et Silence ou bien auprès du secrétariat de l’Administration générale.

  • "Euthanasie, une pente glissante ?" Incontestablement ! (Reportage)

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    [REPORTAGE] « EUTHANASIE, UNE PENTE GLISSANTE ? » SANS AUCUN DOUTE

    10 juin 2020

    Bruno Aguila était « jusqu’il y a peu favorable à l’euthanasie », « sans y avoir vraiment réfléchi ». Un jour, un soignant belge l’invite à s’y intéresser de façon moins superficielle. Ce qui le conduira à un documentaire Euthanasie, une pente glissante ? qui a été diffusé sur KTO lundi 8 juin dernier.

    Légalisée en Belgique en 2002 après avoir brandi « l’épouvantail de la souffrance », le nombre d’euthanasies n’a cessé d’augmenter dans ce pays, pour atteindre près de 2700 personnes en 2019 (cf. En 2019, +12,5% d'euthanasies en Belgique ). Alors qu’Eric Vermeer, infirmier en soins palliatifs et psychiatrie témoigne : « J’ai pu recevoir certaines demandes d’euthanasies. Devant lesquelles de manière très très douce, très respectueuse, j’osais me permettre de poser des questions parfois un peu frontales du style ″Est-ce que vous désirez mourir ou ne plus souffrir ?″ » « Dans la majeure partie des cas, les personnes demandaient une meilleure qualité de vie plutôt qu’un arrêt de vie », affirme-t-il.

    Un témoignage que ne démentirait sans doute pas Nora, accueillie dans un service de soins palliatifs après le verdict de l’oncologue qui ne lui donnait que quelques jours à vivre. Après un bain, des soins reçus en musique et une séance de maquillage, sa fille s’est exclamée « Que tu es belle maman ! » Ce à quoi elle a répondu : « Ce n’est pas le maquillage qui m’a rendue belle, c’est le regard des infirmières ». Nora a rejoint son domicile après six mois passés dans l’unité.

    N’évacuant aucun sujet, de la confusion entretenue avec la sédation palliative à l’acharnement thérapeutique, le documentaire évoque toutes les dérives successives : l’euthanasie de personnes qui ne sont pas en phase terminale, pour démence, pour souffrance psychique -schizophrénie, anorexie, autisme, dépression, l’euthanasie des enfants... Finalement la logique est implacable : l’euthanasie légale devient « normale, banale et presque morale ». A tel point qu’un établissement ne peut plus obtenir d’accréditation s’il ne propose pas de procédure d’euthanasie.

    La Belgique a mis en avant le besoin d’encadrer les euthanasies clandestines pour la légaliser. Mais pour le philosophe Jacques Ricot, « quel que soit l’endroit où vous mettez le curseur, il y a toujours des transgressions. Nous sommes ainsi faits nous autres les humains que quelles que soient les lois qui existent, il y a toujours des transgressions. C’est vrai pour le code de la route et c’est vrai pour le reste de la vie en commun. » « Légaliser, c’est tout de même banaliser, affirme-t-il. On encadre une pratique qu’on n’a pas su interdire, qu’on n’a pas su éradiquer. » Ainsi pour le philosophe, la légalisation est plus « un aveu d’impuissance » qu’« une volonté de s’attaquer réellement aux causes de l’euthanasie ».

    Alors la légalisation de l’euthanasie, tout en faisant mine de répondre à « une demande sociétale », devient en fait « une offre de la société » qui amène ceux qui ne la demandent pas à « culpabiliser ». Car les pressions familiales et les arguments économiques ne sont pas loin. « Un jour ou l’autre, un peu comme la génération d’aujourd’hui critique celle d’avant pour avoir été inconsciente sur les problèmes de l’écologie, une génération viendra qui dira ″mais qu’est-ce que vous avez fait ?″ », annonce Jacques Ricot.

  • ONU : une pétition à signer d'urgence pour la Défense de la Vie

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    Non à l'avortement à l'ONU - ICPD -CPD

     
    195.883 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 200.000 signatures.

    Les Nations unies ont réuni discrètement les membres de leur Commission de la population et du développement (CPD) le vendredi 29 mai. Cette session était initialement prévue du 30 mars au 3 avril, mais a été reportée en raison de l'épidémie de COVID-19.

    Ils demandent maintenant à leurs membres de participer d’urgence à une réunion par visioconférence où ils négocieront de la manière dont ils utiliseront le fonds de l’aide internationale pour leur réponse à la pandémie COVID-19. Malheureusement, pour obtenir l’aide internationale l’avortement est une condition pour recevoir l’aide.

    Notre action doit être rapide, car elle doit réussir avant le 15 juin.

    S’il est approuvé sous sa forme actuelle, l’aide internationale destinée à aider à la lutte contre la pandémie de COVID-19 sera conditionnée à ces critères suivants (notamment) :

    • Exiger des pays qu’ils mettent en œuvre une stratégie visant à accroître l’accès à l’avortement.
    • Les préservatifs et le contrôle des naissances.
    • L’éducation sexuelle des enfants

    Nous avons besoin de votre aide pour envoyer un message fort au niveau international. Il n’existe pas de droit international à l’avortement

    Le document est intitulé « Projet de déclaration sur la population, la sécurité alimentaire, la nutrition et le développement durable dans le contexte de la maladie du coronavirus 2019 (COVID-19) ». « Le paragraphe 15 est celui qui nous intéresse).

    Il est nécessaire d’aider les pays les plus pauvres, sans ce genre de contreparties… Il pourrait être plus intéressant d’inclure des critères liés à la corruption, mais non, c’est l’avortement qui est choisi !

    Il est écrit dans ce document : “Nous, représentants des gouvernements, à l’occasion de la cinquante-troisième session de la Commission de la population et du développement, au moment d’une crise sans précédent causée par la pandémie de la maladie du COVID-19... S’engagent à assurer, d’ici 2030, l’accès universel aux services de santé sexuelle, y compris en matière de planification familiale, d’information et d’éducation, et l’intégration des droits liés à la reproduction dans les stratégies et programmes nationaux, et à garantir l’accès universel à la santé sexuelle et aux droits en matière de sexualité et reproduction, comme convenu conformément au” Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement et au Programme d’action de Pékin et aux documents finaux de leurs conférences d’examen.

    Ils se cachent derrière une noble cause pour étendre les droits à l’avortement.

    Non à l'avortement à l'ONU

    Madame, Monsieur,

    Nous vous demandons de ne plus utiliser la crise du COVID-19 pour développer l'avortement auprès des pays les plus pauvres lors de la Commission sur la population et du développement.

    Il n'existe PAS de droit international à l'avortement. Supprimer le paragraphe 15.

    Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de ma considération les plus distinguées.

    [Votre Nom]

    SIGNER

  • Polémique significative au Québec au sujet d'un protocole de triage des patients

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    QUÉBEC : UN PROTOCOLE DE TRIAGE DES PATIENTS FAIT POLÉMIQUE

    04 juin 2020

    Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, un protocole a été institué autorisant de « refuser les soins intensifs aux personnes atteintes d'une grave déficience cognitive ». Ainsi, en cas de pénurie de lits, « un médecin pourrait donc refuser l'accès à un respirateur à une personne souffrant de trisomie 21 ou aux prises avec un trouble du spectre de l'autisme sévère », s’est insurgée la députée Jennifer Maccarone, mère de deux enfants autistes. « Triage. Québec, une initiative de la Société québécoise de la déficience intellectuelle, a mis la main sur les critères d’exclusion retenus par le comité d’experts chargé de concevoir le protocole, qui n’ont pas été rendus publics. »

    André Fortin, « porte-parole libéral en matière de santé », a interpellé la ministre de la Santé, Danielle McCann, sur le sujet. « Une personne handicapée, une personne autiste, une personne atteinte de trisomie 21 a les mêmes droits que tous les autres Québécois, affirme-t-il. C'est un fondement de la société québécoise. »

    Reconnaissant l’existence de ce protocole et indiquant « qu'il avait été élaboré par un groupe d'experts », la ministre s’est défendue affirmant qu’il « n'est pas en application actuellement au Québec, parce qu'effectivement la crise a été bien gérée, [...] on n'a pas eu à faire ce genre de triage ». Disant « comprendre l'inquiétude des familles des personnes handicapées » et affirmant que « la vie d'une personne en situation de handicap est aussi importante que n'importe quelle vie d'un être humain », la ministre « n'a toutefois pas condamné le protocole, comme l'avait demandé le Parti libéral du Québec, et elle n'a pas pris l'engagement de le changer ».

    Pour le Dr Joseph Dahine, « expert clinique au protocole de triage », « la déficience intellectuelle ou le trouble du spectre de l’autisme ne sont pas des critères d’exclusion ». « Pour qu'une personne ne soit pas mise sous respirateur, il faudrait conclure que son état l'empêcherait d'être libérée de la respiration artificielle », comme pourrait l’être « une démence de type Alzheimer ».

    Selon le protocole, « au moins cinq personnes devront avoir évalué la décision de ne pas intuber un patient ».

    Pour aller plus loin :

    Sources: Radio Canada, la Presse canadienne (04/06/2020) – Le Journal de Québec, Geneviève Lajoie (03/06/2020)

  • "Euthanasie, une pente glissante ?"; une émission sur KTO ce lundi 8 juin (20H44)

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    Euthanasie, l'envers du décor
    Un jour, un journaliste, Bruno Aguila, est tombé sur le livre "Euthanasie, l'envers du décor. Réflexions et expériences de soignants".

    Il en a été bouleversé et a demandé à rencontrer chacun des contributeurs.

    Et voici que son reportage sera diffusé sur KTO, ce lundi 8 juin, à 20H44; il repassera ensuite à des dates et heures différentes, une quinzaine de fois. Il sera mis le lendemain sur  le site de KTO et Youtube où on pourra le retrouver en entrant le titre.

    La version espagnole du livre est en pleine diffusion en Espagne. La version anglaise se finalise.

  • Le droit à la vie bafoué : la Nef y consacre son numéro de juin

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    De Christophe Geffroy en éditorial sur le site de La Nef; extrait :

    Le droit à la vie bafoué

    Un droit fondamental est foulé aux pieds depuis longtemps : le droit à la vie ! Au profit d’un « droit à l’avortement » – qui n’est ni plus ni moins qu’un droit de tuer – devenu pour nos législateurs le plus sacré, au point qu’il est interdit de le remettre en cause. La tentative d’allonger les délais de l’IVG en raison du confinement est symptomatique de cet état d’esprit. Raison de plus pour ne pas lâcher ce combat nécessaire, y revenir à temps et à contretemps, même s’il est parfois quelque peu désespérant d’avoir l’impression de crier dans le désert (1) !

    Si l’on veut bien y réfléchir un instant, le concile Vatican II n’a pas forcé le trait en taxant l’avortement de « crime abominable » (2) : comment qualifier autrement l’attentat perpétré contre le plus innocent et le plus fragile des êtres appartenant à notre humanité ? Et l’on dénombre plus de 200 000 avortements chaque année en France et 56 millions dans le monde (selon l’OMS) dans une large indifférence, tant cet acte barbare a été banalisé par sa légalisation ! Comment un tel scandale ne peut-il pas avoir de répercussions, aussi bien dans l’ordre temporel que dans l’ordre spirituel ? Il s’agit en effet d’un crime contre ces petits êtres en devenir mais aussi contre Dieu, une injustice révoltante qui crée un grave désordre atteignant forcément le bien commun au plus profond.

    Il est juste d’observer, cependant, que nos contemporains ont accepté la légalisation de l’avortement davantage par ignorance et faiblesse que par un choix vraiment libre et éclairé. En effet, s’il est un domaine où la désinformation est totale, où la propagande est orchestrée de façon quasi totalitaire, c’est bien celui-là. C’est pourquoi il faut persister à argumenter contre cette loi inique, tout esprit honnête pouvant comprendre les enjeux de ce combat vital.

    Un mot pour conclure : faire cesser l’avortement n’a pas pour but de brimer les femmes, mais au contraire de leur éviter un acte extrême et irréversible (qui, au reste, leur explique, avant l’IVG, le risque de traumatisme qui s’ensuit ?). Si l’homme moderne recherche éperdument le bonheur, il croit qu’il réside avant tout dans sa « liberté », dont il a une vision erronée (liberté sans limite de tout faire et tout défaire à sa guise…), alors qu’il n’est possible que moyennant l’acceptation de contraintes bienfaisantes qui nous sont imposées par notre nature et circonscrivent notre liberté, laquelle n’a de sens que conforme à la vérité de notre être.

    (1) C’est pourquoi, il nous a semblé important d’y revenir par un dossier dans ce numéro (n°326 de juin 2020).
    (2) Gaudium et spes, n. 51, §3.

  • Un livre électronique pour continuer à dire «Oui à la vie»

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    De Vatican News :

    Un e-book pour continuer à dire «Oui à la vie»

    Un an après la conférence intitulée «Oui à la vie ! Prendre soin du précieux don de la vie en fragilité», organisée au Vatican, un livre électronique paraît ce vendredi 29 mai avec des récits, des témoignages, des contributions internationales de familles et d'experts sur le thème de la défense de la vie humaine naissante dans des conditions d'extrême fragilité.

    Donner la parole à la culture de l'espoir nourrie par les avancées médicales, avec une attention particulière au domaine des soins périnataux, c'est dans ce but que s'est tenue il y a un an à Rome la Conférence internationale sur la prise en charge de la vie naissante en situation de fragilité. L'Institut patristique Augustinianum avait alors rassemblé environ 400 personnes de 70 pays, avec la participation de médecins et d'experts en soins périnataux et en psychologie familiale.

    Un an plus tard, un livre électronique rassemblant les différents chapitres de ces journées de travail est disponible gratuitement en ligne sur le site du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

    Dans la préface du livre électronique, les lecteurs pourront relire les mots du Pape François lors de son audience avec les participants, un discours dans lequel François a souligné la valeur de la vie à chaque instant et a recommandé «des actions pastorales plus incisives» pour soutenir ceux qui reçoivent des enfants malades.  Aucun être humain, avait déclaré le Saint-Père «ne peut être incompatible avec la vie, ni à cause de son âge, ni de sa santé, ni de la qualité de son existence. Chaque enfant qui s'annonce dans le ventre d'une femme est un cadeau, qui change l'histoire d'une famille : d'un père et d'une mère, de grands-parents et de petits frères. Et cet enfant a besoin d'être accueilli, aimé et soigné. Toujours !»

  • 31 mai, "Day for Life" au Royaume-Uni ("Choisir la Vie") : les encouragements du pape

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    De Lisa Zengarini sur Vatican News :

    28 mai 2020

    Royaume-Uni : Le Pape invite à protéger la vie

    La Journée pour la vie devait se tenir dimanche prochain en Écosse. Bien qu’elle puisse être repoussée en raison de la pandémie, le Pape a envoyé un message aux évêques du Royaume-Uni. François demande de prier pour tous ceux qui travaillent à la défense de la valeur et de la dignité de chaque personne. Il espère que la crise sanitaire actuelle conduira à l'émergence d'une culture de la vie attentive à la protection de tous les enfants de Dieu, à commencer par les plus vulnérables.

    «Choisir la vie» : c'est le thème de l'édition 2020 de la Journée pour la vie, une initiative annuelle promue par la Conférence épiscopale britannique et galloise (Cbcew), en collaboration avec les évêques écossais et irlandais, afin de sensibiliser le public des îles britanniques «au sens et à la valeur de la vie humaine, à toutes ses étapes et dans toutes ses conditions». La Journée devait être célébrée le 31 mai en Écosse, le 21 juin en Angleterre et au Pays de Galles et enfin le 7 octobre en Irlande mais, en raison de l'urgence sanitaire actuelle, les dates seront probablement reportées.

    Prier pour ceux qui prennent soin de la vie

    À cette occasion, le Pape François a envoyé un message signé par le cardinal secrétaire d'État, Pietro Parolin, dans lequel il souligne combien le thème choisi cette année est approprié à l'occasion du 25e anniversaire d'Evangelium Vitae, l'encyclique de saint Jean-Paul II sur la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine.

    Dans le message adressé à Mgr John Sherrington, chef du département pro-vie de Cbcew, le Pape invite à prier pour les familles, les bénévoles et les travailleurs de la santé qui s'engagent, «souvent héroïquement», à soigner et libérer de leurs souffrances les patients atteints par le nouveau coronavirus, mais également pour tous ceux qui travaillent «pour maintenir la valeur et la dignité données par Dieu à chaque personne humaine» alors que la «pandémie de la pauvreté et de la guerre» se poursuit.

    Le message se termine par une espérance : que la crise sanitaire actuelle conduise à une meilleure compréhension «de l'impératif moral de construire une culture de la vie» qui soit attentive à la protection et à la promotion «du bien-être intégral de tous les enfants de Dieu, à commencer par les plus vulnérables».

    Les défenseurs de la vie encouragés

    Au nom des évêques anglais et gallois, Mgr Sherrington a exprimé sa gratitude au Pape pour son soutien. «Son message nous donne de l'espoir et nous aide à renouveler notre engagement et notre action pour l'instinct humain le plus fondamental : celui de protéger le mystère de la vie à chaque étape» a réagi l’évêque auxiliaire de Westminster en charge des questions liées à la défense de la vie au sein de la Cbcew. Le prélat précise que cette année le message de la Journée pour la vie est particulièrement axé sur les soins à apporter à l'enfant à naître et aux femmes enceintes, afin que «les esprits et les cœurs puissent être ouverts au véritable cadeau et à l'émerveillement que représente chaque nouvelle vie dans le ventre de la mère».

    Soutien aux mères et à leurs enfants

    Comme chaque année, la Conférence épiscopale britannique et galloise a rassemblé et mis à disposition du matériel sur le site Internet "Day for Life": des prières, des informations sur le soutien disponible pour les mères et leurs enfants et quelques témoignages significatifs de femmes qui ont subi un avortement et de personnes qui ont été touchées par le drame de l'avortement.

  • Onu, OMS : face aux urgences COVID, si l'on sauvait des vies plutôt que promouvoir l'avortement

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    ONU, OMS : FACE AUX URGENCES COVID, SAUVER DES VIES PLUTÔT QUE PROMOUVOIR L'AVORTEMENT ?

    28 mai 2020

    La semaine dernière, l'administrateur par intérim de l'Agence américaine pour le développement international a écrit au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres (cf. Antonio Guterres, prochain secrétaire général de l’ONU : ses engagements), pour lui demander instamment que les Nations unies continuent à concentrer leur effort sur les vies à sauver plutôt que sur la promotion de l'avortement.

    En effet, le Plan mondial d'intervention humanitaire des Nations unies prévoit actuellement la fourniture de « services de santé sexuelle et génésique » qui incluent l'avortement, considéré comme un service essentiel au même titre que des nécessités telles que la sécurité alimentaire et l'assainissement.

    Il ne s'agit pas d'un cas isolé de promotion de l'avortement par les Nations unies et l'Organisation mondiale de la santé a, de même, une histoire bien documentée de promotion de l'avortement, même dans les pays où il est illégal ou limité. Il est étonnant de constater que l'organisation insiste sur le fait que « l'avortement légal et sûr » soit une condition préalable à la réalisation des objectifs de la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994, qui a explicitement rejeté l'avortement comme un droit humain.

    Actuellement, les orientations de l'OMS à l'intention des pays sur les « soins de santé de proximité, y compris les campagnes de sensibilisation, dans le contexte de la pandémie COVID-19 » comportent un lien spécifique avec celles concernant la santé et les droits sexuels et reproductifs, qui envisagent « l'avortement médicamenteux autogéré dans les pays où l'avortement est illégal ou restreint ».

    L'administration Trump devrait aller au-delà de cette lettre pour continuer à faire avancer son programme pro-vie et pro-femme qui a pris forme dans le cadre de l'initiative « Protéger la vie dans la politique de santé mondiale » et plus largement dans sa politique étrangère et d'aide humanitaire. Elle devrait également envisager la création d'un bureau au sein du département d'État américain pour un ambassadeur itinérant chargé de protéger la vie des enfants à naître qui pourrait renforcer la priorité que cette administration a accordée au partenariat avec d'autres pays pour défendre la vie et la famille dans la promotion du développement durable et de l'amélioration de la santé.

    La réévaluation du soutien américain à l'OMS devrait être l’occasion pour les États-Unis d'insister pour que l'Organisation reprenne son rôle apolitique de prévention des maladies et d'arrêt de la propagation des épidémies pour lequel elle a été créée, et cesse de promouvoir des questions controversées qui ne bénéficient pas du soutien de nombreux États membres des Nations unies. A ce jour, comme l’intervention américaine l’a récemment rappelé à l’ONU : « Il n'existe pas de droit international à l'avortement, ni de devoir de la part des États de financer ou de faciliter l'avortement ».

    Sources: Daily Signal, Grace Melton (26/05/2020)

  • Covid 19: la “revanche” de l’Afrique ou l’effet retard?

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    Lu sur le blog de Colette Braeckman :

    Panzi 92440028_2985142261566335_5197995624661778432_o.jpg« Les Européens s’inquiètent pour nous, alors qu’ici, nous nous inquiétons pour eux … Quand l’OMS appelle l’Afrique à se réveiller, alors que c’est l‘hécatombe partout ailleurs, c’est peut-être eux qui devraient se réveiller ! Car nous ne dormons pas bien au contraire… Et l’Afrique demeure le continent le moins touché. »

    Assurant que « l’afropessimisme est souvent le soubassement obligé de toute réflexion sur le continent africain », l’essayiste sénégalais Felwinne Sarr, auteur de l’essai Afrotopia, préfère rappeler que si les premiers symptômes sont apparus en même temps au Sénégal et aux Etats Unis, il y a eu 10 morts dans son pays contre 70.000 aux Etats Unis. Comme en écho, la chanteuse Rokhaya Traoré dénonce le « matériau narratif inépuisable » que représente la souffrance africaine et elle assure qu’ « un cataclysme en Afrique relève vraisemblablement de l’ordre des choses imprimé dans l’inconscient collectif » L’examen des faits justifie-t-il cette mise en cause de la sincérité des préoccupations qui s’expriment à propos de l’Afrique ?

    1. Quelle est la réalité de l’ « exception africaine » ?

    Si les chiffres actuels, encore modestes, confirment ce que d’aucuns appellent déjà la « revanche de l’Afrique », la courbe de contamination publiée par l’OMS porte un nom fatal : « exponentiel ». Autrement dit, depuis la découverte du premier cas le 25 février dernier, l’Afrique, à la date du 11 mai, totalisait 49.429 cas et 1.500 morts (contre 159.799 cas en Europe). Ce qui explique la circonspection des spécialistes : « les chiffres actuels doivent être pris avec précaution » estime l’épidémiologiste Nathan Clumeck, « car toute une partie de la réalité africaine passe sous les écrans radars, bien des victimes ne sont même pas enregistrées . En outre, l’expérience clinique est faible et il y a de 2à à 30% de cas asymptomatiques, qui sont peut-être positifs, mais n’ont pas les symptômes du corona. »

    1. La jeunesse est-elle un atout, l’âge un risque supplémentaire ?

    Le premier atout de l’Afrique est évidemment la pyramide des âges : sur le continent, l’âge moyen est de 19, 7 ans, alors qu’en Europe il est de 42,5. La différence se manifeste aussi entre les régions : en Afrique centrale la population est plus jeune (18,7 en moyenne) qu’en Afrique du Nord, plus affectée par le virus. Cette vulnérabilité des plus âgés pousse le Docteur Mukwege, en charge de la riposte au Sud Kivu, à prôner des solutions radicales : il demande que tous les plus de 60 ans soient confinés, invités à vivre soit dans une chambre à part soit dans des maisons qui leur seraient réservées et où la nourriture serait apportée par des membres de la famille.

    D’aucuns considèrent cependant comme un atout le fait qu’en Afrique les plus âgés ne soient pas, comme en Europe, relégués dans des « clusters » ou des homes, ces milieux fermés où le virus se propage à l’envi. Vivant en famille, ayant encore une utilisé sociale sinon économique, les « vieux », plus respectés qu’en Europe, gardent le goût de vivre. Le prix Nobel 2018 plaide aussi pour la multiplication des tests et il demande que Kinshasa lui en envoie davantage. Cependant, plus encore qu’en Europe, la mortalité des « anciens » résulte de facteurs aggravants : le diabète, l’hypertension, ou, pour les plus aisés, un mode d’alimentation peu soucieux de la diététique. Sans oublier que les riches, négligeant d’investir dans les hôpitaux de leur pays, avaient l’habitude de se faire soigner en Europe en cas de maladie grave, ce qui n’est plus possible aujourd’hui.

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  • In memoriam : retour sur la célébration du centenaire de la naissance de Jean-Paul II (1920-2005)

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    Mémoire et identité 51XZK3V2RGL._SX290_BO1,204,203,200_.jpgEn relisant « Mémoire et Identité » qui constitue le testament spirituel (l’ouvrage fut publié chez Flammarion en 2005) de ce grand pape, on comprend mieux encore ses affinités avec son proche collaborateur le futur Benoît XVI, et la distance qui les sépare, l’un et l’autre, des intellectuels post-modernes sévissant aujourd’hui, plus que jamais, en Europe. Extraits choisis d’une pensée qui fâche un monde qui a cessé d’être chrétien :

    1.- Descartes et les Lumières : à la source de l’enracinement des idéologies du mal dans la pensée philosophique européenne (pp. 19 à 25).

    « Je dois me référer ici, déclare le pape Jean-Paul II, à certains faits liés à l’histoire de l’Europe, et de manière particulière à l’histoire de sa culture dominante.

    Quand fut publiée l’encyclique sur l’Esprit-Saint [« Dominum et vivificanten, en 1986] certains milieux en Occident ont réagi négativement, et cela d’une manière plutôt vive. D’où venait une telle réaction ? Elle provenait des mêmes origines que celles dont étaient nées, plus de deux cents ans auparavant, les Lumières européennes – en particulier françaises, sans pour autant exclure les Lumières anglaises, allemandes, espagnoles et italiennes. […]

    Pour mieux illustrer un tel phénomène, il faut remonter à la période antérieure aux Lumières, en particulier à la révolution de la pensée philosophique opérée par Descartes.

    Le « cogito, ergo sum » (« je pense, donc je suis ») apporta un bouleversement dans la manière de faire de la philosophie. Dans la période pré-cartésienne, la philosophie, et donc le « cogito », ou plutôt le « cognosco » (je connais), étaient subordonnés à l’« esse » (être) qui était considéré comme quelque chose de primordial. Pour Descartes, à l’inverse, l’« esse » apparaissait secondaire, tandis qu’il considérait le « cogito » comme primordial.

    Ainsi, non seulement on opérait un changement de direction dans la façon de faire de la philosophie mais on abandonnait de manière décisive ce que la philosophie avait été jusque là, en particulier la philosophie de saint Thomas d’Aquin : la philosophie de l’ «esse». Auparavant, tout était interprété dans la perspective de l’ «esse» et on cherchait une explication de tout selon cette perspective. Dieu, comme Être pleinement autosuffisant (ens subsistens) était considéré comme le soutien indispensable pour tout « ens non subsistens », pour tout « ens participatum », c’est-à-dire pour tout être créé, et donc aussi pour l’homme.

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