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Politique - Page 269

  • Vaccins : recourir à des cellules issues de foetus dont on a volontairement provoqué la mort ?

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Vaccins et cellules issues de fœtus avortés : quel regard éthique?

    16/06/2020

    Source : sciencemag.org (5/6/2020); pop.org (4/6/2020) ;

    Parmi les sociétés pharmaceutiques qui développement actuellement un vaccin contre le coronavirus, au moins cinq d'entre elles utilisent pour ce faire des cellules issues de foetus avortés. Astra Zeneca (en partenariat avec l'Université d'Oxford), Moderna Therapeutics CanSino Biologics/Beijing Institute of Biotechnologyet Inovio Pharmaceuticals font ainsi usage d'une lignée de cellules[1] de foie de foetus dénommée HEK-293, issue d'un foetus avorté en 1972 aux Pays-Bas. Quant à la firme Janssen, société pharmaceutique de Johnson & Johnson, elle a recours à la lignée de cellules foetales PER.C6, dérivée du tissu rétinien d'un foetus de 4 mois avorté aux Pays-Bas en 1985.

    L'utilisation de cellules issues de foetus avortés pour produire des vaccins n'est pas nouvelle. Elle a cours depuis les années 60 et a déjà mené à différents vaccins, dont ceux contre la rubéole, la varicelle, l'hépatite A et le zona. Dans le cadre du développement de vaccins contre le Covid-19, ces cellules sont utilisées pour produire soit des vecteurs viraux (adénovirus) qui transporteront les gènes du nouveau coronavirus, soit la protéine de spicule du coronavirus, qui stimulera une réponse immunitaire. Les laboratoires pharmaceutiques préfèrent généralement utiliser des cellules issues de foetus plutôt que des cellules adultes qui vieillissent plus vite et cessent de se diviser. Les cellules foetales sont aussi moins susceptibles d'être contaminées par des virus ou des bactéries, ou d'avoir subi des mutations génétiques.

    Pourtant, des alternatives ne posant pas le problème éthique de l'origine de ces cellules existent. Pour créer leur vaccin contre le coronavirus, les sociétés Novavax, Sanofi Pasteur, GlaxoSmithKline (GSK), et Sinovac, par exemple, utilisent des lignées de cellules dérivées de façon éthique, de provenance adulte ou animale. Selon David Prentice, directeur de recherche à l'Institut Charlotte Lozier, d'autres technologies sont disponibles pour fabriquer les adénovirus, notamment via l'usage de cellules prélevées lors d'amniocentèses. Une autre façon éthique de procéder serait d'utiliser des cellules issues de foetus décédés naturellement, et pour lesquels les parents ont consenti au prélèvement.

    Près de 2 milliards de dollars ont été accordés par le gouvernement des Etats-Unis pour le développement de vaccins contre le Covid-19 dont on sait qu'ils reposent sur des cellules issues de foetus avortés. Pour rappel, depuis 2019 le gouvernement américain ne finance plus - dans ses instituts nationaux de recherche - les projets impliquant l'utilisation de tissus foetaux nouvellement obtenus suite à un avortement. Or, cette interdiction ne s'étend pas aux lignées cellulaires préexistantes à la nouvelle réglementation.

    Dans la mesure où des alternatives existent, est-il justifié d'avoir recours à des cellules qui sont issues, même de façon éloignée, de foetus dont on a volontairement provoqué la mort ? Il doit être fait appel tout particulièrement à la responsabilité de ceux qui financent de tels projets de recherche, afin d'inciter le monde pharmaceutique à privilégier des moyens issus de pratiques respectueuses de la vie et de la dignité humaines.  

    ________________

    [1] Une lignée de cellules ou lignée cellulaire est une population homogène de cellules, stables après des mitoses successives, et ayant en théorie une capacité illimitée de division

  • Le déclin démographique en Europe et ses conséquences

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    De Philippe Oswald sur "La sélection du jour" :

    L’UE se préoccupe enfin -mais à sa façon- de la chute démographique des pays européens

    18 juin 2020

    La Commission Européenne a adopté le 17 juin un rapport sur le déclin démographique en Europe et sur ses conséquences, mises en évidence, selon elle, par la crise sanitaire – mais, à notre avis, bien d’avantage par la crise identitaire. « La crise [de la Covid-19] a révélé au grand jour de nombreuses vulnérabilités, dont certaines sont liées au profond changement démographique que subissent déjà nos sociétés et communautés d'un bout à l'autre de l'Europe » a déclaré Dubravka Šuica, vice-présidente de la Commission européenne en charge de la Démographie et de la Démocratie, en présentant ce rapport. « Il est essentiel de faire face au changement démographique pour construire une société plus juste et plus résiliente » a-t-elle conclu en citant « la manière dont nous concevrons les soins de santé, les systèmes de protection sociale, les budgets publics et la vie publique dans les décennies à venir. » Si l’on peut douter que la « résilience » soit le meilleur moyen de faire face aux lourdes conséquences économiques, sociales et politiques du déclin démographique, on relève que ce rapport inaugure la création par la Commission d’un portefeuille « pour répondre au défi du changement démographique dans toute sa complexité à travers l'UE ». C’est une première.

    La situation est en effet critique. En 2018 et en 2019, les pays de l’Union Européenne ont enregistré plus de décès que de naissances. Tous sont en deçà du seuil de renouvellement des générations : 2,1 (c’est-à-dire 210 enfants pour 100 femmes en âge de procréer), le taux de natalité stagnant ou étant inférieur à 1,3 dans certains pays (Italie, Grèce, Espagne). Ceux qui, comme la France, l’Irlande, la Suède, le Danemark voient encore leur population augmenter, le doivent à l’immigration dont les instances de l’UE finiront peut-être par admettre un jour les problèmes sociaux, économiques et politiques qu’elle soulève. Au total, sur la pente actuelle, le nombre d’Européens, estimé aujourd’hui à 447 millions d’habitants (sans la Grande-Bretagne), devrait tomber à 424 millions en 2070 – soit un recul de 5% en un demi-siècle. Si l’ensemble du continent est touché par « l’hiver démographique » contre lequel mettait déjà en garde Alfred Sauvy il y a un demi-siècle, les pays les plus frappés par la dénatalité, le vieillissement et le déclin de la population, sont ceux de l’Est (Bulgarie, Roumanie, Hongrie, pays Baltes) et du Sud (Italie, Grèce, Espagne). Dans ces pays, le dépeuplement est accéléré par le départ des jeunes qui émigrent vers l’Europe de l’Ouest ou du Nord pour trouver du travail.

    Dans 50 ans, estiment les auteurs du rapport, l’UE aura perdu environ 18% de sa population active et le marché européen sera confronté à un déficit de main-d’œuvre de 12%. Pour y remédier, ils appellent à développer l’emploi des femmes (mais est-ce vraiment le meilleur moyen de relancer la natalité ?) et la formation des personnes peu qualifiées, ainsi qu’à favoriser le maintien au travail des personnes de plus de 55 ans. Mais ils restent d’une grande discrétion sur le recours à la main-d’œuvre immigrée. Interrogée à ce sujet par Le Figaro (17 juin), Dubravka Šuica répond : « Il sera sans doute nécessaire de faire appel à des travailleurs qualifiés par le biais de l’immigration extra-européenne légale. Je sais bien que la montée du populisme a été favorisée par les peurs liées à l’immigration, mais je ne crois pas que la fermeture des frontières soit une solution à nos problèmes. » Manifestement, le « logiciel » étroitement économique de la Commission européenne et ses œillères multiculturalistes ne lui permettent pas d’intégrer les deux problèmes majeurs qui se posent aujourd’hui aux pays occidentaux : la dénatalité et l’immigration. Il reviendra donc aux Etats d’y faire face – comme l’ont déjà entrepris deux « bêtes noires » de la Commission : la Pologne et la Hongrie.

    Philippe Oswald

  • La Commission européenne met fin au mandat de l'envoyé spécial pour la promotion de la liberté de religion ou de conviction en dehors de l'Union européenne

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    De l'Observatory on Intolerance against Christians :

    LA LIBERTÉ RELIGIEUSE EST CONTESTÉE DANS LE MONDE, MAIS LA COMMISSION EUROPÉENNE MET FIN AU MANDAT SPÉCIAL DE L'ENVOI DE LA FoRB

    Ján Figeľ, envoyé spécial de l'UE pour la liberté de religion ou de conviction

    La Commission européenne a annoncé qu'elle mettait fin au mandat de l'envoyé spécial pour la promotion de la liberté de religion ou de conviction en dehors de l'Union européenne. Dans le même temps, cependant, dans une lettre aux experts internationaux sur la liberté de religion, la Commission a convenu que "avec d'autres droits fondamentaux, la liberté de religion ou de conviction est contestée dans le monde entier".

    "La décision de la Commission européenne de mettre fin au mandat de l'envoyé spécial intervient à un moment où le droit de pratiquer sa religion, de changer de religion ou de ne pas en pratiquer du tout est mis en péril dans de nombreux endroits du monde. L'envoyé spécial a joué un rôle incommensurable en mettant en lumière les violations des droits de l'homme et en facilitant le dialogue dans les pays où la persécution religieuse est la plus grave", a déclaré Ellen Fantini, directrice exécutive de l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe.

    Bien que la Commission ait déclaré avoir "identifié [la liberté de religion ou de conviction] comme une priorité", elle n'a pas précisé comment elle entend continuer à donner la priorité à la protection de ces libertés en dehors de l'UE.

    En mai, l'intergroupe européen sur la liberté de religion ou de conviction et la tolérance religieuse a vivement encouragé la Commission européenne à poursuivre le mandat de l'envoyé spécial de l'UE pour la liberté religieuse. "Puisqu'il est évident que, malgré des développements encourageants, il reste de nombreux défis à relever dans le domaine de la liberté de religion ou de conviction et de la tolérance religieuse... Nous avons besoin de plus de liberté religieuse dans le monde entier, et nous devons soutenir les évolutions encourageantes. Nous demandons donc à [la Commission] de renouveler le mandat de l'envoyé spécial de l'UE dès que possible".

    L'envoyé spécial pour la promotion de la liberté de religion ou de conviction en dehors de l'UE a été mis en place en 2016 afin de défendre la liberté de religion ou de conviction au nom de l'UE dans le monde entier. Depuis lors, l'homme politique slovaque et ancien commissaire européen Ján Figeľ a joué le rôle de représentant de l'UE dans son engagement en faveur de la liberté religieuse en tant que droit de l'homme.

    Dans une affaire suivie dans le monde entier, l'envoyé spécial a joué un rôle décisif en aidant Asia Bibi à quitter le Pakistan en toute sécurité après qu'elle ait été acquittée des accusations de blasphème.

    "Je veux remercier un ange, une personne qui m'a aidé depuis mon emprisonnement jusqu'à aujourd'hui : cette personne est Jan Figel, l'envoyé spécial de l'UE pour la liberté religieuse", déclare Asia Bibi, la chrétienne pakistanaise qui a passé huit ans dans le couloir de la mort après avoir été accusée de blasphème, dans son premier message en direct de son exil au Canada. "Je lui suis vraiment reconnaissante et reconnaissante et je souhaite que Dieu puisse fournir plus de personnes comme lui", a-t-elle poursuivi.

    L'intergroupe du Parlement européen sur la liberté de religion ou de conviction et la tolérance religieuse, les envoyés spéciaux nationaux, les universitaires et la société civile ont exprimé leur soutien à la poursuite du mandat de l'envoyé spécial.

    Pour en savoir plus, cliquez ici, ici et ici.

  • Quand la Cour Suprême des Etats-Unis redéfinit le sens du terme "sexe"

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    Du National Catholic Register :

    USCCB : la Cour suprême a "redéfini" le sens du terme "sexe"

    Les critiques de la décision de la Cour ont fait valoir qu'en plus de renforcer l'idéologie transgenre, elles pourraient porter atteinte à la liberté de religion des employeurs et des propriétaires d'entreprises religieuses.

    Agence de presse catholique

    WASHINGTON, D.C. - Le président de la conférence des évêques américains a déploré lundi la décision de la Cour suprême des États-Unis dans une affaire qui a examiné si la loi fédérale sur les droits civils considère que l'identité sexuelle et l'identité de genre sont couvertes par les lois interdisant la discrimination fondée sur le sexe en matière d'emploi.

    Je suis profondément préoccupé par le fait que la Cour suprême des États-Unis a effectivement redéfini la signification juridique du terme "sexe" dans la législation nationale sur les droits civils. C'est une injustice qui aura des conséquences dans de nombreux domaines de la vie", a déclaré l'archevêque José Gomez dans une déclaration du 15 juin.

    La Cour suprême a décidé le 15 juin que les employeurs ne peuvent pas licencier des travailleurs en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité sexuelle autodéterminée, même si des juges dissidents ont estimé que la Cour légiférait depuis le banc. ("legislate from the bench")

    La décision a examiné un trio d'affaires de discrimination devant la Cour, dont deux concernaient des employés qui ont déclaré avoir été licenciés en raison de leur orientation sexuelle dans l'affaire Bostock c. Clayton County et Altitude Express, Inc. c. Zarda.

    Une troisième affaire, Harris Funeral Homes, Inc. v. EEOC, concernait un homme qui avait perdu son emploi dans un salon funéraire du Michigan après avoir subi une opération de transition de sexe et était retourné au travail habillé en femme ; le salon funéraire avait des politiques de code vestimentaire spécifiques au sexe des employés.

    La question qui se pose est de savoir si les protections contre la discrimination sexuelle prévues au titre VII de la loi sur les droits civils s'appliquent également à la discrimination fondée sur l'orientation et l'identité sexuelles.

    Lundi, la majorité de la Cour a décidé que "l'employeur qui licencie un individu simplement parce qu'il est gay ou transsexuel viole le titre VII.

    En novembre, la conférence des évêques américains avait demandé à la Cour de ne pas étendre les protections du titre VII à l'orientation et à l'identité sexuelles, car cela "redéfinirait un élément fondamental de l'humanité".

    "Les mots comptent", selon la déclaration des principaux évêques américains. "'Le sexe' ne doit pas être redéfini pour inclure les inclinations ou les comportements sexuels, ni pour promulguer l'idée que l'identité sexuelle est uniquement une construction sociale plutôt qu'un fait naturel ou biologique.

    L'archevêque Gomez s'est fait l'écho de ce sentiment lundi.

    "En effaçant les belles différences et la complémentarité des relations entre l'homme et la femme, nous ignorons la gloire de la création de Dieu et nuisons à la famille humaine, premier élément constitutif de la société. Notre sexe, que nous soyons homme ou femme, fait partie du plan de Dieu pour la création et pour notre vie. Comme le pape François l'a enseigné avec tant de sensibilité, pour vivre dans la vérité avec les dons que Dieu a prévus dans notre vie, il faut que nous recevions notre identité corporelle et sexuelle avec gratitude de notre Créateur. Personne ne peut trouver le vrai bonheur en poursuivant un chemin qui est contraire au plan de Dieu", a déclaré l'archevêque.

    "Toute personne humaine est faite à l'image et à la ressemblance de Dieu et, sans exception, doit être traitée avec dignité, compassion et respect. Protéger nos voisins d'une discrimination injuste ne nécessite pas de redéfinir la nature humaine".

    Les critiques de la décision de la Cour ont fait valoir qu'en plus de renforcer l'idéologie transgenre, ils pourraient porter atteinte à la liberté de religion des employeurs et des propriétaires d'entreprises religieuses.

    Le juge Neil Gorsuch, s'exprimant au nom de la majorité de la Cour, a reconnu les préoccupations des employeurs en matière de liberté religieuse dans la décision de la Cour. Les organisations religieuses et les employeurs bénéficient de certaines protections contre les poursuites pour discrimination en vertu du premier amendement et de la loi sur le rétablissement de la liberté religieuse (RFRA), selon sa décision.

    Toutefois, la question de la liberté de religion serait une question à examiner à l'avenir puisque "aucun des employeurs devant nous aujourd'hui ne représente devant cette Cour que le respect du titre VII portera atteinte de quelque manière que ce soit à leurs propres libertés religieuses", a écrit M. Gorsuch.

  • "Du passé faisons table rase !" (L'Internationale)

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    De la revue de presse de l'Homme Nouveau :

    Finalement, il est toujours fécond le ventre de la bête immonde marxiste et communiste, comme le montre Thierry Wolton dans une tribune libre publiée dans le Figaro (17 juin) :

    Les scènes auxquelles nous assistons dans le sillage du « Black Lives Matter » aux États-Unis, en Grande- Bretagne, en France, comme un peu partout en Europe, pour solder une histoire accusée d’être « raciste » ne sont pas sans rappeler des aveuglements de sinistre mémoire. Du passé faisons table rase ! Cette injonction célèbre de L’Internationale, le chant révolutionnaire né à l’époque de la Commune de Paris de 1871, peut être lourde de conséquences. Tourner la page d’hier, croire que l’on peut repartir de zéro pour bâtir un monde nouveau, forcément meilleur, est une tentation pour chaque génération, convaincue qu’elle peut faire mieux que ses prédécesseurs, que l’avenir lui appartient. Cette espérance, qui fait des vies de chacun un point de départ toujours renouvelé, peut néanmoins tourner au cauchemar si elle devient un impératif, destiné non plus à ouvrir les chemins de l’avenir mais à démolir systématiquement ce qui s’est fait auparavant, à renier l’histoire constitutive de ce que l’on est présentement. Faire du passé table rase au risque de l’amnésie ouvre la porte aux manipulations, faute de repères dans le temps. Toutes proportions gardées, et dans un contexte politique radicalement différent, la volonté destructrice du passé à laquelle nous assistons fait penser à la Chine maoïste des années 1960-1970 lorsque des cohortes de Gardes rouges s’en prenaient aux symboles de l’histoire. Certes, ces foules étaient téléguidées par un Mao à la reconquête d’un pouvoir qui lui avait été contesté après la gigantesque catastrophe du « Grand Bond en avant » (de 30 à 50 millions de morts selon les estimations) dont il était responsable. Certes, les violences des manifestants actuels ne peuvent naturellement pas être assimilées à celles des jeunes excités Chinois qui agitaient leur petit Livre rouge en s’en prenant aux élites cultivées, coupables d’incarner le monde ancien, allant jusqu’à les mettre à mort, suivi de bacchanales où le foie du supplicié pouvait être mangé. Il n’empêche, la mise au pilori d’intellectuels, d’universitaires, aux États-Unis et ailleurs, qui ne se plient pas à la nouvelle doxa sur l’antiracisme, l’anticolonialisme, voire l’antisexiste, participe du même désir d’exclusion, de destruction, non de l’être mais de l’esprit, que complètent d’absurdes censures.

  • Irlande du Nord : une jeune femme trisomique demande aux députés de permettre l'égalité entre les bébés dans l'uterus

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    IVG EN IRLANDE DU NORD : UNE JEUNE FEMME TRISOMIQUE EN APPELLE AUX DÉPUTÉS

    17 juin 2020

    Heidi Crowter | Having Down's Syndrome Doesn't Make Me Less Of A ...

    Heidi Crowter, une jeune femme trisomique âgée de 24 ans, a présenté une pétition au 10 Downing Street « contre une loi sur l'avortement qui lui donne l'impression qu'elle serait "mieux morte" ». Les 18 000 signataires de la pétition demandent aux députés de ne pas adopter le projet de loi qui légaliserait en Irlande du Nord l'avortement en cas de trisomie, possible jusqu'à la naissance. « Une majorité de membres de l'Assemblée de Stormont avait voté le 2 juin pour soutenir une motion rejetant cette "imposition" de règlements sur l'avortement par Westminster » (cf. Malgré l’opposition de l’Irlande du Nord, la Chambre des Lords soutient le projet de libéralisation de l’IVG Irlande du Nord : l'Assemblée irlandaise adopte une motion pour s’opposer à la loi sur l'avortement ).

    « Je leur demande (aux députés) de respecter le vote de l'Irlande du Nord et de veiller à ce qu'il soit respecté, et de permettre l'égalité entre les bébés dans l’utérus », a déclaré Heidi Crowter, estimant que « la loi qui autorise l'avortement jusqu'à la naissance pour des handicaps non mortels comme le mien est une véritable discrimination dans l'utérus ». « Je pense que cela envoie un message vraiment négatif », a-t-elle ajouté.

    Pour la députée Carla Lockhart du parti unioniste démocrate, à l’initiative de la pétition avec la Baronne O'Loan, « le projet de loi est "mauvais" tant sur le plan constitutionnel que moral ». « Cela donne à Heidi l'impression qu'elle ne devrait pas exister, et c'est tout simplement faux. »

    D’après les chiffres de la Down's Syndrome Association, qui soutient la pétition, « environ 40 000 personnes au Royaume-Uni sont atteintes de trisomie 21 ».

    Pour aller plus loin :

     
    Sources: Belfast Telegraph (17/06/2020)
  • La situation alarmante de la population européenne

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    De sur le site du Figaro :

    L’Union européenne ouvre les yeux sur sa crise démographique

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen publie mercredi un état des lieux du déclin et du vieillissement enregistré depuis trente ans par la population des pays de l’Est, ainsi que par celle de l’Italie, de la Grèce et de l’Espagne. Une évolution aux lourdes conséquences économiques, sociales et politiques.

    16 juin 2020

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen, qui a choisi d’intégrer pour la première fois un portefeuille spécialement consacré à cet enjeu, dévoilera mercredi un «rapport sur l’impact de la transition démographique»

    En 2019, pour la deuxième année consécutive, l’Union européenne a enregistré plus de décès que de naissances. Si sa population a continué d’augmenter légèrement, pour atteindre 513 millions d’habitants à la veille du Brexit, elle le doit uniquement à un solde migratoire positif. Certains pays comme l’Irlande, la Suède, le Danemark ou la France continuent d’enregistrer une croissance naturelle de leur population, mais d’autres sont déjà nettement engagés sur la pente du déclin. C’est le cas, depuis la fin des années 1980, de l’Europe de l’Est. Mais aussi, de façon plus récente, de pays du Sud comme l’Italie, l’Espagne ou la Grèce. Une tendance dont les dirigeants européens ont longtemps sous-estimé les implications économiques, sociales et politiques.

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen, qui a choisi d’intégrer pour la première fois un portefeuille spécialement consacré à cet enjeu, dévoilera mercredi un «rapport sur l’impact de la transition démographique». (La suite est en accès payant)

  • Déboulonnage de statues : la Révolution française a ouvert la voie

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    De Loris Chavanette sur le Figaro Vox :

    Déboulonnage de statues: «La Révolution française avait ouvert la boîte de Pandore»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Les récents déboulonnages de statues par des manifestants antiracistes suscitent l’émoi. Pour l’historien Loris Chavanette, c’est la vindicte populaire de la Révolution française qui a jeté autrefois les bases d’une politique de déculturation par la destruction de certains monuments.

    16 juin 2020
     
    Loris Chavanette est historien de la Révolution française, auteur de Quatre-vingt-quinze. La Terreur en procès (CNRS éditions, 2017), prix de l’Assemblée nationale et prix de la fondation Stéphane Bern pour le patrimoine de l’Institut de France ; et du roman La Fantasia (Albin Michel, 2020), prix Méditerranée du premier roman.

    La mort de George Floyd aux États-Unis en mai dernier a provoqué une réaction en chaîne à travers le monde. Une des manifestations de cette colère a ciblé les statues de plusieurs personnalités historiques taxées de racisme: Léopold II en Belgique, Churchill au Royaume-Uni ou encore Colbert en France. Déboulonner certaines d’entre elles est même devenu un sport à la mode au point que les autorités ont procédé soit au déplacement des sculptures menacées, soit à leur protection sur place, quitte à donner l’impression d’un empaquetage honteux, afin d’éviter des dégradations matérielles.

    Ces actes de vandalisme, perpétrés par une violence de rue, attentent non seulement au patrimoine artistique des villes concernées mais aussi à ces legs du passé constituant l’histoire d’une nation. Cet héritage est aujourd’hui battu en brèche par certains activistes, et, quel que soit le bien-fondé de leur cause - la lutte contre l’oubli de l’esclavage -, il n’en demeure pas moins que ce sont bien les règles de notre démocratie qui se trouvent ébranlées par ces lynchages statuaires. Ces derniers rappellent certains épisodes sombres, ou du moins tourmentés, de notre histoire. On peut penser bien sûr à la destruction, pendant la Commune de Paris, de la colonne Vendôme où trônait Napoléon. Les communards se revendiquaient volontiers du projet de leurs prédécesseurs, les sans-culottes de 1793, de faire table rase d’un passé qu’ils jugeaient honni.

    Dans les semaines qui suivent l’exécution de Robespierre au 9 thermidor, le passé proche de la Terreur et ses scènes d’anarchie sont dénoncés comme une ignominie.

    Or, la Révolution française a dans un premier temps jeté les bases d’une politique de déculturation par la destruction des monuments rappelant le patrimoine monarchique et condamné, dans un second temps, les excès auxquels cette volonté politique a donné lieu. En effet, si les députés de l’époque ont bel et bien légiféré, dès août 1792, pour détruire les symboles de la royauté partout en France, d’où la tristement célèbre profanation des tombes de la nécropole royale de la basilique Saint-Denis ordonnée par le pouvoir central, c’est bien la même assemblée nationale qui a, pour la première fois dans l’histoire, défini la notion de «vandalisme» afin de condamner les destructions sauvages auxquelles la Terreur avait habitué les Français.

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  • David Engels contre le nouvel iconoclasme

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    L'opinion de David Engels sur B-Mag :

    Déboulonnage des statues mémorielles: Contre le nouvel iconoclasme

    L’histoire mondiale est-elle le tribunal du monde ?

    Ainsi donc, l’iconoclasme des manifestations Black Lives Matter a atteint la Belgique où, parmi de nombreuses autres effigies, des statues de Léopold II et même de Jules César viennent d’être défigurées – deux cas extrêmes qui confrontent l’historien à des questions intéressantes… et à des réponses accablantes.

    Ce n’est pas la première fois que des statues de Léopold II – surtout celle érigée en 1926 devant une entrée latérale du palais royal sur la Place du Trône – sont victimes de vandalisme, car Léopold II est devenu, comme aucune autre figure de l’histoire belge, le synonyme des violences coloniales exercées quand le territoire du Congo était devenu, d’abord, propriété privée du monarque, puis de l’État belge. Et bien que la présence belge ait apporté au territoire du Congo de nombreux acquis civilisateurs comme les réseaux ferroviaires, les routes, l’urbanisme, les écoles ou les hôpitaux, il n’est guère étonnant que les statues de ce roi qui est à l’origine de l’âge d’or économique de la Belgique soient régulièrement marquées de peinture rouge.

    COMME L’EXPRIMA JADIS HEGEL : « L’HISTOIRE MONDIALE EST LE TRIBUNAL DU MONDE » ; MAIS IL FAUT NÉANMOINS DIFFÉRENCIER LES CONTEXTES.

    Mais cet état de fait légitime-t-il la demande d’une démolition de la statue ? Voilà un sujet de discussion complexe, car autant l’on pourrait énumérer une série de bonnes raisons pour lesquelles il peut paraître, en effet, problématique d’honorer d’une statue équestre monumentale un personnage si contesté de l’histoire belge, autant toute forme de correction historique posthume paraît artificielle, même problématique, aux yeux de l’historien – un vieux débat dont tous les aléas ont été discutés depuis longtemps dans les médias anglo-saxons dans le contexte de la dispute sur la revendication de démantèlement des statues de l’impérialiste radical Cecil Rhodes. Certes, comme l’exprima jadis Hegel : « L’histoire mondiale est le tribunal du monde » ; mais il faut néanmoins différencier les contextes. Ainsi, nous pouvons comprendre1 des actions spontanées et bien légitimées par le contexte – par exemple, la suppression par la population des témoignages omniprésents de l’oppression après la chute d’une dictature odieuse.

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  • La promotion d'une culture favorable à la famille est la meilleure réponse pour lutter contre la maltraitance des personnes âgées

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    Communiqué de presse de la FAFCE :

    Journée mondiale de sensibilisation aux abus envers les personnes âgées : Plus de famille est la réponse pour prévenir les abus envers les personnes âgées

    Bruxelles, le 15 juin 2020

    "La promotion d'une culture favorable à la famille est la meilleure réponse pour lutter contre la maltraitance des personnes âgées. Les associations familiales peuvent jouer un rôle clé dans la lutte contre les méthodes actuelles de prise en charge des personnes âgées, en créant de nouvelles structures de solidarité dans nos communautés. Cependant, pour que les personnes âgées puissent rester dans leur famille, il est essentiel de supprimer tous les obstacles auxquels les familles sont confrontées lorsqu'elles prennent soin de leurs membres les plus vulnérables". Le président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, déclare à l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux abus envers les personnes âgées. Aujourd'hui, avec un message sur les médias sociaux, le Pape François a déclaré que "Lorsque les personnes âgées ne sont pas soignées, il n'y a pas d'avenir pour les jeunes".

    La pandémie de Covid-19 a vu la vulnérabilité accrue des personnes âgées, souvent oubliées dans la gestion de la crise. Vincenzo Bassi poursuit : "De nombreuses personnes âgées ont été laissées seules dans des maisons de soins, où elles n'ont pas pu avoir accès aux mêmes soins médicaux et aux mêmes thérapies vitales que tout autre patient. Nous rappelons aujourd'hui la nécessité de protéger leur dignité et leur vie, même et surtout en période post-pandémique : nous devrions saisir ce moment historique comme une occasion de remodeler la manière dont nous prenons soin des personnes âgées et la manière dont nous reconnaissons leur rôle précieux dans nos communautés. Le travail de toutes les familles qui prennent soin des personnes âgées a également une valeur économique, même sans considération monétaire. C'est pourquoi il devrait être récompensé de manière équitable et encouragé par des politiques appropriées".

    Dans sa dernière résolution, la FAFCE a invité tous les décideurs européens à œuvrer en faveur de politiques favorables à la famille, dans le contexte de la crise économique et de santé publique actuelle, "en investissant efficacement dans la famille et dans son capital humain et social pour sortir de la crise et créer un nouveau point de départ pour l'Europe : les crises d'époque exigent des choix historiques, c'est le moment de repenser notre façon de travailler, de prendre soin des personnes âgées, de valoriser le rôle de la famille et les différentes structures de solidarité en Europe".

    Vendredi dernier, le 12 juin, le secrétaire général de la FAFCE, Nicola Speranza, et la chef de projet, Bénédicte Colin, ont participé à la première réunion du groupe de travail ad hoc, établi avec la COMECE, pour préparer un document de discussion sur les soins aux personnes âgées, dans le cadre des défis démographiques de l'UE, en plaçant le rôle de la famille au centre. Le membre associé de la FAFCE, Nonni 2.0, a été invité à intervenir, apportant son expertise et des témoignages inspirants. Cette première réunion a également vu la contribution active du Dicastère pour le Laïcat, la Famille et la Vie, avec la participation de sa sous-secrétaire, Gabriella Gambino, et du représentant du bureau pour les personnes âgées, les enfants et les personnes handicapées, Vittorio Scelzo. Au début de cette année, le Dicastère a organisé un événement sur "La richesse de nombreuses années de vie", soulignant le fait que les personnes âgées font partie intégrante de la famille.

    "Nous avons trouvé que l'accent mis par ce groupe de travail ad hoc sur le rôle des personnes âgées, qui avait été prévu avant la crise actuelle, était très approprié : une telle réflexion sur la manière de faire face aux défis démographiques actuels est plus que jamais nécessaire, surtout en ce moment historique - déclare le président de la FAFCE. Le phénomène de la maltraitance des personnes âgées est souvent ignoré et négligé, car les personnes âgées vivent aujourd'hui de plus en plus souvent dans des situations d'isolement social. Leur marginalisation dans les maisons de soins les rend plus vulnérables à la violence et aux abus, et il est souvent difficile pour elles de demander de l'aide et de la protection. En outre, non seulement les personnes âgées sont confrontées à des abus physiques sous-déclarés, mais elles souffrent surtout de la violence mentale de la solitude, qui tue aujourd'hui plus que le Coronavirus. Pour surmonter cette solitude, la famille doit redevenir le lieu de la solidarité entre les générations".

    "Les personnes âgées doivent être valorisées comme faisant partie intégrante de la famille. Elles ne sont pas seulement des personnes vulnérables dont il faut s'occuper, mais aussi des membres actifs de nos communautés. Les grands-parents jouent un rôle crucial dans la solidarité intergénérationnelle, et contribuent souvent à alléger la responsabilité des parents dans les soins et l'éducation de leurs enfants - conclut Vincenzo Bassi. Il est crucial de reconnaître les personnes âgées comme des atouts nécessaires à la société : elles participent à la réciprocité des soins et à la solidarité entre les générations, qui sont à la base de toute communauté humaine".

    La Journée mondiale de sensibilisation aux abus envers les personnes âgées a été reconnue par l'Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution A/RES/66/127 adoptée en 2011. Cette résolution "appelle les gouvernements à assurer, selon qu'il conviendra, des conditions permettant aux familles et aux communautés de fournir des soins et une protection aux personnes âgées".

  • Italie : le gouvernement cherche à relancer la natalité pour lutter contre la récession qui s'annonce

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    FACE À LA RÉCESSION QUI S’ANNONCE, L’ITALIE CHERCHE À RELANCER SA NATALITÉ

    15 juin 2020

    Pour mener à bien sa politique de croissance, le gouvernement italien vient d’adopter en Conseil des ministres un « Family Act » pour soutenir la natalité.

    En effet, au vieillissement de la population italienne s’est ajoutée une baisse de la natalité que la crise Covid risque d’accélérer. Déjà, « sous l’effet d’une entrée sur le marché de l’emploi de plus en plus tardive et d’une précarité croissante qui a poussé les femmes à faire de moins en moins d’enfants », la démographie italienne est passée de 577.000 en 2008 à 435.000 en 2019, avec un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme. Avec la récession annoncée, l’Insee locale « pronostique que le nombre des naissances pourrait encore reculer à 426.000 cette année, et dans le pire des scénarios, tomber à 396.000 en 2021 ». En effet, en pratique, « ce sont les jeunes en âge de procréer qui se trouvent les plus touchés par la crise économique ».

    L’objectif du « Family Act » est à la fois de « soutenir la parentalité et la fonction sociale et éducative des familles, lutter contre la dénatalité, favoriser le développement harmonieux des jeunes, et concilier vie familiale et vie professionnelle chez les femmes ». Des mesures visant à mieux concilier carrière et vie de famille seront prises, avec entre autres « une allocation supplémentaire de 30 % du salaire pendant un an à toute femme revenant d’un congé maternité » et la déductibilité des frais de garde d’enfants. Un congé de paternité de dix jours sera créé. Des incitations seront mises en place au niveau des entreprises pour « qu’elles adoptent des horaires de travail flexibles, et étendent le télétravail ».

    Cette politique de relance de la natalité se concrétisera également par des déductions fiscales à base d’allocation familiale universelle pour chaque enfant jusqu’à ses 18 ans et d’allocation mensuelle « majorée de 20 % à partir du deuxième enfant et en cas de handicap ».

    Cette politique de relance estimée à 22 milliards d’euros par an, sera principalement financée par le redéploiement des dispositifs existants.

    Pour aller plus loin :

  • A Kinshasa, le débat sur les statues coloniales ne passionne pas les foules

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    Sur les hauteurs de Kinshasa, dans un écrin de verdure et de paix, une statue du défunt roi des Belges Léopold II surplombe le fleuve Congo, loin de la la vague de destruction des symboles coloniaux en Occident, qui laisse les Congolais de marbre. Le monument à la mémoire du monarque belge, qui a fait du Congo sa propriété personnelle entre 1885 et 1908 – date de son transfert à la Belgique -, trône à côté de celui de son successeur, Albert Ier, et du fondateur de Léopoldville (actuelle Kinshasa), l’explorateur britannique Henry Morton Stanley. Lu sur le site de « La Libre Afrique » :

    « Les figures de ce trio de l’histoire coloniale se trouvent à l’abri de l’agitation urbaine derrière les hautes grilles du parc présidentiel du Mont-Ngaliema, belvédère naturel avec vue panoramique sur le fleuve entre « Kin » et Brazzaville, capitale de l’actuel Congo.

    Ouvert au public, sous bonne garde des militaires, le parc abrite aussi un Musée national ethnographique et les stèles à l’abandon d’un cimetière des « pionniers bâtisseurs du Congo belge ».

    Le musée est fermé pour cause de coronavirus. Ses quelques agents présents ce mercredi ont à peine entendu parler des manifestations contre les effigies de Léopold II en Belgique.

    Une statue a ainsi été retirée à Anvers mardi et une autre été déboulonnée par des activistes dans la nuit de jeudi à vendredi square du Souverain, dans la commune bruxelloise d’Audhergem. D’autres statues ou bustes de l’ex-souverain ont été vandalisées dans plusieurs villes belges.

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