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Politique - Page 299

  • Le progressisme ne tolère que lui-même

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Mathieu Bock-Côté : « Le progressisme ne tolère que lui-même »

    Chronique de Mathieu Bock-Côté dans le Figaro du 4 janvier 2020. À noter que, le même jour où paraissait cet article, le juge des référés ordonne la reprise de l’affichage de la campagne d’Alliance VITA par Mediatransports

    La formule est désormais consacrée : la liberté d’expression ne serait pas celle de dire n’importe quoi. Reste à déterminer ce qu’est ce « n’importe quoi » et, surtout, qui peut le définir. L’espace public ne cesse de se rétrécir. Vu de l’étranger, par exemple, on ne peut que se demander quelle est la légitimité d’un organe comme le CSA, qui veille moins à l’éthique journalistique qu’à l’encadrement idéologique de la parole publique. Plusieurs de ses interventions, aussi ubuesques qu’orwelliennes, mériteraient d’être rassemblées dans une anthologie de la bêtise.

    On refoule dans les marges ceux qui s’entêtent à ne pas célébrer l’esprit de l’époque. Dans une société démocratique normale, ils n’existeraient pas. On vient de le voir à nouveau avec l’étrange polémique entourant Alliance Vita, qui, dans les transports publics, faisait une campagne publicitaire anti-PMA et GPA, au nom de l’importance du père et de la mère. Cette campagne a scandalisé la Mairie de Paris. Anne Hidalgo l’a dit clairement : le point de vue exprimé par les affiches ne devrait pas être admis dans le domaine public. Il faudrait les retirer. Le progressisme est obligatoire.

    La référence à la paternité et la maternité par Alliance Vita passe pour une provocation morbide. D’ailleurs, l’évolution du vocabulaire ne pousse-t-elle pas au remplacement de « père » et « mère » par « parent 1 » et « parent 2 » ? Hommes et femmes ne sont-ils pas appelés à s’effacer progressivement devant la fluidité identitaire, qui résisterait à son encadrement symbolique et juridique ? On ne naît plus homme ou femme : on se fait assigner un sexe à la naissance par un pouvoir médical encore marqué par la logique patriarcale. Chacun est appelé à s’en libérer. Qui ne voit pas le monde ainsi doit se taire.

    En d’autres mots, ce qu’on appellera très imparfaitement le conservatisme n’a plus droit de cité. Il est réduit à une série de préjugés irrecevables. Lorsqu’il parvient néanmoins à se faire entendre, c’est que les mécanismes de régulation de la parole publique ont échoué. Normalement, une telle parole devrait être contenue dans les marges et ne pas rejoindre le commun des mortels, qui pourrait la croire alors normalisée. Les invariants anthropologiques ne doivent plus apparaître qu’à la manière des restes usés du monde d’hier. La promotion de la famille traditionnelle relève aujourd’hui du discours discriminatoire et haineux. Les gardiens de la révolution diversitaire ne rient pas.

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  • Les lois bioéthiques ne limitent pas les dérives; elles sont les dérives

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    JEAN-MARIE LE MÉNÉ : "LES LOIS DE BIOÉTHIQUE NE SONT NI BIO, NI ÉTHIQUES, ELLES N’ONT PAS LIMITÉ LES DÉRIVES, ELLES SONT LES DÉRIVES"

    02 janvier 2020  Embryon: recherche et alternatives

    Dans une tribune publiée dans Valeurs actuelles, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, dénonce l’utilisation de l’embryon humain, rendu « disponible » par la « légalisation de la PMA », comme cobaye de la recherche. Aussi, il note que « contrairement au nom qu’elles portent, les lois de bioéthique ne sont ni bio, ni éthiques, elles n’ont pas limité les dérives, elles sont les dérives ».

    Il déplore que depuis 1994 et les premières lois de bioéthique, on soit passé de « l’interdiction de la recherche sur l’embryon à l’interdiction de s’y opposer » et que « le respect de l’embryon » soit « devenu une exception au principe de son non-respect ». Il regrette que « la loi de bioéthique ne protège pas la dignité de l’embryon mais l’intérêt des chercheurs ». Pourtant, la Fondation Lejeune qui combat cet état de fait, « a apporté systématiquement la preuve scientifique qu’aucune recherche ne requérait l’instrumentalisation de l’embryon humain ».

    Jean-Marie Le Méné considère que « céder sur le respect inconditionnel qui est dû à chaque membre de notre espèce dans son extrême jeunesse c’est absoudre par avance tous les crimes à venir ».

  • L'avortement a fait 42 millions de victimes dans le monde en 2019

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    De Kath.net :

    42 millions d'enfants dans le monde sont morts de l'avortement en 2019
     
    L'avortement reste le tueur numéro un

    Washington DC (kath.net/pl) 42 millions d'enfants ont été empêchés de voir la lumière du jour en 2019 en les tuant délibérément par avortement. Cela a été rapporté par LifeSiteNews en utilisant les données des Worldomètres, qui sont basées sur les statistiques de santé et de mortalité de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'avortement est la première cause de décès dans le monde. À titre de comparaison: même si l'on additionne tous les décès dans le monde dus à des maladies, il n'y a que 13 millions de décès. Le nombre d'avortements peut seulement être estimé, et probablement tous les avortements (par exemple les avortements précoces par la "pilule du lendemain") ne sont pas sont enregistrés. Mais rien que le 1er et le 2 janvier 2020, 190 000 enfants dans le monde sont probablement morts de nouveau par un avortement ciblé.

  • Chine : hors de l'Eglise patriotique, pas de salut

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    De Ye Ling sur le site Bitter Winter :

    La pression augmente sur les objecteurs de conscience catholiques

    05/01

    Le gouvernement a fermé plus de 100 lieux de culte dans l'archidiocèse de Fuzhou dirigés par des prêtres qui ne se résignent pas à rejoindre l'Église patriotique. (APCC : l'Eglise de l'Association patriotique catholique de Chine fait allégeance au Parti communiste chinois.)

    Pour endoctriner et "transformer" les objecteurs de conscience catholiques, à la fin du mois d'août, les sections du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires ethniques et religieuses de Fuzhou, capitale de la province sud-est du Fujian, ont organisé une formation de trois jours, dédiée au clergé de l'archidiocèse de Fuzhou. Cependant, seulement cinq prêtres étaient présents et cela a irrité le régime.

    En représailles, l'administration a saisi plus d'une centaine de salles de réunion utilisées par l'archidiocèse. Dans la ville ayant le statut de comté de Fuqing, administrée par Fuzhou et le lieu de naissance de Don Lin Yuntuan (l'ancien administrateur apostolique et commissaire du Vatican à Fuzhou), tous les lieux de culte catholiques ont été fermés.

    L’amministrazione cittadina di Fuqing ha chiuso numerose sale cattoliche e vi ha installato telecamere di sorveglianza

    L'administration de la ville de Fuqing a fermé plusieurs salles catholiques et y a installé des caméras de surveillance

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement est convaincu que Don Lin, une figure charismatique et influente de l'archidiocèse, dirige les objecteurs de conscience catholiques qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise (APCC). Le PCC le voit comme un obstacle au processus de "standardisation et transformation" du clergé catholique. C'est pourquoi le Parti veut faire pression sur Don Lin, fermant tous les lieux de culte à Fuqing et espérant que le prêtre commencera par conséquent à collaborer avec l'administration.

    I fedeli della comunità raccolti nella chiesa Haiyan nel distretto di Jin’an a Fuqing
    Les fidèles de la communauté se sont réunis dans l'église Haiyan dans le quartier Jin'an de Fuqing

    Selon nos sources, tous les locaux appartenant à ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine des districts de Jin'an et Gulou à Fuzhou ont été fermées. En octobre, l'administration a déposé une notification de démolition dans la célèbre église Haiyan (海燕 教堂 haiyàn jiàotáng) du district de Jin'an, déclarant qu'il s'agissait d'une "salle de réunion illégale". Quatre caméras de surveillance ont ensuite été installées dans l'église.

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  • France : une victoire de la liberté d'expression

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    De Philippe Oswald sur la "Sélection du Jour" :

    La justice condamne la censure d’Alliance Vita par le maire de Paris

    « La société progressera à condition de respecter la maternité » ; « La société progressera à condition de respecter la paternité » « La société progressera à condition de respecter la différence » ; « La société progressera à condition de respecter la vie » : voilà des affirmations évidentes, assorties de photos paisibles, parfaitement respectueuses du droit et des personnes, et d’ailleurs validées par la société d’affichage. Mais elles ont déclenché l’ire d’Anne Hidalgo, maire de Paris. À peine installées dans des gares parisiennes le 2 janvier, deux ou trois (selon l’humeur locale !) de ces affiches ont été promptement enlevées par la société prestataire, sur l’injonction de la maire de Paris, elle-même actionnée par le lobby LGBT. Ces affiches font partie d’une campagne lancée par Alliance Vita à quelques jours de la reprise, au Sénat, du débat bioéthique, le 8 janvier prochain, afin d’alerter l’opinion sur les dangers que fait peser, selon cette association, le projet gouvernemental sur la maternité, la paternité, le handicap et le respect de la vie humaine. Mais, observe sur Twitter, Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, « ce qui leur est insupportable dans notre campagne, c’est la récupération (au sens plein et positif du terme) du verbe progresser. Un certain progressisme de la déconstruction s’acharne à en conserver le monopole. Mais non, toute rupture technique n’est pas progrès humain ! »

    C’est un leitmotiv d’Alliance VITA : ce qui est faisable en raison des progrès techniques n’est pas forcément souhaitable du point de vue éthique. Sur son site, l’association résume ses principales objections aux « avancées » voulues par le gouvernement par ces interrogations : « Est-ce un progrès d’imposer aux femmes des traitements hormonaux, sans raison médicale, derrière la promesse illusoire d’une maternité impossible à garantir ? De sélectionner des enfants à naître selon des critères génétiques ou de capacités physiques ? Est-ce un progrès de supprimer les êtres fragiles plutôt que de les accueillir et de tenter de les guérir ? D’effacer la paternité derrière les techniques de procréation ? Est-ce un progrès de résumer la place de l’homme à ses gamètes ? D’utiliser l’embryon humain comme un matériau de laboratoire, le modifier génétiquement, associer ses cellules avec des cellules animales ? Est-ce un progrès de ne plus respecter l’intégrité de l’espèce humaine et de s’autoriser des expériences d’apprenti-sorciers ? »

    Destinées à éveiller la réflexion du plus grand nombre, les affiches d’Alliance Vita se contentent d’une simple question, ouvrant à l’un des quatre principes d’écologie humaine qui fondent la vie en société : respect de la paternité, de la maternité, de la différence (handicap) et respect de la vie. Mais par sa sobriété même et par la beauté de ses images, cette campagne entreprise pour commencer sur 400 panneaux d’affichage dans les gares parisiennes, transiliennes et dans les rues de Paris, a provoqué un électrochoc. Trop fort pour Anne Hidalgo qui s’est empressée d’annoncer sur Twitter qu’elle allait censurer cette campagne : « Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à ExterionMedia France et Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement ». Un ukase en totale contradiction avec ses vœux aux Parisiens prônant « une année apaisée », « une année de dialogue » où chacun pourra « s’exprimer sur tous les sujets » !

    Ce qu’il faut bien appeler une censure, pose évidemment un problème de fond. Que devient la liberté d’expression si les seules affiches autorisées à Paris doivent être conformes aux opinions du maire ? Ainsi le même édile qui ne trouve rien à redire aux publicités antifamiliales et libertaires de Gleden, « le site de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes », que chacun a dû subir sur les bus parisiens et dans le métro, ou encore à des pubs véganes agressives, s’autoriserait à proscrire des affiches se contentant de promouvoir le respect de la paternité et de la maternité sous prétexte qu’il s’agirait d’un « acte militant » ? Gleden ne milite-t-il pas, lui, pour l’infidélité conjugale ? Il est clair qu’Anne Hidalgo n’aime pas la famille, la maternité, la paternité. Mais n’aurait-elle pas, cette fois, franchi une ligne rouge ? Tout en contribuant à la publicité de cette campagne, son diktat a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux, et nombre de journalistes, dont certains n’adhèrent pas aux objectifs d’Alliance Vita, s’insurgent contre cette atteinte manifeste à la liberté d’expression.

    Mais en quoi ces affiches contreviendraient-elles à la loi ? En rien, vient de répondre (alors que nous bouclons cet article) le juge des référés saisi par Alliance Vita, en ordonnant la reprise immédiate de l’affichage par Mediatransports, avec astreinte financière si non-exécution. Ce soir du 4 avril aura donc vu une grande victoire de la liberté d’expression !

    Philippe Oswald

  • Quand les évêques promeuvent une journée de l'enfant à naître

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    En Grèce, dimanche dernier (29 décembre), c'était la première célébration du "jour de l'enfant à naître". C'est le 9 juillet que le Saint-Synode (assemblée des évêques de Grèce) avait pris la décision de fixer un jour de l'enfant à naître, en prenant officiellement position contre l'avortement.

    Le Saint Synode de l'Église de Grèce a présenté dans une circulaire le dimanche après la naissance du Christ comme jour pour protéger le nouveau-né" :

    "Nous exhortons tous les citoyens de notre pays à participer activement à cette journée dont l'institution débute. Chaque être humain, dès le premier moment de sa fécondation, "au moment de la conception", est unique, sans précédent et digne de toute protection.

    Son droit à la vie doit être non négociable. Mais les crimes qui ont lieu dans notre pays sont bien connus de tous, avec des fleuves de sang innocent et sans défense qui coulent chaque jour. Le fait n'est pas seulement une catastrophe nationale, mais, plus important encore, un péché brutal devant le Dieu vivant. Aujourd'hui (...), tous les Grecs, nous devons nous repentir devant le Dieu saint et pleurer les plus de 300 000 enfants qui sont tués chaque année en Grèce.

    Avec notre repentance, nous attirerons la miséricorde de Dieu. Nous nous associons tous au deuil national et au repentir de cette pandémie et prions pour que cette horrible impasse se termine."

  • L'avortement devant la Cour Suprême des Etats-Unis

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    ETATS-UNIS : L'AVORTEMENT DEVANT LA COUR SUPRÊME

    03 janvier 2020

    Plus de deux cents membres du Congrès ont demandé à la Cour suprême des États-Unis de reconsidérer l'arrêt Roe v Wade de 1973, qui a autorisé l'avortement dans tout le pays.

    L'appel a été présenté à l’occasion d’une affaire en Louisiane où une loi a été votée qui établit des conditions d'admission dans les hôpitaux pour les médecins qui pratiquent des avortements. Il a été signé par 205 républicains et deux démocrates. Ces parlementaires demandent  à la plus Haute cour de reconsidérer l’arrêt Roe c. Wade, qui a fait de « l'accès à un avortement sûr, un droit constitutionnel ».

    Cette décision intervient à un moment où l'avortement est de plus en plus contesté aux États-Unis, et la question risque de faire l'objet d'un débat acharné à l'approche des élections américaines de 2020.

    « Quarante-six ans après la décision Roe, l’IVG demeure un précédent radicalement instable » expliquent les législateurs dans le mémoire qui considèrent que « la jurisprudence de (…) n'a pas vraiment soutenu que l'avortement était un droit constitutionnel "fondamental", mais l'a seulement sous-entendu ».

    En mars, la Cour suprême devrait entendre les arguments qui s’opposent à la loi de la Louisiane. Si la Haute cour confirmait la contestation de la loi Roe, la Louisiane pourrait ne plus avoir qu’une seule clinique d'avortements. Par ailleurs, ce sera la première fois pour les juges Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, tous deux nommés par Donald Trump, d’entendre et de se prononcer dans une affaire de ce type comme membres de la Cour suprême.

    Sources: The Guardian, Daniel Strauss (02/01/2020)

  • RDC: l’archevêque de Kinshasa pour l’arrêt de l’arrivée de ressortissants de pays voisins

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    Lu ce jour sur le site de la Libre Afrique : 

    Fridolin-Ambongo-678x381.jpg"L’archevêque de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, a appelé vendredi les autorités congolaises à convaincre les dirigeants de trois pays voisins « d’arrêter de déverser » leurs ressortissants dans l’Est troublé de la République démocratique du Congo (RDC), affirmant que le pays ‘est en danger'. « Il appartient au gouvernement d’assumer ses responsabilités pour convaincre » par les voies diplomatiques « les pays voisins particulièrement l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi d’arrêter de déverser (leurs) populations au Congo », a déclaré le cardinal Ambongo lors d’une conférence de presse à Kinshasa.

    Les Congolais d’origine rwandaise ou ougandaise qui sont là depuis des années, « personne ne peut contester leur nationalité congolaise. Ce qui fait problème, c’est le déversement des autres qui arrivent, et on essaie de les faire passer comme des Congolais », a affirmé le prélat.

    « Le cas le plus criant [est celui des] immigrés rwandais qui ont été chassés de la Tanzanie il y a quelques années et on a fini par les déverser au Congo » créant un « sentiment de frustration, de colère » ce qui, selon l’archevêque, « confirme qu’il y a un plan de balkanisation derrière » ces actes.

    « On ne peut pas fêter l’an 1 de l’alternance démocratique au pouvoir critiquable, pendant que dans l’est de la RDC les gens meurent », a-t-il dit en référence à la date du 24 janvier, qui marquera le premier anniversaire de l’arrivée au pouvoir du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a succédé au président Joseph Kabila au terme d’élections contestées.

    Mgr Ambongo a effectué une visite la semaine dernière dans la région de Beni-Butembo dans la province du Nord-Kivu, zone en proie aux violences depuis 25 ans.

    « La situation de la population est dramatique. A cause de l’insécurité, la population a dû abandonner champs, villages, maisons, plantations », a détaillé le prélat.

    Plus de 200 civils ont été tués les deux derniers mois dans cette région au cours de massacres attribués aux ADF, plus d’un millier depuis octobre 2014.

    « Il faut une prise de conscience au niveau national sur le fait que notre pays est en guerre, que le pays est en danger », a insisté le prélat, appelant ses compatriotes à soutenir les militaires congolais qui se battent contre des dizaines de groupes armés locaux et étrangers.

    Parmi ces derniers, se trouvent les milices ougandaises des Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) et les rebelles burundais des Forces nationales de Libération (FNL).

    Fin décembre, l’ancien Premier ministre devenu opposant Adolphe Muzito avait appelé Kinshasa à « faire la guerre au Rwanda » et même à « l’annexer » pour rétablir la paix dans l’est congolais.

    La RDC entretient des relations difficiles avec ses voisins du Rwanda et de l’Ouganda notamment. Kinshasa accuse ces deux pays de vouloir la déstabiliser, quand ces derniers considèrent la RDC comme une base arrière de milices hostiles à leurs régimes."

    Ref. RDC: l’archevêque de Kinshasa pour l’arrêt de l’arrivée de ressortissants de pays voisins

    Jadis, entre le Rwanda, le Burundi et l’Est du Congo (Kivu et Ituri) les frontières étaient déjà  peu visibles quoique sous le contrôle tutélaire de la Belgique : elles sont devenues perméables depuis que l’autorité de l’administration coloniale belge s’est  effondrée,  dans les années 1960, livrant de vastes territoires transfrontaliers à l’anarchie, l’instabilité et d’incessantes guérillas tribales (plus qu’idéologiques ou religieuses) que ni l’ONUC (depuis 1960 jusqu’en 1964), ni la MONUC (créée en 1996) ni la MONUSCO (depuis 2010) onusiennes, ni (moins encore) les « forces » armées des pays riverains des Grands Lacs n’ont jamais réussi à juguler.  Is fecit cui prodest : le mal vient de ceux à qui il profiteet ceux-ci ont manifestement encore de beaux jours devant eux : dans l’Est africain comme au Conseil de sécurité de l’Onu.….

    JPSC

  • "Quel sens a la vie?" : êtes-vous inscrit(e) à l'Université pour la Vie ? (Bruxelles, Liège, Mons, Namur, LLN, Gand)

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    Inscrivez-vous à l'Université de la vie : 4 lundis soirs consécutifs, dès janvier 2020

    Quatre lundis soirs (20h15 - 22h15) les 13, 20, 27 janvier et 3 février 2020

    Grossesse, tests génétiques, avortement, soins palliatifs, euthanasie et démence, handicap, ... Face à toutes ces questions de bioéthique ... et aussi l'actualité en Belgique, pouvons-nous faire l'impasse sur la question du sens de la vie?

    4 SOIRÉES DE FORMATION OUVERTES À TOUS. En VISIO-CONFÉRENCE et EN DIRECT, pour S'INFORMER ET SE FORMER sur les questions de bioéthique d'actualité.

    Avec :
    Eric Vermeer, infirmier éthicien en soins palliatifs à Namur.
    Jean-Noel Dumont, philosophe
    Gilles Hériard Dubreuil, président du Courant pour une écologie Humaine
    Esther Pivet, polytechnicienne, spécialiste de la question du genre
    Jean-Guilhem Xerri, psychanalyste et biologiste médical
    Dr Laure Lallemand, médecin, logothérapeuthe et praticienne naprotechnologie
    Yves Meaudre, vice-président d'Enfants du Mékong

    Tugdual Derville, Caroline Roux, Blanche Streb, Valérie Boulanger, François-Xavier Pérès d'Alliance VITA … et d'autres invités et témoins exceptionnels à découvrir chaque soir !

    Porté par Vita International et l'Institut Européen de Bioéthique

    CE RENDEZ-VOUS PRÈS DE CHEZ VOUS : Bruxelles, Liège, Namur, Mons, Louvain-la-Neuve et Gand !

    INSCRIVEZ-VOUS vite!

  • Espagne : de sombres perspectives ?

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    Lu sur kath.net :

    Formation du gouvernement espagnol - Les catholiques tirent la sonnette d'alarme

     
     
     
     
     
    La coalition de gauche proposée est toute récente, mais elle suscite déjà de grandes inquiétudes: l'avortement et l'euthanasie vont-ils augmenter, y aura-t-il davantage d'idéologie de genre, va-t-on exproprier des biens de l'Eglise?

    Madrid (kath.net/pl) / Les dirigeants des deux partis PSOE (socialistes) et Podemos (extrême gauche) ont approuvé un programme de base pour une éventuelle coalition de gauche pour former un gouvernement espagnol. Cependant, ces deux partis ont encore besoin d'un autre parti dans leur coalition pour pouvoir gouverner, et il n'est pas certain qu'un autre parti puisse être trouvé.

    Les parents, les enseignants et les écoles catholiques tirent déjà l'alarme. Cette coalition pourrait signifier que l'avortement et l'euthanasie seraient légalisés dans une plus large mesure qu'auparavant, que l'idéologie de genre recevrait plus de place, que les chrétiens catholiques seraient attaqués dans divers domaines. Il pourrait même y avoir une expropriation des biens de l'Eglise.

    Les élections législatives espagnoles du 10 novembre 2019 n'ont pas abouti à une majorité claire. Le PSOE socialiste est sorti des élections comme le parti le plus fort, ayant remporté 28%, le Partido Popular chrétien-démocrate 20,8%. Podemos a gagné 12,86% et était ainsi derrière le VOX national conservateur (15%). La formation du gouvernement est considérée comme difficile.

  • Belgique : pourquoi pas une circonscription fédérale pour les élections ?

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    De Jacques Hermans dans la Libre de ce 3 janvier, p. 6 :

    La Belgique rêvée d’Hilde Kieboom: "Je plaide en faveur d’une circonscription fédérale pour les élections"

    Présidente de la Communauté Sant’Egidio en Belgique

    On ne se rend pas assez compte de la chance qu’on a, juge Hilde Kieboom, la fondatrice et présidente pour la Belgique de la Communauté Sant’Egidio, un mouvement de chrétiens qui s’engagent en faveur des pauvres et de la paix. "Savez-vous que nous vivons dans un pays de cocagne ?" Cette Anversoise qui vit avec le journal dans une main et la Bible dans l’autre, a fondé Sant’Egidio (Saint Gilles en français) à l’âge de vingt ans. L’esprit et le cœur constamment en éveil, Hilde Kieboom est depuis longtemps un témoin très écouté et engagé dans l’action sociale. Au seuil de cette nouvelle décennie, cette passionnée des grandes questions sociales continue de rechercher ce qui unit et dénonce vigoureusement le chacun pour soi.

    À Anvers, depuis le scrutin du 26 mai dernier, le repli sur soi fait de plus en plus d’émules. Mais elle insiste : "Vivre ensemble signifie que néerlandophones et francophones s’efforcent de rechercher l’union plutôt que la division. Mais aussi et surtout, cela veut dire être capable de respecter l’autre (les migrants, les réfugiés, les démunis) dans toute sa différence." Dans la foulée, Hilde Kieboom insiste beaucoup sur le dialogue et la rencontre afin de construire un monde viable pour les générations à venir.

    Trastevere

    C’est après avoir visité le quartier populaire du Trastevere à Rome où des étudiants avaient lancé un programme d’aide en faveur des démunis que la jeune Anversoise décide d’ouvrir un premier centre Sant’Egidio dans la ville de l’Escaut. Aidée par son mari, cette mère de deux enfants en a fait son quotidien depuis plus de deux décennies.

    "Bien sûr, souligne Hilde Kieboom, nous vivons aujourd’hui à une époque où nos identités sont davantage à construire qu’il y a cinquante ans. Faire ce chemin de nous mêmes vers l’autre n’est pas qu’une question linguistique, c’est aussi une question d’épanouissement réciproque. L’identité belge est à réinventer continuellement, notre pays est en quelque sorte un chantier permanent où francophones, néerlandophones et germanophones ont l’occasion de construire eux-mêmes leur pays idéal."

    Mais les défis ne manquent pas. À Anvers, la ville la plus frondeuse et peut-être la moins belge du pays, la montée du Vlaams Belang ne risque pas d’être désavouée car l’extrême droite récupère les votes des mécontents. "Je pense que la réalité sur le terrain est plus complexe. Nous ne sommes pas appelés à vivre avec un petit horizon. Grâce à son port, la ville d’Anvers est tournée vers le monde entier. Les primo-arrivants qui tentent de refaire leur vie en Europe ont beaucoup à offrir à Anvers et ailleurs aussi."

    Vivre-ensemble

    Nos villes sont un biotope unique pour expérimenter le vivre-ensemble. Il faut apprendre à vivre avec cette complexité. "Les Belges ont l’expérience de la complexité institutionnelle, c’est un atout, une force à mettre en valeur au niveau européen… Les migrants peuvent nous aider à surmonter nos réticences, car ils nous forcent à regarder la réalité en face. Voilà pourquoi je plaide pour l’ouverture et l’entente amicale", lance Hilde Kieboom.

    Mais tout est perfectible, il y a encore beaucoup à améliorer. Un exemple ? "Je crois qu’une circonscription fédérale est gage d’efficacité puisqu’elle invite les partis à prendre en compte et à composer avec les souhaits de l’autre Communauté. Les ministres fédéraux ont aujourd’hui davantage tendance à expliquer et défendre leurs décisions politiques devant les électeurs et les médias de leur propre communauté linguistique. Cela permettra de lier tous les citoyens directement à ce gouvernement."

    Cette chrétienne qui veut "apporter l’Évangile dans la ville" n’a pas l’impression de vivre en Belgique dans deux démocraties différentes. Selon elle, les Flamands ont plus en commun avec les Wallons et les Bruxellois qu’avec les Néerlandais. "Le Flamand n’est pas naturellement séparatiste. Je pense que beaucoup de gens sont attachés à ce pays. Je suis en faveur d’un dialogue continu et intensif. Est-ce qu’on parle vraiment avec l’autre ? Mais est-ce qu’on parle vraiment avec l’autre ? Est-ce qu’on l’écoute vraiment ? Je pense qu’on le fait beaucoup trop peu."

  • Mairie de Paris : pas de liberté pour les ennemis de la liberté !

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    Lu sur le site de Valeurs Actuelles :

    Alliance VITA dénonce la censure par la mairie de Paris de sa campagne de pub

    3 janvier 2020

    Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA. Photo © Iafrate

    L’association pro-vie a déployé quatre affiches dans plusieurs gares parisiennes à quelques jours de l’examen du projet de loi bioéthique.

    Aussitôt mises, aussitôt enlevées. Jeudi 2 janvier, l’association pro-vie Alliance VITA avait décidé de frapper un grand coup en lançant une campagne d’affichage dans le métro et certaines gares de la capitale. Sur ces affiches, des slogans incisifs, autour du visage d’une femme, d’un homme et de spermatozoïdes : « La société progressera à condition de respecter la maternité » ; « La société progressera à condition de respecter la paternité » ; « La société progressera à condition de respecter la vie » ou encore « La société progressera à condition de respecter la différence ». Très rapidement, la maire de Paris, Anne Hidalgo s’est emparée du sujet se déclarant « profondément choquée et indignée ». Sur Twitter, elle a dénoncé la campagne accompagnée de trois visuels : « Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à ExterionMedia France et Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement ».

    Tugdual Derville@TDerville
    Anne Hidalgo @Anne_Hidalgo

    Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à @ExterionMediaFR et #Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement.

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    Une censure immédiatement dénoncée par Tugdual Derville, d’Alliance VITA et fondateur d’A Bras ouverts. Sur Twitter, il a stigmatisé une « erreur sur l’un des visuels qui n’est pas affiché » par la maire de Paris et une « [erreur] d’interprétation sur le sens de la campagne ». Avant de pointer du doigt la « virulence d’un lobbying minoritaire, capable de faire plier les entreprises, de manipuler les médias et de censurer la liberté d’expression. »

    Eugénie Bastié