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Politique - Page 317

  • Pour faire un enfant et bâtir une famille, il n’y a qu’une possibilité : celle du couple homme-femme

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    Le débat autour de la PMA fait rage en France et les réflexions de Bertrand Vergely sont éclairantes, même pour nous qui vivons dans un pays où toutes les transgressions sont permises:

    De Bertrand Vergely sur le site aleteia.org :

    Le couple « mère-mère » : une absurdité totalitaire

    Dans le cadre du projet de légalisation de la PMA pour couples de femmes afin que celles-ci puissent avoir des enfants et ainsi fonder une famille à égalité avec les autres familles existantes, une proposition vient d’être faite pour appeler mère-mère le couple de deux femmes faisant un enfant. Les opposants au mariage pour tous avaient prévenu les responsables politiques. Quand le mariage pour tous allait être voté, les couples gays mariés allaient vouloir des enfants. Pour faire des enfants, des difficultés sans nom allaient apparaître et semer une pagaille noire. Nous y sommes et soyons lucides, les problèmes ne font que commencer.

    Les problèmes commencent

    Un enfant se fait par un homme et une femme et s’élève par un père et une mère. Il ne s’agit pas là d’une invention culturelle mais d’une condition de possibilité de l’humanité. À ce titre, pour faire un enfant et bâtir une famille, il n’y a pas plusieurs possibilités. Il n’y en a qu’une : celle du couple homme-femme comme celle du couple père-mère.

    Certes, toutes les cultures ne mettent pas l’accent sur le couple père-mère pour élever un enfant. Cela n’annule pas pour autant l’importance du père et de la mère. Certes, deux femmes peuvent élever un enfant avec succès. Cela n’annule pas le fait que pour faire un enfant il faut un homme et une femme ni qu’à un moment un enfant désire savoir qui est son père ainsi qu’avoir un père. Ce n’est pas parce que deux femmes sont capables d’élever un enfant qu’elles sont capables de le faire. Or, avec la proposition d’appeler le couple formé par deux femmes du nom de mère-mère, que constate-t-on ? On est en train d’inventer, de mentir et de manipuler les esprits.

    Absurdité logique

    Un couple mère-mère, cela ne veut rien dire. Une mère n’est pas une mère par rapport à une autre mère. Une mère est une mère par rapport à un père. Sans père, il n’y a plus de mère. Jusqu’à présent dans l’humanité, jamais on n’a vu de couple mère-mère. Pour une raison simple : jamais il n’y a eu comme but de construire une humanité ainsi qu’une société ou, de façon délibérée, le père est éliminé. Constatons-le : avec le projet de couple mère-mère c’est ce qui va être le cas. La réalité concrète à cet égard est incontournable.

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  • Alerte : le PS dépose une proposition de loi pour faire de l’avortement un « acte médical » comme les autres

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    De l'Institut Européen de Bioéthique :

    Alerte : le PS dépose une proposition de loi pour faire de l’avortement un « acte médical » comme les autres

     Actualités - Belgique Belgique

     Publié le : 04/09/2019

    Une nouvelle proposition de loi pour « assouplir » les conditions d'accès à l'avortement a été déposée à la veille du congé parlementaire, en juillet dernier, par le Parti socialiste. Le PS affiche décidément un programme chargé en bioéthique, avec ses deux autres propositions de loi touchant à la liberté de conscience et institutionnelle en matière d'euthanasie. (Voir Bulletin précédent)

    Non contents de la sortie de l'avortement du Code pénal en octobre 2018, les députés socialistes estiment aujourd'hui « indispensable de continuer le combat pour une véritable dépénalisation de l'avortement », entendez pour la suppression de toute sanction pénale entourant les conditions restantes pour avorter. Leur objectif : que l'avortement soit désormais considéré uniquement comme un « acte médical », au même titre que les interventions thérapeutiques. En effet, la présence de sanctions pénales pour faire respecter une condition comme le délai pour avorter, distingue clairement l'avortement des actes médicaux. Ceux-ci, puisqu'ils ont une visée thérapeutique, ne sont pas assortis de conditions strictes qui limitent leur pratique. A noter que si l'avortement est considéré comme un acte médical, l'objection de conscience à son égard par les soignants ne serait plus justifiée.

    Ce n'est pas tout : la proposition vise également à faire passer le délai légal pour avorter de 12 à 18 semaines de grossesse (l'avortement en cas de maladie chez le foetus ou la mère reste quant à lui possible jusqu'à la naissance). Le délai de réflexion entre la demande d'avortement et l'intervention passerait de 6 jours à 48h. Enfin, les femmes se posant la question de l'avortement ne seraient plus obligatoirement informées sur la possibilité de l'adoption, ni sur les aides disponibles pour les soutenir dans leur grossesse et « résoudre les problèmes psychologiques et sociaux posés par [leur] situation ». (Voir par ex. le site www.jesuisenceinte.be)

    Outre le fait qu'un tel assouplissement des conditions pour avorter (jusqu'à 18 semaines de grossesse et avec très court délai de réflexion) provoquerait une augmentation du nombre d'avortements en Belgique, cette proposition de loi témoigne surtout d'un délaissement des femmes enceintes en difficultés, pour lesquelles envisager l'avortement est souvent un appel à l'aide. Il serait néfaste, pour elles et pour leur entourage, de leur refuser l'information systématique sur les alternatives à l'avortement. Celles-ci leur permettraient d'être accompagnées psychologiquement, financièrement et socialement, tout en donnant naissance à leur enfant.

    Le grand absent du texte et de la motivation de la proposition, c'est l'enfant à naître dont il n'est fait aucune mention. En effet, sa présence dans le ventre de sa mère n'intervient nullement dans l'évaluation de ce qui est proposé comme modifications à la loi sur l'avortement.

  • RDC : "une Église qui donne la voix à un peuple sans voix"

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    De Laurence Desjoyaux sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    En RDC, un cardinal contre “les prédateurs”

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  • L'Initiative Citoyenne Européenne est un instrument inefficace pour rendre l'UE plus démocratique

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    « UN DE NOUS » : L’AVOCAT GÉNÉRAL DE LA COUR DE JUSTICE DE L'UNION EUROPÉENNE REND SES CONCLUSIONS

     
    Le 29 juillet 2019, Michal Bobek, l'avocat général de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), a rendu ses conclusions dans l'affaire Puppinck et autres contre Commission (C-418/18 P).

    Il confirme, en appel, la décision du Tribunal de ne pas invalider la décision de la Commission ayant refusé de présenter une proposition législative dans le cadre de l'initiative citoyenne européenne (ICE) initiée par l’association « Un de nous » en 2014. Il valide ainsi l’« interprétation restrictive » des traités et du règlement n° 211/2011 de l’Union européenne de la Commission et le Tribunal, selon laquelle une ICE, « approuvée par au moins un million de citoyens » ne donne pas lieu automatiquement à l’adoption d’une loi. Si « Un de nous » ne visait pas à l’« adoption automatique » d’une loi à l’issue de l’ICE, elle conteste le fait que celle-ci, ayant pourtant recueilli deux millions de vote, n’ait pas été soumise au vote des deux organes législatifs de l'UE : le Parlement européen et le Conseil. « Cela signifie réellement » selon Gregor Puppink, « que l'ICE est un instrument inefficace pour rendre l'UE plus démocratique ». «  Si la Cour suit le raisonnement de l'avocat général, la conclusion inévitable sera que ce nouvel instrument de démocratie participative, introduit en 2012 en grande pompe, est en fait une coquille vide », explique-t-il.

    Pour rappel, cette ICE visait à attirer l’attention des instances européennes sur « la dignité et l’intégrité de l’embryon humain » demandant qu’elles soient « respectées ». L’ICE voulait, se fondant sur l’arrêt Brüstle contre Greenpeace qui définit l’embryon humain comme « le commencement du processus de développement d’un  être humain », que l’Union européenne interdise et mette fin « au financement des activités qui impliquent la destruction d’embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique ». Malgré les presque 2 millions de signatures d’européens, la Commission européenne avait refusé d’y donner suite, le 28 mai 2014. Saisi par l’association « Un de nous », le Tribunal de l’UE a jugé que la décision de la Commission européenne devait « faire l’objet d’un contrôle restreint de la part du Tribunal » se limitant à «l’erreur manifeste d’appréciation ». C’est cette décision du Tribunal qui est actuellement contestée en appel devant la CJUE. La décision de la Cour est attendue à la fin de l'année 2019.

    Pour aller plus loin :

    Initiative citoyenne européenne "Un de nous" : La Cour de Justice de l'Union européenne rend son jugement

    One of Us : l’initiative Citoyenne Européenne pourra-t-elle défendre l’embryon en Europe ?

  • Le recours accru à l'avortement par les femmes africaines est un exemple de colonisation idéologique

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    De Nico Spuntoni sur le site de La nuova Bussola Quotidiana :

    Napier: "Afrique, l'avortement est la nouvelle forme de colonisation"

    04-09-2019

    "Le recours accru à l'avortement par les femmes africaines est un exemple de colonisation idéologique de l'Afrique". À la veille du voyage apostolique du pape François au Mozambique et à Madagascar, la NBQ s'entretient avec le cardinal sud-africain Napier. "Je serais surpris que la légalisation de l'avortement n'ait aucun effet sur l'augmentation de la violence dans la société". Et sur les abus du clergé et l'homosexualité, cela confirme les propos de Benoît XVI: "La corrélation est là et la promotion des LGBT a provoqué l'effondrement des pratiques morales".


    La semaine dernière, les notes de Benoît XVI sur le sujet des abus sexuels dans l'Église sont de nouveau au premier plan. Le pape émérite, avec une brève note publiée dans la revue "Herder Korresponden", a répondu aux critiques de Birgit Aschmann, soulignant que, dans la réflexion de la professeure allemande sur le discours d'avril dernier, "le mot Dieu n'apparaît pas" dans son argumentation. Les notes de Ratzinger ont provoqué une intense discussion au sein de l'Église, et cela dure depuis des mois. La Nuova Bussola Quotidiana a pu recueillir l’opinion du cardinal Wilfrid Fox Napier sur la question. Dans cette interview, en plus de la déploration ratzingerienne concernant l'effondrement moral commencé en 68, l'archevêque métropolitain de Durban nous a présenté son point de vue sur certaines des questions les plus pertinentes pour la vie du continent africain. Point de vue que nous proposons aux lecteurs le jour du début de la Visite apostolique de François au Mozambique, à Madagascar et à l'île Maurice.

    Votre Eminence, que pensez-vous des notes du pape émérite sur le scandale des abus sexuels dans l'Église?

    Je partage pleinement ce que Benoît XVI a exposé dans ce texte. J'étais en Europe entre les années 60 et 70 et j'ai vu de mes propres yeux les effets dévastateurs de cette révolution sur votre continent et qui se sont étendus très rapidement au reste du monde. Je pense également que toute la culture de la promotion de l'homosexualité, qui fait partie intégrante de cette révolution, a été un facteur déterminant dans l'effondrement des pratiques morales existant depuis lors.

    Les effets dévastateurs dont vous parlez ont-ils touché l'Afrique?

    En Afrique, la moralité sexuelle ne s'est pas effondrée dans les années 60 et 70; c'est un phénomène qui est arrivé beaucoup plus tard et sous des formes mineures par rapport à ce qui s'est passé en Occident. Dans notre pays, les abus se produisent principalement dans les familles dysfonctionnelles. De nombreuses familles qui ne sont pas dysfonctionnelles le deviennent donc à cause de la migration, avec des pères qui ne peuvent séjourner à la maison qu'une ou deux fois par an. Il en résulte que les jeunes n'ont pas de modèle car ils ne sont pas habitués à une présence régulière et constante de leur père. Dans le cas spécifique, en Afrique, nous n’avons pas encore de grande manifestation d’abus dans l’Église, comme par exemple en Amérique. Dans les cas de violence perpétrés par des prêtres et des séminaristes, ce sont les jeunes femmes, y compris des religieuses, qui sont souvent victimes. Aux États-Unis, cependant, où le phénomène est plus constant, les victimes sont principalement des garçons à la puberté.

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  • Les évêques européens devraient-ils s'inspirer de la stratégie pro-vie des évêques américains ?

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    De Nicolas Bauer sur aleteia.org :

    La stratégie pro-vie des évêques américains

    L’année 2019 pourrait être l’année d’un renversement législatif sur l’avortement aux États-Unis, renversement dont l’Église catholique américaine n’est pas étrangère. Très en pointe dans la mise en œuvre d’une véritable stratégie au service du respect de la vie humaine, mêlant éducation et assistance, les évêques américains pourraient inspirer les Églises européennes.

    Un juge fédéral du Missouri vient de suspendre ce mardi 27 août l’application d’une loi interdisant les avortements à partir de la huitième semaine, au motif que cette loi allait à l’encontre de la jurisprudence de la Cour suprême américaine. Au cours des derniers mois, de nombreux États (Alabama, Mississippi, Kentucky, Ohio, Géorgie, Louisiane, Missouri, Tennessee…) ont adopté des lois restrictives sur l’avortement dans le but de les faire contester devant la Cour suprême, à majorité désormais conservatrice. L’objectif est d’obtenir l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade de 1973 constitutionnalisant le « droit à l’avortement ». Même si d’autres États (New York, Vermont, Massachusetts, Illinois, Rhode Island…) prennent une direction opposée en renforçant l’accès à l’IVG, la pression vient des États pro-life. Le 11 juillet, une Cour d’appel fédérale américaine a confirmé la nouvelle réglementation interdisant le financement des avortements par le programme de planning familial « Title X ». L’année 2019 pourrait être l’année d’un renversement législatif sur l’avortement, renversement dont l’Église catholique américaine n’est pas étrangère.

    Un « plan pastoral pour les activités pro-vie »

    Dans son encyclique de 1995 Evangelium vitæ « sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine », Jean Paul II exhortait les évêques à être les premiers « messagers infatigables de l’Évangile de la vie ». Sans « craindre l’hostilité ou l’impopularité » (§ 82), il appelait les évêques à la mise en œuvre, dans leurs pays respectifs, d’« une grande stratégie pour le service de la vie », au nom de « la mission même d’évangélisation qui est celle de l’Église » (§ 95). Comme des précurseurs, les évêques américains ont développé et piloté une telle stratégie depuis 1975 et celle-ci semble porter de plus en plus de fruits. Cette expérience pourrait inspirer les conférences épiscopales d’Europe.

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  • El Salvador : la campagne mensongère en faveur de l'avortement dans l'affaire Evelyn Hernandez

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana (traduction "de travail") :

    El Salvador, les mensonges pro-avortement dans l'affaire Evelyn

    Evelyn Hernández, une femme salvadorienne qui avait été condamnée pour le décès de l'enfant qu'elle portait dans son ventre, a été acquittée: aucune preuve n'a été présentée contre elle, victime d'un viol et qui aurait expliqué que son fils était mort-né. Pendant des mois, les pro-avortement ont exploité cette triste affaire en affirmant que dans le pays d'Amérique centrale, toujours favorables au respect de la vie, la fausse couche était punie: un pur mensonge.

    Sa législation pro-vie a longtemps été attaquée, en particulier de l'extérieur, mais il résiste : nous parlons d'El Salvador, État d'Amérique centrale de tradition catholique d'environ six millions et demi d'habitants, qui est aujourd'hui l'un des rares pays à protéger la vie des enfants à tous les stades, pendant et après la grossesse. Il a des lois qui punissent ceux qui pratiquent l'avortement et les enfanticides. Le nouveau président Nayib Bukele et la majorité des parlementaires ont exprimé à plusieurs reprises leur engagement à respecter les lois qui défendent la vie dès la conception.

    Il existe parfois des cas d'incertitude juridique, par exemple lorsqu'une femme déclare que l'enfant est mort né. C'est ce qui s'est passé par exemple dans le cas de la Salvadorienne Evelyn Hernández, condamnée à une peine de prison puis acquittée. Maintenant résolu, son cas risque encore de devenir le symbole de la lutte pour la libéralisation de l'avortement dans toute l'Amérique centrale et méridionale.

    Après la gifle reçue il y a un an en Argentine, où la décriminalisation avait été rejetée, les pro-avortements et les 'philanthropes' qui les ont soutenus ont promu une nouvelle stratégie visant à éliminer les personnes conçues dans les pays catholiques et chrétiens d'Amérique latine. Les mouvements pro-avortement exercent une pression pour lutter contre la violence à l'égard des femmes (une initiative plus qu'acceptable) et, lorsque la place est occupée à chaud, ils lancent des propositions parlementaires pour dépénaliser l'avortement en cas de viol: des juges 'ouverts' sont parfois trouvés qui, malgré les lois et constitutions nationales, approuvent l'avortement en cas de viol et de violence et ... le massacre commence. Comme l'ont déclaré les évêques mexicains au sujet d'un arrêt prononcé dans ce sens dans l'État de Mexico, "l'avortement ne peut jamais être la solution permettant de résoudre le drame de la violence à l'égard des femmes".

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  • Il n'y a aucune comparaison possible entre le djihad et les croisades

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    comme on pourra le constater en visionnant cette video (source) :

  • Comment l’éducation idéologique du Parti communiste chinois sape l’esprit des enfants

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    De  site Bitter Winter :

    L’éducation idéologique du PCC sape l’esprit des enfants

    Lors du symposium pour les professeurs de théorie idéologique et politique qui s’est tenu le 18 mars à Pékin, le président Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises la nécessité de cultiver des générations de talents qui soutiendront les dirigeants du PCCet le système socialiste chinois. Cette action doit commencer avec les écoles et les enfants, a-t-il affirmé.

    Le 11 juin, le Bureau de l’éducation de Jiujiang, une ville située dans la province du Jiangxi au sud-est du pays, a publié un avis prescrivant l’introduction d’un cours de « culture rouge » dans les programmes de maternelle, le but ultime étant de poser les jalons de la formation des héritiers du socialisme en exposant les enfants d’âge préscolaire (3 à 6 ans) à « l’esprit rouge » et en suscitant en eux des « émotions rouges. » Ces cours doivent refléter l’essentiel de la série d’allocutions de Xi Jinping sur le sujet. Les enseignants sont obligés de faire pleinement usage des ressources sociales pour guider les jeunes enfants vers la perception et l’expérience de la culture communiste dans la vie, introduite via des activités ludiques visant à semer les germes des « gènes rouges » dans leurs jeunes esprits. (...)

    En juillet, Jiujiang, Nanchang et d’autres villes de la province du Jianxi ont organisé un camp d’été de « pensée révolutionnaire » réunissant plus de 200 élèves du primaire et du secondaire, dans l’une des soi-disant « bases révolutionnaires » situées à Jinggangshan, une ville-comté limitrophe de la province du Hunan, considéré comme le « berceau de la révolution chinoise ». Base des communistes chinois et de l’armée rouge dans les années 1920, Jinggangshan est désormais un centre d’activités offrant diverses formations à la gloire de la révolution prolétarienne chinoise.

    Selon l’un des élèves présents au camp, les instructeurs leur ont raconté des histoires au sujet de l’héroïsme du président Mao et d’autres dirigeants révolutionnaires, les qualifiant de « très courageux », tout en recommandant aux enfants « de toujours porter le président Mao à cœur ».

    Des élèves en uniforme de l’Armée populaire, portant des sacs à dos sur lesquels sont imprimés le portrait du président Mao et le slogan « Servir le peuple ».
    Des élèves en uniforme de l’Armée populaire, portant des sacs à dos sur lesquels sont imprimés le portrait du président Mao et le slogan « Servir le peuple ». (Une photo de WeChat)

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  • Hong Kong : réflexions sur un silence assourdissant

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    De sur Magistro.fr :

    Hong Kong : Un silence assourdissant                     

    Le plus stupéfiant est le silence obstiné de la Grande Bretagne, pourtant architecte des Traités de session et de protection jusqu'en 2047 du Statut particulier "Un pays –deux systèmes" destiné à assurer la solidité financière et sociale de ce lieu unique au monde, devenu, au fil des décennies, indispensable à l'équilibre mondial.

    Hong Kong fait partie du 'quintette' des grandes places financières mondiales avec New York, Londres, Francfort, Singapour... Les banques britanniques, les compagnies d'assurances (la Lloyd et ses filiales), les sociétés de transit, d'affrètement en tous genres, ont des intérêts considérables à Hong Kong, qui reste un des sites majeurs de la prospérité britannique. Alors pourquoi ? Le tout récent gouvernement Johnson est-il si embourbé dans ses salades internes et le destin du Brexit ?

    Peut-être la "diplomatie secrète" est-elle en marche, puisque le rutilant Trump met son gros grain de sel dans l'affaire ? Les vides juridiques, en l'état du conflit, sont sidérants : la République Populaire de Chine ne respecte pas son engagement international, le déclare "inexistant", affichant son mépris intense pour le système juridique de l'Occident.

    En second lieu, l''ensemble occidental n'a pas réagi depuis les premiers coups d'épingle faits au Statut, et ne réagit toujours pas à la brutale attaque actuelle ; presque rien des Européens (à part de jolies paroles creuses), rien du Conseil de sécurité de l'ONU, rien du FMI pourtant gardien du fric mondial ni de la Banque Mondiale pour dire "cessons ce jeu mortifère".

    Alors ?... Les Nations riveraines du Pacifique se mobilisent plus ou moins, notamment le Japon (avec prudence), les membres de l'ASEAN, l'Australie, le Canada... Ils ont tous beaucoup d'argent à Hong Kong : l'homme le plus riche de Vancouver est Hongkongais, celui de Darwin aussi, Melbourne s'agite, Djakarta trépigne, Singapour s'inquiète terriblement. Faudrait-il envoyer le Prince Charles (c'est lui qui, les larmes aux yeux, a recueilli le défunt drapeau de l'Union Jack en 1997) voir cette incolore Madame Lim, chef paravent de l'exécutif, et lui enjoindre de raisonner Monsieur Xi et ses collègues. (pure utopie!)

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  • Le cdH a cessé d'être chrétien; cessera-t-il d'être "humaniste" ?

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    Lu sur Le Soir de ce 31 août (p. 6-7) :

    CDH : « Si on change de nom, humaniste n’y figurera probablement plus » 

    Maxime Prévot (CDH) : « Je n’ai pas envie de renier ce qui a été, mais ces questions religieuses et philosophiques ont vocation à être gérées et vécues à l’échelle de l’homme. Et donc ne constituent pas un élément qui doit structurer une offre politique. Cela ne doit pas être un pilier du nouveau rêve que j’ai envie de proposer à la population, mais cela doit être respecté. Et demain, que vous soyez laïc, catholique, musulman, protestant peu importe, dès lors que vous vous retrouverez dans le nouveau rêve contemporain, moderne, visionnaire, progressiste que l’on propose, vous serez les bienvenus. Ce qui a peut-être été mal vécu par une partie de nos électeurs historiques, quand on est passé de PSC à CDH, c’est l’impression qu’il fallait cacher un héritage, une conviction, et parallèlement, on a fait une course effrénée aux communautés, à Bruxelles singulièrement. J’ajoute : on voit bien l’effritement des piliers, mutuelle, syndicat…, qui se sont de longue date distancés de nous, ce que nous assumons. Ce n’est donc pas par un retour vers ces piliers que je compte structurer l’avenir du parti. Pour ma part, je suis philosophiquement hybride : j’ai fait ma petite communion, ma fête de morale laïque et aujourd’hui je me sens un chrétien en questionnement. Cela m’amène à considérer que ça relève de chacun mais que cela n’a pas à influencer la manière dont l’offre politique se structure. On peut peut-être s’interroger sur la décision d’avoir retiré le « C » de chrétien au CDH, mais on n’en est plus là. 20 ans plus tard, je veux être fédérateur sur une nouvelle offre politique, il faut donc quitter l’introspection sur ce qui s’est fait il y a 20 ans. Je veux regarder ce qu’on va pouvoir faire sur les 20 années qui viennent, au moins. »

    Il semble que pour "refonder" son parti et réenchanter la politique, Maxime Prévot veuille s'inspirer d'Emmanuel Macron dont la politique correspond sans doute au "nouveau rêve contemporain, moderne, visionnaire, progressiste" qu'il désire promouvoir.

  • Chine et Vietnam : des accords que le Vatican a payés au prix fort

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    De Sandro Magister traduit de l'italien sur le site Diakonos.be :

    Chine et Vietnam. Deux accords chèrement payés

    Fin août, en l’espace de quelques jours, deux informations semblables sont tombées à propos des rapports entre le Saint-Siège et deux pays importants d’Extrême-Orient : la Chine et le Vietnam.

    Le 26 août en Chine a eu lieu la première ordination épiscopale réalisées sur base de l’accord ratifié à Pékin le 22 septembre 2018 : celle d’Antonio Yao Shun, ordinaire du diocèse de Ji Ning, en Mongolie-Intérieure.

    Et le 28 août, une seconde ordination à suivi : celle de Stefano Xu Hongwei, évêque de Hanzhong, dans la région du Shaanxi.

    Curieusement, le Saint-Siège n’a pas publié la nouvelle officielle de leurs ordinations, se bornant à confirmer – dans deux déclarations du directeur de la salle de presse du Vatican, Matteo Bruni – que l’une comme l’autre avaient été faites avec le « mandat pontifical ».

    Ces deux nouveaux évêques avaient été élus à cette fonction en avril dernier par des assemblées composées de prêtres, de religieux et de laïcs de leurs diocèses respectifs, tous sélectionnés par les autorités chinoises et rassemblés dans un hôtel où ils ont reçu des instructions de vote bien précises.

    Et dans les deux cas, c’est la pseudo-conférence épiscopale chinoise, composée des seuls évêques officiellement reconnus par le gouvernement qui a présenté les nouveaux évêques à Rome, qui les a acceptés. Les termes précis de l’accord entre les deux parties sont toujours secrets mais il est d’une évidence limpide que c’est bien ainsi qu’il fonctionne.

    En ce qui concerne le Vietnam, l’une des réunions de travail périodiques entre les délégations des deux parties a eu lieu à Rome le 21 et le 22 août. Le communiqué final ouvrait la perspective d’établir « dans un futur proche » au Vietnam une résidence permanente pour le « représentant du Pape » auprès de ce pays, un représentant qui réside actuellement à Singapour.

    Quant à la vie de l’Église catholique vietnamienne, avec près de 8 millions de fidèles sur une population approchant des 100 millions, le communiqué s’est borné à rappeler les positions des deux parties, sans faire allusion aux lourdes limitations imposées à la liberté religieuse.

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