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Politique - Page 318

  • L’écologie politique nous rend malthusiens et inhumains

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    De Laurent Alexandre sur le site du "Figaro Vox" :

    L’écologie politique, un anti-humanisme?

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    FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour le médecin et essayiste Laurent Alexandre, si la crise environnementale est une réalité, elle ne justifie pas pour autant un discours malthusien. Il s’inquiète en particulier d’une «euthanasie écologique» prônée par certains collapsologues.


    Laurent Alexandre est chirurgien-urologue, diplômé de Sciences Po, HEC et l’ENA, auteur de plusieurs essais dont L’IA va-t-elle aussi tuer la démocratie? coécrit avec Jean-François Copé (JC Lattès, 2019).


    La préoccupation légitime pour l’environnement se transforme en guerre.

    Tous les signes d’un totalitarisme vert se déploient sous nos yeux: propagande massive et manipulation de la jeunesse, recul des libertés, psychiatrisation des opposants et désormais euthanasie écologique passive des inutiles. Luc Ferry avait craint dès 1992, cette dérive de l’écologie politique. Les prêcheurs d’apocalypse écolocatastrophistes instrumentalisent Greta Thunberg pour imposer aux jeunes une réduction massive de leurs libertés en les persuadant qu’on brûlera dans l’enfer du réchauffement climatique, sauf s’ils acceptent une dictature verte moyenâgeuse. L’astrophysicien Aurélien Barrau explique qu’il faut «faire la guerre à la fin du monde» ce qui transforme la préoccupation légitime pour l’environnement en guerre qui justifie le recul des libertés! La bloggeuse Nathalie MP s’alarme: «La guerre a ceci de bien pratique qu’elle autorise tous les états d’urgence, tous les couvre-feux, tous les rationnements et toutes les mesures d’exception».

    Pour sauver le monde de la catastrophe, il faut réduire au silence ceux qui n’adhérent pas à l’imminence de la fin du monde. «Plus personne de normalement cérébré ne doute de la catastrophe» explique l’astrophysicien. Les gens qui ne croient pas à la fin du monde sont donc décérébrés. Aurélien Barrau doit être prudent: ce sont des mots qu’utilisait l’administration Brejnev au temps de l’URSS pour interner en hôpital psychiatrique les opposants et les bourrer de neuroleptiques comme s’ils étaient schizophrènes. Les opposants aux écologistes ne sont pas nécessairement malades. Faut-il me rééduquer parce que j’ai la conviction que la militante Fred Vargas a tort d’annoncer, contre tout réalisme, qu’à 1,5 degré de plus, la moitié de l’humanité mourra du réchauffement climatique et 6 milliards à plus 2 degrés?

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  • Quelle est la situation des chrétiens dans l'Egypte de 2019 ?

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    De Breizh-Info :

    La situation des chrétiens d’Egypte en 2019 [Vidéo]

    Entretien du 4 juillet 2019 avec le Père Henri Boulad de la société des Jésuites, ayant officié toute sa vie dans son pays l’Egypte en tant que directeur de séminaire et d’école, président de Caritas Egypte et Provincial des Jésuites au Proche-Orient. Auteur de nombreux essais et préfacier de L’Eglise face à l’islam entre naiveté et lucidité (éditions de Paris, 2018).

    Le Père Boulad s’exprime sur la gouvernance du maréchal Sissi en butte à l’inflexibilité doctrinale des oulémas et professeurs de l’université islamique d’al-Azhar. Sont abordés les discriminations contre les chrétiens et leur situation de minoritaires sur le temps long.

    Crédit photo : DR

  • "L'affaire Lambert" suscite de nombreuses déclarations et commentaires

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  • Déplorables : les déclarations de Mgr Paglia (Académie pontificale pour la Vie) sur le cas de Vincent Lambert

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    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Vincent Lambert : les déplorables déclarations de Mgr Vincenzo Paglia de l'Académie pontificale pour la vie (sic)

    Il aurait mieux fait de se taire. Mgr Vincenzo Paglia a choisi cette heure dramatique où Vincent Lambert agonise depuis huit jours dans son lit d'hôpital, sans eau et sans alimentation, avec la mort pour seul horizon puisque ses organes ont été irrémédiablement atteints par cet assoiffement délibéré, pour faire une déclaration des plus affligeantes. Lui, le président de l'Académie pontificale pour la vie nouvelle manière, ne trouve à déplorer que le « conflit ».

    Voici ma traduction rapide des propos qu'il a publiés aujourd'hui dans Famiglia christiana. J'y ajoute quelques commentaires entre crochets, en gras et italique.

    Vendredi 28 juin, la Cour de cassation française s'est prononcée contre l'interdiction de suspendre l'alimentation artificielle et l'hydratation de Vincent Lambert. Une interdiction décidée par la cour d'appel à la demande du Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH) des Nations unies, interrogé par les avocats des parents du patient. Les tracas liés aux ordres et contre-ordres des organes judiciaires faisant autorité indiquent clairement la difficulté de la situation.

    [Comme si la situation était « difficile ». Comme s'il n'avait pas compris que Vincent Lambert n'est pas en fin de vie, sinon par la volonté de médecins qui veulent sa mort. Comme si les différentes décisions judiciaires.]

    Le drame de Vincent Lambert a pris une résonance médiatique et une signification symbolique qui dépasse la singularité de sa situation. De multiples niveaux y sont entrelacés : familial, médical, juridique, politique et médiatique. Tout cela rend très délicate la formulation d'un jugement éthique, notamment parce que les données cliniques sont très complexes et ne sont pas directement accessibles dans tous leurs détails.

    [Même remarque. Sur le plan éthique, l'affaire n'est justement pas complexe, du moins pour un moraliste catholique qui peut d'ailleurs se référer aux textes on ne peut plus clairs de Jean-Paul II sur l'alimentation et l'hydratation, soins ordinaires toujours dus aux malades sauf quand ils n'atteignent pas leur but et les font souffrir.] 

    LES EVÊQUES FRANÇAIS

    Pour sa part, la Conférence des évêques de France a souligné qu’elle n'avait pas compétence pour s'exprimer sur le cas concret, évitant de se substituer à la conscience de ceux qui sont responsables de la décision, mais apportant plutôt sa propre contribution pour éclairer la voie menant au jugement.

    Elle s’est donc limitée à quelques considérations générales, sans prétendre s’impliquer dans l’appréciation du cas d'espèce, notamment en raison de l'impossibilité de disposer de toutes les informations nécessaires.

    [Oui, hormis de notables exceptions, on avait remarqué ce comportement cauteleux.]

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  • En Espagne, on dépense dix fois plus pour les avortements que pour les grossesses

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    EN ESPAGNE, DES DÉPENSES DIX FOIS SUPÉRIEURES POUR LES IVG QUE POUR LES GROSSESSES

    de genethique.org

    La Fondation déplore par ailleurs que les aides aux femmes qui attendent un bébé soient soumises au seul critère de « situation d’exclusion sociale ». L’aide « n’est pas versée du fait de la grossesse, mais à cause de ses difficultés économiques, circonstances étrangères à sa décision de devenir mère ».Des mesures devraient être proposées « pour soutenir la maternité, que la femme se trouve ou non dans une situation vulnérable », explique Amaya Azcona, présidente de la Fondation.

    Sources: ABC.es, Laura Peraita (11/06/2019) - El Estado destina 34 millones de euros a financiar el aborto y 3,6 a la mujer embarazada

  • Vincent Lambert : "c'est terminé..."

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    Communiqué des parents, frère et sœur de Vincent Lambert

    Chers amis qui nous avez tant soutenus tout au long de ces 6 ans,

    Cette fois, c’est terminé. Nos avocats ont multiplié ces derniers jours encore les recours et mené d’ultimes actions pour faire respecter le recours suspensif devant l’ONU qui bénéficiait à Vincent. En vain.
    La mort de Vincent est désormais inéluctable. Elle lui a été imposée à lui comme à nous. Si nous ne l’acceptons pas, nous ne pouvons que nous résigner dans la douleur, l’incompréhension, mais aussi dans l’Espérance.
    Nous voulions tous vous remercier de votre amitié, de votre amour, de votre soutien, de vos prières pendant toutes ces années. Il n’y a plus rien à faire sinon prier et accompagner notre cher Vincent, dans la dignité et le recueillement. Vous êtes avec nous tous par la pensée et la prière auprès de Vincent.

    Nous demandons aux journalistes présents devant le CHU d’avoir la décence de respecter notre intimité familiale dans ces moments si douloureux.

    Pierre, Viviane, David et Anne.

    Communiqué des avocats des parents, frère et sœur de Vincent Lambert :

    Toute la semaine passée, nous avons multiplié d’ultimes actions pour tenter de faire respecter le recours suspensif dont bénéficiait Vincent devant le Comité des Droits des Personnes Handicapées de l’ONU. En vain.

    Nous n’avons plus aucun recours et c’est désormais trop tard. Vincent est en train de mourir. La situation dans laquelle l’a mis le docteur Sanchez est désormais médicalement irréversible. Ces moments sont très douloureux pour tous.

    L’heure est au recueillement, avec l’ensemble de la famille, par respect pour Vincent et autour de Vincent.

    Il n’y aura pas d’autres déclarations.

    Jérôme Triomphe – Jean Paillot
    Avocats des parents, frère et sœur de Vincent Lambert

  • Chine-Vatican : la Chine viole l’accord; un évêque se rebelle

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    De Sandro Magister en traduction française sur Diakonos.be :

    La Chine viole l’accord.  Un évêque se rebelle

    Il y a une information importante dans les « Orientations » que le Saint-Siège a données le 28 juin aux évêques et aux prêtres chinois concernant l’obligation qui leur est faite de signer un acte d’enregistrement civil, « sous peine d’impossibilité d’agir pastoralement ».

    Cette information lève un coin du voile sur l’un des points clés de l’ « Accord provisoire », toujours secret à l’heure actuelle, sur la nomination des évêques qui a été signé entre le Saint-Siège et la Chine le 22 septembre dernier.

    Grâce à ces « Orientations », nous savons à présent que dans cet accord, la Chine communiste a pour la première fois « reconnu le rôle particulier du successeur de Pierre ».  Dont il découle que l’ « indépendance » de l’Église catholique chinoise de toute puissance étrangère, un élément auquel Pékin n’est toujours pas prêt à renoncer, ne doit plus être comprise « au sens absolu, c’est-à-dire comme une séparation d’avec pape et de l’Église universelle » mais dans un sens « relatif à la seule sphère politique ».

    Pourtant, ces « Orientations » nous apprennent également que les faits ne correspondent pas à cet accord parce que « presque toujours », des prêtres et des évêques continuent à être forcés de signer des documents dans lesquels « le principe d’indépendance, d’autonomie et d’auto-administration de l’Église en Chine » est affirmé en termes absolus, « malgré l’engagement pris par les autorités chinoises de respecter également la doctrine catholique ».

    Voilà la raison pour laquelle, dans la lettre aux catholiques chinoise de 2007 – qui constitue toujours la « magna carta » de l’Église catholique en Chine – Benoît XVI qualifiait d’ « inconciliables avec la doctrine catholique » les principes de base de l’Association patriotique des catholiques chinois, l’organe de contrôle du régime, auquel étaient obligés de s’inscrire tous ceux qui voulaient sortir de la clandestinité.

    Aujourd’hui, en revanche, pour le Saint-Siège, l’inscription à l’Association patriotique – où à une autre association équivalente – ne doit plus être exclue de façon absolue, pour autant qu’elle s’accompagne dans le même temps d’une attestation d’observance de la doctrine catholique, faite par écrit ou « même simplement oralement, si possible en présence d’un témoin » et dans tous les cas en informant son propre évêque de l’ « intention » avec laquelle l’acte a été signé.

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  • La vérité médicale sur le cas de Vincent Lambert

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Le neurologue Xavier Ducrocq rétablit la vérité médicale sur le cas Vincent Lambert

    Xavier Ducrocq

    Mardi 2 juillet 2019

    Chef du service de neurologie du CHR de Metz-Thionville, le professeur Xavier Ducrocq rétablit la vérité médicale sur le cas Vincent Lambert : l'homme, dont l'euthanasie a débuté mardi matin, n'est pas en fin de vie ou en situation d'obstination déraisonnable. “Arrêter ses traitements”, c'est simplement le laisser mourir de faim.

    Vincent Lambert va mourir. Ainsi en ont décidé ses médecins - pour la quatrième fois en six ans, au CHU de Reims - et la “justice des hommes” rendue par la Cour de cassation, vendredi 28 juin. Au mépris des mesures provisoires de suspension de cette décision demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l'Onu, la seule instance spécialisée dans le domaine du handicap.

    Que lit-on et qu'entend-on à son sujet ? Citons quelques médias : « Vincent Lambert, symbole du débat sur la fin de vie », en « situation d'obstination déraisonnable »« arrêt des traitements »« en état végétatif irréversible » et même, de la bouche de la ministre des Solidarités et de la Santé : « Vincent Lambert n'est pas en situation de handicap » , expression reprise par le Dr Leonetti, auteur de la loi qui porte son nom. Vérités ? Non ! Pour nous qui avons pu approcher Vincent Lambert, mensonges.

    SUR LE MÊME SUJET : Affaire Vincent Lambert : ce que dit (vraiment) le rapport des experts

    Mais qui est Vincent Lambert ? Pourquoi nous annonce-t-on la date de sa mort, sinon parce qu'elle est programmée ? Ce que de rares pays voisins appellent “euthanasie” ?

    Qui peut croire à une fin de vie qui s'éternise depuis six ans ?

    Vincent Lambert n'est pas un « symbole » , mais une personne. Marié, père d'un enfant, sévèrement handicapé depuis un accident de voiture, en 2008. Il est lourdement paralysé et surtout en état de conscience altérée - c'est-à-dire que nous sommes incapables de préciser son niveau de conscience, parce qu'aucun code de communication fiable ne le permet. Pourtant, Vincent Lambert respire seul, il a des cycles de veille et de sommeil, tourne la tête, vocalise parfois, agite la jambe gauche. Il réagit à la présence de ses proches. Il est même capable de déglutir un peu de nourriture. En 2013, Vincent a résisté à trente et un jours de privation de toute nourriture, avec une hydratation minimale. Si bien que pour recommencer, dans quelques jours, on assortira cette privation d'alimentation d'une sédation profonde, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Au nom de la loi !

    SUR LE MÊME SUJET : [Tribune] L'appel de cent juristes pour sauver Vincent Lambert

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  • Chine : le Saint-Siège appelle à respecter la liberté de conscience du clergé

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Le Saint-Siège appelle à respecter la liberté de conscience du clergé chinois

    Publié le 02/07/2019

    Le Vatican a publié, le 28 juin, des orientations pastorales afin de réagir au problème de l’obligation de l’enregistrement civil du clergé chinois, qui suppose l’acceptation des principes d’indépendance, d’autonomie et d’autogestion de l’Église en Chine, et donc une possible remise en question de l’unité avec le pape et l’Église universelle. Face à cette situation et aux tensions que traverse l’Église en Chine, le Saint-Siège appelle à respecter la liberté de conscience de chacun et les principes de la doctrine catholique.

    En publiant des orientations pastorales sur l’enregistrement civil du clergé chinois, le Saint-Siège a demandé le respect absolu de la liberté de conscience des prêtres et des évêques en Chine face aux demandes des autorités gouvernementales de s’enregistrer civilement. Le document invite notamment les catholiques chinois à comprendre la complexité de la situation en acceptant les décisions difficiles prises par leurs pasteurs quelles qu’elles soient, sans juger les choix posés par les autres. Le Vatican précise que le fait de s’enregistrer civilement pose un problème parce que cela impose toujours à l’évêque ou au prêtre d’accepter « le principe d’indépendance, d’autonomie et d’auto administration de l’Église en Chine », ce qui peut être vu comme une remise en questions des liens avec le pape et l’Église universelle. En publiant ces orientations pastorales, le Vatican reconnaît que l’acceptation du principe de l’indépendance de l’Église en Chine se fait malgré l’engagement des autorités chinoises à respecter la doctrine catholique, dans le cadre de l’accord signé entre le Saint-Siège et Pékin en septembre 2018. Le fait de s’inscrire officiellement, la seule façon de pouvoir vivre son ministère ouvertement, est un choix qui est « loin d’être simple », précisent les orientations du Saint-Siège : « Tous ceux qui sont concernés – le Saint-Siège, les évêques, les prêtres, les religieux, les religieuses et les fidèles laïcs – sont appelés à discerner la volonté de Dieu avec patience et humilité à propos de cette période de l’Église en Chine, marquée par beaucoup d’espoir mais aussi par des difficultés tenaces. » Les orientations pastorales du Saint-Siège assurent au clergé chinois que le Vatican « poursuit le dialogue avec les autorités chinoises » afin de trouver « une formule qui, tout en permettant l’enregistrement civil, respecte non seulement les lois chinoises mais aussi la doctrine catholique ».

    En revanche, le document précise également que « si un évêque ou un prêtre décide de s’enregistrer civilement, mais que le texte de la déclaration ne semble pas respecter la foi catholique, il devra préciser par écrit, en signant, qu’il agit tout en respectant son devoir de rester fidèle aux principes de la doctrine catholique ». « Quand il n’est pas possible d’ajouter une telle précision par écrit, le signataire devra au moins le faire oralement, en présence de témoins », et le communiquer à son évêque. Ainsi, le Vatican souligne que l’enregistrement civil doit toujours être fait « dans le seul but de servir le bien de la communauté diocésaine et sa croissance dans un esprit d’unité », en permettant l’évangélisation et « la gestion responsable des biens de l’Église ». Le Saint-Siège ajoute également qu’il « comprend et respecte les choix de ceux qui, en conscience, décident qu’ils sont incapables de s’enregistrer dans les conditions actuelles ». En commentant d’une façon plus générale l’obligation d’enregistrement, le Vatican souligne que la Constitution chinoise « garantit officiellement la liberté religieuse ». Le document précise que l’accord signé entre le Saint-Siège et Pékin en septembre dernier reconnaît le rôle particulier du successeur de Pierre, ce qui conduit le Vatican à comprendre et interpréter l’indépendance de l’Église catholique en Chine non pas dans un sens absolu qui la séparerait du pape et de l’Église universelle, mais plutôt dans un sens relatif confiné à la sphère politique. « Le fait d’affirmer que l’identité catholique ne peut pas être séparée du successeur de Pierre, cela ne fait pas de l’Église locale un corps étranger à la société et à culture du pays dans laquelle elle vit et travaille », affirme le Saint-Siège.

    (Avec Ucanews)

  • 97% des chrétiens tués en 2018 l'ont été en Afrique

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    De Malik Acher sur le site de RT France :

    Afrique : l'inexorable montée en puissance des violences contre les chrétiens

    L'histoire est là pour témoigner du fait que ces populations ont toujours vécu ensemble sans pour autant qu'il y ait eu des tensions et des guerres interreligieuses

    Outre les violents conflits opposant éleveurs nomades et sédentaires, les Africains de confession chrétienne sont également victimes, à l'instar des autres communautés religieuses, de l'expansion des activités terroristes. Récent épicentre de ces violences, la bande sahélienne, vaste territoire de plusieurs milliers de kilomètres, souffre en premier lieu de l'incapacité des Etats «à imposer leur autorité» et de facto à assurer la sécurité des populations, selon Bakary Traore, spécialiste de la géopolitique du Sahel. 

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  • Le Dalaï Lama a une nouvelle fois mis en garde l’Europe qui pourrait devenir « musulmane ou africaine »

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Migrants : le Dalaï Lama redoute que l’Europe devienne “musulmane ou africaine”

    Vendredi 28 juin 2019

    Le chef spirituel bouddhiste tibétain a ajouté, en interview sur la BBC, qu’un “nombre limité” de réfugiés devait être autorisé à rester.

    Non, le Dalaï Lama n’a pas pris sa carte au Rassemblement national. Mais il pourrait s’y trouver fort à l’aise à entendre ses dernières déclarations fracassantes sur l’immigration. Le chef spirituel bouddhiste, qui vit comme réfugié en Inde depuis qu’il a fui le Tibet en 1959, a une nouvelle fois mis en garde l’Europe, qui pourrait devenir « musulmane ou africaine » si les migrants arrivés sur le continent ne sont pas renvoyés dans leurs pays d’origine. Lui pense, au contraire, qu’un « nombre limité » d’entre eux doivent être autorisés à rester.

    Au cours de cette interview à la BBC, le Dalaï Lama a précisé que les migrants nécessiteux devraient pouvoir être formés avant de s’en retourner chez eux. « Les pays européens devraient accueillir ces réfugiés et leur procurer éducation et formation, le but étant qu’ils retournent dans leurs pays avec certaines compétences », a ainsi déclaré le leader religieux de 83 ans. Interrogé sur ceux qui voudraient rester en Europe, il a ajouté : « Un nombre limité, ça va. Sinon, toute l’Europe deviendra un jour musulmane ou africaine, c’est impossible. »

    « Chaque pays a sa propre culture »

    Relancé par le journaliste de la chaîne britannique sur son statut de réfugié, le Dalaï Lama l’a répété : « L’Europe est pour les Européens. » Avant de poursuivre : « Eux-mêmes sont mieux sur leurs propres terres. » Ce n’est pas la première fois que le chef spirituel bouddhiste, très respecté et populaire dans le monde occidental, prononce des propos aussi iconoclastes, rappelle le Dailymail. L’année dernière, à Malmö en Suède comme à Rotterdam aux Pays-Bas, il avait déjà affirmé au cours de conférences : « L’Europe appartient aux Européens. »

    « Chaque pays a sa propre culture, sa propre langue, son propre mode de vie, et il est mieux pour chacun de vivre dans son propre pays. C’est mon opinion », a souligné le Dalaï Lama sur la BBC, alors que 4,4% de la population de l’Union européenne (512 millions d’habitants) ne sont pas citoyens du continent et que 2,4 millions de migrants sont entrés dans l’UE en 2017. Décidément peu politiquement correct, ce féministe revendiqué avait même déclaré, en 2015, à propos de sa succession : « Si c’est une femme, elle devra être plus attirante. »

  • Kosovo : "nous vivons comme des otages dans notre propre maison"

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    De Vladimir de Gmeline sur le site de Marianne :

    Kosovo : "La situation n'a jamais été pire dans les Balkans"

    Difficile de trouver un autre terme qu'« oasis » pour exprimer le sentiment qui saisit le visiteur en arrivant au monastère de Decani, à l'ouest du Kosovo, dans la vallée de la Drenica. Un bijou d'architecture byzantine, construit au XIVe siècle, abrité par des montagnes boisées, posé le long d'une rivière, au milieu d'une plaine fertile. Une église de marbre blanc, des portes sculptées monumentales, des fresques peintes et tout autour le bâtiment où vivent vingt moines orthodoxes. Un lieu classé au patrimoine de l'Unesco, mondialement connu, mais toujours protégé par un détachement de la KFOR. Des soldats slovènes le jour où nous nous y rendons.

    Le père Sava dirige ce monastère depuis plus de vingt ans. Un lieu saint pour les serbes, à la fois hors du temps et furieusement moderne. Les moines vivent en parfaite autonomie alimentaire, produisant leurs propres fruits et légumes, fabriquant leur pain et une eau de vie réputés, tout en animant un site Internet et en communiquant avec l'extérieur grâce aux réseaux sociaux. Le père Sava utilise WhatsApp et s'exprime dans un anglais parfait, lui qui fut un opposant notoire à Milosevic dans les années quatre-vingt dix, protégeant les albanais opprimés par le gouvernement de Belgrade, avant d'être lui-même la cible des guérilleros indépendantistes de l'UCK. Decani se trouve au beau milieu du fief de Ramush Hardinaj, leader historique, charismatique et controversé de ce mouvement (il fut inculpé de crimes contre l'humanité par le TPI avant d'être relaxé) et actuel premier ministre du Kosovo indépendant.

    Après les rues poussiéreuses de la ville où se dressent des statues des héros albanais et où les drapeaux rouges à l'aigle noir flottent à tous les carrefours, une petite route mène à l'entrée du monastère, à l'ombre de grands sapins. C'est celle qu'empruntent les serbes des enclaves, souvent pauvres et isolés, pour venir assister aux messes et aux fêtes religieuses, avant que les moines ne les accueillent pour un « verre de l'amitié ». Pour ces populations qui ne forment plus que cinq pour cent de celle du Kosovo, à l'écrasante majorité albanophone, ces moments sont une respiration, l'occasion d'entretenir un lien religieux, culturel et humain, alors qu'eux aussi sont soumis à des vexations et vols réguliers, sans pouvoir se défendre ni porter plainte. Négligés par le gouvernement central de Pristina, abandonnés par Belgrade qui les utilise politiquement plus qu'il ne les aide véritablement, les serbes des enclaves trouvent à Decani un réconfort dont personne ne sait s'il pourra durer.

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