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Politique - Page 446

  • Le cercle interfacultaire de l'Union des étudiants catholiques de Liège lance un nouveau cycle de conférences à l'Ulg

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    A l’Université de Liège le 17 janvier 2017 à 18h00:

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    Monseigneur Delville inaugurera le cycle annuel des conférences de l’Union des Étudiants catholiques,  consacré en 2017 à «  L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain » 

    Le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholique de Liège organisent, avec le concours du Forum de conférences « Calpurnia », leur cycle de conférences pour l’année 2017 à l’Université de Liège sur le thème « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ».  

    Ce cycle propose quatre rencontres pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe exposés par des conférenciers issus de différents horizons de la société.

    Une approche historique à partir des invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain et une interprétation du passage de la République romaine à l’Empire romain permettront de réfléchir sur la manière d’envisager l’avenir possible de l’Union Européenne confrontée à l’immigration et à la conservation d’une identité  compatible avec la multiculturalité.

    Les défis socio-économiques auxquels l’Europe est confrontée et les conditions à remplir pour y faire face seront abordés en conclusion par Pierre Defraigne, Directeur général hre à la Commission européenne et actuel Directeur exécutif du Centre Madariaga, qui est une fondation du Collège de l’Europe,

    La rencontre inaugurale aura pour thème : « le christianisme médiéval, creuset de l’Europe ». Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi Professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) sous la forme d’un lunch-débat organisé  le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne ici : http://www.ethiquesociale.org/

    JPSC

  • Au Texas, les foetus avortés ne pourront plus être traités comme de simples déchets biomédicaux

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    Lu ICI :

    Le Texas s'apprête à rendre obligatoire les rites funéraires pour les foetus avortés

    Le Texas s'apprête à adopter une nouvelle législation qui forcerait la crémation ou l'incinération des foetus après une fausse couche ou un avortement. (...)

    À l'heure actuelle, au Texas comme au Québec (et ailleurs), les embryons et les foetus sont incinérés avec les déchets biomédicaux. Une pratique à laquelle s'oppose le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott. «J'estime qu'il est impératif d'établir des standards plus élevés pour démontrer que nous respectons la sainteté de la vie humaine», a écrit le gouverneur dans un courriel envoyé à ses donateurs politiques en juillet dernier.

    La législation doit entrer en vigueur le 19 décembre (...).

    Beaucoup d'incertitude entoure la question des coûts associés aux rites funéraires pour les foetus et les embryons. Si le ministère texan de la Santé affirme que les nouvelles procédures n'entraîneront pas de frais d'opérations supplémentaires, plusieurs craignent de voir la facture médicale des patientes augmenter après une fausse couche ou un avortement.

    Au Québec, le gouvernement libéral de Jean Charest a déjà songé à mettre en place une législation similaire pour qu'on cesse de considérer les foetus et les embryons de moins de 500 grammes comme des déchets biomédicaux. L'intention était d'ouvrir la porte à une reconnaissance légale du deuil périnatal. (...)

    Même sans l'absence d'une législation, il est déjà possible pour les familles qui le souhaitent de réclamer le corps et d'organiser leurs propres rites funéraires. Comme le rapportait La Presse l'an dernier, de nombreux hôpitaux de la province ont des ententes avec des maisons funéraires, qui prennent en charge le foetus ou l'embryon sans frais. Ceux-ci sont ensuite incinérés et – dans certains cas – leurs cendres peuvent même être inhumées.

    Pour certaines femmes, la cérémonie funéraire est une étape importante du deuil périnatal. Au Texas, pendant les consultations publiques sur la loi proposée, une femme a raconté comment l'enterrement de son foetus l'avait aidée à traverser une fausse couche. (...)

  • En janvier 2017, à Bruxelles, Liège et Mons : Fonder la biopolitique - formation bioéthique Université de la Vie

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    Voir le site et s'inscrire : http://www.universitedelavie.fr/

  • Chine : le régime impose la présence d'un évêque "officiel" et illégitime lors d'une consécration épiscopale

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    Lu sur le site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) où l'on découvre la façon dont le régime communiste de Chine Populaire entend se comporter dans ses rapports avec l'Eglise catholique, laquelle ne devrait pouvoir s'en accommoder sous peine de trahir tous ceux qui ont souffert le martyre par fidélité à Rome :

    Comme à Chengdu, à Xichang, les autorités imposent la présence d’un évêque « officiel » illégitime lors d’une ordination épiscopale

    Ce 2 décembre, Mgr John Lei Jiapei a été ordonné évêque du diocèse de Xichang, dans le Sichuan. Cette ordination ne revêtirait pas de caractère notable si elle n’avait été marquée, comme celle qui s’est déroulée à Chengdu le 30 novembre, par la présence autour de l’autel d’un évêque illégitime (i.e. en-dehors de la communion ecclésiale), en la personne de Mgr Lei Shiyin.

    Diocèse isolé du sud de la province du Sichuan, Xichang ne compte guère que onze prêtres, une dizaine de religieuses et quelque 25 000 fidèles, principalement issus de la minorité ethnique des Yi. Situé sur un territoire autrefois confié aux Missions Etrangères de Paris, il était sans évêque depuis 1999. Selon les informations disponibles, ce n’est qu’au début de ce mois que les négociations qui existent entre Rome et Pékin ont permis la nomination de Mgr Lei Jiapei. Ce dernier était, de manière évidente, le « candidat » des autorités chinoises, même s’il était, semble-t-il, peu apprécié localement. Né en 1970, ordonné prêtre en 1995, Mgr Lei Jiapei avait été « élu » par le presbyterium de Xichang en 2010. En 2011, il était apparu sur une vidéo, revêtu de ses vêtements sacerdotaux, entonnant des chants communistes lors d’une cérémonie officielle du gouvernement – une attitude qui avait été négativement commentée par les catholiques chinois.

    Une présence « ordonnée en haut lieu »

    Dans la modeste cathédrale Sanyajie à Xichang, Mgr Lei Jiapei a été ordonné par trois évêques qui sont en communion avec Rome. Président de l’Association patriotique des catholiques chinois, Mgr Fang Xingyao, évêque « officiel » de Linyi, présidait la cérémonie ; il était assisté par deux autres évêques, Mgr Xiao Zejiang, de Guiyang, et Mgr He Zeqing, de Wanxian (Wanzhou). Quatre autres évêques, appartenant à des diocèses du Sichuan, étaient également présents autour de l’autel, mais ils n’ont pas pris part à l’ordination elle-même du nouvel évêque ; parmi les quatre figuraient Mgr Tang Yuange, ordonné deux jours plus tôt à Chengdu, et Mgr Lei Shiyin, évêque illégitime de Leshan.

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  • France : l'aveuglement idéologique de François Hollande dénoncé par la Manif pour Tous

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    Communiqué de Presse de la Manif pour Tous (2 décembre)

    Avec le renoncement de François Hollande,

    « ça va mieux », enfin !

    L’enfant et la famille, premières victimes

    d’un quinquennat de divisions, déconnecté du réel

    Hautement symboliques de son quinquennat, les affirmations de François Hollande lors de son allocution télévisée d’hier soir, témoignent une nouvelle fois de sa déconnexion de la réalité.

    En rappelant que « le mariage a été ouvert à tous les couples », le Président de la République omet à nouveau, comme il l’a toujours fait, que l’adoption a été également ouverte à deux hommes ou deux femmes, privant une nouvelle fois de père ou de mère des enfants déjà orphelins. François Hollande sait pertinemment que 79% des Français considèrent que « l’Etat doit garantir à l’enfant orphelin d’être adopté par un père et une mère »[1] : il n’assume pas le bilan de la loi Taubira !

    En considérant que « l’égalité entre les femmes et les hommes a été renforcée », François Hollande souligne lui-même que l’enfant est le grand oublié de son quinquennat et de l’ensemble des mesures prises contre la famille. De même, si « la lutte contre les discriminations, celles qui blessent, a été renforcée », d’après lui, que fait-il de ces enfants dont le droit « dans la mesure du possible, de connaître ses parents et d’être élevé par eux » a été bafouée.

    En outre, la tolérance de François Hollande, vis-à-vis de la pratique des mères porteuses, est sans précédent : alors qu’il assurait, par la bouche de son Premier Ministre, être opposé à la GPA, il n’a pas eu le courage d’agir : en laissant passer la circulaire Taubira de janvier 2013 et en refusant à deux reprises de faire appel de la condamnation de la France par le CEDH sur la question de la GPA, François Hollande a facilité le recours à des mères porteuses à l’étranger, c’est-à-dire l’exploitation des femmes.

    François Hollande et la gauche qu’il représente – qui n’est pas fidèle à la pensée de gauche historiquement soucieuse des plus faibles – ont créé une nouvelle inégalité : celle qui existe désormais entre des enfants qui ont un père et une mère et des enfants sciemment privés de père ou de mère.

    Le futur ex-Président de la République – dont l’immense majorité des Français attend le départ avec impatience – a déclaré qu’il avait voulu « éviter les divisions, les surenchères, les stigmatisations, et donc les amalgames ».

    Son mandat est en réalité marqué par le clivage, la fracture. Il a suscité des divisions profondes, les plus graves concernant les enjeux humains et donc majeurs : l’enfant, la famille, l’éducation.

    Quant aux amalgames, François Hollande « oublie » que certains de ses ministres, parlementaires et proches se sont fait une spécialité des « petites phrases », des insultes, des attaques, des caricatures réitérés d’une large partie des Français opposés à leurs projets de déconstruction.

    Evitant tout débat de fond parce qu’incapables de justifier et d’assumer leurs positions idéologues, l’entourage de François Hollande n’a fait que lancer des anathèmes à ces Français généreux mobilisés pour défendre les droits de l’enfant.

    Le Président de la République se vantait hier soir de sa « sincérité » et de son « humilité ». Etrange manière d’exercer ces qualités en vérité !

    Non content d’avoir piétiné les droits de l’enfant, avec la loi Taubira, et d’avoir méprisé les 700.000 signatures réunies en 3 semaines pour en appeler au CESE, le Président de la République et ses gouvernements successifs ont démoli systématiquement les principes fondateurs de la politique familiale française :

    • Fin de l’universalité des allocations familiales, c’est-à-dire fin du principe de solidarité entre les familles et l’ensemble de la société, fin de la solidarité horizontale entre foyers avec enfants et foyers sans enfants, transformation de la politique familiale en politique sociale ;
    • Double abaissement du plafond du quotient familial. Aujourd’hui, à niveau de vie égal, les familles sont imposées plus que les autres, d’environ 30% ;
    • Réduction d’une année du congé parental pour 96% des couples, résultat de conditions imposées et inapplicables pour bénéficier d’un congé plein ;
    • Plafonnement et imposition de la majoration de pension pour avoir élevé 3 enfants ou plus alors que les couples concernés n’ont pu préparer leur retraite comme les foyers sans enfant et que les cotisations versées par leurs descendants bénéficient à tous ;
    • Hausse des tarifs de cantine pour les familles nombreuses ;
    • Baisse des allocations logement, 650.000 familles concernées…

    Comme en atteste la baisse brutale de l’indice de fécondité français (20.000 naissances en moins en 2015 !), l’enfant et la famille, et en particulier la famille nombreuse, sont les premières victimes de l’aveuglement idéologique de François Hollande.

    La France payera longtemps la facture de la politique anti-famille de ce quinquennat : 10 points de taux de natalité en moins, c’est à long terme 10% de cotisations en moins pour financer les retraites à venir, sans compter les générations suivantes qui ne verront pas le jour !

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    [1] Sondage Opinion Way, 14 octobre 2016

  • L'avortement érigé en dogme

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    De Grégor Puppinck sur aleteia.org :

    Pourquoi l’avortement est-il devenu un « dogme » ?

    Que s’est-il passé pour que l’avortement, de toléré au nom du moindre mal, devienne en France un fondement essentiel du progrès social ? Nulle révolution, mais la poursuite du même mouvement de fond qui avait déjà permis la loi Veil : l’érosion progressive de la conscience de la valeur de la vie prénatale et l’affirmation corrélative de celle de la volonté individuelle. Mais ce double mouvement n’en est qu’un : la domination croissante de la volonté sur l’être dans une culture perdant son intelligence métaphysique, c’est-à-dire la compréhension de l’identité et de la valeur de l’être en soi. Ainsi, le renversement de perspective survenu entre 1974 et 2014 n’est qu’apparent : il résulte d’un abandon des reliquats de métaphysique qui revêtaient encore la vie humaine prénatale d’une certaine dignité.

    Selon le point de vue matérialiste, dépourvu de métaphysique, les vies humaines au stade prénatal ne valent rien en elles-mêmes : elles sont des agrégats de matière à un stade encore précoce d’un processus d’individualisation progressive qui se poursuit encore longtemps après la naissance. Déjà pour Cabanis, le médecin et philosophe des Lumières, « le fœtus n’est pour ainsi dire qu’un mucus organisé ». Encore dépourvues de conscience et de volonté propres, ces vies humaines n’ont de valeur que dans et par la volonté des adultes qui en ont la responsabilité. Leur vie vaudra à la mesure du projet que l’adulte est capable de former à leur égard, puis à mesure de leur niveau de conscience, c’est-à-dire d’autonomie.

     

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  • Le quinquennat Hollande aura été marqué par une politique résolument abortiste

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    D'Edouard de Mareschal sur leFigaro.fr :

    L'accès à l'avortement constamment renforcé au cours du quinquennat Hollande

    Suppression du critère de détresse, du délai de réflexion, remboursement intégral : 42 ans après la loi Veil, l'accès à l'IVG a connu un renforcement important sous François Hollande. Revue de détail alors que l'Assemblée examine jeudi une proposition de loi élargissant le délit d'entrave.

    Le 17 janvier 1975 était votée la loi Veil, du nom de la ministre de la Santé du président Valéry Giscard d'Estaing. Le texte dépénalise l'avortement et encadre sa pratique en France. Dans son article premier, par la suite abrogé, elle dispose que la loi «garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité». Quarante-deux ans plus tard, l'accès à l'IVG a constamment été renforcé par les gouvernements de gauche comme de droite. Retour sur les nombreuses initiatives en la matière mises en oeuvre sous la présidence de François Hollande, jusqu'à la création prochaine d'un «délit d'entrave numérique» à l'avortement.

    ● Suppression du critère de détresse

    Pendant l'examen de la loi «pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes» en 2013, deux amendements identiques sont déposés, dont l'un par l'actuelle secrétaire d'Etat au numérique Axelle Lemaire, alors députée socialiste des Français de l'étranger. Ils changent la définition de l'avortement en supprimant la «situation de détresse», qui justifiait jusqu'ici le recours à l'IVG. Les députés suivent ainsi les recommandations du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes qui préconisent également la suppression du délai de réflexion ou encore la suppression du droit à l'objection de conscience du personnel médical. Le texte ainsi modifié autorise désormais le recours à l'avortement pour «toute femme qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse». Un recours devant le Conseil constitutionnel est formé par les sénateurs UMP, pour qui «les principes fondamentaux de la loi Veil sont remis en cause». Les Sages rejettent le pourvoi, et la loi du 4 août 2014 entérine cette modification.

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  • La distance entre la Chine et le Saint-Siège reste grande

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    Voir l'émission sur KTO.TV :

  • France : le président de la conférence épiscopale en appelle à François Hollande

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    Du Figaro.fr :

    IVG/délit d'entrave: Mgr Pontier saisit Hollande

    Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, en a appelé directement à François Hollande pour qu'il fasse échec à la création d'un délit d'entrave numérique à l'IVG, en dénonçant une atteinte "grave" aux libertés, dans une lettre publiée ce lundi soir.

    La proposition de loi pour élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse aux sites internet diffusant des informations "biaisées" sur l'avortement, soutenue par la ministre des Familles Laurence Rossignol, doit être débattue jeudi à l'Assemblée.

    Ce texte provoque une vive opposition dans les milieux catholiques et les rangs d'une partie de la droite parlementaire. Il a nourri un clash entre députés LR et PS la semaine dernière en commission, au détour de l'évocation par un socialiste de la polémique sur l'IVG entre Alain Juppé et François Fillon.

    Vent debout, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a dit ne pas comprendre "l'obsession qui pousse le gouvernement à choisir le point précis de l'avortement comme point d'intervention plutôt que les sites de radicalisation terroriste".

    Dans un courrier adressé au président Hollande transmis à l'AFP, Mgr Pontier estime lui aussi que la proposition de loi "constituerait, malgré ce qu'affirment ses dépositaires, un précédent grave de limitation de la liberté d'expression sur internet", qui "ne peut être à plusieurs vitesses suivant les sujets".

    "Une limitation d'autant plus grave qu'elle touche à des questions de liberté de conscience. Cela me semble être une atteinte très grave aux principes de la démocratie", martèle l'archevêque de Marseille. Qui s'interroge: "Le moindre encouragement à garder son enfant peut-il être qualifié sans outrance de +pression psychologique et morale+?"

    "Ces questions mériteraient pour le moins, comme cela a été le cas sur la fin de vie, un vrai débat parlementaire et citoyen", conclut le président de la CEF, qui "ose espérer" que François Hollande ne laissera "pas une telle mesure arriver à son terme".

  • Pays-Bas : l'euthanasie est accessible aux alcooliques

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    PAYS BAS : L'EUTHANASIE OUVERTE AUX ALCOOLIQUES

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Les Pays-Bas se sont prononcés sur le droit à mourir il y a presque quatorze ans. La loi du 12 avril 2001 a dépénalisé l’euthanasie active et le suicide assisté. Le pays ne s’arrête pas là : il vient d’ouvrir l’accès à l’euthanasie aux personnes alcooliques.

    Les médecins néerlandais bénéficient d’une absence de poursuite, si leur intervention est validée par une commission de contrôle spécialisée. Depuis 2001, chaque Néerlandais a la possibilité de choisir l’euthanasie en ayant recours à une injection intraveineuse ou à l’ingestion de produit létal (cf. Pays bas, Belgique : Les médecins pratiquant l’euthanasie sur la « pente glissante »).

    Marcel Langedijk, un journaliste néerlandais, raconte dans un livre la mort par euthanasie de son frère Mark, dépendant à l’alcool. Il y dépeint la violence de la mort de son frère, qui, après huit ans d’alcoolisme et 21 séjours à l'hôpital, a décidé « qu'il en avait assez ». Père de deux enfants d’un mariage éclaté, il a demandé l'euthanasie sans que ses proches ne parviennent à l’en dissuader (cf. Notre société produit de plus en plus de solitudes et pousse aux demandes d’euthanasie).

    Marcel Langedijk s’interroge sur la capacité de réflexion et de décision des personnes dépendantes à l’alcool, « très malades et souffrant psychologiquement ». Il décrit de manière glaçante la mort de son frère : «  Une femme médecin, vêtue d'une robe noire et de baskets, est arrivée pour lui donner son injection mortelle » (cf. euthanasie : Dérive des Pays Bas).

    Aujourd’hui, selon le Bureau central néerlandais des statistiques (CBS), près de 4% du total des décès sont liés à une euthanasie ou à un suicide assisté. En 2013, 4 829 cas ont été recensés, un chiffre qui augmente chaque année (cf. Pays Bas : près de 4% des décès sont des euthanasies).

    Sources: BioEdge (Michael Cook) 25/11/2016 / Libération (Benoît Goffin) 19/03/2015

  • France : la victoire sans appel de François Fillon

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  • "Kazakhgate" : l'Ordre de Malte injustement attaqué

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    De Jean-Jacques Durré sur cathobel.be :

    Quand l’Ordre de Malte est injustement attaqué

    Il ne se passe un jour sans que de nouvelles « révélations » aient lieu dans le dossier surnommé « kazakhgate ». Avec son lot aussi de désinformations. C’est le cas, entre autres, à propos de l’, injustement cité. Mais, lorsqu’on veut créer un écran de fumée, pour certains, hélas, tous les moyens sont bons.

    Chaque jour, les médias parlent de ce qu’on appelle désormais le dossier « kazakhgate ». Le propos n’est pas de revenir sur les éléments de celui-ci qui, dans les semaines qui viennent, connaîtra sans nul doute de nouveaux développements et de nouvelles surprises. Mais de ce type d’affaires, il est malheureusement fréquent que pour créer un écran de fumée, certains citent des personnes ou organisations respectables. Dans le cas présent, la fondation Prince et Princesse Alexandre de Belgique a fait l’objet de ce genre d’attaques. La Princesse Léa, veuve du prince Alexandre, a démenti les « accusations » faites à son encontre. C’est le cas aussi de l’Ordre de Malte, mis en cause sans raison, sur la base de rumeurs qui se contredisent. Bref, certains en profitent pour écrire ou dire n’importe quoi, notamment certains journalistes qui ont vrai plaisir à pouvoir tenter de « mouiller » l’Eglise et se qui s’y rapporte.

    Au service des plus fragiles

    L’Ordre Souverain Militaire Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem de Rhodes et de Malte – dont la devise est « Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum » (« Protection de la foi et service des pauvres ») – est l’une des plus anciennes institutions de la chrétienté, présente en Palestine dès les années 1050. L’Ordre de Malte est un ordre religieux depuis 1113, date à laquelle il fut reconnu par le pape Pascal II. En tant que tel, il est donc lié au Saint-Siège, mais demeure indépendant par son statut de sujet de droit international public. Ordre religieux laïc donc, il puise ses origines dans la tradition militaire ainsi que dans celle de la chevalerie et de la noblesse.

    Aujourd’hui, la mission de l’Ordre se concrétise au quotidien par le travail bénévole effectué dans le domaine de l’aide humanitaire et médico-sociale au profit des déshérités et des malades dans un esprit de charité chrétienne. Si l’Ordre de Malte est une institution religieuse, elle est aussi une association de droit international public, reconnue comme état souverain par plus de 100 pays dont la moitié des états membres de l’Union européenne et par l’Union européenne elle-même. A ce titre l’Ordre siège comme observateur dans diverses institutions internationales, parmi lesquelles les Nations Unies et le Conseil de l’Europe.

    Actif dans 120 pays, l’Ordre compte 135.00 membres et plus de 100.000 bénévoles et salariés dont une majorité de médecins. L’Association belge des membres de l’Ordre de Malte, qui regroupe les membres de l’Ordre en Belgique, est une association sans but lucratif, fondée en 1930. Elle compte 286 membres, quelque 800 bénévoles et 7 employés équivalents temps plein. Sa mission est d’assister sur l’ensemble du territoire belge, sans distinction d’origine ou de conviction, les personnes les plus démunies ou étant en situation de précarité sociale, morale, mentale et/ou physique et notamment les personnes handicapées, les personnes âgées, les mineurs d’âge protégés et les indigents, y compris les malades, sans-abris, réfugiés et immigrés. L’Association belge de l’Ordre de Malte consacre ses activités dans différents domaines suivants, outre la formation et l’accompagnement de ses membres et bénévoles au niveau spirituel, notamment les centres d’accueil de jour « Les « Fontaines », pour personnes sans-abris à Bruxelles, Liège et Gand; les camps d’enfants du juge et d’enfants handicapés et l’assistance aux seniors et aux handicapés dans des activités diverses, tels des soins, de l’accompagnement et du soutien, des pèlerinages, etc.. Elle collecte aussi des vêtements, des matériels et équipements en faveur des plus démunis, y compris les réfugiés et forme de volontaires à l’assistance aux personnes précitées et de membres des professions médicales et paramédicales à l’éducation sanitaire propre aux activités de l’association.

    Des contacts au plus haut niveau

    Dans ce dossier « kazakhgate », il n’a pas été difficile à ceux qui voulaient créer le doute, de citer l’Ordre de Malte. En effet, par son rôle et son statut, il entretient des relations officielles avec plusieurs gouvernements, dont le gouvernement belge et ce, depuis le milieu des années 1980. Et donc, dans le cadre de leurs relations normales avec les instances publiques du monde entier, tant le gouvernement de l’Ordre – basé à Rome – que l’Association belge, ont été en contact avec de nombreux responsables politiques belges dans l’exercice de leurs compétences. Parmi ceux-ci, forcément, Armand De Decker, en sa qualité à l’époque de ministre de la Coopération au Développement et , ministre des Affaires étrangères.

    Dans un communiqué, l’Association belge rappelle que ses comptes annuels sont audités, déposés au greffe du tribunal et publiés par la Banque Nationale de Belgique. Conformément à la législation. l’Association belge précise qu’elle est financée essentiellement par des dons provenant de ses membres et de sympathisants, de fondations publiques et privées, ainsi que par des subventions dédiées à des activités précises, telles « Les Fontaines ». Elle est bénéficiaire de label AERF (Association pour une éthique dans les récoltes des fonds) et bénéficie de la déductibilité fiscale.

    Par le biais de son ASBL liée « Order of Malta Belgium International Aid » (MBI), l’Association belge reçoit diverses subventions de l’Etat Belge depuis 2006. « MBI a utilisé ces subventions exclusivement pour les projets humanitaires d’infrastructures hospitalières et médicales qu’elle soutient au Congo (à Kinshasa et au Sud-Kivu) et en Palestine. L’ensemble des subventions allouées de 2006 (donc bien avant les faits auxquels la presse fait écho) à 2016 à MBI par le gouvernement belge s’élève à 1.479.802 €. Elles ont été intégralement consacrées aux projets humanitaires précités. Plus de 95% de ces dépenses ont été approuvés par les instances de contrôle ad hoc du SPF Affaires étrangères et Coopération au Développement, le solde concernant un projet en phase de finalisation dont le rapport final doit encore être déposé. Nous sommes extrêmement reconnaissants au gouvernement belge de son important soutien, sans lequel nos plus importants projets humanitaires n’auraient pu voir le jour », précise le communiqué, qui ajoute que les quatre cinquièmes de ces subventions ont été alloués en 2006 et en 2007 respectivement pour la rénovation de la maternité d’un hôpital à Bethléem (750.000 €) et pour la réhabilitation d’un hôpital au Sud-Kivu (450.000 €).

    Faut-il préciser qu’après avoir été cité dans le dossier « kazakhgate », l’Ordre de Malte et l’Association belge ont effectué des vérifications approfondies? Les deux institutions confirment, n’avoir jamais effectué, ni l’une ni l’autre, de versement de au profit de fondations de la Princesse Léa de Belgique.

    Lire le communiqué de l’Ordre de Malte