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Politique - Page 449

  • Découvrir Robert Spaemann, le plus important philosophe catholique allemand contemporain

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    De Denis Sureau sur le blog "Chrétiens dans la Cité" :

    Découvrir Robert Spaemann

    Les Presses Universitaires de l’IPC ont eu l’excellente idée de publier il y a quelques mois un nouveau livre de Robert Spaemann : Chasser le naturel ? (208 p., 24 €). La notion de nature est au centre des débats contemporains : en effet, l’affirmation libérale d’une autoaffirmation illimitée, devenue norme sociale absolue, se heurte à la reconnaissance d’une nature objective. Une recension de ce livre important paraîtra dans le prochain numéro de Chrétiens dans la Cité.

    Insuffisamment connu en France malgré le travail de traduction persévérant de Stéphane Robilliard, Robert Spaemann est le plus important philosophe catholique allemand contemporain. Né à Berlin en 1927, il a enseigné à Munich, Heidelberg et Strasbourg. Sa philosophie morale, s’appuyant sur Aristote et saint Thomas, se veut une tentative pour dépasser, par une discussion rationnelle, les difficultés des conceptions morales modernes (kantisme, utilitarisme, conséquentialisme, éthique de la discussion…). A la morale du devoir, il préfère la morale qui considère que le (vrai) bonheur est le but de tout homme et qui est ouverte sur la transcendance : sans « théorie de l’absolu », tout s’effondre.

    Comme sa pensée est complexe, quoique sans complexes, on pourra lire avec profit en guise d’introduction Nul ne peut servir deux maîtres (Hora Decima, 152 p., 2010), petit livre d’entretiens avec Stephen de Petiville. Esprit indépendant venu de la gauche, Spaemann n’a cessé d’approfondir la relation entre la nature et la raison – mais une raison éclairée par la foi. Il est aussi un acteur engagé : contre le réarmement de l’armée allemande dans les années 50, contre le nucléaire dans les années 60, contre l’éducation libertaire dans les années 70, contre l’avortement et l’euthanasie depuis les années 80. Jean Paul II lui a ouvert les portes de l’Académie pontificale pour la vie. Joseph Ratzinger l’a rencontré tardivement, mais avec une admiration qui a suscité une véritable amitié. Au plan religieux, tous deux partagent un même attachement liturgique ainsi qu’une vision d’une Église vécue comme signe de contradiction face au relativisme dominant. « Le seul moyen de combattre le mal réside dans la conversion et le fait de devenir chrétien. » Et pour conquérir les cœurs, le christianisme doit apparaître comme vrai, comme bon (comme source de salut) et comme beau (comme source de joie).

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  • Rémi Brague et les religions: la singularité du christianisme

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    JPSC

  • Poutine célèbre la présence russe orthodoxe au Mont Athos

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    Poutine au Mont Athos.jpgVladimir Poutine ne s’embarrasse pas des présupposés laïcistes occidentaux.  Achevant samedi 28 mai une visite de deux jours en Grèce, le président russe s’est rendu dans la presqu’île des monastères et a souligné « le rôle particulièrement important » du Mont Athos pour les orthodoxes russes. De Claire Lesegretain dans le journal « La Croix » : 

    «  […] Il a débarqué en bateau au petit port de Daphné, près du monastère russe de Saint-Panteleïmon, sur la côte ouest de la presqu’île de Chalcidique (dans la région grecque de Macédoine) où l’on compte 20 monastères, tous exclusivement masculins. 

    Accompagné par le patriarche Kirill de Moscou, le président Poutine a participé à une cérémonie en son honneur au Protaton, la plus ancienne église de Karyes, capitale administrative du Mont Athos. Le président grec Prokopis Pavlopoulos et le ministre des affaires étrangères Nikos Kotzias étaient également à ses côtés.

    Embrasser une icône miraculeuse 

    « Un important travail sur les fondations morales et les valeurs morales est fait sur le Mont Athos », a noté Vladimir Poutine, qui a allumé une bougie et apposé ses lèvres sur une icône de la Vierge Marie considérée comme miraculeuse. Orthodoxe, comme une majorité de Russes, et ouvertement pratiquant, Vladimir Poutine s’emploie, depuis son arrivée au Kremlin en 1999, à redonner à l’Église orthodoxe russe son influence perdue sous le régime soviétique. 

    « Quiconque entre dans ce lieu de prière ressent quelque chose de spécial », a-t-il déclaré plus tard devant des membres du clergé, en soulignant que 11 000 fidèles russes se rendent chaque année au Mont Athos. Lui-même y était déjà venu en septembre 2005 : il s’agissait d’une visite historique puisque c’était la première d’un chef de l’État russe.

    Actuellement, on compte près de 2 000 moines sur la Sainte Montagne. Beaucoup de jeunes y viennent de tous pays, souvent avec un fort bagage intellectuel, attirés par l’idéal ascétique et la réputation du lieu.

    La veille, le président Poutine, dont c’est la première visite bilatérale dans un pays de l’Union européenne depuis un an, avait conclu des accords de coopération économique avec Athènes. Et ce, alors que l’UE doit décider, le mois prochain, de proroger ou non ses sanctions imposées à Moscou dans la foulée du conflit ukrainien. 

    De fait, la Grèce d’Alexis Tsipras a d’excellentes relations avec Moscou. Mais Athènes, qui continue à jouer une partie serrée avec ses créanciers européens, n’a pas l’intention de se dissocier du vote général sur la poursuite des sanctions. »

    Ref. Poutine célèbre la présence russe orthodoxe au Mont Athos

    JPSC

  • La Nef de juin 2016 est parue; au menu : Amoris Laetitia, féminisme, droits de l'homme...

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    Le désormais fameux chapitre VIII de l’exhortation sur la famille Amoris Laetitia a fait couler beaucoup d’encre et suscité d’importants débats dans l’Église : les divergences qui se manifestent appellent une clarification de Rome ; nous y apportons notre modeste contribution en posant dans ce numéro de juin les questions que nous semble soulever cette exhortation. Vous y trouverez également un grand dossier sur l’impasse du féminisme actuel, avec notamment deux interviews de Gabrielle Cluzel et Eugénie Bastié, et aussi un entretien avec les responsables de Mère de Miséricorde qui accomplit un travail admirable trop peu connu. Et n'oubliez pas, enfin, nos pages « Débats » avec un article fort de Philippe Bénéton contre les droits de l’homme.

    Christophe Geffroy
    Directeur de La Nef
    Sommaire du n°282 de juin 2016
    SOMMAIRE DU N°282 DE JUIN 2016

    ÉDITORIAUX
    Zone de turbulences, par Christophe Geffroy
    Le besoin d’être aimés, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Amoris Laetitia : interrogations, par l’abbé Christian Gouyaud
    Immigration : que faire ?, par Michel Toda
    Manuels scolaires : du pire au meilleur, par Anne Coffinier
    Géopolitique d’abord : Clinton, Trump et les USA, par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Mère de Miséricorde : la miséricorde et la vie,
    entretien avec Guillaume et Anne-Charlotte de Maupeou

    DOSSIER : L’ÉCHEC DU FÉMINISME
    Origine du féminisme, par Jacques de Guillebon
    Vers l’accomplissement de la personne, par Chantal Delsol
    L’impasse du féminisme, par Christophe Geffroy
    L’escroquerie du féminisme, entretien avec Gabrielle Cluzel
    Vers une utopie totalitaire, entretien avec Eugénie Bastié
    Le féminisme en terre d’islam, par Annie Laurent
    Un choc de culture, par l’abbé Laurent Spriet
    Liberté, égalité, féminité ?, par Marianne Durano
    « Femme, que me veux-tu ? », par Isabelle Solari

    VIE CHRÉTIENNE
    Miséricorde et Sacré-Cœur (6/9), par l’abbé Christian Gouyaud
    Question de foi : « Tout à l’ego », par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Le ralliement de Léon XIII en 1892, par Yves Chiron
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, internet,
    Sortir, livres jeunes
    Au fil des livres : L’hiver d’une princesse, par Philippe Maxence
    Portrait : Victoria Picone, par Marine Tertrais
    Débats : La subversion par les droits de l’homme, par Philippe Bénéton

    BRÈVES
    Annonces en ligne

  • Gestation pour autrui (GPA) : le Conseil de l'Europe a validé la pétition "No Maternity Traffic"

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    Lu sur le site d'Alliance Vita :

    GPA : le Conseil de l’Europe valide la pétition No Maternity Traffic

    La pétition No Maternity Traffic a été déclarée admissible par le Bureau de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe le 26 mai 2016. Elle est donc transmise à la Commission des questions sociales pour qu’elle soit prise en compte dans le cadre du rapport prévu sur « les Droits de l’homme et questions éthiques liées à la gestation pour autrui ».

    Cette pétition qui rassemble 107 957 signataires avait été remise le 10 mars dernier à la présidence de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe. Elle demande l’interdiction universelle de la gestation pour autrui qui nuit gravement au droit des femmes et des enfants.

    La transmission est à l’agenda du bureau de la Commission des questions sociales qui a lieu le 2 juin 2016 à Paris, alors que la conduite des travaux du rapport sur « les Droits de l’homme et questions éthiques liées à la gestation pour autrui » est très controversée. En effet le rapport présenté par le rapporteur, la sénatrice belge Petra de Sutter, a été rejeté le 15 mars dernier par cette Commission . Ce texte recommandait l’encadrement de la gestation pour autrui, autrement dit son acceptation. Pourtant il a été décidé de poursuivre les travaux et de présenter un nouveau rapport, en maintenant le même rapporteur.

    Alliance VITA reste pleinement mobilisée au sein du collectif No Maternity Traffic pour que la voix des citoyens européens soucieux du droit des femmes et des enfants soit effectivement prise en compte.

  • Une sous-commission du Parlement Européen a entendu les représentants des minorités menacées par l'Etat Islamique

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    Du site du Parlement Européen :

    Minorités en Irak et en Syrie : au bord de la disparition

    De gauche à droite : Sundus Abbas, Sam Andrews et Archimandrite Emanuel Youkhana

    En Irak et en Syrie, les Chrétiens, les Yézidis ainsi que d’autres minorités religieuses sont la cible de persécutions menées par l’État islamique. Massacrées en masse et parfois obligées de fuir, ces populations risquent de disparaître. Lundi 30 mai, les députés de la sous-commission des droits de l’homme ont organisé une audition autour de leur situation. Nous avons rencontré quelques représentants de ces minorités pour en savoir plus.

    Sundus Abbas, représentant des Turkmènes d’Irak

    « Troisième plus grand groupe ethnique en Irak, les Turkmènes sont victimes depuis 2003 d’attentats à la bombe, d’assassinats et d’enlèvements. Leurs terres sont confisquées par les Kurdes. Une résolution du Parlement européen de 2013 demande aux autorités irakiennes et kurdes d’assurer la protection des Turkmènes d’Irak. Malheureusement, les deux parties nous ont laissé seuls face à l’État islamique. Les forces irakiennes et kurdes se sont retirées de Tall Afar, une ville composée à 90 % de Turkmènes d’Irak. 350 000 personnes ont dû fuir et plus de 500 femmes et 150 enfants ont été enlevés. La même chose est arrivée dans d'autres régions peuplées par des Turkmènes irakiens. À Taza, juste au sud de Kirkouk, l’État islamique a récemment mené une attaque chimique.

    Nous demandons aux pays européens de comprendre que l’Irak est une mosaïque, bien plus que seulement des Chiites, des Sunnites et des Kurdes. Si les autorités irakiennes et kurdes ne peuvent pas nous protéger, alors les Turkmènes d’Irak ont le droit de former une armée, de se défendre et de défendre leurs terres. Nous condamnons bien sûr les atrocités commises par l’État islamique contre les Yézidis et les Chrétiens, mais les Turkmènes d’Irak doivent également être protégés. » 

    Sam Andrews, Académie arabe des droits de l’homme

    « Toute personne qui ne se conforme pas à l’Islam fondamentaliste de l’État islamique est forcée de se convertir ou tout simplement exécutée. Les petites minorités en Irak sont de plus en plus prises en étau entre les forces du gouvernement et l’État islamique. Le gouvernement cherche à écrire une nouvelle histoire de l’Irak où Sunnites, Chiites et Kurdes seraient unifiés, mais il néglige des minorités dont les droits fondamentaux disparaissent peu à peu.

    Nous devons nous assurer que les personnes déplacées soient en mesure de survivre. À cause d’une persécution de longue date, certaines personnes n’ont pas de papiers et ne peuvent donc pas prétendre à une aide de la part du gouvernement. Il faut empêcher que ceux qui sont traditionnellement marginalisés n’obtiennent aucune aide. Sur le long terme, la société civile en Irak doit être renforcée. »

    Archimandrite Emanuel Youkhana, représentant des Assyriens

    « L’existence de notre communauté, vieille de plus de 2000 ans et antérieure à l’Islam, est aujourd’hui sérieusement menacée. On comptait plus d’un million de Chrétiens en Irak en 2003. Aujourd’hui, les estimations les plus optimistes parlent de 250 000 personnes. La richesse du Moyen-Orient vient de sa diversité. De l’école primaire à l’université, un enfant irakien n’entendra jamais parler de minorités non-musulmanes telles que les Juifs, les Mandéens, les Yézidis ou les Chrétiens. Nous avons déjà été éloignés de la conscience nationale, désormais Daesh nous déracine physiquement.

    S’ils visent tous ceux qui ne partagent pas leur idéologie, les Yézidis et les Chrétiens sont tout particulièrement touchés. Les gens doivent quitter leurs maisons, les femmes et les filles sont prises en otage, les églises sont bombardées et pillées. 120 000 Chrétiens ont été chassés de leurs villes et villages autour des villes de Ninive et de Mossoul. Pour la première fois en 2000 ans, il n’y a plus de messe de Noël dans la ville biblique de Ninive. Je remercie le Parlement européen pour cette discussion, mais les minorités d’Irak sont fatiguées d’entendre des déclarations de solidarité : nous avons besoin d’une action immédiate. »

    La réunion de la sous-commission des droits de l’homme a été présidée par la députée Elena Valenciano.

    L’activiste des droits des Yézidis Nadia Murad Basee Taha et le Père Ziad Hilal, ancien responsable du service jésuite des réfugiés à Homs, étaient également présents.

    Cliquez ici pour retrouver toutes les interventions de la réunion.

  • Les chrétiens du nord du Nigeria exposés aux raids meurtriers des bergers musulmans Fulanis

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    De l'Agence Fides :

    AFRIQUE/NIGERIA - Témoignage de l’Evêque de Kafanchan concernant la fuite de chrétiens du nord du Nigeria 

    Abuja (Agence Fides) – Dans le nord du Nigeria, au cours de la période 2006-2014, environ 11.500 chrétiens ont été tués, 1,3 millions d’autres contraints à évacuer alors qu’ont été détruites ou abandonnées 13.000 églises. C’est ce qu’a affirmé S.Exc. Mgr Joseph Bagobiri, Evêque de Kafanchan, dans son rapport intitulé « L’impact de la violence persistante sur l’Eglise dans le nord du Nigeria », illustré lors d’une conférence tenue au siège new-yorkais de l’ONU.

    Les communautés les plus touchées par la violence de la secte islamique Boko Haram ont été les Etats septentrionaux d’Adamawa, de Borno, de Kano et de Yobe. Les communautés chrétiennes contraintes à fuir se sont réinstallées dans les Etats à majorité chrétienne de la Middle Belt, à savoir les Etats du Plateau, de Nassarawa, de Benue, de Taraba et la partie méridionale de celui de Kaduna.

    Au cours de ces derniers mois cependant, ces zones ont été touchées par les violences des bergers Fulanis (voir Fides 02/05/2016). « Les communautés chrétiennes au sein des Etats à majorité chrétienne de la Middle Belt sont celles qui ont été les plus touchées par les attaques et les invasions des bergers musulmans Fulanis. Il s’agit là d’une invasion étrangère patente de terres ancestrales appartenant aux chrétiens et à d’autres communautés minoritaires » a affirmé Mgr Bagobiri dans son rapport parvenu à Fides. « Dans ces zones, les bergers Fulanis terrorisent incessamment différentes communautés, en annihilant certaines et dans des endroits comme Agatu, au sein de l’Etat de Benue, et Gwantu et Manchok, dans celui de Kaduna, ces attaques ont pris le caractère d’un génocide, avec 150 à 300 personnes tuées en l’espace d’une nuit » a-t-il souligné.

    Mgr Bagobiri a adressé un appel à la communauté internationale afin qu’elle exerce des pressions sur les autorités nigérianes pour que ces dernières garantissent la liberté de culte aux chrétiens et aux autres minorités dans le nord du Nigeria et qu’elles affrontent l’urgence humanitaire représentée par les populations évacuées. (L.M.) (Agence Fides 30/05/2016)

  • ONU : le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial d'Istambul

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    De c-fam.org :

    Le Vatican défend les enfants à naître lors du Sommet mondial de l’ONU

    Istanbul, le 27 mai (C-Fam). Lors du Sommet mondial à Istanbul cette semaine, le Vatican a rappelé aux dirigeants du monde qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement. Le Saint-Siège a rejeté les propositions européennes pour créer un nouveau droit à l’avortement en vertu des Conventions de Genève, également connues sous les noms de droit international humanitaire ou de lois de la guerre.

    Le « Saint-Siège souligne qu’il n’y a pas de droit à l’avortement en vertu du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire et répète l’exhortation du Secrétaire général que les parties étatiques et non-étatiques aux conflits armés doivent s’abstenir de faire des “interprétations larges et litigieuses” du droit international », a déclaré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Vatican.

    La déclaration visait à dénoncer les efforts européens pour définir ces enfants à naître, qui sont conçus à la suite de violences sexuelles lors de conflits, comme une « blessure de guerre » qui doit être supprimée afin de « guérir » la mère.

    Parolin a pris la parole au tout premier Sommet humanitaire mondial, une conférence de l’ONU destinée à renforcer l’action humanitaire boiteuse venant en aide aux flux massifs de réfugiés et à aider 130 millions de personnes vivant dans des crises humanitaires.

    Le Danemark a annoncé qu’il allait montrer son leadership dans l’humanitarisme en finançant la « santé et les droits sexuels et reproductifs, contre la violence basée sur le genre » et « le droit d’avoir une éducation sexuelle complète, ainsi que le droit à l’avortement ». Dans cette perspective, le Danemark a déclaré qu’il augmenterait le financement du travail du FNUAP en Syrie, actuellement ravagée par la guerre. Le Danemark est un des principaux donateurs du FNUAP, de l’International Planned Parenthood, d’ONU Femmes, et d’Amplify Change.

    Les Pays-Bas, eux aussi un des grands pays donateurs de l’ONU, ont déclaré : « Les femmes et les jeunes filles devraient avoir accès aux services et au matériel de santé sexuelle et reproductive, y compris les contraceptifs, l’avortement sans risque et les soins nécessaires aux victimes de viols ».

    Le président de la puissante Oak Fondation a déclaré : « Notre premier engagement est de soutenir et de financer les organisations qui fournissent ou défendent le droit aux droits sexuels et reproductifs », en clair « le droit à l’avortement dans le cadre des soins médicaux non discriminatoires en vertu du droit international humanitaire ». La fondation finance le groupe d’avortement mondial Ipas et le Global Justice Center, architecte de la campagne pour les droits à l’avortement en vertu du droit humanitaire.

    Leur stratégie a pour cible une loi américaine sur l’aide internationale interdisant le financement fédéral de l’avortement à l’étranger. L’amendement Helms est attaqué puisque les groupes pro-avortement espèrent obtenir des millions de dollars américains de plus avant la fin de l’administration Obama.

    Mais lorsque six nations européennes ont dit aux États-Unis l’an dernier au Conseil des droits de l’homme que la loi viole les Conventions de Genève, les États-Unis ont contre attaqué. Lors du Sommet, les États-Unis ont carrément évité la question dans leurs remarques préparées à l’avance.

    Les défenseurs de ces enfants fruits de violences sexuelles soulignent que l’accent mis sur l’avortement de ces enfants rend beaucoup plus difficile l’aide qu’on voudrait leur apporter à eux ainsi qu’à leur mère. Ils rapportent que des dizaines de milliers de ces enfants souffrent de stigmatisation et de discrimination en raison des circonstances de leur naissance. Des centaines d’autres sont susceptibles d’endurer ce même sort, eux qui naissent aujourd’hui suite aux violences de groupes armés tels que l’EIIL et Boko Haram.

    Le Saint-Siège a parlé pour ces enfants, encourageant « les institutions religieuses et les organisations catholiques à accompagner les victimes de viol dans les situations de crise, qui, à leur tour, ont besoin d’une assistance efficace et continue tant psychologique que spirituelle et matérielle pour elles-mêmes ainsi que leurs enfants, conçus et nés du viol ».

    Traduit par Anne-Claire Foltzenlogel

  • Trop de réfugiés en Europe d'après le Dalaï Lama

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    Lu sur lefigaro.fr :

    Le dalaï-lama a estimé qu'il y avait à présent "trop" de réfugiés en Europe après la vague d'arrivée l'an dernier et que ces migrants cherchant protection ne devaient rester que provisoirement sur place, dans une interview publiée aujourd'hui en Allemagne.

    "Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais d'un autre côté, il y en a trop à présent" en Europe, a déclaré le chef spirituel des Tibétains au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. "L'Europe, l'Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l'Allemagne est l'Allemagne", a-t-il ajouté, en référence au fait qu'une majorité des migrants vient de pays arabes comme la Syrie ou l'Irak.

    "Il y en a tant que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L'objectif devrait être qu'ils retournent (dans leur pays) et aident à reconstruire leur pays", a estimé le dalaï-lama, qui vit lui-même en exil en Inde depuis plus de 50 ans. L'Allemagne a accueilli l'an dernier un nombre record d'un million de réfugiés.

  • Laïcité : une parole claire sur un concept ambigu

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    Vu sur le site de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne »:

    Ref. La laïcité exclut-elle l’Église de la sphère politique ?

    JPSC

  • Entre la mort et la survie les chrétiens au Moyen-Orient sont-ils voués à l’extinction ?

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    Conférence donnée par l'Abbé Musa YARAMIS :"Entre la mort et la survie les chrétiens au Moyen-Orient sont-ils voués à l'extinction?" Outre la situation sur place, est abordée également la question des réfugiés. Ne manquez pas l'interview de la petite fille irakienne, Myriam (52e minute). Le Père YARAMIS est prêtre de l'Eglise Chaldéenne Catholique du Patriarcat de Babylone des Chaldéens (Bagdad - Irak), curé de la paroisse Ste Thérèse d'Avila à Bruxelles et prêtre responsable de l'Eglise Chaldéenne MAR ADDAÏ et MAR MARI, membre du CSCO - Comité de soutien aux chrétiens d'Orient - Belgique. eglisechaldeenne.bxl@gmail.com

    Cette conférence a pu être réalisée grâce à la Fédération PRO-EUROPA CHRISTIANA - FPEC, organisatrice de la conférence. fpec@outlook.fr dont je remercie M. Edmond BIANCHINI et M. J. Gabriel SUHETT

    Si vous souhaitez aider les Chrétiens d'Orient, vous pouvez adresser vos dons au Comité de soutien aux Chrétiens d'Orient - Belgique CSCO-Belgique, ou encore à l'AED - Aide à l'Eglise en Détresse, ou à l'Oeuvre d'Orient, ou encore au CSCI - Comité de soutien aux Chrétiens d'Irak.

    www.mission-web.com

  • CitizenGo fait circuler une pétition pour que l'ONU reconnaisse le génocide des chrétiens d'Orient

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    L'ONU doit reconnaître le génocide des chrétiens d'Orient

    By CitizenGO · 05/26/2016

    Tous les régimes sanglants, à travers les siècles, ont en général, cherché à dissimuler leur violence. Mais concernant DAESH, la violence est mise en avant. Pire, c’est leur support de communication: décapitations, torture, amputations, viols, mise en esclavage. Le tout filmé et diffusé dans les médias et sur les réseaux sociaux.

    Alors comment pourrons-nous dire, plus tard, que nous ne savions pas ?

    Le Parlement européen a voté une résolution qualifiant de « génocide » les crimes commis sur les chrétiens d’Irak et de Syrie par l’État islamique. Le jeudi 4 février 2016, les eurodéputés ont adopté une résolution sur « le massacre systématique des minorités religieuses par DAESH, en Irak et en Syrie ». Le texte stipule que DAESH « commet un génocide contre les chrétiens, les Yézidis et d’autres minorités religieuses ou ethniques qui ne partagent pas son interprétation de l’islam ».

    Par ce texte, les parlementaires ont demandé à l’Union européenne, d’instituer un représentant spécial permanent pour la liberté de religion et de conviction, et au Conseil de sécurité des Nations- Unies, de prendre des mesures « pour que ces actes soient qualifiés de génocide ».

    Le  7 mars 2016, le Secrétaire d’Etat américain aux affaires étrangères, Monsieur John Kerry a lui aussi accusé DAESH de commettre ungénocide contre les chrétiens d'Orient.

    Qu’est-ce qu’un génocide ?

    Le génocide est puni par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par l'Assemblée générale des Nations-Unies le 9 décembre 1948. Il est défini ainsi:

    «Le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : meurtre de membres du groupe ; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe».

    En quoi l’utilisation du mot « génocide » est-elle légitime ?

    Il est souvent très compliqué de prouver « l’intention de détruire ». Mais en ce qui concerne les chrétiens d’Orient, il existe plusieurs déclarations officielles de l’État islamique exprimant, de manière incontestable, la volonté de détruire les « croisés » et les « adorateurs de la Croix ». Aujourd’hui, le nombre des chrétiens a chuté de 1,25 million à 500 000 en Syrie et de 1,4 million à moins de 275 000 en Irak, et ce en quelques années seulement.

    Combien de temps allons-nous encore attendre ? Combien de meurtres, de viols, d’amputations, de mise en esclavage et de personnes brulées vives ?

    Cette pétition est portée et soutenue par des personnes, des organisations et des associations d’horizons politiques et culturels différents.

    CitizenGO les remercie pour leur engagement à défendre les chrétiens d’Orient et les minorités.

    Sens Commun (LR), Les Poissons Roses (PS), le collectif Horizon, Avenir pour tous, l’Institut Montalembert, Jean-Christophe Fromantin (Député des Hauts-de-Seine et Président de ExpoFrance 2025), Saïd Oujibou (Président de l’UNACF), Virginie Tellenne (Frigide Barjot, Présidente de l’APT), Ludovine de la Rochère (Présidente de LMPT), Guillaume de Prémare (Délégué général Ichtus), Jean-Baptiste Maillard ( Secrétaire général de Lights in the Dark), Caroline Wallet (Conseiller municipal), Xavier Bongibault, Philippe de Saint-Germain (Fondateur de la revue Liberté politiques), Les Gavroches, Cyrano.net, Ichtus, Tous chrétiens d’Orient, l’Observatoire Socio-Politique du diocèse de Fréjus-Toulon, P. Louis-Marie Guitton, Philippe de Roux (PS), Alban Gérard (Gavroches), Arnaud Bouthéon (LR),  Bruno de Saint-Chamas, Laurence Tcheng, Clotilde et Christophe Brossollet (Les Gavroches), Falk van Gaver (journaliste, auteur de Taybeh, dernier village chrétien de Palestine aux Editions du Rocher 2015, prix de l'Œuvre d'Orient 2016), Jean-Baptiste d'Albaret (Rédacteur en chef de Politique magazine), Patrice de Plunkett (journaliste et essayiste), Marie-Gabrielle Ménager (Forum Wahou), Les Mères Veilleuses.