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Politique - Page 443

  • Paradoxal : "la gauche laïcarde, insolente et libertaire" en phase avec les évêques de France

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    De Grégoire Biseau sur Libé :

    Messieurs les évêques, la République vous remercie

    • Messieurs les évêques, la République vous remercie

    Que vous soyez, laïcard, agnostique, catho ou musulman, il faut lire ce texte. «Dans un monde qui change, retrouver le sens du politique», la conférence des évêques de France a pris la plume pour parler de la crise du politique, de la République et du contrat social. Et il faut dire clairement : c’est un texte qui fait du bien. Certes le diagnostic général(«la politique dans notre pays ne cesse de voir son discrédit grandir, provoquant au mieux du désintérêt au pire de la colère») n’est pas franchement neuf. Et les solutions pas vraiment renversantes. Mais ce texte a le grand mérite de rappeler l’ambition d’un «vivre ensemble» fraternel.

    L’expression a toujours fait ricaner les pisse-vinaigre. Mais à tous ceux (à gauche comme à droite) qui théorisent le risque de guerre civile, nos évêques affirment très calmement que la véritable exigence de nos politiques devrait être de répondre à cette seule question : «Comment gérer la diversité dans notre société ? Comment l’identité nationale peut-elle perdurer avec des revendications d’appartenances plurielles et des identités particulières ?»

    L’Eglise ne réclame rien sauf que nos gouvernements se hissent enfin au niveau de l’ambition républicaine «liberté, égalité et fraternité». Des valeurs souvent «brandies de manière incantatoire» et qui «semblent sonner creux pour beaucoup de nos contemporains sur le sol national». Curieuse époque, où l’Eglise catholique devient la première avocate notre République sociale.

    Mais nos évêques n’en restent pas là. Ils ont même le courage d’administrer une leçon de républicanisme à une grande partie de la droite, embarquée dans son affolante surenchère identitaire et antimusulmane. Aux racines chrétiennes de la France glorifiées à chaque meeting par Nicolas Sarkozy, les évêques ont la sagesse de répondre :«La foi chrétienne coexiste avec une grande diversité de religions et d’attitudes spirituelles. Le danger serait d’oublier ce qui nous a construits ou à l’inverse de rêver à un âge d’or imaginaire ou d’aspirer à une Eglise de purs.»

    Tout en revendiquant la légitimité de ce débat sur l’identité, les évêques de France mettent tout de suite en garde : «Il ne faudrait pas que les recherches et affirmations d’identités débouchent sur des enfermements identitaires.» Alors, Messieurs les évêques, veuillez pour une fois accepter que la gauche laïcarde, libertaire et insolente vous dise sincèrement, sans aucune arrière-pensée, merci.

  • Les indignations sélectives de Mme Vallaud-Belkacem

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    Les indignations sélectives

    Une opinion d'Eric Cusas, avocat au barreau bruxellois sur le site de LaLibre.be :

    Le 22 janvier 2016 Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, participe à une émission animée par le très neutre et très présentable Ali Baddou. L'un des invités se nomme Idriss Sihamedi ; il représente l'ONG musulmane Barakacity, qui si l'on comprend bien, s'efforce de dissuader les jeunes gens tentés par le djihad de prendre le chemin de la Syrie en leur proposant, si l'on ose cet oxymore, un "combat non-violent". L'homme représente, presque jusqu'à la caricature l'image que monsieur tout-le-monde peut se faire de l'intellectuel intégriste : un peu gras, lunettes à monture métallique, les cheveux ras, la barbe épaisse et descendant au tiers de la poitrine. Rien de mal à cela. La djellaba ne fait pas le terroriste.

    Très vite, cependant, les choses se corsent. Ali Baddou demande courtoisement à son invité s'il condamne l'Etat islamique. Idriss Sihamedi prend une mine embarrassée, bafouille un peu et ressemble à un chat esquissant un pas de danse sur un plaque de glace avant de se dire "gêné par la question". Le présentateur, visiblement irrité, se tourne alors vers le ministre, espérant ou attendant une réaction vive et outrée. Las, celle que d'aucuns ont surnommée le "khmer rose" se contentera de prononcer quelques phrases creuses en arborant son plus joli sourire - et Dieu sait si son sourire est joli. Idriss Sihamedi ne sera pas tancé, pas plus que Mme Vallaud-Belkacem ne s'émouvra lorsque, quelques instants plus tard, le même annoncera refuser de serrer la main des femmes.

    Dimanche 2 octobre 2016, le pape François est dans l'avion qui le ramène à Rome après un voyage dans le Caucase. Le souverain pontife discute avec quelques journalistes et dit sa préoccupation de voir les manuels scolaires français propager la funeste théorie du genre. Un père de famille lui avait rapporté qu'alors qu'il interrogeait son fils sur ce qu'il voulait faire plus tard, ce dernier répondit : "être une fille" parce que, semble-t-il, on lui avait enseigné à l'école qu'il s'agissait d'un choix comme un autre. Et le pape François de poursuivre en des termes mesurés et charitables: "Ceci est contre les choses naturelles ! Pour une personne, une chose est d'avoir cette tendance, cette option, et même de changer de sexe, autre chose est de faire l'enseignement sur cette ligne pour changer les mentalités. C'est cela que j'appelle la colonisation idéologique."

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  • Quand les Pays-Bas dérivent

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    PMA, EUTHANASIE : DÉRIVE DES PAYS BAS

     de genethique.org :

    Au Pays-Bas, la limite d’âge des femmes pour une FIV avec don de gamètes ou décongélation de ses propres ovocytes, va passer de 45 à 50 ans. Jusque-là, la loi imposait la limite de 45 ans pour les FIV, et 43 ans pour les prélèvements d’ovocytes. L’extension proposée par la ministre de la santé Edith Schippers s’appuie sur un avis de l’association néerlandais pour l’obstétrique et la gynécologie. Elle ne concerne pas la prise en charge de la procédure : « après 45 ans il n’y aura plus de remboursement possible ». La ministre estime que « les femmes bénéficieront ainsi de quelques années de plus pour réaliser leur désir d’enfant », et que cette mesure permettra d’ « éviter le tourisme procréatif vers des pays plus laxistes en terme de limite d’âge ».

    Par ailleurs, le gouvernement néerlandais a l'intention d'élaborer une loi qui légaliserait le « suicide assisté » pour les personnes estimant avoir « fini leur vie», mais qui ne sont pas nécessairement en phase terminale. L’euthanasie est légale depuis 2002 aux Pays Bas pour les patients « souffrant de douleurs insupportables sans espoir de guérison » atteints de maladies en phase terminale mais aussi de maladies mentales et de démence. Les ministres de la santé et de la justice ont déclaré que « les gens qui ont une opinion mûrement réfléchie que leur vie est terminée, doivent, en vertu de critères stricts et minutieux, être autorisés à terminer leur vie d'une manière digne pour eux ». Ils n’envisagent pas de définir un « âge seuil ».

  • France : quand un candidat inconnu sort de l'ombre

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    Lu sur le site d'Ouest France (Thierry Richard) :

    Primaire de la droite. Jean-Frédéric Poisson, la révélation du débat

    Jean-Frédéric Poisson avait tout à gagner dans le débat de la primaire. Il est sorti de l’anonymat en marquant sa différence avec les autres candidats.

    Il a surpris tout le monde, jeudi soir. Ce qui n’est pas difficile, puisque personne ou presque ne le connaissait! Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, a dénoté au milieu des candidats Républicains, tous déjà vétérans des débats politiques.

    Les téléspectateurs ont découvert un homme posé et réfléchi, très éloigné de la caricature de celle qui l’a fait installer à la tête de son parti politique, Christine Boutin.

    Décrocheur scolaire et bagarreur

    Son parcours n’est pas banal, sans rapport avec la trajectoire parfaite des énarques qui composent habituellement la scène politique. Jean-Frédéric Poisson a grandi dans un quartier HLM de Villeneuve-la-Garenne et connu une scolarité chaotique.

    Il a été ce qu’on appelle un « décrocheur scolaire » et ne cache pas qu’il fut un peu bagarreur, habitué aux combats de rue. Sa vie a radicalement changé le jour où la révélation divine lui est tombée dessus. Poisson en a gardé un souvenir précis. C’était le 30 janvier 1982, à 9 h 15, en plein cours de philosophie.

    Il a creusé son sillon, étudiant la philo jusqu’au doctorat, avant de se spécialiser dans le droit social. Jean-Frédéric Poisson a été DRH dans la métallurgie, puis a dirigé une entreprise de conseil en relations humaines et dialogue social. Mais c’est bien sur le terrain de la bioéthique, sujet de sa thèse de philo, qu'il s'est distingué, ce qui lui a valu d’être approché par Christine Boutin.

    Il défend les syndicats

    Jean-Frédéric Poisson n’est pas un novice en politique. Il a été maire de Rambouillet, entre 2004 et 2007, succédant brièvement à Gérard Larcher lors de son passage au gouvernement. Suppléant de Christine Boutin, il est entré à l’Assemblée nationale en 2007, siégeant dans le groupe UMP. Spécialiste des questions sociales, le député des Yvelines a été en 2015 vice-président de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi Macron.

    Jean-Frédéric Poisson développe des idées originales et inattendues sur les questions économiques et sociales. Pour le maintien des 35 heures, contre la suppression des régimes spéciaux de retraite, contre le travail du dimanche. Jeudi soir, il a su se montrer sous son meilleur jour, ce qui lui a valu de déclencher un élan de sympathie chez les téléspectateurs, obtenant 37 % d’opinions favorables après un bond de 29 % dans la soirée. Il a même été l’un des rares candidats de la droite à défendre le travail des syndicats.

    Conservateur pur et dur

    Mais il ne faut pas méprendre sur son programme politique. Jean-Frédéric Poisson est un conservateur pur et dur. Son catholicisme est au cœur de son engagement. Il milite contre l’avortement, il réclame l’abrogation de la loi sur le mariage pour tous. S’il est opposé à l’interdiction du burkini, c’est parce qu’il plaide pour le respect total des libertés religieuses. Mais il ne porte guère l’islam dans son cœur, une religion qui « pose problème ».

    Jean-Frédéric Poisson apprécie Robert Ménard, le très virulent maire de Béziers élu avec le soutien du Front national. Il plaide d’ailleurs pour la fin du « cordon sanitaire autour du FN ». Par ailleurs, il a soutenu la candidature de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, jusqu’aux récents dérapages du milliardaire.

    Un lecteur de belgicatho signale : 

    Venue a Bruxelles de Jean-Frederic Poisson, president du Parti Chretien-Democrate en France; venez rencontrer Jean-Frédéric Poisson à Bruxelles le 25 octobre prochain, rue d'Arlon 11, 1050 Ixelles à 20h. Candidat à la primaire de la droite et du centre : - Docteur en philosophie - Ancien DRH dans la métallurgie, - Député, ancien élu local - Spécialiste du droit du travail, de la famille et des relations internationales Les 20 et 27 novembre, tous les Français pourront voter la primaire ! Inscription sur pcd.benelux@gmail.com avant le 23/10.

  • Quand l'entourage d'Hilary Clinton tente de noyauter l'Eglise catholique

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    D'Alexandre Meyer sur aleteia.org :

    Révélation Wikileaks : Le camp Clinton fomentait le noyautage de l’Église catholique

    Un "Printemps catholique" ! L'Église aurait échappé de peu à une révolution idéologique progressiste... jusqu'à maintenant.

    La troisième fournée d’e-mails livrée ces derniers jours par Wikileaks réserve une surprise de taille. Les fuites visent toujours le cercle le plus étroit des relations politiques d’Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidence des États-Unis d’Amérique. Elles sont abondamment exploitées par l’équipe de campagne du candidat républicain Donald Trump et par de nombreux titres de la presse anglo-saxonne. En France c’est le silence. Aux États-Unis, c’est une déflagration.

    On y découvre que le plus proche et plus ancien collaborateur de Madame Clinton entend fomenter un « Printemps catholique » au sein de l’Église en y infiltrant des idées progressistes révolutionnaires jusqu’à l’implosion. Parmi les milliers de courriers électroniques divulgués par l’équipe de hackers de Julian Assange, ceux du directeur de campagne d’Hillary Clinton n’en finissent plus d’alimenter la polémique. Ni commentés ni surtout démentis par le camp démocrate, ils trahissent par exemple le double langage de la candidate sur le contrôle des frontières ou la régulation de la finance. Tel un Janus aux deux visages, Hillary affiche sa fermeté sur ces points depuis le début de la campagne mais Mrs. Clinton tient des propos autrement plus libéraux devant son entourage. Il est nécessaire pour le personnel politique d’avoir parfois une position publique et une position privée assure-t-elle. Curieuse entorse aux principes démocratiques américains qui honnissent le parjure.

    L’Église, « dictature médiévale » dans le viseur

    Un e-mail montre ainsi un activiste de gauche et le bras droit d’Hillary Clinton discuter avec désinvolture de cette « révolution » qu’ils entendent fomenter au sein de l’Église catholique.

    L’intitulé du courriel envoyé à John Podesta est sans équivoque : « Lancement d’un printemps catholique ? Le rêve ». Il est signé Sandy Newman, président fondateur de l’organisation progressiste à but non-lucratif Voices for Progress, ancien employeur et ami intime du président Obama. « Il doit y avoir un printemps catholique, où les catholiques eux-mêmes exigeraient la fin d’une dictature moyenâgeuse et l’arrivée d’un peu de démocratie et de respect de l’égalité des sexes (gender equality) dans l’Église catholique. »

    Sandy Newman, qui est de confession juive, admet ne pas savoir grand-chose de l’Église catholique et ne se déclare pas prêt lui-même à mener cette campagne de subversion de la doctrine catholique. « Même si l’idée n’est pas folle, je ne suis pas qualifié pour y participer et je n’ai pas pensé du tout à la façon dont on pourrait planter les graines de la révolution, ou qui serait à même de les planter. »

    John Podesta le rassure et lui demande de s’en remettre à lui et à ses amis qui ont déjà créé les organisations explicitement conçues pour infiltrer l’Église catholique avec leur idéologie progressiste. Mais il le prévient que le moment n’est pas idéal pour la révolution totale — du moins pour l’instant.

    « Nous avons créé l’organisation Catholics in Alliance for the Common Good pour faire advenir cette heure. Mais nous manquons de commandement (leadership) pour agir tout de suite. De même concernant les Catholics United. Comme la plupart des Printemps, je pense que celui-ci fonctionnera de la base vers le sommet », écrit-il.

    Les catholiques traités en parias

    La conversation révèle en outre le mépris des progressistes radicaux pour les catholiques et l’Église. Lundi dernier, WikiLeaks publiait de nombreux e-mails traduisant les moqueries des cadres démocrates envers les catholiques conservateurs. L’universitaire John Halpin, du Center for American Progress (un think-tank démocrate), envoyait à Podesta en 2011 un e-mail d’une rare violence à l’encontre du patron de l’époque de la chaîne Fox-News, dénigrant sa foi catholique : « C’est un abâtardissement incroyable de la foi ».

    John Halpin n’est pas tendre lorsqu’il s’épanche sur les catholiques devant Podesta et Jennifer Palmieri, directrice de la communication de la campagne Clinton. « Ils sont attirés par une pensée systématiquement et sévèrement rétrograde sur le sujet des rapports entre les sexes (gender relations) et ignorent totalement toute idée de démocratie chrétienne. » Et la directrice de campagne d’acquiescer : « Je suppose qu’ils s’imaginent que leur religion est la plus conservatrice qui soit politiquement et socialement acceptable. Leurs amis riches ne comprendraient pas qu’ils deviennent évangéliques ! » Le professeur Halpin approuve : « Ils peuvent toujours jeter par-ci par-là leur pensée thomiste et leur principe de subsidiarité pour paraître sophistiqués, personne ne comprend foutre rien à ce dont ils parlent ».

    Une insulte dirigée contre des millions de personnes

    Le président de la Chambre des Représentants [la chambre basse du Parlement américain, ndlr] Paul Ryan, élu républicain du Wisconsin, a dénoncé des commentaires « stupéfiants ». « Dénigrer l’Église catholique comme sévèrement rétrograde (severly backwards) est une insulte dirigée contre des millions de personnes à travers le pays » a déclaré le fervent catholique dans un communiqué cinglant. « À tout le moins, ces déclarations révèlent l’attitude hostile de la campagne de Clinton envers les gens croyants en général. »

    Lire aussi l’analyse de la rédaction américaine d’Aleteia sur le scandale Wikileaks

    « Les Américains croyants devraient prendre tout cela en sérieuse considération et décider si ce sont les valeurs que notre prochain président doit porter. Si Hillary Clinton continue d’employer des personnes aux vues si partiales et sectaires, nous saurons clairement où se situent ses priorités » a-t-il ajouté.

    Les chevaux de Troie de la révolution

    L’organisation Catholics in Alliance for the Common Good (CACG) a été fondée par Tom Periello en 2005. À son conseil d’administration siège Fred Rotondaro. L’un et l’autre sont des compagnons de route du Centre for American Progress, fondé par… John Podesta. Rotondaro appelle régulièrement à l’ordination des femmes ou bien affirme que les « amours homosexuelles viennent de Dieu ».

    Catholics United fut fondée en 2005, par deux activistes démocrates : Chris Korzen et James Salt. L’organisation a condamné les évêques qui refusaient de distribuer la communion aux hommes politiques soutenant l’avortement. Elle dénonce régulièrement les « tentatives honteuses d’utiliser les sacrements catholiques en tant qu’arme politique ».

  • Le calvaire d'Asia Bibi continue

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    De "l'Observatoire de la christianophobie" :

    Asia Bibi : l’audience à la Cour d’appel annulée !


    asia-report

    J’apprends à l’instant, par un courriel de Voice of the Persecuted (États-Unis), que l’audience d’appel à la Cour suprême vient d’être annulée et reportée à une date ultérieure qui n’est pas précisée. Un des trois juges qui composent le tribunal de la Cour, Iqbal Hamid-ur-Rehman, a en effet déclaré forfait. On ne peut y voir qu’un des effets des menaces que j’évoquais dans mon précédent article. C’est vraiment angoissant et le calvaire d’Asia Bibi va continuer, encore et encore…

    De notre côté continuons à prier, encore et encore !

  • La persécution se renforce à l'égard des Ouzbeks chrétiens

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    Persécution à la hausse en Ouzbékistan où il est interdit d’avoir une Bible (source)

    Un nombre croissant de chrétiens sont condamnés en Ouzbékistan, un pays dans lequel posséder de la littérature religieuse comme une bible chez soi est illégal, rapporte Christian Today.

    Portes Ouvertes invite les chrétiens du monde entier à prier pour leurs frères et sœurs persécutés en Asie centrale. « Veuillez prier pour les chrétiens en Ouzbékistan. Il devient de plus en plus difficile de répandre l’Évangile par la littérature », s’est exprimé l’ONG chrétienne.

    L’organisation rapporte en outre le cas de Stanislav Kim, un chrétien baptiste de la province de Khorezm (dans le nord-ouest de l’Ouzbékistan) qui est pour la deuxième fois sanctionné pour possession de livres religieux. Après avoir été condamné aux travaux forcés pendant deux ans à Ourguentch, il est actuellement en résidence surveillée et un cinquième de ses revenus sont saisis par l’État.

    Plus tôt cet été, un chrétien presbytérien vivant dans la capitale Tachkent, a reçu une amende pour la même raison. Un procès pénal est également en cours à son encontre pour utilisation « illégale » d’ordinateurs.

    À Zarafshan, une ville du centre de l’Ouzbékistan, un pasteur baptiste et sa femme ont été condamnés à une amende pour des bibles et des recueils de chants saisis dans leur habitation.

    Dans la province de Sourkhan-Daria, au sud-est du pays, quatre baptistes ont également été sanctionnés lorsque de la littérature religieuse a été découverte et confisquée à leur domicile, lors d’une perquisition considérée comme illégale. Les fonctionnaires ont ordonné la destruction des bibles ainsi que des autres livres et CD.

    Et ce ne sont que quelques exemples d’une persécution qui fait désormais partie du quotidien des Ouzbeks chrétiens.

    L’Islam est la religion majoritaire dans ce pays où l’on compterait plus de 96 % de musulmans. L’Église orthodoxe russe est tolérée mais les autres confessions sont considérées comme des sectes visant à défaire le système politique.

    Les églises de maison sont régulièrement attaquées en Ouzbékistan et les chrétiens peuvent être condamnés à une amende simplement en ayant une chanson chrétienne au format MP3 sur leur téléphone portable. Enfin, ceux qui se convertissent de l’islam au christianisme sont les plus exposés à la persécution, précise Portes Ouvertes.

  • Signons la pétition pour protester contre l'enlèvement de femmes et jeunes filles chrétiennes en Egypte

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    De "L'Observateur chrétien" :

    Disons « STOP » aux enlèvements de filles chrétiennes en Egypte

    Imaginez-vous avoir à vivre dans la peur d’être enlevé à cause de votre foi, que ce soit pour une rançon, une conversion imposée, ou encore un mariage forcé ; c’est le  quotidien de nombreux chrétiens en Égypte.

    Rien que dans les six derniers mois, l’organisation Christian Concern International (CCI) a recensé 17 enlèvements de femmes et jeunes filles chrétiennes Coptes, dont certaines sont âgées d’à peine 16 ans. Bien que les familles de ces victimes se tournent vers les forces de l’ordre pour tenter de récupérer en toute sécurité leurs proches, ils font souvent face à l’inaction des autorités.

    Le cauchemar est une dure réalité pour Noura Youssef qui a été enlevée en avril 2016 sur le chemin de sa maison. Bien que son mari ait signalé le crime à la police, celui-ci n’aurait reçu que peu d’aide en raison de sa foi. Noura est toujours portée disparue à ce jour.

    Le manque d’application de la loi et de responsabilités prises face à ceux qui commettent ces enlèvements est difficile à vivre pour les familles chrétiennes qui en sont victimes.

    CCI a mis en ligne une pétition en anglais pour demander au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi de faire autorité sur ses subordonnés afin qu’ils effectuent pleinement leur travail d’enquête concernant ces crimes et qu’ils en sanctionnent les responsables.

    L’organisation invite les chrétiens du monde entier à signer et à partager largement cette pétition sur Twitter, Facebook et autres médias sociaux en y ajoutant le hashtag #StopTheCaptors.

    Signer la pétition contre les enlèvements en Égypte

  • Des chrétiens français opposés à l'installation de camps de migrants

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    Des chrétiens s’opposent à l’installation d’immigrés (source)

    Voici un texte rédigé par un groupe de chrétiens de diverses paroisses de Versailles (Notre-Dame, Saint-Louis, Sainte-Jeanne-d’Arc, Immaculée-Conception, Notre Dame des Armées) qui ont entrepris de faire un point sur la question, attentifs au Magistère de l’Église, et qui prennent parti dans les débats en cours, conscients de leur responsabilité spécifique de laïcs dans l’Église. « Les laïcs, rendus participants de la charge sacerdotale, prophétique et royale du Christ, assument, dans l’Église et dans le monde, leur part dans ce qui est la mission du Peuple de Dieu tout entier » (concile Vatican II : Décret sur l’apostolat des laïcs) :

    Nous sommes chrétiens. Nous croyons que le Christ est le Maître de l’Histoire. Nous savons que, si elles n’étaient pas secouées par l’immigration massive déjà vécue depuis quelques dizaines d’années, nos vieilles sociétés fatiguées se seraient doucement assoupies: vieillards attentifs à protéger leur capital, foyers avec un ou deux enfants, garçon ou fille, appelés à faire de bonnes études et à décider s’ils veulent plus tard rester garçon et fille ou devenir l’inverse.

    Nous sommes des chrétiens engagés de façons diverses dans la société, dans notre époque.

    Certains d’entre nous accompagnent des jeunes issus de l’immigration, des Samir, Jamel, Kacem…, dans leurs projets scolaires et professionnels. Nous sommes conscients de l’ampleur du travail social requis pour assurer la bonne intégration de ces jeunes dans la société, et du faible nombre d’ouvriers.

    Nous avons dans notre entourage des personnes qui se sont chargées de l’accueil de familles de migrants du Moyen-Orient.

    Non, il n’est pas possible pour des chrétiens de limiter les fondements de leur position sur l’immigration à ces deux seuls textes bibliques : « cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme l’un de vous » et : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli. » D’ailleurs, il s’agit dans ces textes de « cet immigré » et d’« un étranger », c’est-à-dire deux individus déterminés, et non pas d’une masse de personnes provenant de quinze pays différents, aux motivations diverses, sans que l’on sache de chacun la raison particulière de sa migration : véritable persécution ouvrant droit au statut de réfugié, fuite devant la difficulté à faire son devoir dans un pays en guerre, attirance pour un pays développé, désir de tenter l’aventure…

    Avons-nous perdu le contact avec le réel ? Nous croyons-nous capables d’assurer un avenir à toutes ces personnes, avec nos 5 millions de chômeurs, nos 2 200 milliards de dettes, nos usines qui ferment, nos agriculteurs qui n’ont plus de quoi vivre, l’explosion de la violence, nos départements asphyxiés par les demandes sociales, notre enseignement à la dérive, nos difficultés à intégrer les familles issues de l’immigration africaine qui représentent au moins 20 % de la population ?

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  • Mgr von Galen, l’évêque qui a défié Hitler

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    De Radio Vatican :

    Le bienheureux Cardinal von Galen, un opposant du régime nazi

    (RV) Entretien - Le Cardinal von Galen, alias le « Lion de Münster », a été béatifié il y a onze ans, le 9 octobre 2005, par Benoit XVI. L’occasion de mettre en lumière l’action d’un homme d’Église avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

    « C'est une doctrine effrayante que celle qui cherche à justifier le meurtre d'innocents, qui autorise l'extermination de ceux qui ne sont plus capables de travailler, les infirmes, de ceux qui ont sombré dans la sénilité… N'a-t-on le droit de vivre qu'aussi longtemps que nous sommes productifs ? », telle est la substance de l’homélie de Monseigneur von Galen, le 3 août 1941.

    Secrétaire Général de l’Ordre de la Très Sainte Trinité des Captifs, le Père Thierry Knecht, auteur de l’ouvrage Mgr von Galen, l’évêque qui a défié Hitler, revient avec Hélène de Vulpian sur la figure emblématique de cet ecclésiastique qui s’est clairement positionné contre le régime nazi et sa politique d’euthanasie des plus fragiles.

  • L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté le projet de recommandation favorable à la GPA présenté par Petra de Sutter

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    GPA AU CONSEIL DE L'EUROPE : UN REJET DÉFINITIF !

    Mardi 11 octobre, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a rejeté le projet de recommandation favorable à la GPA présenté par Petra de Sutter.

    Cette fois, le rejet est définitif. On se souvient des péripéties qui ont entouré ce projet : Petra de Sutter, gynécologue belge pratiquant la gestation par autrui, avait préparé un rapport favorable à cette pratique. Il proposait d’encadrer la maternité de substitution pour en empêcher les dérives, c’est-à-dire en admettre le principe. Après plusieurs reports, ce rapport fut examiné par la Commission des affaires sociales de l’APCE le 15 mars dernier, et rejeté.

    En outre, des députés soulevèrent la question du conflit d’intérêts, le rapporteur étant professionnellement impliqué dans l’activité en cause. Cependant, au lieu d’un vote à bulletin secret sur la question du conflit d’intérêts, c’est un vote à main levée qui fut organisé pour savoir s’il fallait un vote secret ! En raison de cette pirouette de procédure, le rapporteur ne fut pas dessaisi.

    Le rapporteur décida de soumettre une nouvelle version de son rapport, condamnant cette fois la maternité de substitution, mais seulement lorsqu’elle est à but lucratif. Cela revenait en réalité à accepter le principe de la gestation par autrui, en ne condamnant que l’aspect financier. Le but affiché, consensuel, était de protéger les droits des enfants nés de cette pratique notamment en reconnaissant la filiation à l’égard des commanditaires. Mais cela conduisait à entériner la maternité de substitution pratiquée à l’étranger sous prétexte de droit des enfants, autrement dit à placer les Etats qui refusent cette pratique devant le fait accompli en les obligeant à valider cette pratique.

    Annoncé en juin, ce rapport fut finalement examiné en Commission des affaires sociales le 21 septembre. De façon très inhabituelle, la Commission a rejeté le rapport et le projet de résolution, mais a adopté le projet de recommandation (deux députés opposés à la résolution durent quitter la salle au moment du vote sur la recommandation, faisant ainsi basculer la majorité, semble-t-il).

    Malgré l’intérêt de cette question pour l’ensemble de la société, les ONG concernées n’ont pas été auditionnées et l’ensemble de la procédure a été tenu secret : discussions de la Commission des affaires sociales à huis clos, projets de rapport confidentiels, comptes rendus laconiques et communiqués de presse partiels… Les manœuvres procédurales ont continué jusqu’à la fin : alors que le dernier examen en Commission devait avoir lieu le 11 octobre en début d’après-midi, l’ordre du jour a été modifié à la dernière minute pour avancer cet examen de plusieurs heures.

    Le 11 octobre, en Commission, deux amendements furent adoptés visant à interdire complètement la maternité de substitution.

    En séance plénière, ces amendements ont malheureusement été rejetés à une très courte majorité. L’Assemblée parlementaire du Conseil de d’Europe n’a pas été capable de condamner clairement une pratique manifestement contraire à la dignité humaine, ce qui est fort regrettable.

    Néanmoins, la proposition de recommandation portée par Petra de Sutter a été rejetée par 83 voix contre 77, alors qu’il aurait fallu une majorité des deux tiers pour l’adopter. Même si l’on peut regretter l’absence de condamnation ferme et explicite de la maternité de substitution sous toutes ses formes, l’Assemblée parlementaire ne s’est donc pas laisser aveugler et a rejeté définitivement le projet.

  • L'interdiction de l'IVG en Pologne : un bel exemple de désinformation médiatique

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    De François de La Vega sur aleteia.org :

    L’IVG au risque d’être proscrite en Pologne : la presse française a-t-elle réécrit l’histoire ?

    Quand la plupart des titres succombe à la tentation des petites et grandes désinformations…

    Raconter l’histoire telle qu’elle s’est réellement déroulée exige d’abord d’en expliquer le contexte. La Pologne est une démocratie depuis moins de vingt-cinq ans. En plus des élections libres, elle offre au peuple un dispositif d’expression analogue au référendum d’initiative populaire qui existe en Suisse : quand une proposition de loi est présentée par plus de 100 000 signataires, le Parlement se voit dans l’obligation de l’étudier. Une commission ad hoc est chargée de les examiner. À l’usage, cette commission n’a plus servi qu’à les rejeter a priori et sans le moindre examen.

    Au cours de la dernière campagne électorale, le PiS (Parti Droit et justice, en français) sorti vainqueur des élections, a imprudemment pris l’engagement de faire étudier sérieusement par la commission et le gouvernement l’ensemble de ces propositions de loi d’initiative populaire.

    Un gouvernement piégé par sa promesse

    Véritable piège, cette promesse est devenue le cauchemar du gouvernement lorsqu’un mouvement anti-IVG a déposé une proposition de loi durcissant les conditions d’accès à l’IVG et pénalisant sa pratique. Parmi les plus de 500 000 signataires, bon nombre d’électeurs proches de l’aile droite du parti, minoritaire mais remuante, qu’il était difficile pour les parlementaires de mécontenter trop ouvertement.

    Le gouvernement n’aurait jamais pris l’initiative d’ouvrir une telle boîte de Pandore alors que la loi en vigueur – l’une des plus restrictives d’Europe – bénéficie d’un certain consensus populaire. Encore moins alors même qu’il livre des batailles, loin d’être gagnées d’avance, sur de nombreux autres fronts. Mais, tenu par sa promesse électorale et aiguillonné par l’aile droite de sa majorité, il a demandé à la commission parlementaire d’étudier la proposition de loi, en priant (et peut-être en agissant en sous-main) pour que ladite commission finisse par la rejeter après examen et débat. Et ainsi fut fait, non sans qu’au préalable une grève/manifestation pro IVG ait mobilisé à travers la Pologne des dizaines de milliers de femmes habillées en noir.

    Généralisations abusives

    Pour rendre compte de cette manifestation, l’objectivité de nombreux titres de la presse française a semblé faire défaut au profit d’un militantisme partisan.

    En témoignent les titres pour le moins exagérés du style: « Pologne : les femmes se mettent en grève pour défendre l’IVG » (Courrier International) ou bien : « Les Polonaises manifestent pour le droit à l’IVG » (Ouest France), titres adoptés aussi par Paris Match, L’Obs, Le Point et nombre d’autres organes de la presse écrite comme audiovisuelle.

    Dans les faits, au maximum 100 000 polonaises (sans doute moins), ont manifesté et/ou fait grève « pour défendre le droit à l’avortement ». Un nombre qu’il faut remettre en perspective du demi-million de signataires de la pétition en faveur d’un durcissement de la loi sur l’IVG. Selon un sondage IPSOS publié le jour même de la manifestation, 58% des Polonais seraient favorables au maintien ou au durcissement de la loi actuelle, et 37% favorables à une libéralisation partielle ou totale du droit à l’avortement. Selon une autre étude réalisée par CBOS en mai, 80% des Polonais se prononcent contre l’avortement pour convenances personnelles, « même en cas de situation matérielle difficile ».

    Dans ces conditions, titrer en généralisant (souligné par nous) : « LesPolonaises manifestent… » ou « Les femmes se mettent en grève… » relève non pas du journalisme mais d’une exagération partisane. À tout le moins, à l’instar du Parisien, on aurait pu titrer : « Des Polonaises manifestent… ».

    Le poids des mots, le choix des photos

    Après que la commission parlementaire eut rejeté la proposition de loi visant à durcir la loi actuelle, la diffusion d’informations biaisées dans la presse française redoubla, notamment dans le journal La Croix.

    Le quotidien catholique a consacré à l’événement une couverture importante, une pleine page dans la version papier, avec un énorme titre en gras couvrant toute la largeur : « Le gouvernement polonais renonce à l’interdiction de l’IVG ». Or, ce titre est triplement erroné : d’une part, ce n’est pas le gouvernement qui est à l’origine de la proposition de loi, donc il n’a pas eu à y renoncer ; d’autre part, ce n’est pas le gouvernement qui l’a rejeté mais la commission d’examen des proposition d’initiative populaires ; enfin, il ne s’agissait pas d’interdire l’IVG mais de durcir son régime déjà très restrictif.

    En matière de désinformation, le chapô qui suit le titre est de la même eau : « La mobilisation des femmes polonaises, plus que le débat au Parlement européen, a conduit le gouvernement à abandonner le projet des organisations pro-vie. » Appuyant ces assertions fausses et tendancieuses, la grande photo en couleur qui illustre l’article représente la manifestation pour la libéralisation de l’IVG, avec cette légende : « Des milliers de femmes habillées de noir ont défilé en Pologne pour protester contre le projet de loi interdisant l’avortement ».

    Titre, chapô, icono : ces moyens éditoriaux apparaissent comme au service d’une désinformation. Le corps de l’article qui suit est plus objectif et rétablit quelques faits avérés, mais non sans ajouter des commentaires infondés et sans parvenir à masquer une certaine complaisance pour les thèses des grévistes pro-avortement. La parole leur est donnée sur le fond de la question, tandis qu’elle n’est donnée que sur la procédure aux auteurs de la proposition de loi (pourtant plus représentatifs en nombre et catholiques revendiqués). Enfin, il convient de signaler la présence d’un encadré intitulé « Repères », qui donne à part, sous le titre “Un texte radical”, trois informations factuelles objectives.

    Simone Veil : « Scientifiquement, il est de plus en plus évident que dès la conception, il s’agit d’un être vivant »

    Quelle que soit la position qu’il entend promouvoir, un journaliste, plus encore qu’un homme politique, peut et doit toujours le faire en respectant les exigences de base de l’honnêteté intellectuelle. À cet égard, Madame Simone Veil elle-même mérite d’être citée en exemple. En 2007, trente-deux ans après le vote de sa loi qui dépénalisa l’IVG en France, elle répondit à la question de l’objection de conscience : « On comprend que, pour un certain nombre de gens, il existe un cas de conscience face à cette pratique. [L’IVG] est une question éthique et pas seulement un geste médical. La seule chose que j’avais négociée avec l’Église était de ne pas contraindre les médecins. C’est un point à maintenir, car on ne peut obliger personne à aller contre ses convictions. Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la conception, il s’agit d’un être vivant ».

    « Il s’agit d’un être vivant » : si au moins les débats, manifestations et polémiques qui ont eu lieu en Pologne pouvaient servir à convaincre de cette évidence toutes les femmes et les hommes de bonne volonté… Mais précisément, les petites et grandes désinformations, qui émaillent presque toujours la communication sur l’IVG, n’ont-elle pas pour but de faire que cette évidence scientifique ne s’impose pas au cœur du débat ?