Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 584

  • Ce soir sur Arte : l'horreur du génocide perpétré par les Khmers Rouges

    IMPRIMER

    "L'Image manquante": retour sur le drame cambodgien; de François Forestier sur TéléObs

    Film de  Rithy Panh, ce mercredi à 20h50 sur Arte.

    L'image manquante

    Le cinéaste du massacre : Rithy Panh, enfant du drame cambodgien, a consacré son oeuvre à son pays. Depuis "Cambodia, entre guerre et paix" (1991) jusqu'à "l'Image manquante" (2013), en passant par "Un soir après la guerre" (1997) et "S21, la machine de mort khmère rouge" (2002), tous ses films se réfèrent à la période de la dictature communiste (1975-1979), qui a fait plus de deux millions de morts (soit un quart de la population), période qui n'a rien à envier à la bestialité nazie. Le mystère demeure sur l'aveuglement des grandes puissances, sur la complicité des partis maoïstes, sur la raison profonde de ce sang versé.

    Ce qui demeure, en revanche, c'est l'extraordinaire traumatisme dont Rithy Panh se fait le témoin : fils d'une famille de paysans (mais son père fut aussi instituteur), le cinéaste a, dans sa jeunesse, été interné dans un camp de concentration : ses parents, ses proches, ses amis, eux, ne s'en sont pas sortis. Rithy Panh, par miracle, a survécu. Destiné à être menuisier, il a choisi de suivre des cours de cinéma à son arrivée en France, dans les années 1980. Et dès ses débuts de cinéaste, il a consacré ses films au Cambodge. "Les Gens de la rizière" (1994) est l'histoire d'une famille de cultivateurs dont le destin est celui du malheur : c'est la préfiguration des autres oeuvres de Panh. Où est passé ce pays qu'il a connu dans son enfance ? Disparu, balayé par l'ouragan de la dictature. Seul le cinéma pourra (peut-être) faire retrouver l'identité de la tradition khmère : désormais, Rithy Panh se consacre à la collation des images datant de l'ère communiste, images rassemblées au Centre des Ressources audiovisuelles du Cambodge.

    Dans son dernier film, "l'Image manquante", prix de la section "Un certain regard" du Festival de Cannes 2013, le cinéaste constate, cependant, que les images, justement, manquent. De cette absence il tire des passionnantes questions sur l'Histoire et l'oubli. Que sommes- nous sans images ? Qui sommes-nous sans le cinéma ? Rithy Panh est un artiste de la mémoire.

    François Forestier

  • Quand un sénateur belge envisage d'euthanasier des nouveaux nés

    IMPRIMER

    Dans l'émission Controverse, le sénateur MR Jacques Brotchi et le chef de groupe cdH au Sénat, Francis Delpérée, débattent de l'opportunité d'élargir l'euthanasie aux enfants.

    http://www.rtl.be/videos/video/460173.aspx

  • Le massacre silencieux des chrétiens de Centrafrique

    IMPRIMER

    Centrafrique, massacre silencieux des chrétiens... (ICI)

    L’ancien pays de Bokassa est désormais en état de décomposition, livré aux pillards et aux lois des seigneurs de guerre.

    Malgré leur terreur, les villageois se sont décidés à sortir du bois pour héler à grands gestes un convoi de soldats africains et demander de l’aide. Des soudards du mouvement rebelle Seleka viennent de piller le village, mitraillant à l’aveuglette, et quelques habitants revenus pour grappiller des restes de nourriture ont été atteints par malchance. Un jeune fermier, Symphorien, a noué un morceau de torchon en guise de garrot sanguinolent autour de son poignet traversé par une balle. Il est tellement affaibli qu’il peine à tenir debout en suppliant qu’on l’emmène à l’hôpital. Une jeune femme de 19 ans, Marie, est atteinte à la cuisse. Son bébé, Audrey, hurle à ses côtés, la joue tailladée par une éraflure de balle de kalachnikov. Les soldats ne posent pas de questions en emportant les blessés. Le soir va bientôt tomber et l’anarchie règne dans le pays.

    BEAUCOUP, À BANGUI, ESPÉRAIENT UNE INTERVENTION DIRECTE DES FRANÇAIS POUR SAUVER LE PAYS, À LA MANIÈRE DU MALI

    Même en convoi lourdement armé, les unités de la Fomac, la force panafricaine d’interposition, n’ont guère envie de se retrouver, de nuit, aux abords de la forêt vierge. Les fermiers, eux, n’ont pas d’autre choix. « On va retourner se cacher à plus d’une heure de marche d’ici, explique Edmond Bagnot, un des chefs du village de Gbadengue. Dès qu’on sort de la brousse, on est en danger de mort. » En guenilles, les villageois dorment dans les clairières, sans aucun abri pour se protéger des averses diluviennes qui s’abattent sur cette région d’Afrique équatoriale en pleine saison des pluies. « On collecte les racines de yam sauvage, c’est tout ce qu’il nous reste à manger », affirme Edmond. Certains de ses comparses ont bien quelques vieux fusils de chasse, mais ils n’osent s’en servir de peur que les coups de feu n’attirent les miliciens. Et les munitions sont tellement rares que les villageois préfèrent les garder pour se protéger en cas d’attaque. Dénommés les « Anti-Balaka », ces groupes d’autodéfense ont des moyens dérisoires face aux milices qui ont conquis la République centrafricaine, en mars dernier. Certains villageois brandissent des machettes, mais beaucoup n’affichent pour seules armes que leurs pieux de bois taillé et de nombreux grigris. Alors tout le monde se cache. Pays de 4,6 millions d’habitants, la Centrafrique compte déjà plus de 1,5 million de déplacés et réfugiés.

    Lire la suite

  • Europe : encore une avancée pour promouvoir l'avortement et réduire la liberté de conscience ?

    IMPRIMER

    De European Dignity Watch :

    Le Parlement européen votera bientôt sur un rapport qui veut réduire gravement la liberté de conscience

    Le Parlement européen se prononcera sur le très controversé projet de rapport sur la santé sexuelle et reproductive et les droits (SRHR) en session plénière la semaine prochaine. Le rapport a déjà été adopté par le Comitésur les droits des femmes et l'égalité des sexes, le 18 septembre. Le Rapporteur Edite Estrela -un membre du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen -a plaidé fermement en faveur de la légalisation de l'avortement dans tous les Etats membres sans tenir compte des droits fondamentaux à la vie et la conscience reconnus par l'Union européenne.

    Dans une déclaration après le vote en Commission, Zita Gurmai, député européen pour le parti socialiste hongrois, a affirmé que le rapport prend clairement positionen faveur de la légalisation de l'avortement dans tous les États membres et que les recommandations visant à assurer à ce que l'avortementlégal soit sûr et accessible à tous constitue une position encourageante. "Nous, socialistes, avons toujours cru que les femmes, partout en Europe, devraient avoir les mêmes chances et les mêmes possibilités pour exercer pleinement leur liberté de choix, un choix qui ne devrait pas être dépendant de la situation géographique ni du statut social. »

    read more

  • Les idéologies du progrès

    IMPRIMER

    s65_puppinck.gregor.jpgLe XXe siècle a été celui de la faillite des idéologies « du progrès », mais aussi de la pensée démocrate-chrétienne. Heureusement, affirme Gregor Puppinck, directeur de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) : le chrétien ne doit pas vivre dans un futur hypothétique mais dans l’« ici et maintenant » du secours à porter à son prochain.

    L’excellent hebdomadaire « Famille chrétienne » lui donne ici la parole :

    Combien de fois entendons-nous : face aux changements du monde moderne, face à toutes les idéologies visant à changer la société, les chrétiens demeurent dans la situation bête du refus, de la vaine opposition ; ces chrétiens se reprochent alors, avec frustration et un petit sentiment d’infériorité, de ne plus avoir de projet, d’être à sec : plus de vision de l’avenir, plus de vocation. Quels projets, quelle société avons-nous à proposer ? Le peuple s’éloignerait-il d’une Église qui n’aurait plus rien de neuf à proposer ? Les chrétiens seraient expulsés de l’histoire et condamnés à protester contre les progrès et les changements, comme un chien qui aboie au bord de la route sur les voitures qui passent. Nous serions en panne… tant mieux !

    Depuis l’époque moderne, les philosophes élaborent des projets de société. Au XXe siècle, les peuples ont été embarqués dans les projets socialistes, communistes et fascistes. Cesprojets promettaient un monde nouveau, meilleur. À chaque fois, il s’agit de projections intellectuelles dans l’avenir, d’imagination d’un monde futur, tant et si bien que l’homme moderne ne vit plus que dans le futur. Ayant rejeté le passé, il est en perpétuelle projection de lui-même. Il doit habiter le futur, avoir des projets, accomplir lespromesses du progrès. 

    La faillite de la pensée démocrate-chrétienne

    Face à aux idéologies des deux derniers siècles, les catholiques ont d’abord répondu en réaffirmant la royauté sociale du Christ hic et nunc, ici et maintenant, puis ils ont adopté sa version édulcorée et laïcisée : la pensée démocrate-chrétienne. Cette pensée n’était plus une affirmation de foi, mais un projet politique tendant à réconcilier le catholicisme et la modernité, en modernisant le premier, et en christianisant la seconde. Ce projet politique temporel était une contre-idéologie visant à concurrencer les socialismes et fascismes. Les opuscules Christianisme et Démocratie et Les Droits de l’homme ont été rédigés par Jacques Maritain en Amérique pendant la Guerre pour contrer les propagandes nazies et communistes. Le second a même été rédigé à la demande du gouvernement américain. Il fallait gagner les imaginations, les aspirations et les consciences politiques des personnes pour instaurer, de façon démocratique, une royauté sociale du Christ. Le respect des droits de l’homme aurait été un moyen de respecter concrètement les droits de Dieu car, en respectant l’homme, c’est Dieu qui aurait été ultimement respecté et honoré.

    Lire la suite

  • La Société en action. Une méthode pour la démocratie

    IMPRIMER

    8420-societe-en-action_couv51c99bfd4646d.jpgLa Société en action. Une méthode pour la démocratie

    Danièle Bourcier, Gilles Heriard Dubreuil et Sylvain Lavelle 

    ISBN : 9782705684204 - 24.00 €

    recommandé par Ecologie Humaine

    PRÉSENTATION de l'éditeur :

    La participation s’oppose traditionnellement au modèle dominant de la représentation, et constitue aujourd’hui la réponse la plus souvent proposée à l’aspiration des citoyens à une démocratie nouvelle. Les auteurs de cet ouvrage portent quant à eux un autre regard sur les transformations concrètes de la démocratie en se fondant sur la notion de bien commun. Ils tirent les leçons d’un travail de recherche coopérative mené sur des expérimentations en Europe auxquels ils ont participé dans les domaines de la santé, de l’environnement et du développement technique et industriel. Ils ont observé l’émergence de formes de coordination et de coopération sociale originales autour de la création et de la gouvernance de biens communs. Ils questionnent ainsi les catégories traditionnelles de l’action publique et reconsidèrent certaines oppositions convenues – intérêt particulier et intérêt général, propriété privée et propriété publique, ou encore, état et société civile. Ils suggèrent une méthode qui les conduit à repérer dans les modalités du « faire ensemble » les manifestations d’une démocratie vivante où le lien social se construit dans l’action. Ce livre s’adresse aux citoyens, aux étudiants et aux chercheurs, aux décideurs, aux associations, et à tous ceux qui sont à la recherche de nouvelles formes de vie démocratique.

    AUTEURS :

    Danièle Bourcier, chercheur en droit au CERSA (CNRS), s’intéresse aux transformations démocratiques du droit et aux modalités de l’action publique et de l’e-gouvernment. Elle est responsable scientifique de Creative Commons France, ce qui l’a conduite à analyser de façon concrète la pratique des communs, et elle est membre du Comité d’éthique du CNRS (COMETS).

    Gilles Heriard Dubreuil, chercheur indépendant, fondateur du groupe de recherche Mutadis, travaille sur la gouvernance et la démocratie. Il est intervenu sur la situation post-accidentelle de Tchernobyl depuis 1991 et a créé récemment la Fondation pour la Culture Démocratique.

    Sylvain Lavelle, enseignant et chercheur en philosophie, est affilié au Centre éthique, Technique et Société de Lille, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, et est fondateur de l’Institut Hylès.

    320 pages – 15 x 23 cm – 2013

  • Belgique : la culture de mort aurait de beaux jours devant elle

    IMPRIMER

    Selon « le Vif » de ce mercredi 2 octobre, un sondage révèle ce mercredi que 75% des Belges acceptent que l'euthanasie puisse être appliquée aux mineurs d'âge, sans leur consentement :

     « Alors que le débat sur l'éventuelle extension de la loi de 2002 sur l'euthanasie aux enfants doit prochainement reprendre en commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales du Sénat, un sondage "Dedicated-La Libre-RTBF" révèle mercredi que 75% de la population belge acceptent que l'euthanasie puisse être appliquée aux mineurs d'âge sans leur consentement. 

    Au total, 38% se disent "tout à fait favorables" et 36% "plutôt favorables" à une loi autorisant l'euthanasie de mineurs souffrant de maladie incurable, particulièrement pour des mineurs qui ne seraient plus en état de donner leur consentement. 

    Les Flamands (40% "très favorables") y sont un peu plus acquis que les Bruxellois (37%) et surtout que les Wallons (34%). 

    Les Belges vont donc plus loin que les volontés politiques. Les sénateurs ne planchent en effet pour l'instant que sur une extension de la loi à de jeunes mineurs "capables de discernement" et de se positionner sur une fin de vie anticipée. 

    Le sondage révèle également que 79% des Belges sont favorables à une extension de la loi pour les personnes majeures souffrant de démence, type Alzheimer, ou de démence vasculaire grave. 

    Le sondage a été effectué par internet sur un échantillon de 2.714 électeurs belges. 

    Réf. Les Belges "favorables" à l'euthanasie des enfants

    JPSC 

  • Aujourd’hui dans la « Repubblica » : le pape François persiste et signe

    IMPRIMER

    Selon Radio-Vatican relayé sur internet par News.va, toute l’attention des médias se porte sur les trois jours de rencontres prévus à partir de ce mardi entre le Pape François et le Conseil des huit cardinaux qu’il a institué pour l’épauler dans la gouvernance de l’Eglise et entamer une réforme de la Curie. Et cela n’a pas échappé au Saint-Père qui, dans un long entretien publié ce mardi matin par le quotidien italien La Repubblica (le grand journal italien de centre-gauche) aborde sans tabou ces questions avec le fondateur du quotidien Eugenio Scalfari.

    « Le Pape estime d’emblée que s’ouvrir à la modernité est un devoir, et qu’en repartant du Concile Vatican II, il faut ouvrir l’Eglise à la culture moderne. Le Concile Vatican II, remarque-t-il, « a décidé de regarder l'avenir avec un esprit moderne. Les pères conciliaires savaient qu'ouvrir à la culture moderne signifiait oecuménisme religieux et dialogue avec les non croyants. Depuis, bien peu a été accompli dans cette direction. J'ai l'humilité et l'ambition de vouloir le faire ». Pour François, le prosélytisme est « une bêtise magistrale », car l’essentiel est de « se connaître et de s’écouter, et de faire connaître le monde qui nous entoure ».

    A deux reprises, François cite le cardinal jésuite italien Carlo Maria Martini, chef de file des réformistes dans l'Eglise, mort en 2012. Interrogé sur sa pensée et ses saints préférés, il admet qu'il n'est pas très mystique et dit sa prédilection pour Saint-Augustin: "ce saint a traversé beaucoup de réalités et a changé plusieurs fois de position doctrinaire [sic, ndb]". Quant à François d'Assise, "il est très grand parce qu'il est tout à fois: un homme qui veut faire, construire, fonde un ordre et ses règles, est un missionnaire itinérant, poète, prophète, qui a constaté le mal en lui et en est sorti. »

    L'Eglise catholique est trop "vaticano-centrique"

    Quand j’ai face à moi quelqu’un de clérical, je deviens automatiquement anticlérical. Le cléricalisme ne devrait avoir rien à faire avec le christianisme », tient à souligner François qui n’est pas très tendre non plus avec le « narcissisme » : « cela comporte un amour démesuré envers soi-même et cela n’est pas une bonne chose. Cela peut produire de graves dommages non seulement à l’âme de celui qui en souffre, mais également dans le rapport avec les autres, avec la société dans laquelle il vit. » « Le vrai problème, ajoute le Pape, c’est que ceux qui sont les plus atteints par ce qui est en réalité un problème mental sont des personnes qui ont beaucoup de pouvoir. Souvent les chefs sont narcissiques. Et même les chefs dans l’Eglise l’ont été ».

    Lire la suite

  • Après Maalula, Sednaya. Jamais la Syrie n'avait connu un telle flambée de fanatisme antichrétien

    IMPRIMER

    ASIE/SYRIE - Bataille à Sednaya, siège historique de la Chrétienté

    Damas (Agence Fides) – La préoccupation des chrétiens syriens augmente de jour en jour. Après Maalula, village situé au nord de Damas, pris d’assaut par les groupes djihadistes, c’est au tour de Sednaya, un autre village chrétien lui aussi sis au nord de la capitale syrienne, « cœur battant du Christianisme syrien » et siège de nombreux monastères et églises de différentes confessions, par ailleurs lieu de pèlerinage historique, à être en danger. En outre, des attaques ciblées contre les églises se poursuivent, ainsi que Fides a pu l’apprendre. Ainsi, hier, deux églises ont été touchées à Yabroud et Hassakè. « Jamais dans l’histoire de la Syrie nous n’avions enregistré de telles attaques sacrilèges et sectaires. Les syriens ne le feraient jamais. Il s’agit d’attaques menées par des groupes étrangers et ceci constitue un danger pour nous chrétiens. Nous continuons à prier pour la paix, suivant la route tracée par le Pape François » commente, peiné, S.B. Grégoire III Laham, Patriarche d’Antioche des Melkites.

    Selon le récit du Patriarche, hier, aux portes de Sednaya a eu lieu un affrontement armé entre des groupes armés non identifiés qui tentaient de s’infiltrer dans la ville et la population locale. Dans ce cadre, un jeune gréco-catholique a trouvé la mort. La population de Sednaya est terrorisée, se souvenant de ce qui s’est passé à Maalula.
    Entre temps, hier, quatre missiles ont touché l’église catholique Saint Georges de Yabroud, causant de graves dommages à la coupole et au centre catéchétique et pastoral. L’Archevêque melkite, S.Exc. Mgr Jean-Abdo Arbach, s’est rendu sur place afin de constater les dégâts et de réconforter les fidèles apeurés. Au cours de la nuit, selon ce qu’indiquent à Fides des sources locales, une église orthodoxe a été incendiée à Hassakè alors que des groupes islamistes ont profané deux églises de Raqqa voici deux jours, enlevant les croix et les images sacrées. Les chrétiens de Raqqa, explique à Fides Boulos George, prêtre syro orthodoxe, ont été contraints à s’enfuir, surtout en direction d’Hassakè et de Qamishli, étant victimes de « discrimination religieuse ». Dans la zone de Raqqa – où a été enlevé le Père Paolo Dall’Oglio, SI – ont été enregistrés de féroces affrontements entre groupes islamiques. Le prétendu Etat islamique d’Irak et de Syrie combat le mouvement Jubhat al Nosra et des unités de « l’armée libre syrienne ». Selon Boulos George, « il s’agit d’un conflit pour le pouvoir et l’argent ».
    Parlant à Fides, un vétéran de « l’armée libre syrienne » remarque : « Pour nous, il devient impossible de protéger les plus fragiles, tels que les minorités religieuses. En certains lieux, nous voudrions recevoir l’aide également de l’armée régulière parce que nous avons vu des exécutions sommaires barbares ». Selon des sources de Fides, « le but de telles actions à l’encontre des minorités est de leur montrer qu’il leur est impossible de vivre ici et de fragmenter la Syrie selon une base confessionnelle ». (PA) (Agence Fides 28/09/2013)

  • Egypte : le cauchemar des chrétiens de Delga

    IMPRIMER

    Le cauchemar des chrétiens de Delga (blog copte)

    Durant ces deux derniers mois, les Coptes de Delga ont subi des violences terribles. Cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    En Egypte, la situation en apparence semble s’être apaisée, en apparence seulement, car c’est dans les villages qu’il faut aller pour voir le degré de haine qui règne dans le pays.

    Les soldats que l’on ne voit pas au Caire, sont en province. Lundi 16 septembre, ils reprenaient le contrôle de Delga, à 300 kilomètres au sud du Caire, tenue depuis un mois par des partisans de Mohamed Morsi qui avaient chassé les policiers de la ville.

    Les soldats et des policiers ont lancé l’assaut à l’aube, ratissé des rues maison par maison et arrêté 56 suspects.

    Delga est une ville de 120.000 habitants où la minorité chrétienne copte est très présente et où elle a subi des violences terribles : cinq églises ont été incendiées et une cinquantaine de maisons de chrétiens pillées depuis que l’armée a renversé Mohammed Morsi le 3 juillet.

    La police et l’armée auront mis plus d’un mois pour « reprendre » la ville que plus de 100 familles coptes, terrorisées par les militants islamistes, ont quitté au cours de ces deux derniers mois.

    Les Coptes, qui représentent quelque 10 des 80 millions d’Egyptiens, avaient déjà subi des violences, jamais de cette envergure. Selon Human Rights Watch, plus de 40 églises ont été attaquées en Egypte depuis un mois. (Via France Inter)

  • Supprimer toutes les fêtes chrétiennes ?

    IMPRIMER

    Telle est la position du richissime homme d'affaire et sponsor du Parti Socialiste français, Pierre Bergé :

    Sur RTL.fr : Pierre Bergé favorable à la suppression de toutes les fêtes chrétiennes

    Pierre Bergé s'est dit, jeudi (26 septembre), favorable à la suppression des fêtes chrétiennes en France, au nom de la séparation de l'Église et de l'État.

    Nouveau polémiste de l'émission On refait le monde, sur RTL, Pierre Bergé a d'emblée lancé la polémique en réagissant à la proposition de l'anthropologue spécialiste des faits religieux, Dounia Bouzar. Nommée dimanche à l'observatoire de la laïcité, elle s'est dite favorable à la suppression de deux jours fériés chrétiens pour être remplacés par l'Aïd et Kippour. 

    Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Pourquoi ne pas en tenir compte ?

    Pierre Bergé est allé encore plus loin. "Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes", a-t-il dit jeudi. "Nous vivons sous le régime de la séparation de l'Église et de l'État. Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Il y a une grande partie de musulmans. Il y a beaucoup d'autres religions. Pourquoi ne pas en tenir compte ? Je préférerais qu'on soit laïcs jusqu'au bout et qu'à l'exception de Noël, qui est devenu une fête chrétienne et qui était une fête païenne, on supprime toutes les autres", a ajouté l'homme d'affaires. 

    Allons jusqu’au bout de la séparation de l'Église et de l'État

    "La France n'a pas beaucoup de courage. Allons jusqu’au bout de la séparation (de l'Église et de l'État). Les religions existent, les églises existent. Je trouve normal qu'elles existent, ainsi que les mosquées. Mais c'est incroyable que l'on soit dans un régime où il y a des fêtes chrétiennes tous les 15 jours", a conclu Pierre Bergé.