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Politique - Page 586

  • Alep : une attaque violente contre des chrétiens arméniens sans défense

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    Urgent : Alep - Des dizaines de chrétiens arméniens non-armés sont la cible d'une attaque barbare et aveugle. (source)

    Alep - le 24 Juillet 2013 - Nous venons d'apprendre de source sûre, avec images à l'appui, que des dizaines de chrétiens arméniens de la ville d'Alep ont été la cible d'une attaque de groupes armés appartenant à la mouvance de Djabhat al-Nosra, alors qu'ils tentaient de quitter la ville pour Damas par une route sous contrôle de l'armée arabe syrienne. 

    Une dizaine de bus les transportant ont été l'objet de tirs aveugles par mitrailleuses et obus de la part des mercenaires du Front al-Nosra. On dénombre au moins cinq martyrs et de nombreux blessés qui se trouvent dans un état grave. 

    La vidéo ci-dessous montre l'attaque des assassins tirant sur des victimes innocentes en clamant "Allahou Akbar" [Dieu est Grand]; pauvre Allah qui est instrumentalisé par ces mercenaires....

    A présent, quelle pirouette les régimes occidentaux vont-ils trouver pour démontrer leur non-complicité avec l'opposition syrienne, ses actes terroristes, fanatiques et aveugles, contre l'humanité et contre toutes les règles de la guerre ?

  • Quand le Vif s'interroge sur la foi et les convictions de nos élus...

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    Cela vous intéresse-t-il de savoir comment des élus bien en vue "se positionnent" à l'égard de la foi ? Le Vif y consacre une large place où l'on pourra lire les prises de position des uns et des autres (deux sont accessibles "en ligne") :

    • Rudy Demotte : "je suis a-dogmatique"
    • Catherine Fonck : « J’ai surtout foi en l’homme »
    • Sabine Laruelle : « L’éducation catholique m’a construite »
    • Melchior Wathelet : « Je ne me sens pas lié à une caste »
    • Yves Goldstein : « Je suis le candidat de tous
    • Paul Furlan : « Je suis agnostique »
    • Bertin Mampaka : « Je suis un catholique modéré »
    • Viviane Teitelbaum : « Je suis laïque, c’est ma lecture du judaïsme»
    • Richard Fourneaux : « Je n’aurais eu aucun problème avec Jésus »
    • Michel Foret : « Je suis protestant »
    • Didier Reynders : « Mes convictions sont libérales »
    • Christos Doulkeridis : « La foi, ce n’est pas mon truc »
    • Maxime Prévot : « Je suis un chrétien en questionnement permanent »
    • Willy Demeyer : « Je ne suis pas un laïc revanchard »
    • Olivier Maingain : « J’étais enfant de cœur, je suis athée »
  • Avortement : décrire la réalité telle qu'elle est

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Jim Walsh, sénateur irlandais du Fianna Fail, fait partie de ceux qui ont combattu l'adoption de la loi d'avortement irlandaise, et il y a une semaine il a été vivement attaqué pour avoir décrit en détail un avortement de 2e trimestre – envisagé par la loi si la santé de la mère est menacée même par une idée de suicide – en rappelant comment cela peut se faire par démembrement de l'enfant,  le médecin vérifiant le passage des bras, des jambes, du cerveau de l'enfant… Il vient de s'en expliquer dans l'Irish Times, en refusant de se rétracter de quelque manière que ce soit. Voici la traduction de sa lettre ouverte. – J.S.

    Vu la manière dont le débat sur l'avortement s'est développé ces derniers mois,  je n'ai pas été surpris par la réaction à certains aspects de mon discours devant le Seanad la semaine dernière. 

    La très grande majorité des commentaires médiatiques ont tout simplement relayé la mise en scène gouvernementale qui présente la loi sur l'avortement comme « très restrictive » et qui a balayé toute argumentation contraire comme relevant d'une tactique d'intimidation.

    Peu, au sein des médias, semblent vouloir envisager un seul instant la possibilité très concrète de voir la nouvelle loi aboutir, avec le temps, à l'avortement largement accessible. 

    Certains commentateurs et parlementaires peuvent sincèrement croire que la loi est strictement limitée aux interventions destinées à sauver la vie de femmes enceintes. Cependant, au fond d'eux-mêmes, beaucoup doivent savoir que la réalité sera très différente. 

    Je savais que mon discours provoquerait des critiques mais j'ai choisi de le faire parce que le débat a été dominé par des demi-vérités aseptisées et des fictions réconfortantes. L'une de ces fictions est que la loi est « restrictive ». Ceux qui ne sont pas nés n'ont ni voix ni vote, par conséquent, si ceux qui ont une éthique pro-vie n'expriment pas en paroles la protection de leur statut innocent et vulnérable, leur cause est écartée, à la grande honte de l'humanité. 

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  • Les "couillons de Compostelle" ou les propos injustifiables d'une conseillère MR

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    Lu ICI :

    "Les couillons de Compostelle", l'éthique sans tact d'une conseillère MR

    BELGIQUE "Ce tweet n'était pas fait pour heurter quiconque".

    Le drame ferroviaire de Compostelle est aussi et avant tout un drame humain: 78 personnes ont perdu la vie dans ce terrible accident survenu il y a quelques jours non loin du lieu saint de Compostelle. 

    L'information a fait le tour du monde. Aujourd'hui en Espagne, l'heure est au recueillement et au deuil, alors que tous les yeux sont rivés sur le conducteur du train accidenté, qui roulait beaucoup trop vite. 

    Pour beaucoup, difficile d'ironiser sur ce terrible drame. Mais pas pour tout le monde. 

    En effet, nos confrères de LaLibre.be ont été contactés par un membre du Mouvement Réformateur actif au niveau local, qui relate que plusieurs élus MR ont été choqués par les propos tenus par une proche de Charles Michel. Dans un tweet, Gaëlle Smet déclare que "Les couillons qui ont marché pendant des semaines pour joindre Compostelle sont privés de célébrations à cause de ceux qui arrivaient en train."  

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    Certains élus MR auraient donc du mal à comprendre que l'on puisse ironiser sur un tel événement et traiter de la sorte les pèlerins de Compostelle. Surtout quand on connaît le poste de l’intéressée: conseillère en matière éthique de Charles Michel, le président du Mouvement Réformateur. 

    Même si, comme elle s'en défend "les propos sur Twitter n'engagent que moi".

    "Ce tweet n'était pas fait pour heurter quiconque"

    Contactée par LaLibre.be, Gaëlle Smet  "s'étonne du procédé" de ses collègues qui "auraient du me contacter directement au lieu de passer par voie de presse." 

    Concernant le dérapant tweet - retiré depuis la parution de cet article - "il n'était pas question de choquer quiconque, c'était juste un peu d'humour noir par rapport à la situation des pèlerins qui avaient été marcher et étaient privés de cérémonie. Ce tweet n'était pas fait pour heurter quiconque et si tel est le cas, je ne peux que m'en excuser."

    Quant au fait de sa fonction qui rend "inacceptable" de tels propos d'après les élus, Gaëlle Smet se défend en assurant qu'il "s'agit d'un compte privé qui ne lie pas le MR ni les fonctions que je peux y avoir."

    Charles Michel est "furieux" et a pris contact avec la conseillère

    C'est en lisant l'article sur Lalibre.be que Charles Michel a découvert le tweet. "Charles Michel est furieux. Il ignorait l'existence de ce tweet totalement déplacé et de mauvais goût." assure Fred Cauderlier, porte-parole du MR. "Le Mouvement Réformateur se distancie des propos tenus par Gaëlle Smet et déplore bien évidemment la terrible tragédie de Compostelle." 

    Par ailleurs, le président du MR a pris contact avec la conseillère pour un "entretien sévère", ajoute Fred Cauderlier.

    Le commentaire de notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Quelle haine !

    « Les couillons qui ont marché pendant des semaines pour rejoindre Compostelle sont privés de célébrations à cause de ceux qui arrivaient en train. »  Permettez-moi, madame Gaëlle Smet, conseillère éthique de Charles Michel, de trouver vos propos odieux, scandaleux et orduriers. Vous n'oseriez pas tenir un langage aussi haineux à l'égard d'une autre communauté que celle des chrétiens. Evidemment, ceux-ci sont sans doute pour vous des citoyens de seconde zone. Sachez, madame, que ces « couillons », comme vous dites, vivent un drame épouvantable suite à cet accident horrible. Si les larmes de  de ces êtres humains vous incitent à la plaisanterie, de grâce, allez vous faire soigner. Sûr qu'un psychiatre aura du boulot !

    Jean-Pierre Snyers - Blindef 2 - 4141 Louveigné - jpsnyers.blogspot.com

  • La Belgique, "le pays le plus uni au monde"; malheureusement pour le pire...

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    Voici comment l'ambassadeur des Etats-Unis (en partance), invité par la Libre, analyse la situation politique de la Belgique; et ce n'est pas réjouissant :

    Vous savez, je viens d’un pays profondément divisé sur le plan politique ! Comme je l’ai dit aux Belges, y compris au Roi, la Belgique est le pays du monde le plus uni politiquement! Le Roi m’a regardé - juste comme vous venez de le faire – comme si j’étais fou… (rires) Puis je lui ai expliqué mon raisonnement. Mon pays est divisé à 51% contre 49% sur de très nombreux sujets politiques : le droit à l’avortement, le mariage et les droits des homosexuels, le droit au port d’armes à feu, l’accès aux soins de santé pour tous, le choix entre une stratégie transatlantique ou un leadership seul,… Sur chaque sujet majeur, on retrouve cette division 51-49. Sur toutes ces questions, on a presque du 98% contre 2% en Belgique… je le répète, la Belgique est le pays le plus uni au monde sur le plan politique. (source)

  • L'échec du multiculturalisme

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    Un article paru dans la Dziennik Gazeta Prawna de Varsovie rend assez bien compte du malaise qui existe aujourd'hui face à l'évolution de nos sociétés :

    Souvent présenté comme le meilleur modèle pour nos sociétés, le multiculturalisme est en train d'échouer. Car pour pouvoir cohabiter paisiblement avec l’Autre, il faut d’abord être en accord avec soi-même, ce que l'Europe peine à faire, explique le philosophe polonais Marcin Król.

    Lire l'article

  • Bientôt Pâques pour la théologie de la libération ?

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    3173_theo_440x260.jpgSelon le “Monde des Religions” la théologie de la libération, que l’on pensait au tombeau,  espère ressusciter à la faveur de la grande “pagaille” (pour reprendre ses propres termes) agitée par le pape François. C’est du moins ce que pensent les nostalgiques des années 1970, mais est-ce si sûr ?  JPSC.

     Extraits:

    La théologie de la libération aujourd’hui

    .(…) Si l’autoritarisme latino-américain a été le terreau de ce mouvement religieux, si la théologie de la libération a introduit, dans le débat théologique et social, des questions de justice et de participation politique, elle ne semble pas être morte avec la démocratie.

    Mais non, la théologie de la libération vit. Toutefois, avec la démocratie d’abord, puis avec le tournant à gauche de l’Amérique Latine, les oppositions se sont amoindries, et la théologie de la libération a perdu en visibilité. Elle a moins accès aux médias de masse (télévision, grands quotidiens, internet) que d’autres mouvements religieux, parfois plus conservateurs (notamment les Églises évangéliques). Elle attire moins, mais elle continue d’exister. Elle a même gardé sa place dans le catholicisme romain. Aucun schisme – quelle option improbable ! – aucune désertion de l’Église n’a eu lieu (…).

    Le combat de la théologie de la libération contre les inégalités et les dernières prises de position du Pape François contre les dérives financières – et, de façon plus large, contre le néolibéralisme et la mondialisation – pourraient lui apporter un nouvel élan. Option fort possible, d’autant plus que la plupart de ses fondateurs (exception faite d’Helder Câmara, au Brésil, et d’Arnulfo Romero au Salvador) sont encore actifs : D’Escoto, Boff, Frei Betto, Guttiérez, Evaristo Arns (…).

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (25/7/2013) : USA / Belgique / France / Royaume-Uni

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    header_fr.jpgSommaire

      USA : une femme se réveille du coma juste avant le prélèvement de ses organes
      Belgique : déclaration anticipée en fin de vie : comment trouver des « témoins » ?
      France : vote de la proposition de loi autorisant la recherche sur l’embryon humain

      Royaume-Uni : enquête parlementaire et arrêt de la sédation terminale

  • La liberté religieuse, un droit de l'homme en péril

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    De DIDOC :

    La liberté religieuse, un droit de l'homme en péril

    La persécution et la discrimination religieuses sont des réalités plus actuelles que jamais. Et pas seulement en-dehors du vieux continent…

    « Une étude récente est arrivée à une conclusion saisissante : plus de cent mille chrétiens sont tués à cause de leur foi chaque année. D’autres sont soumis à des déplacements forcés, à la destruction de leurs lieux de culte, au viol et à l’enlèvement de leurs dirigeants », comme c’est arrivé récemment dans le cas des évêques orthodoxes Yohanna Ibrahim et Boulos Yaziji, à Alep en Syrie, a affirmé l’archevêque Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, durant la 23ème session du Conseil des Droits de l’Homme initiée le 28 mai dernier.

    Fernand de Haro, dans son nouveau livre intitulé Cristianos y leones (Chrétiens et lions, Planeta, Barcelone 2013), affirme la même chose : chaque année, cent mille chrétiens sont assassinés dans le monde. Haro rappelle qu’en 2001, David B. Barret et Todd M. Johnson ont publié le rapport World Christian Trends, dans lequel ils expliquent qu’entre 2000 et 2005, la moyenne annuelle de chrétiens tués à cause de leur religion fut de 160 000. En 2010, le nombre est descendu à 100.000. On doit cette diminution à la signature de la paix au sud Soudan en 2005. Actuellement, 75 % des personnes qui souffrent de discrimination religieuse sont chrétiennes. D’après des renseignements du Pew Research Center (Washington) datant de janvier 2013, cent millions de chrétiens sont persécutés de par le monde. D’après Haro, le christianisme constitue un frein au pouvoir universel des dictatures qui pénalisent l’exercice du droit à la liberté religieuse.

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  • Belgique : le Roi Philippe, fils spirituel de Baudouin ?

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    Le point de vue de Florencia Valdés Andino sur le site de « La Vie » :

    SKY20130722090655SkynetBE4.jpgDimanche 21 juillet, la Belgique a fêté la prestation de serment de son nouveau roi Philippe, succédant à son père Albert, qui a abdiqué le jour même. Façonné par son oncle, le très croyant roi Baudoin, il a dû attendre vingt ans pour accéder au trône.

    A sa mort en 1993, après 42 ans de règne, le pape Jean-Paul II a qualifié le Roi Baudoin de Belgique de « roi exemplaire ». C'est ainsi que le souverain pontife a résumé une riche vie spirituelle nourrie de prière, de discrets pèlerinages et œuvres de charité. Ce qui lui a aussi valu d'être perçu comme « austère » et « réactionnaire ». Un épisode de son règne n'a fait que le confirmer aux yeux de ses détracteurs. En 1990, il refuse, au nom de sa conscience, de contresigner la loi dépénalisant l'avortement en Belgique. Le roi doit signer toute nouvelle loi afin qu'elle puisse entrer en vigueur. Il invite le Parlement à trouver une solution pour éviter d'être associé à cette nouvelle législation déjà approuvée majoritairement par les députés. Pendant un jour, il est déclaré dans l'impossibilité de régner grâce à une parade constitutionnelle. Le lendemain il retrouve ses fonctions. La Belgique frôle à ce moment-là la crise institutionnelle avec une hypothétique abdication du roi.

    C'est ce monarque qui prépare le futur roi Philippe au trône. Ne pouvant pas avoir de descendance, le roi le prend sous son aile et exprime haut et fort son désir de le voir régner après lui. Le tout jeune Philippe mène à bien de nombreuses missions à l'étranger où il montre son talent dans les affaires. Mais il reste considéré comme timide et maladroit. D'autant que, trop présent dans la politique, il ose critiquer les partis séparatistes et ne cache pas les convictions religieuses qu'il partage avec son mentor. Une réforme d'Etat, adoptée à la mort de son oncle, l'empêche alors d'occuper ce poste. Le gouvernement décide de suivre l'ordre dynastique, c'est Albert II qui prend sa suite. Vingt ans après, Philippe peut enfin réaliser le souhait de son oncle, à la suite de l'abdication du roi Albert.

    Philippe, 53 ans, accède au trône alors que les divisions entre Flamands - demandant plus d'autonomie - et Wallons - très attachés au fédéralisme - ne cessent de tirailler la Belgique. Les séquelles de la crise politique menant la Belgique au bord de l'implosion (2010-2011) se font toujours sentir. Le pays est restésans gouvernement plus de 500 jours.

    Pourra-t-il appliquer les enseignements de son oncle ? Selon le Vicaire général du diocèse de Liège, Alphonse Borras, il ne sera pas simple d'emboîter le pas de son maître : « La Belgique a vécu de nombreux changements et a traversé la pire crise politique de son histoire. Philippe sera prudent, ce serait mal venu d'afficher ses convictions. Cela ne contribuerait pas à la participation du roi dans les débats de société. Le roi règne mais ne gouverne pas ». Luc Tielemans, directeur général des Médias catholiques francophones belges, reprend cette même devise. « Le devoir l'oblige à une très grande neutralité parfois contre ses propres convictions, analyse-t-il. Il doit être très prudent vis-à-vis des Flamands. Il est certain que sa foi va le guider, il y a quelque chose du roi Baudouin en lui. Mais son épouse, la reine Mathilde apparaît de plus en plus comme une pièce maîtresse dans sa spiritualité. Elle joue un rôle très important. » Le père Patrick Ballard, spécialiste en droit canonique, approuve : « Mathilde est une femme qui va beaucoup lui apporter. Elle rayonne ».

    Dans cette nation divisée, mot unité est sur toutes les lèvres. « C'est le roi Albert II qui a tenu la baraque pendant la dernière crise, poursuit le père Ballard. Philippe devra en tenir compte et lutter pour que la Constitution reste la garante du rôle essentiel que joue le roi dans ce pays ». Sa priorité est l'unité, a-t-il affirmé lors de sa première allocution : « Nous trouvons chaque fois l’équilibre entre unité et diversité ». A un an des élections législatives, « le nouveau roi d'une nouvelle Belgique », comme il s'est même défini, a pour défi de maintenir la stabilité du royaume, tout comme son père. Une course d’obstacles l’attend avec le parti indépendantiste flamand de la N-VA, crédité de 30 à 35% des intentions de vote côté néerlandophone en vue des législatives de 2014.

    Ici: Le roi Philippe, fils spirituel de Baudouin ?

    Un article intéressant (et qui change des banalités, plus ou moins  grotesques et malveillantes, lues dans « Le Monde » et autres faiseurs d’opinion de la presse internationale). Philippe sera certainement, comme son oncle Baudouin, un Roi de conviction : ce qui suscite les mises en garde de deux personnages emblématiques du profil officiel des milieux cléricaux : Alphonse Borras, Vicaire Général du diocèse de Liège, et Luc Tielemans, directeur des médias francophones de l’Eglise catholique belge. Mais que la nomenklatura se rassure : est-ce que le Roi Baudouin a jamais attenté à la liberté de pensée garantie par la constitution belge ? Par ailleurs, le Roi Philippe fera certainement excellente équipe avec son Chef de Cabinet, le baron Frans Van Daele, un diplomate chrétien flamand de haute volée, intelligent, ferme et discret. Bon vent, Sire, Dieu vous garde. JPSC 

  • D'après Vladimir Poutine, les Russes retournent naturellement au christianisme

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    Lu sur Orthodoxie.com :

    Les Russes sont retournés à la foi chrétienne sans aucune pression de la part de l'Etat et même de l'Eglise, a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans un documentaire baptisé "Second baptême de la Russie" réalisé par Mgr Hilarion Alfeyev et diffusé lundi dernier par la chaîne de télévision Rossia. "La société russe est retournée elle-même à ses racines, à la religion chrétienne et aux valeurs spirituelles, sans aucune pression de la part de l'Etat et même de l'Egliise… C'était une renaissance naturelle du peuple russe", a indiqué Vladimir Poutine.  "On se demande: pourquoi? Les gens de mon âge se souviennent du code des bâtisseurs du communisme qui était en fait un résumé simpliste des principes éthiques et religieux de toutes les religions modernes. Quand ce code a cessé d'exister, un vide moral s'est formé qu'on ne pouvait combler qu'en retournant aux valeurs authentiques", les valeurs religieuses, a-t-il expliqué.  L'adoption de la foi chrétienne orthodoxe a marqué l'apparition de la nation et de l'Etat centralisé russes. "La nation russe et l'Etat russe reposent sur les valeurs qui étaient communes pour les habitants d'un vaste territoire en Europe où se trouvent actuellement la Russie, l'Ukraine et la Biélorussie.

    C'est un espace unique des valeurs spirituelles et un facteur sérieux de réunification des peuples", a ajouté le chef de l'Etat russe.  L'Eglise orthodoxe russe et l'Etat russe peuvent coopérer dans de nombreux domaines, ils peuvent notamment aider les handicapés et les détenus, éduquer les enfants et les jeunes, promouvoir les valeurs familiales. "L'Eglise est un partenaire naturel de l'Etat dans ces domaines", a noté Vladimir Poutine. La Russie, l'Ukraine et la Biélorussie célèbrent le 1025e anniversaire de la christianisation de l'ancienne Rus' fin juillet. Des festivités se déroulent dans les trois pays à cette occasion. Dans le même film documentaire, le président russe a révélé qu'il fut baptisé comme enfant. « Ma mère m’a fait baptiser, pour ainsi dire en secret de mon père, qui était membre du Parti communiste. Il n'était pas fonctionnaire, il travaillait à l'usine, mais il a été quand même un militant du parti soviétique. Donc cela m'a aussi touché personnellement et notre famille ».

  • Mgr Vingt-Trois : "l'Eglise n'est pas une organisation stalinienne"

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    Le 21 juillet, l'archevêque de Paris a accordé une interview au Parisien. On pourra la lire in extenso en ouvrant ce PDF.