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Politique - Page 587

  • Le dossier noir du cannabis

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    Dossier noir du cannabis

    – témoignages accablants

    de Serge Lebigot, Président de Parents contre la drogue

    Préface de Sven-Olov Carlsson, Président de la Fédération mondiale contre les drogues

     Editions Salvator

     

    Présentation de l'éditeur :


    Régulièrement, la question de la légalisation du cannabis revient sur le devant de la scène. On assiste alors à des polémiques qui ne laissent pas la place aux arguments tirés de l’expérience. Fort de vingt années d’écoute et de rencontres quotidiennes avec des jeunes consommateurs et leurs parents ; Serge Lebigot lance un cri d’alarme : Non, l’utilisation du cannabis n’est jamais anodine. Non, le cannabis est tout sauf une « drogue douce ». Le cannabis est fondamentalement une drogue comme les autres stupéfiants dits « durs ». Aucun distinguo ne doit être fait entre « drogue douce » et « drogue dure ».

     

    La rencontre avec des consommateurs ont conduit Serge Lebigot à s’engager contre les méfaits de la drogue et plus particulièrement contre les ravages du cannabis sur les enfants et les adolescents. Depuis près 20 ans, il a reçu plusieurs milliers de consommateurs adolescents et jeunes adultes ainsi que leurs parents. Son travail consiste à favoriser l’information sur les effets des drogues, à développer la prévention et les thérapies visant l’abstinence. 80% de ceux qui passent par lui arrêtent de consommer.

     

    En trois chapitres clairs et limpides (Conseils de prévention pour les parents ; Témoignages de parents ou de jeunes reçus à l’association ; Arguments contre la légalisation du cannabis), l’auteur explique dans un langage accessible la dangerosité du cannabis.

     

    Le Dossier noir du cannabis est un véritable guide pratique pour les parents confrontés à des enfants consommateurs. Il est tout aussi utile pour tout parent ou éducateur qui préfère prévenir que guérir.

     

    Serge Lebigot, 56 ans, marié, 4 enfants, est Président de l’association Parents contre la drogue (www.parentscontreladrogue.com). A déjà publié 'Cannabis, ce que les parents doivent savoir', Lethielleux, 2011. Il est auditionné régulièrement par les commissions d’enquêtes parlementaires, participe aux conférences européennes sur la drogue et intervient auprès des pouvoirs publics et dans les écoles. C’est lui qui, en juillet dernier, a déposé trois plaintes contre l’ouverture d’une salle de shoot à Paris – plaintes en cours d’instruction.


    ISBN : 978-2-7067-10650 - 192 p. – 16 €

  • Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive déplorent le vote de la proposition de loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Lu sur Radio Vatican :

    En Belgique, la proposition de loi visant à étendre le cadre légal autorisant l'euthanasie a été adoptée ce mercredi par la Commission des Affaires sociales et de la Justice du Sénat, qui en débattait depuis plusieurs mois. Elle sera soumise pour adoption, probablement dans les prochains mois, au vote des deux chambres du Parlement belge. Le texte prévoit qu'un mineur peut demander à bénéficier de l'euthanasie s'il fait face à des souffrances physiques insupportables et inapaisables, en phase terminale. Il doit pour cela être conseillé par une équipe médicale et recevoir l'accord parental. Les souffrances "psychiques" insupportables, qui ouvrent la voie à l'euthanasie pour les adultes, ont été écartées pour les mineurs par les sénateurs.

    Si le projet de loi était adopté, la Belgique suivrait l'exemple des Pays-Bas où l'euthanasie des mineurs est autorisée depuis 1998. Le projet de loi est soutenu par la grande majorité des partis de la majorité et de l'opposition, à l'exception des centristes démocrates chrétiens flamands et francophones, membres de la majorité gouvernementale.

    Pour le père Tommy Scholtès, porte-parole de la conférence épiscopale de Belgique, cette décision est triste et regrettable :RealAudioMP3

    Les représentants des grandes religions chrétiennes, musulmane et juive, ont exprimé leur opposition dans un message commun et leur "vive inquiétude face au risque de banalisation" de l'euthanasie. En voici le texte :

    Ce 27 novembre 2013, nous ne pouvons qu'exprimer notre déception et notre tristesse. 

    Nous partageons l'angoisse de parents si un enfant arrive à une fin de vie prématurée et, particulièrement quand il souffre. Nous croyons cependant que les soins palliatifs et la sédation sont une manière digne d'accompagner un enfant qui meurt de maladie. Des médecins praticiens, oncologues ou intensivistes, nous l'ont clairement affirmé. Ecoutons-les. 

    Nous plaidons pour un arrêt de l'acharnement thérapeutique et pour le remplacement des soins curatifs par des soins palliatifs. 

    Nous croyons que nous n'avons pas le droit de laisser un enfant souffrir : c'est pourquoi la souffrance peut et doit être soulagée. La médecine en a les moyens. 

    Ne banalisons pas l'acte de donner la mort alors que nous sommes faits pour la vie. 

    Aimer jusqu'au bout demande un immense courage, 

    Mettre fin à la vie est un acte qui non seulement tue, 

    mais détruit un peu plus les liens qui existent dans notre société, 

    dans nos familles, en proie à un individualisme grandissant. 

    Entourons et aimons les malades et leurs familles, ainsi que les soignants, 

    et si la maladie l'emporte, qu'elle soit accompagnée de notre affection intense et par l'irréductible respect de la vie. 

    Rabbin Albert Guigui, Grand Rabbin de Bruxelles

    Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l'Église Anglicane en Belgique

    Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

    Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

    Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

    Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique

    SIPI - Bruxelles, mercredi 27 novembre 2013

    Au Soir Magazine, Mgr Léonard a redit son opposition la plus totale à ce projet voté en commission :

    « Nous sommes dans une situation paradoxale. Dans beaucoup de domaines de la vie, un mineur d’âge est considéré légalement comme inapte à prendre des décisions majeures, il ne peut pas se marier, ne pas aliéner des biens importants, est limité dans ses activités économiques, mais il serait apte à décider de sa propre mort ? Je ne vois pas la logique là-dedans. D’après les spécialistes, les demandes d’euthanasie de la part de mineurs sont rarissimes. C’est malsain de faire une législation à propos de cas très exceptionnels pour lesquels une jurisprudence peut suffire. Je pense aussi que, pour les adolescents concernés, il y a d’autres moyens de leur épargner des souffrances pénibles. On est tous d’accord qu’il faut éviter autant que possible à des enfants de souffrir mais nous avons en Belgique, pays pionnier en la matière, des soins palliatifs très performants, des moyens de sédation équilibrés, un arsenal de moyens qui élargit encore la faculté de guérir de quelqu’un. » 

    Débrancher, c’est faire mourir ? 

    « On est tous d’accord que le refus d’aller dans le sens de l’euthanasie ne signifie pas qu’on se réfugie dans l’acharnement thérapeutique. Il faut soigner aussi longtemps qu’il y a une espérance raisonnable de guérison, d’amélioration, mais quand la vie d’un être humain est entièrement suspendue à des machines et qu’il n’y a pas d’espoir fondé de récupération, on n’est pas tenu de prolonger quelqu’un par tous les moyens techniques disponibles. L’acharnement thérapeutique est aussi malsain que la volonté délibérée de faire mourir quelqu’un. La mort fait aussi partie de l’existence humaine, il ne faut pas absolument par tous les moyens la faire reculer. »

  • La Croatie n’est pas la Belgique

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    Les électeurs de ce pays très catholique doivent dire dimanche premier décembre s’ils veulent inscrire dans la Constitution une clause définissant le mariage comme une union pour la vie entre un homme et une femme.

    L’initiative « Au nom de la famille » a conduit au premier « référendum citoyen » depuis l’indépendance.

    La victoire attendue du « oui » manifeste la défiance envers les évolutions en cours dans l’Union européenne.

    Dans le quotidien « La Croix » :

    « Êtes-vous pour l’introduction, dans la Constitution du pays, d’une clause définissant le mariage comme une union pour la vie entre un homme et une femme ? » C’est pour répondre par référendum à cette question que les Croates sont appelés aux urnes dimanche premier décembre pour le premier référendum citoyen organisé dans le pays depuis son indépendance en 1991. Si le « pour » l’emporte, la Constitution devra être amendée.

    « Bien sûr, je vais voter “pour” ! Le mariage concerne un homme et une femme. Toute autre forme d’union doit être appelée autrement », lance Marina, 25 ans. Elle fait partie des 700 000 signataires de la pétition qui réclamait la tenue de ce référendum, alors que 400 000 signatures étaient nécessaires.

    « AU NOM DE LA FAMILLE »

    Dans ce pays à large majorité catholique, l’initiative « Au nom de la famille », lancée par des laïcs, a reçu le soutien de plusieurs confessions religieuses, dont celui de la très puissante Église catholique. « C’est l’essence même du catholicisme : on ne peut pas à la fois être catholique et contre cette définition du mariage ! », affirme le P. Damir Stojic, salésien, aumônier des étudiants à Zagreb. Pour lui, deux hommes ou deux femmes« peuvent vivre ensemble », « avoir certains droits » sur des questions de propriété ou d’héritage, mais il lui est inconcevable de nommer une telle union « mariage ».

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  • Syrie : la détresse des chrétiens de Deir Atiyya

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    Lu sur orthodoxie.com :

    Syrie : situation dramatique des chrétiens à Deir Atiyya

    Le 22 novembre, des milices islamistes ont semé la mort et la terreur dans la petite ville de Deir Atiyya, située à 88 km au nord de Damas et dont la population s’élève à environ 25.000 habitants ; chrétiens et musulmans y vivent en bonne entente. Durant les dernières semaines, des centaines d’habitants de Qârah (à 100 km au nord de Damas), dont les Grecs-catholiques et leur prêtre, y  ont trouvé refuge. Les milices sont entrées dans l’hôpital et ont pris des malades en otage, pillé et détruit le musée local, pillé des maisons, dévasté l’église orthodoxe et transformé des habitants en boucliers vivants. Des chrétiens ont tenté de prendre la fuite mais les miliciens avaient dressé des barrages et retenaient ceux dont les noms étaient manifestement chrétiens. Le prêtre de la communauté orthodoxe a lancé un appel pressant à la communauté internationale et aux autorités religieuses de tout faire pour sauver Deir Atiyya.

  • BXL, 5 décembre : l'Europe face au défi des minorités chrétiennes et des autres minorités du Proche-Orient

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    Communiqué : 

    Trois ans après le formidable espoir de démocratisation au Sud de la Méditerranée, la situation des minorités, notamment chrétiennes, est aujourd’hui un motif de grande inquiétude dans de nombreux pays bousculés par le « printemps arabe ». Cela mérite une analyse détaillée et des initiatives politiques dans les pays concernés et en Europe. Pour faire le point, le cdH a voulu donner un nouveau coup de projecteur sur ce grave enjeu et contribuer à apporter des réponses pour préserver la diversité et le respect de toutes les croyances dans des pays où la diversité religieuse, pourtant millénaire, est menacée.

    Georges Dallemagne, député, Vanessa Matz, sénatrice et l’ensemble des parlementaires cdH au Parlement fédéral ont le plaisir de vous inviter à un colloque international.

    « L’Europe face au défi des minorités

    chrétiennes et des autres minorités

    du Proche-Orient »

    Le jeudi 5 décembre, 9h-12h30, salle des Congrès

    Parlement fédéral

    Consulter le programme

  • Un livre à découvrir : le Pie XI d'Yves Chiron

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    PieXI-3.jpgYves Chiron, historien et analyste de la vie de l'Église, publie une nouvelle édition de sa biographie sur le pape Pie XI, aux éditions Via Romana (664 pages, 25 €). Avec l'autorisation de l'éditeur, le blog de l’excellent bimensuel « L’Homme Nouveau » publie quelques bonnes feuille de cet ouvrage consacré au pape qui proclama le règne du Christ-Roi, face à la montée en puissance de l’athéisme totalitaire :

    « Pie XI reste un pape mal aimé, peu vénéré. Sur les neuf papes qu’aura connus le XXe siècle, il est un des seuls dont la cause de béatification n’a pas été ouverte et ne le sera vraisemblablement jamais. Les aspérités de son caractère et la solitude qui aurait caractérisé les dernières années de son pontificat expliquent que nul n’a songé, au lendemain de sa mort, à demander sa béatification.

    Le Pape des historiens ?

    Paradoxalement, avec Pie XII – et pour d’autres raisons –, c’est le pape du XXe siècle qui retient le plus l’attention des historiens. Chaque année paraissent de nombreuses études historiques, consacrées à tel ou tel aspect du pontificat, et des témoignages restés jusque-là inédits. La longueur du pontificat (de 1922 à 1939), son contexte historique particulier (face aux totalitarismes communiste et nazi) et l’importance de l’oeuvre accomplie par Pie XI (entre autres, le fort développement des missions et le choix de l’Action catholique comme méthode d’apostolat) expliquent l’attention renouvelée dont il fait l’objet. Depuis la première édition de ce livre, en août 2004, plusieurs ouvrages sont venus enrichir la vision qu’on peut avoir de Pie XI et de son pontificat. Ils n’invalident pas la présentation générale que j’avais publiée alors et ne nécessitent donc pas une refonte du livre (Ont néanmoins été corrigées fautes typographiques et erreurs de détail.). En revanche, ils ont apporté des lumières particulières qu’il faut relever.

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  • Quand Obama ferme l'ambassade des Etats-Unis auprès du Saint-Siège

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    Lu ICI :

    Fermeture de l'ambassade des Etats-Unis près le Saint-Siège

    L'administration Obama prévoit de fermer l’ambassade américaine au Vatican et de déplacer ses bureaux sur le terrain de l'ambassade américaine en Italie. 

    et ICI :

    « C’est une dégradation gigantesque » des liens entre le Vatican et les Etats Unis, a déclaré l’ancien ambassadeur américain James Nicholson, également Secrétaire d’Etat aux anciens combattants dans l’administration Bush.

    Déplacer l’ambassadeur du Vatican envoie un message très clair : le poste diplomatique importe peu à Obama.

    “C’est une nouvelle marque d’antipathie de cette administration tant vis à vis des catholiques et du Vatican, que des Chrétiens du Moyen Orient. Cette ambassade possède une position clef en tant qu’intermédiaire avec beaucoup d’Etats, spécialement au Moyen Orient. C’est tout sauf le bon moment pour fermer cette ambassade. La fermer, c’est réduire son influence », précise James Nicholson.

    “Il y a longtemps que le Département d’Etat voulait faire cela. Le sujet est venu sur la table quand j’étais ambassadeur. J’ai expliqué que c’était une folie, et le projet a été abandonné. Mais maintenant, ils sont déterminés. Ma perception est que les Etats Unis montrent ainsi leur peu d’appréciation pour l’importance diplomatique du Vatican.”

    Il a fallu attendre l’année 1984 pour qu’un président américain ouvre la première ambassade au Saint Siège. Il s’agissait du Président Ronald Reagan, qui a rapidement compris son importance dans les affaires internationales. Reagan et le Pape Jean Paul II ont ainsi formé un partenariat qui a permis la chute du communisme en Europe de l’Est.

    Le Pape communique en permanence avec les cardinaux de tous les pays au monde, ce qui lui donne accès à plus de renseignements qu’aucun autre dirigeant sur la planète. Si Obama devait faire une chose, c’était de développer ses liens avec le Vatican, et non d’insulter les Catholiques.

  • L'Eglise catholique dans le viseur de la nouvelle coalition luxembourgeoise

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    Nous l'avions pressenti mais la ligne adoptée par la coalition au pouvoir au Luxembourg confirme nos appréhensions :

    La coalition tire sur l'Église catholique (source)

    Te Deum au caractère purement religieux, réduction du financement des cultes, suppression des cours de religion au profit d'un enseignement aux valeurs: l'Église a pris des coups hier. Les annonces de la coalition ont beaucoup concerné l'Église catholique, hier. Elle se dit abasourdie par ces mauvaises nouvelles en cascade, alors que le DP continue de parler de dialogue.

    Le standard de l'archevêché a été inondé d'appels de journalistes, si bien qu'à 16 h, un communiqué est tombé. Rendez-vous une heure plus tard dans la cour de l'administration diocésaine, où le vicaire général, Erny Gillen, se fend d'une déclaration qui se veut pour le moins agacé : «Nous sommes mis devant le fait accompli. Des informations filtrent, mais pas sur les grands dossiers comme les impôts ou Cargolux, mais sur ce qui concerne directement l'Église, d'où notre étonnement. Nous apprenons tout dans les médias, c'est comme si un mari communiquait avec sa femme à travers les journaux!» Dès ce week-end, le président du groupe de travail sur l'éducation nationale, André Bauler (DP), avait annoncé la suppression des cours de religion, au profit d'un cours d'instruction aux valeurs. L'affaire est d'autant plus délicate que l'enseignement religieux concerne directement 300 personnes : 250 dans l'enseignement fondamental, qui n'ont pas les cours de religion comme activité principale et qui sont issues de formations diverses, et une cinquantaine de professeurs de lycée dont c'est le travail à temps complet. Ils ont effectué des études de théologie et même s'ils ont une autorisation d'enseignement par l'évêché, ils dépendent du ministère de l'Éducation nationale comme tous les autres enseignants. En ce qui concerne l'école fondamentale, les personnes dispensant les cours de religion dépendent directement de l'archevêché.

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  • Euthanasie : les forces de l'ordre arrêtent des Veilleurs devant le Parlement

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    COMMUNIQUE des VEILLEURS :


    Ils étaient 27 Veilleurs debout, pacifiques, silencieux devant le Parlement belge dès 18 heures ce mardi 26 novembre 2013 pour exprimer leur opposition à l’extension aux mineurs de la loi dépénalisant l’euthanasie.

    Ceux qu’on appelle les « Veilleurs » se sont mis en place en place peu à peu, en dépit de l’intimidation de la police, présente depuis le début de la soirée.

    Le premier groupe de  Veilleurs ayant été dispersé, 11 autres Veilleurs ont pris le relais dans le plus grand silence.

    Les forces de l'ordre sont à nouveau intervenues et leur ont attaché les mains derrière le dos avant de les embarquer au poste de police.

    Ces 11 Veilleurs ont pu partager avec les policiers très sereinement les raisons pour lesquelles ils s'opposaient à la proposition de loi.

     

    La question leur a été posée: "Pourquoi nous arrêter, nous, les Veilleurs pacifiques ? Ne devriez-vous pas plutôt arrêter les médecins qui, publiquement, avouent enfreindre la loi euthanasie actuelle en ne déclarant plus celles qu'ils pratiquent?"

    Entre-temps d'autres Veilleurs ont continué d'affluer devant le Sénat, mais ont été très vite dispersés par la police. Une quatrième vague de 18 nouveaux Veilleurs a pris place devant le Parlement jusqu’à 22 heures, heure à laquelle, comme il en en avait été décidé, tous se sont dispersés de leur propre initiative.

     

    Que retenir de cette mobilisation croissante?

    Les citoyens belges francophones et néerlandophones, jeunes et moins jeunes, parents avec leurs enfants sont de plus en plus nombreux à s'exprimer et s'engager publiquement contre cette proposition de loi.

     

    Le message des Veilleurs est clair : « Les ENFANTS ne sont pas capables de prendre une décision de mort. Ils le sont d’autant moins lorsqu’ils sont en grande souffrance et très vulnérables. »

     

    Les « Veilleurs »

     

    P.S. Nous rappelons quelques autres initiatives:

     

    1. - Le site www.euthanasiestop.be où figurent les opinions dissidentes de plusieurs centaines de citoyens.

    2. - Une pétition a été lancée par des étudiants pour que la vie d’enfants malades continue d’être protégée par la loi et que leur souffrance soit soulagée par tous les moyens, à l’exclusion de l’euthanasie. Vous pouvez la signer en cliquant sur http://citizengo.org/en/719-stop-euthanasie-voor-minderjarigen-stop-euthanasie-des-mineurs (ZIP= code postal votre domicile).

    Vous pouvez aussi signer via Facebook : http://www.facebook.com/stopeuthanasiemin 

    3. - Davantage d’informations sont disponibles sur le site d'Action pour la Famille : http://www.actiegezin-actionfamille.be/welkom-accueil?lang=fr

  • La rencontre François-Poutine

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    Lu sur le site de « France Catholique » :

    « La rencontre qui a eu lieu lundi dernier entre le pape François et le président russe Vladimir Poutine présente un caractère assez particulier, parce que les enjeux politiques d’un tel événement sont étroitement mêlés aux enjeux religieux. Il ne fait aucun doute que l’identité orthodoxe de la Russie est inscrite dans les profondeurs de l’histoire et que le Kremlin est fermement attaché à ce qui confère au pays sa personnalité culturelle.

    On ne peut éluder non plus la dimension géopolitique d’une Sainte-Russie forcément associée à tout l’espace qui se reconnaît dans la même tradition religieuse et qui détermine, en ce moment même, des rivalités extrêmement fortes en Europe avec des prolongements jusqu’au Proche-Orient, notamment au cœur de la tragédie syrienne.

    Certes, la question des relations de l’Ukraine et de l’Union européenne ne se négocie sûrement pas au Vatican, mais il serait naïf de penser que les actuelles manifestations de Kiev sont sans incidence sur les relations diplomatiques de la Russie avec le Saint-Siège. Le véritable bras de fer engagé par Vladimir Poutine pour retenir le gouvernement ukrainien de s’associer avec l’Europe bruxelloise et qui a abouti à la rupture de l’accord envisagé n’est pas étranger à l’équilibre intérieur d’un pays où réside une importante communauté chrétienne reliée à Rome. D’ailleurs, le métropolite Hilarion, numéro deux du patriarcat de Moscou, ne fait pas mystère de l’importance du dossier gréco-catholique dans les progrès des relations interreligieuses. La perspective d’une rencontre entre le pape et le patriarche est largement conditionnée par la résolution du différend ukrainien.

    Pourtant, il ne fait pas de doute qu’il y a un désir réciproque de rapprochement entre catholiques et orthodoxes qui se sentent solidaires sur le terrain sociétal, là où l’idéologie libérale-libertaire exerce ses ravages. Il est aussi certain que la défense des communautés chrétiennes au Proche-Orient, toujours plus menacées, constitue un objectif commun de première importance. C’est actuellement en Syrie que cette cause est la plus sensible et le Saint-Siège se trouve assez en accord avec le président russe lorsque celui-ci agit en protecteur des chrétiens, qui auraient le plus à souffrir d’une victoire des islamistes. Même si la séparation du politique et du religieux est une des conditions de la liberté des consciences, il n’empêche que les équilibres géo-stratégiques déterminent le destin des communautés religieuses. Si différents soient-ils l’un de l’autre, le pape François et le président Poutine sont intimement persuadés de l’existence de vraies convergences liées à des impératifs urgents » 

    Réf. François - Poutine : enjeux d’une rencontre

    JPSC

  • Quand la réalité dépasse la fiction

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    Sous cette photo publiée sur le « Forum catholique », un liseur a traduit ce commentaire : " Si on avait dit à un catholique en 1959 qu’un président russe embrasserait une image de Marie avec le pape, tandis que le président des USA supporterait l’avortement, supprimerait l’ambassade des USA au Vatican, espionnerait ses alliés, s’immiscerait dans la vie privée…"

     Réf. Belle image

    JPSC

  • Francis Delpérée à propos de l'euthanasie: "Pour l’enfant, c’est non !"

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    Ce mercredi, les commissions réunies de la Justice et des Affaires sociales du Sénat devraient approuver l’extension aux mineurs de la loi de 2002 sur l’euthanasie. Avec une majorité de rechange : la N-VA et les écologistes diront oui à la proposition amendée de quatre sénateurs MR, PS, SP. A et Open VLD. Le texte devra ensuite être voté en séance plénière, avant d’être envoyé à la Chambre

    Francis Delpérée, sénateur CDH, votera contre la proposition d’extension aux enfants de la loi euthanasie qui doit être mise au vote ce mercredi en commissions réunies du Sénat. "J’ajoute que ça ne met pas en cause ma loyauté vis-à-vis de la majorité gouvernementale et parlementaire. Je suis et je reste loyal." Interrogé par Annick Hovine, il a expliqué hier les raisons de son choix dans « La Libre Belgique » :

    « Y a-t-il eu un mot d’ordre du CDH pour refuser l’extension de la loi euthanasie aux enfants ? 

    Des discussions ont eu lieu entre parlementaires et avec la direction du parti, bien entendu. 

    Tous les humanistes sont-ils sur la même ligne ?

    La position a été rappelée lundi matin au bureau politique du CDH mais il n’y a pas eu de vote. 

    Le CDH est donc opposé à l’extension aux mineurs ?

    Aux textes qui sont actuellement sur la table. 

    Qu’est-ce qui vous dérange ?

    Le sujet, la matière change tout le temps d’objet. C’est bien la preuve que notre vigilance parlementaire est payante. Au début, tout le monde parlait de l’euthanasie des déments : plus personne n’en parle aujourd’hui sauf Jacques Brotchi (sénateur MR, NdlR). Il y a deux mois, il a même évoqué les nouveau-nés ! On se retrouve dans du vague, dans du brouillard. 

    Mais le texte amendé est précis : les jeunes dépressifs ne sont plus concernés, ni les enfants qui ne sont pas en fin de vie. 

    Notre détermination et notre vigilance parlementaire ont donc été payantes : on identifie de plus en plus les mineurs qui pourraient éventuellement bénéficier de l’euthanasie. Cela clarifie la discussion et ça limite la portée d’une loi qui serait votée sur ce sujet. 

    Quelle est votre critique majeure du texte actuel ?

    J’ai toujours dit que la logique de la loi de 2002, je l’accepte et j’en défends la philosophie. Elle me permet, à moi, adulte, majeur, de décider de mettre fin à ma propre vie avec l’aide d’un médecin. 

    En 2002, quand le Parlement a voté cette loi dépénalisant l’euthanasie, vous n’étiez pas encore sénateur. Mais le CDH avait voté contre. Cela veut dire que le CDH a fait du chemin en dix ans. 

    Oui. Mais à partir du moment où on n’est plus face à un adulte mais devant un mineur, là, le problème se complique tout de suite. On va devoir faire appel à un pédiatre ou à un spécialiste de la maladie qui va identifier le caractère incurable de la maladie ; il va falloir appeler un pédopsychiatre ou un psychologue pour voir si l’enfant a le discernement suffisant ; il va falloir l’accord des parents… Il y a donc là une armada de personnes qui se trouvent autour de l’enfant et qui peuvent éventuellement l’influencer et conditionner son choix. Là, je dis que ce n’est plus du tout la philosophie initiale de la loi. 

    Mais ne dites-vous pas une chose et son contraire ? Vous vous félicitez du fait que votre vigilance parlementaire a permis de clarifier la portée de la loi et, en même temps, vous dénoncez le fait que ces balises dévoient la philosophie de la loi. C’est paradoxal, non ?

    Non. Ces balises enlèvent mon pouvoir de décision. 

    Mais un enfant a-t-il un pouvoir de décision, tout seul ?

    S’il n’a pas de pouvoir de décision, s’il faut faire appel à des personnes supplémentaires, dont les parents, l’enfant va se trouver dans un conflit de loyauté extrêmement difficile. Faut-il venir lui imposer cela au moment où il est sur le point de mourir ? Ses parents lui ont donné la vie et il devrait leur demander leur accord pour qu’on la lui ôte. Si cela se pose vraiment en fin de vie, faut-il lui ajouter ce problème psychologique-là sur le dos ? N’est-ce pas une période pendant laquelle il faudrait réfléchir en termes d’apaisement des souffrances ?

    Comment doivent réagir les médecins et les parents qui sont confrontés à une demande d’un enfant gravement malade qui n’en peut plus de souffrir ?

    C’est une préoccupation majeure. Ce qui nous choque un peu, c’est que pour le moment, on met l’accent sur l’euthanasie. On pourrait parler de la fin de vie de façon beaucoup plus globale, avec d’autres techniques et d’autres méthodes : les soins palliatifs, la désescalade thérapeutique, la sédation… Il faut aussi préserver l’autonomie de l’individu et ne pas faire dépendre son choix de toute une série d’autres personnes.

    Réf. Francis Delpérée à propos de l'euthanasie: "Pour l’enfant, c’est non !"

     Rappelons notre point de vue :

    En premier lieu, cette proposition s’appliquant aux mineurs d’âge ( et demain aux déments ?) tout à coup déclarés « responsables » par un brevet d’aptitude précoce au discernement décerné par un aréopage « spécialistes »  contient les germes d’une atteinte grave au principe même de la liberté humaine.

    En second lieu, n’est-ce pas le genre de législation qu’il convient de contester à la racine.

    De quoi parle-t-on en effet : d’un droit à se (faire) donner la mort ? Si la vie est, en soi, un bien c’est vers lui que doit être orientée toute législation que la société se donne et non l’inverse.

    S’agit-il du problème de la souffrance liée à toute condition humaine ? Les vrais spécialistes des soins, notamment palliatifs, nous disent que la question de la douleur est largement maîtrisée, en dehors de tout processus mortifère. Et pour ce qui est de l'humanité envers les personnes, un peu d’amour est sûrement préférable à une compassion létale. Mais de cela, on ne parle guère.

    JPSC