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Politique - Page 588

  • Irlande : quand une ministre irlandaise refuse de voter une loi autorisant l'avortement

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Une ministre irlandaise préfère perdre son poste que de voter l'avortement

    Elle s'appelle Lucinda Creighton, elle a 33 ans, elle est irlandaise, elle est ministre et étoile montante de son parti, le Fine Gael. Ou plutôt, elle l'était. Car elle a préféré démissionner plutôt que de voter, comme l'y obligeait son statut de ministre aux Affaires européennnes, pour la loi sur l'avortement défendue par le gouvernement auquel elle participe.

    Cela s'est passé jeudi soir : les membres du Dail en étaient à l'amendement 56 rendant l'avortement légal pour les femmes enceintes menaçant de se suicider en cas de poursuite de la grossesse.

    Lucinda Creighton, membre du Fine Gael depuis ses 18 ans, savait exactement ce qu'elle avait à faire et et elle en avait mesuré les conséquences. En votant contre l'avortement soutenu par le gouvernement auquel elle participe, elle savait qu'elle serait automatiquement exclue et qu'elle n'aurait plus qu'à démissionner du poste ministériel qu'elle occupait depuis plus de deux ans?

    Souriante et calme, elle s'est jointe au 23 autres élus qui ont osé voter contre (130 élus ont voté pour), après avoir expliqué longuement et posément qu'elle n'était pas une militante pro-vie, mais qu'elle était absolument opposée à l'adoption d'une loi que le parti s'était solennellement engagé à ne pas adopter au cours de sa campagne électorale.

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  • Pakistan : quand les manuels scolaires incitent à la haine

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    Lu sur "Eglises d'Asie" :

    Une fois de plus, l’Eglise catholique dénonce les contenus incitant à la haine présents dans les manuels scolaires

    C’est un combat plusieurs fois mené et toujours recommencé, année après année, et qui ne semble pas couronné de succès. Pourtant, le 10 juillet dernier, en prenant la parole à Karachi lors d’un colloque consacré à « l’éducation pour la paix », Mgr Joseph Coutts, archevêque catholique de Karachi, a encouragé les membres de l’Eglise à ne pas baisser les bras. « J’invite toutes les personnes de la société pakistanaise, laquelle est pluri-religieuse, pluriethnique, multiculturelle et multilingue, à prendre les initiatives nécessaires pour faire comprendre à tous que le fanatisme et l’intolérance n’ont pas leur place dans les manuels scolaires », a déclaré l’évêque, qui préside la Conférence épiscopale catholique pakistanaise.

    La présence dans les manuels scolaires du Pakistan de contenus présentant en termes négatifs et péjoratifs les non-musulmans, l’Inde et l’Occident est une réalité ancienne et bien documentée. Toutefois, de récents travaux de la Commission nationale ‘Justice et Paix’ (NCJP), instance rattachée à la Conférence épiscopale catholique, montrent que la tendance n’est pas à l’atténuation de ces travers mais à leur accentuation.

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  • A lire, sur ZENIT.ORG (13.07) :

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    Finances du Vatican : tolérance zéro

    Les comptes de Mons. Scarano gelés

    (12 juillet 2013) 

    Née grâce à la prière de Maria Goretti

    Témoignage du Canada

    (12 juillet 2013)

     
     
     

    Une loi éthiquement inacceptable et scientifiquement injustifiée

    Recherche sur l'embryon : passage en force

    (11 juillet 2013)

    Suisse: tragédie de l'euthanasie, sur erreur de diagnostic

    Un magistrat italien se croyait incurable, mais il n'avait rien

    (11 juillet 2013)

     
     

    Soudan du Sud : prière nationale pour la réconciliation

    2ème anniversaire de l'indépendance le 9 juillet

    (11 juillet 2013)

  • Syrie : l'embargo sur les vivres frappe Alep

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    Syrie : Alep affamée, embargo sur les vivres
    L'agence vaticane Fides dénonce la crise humanitaire

    (Zenit.org) - Un arrêt des fournitures et des marchandises, y compris les denrées alimentaires constituant un véritable « embargo alimentaire » prend actuellement à la gorge la population civile d’Alep, rapporte l’agence vaticane Fides.

    Cet état de fait, qui en est maintenant à son septième jour, a été imposé par les groupes rebelles qui contrôlent la zone nord-est de la ville et menacent maintenant également d’interrompre l’approvisionnement en eau, précise l’agence.

    Frère Bernard, l’un des cinq franciscains demeurés dans la ville au couvent Saint-François, explique: « La famine menace. Les gens ont peur. Ils sont réduits à la pauvreté et pleurent. Nous faisons tout notre possible afin d’aider les familles et les réfugiés. Les quartiers chrétiens se trouvent exactement entre la zone contrôlée par l’armée et celle contrôlée par les groupes armés. La souffrance de la société civile de toute religion est immense. L’arrêt des arrivées de denrées alimentaires est contraire à tout droit humanitaire de base. »

    « La population a même des difficultés à se procurer du pain » : « A Alep, une crise humanitaire s’annonce en cas de poursuite du blocus », estime le religieux.

    Selon la même source, les rebelles sont répartis en de nombreux groupes et factions, certains de matrice islamique et djihadiste, comme Jubhat al nosra, Liwaa al tawhid, Aasifat al shimal, Souqqour al shahba et d’autres encore, au sein desquels s’engagent des guérilleros provenant d’Afghanistan, de Libye, du Caucase, des anciennes Républiques soviétiques d’Asie centrale et d’autres pays.

    La ville, devenue un « champ de bataille », demeure divisée en deux, une partie se trouvant sous le contrôle de l’armée – le sud-est – et l’autre sous celui de groupes armés – le nord-est.

    Les rebelles ont aussi pris le contrôle de la route qui relie Alep à Hama, par le biais de laquelle transite la majeure partie des marchandises destinées à la ville. Le ravitaillement alimentaire est faible et les prix ont connu une violente augmentation. Les produits végétaux sont introuvables parce qu’il est interdit aux agriculteurs d’entrer dans les quartiers ouest d’Alep.

  • Egypte : non les Arabes ne sont pas tous les mêmes

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    De Martino Diez sur Oasis :

    Non, ils ne sont pas tous pareils. La contestation qui a conduit à la destitution de Morsi démontre que dans le monde arabe l’ère de l’homogénéité plus ou moins imposée est définitivement terminée. Les scènes du 25 janvier 2011 se répètent deux années plus tard, et sur une échelle plus vaste. Alors en effet, il s’agissait d’abattre un régime fort sur le plan sécuritaire, mais totalement discrédité auprès de l’opinion publique. Aujourd’hui en revanche, sur les places et dans les rues du Caire et des autres villes, on voit s’affronter des mouvements qui ont des idées diamétralement opposées (et souvent très confuses) sur l’avenir du pays. Et si les manifestants du Front du salut national ont sans aucun doute remporté l’épreuve de force du 30 juin, grâce au soutien décisif de l'armée, les Frères musulmans peuvent encore compter sur de nombreux partisans.

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  • Respecter l'écosystème humain est impératif

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    "Le progrès n'est vrai que si éthique et science sont reliées. La science est nécessaire, avec ses voies de recherche : les cellules iPS, les cellules souches adultes, la « conversion directe » des cellules différentiées. L'éthique reconnaît que l'embryon humain « doit bénéficier du respect lié à sa qualité », comme le souligne le Comité Consultatif National d'Éthique, car il partage notre humanité : nul n'est une personne sans avoir été d'abord un embryon humain ; nul ne devient humain qui ne l'est pas.

    Le principe d'interdiction de recherche sur l'embryon humain alerte sur l'existence de cet écosystème humain. Ne pas le respecter se retourne toujours, à plus ou moins longue échéance, contre nous. La science ne peut guider les choix politiques. Ceux-ci doivent discerner comment l'écosystème humain, qui précède l'État, est promu. L'écologie, si nécessaire et urgente, est aussi humaine."

    Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes (source)

  • Quand un archevêque revient sur les sujets de société

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    D'après Mgr Simon (lire toute l'interview ICI) : « Les catholiques sont appelés à avoir de la personnalité »

    Alors que s'achève son mandat de vice-président de la Conférence des Evêques de France, Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont, revient sur les grands sujets de société (nous soulignons des passages qui peuvent susciter le débat) :

    - Quelle attitude les chrétiens peuvent-ils adopter sur les questions de société ?

    Continuons à être vigilants sur la législation mais on ne peut pas rester tout le temps en train de contester une loi. En ce qui concerne le mariage, la nouvelle législation en France ne change rien pour les catholiques. La loi de séparation de 1905 entre l'Eglise et l'Etat garantit que chaque Eglise, chaque communauté religieuse s'organise selon ses propres lois. C'est donc à l'Eglise catholique qu'il revient de déterminer les conditions liées au sacrement du mariage. J'ai envie de dire à tous les catholiques : « Soyez exemplaires dans votre façon de vivre le mariage ! » Que la manière dont les catholiques le vivent donne envie à tout le monde de découvrir le mystère fondateur de l'alliance entre les époux chrétiens. Il ne faut pas attendre la préparation au sacrement mais en amont, découvrir la portée de l'Evangile pour réussir sa vie dans tous les domaines - spirituel, sacramentel, sexuel, relationnel. (...)

    - On va reparler de la recherche sur l'embryon, de la fin de vie, de la famille...

    Je crois que les catholiques s'habituent à penser que nous sommes dans une société de plus en plus païenne. Il y règne beaucoup d'idolâtrie : de l'immédiateté, de la consommation, du libéralisme absolu. Il faut prendre du recul par rapport à cela. Il ne s'agit pas de se replier sur un communautarisme qui serait malsain mais d'avoir une colonne vertébrale personnelle pour être capable de faire des choix et d'en rendre compte. Les catholiques n'ont pas à avoir peur. Quand on a des convictions fortes et qu'on sait pourquoi , on peut se faire respecter. Les catholiques sont appelés à avoir de la personnalité. C'est plutôt une bonne nouvelle !

  • Ecologie humaine, un projet alternatif et métapolitique

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    (Zenit.org) - Le nouveau Courant pour une écologie humaine entend montrer que « la modernité a changé de camp » : l’écologie humaine en effet « ne s’inscrit pas dans une sorte de conservatisme passéiste » mais est « une réponse nouvelle à des défis inédits », une réponse qui appelle à « construire une protection réelle de l’être humain », et au fond à une véritable « mutation culturelle », explique Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et porte-parole de la « Manif pour tous ».

    Tugdual Derville, Pierre-Yves Gomez, économiste, et Gilles Heriard Dubreuil, spécialiste des questions environnementales, sont les initiateurs d’un « courant de réflexion au service de l’action », qui a été lancé le 22 juin 2013, à Paris.

    Plus de 450 personnes étaient présentes, de toute la France, pour cet évènement, dont Tugdual Derville explique les enjeux aux lecteurs de Zenit.

    • Zenit – Qu’est-ce que c'est que l'écologie humaine ?

    Tugdual Derville – L’écologie humaine, c’est d’abord une réalité que vit un jour ou l’autre toute personne : il s’agit de prendre soin de l’être humain. De le protéger dans son environnement mais aussi de protéger l’homme lui-même, à commencer par le plus fragile. Expérimenter l’écologie humaine, c’est donc comme faire de la prose : nous pouvons espérer qu’elle est pratiquée chaque jour dans les familles, les entreprises, les associations, les maisons de retraite, par tous ceux qui prennent soin les uns des autres. C’est d’ailleurs le propre de l’être humain. Il n’a pas seulement besoin d’un environnement porteur et sécurisant, comme les animaux ; il éprouve aussi un besoin spécifique : celui d’être reconnu comme une personne irremplaçable, à la fois unique, précieuse et fragile. Tout être humain a besoin de se sentir accueilli inconditionnellement avec ses forces et ses faiblesses. Et il est d’ailleurs signifiant que cet homo sapiens que nous situons au sommet de la création soit de nature si fragile comparé aux animaux, avec une telle dépendance à la nature, à la culture et à autrui ! Il nous faut de l’eau pure (si possible fraîche !) et de l’amour pour vivre. Pas si facile à trouver… Sérieusement, l’écologie humaine est simplement une réalité universelle, vitale et intemporelle.

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  • L'attitude criminelle de l'Occident en Syrie

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    De l'Oeuvre d'Orient :

    «L’Occident a une attitude criminelle en Syrie»

    Le Patriarche latin de Jérusalem et un vicaire patriarcal pour la Jordanie ont rencontré Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, lors de leur visite en France cette semaine. Leur conseil à l'Occident ? Ecoutez les Syriens avant d'agir.

    SB Fouad Twal et le Ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius, à Paris - Juillet 2013

    Depuis plus de deux ans de conflit en Syrie, la communauté internationale a souvent changé d’avis lorsqu’il s’agissait d’imaginer une solution à une éventuelle sortie de crise. Près de 100 000 morts plus tard, plus d’un million de réfugiés plus tard, l’actualité est pourtant toujours à l’immobilisme.

    Sa Béatitude Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem, était en France ces jours-ci pour recevoir des mains de notre ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, les insignes de Grand Officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur. Accompagné par Monseigneur Maroun Lahham, vicaire patriarcal pour la Jordanie, ils ont accepté de répondre au terme de leur visite aux questions des journalistes.

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  • Humaine ou inhumaine, l'écologie ?

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    L’homme est-il de trop dans la nature ?

    de HENRI HUDE sur Ecologie Humaine

    « Ecologie humaine » vient combler un grand vide dans la vie politique et culturelle de la France (mais pas seulement de la France... (ndB)). « Ecologie » tout court, c’est trop court. Si on en reste là, demain sera inhumain.

    UNE ECOLOGIE HUMAINE OU INHUMAINE ?

    Humaine ou inhumaine ? Tel est pour l’écologie le choix. Il faut donc déployer la richesse de sens que renferme cette expression : « écologie humaine ».

    Le mot  « écologie » compose logos et oikos (ou oikia) qui signifie « la maison ». Qu’est-ce donc que l’« écologie humaine » ? La science et la pratique de cette nature qui inclut l’homme et qui est ainsi sa « maison », la « maison de l’homme ».

    Oikos signifie en même temps « famille ». L’écologie, c’est la science et la pratique de cette « famille » humaine vivant dans sa « maison », la nature. Si les mots ont leur plein sens, l’écologie est familiale ou n’est pas.

    « Si les mots ont leur plein sens, l’écologie est familiale ou n’est pas. »

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  • Morsi et la légitimité démocratique

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    Lu sur Causeur.fr :

    Le 3 juillet 2013, Mohamed Morsi, président de la République Égyptienne, a été écarté du pouvoir par les forces armées, qui ont suspendu la constitution, nommé un magistrat président par intérim et promis de nouvelles élections dans un délai rapproché.
    La plupart des réactions occidentales ont été marquées par une sorte d’embarras. D’un côté, le programme des Frères musulmans n’ayant rien de démocratique, du moins selon nos critères, la légitimité de la confrérie apparaissait douteuse. Mais d’un autre, M. Morsi tirait son pouvoir d’une élection au suffrage universel direct, la première jamais tenue dans des conditions de compétition réelle entre les candidats.

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  • L'accès à l'avortement n'est pas un droit de l'homme

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    Friday-Fax-Header-French.jpgNEW YORK, 5 juillet (C-FAM) Dans une importante résolution sur les femmes, la paix et la sécurité, le Conseil de sécurité de l’ONU a opposé une fin de non-recevoir aux suggestions selon lesquelles les victimes de viol en temps de guerre seraient titulaires d’un droit à l’IVG.

    L’actrice Angelina Jolie a instamment demandé aux les Nations Unies d’aider les victimes et de punir les auteurs de ces crimes. Cette requête fait partie des efforts de l’actrice accomplis dans l’espoir de devenir la célébrité de marque pour la promotion des causes de l’ONU. Elle a raconté des histoires poignantes de femmes et enfants victimes d’abus sexuels dans les camps de réfugiés.

    Le Conseil de sécurité a adopté une résolution sur la prévention de la violence sexuelle dans les situations de conflits, sans faire mention de l’IVG ou de la pilule du lendemain. Cela en a contrarié certains.

    Certaines délégations diplomatiques, qui font une promotion active de l’avortement dans le monde, ont exprimé leur frustration. « Pourquoi remet-on encore en question les droits reproductifs des personnes victimes de violence sexuelle ? » a demandé une représentante française, Najat Vallaud-Belkacem. Porte-parole des pays du nord, Karin Enstrom a déclaré que l’accès à l’avortement et à la pilule du lendemain était « crucial » dans les zones de conflit.

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