Lundi 24 juin 2013
Dans le cadre du Journal Télévisé, la RTBF
lance un appel à témoins.
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On parle régulièrement de l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs. Nous souhaitons consacrer un dossier sur ce thème délicat. |
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Lundi 24 juin 2013
Dans le cadre du Journal Télévisé, la RTBF
lance un appel à témoins.
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On parle régulièrement de l'extension de la loi sur l'euthanasie aux mineurs. Nous souhaitons consacrer un dossier sur ce thème délicat. |
Un ermite catholique de nationalité syrienne a été tué dans son pays en guerre depuis mars 2011, a rapporté dimanche 23 juin la Custodie de Terre Sainte. Le père François Mourad avait fait son noviciat franciscain pour la Custodie à Rome avant « d’entendre un appel plus pressant du Seigneur à la vie contemplative ». Appel qu’il accomplissait en Syrie. « Il était resté l’un des nôtres » explique le père Pierbattista Pizzaballa, custode de la communauté franciscaine endeuillée par cette « triste nouvelle ». En effet depuis le début du conflit, le père François avait quitté son ermitage pour « rejoindre un frère affaibli, desservir une communauté religieuse voisine, pour trouver aussi un peu plus de sécurité », rapporte le site de la Custodie.
Les conditions de la mort du père François ne sont pas claires. L’agence de presse de l’Eglise catholique italienne Sir rapporte deux versions distinctes. Selon la première, le père François aurait été victime d’une balle perdue, tirée par les rebelles. Selon la seconde, il aurait été tué au sein d’un couvent franciscain attaqué, pillé et détruit par les rebelles, le couvent de Saint Antoine de Padoue à Ghassanieh dans la vallée de l’Oronte.
C'est en tout cas l'avis de Massimo Introvigne (ICI) (traduction par nos soins) :
Mariage gay, la défaite des évêques français
Ce qui se passe dans l'Eglise catholique en France après les grandes manifestations contre la loi Taubira qui a introduit le mariage des couples homosexuels et leur droit à l'adoption n'est pas sans intérêt pour l'Italie où nous risquons d'assister bientôt au même scenario.
Résumons seulement, pour la commodité du lecteur, les derniers épisodes de cette saga. Le 4 juin: le Conseil «Famille et société» de la Conférence des évêques de France (CEF), présidée par l'évêque du Havre, Mgr. Jean-Luc Brunin, et qui comprend des évêques et des experts, publie un document intitulé «Poursuivons le dialogue !», où elle invite à la réconciliation entre ceux qui - également au sein du monde catholique - ont combattu dans des camps opposés sur la question du mariage de même sexe. Le 10 juin : diverses voix dans le monde catholique conservateur - pas nécessairement lié aux milieux dits «lefebvristes» - demandent que le CEF retire leur charge aux membres du Conseil Famille et Société, accusés d'enseigner une doctrine au sujet des unions de même sexe qui n'est pas conforme au Magistère de l'Eglise. Le 13 juin: le Conseil permanent de la CEF intervient qui - sans désavouer le Conseil «Famille et société» - et bien sûr sans révoquer ses membres - précise toutefois que, entre ceux qui manifestaient contre la loi Taubira et ceux qui manifestaient en sa faveur, l'Eglise n'est pas neutre; que ceux qui s'étaient opposés à une loi qui ouvre des «blessures» dans le corps social avaient raison, que leur engagement "n'est pas vain" et qu'il devra continuer en s'occupant «d'autres domaines où la vigilance est nécessaire pour le respect de la personne humaine», allusion évidente à la loi sur l'euthanasie à propos de laquelle le processus législatif est déjà en cours en France.
Baltimore, MD., 22 juin 2013 (News ANC/EWTN) (notre traduction) - Lors de l'ouverture de la quinzaine pour la liberté de 2013, Mgr William E. Lori de Baltimore a souligné la contribution unique que la religion apporte à la société et a averti qu'elle doit être protégée et a autorisée à s'épanouir.
"La Foi enrichit la vie publique non seulement par l'ampleur des services rendus, mais aussi par les qualités d'esprit et de cœur, par les valeurs et les vertus, apportées à la vivre", a déclaré Mgr Lori.
Il a averti que bien que les individus et les organisations religieuses rendent des services essentiels au bien commun, "notre gouvernement s'en prend à ce qui appartient à Dieu lorsque des atteintes parrainées par l'Etat veulent forcer l'Eglise à compromettre ses propres enseignements en guise de prix à payer pour servir l'ensemble de la communauté."
L'archevêque Lori, qui préside le Comité Ad Hoc des évêques américains pour la liberté religieuse, a prononcé l'homélie le 21 juin, lors de la Messe célébrée à la Basilique de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, la plus ancienne cathédrale de la nation la, dans le centre-ville de Baltimore, au Maryland.
La cathédrale était comble; s'y pressaient des fidèles venus des deux Maryland et d'autres États à travers le pays pour assister à la Messe d'ouverture de la quinzaine pour la liberté. Ils ont salué l'homélie de l'archevêque par une standing ovation. La quinzaine de la liberté – qui en est actuellement à sa deuxième année – est une période de deux semaines de prière, d'action et d'éducation à un plus grand respect pour la liberté religieuse tant aux États-Unis qu'à l'étranger.
D'un ami :
Commentant l'incarcération très discutable d'un jeune opposé au mariage gay et l'expulsion également suspecte de Frigide Barjot de son logement, l'excellent présentateur de TF1 Jean-Pierre Pernault constate une évidence: « Décidément, il ne fait pas bon être opposé au mariage homosexuel ». C'est un peu comme s'il avait dit: « Décidément, aujourd'hui il ne fait pas bon être chrétien en Syrie ». Rien de plus limpide! Seulement voilà, immédiatement, la machine infernale du médiatiquement correct se met en route et l'hystérie anti-catholique du gouvernement socialiste bat son plein! Que se passe-t-il en France depuis l'avènement du sinistre Hollande? Les français qui ne se reconnaissent pas dans les lois adoptées sous l'influence de la franc-maçonnerie, du lobby gay et de leurs suppôts sont-ils en train de devenir des citoyens de seconde zone? La liberté d'expression n'existe-t-elle plus qu'à sens unique? Voilà de quoi encourager ceux qui, un peu partout dans l'hexagone, dégradent les églises au nom d'une laïcité haineuse qui, tout en fermant les yeux sur l'islamisme, n'a de cesse de vouloir en finir avec notre civilisation judeo-chrétienne.
Jean-Pierre Snyers
Europe : la pression citoyenne s'accentue pour défendre l'embryon
Paris, 21 juin 2013 (Zenit.org) Fondation Jérôme Lejeune
Le gouvernement français avait annoncé sa volonté d’aboutir à la libéralisation de la recherche sur l’embryon humain avant l’été. Après l’échec d’une première tentative de passage en force en mars, la proposition de loi sur ce sujet sera réexaminée le 11 juillet en session extraordinaire. Dans le même temps, la mobilisation citoyenne contre la recherche sur l’embryon humain prend de l’ampleur et change d’échelle.
600 000 européens ont déjà signé l’initiative citoyenne One of us (Un de nous). Les coordinateurs européens réunis à Rome ce week-end, s’organisent pour atteindre au plus vite le million requis. Un de nous, version française de l’initiative, recueille à ce jour 40 000 signatures. 60 000 sont nécessaires d’ici le 11 juillet pour envoyer un message fort de promotion de la dignité humaine aux parlementaires français.
Le 15 juin, les coordinateurs de l’initiative One of Us (Un de nous), venus des 27 Etats membres de l’Union européenne, se rassemblaient à Rome pour une réunion de mi-parcours autour des initiateurs du projet, les députés européens Carlo Casini et Jaime Mayor Oreja, ainsi qu’entre autres Gregor Puppinck, directeur de l’ECLJ (European Centre for Law and Justice). L’occasion pour les relais nationaux de se féliciter de la collecte commune de quelque 580 000 signatures, soit plus de la moitié du nombre requis d’ici l’automne.
Lu sur cathoweb.org :
Dans un entretien donné au sujet de son livre paru en 2008, "La Révolution française n’est pas terminée, Vincent Peillon explique sa vision de la laïcité : "On ne pourra jamais construire une pays de liberté avec la religion catholique, mais comme on ne peut pas non plus acclimater le protestantisme en France, comme on l’a fait dans d’autres démocraties, il faut inventer une religion républicaine. Cette religion républicaine, qui doit accompagner la Révolution matérielle mais qui est la Révolution spirituelle, c’est la Laïcité."
(video ICI)
Pour une union homosexuelle civile?
par Stéphane Seminckx (Didoc.be)
Certains organes de presse ont prêté récemment au cardinal Danneels des propos ambigus.
A les croire, le cardinal serait partisan d’une union homosexuelle civile spécifique, à condition de ne pas l’appeler mariage. Cette formule est évoquée ici et là comme une solution élégante, une belle preuve d’ouverture d’esprit, qui sauvegarderait en même temps le vrai sens du mariage.
Ces questions ont été soulevées à l’occasion des récentes manifestations en France contre la loi Taubira, sur le mariage homosexuel.
Dans un autre article repris sur didoc, Mgr Tony Anatrella, prêtre et psychanaliste, spécialisé dans les questions du gender et de l’homosexualité, consulteur des Conseils pontificaux pour la Famille et la Santé, précise d’emblée : « La seule solution qui pourrait éventuellement être envisagée (…) est non pas une union civile comme certains politiques le suggèrent car en fait elle ressemblerait à un mariage-bis comme le Pacs, mais un contrat de biens passé devant un notaire et qui serait ouvert à tous. Le mariage étant réservé exclusivement à l’alliance fondée entre un homme et une femme ».
On peut comprendre que des personnes qui vivent ensemble entendent se mettre d’accord sur certaines questions, comme par exemple la propriété, l’usage ou le legs de biens patrimoniaux. Mais cela n’a rien à voir avec la reconnaissance, par l’Etat, d’une union civile entre personnes homosexuelles. Une telle union soulèverait différents problèmes :
De la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté européenne)
Citoyenneté européenne: le sentiment d’appartenir à une communauté
La citoyenneté européenne est une question centrale de notre identité européenne et promet de figurer en bonne place des débats en vue des prochaines élections européennes de 2014. Dans le contexte de l’année européenne 2013 des citoyens, la Commission européenne a donc cherché à connaître les vues des Eglises sur le sujet, dans le cadre d’un Séminaire de dialogue qui s’est tenu le 20 juin.
Au nom de la Commission européenne, Mme Chiara Adamo (DG Justice) a présenté le concept et les éléments constitutifs de la citoyenneté européenne ainsi que le rapport 2013 sur la citoyenneté. Mme Sophie Beernaerts (DG Communication) a ensuite particulièrement mit l’accent sur le Programme « l’Europe pour les citoyens ».
« Pourquoi la citoyenneté européenne est-elle aussi impopulaire ? » s’est demandé Mgr Kenney, évêque délégué de la COMECE pour l’Angleterre et le Pays de Galles. Dans son intervention, il a souligné l’échec, à différents niveaux politiques, de la mise en pratique de trois principes clé de la pensée sociale de l’Eglise. La Solidarité : les politiciens nationaux coupent dans les dépenses sociales sans explication. Subsidiarité : lorsque des décisions sont prises à un niveau jugé inapproprié par les citoyens, ils perdent le contrôle de ce niveau de décision. Enfin, la dignité humaine : nous avons perdu le sens de l’égale dignité de chaque personne, qu’il s’agisse de concitoyens pauvres ou de migrants, et de la fraternité qui nous lie avec eux.
De Gregor Puppinck (http://www.eclj.org) :
Le 27 juin, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE, Strasbourg) débattra d’un projet de résolution contre « la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre », le lendemain d’une audition publique consacrée à La Manif pour tous.
Difficile de faire plus contrasté. Le projet de résolution et de recommandation présenté par le député socialiste norvégien Håkon Haugli, Lutter contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre (Doc. 13223), vise principalement à renforcer la prévention et la répression de l’hostilité sociale envers l’homosexualité (l’homophobie) dans le but de changer les mentalités, les politiques et les législations.
Hasard du calendrier, la veille, mercredi 26 juin, le député Luca Volontè et l’ECLJ (European Centre for Law and Justice) organisent en cette même Assemblée une audition publique sur la Manif pour tous en présence notamment de Ludovine de la Rochère (photo), de Béatrice Bourges et de représentants des Veilleurs.
Un rapport sur les abus policiers en France
Durant cette audition, les invités auront la possibilité d’exposer le message de ce mouvement social ainsi que la répression dont il fait l’objet. L’ECLJ rendra public un rapport compilant plus d’une centaine de témoignages circonstanciés faisant état d’abus policiers. Cette audition se tiendra devant les députés intéressés et le public de 13h à 14h, (renseignements et inscriptions à info@eclj.org avant le 24 juin).
En outre, le 26 juin au soir, à Strasbourg, le mouvement des Veilleurs organisera une grande veillée européenne ouverte à tous, où se retrouveront entre autres le fondateur des Veilleurs, Axel, Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, Béatrice Bourges, Luca Volontè et d’autres députés de différents pays européens qui témoigneront de leur engagement.
Déclaration de Mgr Aillet à propos de l’incarcération de Nicolas B. (http://www.diocese-bayonne.org/spip.php?article3680)
Dans un communiqué récent, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a salué l’engagement de tous ceux (dont de nombreux jeunes) qui durant des mois, ont fait entendre leur voix de manière pacifique pour s’opposer à la loi Taubira, en précisant qu’elle a modifié « radicalement l’un des fondements de la vie en société », engendré, comme il était prévisible, des clivages profonds, et provoqué des blessures et des craintes durables.
Devant le mépris politico-médiatique que ce mouvement social, d’une ampleur inégalée depuis des décennies, a rencontré, beaucoup sont déterminés à poursuivre leur action pour alerter l’opinion, éclairer, voire réveiller les consciences de nos concitoyens.
Parce que la conscience est profondément blessée par la loi Taubira, il est parfaitement légitime d’en réclamer l’abrogation. Le Pape François, devant une délégation officielle de parlementaires français, ne déclarait-il pas : « Votre tâche, technique et juridique, consiste à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger » ? L’association « la manif pour tous » demeure une force de proposition destinée à pérenniser ce mouvement. D’autres initiatives sont nées pour capitaliser l’engagement de nombreux citoyens : les veilleurs, les mères veilleuses, des rassemblements sporadiques pour interpeller l’opinion et les pouvoirs publics…
Pourvu qu’elle se déroule sans violence et dans le respect de l’intégrité physique des personnes et des biens, cette opposition de fond, que l’on a pu appeler à juste titre « résistance », est pleinement légitime dans une société démocratique où la liberté d’expression, de réunion et de manifestation est garantie par la Constitution.
Le Jeune Nicolas B., sympathisant de la manif pour tous, a été condamné le 19 juin par le tribunal correctionnel à deux mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour avoir participé à une manifestation pacifique le 16 juin dernier contre la loi Taubira. Les chefs d’accusation semblent surréalistes et la lourdeur de la peine disproportionnée par rapport aux faits avérés. Il s’agit manifestement d’une forme politique de répression policière et judiciaire qui marque un tournant dans le traitement arbitraire des opposants au mariage et à l’adoption par des couples de même sexe.
Je salue l’engagement de ce jeune Nicolas et de tous ceux qui, comme lui, travaillent à défendre avec détermination et sans violence, le droit des enfants à être élevé par un père et une mère, engagement qui « aura encore à se déployer dans d’autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine » (Conseil permanent). Ils sont la fierté et l’espérance de notre société. Leur courage, jusqu’à la prison s’il le faut, est déjà une victoire : car on ne peut pas enchaîner la Vérité !
+ Mgr Marc Aillet
Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Sondage en ligne organisé par les jeunes du MR à propos de l’euthanasie des mineurs : Euthanasie : mineur mais libre de choisir ?
Voici l’annonce du sondage et l’invitation pour les citoyens belges à se prononcer. La détermination d’un âge limite dans la perspective d’une extension aux mineurs de la loi sur l’euthanasie n’est pas évidente. Et pourtant, l’euthanasie des mineurs est d’ores et déjà pratiquée sans un cadre légal strictement défini. Il est urgent de légiférer compte tenue de la capacité de discernement des mineurs et afin d’assurer le respect de la dignité humaine !