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Politique - Page 601

  • Un projet de législation qui bouleverserait le système des fabriques d'église

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    Nous lisons sur le site du Diocèse de Liège :

    "Après avoir informé la presse de ses projets en vue de l’élaboration d’un nouveau décret concernant le temporel du culte, le ministre Furlan vient enfin de transmettre aux évêques wallons un projet de circulaire instituant une opération "pilote" et demandant leur réaction. (accessible en PDF)

    Au travers de cette opération, c’est un bouleversement complet du système jusqu’à présent mis en place pour les fabriques d’église ; ce qui est actuellement obligatoire deviendrait conventionnel et donc négociable.

    La nature même des fabriques d’église est mise en cause en ce que ces dispositions en font des établissements totalement dépendants du bon vouloir communal. Le caractère mixte de la matière de temporel du culte (civil et religieux) ne serait plus respecté, la tutelle de l’évêque serait considérablement réduite. L’autorité communale pourrait intervenir tant dans la gestion des biens des fabriques que dans l’utilisation des lieux de culte.

    Si certains points nous semblent acceptables, il n’en est pas moins important de bien comprendre vers où veut aller le Ministre afin de pouvoir réagir en toute connaissance de cause avec des arguments juridiquement forts."

    Lire la note de réaction du Service des Fabriques d'église

  • Margaret Thatcher

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    Un ami nous écrit :

    A propos du bilan de Margaret Thatcher, on a eu l'occasion de lire ou d'entendre assez largement le pour et le contre, ce qui est assez rare dans les médias.

                Je n'ai toutefois vu aucun rappel de son attitude à l'égard de l'avortement. Au Royaume-Uni, celui-ci est autorisé - pour raisons de santé, sociales, économiques… - jusqu'au sixième mois inclus de la grossesse, et cela peut encore être prolongé sur indication médicale. (On en connaît aujourd'hui les dérives.) Il y a eu, dans les années 80, des tentatives pour au moins restreindre ce délai: Margaret Thatcher s'y est toujours opposée fermement. On est de fer ou on ne l'est pas…

                Une attitude à l'opposé de celle du président Reagan avec lequel on fait fréquemment le rapprochement. Lui fut un authentique défenseur de la vie, mais l'exécutif fédéral américain est sans pouvoir direct en la matière.

    Ce qui est confirmé ICI :

    "... En tant que députée, elle est l'un des seuls conservateurs à soutenir la légalisation de l'avortement proposée par David Steel Elle prend également parti contre l'abrogation de la peine de mort."

  • Comment agir en chrétiens ?

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    Face à la détermination du gouvernement français à imposer "le mariage pour tous", les prêtres du "Padreblog" déterminent les exigences auxquelles doit obéir un engagement chrétien non violent mais résolu :

    AGIR EN CHRÉTIEN

    Vous êtes nombreux à nous demander des critères de discernement pour prendre part à la mobilisation contre le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Le climat s’est encore alourdi. Sentant l’opinion publique se retourner, le gouvernement accélère et choisit en effet de passer en force.

    Cette accélération est une nouvelle erreur que dénonce sévèrement le Cardinal Vingt-Trois : « que tous les moyens aient été mis en œuvre pour éviter le débat public, y compris dans le processus parlementaire, peut difficilement masquer l’embarras des promoteurs du projet de loi. Passer en force peut simplifier la vie un moment. Cela ne résout aucun des problèmes réels qu’il faudra affronter de toute façon » (discours aux évêques de France du 16 avril 2013 à Paris).

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  • Le cardinal de Paris : …haut et fort !

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    Président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a prononcé un discours sans équivoque à l'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques de France à Paris mardi 16 avril 2013 (extraits) :

    (…) L'insistance du pape pour appeler l'Église à se porter à la « périphérie » de notre monde est sans doute beaucoup plus riche de sens que ne le laisserait supposer une écoute rapide. Il est clair qu'il vise bien les périphéries sociales de nos sociétés et qu'il nous invite à rejoindre tous ceux que la vie malmène. Mais, et cela est moins entendu et souligné, il parle aussi beaucoup des « périphéries existentielles » qui ne visent pas seulement la marginalité sociale, mais aussi les drames intérieurs de la liberté humaine et le désespoir qui résultent d'un monde qui prodigue des jugements sévères sans annoncer l'espérance de la miséricorde. Ne voyons-nous pas que, sous les apparences d'un libéralisme moral ou, pour mieux dire, d'un libertarisme moral, nos sociétés secrètent une avidité pour dénoncer les coupables qui ne se soumettent pas à la loi commune ?

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  • Université de Liège, mercredi 24 avril 2013 : « les Dix Commandements et les Droits de l’Homme »

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    Prochaine rencontre du cycle de lunch-débats organisé à l’Université de Liège sur le thème "les droits de l'homme en péril" par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège.   

         Mercredi 24 avril 2013 à 18h00 

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    à l'Université de Liège

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    Place du XX août, 7, 1er étage (Salle des Professeurs)  

    Les Dix Commandements et les Droits de l’Homme

     

    Un entretien entre 

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    Mgr André-Joseph LEONARD

     archevêque de Malines-Bruxelles

    et M. Albert GUIGUI

    grand rabbin de Belgique 

    Les racines spirituelles communes aux juifs et aux chrétiens ne les invitent-elles pas à un témoignage commun pour relever les défis de notre temps ? Plus fondamentalement que toutes les déclarations des droits de l’homme, le Décalogue n’est-il pas le message éthique commun d'une valeur permanente pour Israël, pour l'Eglise, pour les non-croyants et pour toute l'humanité ? En quoi les « Dix Commandements » fondent-ils une juste vision de l’écologie de la nature dans toutes ses dimensions, en particulier celle de la famille humaine ? Le drame  bouleversant de la Shoah n’est-il pas, pour ainsi dire, l’archétype de tous les drames contemporains où l’humanité s’est engagée, depuis le XXe siècle plus que jamais, sur  la voie de la haine mortifère enracinée dans l'idolâtrie de l'homme, de la race ou de l'État, une haine qui commence lorsque l'homme  se place au centre de l'univers ?

     

     Le débat sera modéré par M. Paul VAUTE , chef d'édition de la Libre Belgique-Gazette de Liège 

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    La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 19 avril 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 €,  à régler sur place. L'accès à la salle (cent places disponibles) ne peut être garanti  aux personnes qui ne s'inscrivent pas au préalable 

    Plus d’informations ici :  http://www.ethiquesociale.org/

     

     

    Les droits de l’homme : enjeu et impasses

    3175451760.jpgLe 21 septembre 2000, une controverse (au sens de la disputatio médiévale) fut organisée, au théâtre Quirino à Rome le 21 septembre 2000, entre le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, et un professeur à l’Université romaine de la Sapienza, le philosophe libertaire Paolo Flores d’Arcais, pour explorer des voies de convergence possibles sur quelques principes absolus relatifs à toute société humaine digne de ce nom. Au moment décisif du dialogue, le modérateur – Gad Lerner, un juif, journaliste à la  Repubblica – s’est demandé si des principes aussi fondamentaux que ceux du Décalogue ne pourraient pas être retenus comme base éthique commune, même par des athées (qui y souscriraient seulement « velut si [comme si] Deus daretur »). Mais cette proposition fut aussitôt rejetée par le philosophe laïc. 

    Ce dernier nia que certaines règles morales ou de droit naturel  puissent constituer des postulats, ou des acquis irréversibles, pour l’humanité : le contrat social est toujours relatif, contingent, renégociable. Ainsi, certains revendiquent-ils maintenant à l’ONU l’insertion de nouveaux « droits » (à l’avortement, à l’euthanasie, au choix du « genre » etc.) dans une Déclaration universelle des droits de l’homme vieille de 50 ans à peine (1948) !

    Tout s’écoule, disait déjà le vieil Héraclite. Pareille impasse montre à quel point une définition véritablement universelle (selon la formule « ubique, semper et ab omnibus » de Vincent de Lérins, Ve s.) des droits et donc des devoirs humains sans Dieu semble aléatoire.

    JPS

     

     

  • Légaliser le mariage pour tous, c'est inscrire la transgression dans la loi

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    France: le "mariage pour tous", une loi transgressive

    Le Sénat français a voté le jeudi 11 février la loi en faveur du « mariage pour tous ». La loi qui devait être à nouveau examinée à la fin du mois de mai par l’Assemblée nationale française le sera en réalité le mercredi 17 avril, ce qui en dit long sur la volonté du gouvernement français de précipiter le processus legislatif.

    Dans un entretien accordé à ZENIT, Monseigneur Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé a déclaré ceci:

    Extraits

    Sur le plan de la violence:

    Il faut regretter et dénoncer tout ce qui mène à la violence et voir, à cette occasion, des groupes extrémistes de part et d’autre se mettre en scène de façon provoquante. La question est de savoir d’où vient la violence ? Celle-ci procède de la loi elle-même qui agresse et fait violence à la société en transgressant l’un des principes majeurs sur lesquels elle se développe et se civilise. La loi viole socialement le respect de la différence sexuelle qui est à l’origine de diverses institutions humaines comme le couple et la famille formés uniquement par un homme et une femme. …

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  • Partir ou mourir : le cruel dilemme des chrétiens syriens

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    SYRIE - Mourir ou partir : le dilemme sans réponse des chrétiens syriens selon l’Archevêque maronite de Damas (Source: FIDES.ORG)

    Les chrétiens de Syrie « doivent choisir entre deux calices amers : mourir ou partir ». Un dilemme qui implique toute la réalité ecclésiale se trouvant en Syrie et que raconte l’Archevêque maronite de Damas, Mgr Samir Nassar.


    L’Archevêque catholique de rite oriental mentionne les nombreuses manières dont la mort rode autour des vies de millions de civils sans défense, chrétiens et musulmans, dans une Syrie dévastée par la guerre : bombardements, voitures piégées, tireurs embusqués, manque de soins médicaux (233 hôpitaux ont été fermés et les médecins fuient tous, explique Mgr Nassar), malnutrition et manque de nourritures adaptées pour les diabétiques, les personnes affectées de pathologies cardiaques et les jeunes mères.

    Face à ce désastre, tous pensent à partir même si la fuite est en quelque sorte « une autre manière de mourir », plus lentement. L’Eglise locale, malgré sa fragilité, « devient un mur des lamentations » auquel tous s’adressent chaque jour « pour demander protection et aide afin de trouver un visa permettant de partir ».

    Les chrétiens syriens – souligne l’Archevêque maronite – « ont vu l’ONU organiser depuis 2005 le départ systématique des réfugiés irakiens en direction des pays occidentaux » et ils connaissent maintenant l’angoisse, notamment à cause de « l’indifférence et du silence mondial concernant leur long et triste calvaire… Ils sont abandonnés, destinés à mourir sans pouvoir fuir… les consulats sont fermés depuis un an et demi ».


    Mgr Nassar décrit, avec un cœur de pasteur affligé, la condition des chrétiens pauvres « qui ne trouvent aucune raison de devoir mourir dans cette guerre insensée ». Ils ont vu leurs frères plus aisés quitter la Syrie et ils voient l’Eglise comme la seule réalité à laquelle demander de l’aide dans ce naufrage.

    « L’appel du nouveau Pape, François, en faveur de la bien-aimée Syrie résonne dans leurs cœurs… Les Eglises sœurs du monde entier prient et montrent leur affection en faveur de ce petit troupeau, sans pouvoir calmer la tempête ». Cette situation met également les Pasteurs devant des problèmes de conscience. « Leur conseiller de rester pourrait les conduire à la mort comme un agneau muet devant le boucher. Notre martyrologue ne fait que s’allonger…

    Les aider à partir signifie en revanche vider la Terre biblique de ses derniers chrétiens » : un dilemme qui peut trouver une réponse seulement en se confiant « au cœur de Dieu », en offrant aux fidèles une proximité pastorale qui les aide à percevoir la réalité des paroles de Jésus : « N’ayez pas peur… je suis avec vous… ». « Ces dernières – remarque Mgr Nassar – ne déçoivent jamais ».

  • Mariage gay : triste France...

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    Nous lisons sur le blog de Jeanne Smits :

    « Mariage » gay : la trahison

    C’est la « droite » sénatoriale qui, devant les Français et devant l’histoire, portera la responsabilité de la facile adoption, vendredi, de la loi Taubira ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Par le subterfuge honteux du vote à main levée, une cinquantaine de sénateurs, pas plus, à peu près également répartis entre « droite » et gauche (connaîtra-t-on jamais le décompte et l’identité des votants ?) ont fait basculer la France dans un régime de non-droit et d’idéologie triomphante.

    Car lorsque la loi se mêle de nommer blanc ce qui est noir, d’imposer la fiction à la place de la réalité, ce n’est pas seulement une faute, c’est un nihilisme d’Etat. Et comme tout mensonge, il ne peut perdurer qu’en s’imposant par la violence. Ne nous y trompons pas : ce n’est pas seulement une affaire de papas et de mamans.

    Et notons bien aussi qu’avec cette rapide adoption, assortie de quelques amendements imaginés pour encore mieux assurer les droits des couples homosexuels, le parcours législatif de la loi Taubira sera non seulement accéléré – l’Assemblée en discutera dès mercredi – mais facilité. Ce sera plié en quelques jours.

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (13/4/2013) : avortement, Alzheimer, césariennes

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    Sommaire (cliquer sur les intitulés pour accéder aux articles)

  • Egypte : les dhimmis se rebiffent

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    Pour  « La Libre », Vincent Braun a interrogé Christine Chaillot (extraits) :

    Après les violences interconfessionnelles meurtrières du week-end dernier, nous avons questionné Christine Chaillot, spécialiste de chrétientés orientales et auteur du livre "Les coptes d’Egypte" (L’Œuvre éditions, 2011). Avec une population estimée entre 6 et 10 millions d’individus, c’est la plus importante communauté chrétienne du Moyen-Orient. Discriminés à tous les étages de la société, les coptes sont régulièrement la cible de violences.

    Les troubles entre musulmans et chrétiens coptes sont-ils directement liés à l’islamisation du pouvoir égyptien ?

    Il est certain qu’avec un gouvernement et un parlement très majoritairement dominés par les islamistes (Frères musulmans et salafistes), certains salafistes et d’autres groupes radicaux se sentent confortés dans leur idéologie religieuse.(…), tout ce qui n’est pas musulman est impur et doit être éliminé. Il y a un jeu entre le pouvoir politique, gouvernemental, et le peuple qu’on manipule avec ce discours : vous devez être de bons musulmans et voter pour les islamistes. Le plus compliqué, ce sont les mentalités présentes dans une population égyptienne très islamisée.

    A chaque fois, il semble qu’il ne faille pas grand-chose pour déclencher ces troubles.

     (…) Dans la réalité égyptienne, le moindre fait divers peut provoquer un incendie interconfessionnel. Et prendre des proportions qui dépassent la logique occidentale. Ces faits divers ont souvent lieu dans des quartiers très populaires où certains chefs religieux musulmans radicaux incitent à la violence et à la haine envers les chrétiens (…).

    Si on considère que les non-musulmans comme étant impurs, comment voulez-vous qu’on parle de citoyenneté ? En Egypte, on est dans une logique de plus en plus musulmane, islamisée, et de moins en moins dans une logique occidentalisée, où sont inscrits les concepts de droits de l’homme et de citoyenneté. La nouvelle constitution égyptienne inclut une majorité d’éléments islamisants qui vont permettre d’islamiser davantage la société. Elle reflète cette Egypte de plus en plus islamisée. La minorité qui veut la démocratie, des musulmans et des chrétiens, continue de manifester depuis l’arrivée au pouvoir de Mohamed Morsi pour que la révolution démocratique prenne le dessus.

    Les obsèques de dimanche ont vu s’exprimer cette contestation du pouvoir islamiste. On y a vu des slogans anti-Morsi.

    Ces slogans anti-Morsi étaient justifiés par le fait que les coptes considèrent qu’ils ne sont pas bien protégés par la police, ce qui était déjà le cas sous Moubarak. Et la nouvelle constitution garantit seulement une liberté de culte. Mais dans un Etat qui se réfère à la charia, on peut vite glisser vers le concept de dhimmitude (protection des peuples soumis par les pouvoirs musulmans d’antan). Mais est-il possible, au XXIe siècle, qu’un pays musulman en revienne à un système de soumission (d’une partie de sa population). Le problème à résoudre, en Egypte, est de savoir comment changer ces mentalités pleines de haine ? Comment faire une éducation aux droits de l’homme et à la citoyenneté (deux concepts importés) dans une société déjà très islamisée ?

    Tout l’article ici : Coptes d'Egypte: "Le moindre fait divers peut provoquer un incendie interconfessionnel"

    Les chrétiens représentent dix pourcents de la population égyptienne : cette importante minorité historique est l’héritière des autochtones qui n’ont pas apostasié leur foi sous le coup des invasions musulmanes. Elle mérite un statut approprié garanti sur le plan international, au même titre d’ailleurs que toutes les minorités confessionnelles du monde islamique. Un beau sujet de préoccupation pour tous ceux qui font profession de dialogue interreligieux et de promotion des droits de l’homme

  • La presse espagnole censure une pub pro-vie

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     Source: http://leblogdejeannesmits.blogspot.be

    Parmi cinq quotidiens nationaux espagnols, seul le quotidien La Gaceta a accepté de publier l'annonce suivante qui interpelle le ministre de la justice, Alberto Ruiz Gallardon du Partido Popular au pouvoir, à propos de l'avortement. El Pais, El Mundo, ABC, et La Razon ont choisi de refuser le visuel de pleine page, à la dernière minute.

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     « Il y a des enfants qui ne souriront jamais. Ils seront morts avant.  Par votre faute, M. le Ministre. »

    « Vous pourriez faire beaucoup pour les sauver et vous ne le faites pas. Simplement, comme tant de puissants de ce monde, vous regardez ailleurs devant l'assassinat massif d'enfants à naître. Ce n'est pas “l'interruption volontaire de la grossesse », ce n'est même pas “l'avortement” : c'est, en vérité, un crime horrible. 

    Vous et votre parti, le PP, vous avez promis la modification de la loi d'avortement, cette funeste loi promue par Bibiana Aido, et vous n'avez pas tenu la promesse. Trois cents enfants meurent chaque jour en Espagne comme conséquence d'une norme dont très sérieusement nous doutons qu'elle puisse mériter de porter le nom de “loi”. 

    Vous, M. le ministre, vous ignorez systématiquement la protection de la vie de l'enfant à naître. Si la vie ne fait pas partie de vos priorités, permettez-nous de douter de la bonté de votre hiérarchie des valeurs. Nous ne voulons pas penser que, parmi vos convictions, se trouve celle selon laquelle le corps du fœtus est le même que celui de la femme et que par conséquent, il peut être éliminé comme s'il s'agissait d'une tumeur. Nous ne voulons pas croire que vous ne savez pas ce que dit la science à ce propos. Nous ne voulons pas croire davantage que vous ne voulez pas que les enfants sourient, ou qu'ils jouent, libres, dans un  monde où – les puissants mis à part – ils sont aimés. Protégez le droit à la vie – le seul qui garantisse les autres droits de l'homme – et modifiez la “loi Aido”. Ne continuez pas d'entasser des erreurs qui coûtent, chaque année, des milliers de vies humaines. »

     L'annonce avait été rédigée et financée par les membres de la plateforme HazteOir (http://www.hazteoir.org) qui entendent maintenant chercher d'autres moyens de la faire circuler.

     Cette annonce intervient à un moment où la pression monte sur le gouvernement de « droite » de Mariano Rajoy pour honorer ses promesses, et semble-t-il fait peur dans les gros médias – mais que craignent-ils ? 

  • Le "Gender pour tous" et les droits des parents

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    De Grégor Puppinck *

     Source: ZENIT.ORG

     Les parents qui voudront transmettre certaines valeurs à leurs enfants vont dans les prochains mois se heurter à l'école de la République, telle que l’actuel gouvernement veut la refonder, en particulier à propos de la complémentarité homme-femme, de la sexualité humaine et de la morale.

    Le projet de loi Taubira sur le mariage doit être considéré en lien avec un autre projet fondamental de l’actuel gouvernement : le projet de « refondation de l'école de la République » actuellement discuté à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi sur la « refondation de l'école de la République » prévoit, entre autres dispositions, d’introduire un nouvel enseignement obligatoire de morale laïque et d’éducation civique, ainsi que de lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre. Dans la presse et à l’Assemblée, le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a précisé que « le but de la morale laïque est d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » pour « permettre à chaque élève de s'émanciper », car « le but de l’école républicaine a toujours été de produire un individu libre ». Dans la même veine, la Ministre de la Justice, Christiane Taubira a également déclaré à l’Assemblée que  « dans nos valeurs, l'Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d'en faire des citoyens libres »

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