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Politique - Page 685

  • Europe : vote d'une résolution favorable au respect de la vie

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    C'est Jeanne Smits, sur son blog, qui nous en informe :

    "Euthanasie : victoire sur la culture de mort à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe

    ...l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a voté mercredi soir une résolution visant à « protéger les droits humains et la dignité de la personne en tenant compte des souhaits précédemment exprimés par les patient » – en clair, il s’agit de promouvoir les testaments de fin de vie ou les directives pour la fin de vie. Grâce au travail intensif d’élus chrétiens, le texte définitif affirme : « L’euthanasie, dans le sens de l'usage de procédés par action ou par omission permettant de provoquer intentionnellement la mort d’une personne dépendante dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite. »

    A cette belle victoire s'ajoute l'adoption de deux amendements présentés par Luca Volontè (président de groupe du PPE) Timothy Boswell (GDE) et d'autres membres de ces deux formations conservatrices, qui ont bataillé pour faire adopter ce principe : « En cas de doute, la décision doit toujours viser à préserver la vie de l’intéressé et à en prolonger la vie. »

    « L'an dernier, nous avons obtenu une grande victoire en réaffirmant le droit à l'objection de conscience, aujourd'hui nous reconfirmons les valeurs humaines et chrétiennes. Aujourd'hui nous avons une nouvelle fois mené une bonne bataille et nous l'avons gagnée, grâce à Dieu, face à une véritable tyrannie idéologique de la mort. Les socialistes, la gauche et une partie des libéraux ont perdu une bataille fondamentale, désormais l'euthanasie est totalement bannie de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe », rapporte mon correspondant, citant Luca Volontè.

    Addendum : Le texte de la résolution est en ligne ici.

    © leblogdejeannesmits.

  • Le débat Léonard-Onkelinx aura-t-il lieu ?

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    Les "Médias catholiques" ont pris l'initiative d'inviter Monseigneur Léonard et la vice-première Onkelinx à un débat lors de la Foire du Livre, en mars prochain. L'archevêque de Malines-Bruxelles a déjà accepté l'invitation; reste à savoir ce que va faire celle qui a tenu les propos que l'on sait à l'égard du primat de Belgique. Ce "débat sera animé par Jean-Jacques Durré, Directeur de la Rédaction, des Médias Catholiques, auxquels se joindront Christian Laporte, journaliste à La Libre Belgique, et Ricardo Gutiérrez, journaliste au Soir", annoncent les Médias catholiques. A suivre...

  • Mario Monti : la foi ne peut être réduite à une niche intime personnelle

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     Le nouveau président du gouvernement italien Mario Monti s’est rendu en  visite officielle chez Benoît XVI samedi 14 janvier. Répondant, le 18 janvier, aux questions de Radio Vatican et de   L’Osservatore Romano  , le président Monti s’est livré à une analyse précise des relations possibles entre Église et État, ainsi qu’à une évaluation éthique de la crise. Ses propos vont au-delà d’une simple évaluation de la situation italienne 

     « La relation entre les États et l’Église peut être considérée comme un pont, une ouverture qui abat les murs des égoïsmes nationaux, en affirmant le sens d’une appartenance qui signifie respect, responsabilité et solidarité », a-t-il tout d’abord déclaré (…) La crise est pour lui « de plus en plus une crise sociale ». Chacun doit s’interroger, selon Mario Monti, sur la manière de « mettre un terme au temps de la pauvreté, caractérisé par les exclusions, la perte d’espérance, la dénatalité, la désagrégation de la communauté, de la famille, des réalités associatives, tout en s’interrogeant sérieusement sur ce qu’est la véritable richesse » (…)

    À la question « Que signifie être crédible ? », Mario Monti répond : « Avant tout prendre en compte le bien commun face aux intérêts particuliers ». « Le sens de l’État, poursuit-il, se mesure à la volonté et au souci de cohérence de chacun pour traduire la conscience démocratique en règle de vie, exigeante pour soi-même et solidaire de tous » (…)

     S’appuyant sur l’expression utilisée par Benoît XVI peu après son élection (« Ne pas fuir, par peur, devant les loups »), le président du Conseil italien pense que « dans la tempête, nous devons cultiver, avec sagesse et patience, l’espérance ». Face à la crise, « les citoyens et les institutions ne doivent pas s’enfuir comme devant les loups, mais rester solidement unis ».

    Évoquant le rôle possible de la foi dans l’action publique, il confie : « La foi ne peut être réduite à une niche intime et personnelle. Au contraire, tout en respectant la nécessaire autonomie du politique, la foi ne peut pas être, comme le dit Joseph Ratzinger, “un simple corollaire théorique à une certaine vision du monde” ».

    Pour ce qui concerne la formation, l’intégration, la responsabilité civile et morale, la contribution de l’Église est, aux yeux de Mario Monti, « vraiment précieuse ». Il voit enfin dans « les mains du pape, des mains fortes, qui soutiennent les poids portés par beaucoup ».

     L’article complet dans « La Croix », sous la signature de Frédéric Mounier : Selon Mario Monti, « la foi ne peut être réduite à une niche intime et personnelle  Pourrait-on imaginer un tel propos dans la bouche d’un ministre du gouvernement belge ?

  • "Tyrannie majoritaire", la curieuse logique d'un député européen

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    Un passage amusant dans une interview de Louis Michel, dans "La Libre Belgique" de ce jour:

    Question de la journaliste: "Quel est le danger si on laisse Viktor Orban abuser de sa large majorité ?"

    Réponse: "Le danger c'est d'aboutir à la tyrannie majoritaire. Une majorité, même large, n'a pas le droit d'imposer tout et n'importe quoi." Etc…

    Quand Mgr Léonard s'inquiète des abus de la démocratie parlementaire, les médias et les politiques s'enflamment. Dans ce cas-ci, bien sûr, personne ne dira que le MR mérite mieux que Louis Michel comme député européen !

    Plus loin, le même député s'indigne parce qu'il est question d'introduire le paramètre des deux tiers dans la Constitution hongroise. Un paramètre qui existe pourtant depuis bien longtemps en Belgique…

  • En France : une Entente parlementaire pour le droit de l'enfant à un père et une mère

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    "Elle.fr, LePoint.fr, Europe1.fr, Liberation.fr, LeMonde.fr… Tous ces confrères évoquaient ce lundi la réactivation de l’« Entente parlementaire pour la défense du droit fondamental de l’enfant d’être accueilli et de s’épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère » par le député UMP de Saône-et-Loire Jean-Marc Nesme et le sénateur UMP d’Ille-et-Vilaine Dominique de Legge, après que l’AFP et Reuters se soient décidés à le faire en fin d’après-midi. Les lecteurs de Nouvelles de France le savent, eux, depuis trois jours. Trois jours qu’ils ont connaissance de la liste des 82 élus (pour l’instant) signataires, donc des noms de ceux qui n’ont pas encore franchi le pas. Ils seraient déjà nombreux, me dit-on, à les avoir interpellés…"

    source : Nouvelles de France

  • Hongrie, l’Eglise et la nouvelle constitution

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    Entrevue à Radio Vatican avec l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse d’Ersztergom – Budapest Monseigneur János Székely. (Alessandro Speciale – Vatican Insider)

    La nouvelle constitution Hongroise a étonné et suscité de vives réactions  des Etats-Unis d’Amérique et de l’Union Européenne. La constitution limiterait la liberté d’expression et de culte ainsi que l’autonomie de la Banque Centrale. Elle a cependant un défenseur : l’Eglise catholique.

    Interrogé par radio Vatican, l’évêque auxiliaire Monseigneur János Székely explique les attaques de Bruxelles et d’une grande partie de l’opinion publique européennes en raison de la défense de la vie, du mariage et de la famille, concepts affirmés dans la nouvelle Charte.

    « La nouvelle constitution Hongroise approuvée en 2011, débute par le nom de Dieu et dans son préambule affirme que la vie humaine doit être défendue dès le début de sa conception, elle déclare que la Hongrie défend l’institution de la famille qui est une alliance de vie entre un homme et une femme. La constitution précise en outre que la famille est la base de la survie de l’humanité, elle précise aussi que le coût de l’éducation des enfants doit être pris en compte dans l'imposition. » « Il est clair, a-t-il ajouté, que ces affirmations des valeurs fondamentales ne plaisent pas à beaucoup d’intellectuels européens, stimulent même leurs attaques. » Mais, malgré la nouvelle Charte, l’avortement reste légal en Hongrie.

    Il y a par ailleurs l’hostilité du monde financier international qui selon Monseigneur Székely serait dû à la taxe transitoire supplémentaire aux Banques résultat de la crise économique.  Cette décision préoccupe le monde de la finance.

    Pour le prélat : « certes dans le texte original de la loi il y avait quelques mesures exagérées » mais celles-ci « ont été corrigées et effacées » du texte suivant les suggestions de la Cours Constitutionnelle Hongroise et de quelques organismes européens.  Les critiques concernant la limitation des « confessions religieuses reconnues » et les restrictions sur la liberté de culte sont aussi infondées. Pour l’auxiliaire de Budapest, la nouvelle loi  ne reconnaît pas les Eglises dont le seul but est de profiter des subsides de l’état.

    En octobre dernier sur le quotidien Espagnol « La Razon », l’Archevêque de Budapest et président des Evêques Européens Cardinal Peter Erdo a déclaré que la nouvelle constitution « veut respecter certaines valeurs que l’Eglise défend » mais « a des imperfections parce que faite hâtivement ».

    (Merci à B.T. pour sa traduction.)

  • Les évêques européens prônent un espace de générosité

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    Anne Kurian, sur Zenit.org, rend compte de la présentation du document intitulé "Une communauté européenne de solidarité et responsabilité" :

    Pour un marché libre, enraciné dans une tradition humaniste

    ROME, vendredi 13 janvier 2012 (ZENIT.org) – « Une société a besoin d’un espace de générosité », affirment les évêques de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne (Comece). Pour cela, ils invitent à reconsidérer l’évolution de l’Europe sur son économie sociale de marché, en retrouvant sa tradition humaniste et en respectant le principe de subsidiarité.

    Le cardinal Reihnard Marx, archevêque de Munich et Freising, vice-président de la Comece, a présenté hier, jeudi 12 janvier, à Bruxelles le document “Une communauté européenne de solidarité et responsabilité”.

    Nécessité d’un espace de générosité

    Dans ce document, les évêques affirment qu’« une société ne peut pas fonctionner seulement avec le droit de faire du profit, mais a besoin d’un espace de générosité ».

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  • Inde : les persécutions contre les chrétiens s'intensifient

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    L'agence Fides publie cette information alarmante :

    ASIE/INDE - Nouveau rapport sur les persécutions à l’encontre des chrétiens : plus de 2.000 cas en 2011 - un chiffre en augmentation constante

    Bombay (Agence Fides) – Les chrétiens ayant fait l’objet d’agressions, d’attaques et de persécutions en 2011 sont au nombre de 2.144 sans compter leurs familles, parents et amis, qui sont des victimes indirectes. Il est prévu que les persécutions, œuvre de groupes extrémistes hindous, augmentent en 2012. C’est le scénario tracé dans le nouveau Rapport 2011 relatif aux Persécutions en Inde, publié ce jour par le « Catholic Secular Forum » (CSF), organisation œcuménique fondée par des catholiques indiens et soutenue par S.Em. le Cardinal Oswald Gracias, Archevêque de Bombay. Le Rapport, envoyé par le CSF à l’Agence Fides, dresse un sombre bilan, dans lequel la violence antichrétienne des hindouistes radicaux est qualifiée de « virus qui infecte la société ». En effet, les persécutions « sont devenues plus répandues et elles intéressent presque tous les Etats du pays ».

    Au moins 1.000 familles chrétiennes ont été touchées par ces attaques : le rapport dénonce « une campagne préméditée » contre des cibles faibles et, aux vues des indications déjà reçues, prévoit une augmentation en 2012. Le texte met en évidence 250 crimes graves et soulève des questions importantes en ce qui concerne la liberté de foi, l’abus des droits humains et des droits constitutionnels. Selon le CSF, les épisodes recensés représentent seulement ceux qui sont connus et dénoncés par les moyens de communication de masse. Si l’on ajoutait ceux qui n’ont pas été enregistrés, le nombre total pourrait tripler.

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  • La liberté d'expression de plus en plus menacée

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    Le Friday Fax publie une analyse d'une évolution qui conduirait à censurer le discours religieux, en particulier parce qu'il contrarie les revendications des lobbies holebi. On a pu s'en rendre compte, ces jours derniers, à travers les réactions exprimées par des politiques à l'égard des prises de position de Mgr Léonard ou de Benoît XVI (discours au corps diplomatique).
    Analyse : Des conflits de droits concurrents font craindre des entraves à la liberté d’expression

    NEW YORK, 13 Janvier (C-FAM) Des tensions sont apparues ces derniers temps entre les partisans de la liberté d’expression et ceux de la répression du « discours haineux », suite aux récentes initiatives prises à l’ONU en collaboration avec l’administration Obama.

    Les libertés d’opinion et d’expression sont toutes deux reconnus depuis longtemps comme fondamentales. C’est ce qui a été confirmé par dans de récentes “observations générales” du Comité des droits de l’homme de l’ONU, qualifiant ces libertés jumelles de “pierres angulaires de toute société libre et démocratique”.

    Lire la suite : http://www.c-fam.org/fridayfax

  • Catholique ou Franc-Maçon : Questions et Compatibilité

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    Une rencontre abordera  ce sujet le mercredi 25 janvier 2012 de 18h00 à 20h00 à l’Université de Liège dans le bâtiment du Rectorat (place du XX  août 7). Elle est organisée par le Groupe de réflexion « Ethique sociale » et l’Union des étudiants catholiques de Liège dans le cadre d’un cycle de « lunch-débats »  sur le thème « Neutralité ou Pluralisme ».

    conférence 23 novembre 031.JPGEntre liberté des consciences et marché libre de la pensée, quelle est la place légitime des religions et des idéologies dans l’espace public ? Entre neutralité et pluralisme, quelle doit être l’attitude des institutions de l’Etat ? Ce thème soulève beaucoup de questions de principe ou d’actualité introduites par huit orateurs spécialisés.

    Le mercredi 23 novembre et le lundi 5 décembre 2011, le Chanoine Éric de BEUKELAER, Doyen de l’Unité pastorale « Rive Gauche » de Liège, auteur du livre « Credo politique » et  Laurent de BRIEY, professeur aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur et Directeur du CEPESS, ont abordé, respectivement, le rapport des catholiques à la politique et l’analyse de trois courants de la pensée économique et sociale : libéralisme, socialisme, humanisme.

    Le mercredi 25 janvier 2012, c’est Philippe DEITZ, ancien fonctionnaire public fédéral et membre de la Grande Loge Régulière de Belgique (GLRB), qui sera soumis au feu des questions concernant le rôle de la franc-maçonnerie, la compatibilité de celle-ci avec le christianisme et ses rapports tumultueux (qu’une récente controverse médiatique belge vient encore d’illustrer) avec l’Eglise catholique. 

    La rencontre, intitulée QUESTIONS ET COMPATIBILITÉ ENTRE CHRISTIANISME ET FRANC-MAÇONNERIE  se tient à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20-Août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h. P.A.F. : 10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail adressé à info@ethiquesociale.org ou par tél. 04.344.10.89

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  • David Cameron : La Grande-Bretagne est un pays chrétien

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    Autre pays, autre discours. Au Royaume-Uni, le premier ministre n'hésite pas à revendiquer l'appartenance de son pays au christianisme.

    "La Grande-Bretagne, pays chrétien, ne doit pas avoir peur de le dire

    400 ans de la « King James Bible », discours de David Cameron

    ROME, jeudi 12 janvier 2012 (ZENIT.org) – « La Grande-Bretagne est un pays chrétien et personne ne doit avoir peur de le dire », a déclaré le Premier ministre anglais David Cameron lors d’un discours à Oxford à l’occasion des 400 ans de la traduction de la bible en anglais attribuée au roi Jacques Ier d’Angleterre. Il insiste sur le fait que c’est justement « la tolérance que le christianisme exige de notre société » qui « donne plus de place aux autres religions » en Grande Bretagne

    Des extraits de ce discours, prononcé le 16 décembre dernier, sont publiés par le quotidien du Saint-Siège, L’Osservatore Romano en italien de ce 12 janvier 2012, sous le titre : « La Bible qui fit l’Angleterre ».

    Le Premier ministre ouvre son discours expliquant ouvertement que son intervention n’est pas celle d’un « fervent chrétien en mission pour convertir le monde » mais celle d’un Premier ministre qui estime qu’il est « juste de reconnaître » l’impact qu’a eu cette traduction sur le pays et dans le monde entier.

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