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Religions - Page 35

  • France : les confidences inattendues d'Edouard Philippe sur l'Eglise

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    Dans le nouveau livre « La vérité sur Edouard Philippe » du rédacteur adjoint de Valeurs Actuelles Tugdual Denis, l’ancien Premier ministre livre quelques remarques sur l’Eglise catholique actuelle… dont certaines sont plutôt déroutantes. Lu sur le site web de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    « Édouard Philippe ne croit pas en Dieu. Il l’a écrit, répété », démine dès le début Tugdual Denis dans l’un des chapitres de son nouveau livre : « La vérité sur Edouard Philippe », paru ce mercredi 9 septembre. Dressant un portrait de l’ex Premier ministre sous toutes ses coutures au fil d’innombrables échanges avec lui et son entourage, le directeur adjoint de Valeurs Actuelles ne fait pas l’impasse de la relation d’Edouard Philippe avec les « choses d’en Haut »… et plus précisément avec l’Eglise catholique.

    « J’aime aller dans les églises »

    Partant de son absence de foi en Dieu, « qu’est ce qui le dépasse ? » s’interroge Tugdual Denis au sujet d’Edouard Philippe. « Plein de choses, répond ce dernier. Dans le coeur de l’humanité, je crois qu’il y a une notion d’absolu et d’éternité. C’est pour ça que j’aime aller dans les églises. C’est pour cela que j’aime le sacré. Mon principe d’explication n’est pas divin. Je ne crois pas en Dieu – ça viendra peut-être –, mais je crois au sacré. Je crois même au fait que ce soit l’homme qui ait créé Dieu, puisque le sacré existe depuis le début de l’humanité. Ce qui ne signifie aucunement de l’irrespect. »

    Et le maire du Havre à la barbe grisonnante de poursuivre : « Je ne suis pas mal à l’aise à la messe. Quand j’y suis, à la traditionnelle cérémonie de la Mer au Havre, ou aux enterrements, ou aux mariages, j’essaie d’écouter ce qu’on me dit. Certains curés sont passionnants […] D’autres sermons n’ont aucun intérêt. D’une manière générale, moi, durant les messes, je pense aux morts. Et parfois à la mienne : la seule chose qui m’angoisse, ce serait de mourir après mes enfants. »

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    Décidé à titiller davantage Edouard Philippe sur son rapport avec les catholiques, Tugdual Denis raconte : « Initialement, j’avais noté chez lui quelques remarques faciles sur la nullité de l’Église catholique et son rigorisme. J’ai compris après qu’on a connu dans son univers familial élargi des comportements déviants de prêtres. Et que cela avait été mal géré par la hiérarchie ecclésiastique. Sans savoir cela, je lui ai fait remarquer que je le trouvais anticlérical. ‘’Moi ? Anticlérical ? Au Havre, j’ai des relations très respectueuses avec l’évêque ! Je ne suis pas du tout anticlérical, mais je ne suis pas béat d’admiration devant ce que le clergé a fait de l’Église catholique. Le niveau du clergé français a globalement baissé, je trouve.’’ »

    Une dernière remarque d’Edouard Philippe en surprendra sans doute plus d’un. Tugdual Denis lui-même fait part de sa surprise dans son récit : « Mon frère, prêtre portant la soutane et célébrant ses messes en latin, serait comblé d’aise en entendant la suite, inattendue : ‘’Je trouve qu’il y a depuis quelques années une forme de désinvolture liturgique. Qui me choque. La guitare à la messe, je n’ai jamais compris. Pour moi le sacré est soit très sobre, tel le dénuement que l’on retrouve dans les monastères, soit très pompeux.’’ » Dès lors on a presque envie de lire la réponse à cette question : comment Edouard Philippe a-t-il perçu le récent Motu Proprio du Pape François restreignant l’usage de la messe tridentine, souvent considérée comme plus solennelle ? Les échanges de l’auteur avec l’ex Premier ministre s’étant échelonnés entre l’automne 2020 et la fin du printemps 2021, inutile de chercher entre les lignes une allusion à cet événement…

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    Camille Lecuit

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    Inutile, en effet, de chercher entre les lignes une allusion au motu proprio « Traditionis custodes » : mais les considérations  émises par l’ancien premier ministre laissent deviner ce qu’eût été sa réponse si l’interview avait eu lieu quelques mois plus tard : comme celle de Michel Onfray. Décidément les « périphéries » des uns ne sont pas celles des autres…

    JPSC

  • Un évêque de l'Église anglicane va être reçu dans l'Église catholique

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    De Luke Coppen sur Catholic News Agency :

    Un évêque de l'Église d'Angleterre va être reçu dans l'Église catholique
     
     The Rt. Rev. Jonathan Goodall, who has resigned as the Anglican bishop of Ebbsfleet, England, to be received into the Catholic Church. Courtesy photo.
     
    Le révérend Jonathan Goodall, qui a démissionné de son poste d'évêque anglican d'Ebbsfleet, en Angleterre, pour être reçu dans l'Église catholique. Photo de courtoisie.

    3 sept. 2021

    Un évêque de l'Église d'Angleterre a déclaré vendredi qu'il se retirait pour entrer en pleine communion avec l'Église catholique.

    Le très révérend Jonathan Goodall, évêque anglican d'Ebbsfleet, a expliqué qu'il avait pris cette décision "après une longue période de prière."

    "Je ne suis arrivé à la décision de quitter mon poste d'évêque d'Ebbsfleet, afin d'être reçu en pleine communion avec l'Église catholique romaine, qu'après une longue période de prière, qui a été parmi les périodes les plus éprouvantes de ma vie", a-t-il déclaré dans un communiqué le 3 septembre, jour de la fête de saint Grégoire le Grand, le pape du VIe siècle qui a lancé une mission pour convertir l'Angleterre au christianisme.

    "La vie dans la communion de l'Église d'Angleterre a façonné et nourri ma vie de disciple en tant que chrétien catholique pendant de nombreuses décennies. C'est ici que j'ai reçu pour la première fois - et que j'ai exercé pendant la moitié de ma vie, en tant que prêtre et évêque - la grâce sacramentelle de la vie et de la foi chrétiennes. Je chérirai toujours cela et j'en serai reconnaissant".

    "Je vous fais confiance pour croire que j'ai pris ma décision pour dire oui à l'appel et à l'invitation actuels de Dieu, et non pour dire non à ce que j'ai connu et vécu dans l'Église d'Angleterre, envers laquelle j'ai une si grande dette."

    L'évêque de 60 ans est évêque d'Ebbsfleet depuis 2013, un rôle dans lequel il a agi en tant que visiteur épiscopal provincial, ou "évêque volant", soutenant les congrégations de l'Église d'Angleterre qui ne reconnaissent pas les femmes prêtres et évêques.

    Il a été aumônier et secrétaire œcuménique de l'archevêque de Canterbury, Rowan Williams, de 2005 à 2012.

    Il a des liens étroits avec l'abbaye de Westminster, l'église royale de Londres. Il a été chanoine mineur, aumônier et sacristain de 1992 à 1998. Depuis 2004, il est prêtre vicaire de l'abbaye de Westminster.

    Un communiqué de presse du 3 septembre indique que l'actuel archevêque de Canterbury, Justin Welby, a accepté la décision de Goodall "avec regret".

    "Je suis profondément reconnaissant à l'évêque Jonathan pour son ministère et ses nombreuses années de service fidèle. Mes prières l'accompagnent, ainsi que Sarah [l'épouse de M. Goodall], à la fois pour son futur ministère et pour la direction qu'ils sont appelés à prendre dans leur parcours continu de service dévoué au Christ", a déclaré M. Welby, le chef spirituel de la Communion anglicane mondiale, le troisième plus grand corps chrétien après l'Église catholique et l'Église orthodoxe.

    Goodall est le deuxième évêque d'Ebbsfleet à rechercher la pleine communion avec l'Église catholique. En 2010, le révérend Andrew Burnham a quitté ses fonctions après dix ans.

    Il a été reçu dans l'Église catholique en 2011, puis ordonné prêtre catholique, servant dans l'Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham, nouvellement créé.

    Aujourd'hui, Mgr Burnham est le pasteur de la paroisse catholique de Hendred dans l'Oxfordshire, dans le centre-sud de l'Angleterre.

    Outre Mgr Burnham, deux autres évêques de l'Église d'Angleterre ont également été reçus dans l'Église catholique : le très révérend Keith Newton, évêque de Richborough, et le très révérend John Broadhurst, évêque de Fulham.

    En 2019, Gavin Ashenden, ancien aumônier honoraire de la reine dans l'Église d'Angleterre, consacré évêque dans une communauté ecclésiale anglicane continue, a également été reçu.

    Le très révérend Graham Leonard, évêque de Londres de 1981 à 1991, est devenu le plus haut clerc de l'Église d'Angleterre à devenir catholique depuis la Réforme lorsqu'il est entré en pleine communion en 1993.

    D'anciens membres du clergé de l'Église d'Angleterre, tels que le désormais saint John Henry Newman et le cardinal Henry Edward Manning, ont joué un rôle de premier plan dans le renouveau de l'Église catholique en Angleterre au XIXe siècle.

    M. Goodall, qui cessera d'exercer son ministère au sein de l'Église d'Angleterre le 8 septembre, n'a pas indiqué s'il allait demander l'ordination comme prêtre catholique ou rejoindre l'Ordinariat personnel et a décliné une demande d'interview.

    "Je suis infiniment reconnaissant à tous ceux qui nous ont si généreusement soutenus, Sarah et moi, au cours de ces années, en particulier les laïcs et le clergé du siège d'Ebbsfleet, qui ont été le centre d'intérêt et la joie de mon ministère et de mon dévouement depuis que je suis devenu évêque en 2013", a-t-il déclaré dans son communiqué.

    "Cela a été un immense privilège. J'ai hâte de servir l'Église à l'avenir, de quelque manière que ce soit, je serai appelé à le faire."

  • Quand le Directeur de Rédaction de Cathobel appelle à partir au combat

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    De Vincent Delcorps sur cathobel :

    Edito : Partir au combat

    En voyant le recul de la pratique religieuse gagner notre société, certains se sentent l’envie de partir au combat. Leur objectif: la reconquête. Animés d’un feu puissant, d’un désir ardent, ils entendent se battre. Sans doute sont-ils plus en quête d’un nouveau passé que soucieux d’écrire un avenir. Au-delà, et plus fondamentalement, ils se trompent de registre: une personne n’est assurément pas une cible; et la foi n’invite pas à se battre, mais à rayonner.

    Il est un autre phénomène qui mérite sans doute notre vigilance et, pour le coup, de se battre. Il s’agit de cette tendance visant à supprimer toute référence religieuse de l’espace public. A reléguer religions et confessions à la maison. A supprimer signes et symboles. A ôter toute trace de sacré – et même à en perdre la notion.

    Cette tendance est bien réelle. C’est elle qui se cache derrière la volonté de supprimer les cours de religion – en Flandre comme en Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est elle qui ne saurait imaginer que pourrait se révéler, au-delà du voile, une foi libre et belle. C’est elle qui ne supporte pas de voir dans des pierres autre chose que des pierres – et pour qui la transformation d’une église en bordel ne poserait sans doute pas de problème.

    Bien réelle, cette tendance ne cherche pas d’abord à résoudre des problèmes concrets. Elle ne s’appuie pas d’abord sur un travail de la raison. Elle ne vise pas forcément à rendre les gens plus heureux. Elle ne s’intéresse pas directement à la construction d’un monde meilleur. Ni plus juste. Ou plus durable. Elle se fonde sur l’idéologie. Sur le monde des idées et des fictions. Sur des plaies demeurées ouvertes. Sur l’agitation de peurs. Et de vieux démons.

    Bien réels, les tenants de cette tendance sont plus en quête d’un nouveau passé que soucieux d’écrire un avenir. Car la religion et la spiritualité sont des évidences que personne ne saurait nier. Car l’apport de celles-ci à la vie en société est éminemment précieux. Car connaître les religions, c’est comprendre notre histoire et être davantage acteurs de nos choix. Car la religion est rarement plus dangereuse que lorsqu’elle est menacée, souterraine, attaquée.

    Bien réelle, cette tendance doit donc être combattue. Vraiment. Franchement. Avec un feu puissant et un désir ardent, n’ayons pas peur de mener ce combat.

  • Chine : des récompenses financières promises aux "informateurs" qui dénonceront des "activités religieuses illégales"

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Province de Heilongjiang : des récompenses financières incitant à rapporter les « activités religieuses illégales »

    27/08/2021

    Le 9 août, la branche locale du Département du travail du Front uni (un département relevant du Comité central du Parti communiste chinois) du district de Meilisi Daur, à Qiqihar dans la province de Heilongjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a annoncé des récompenses financières destinées à inciter les habitants à rapporter les « activités religieuses illégales ». Les « informateurs » pourraient ainsi gagner jusqu’à 1 000 yuans (130 euros) en signalant des personnels religieux non qualifiés, des activités ou encore des dons non autorisés.

    Les autorités locales du nord-est chinois ont introduit des récompenses financières destinées aux citoyens acceptant de signaler des « activités religieuses illégales ».

    Les autorités locales du nord-est chinois ont introduit des récompenses financières destinées aux citoyens acceptant d’espionner leurs voisins pour rapporter des « activités religieuses illégales ». La branche locale du Département du travail du Front uni (un département relevant du Comité central du Parti communiste chinois) du district de Meilisi Daur, à Qiqihar dans la province de Heilongjiang, a lancé ce programme ce mois-ci, selon China Christian Daily. Ce département est utilisé par le PCC pour des services de renseignement et pour tenter d’influencer les personnes et les organisations locales, y compris les religions et les groupes religions. Selon l’annonce du 9 août à Qiqihar, les « informateurs » pourraient gagner jusqu’à mille yuans (soit près de 130 euros) pour des renseignements sur des « infiltrations étrangères illégales » ; les lanceurs d’alerte pourraient également toucher de 500 à 1 000 yuans (65 à 130 euros) pour des rapports sur les personnels religieux non qualifiés, sur les activités transrégionales non autorisées, sur les prêches et sur les distributions de travaux religieux imprimés et de produits audiovisuels en dehors des lieux de culte, ainsi que sur les dons non autorisés et sur les rassemblements privés à domicile.

    Au cours des deux dernières années, le gouvernement chinois a introduit plusieurs lois et réglementations exigeant l’enregistrement de tous les lieux de culte auprès du gouvernement. Ces lois pénalisent également le clergé et les responsables religieux non enregistrés. Les responsables des Églises dites « souterraines » estiment que ces lois sont destinées à réprimer leurs communautés et leurs clergés. Les informateurs peuvent contacter les autorités par téléphone, par e-mail ou par courrier. La nouvelle mesure est officiellement destinée, selon le communiqué, à « renforcer le contrôle des activités religieuses illégales dans le district, à prévenir tout foyer de contagion au Covid-19 lié aux rassemblements religieux, à mobiliser le public pour la prévention et la répression des activités religieuses illégales, et à assurer un cadre religieux stable et harmonieux ». Des systèmes de récompenses similaires ont également été introduits dans le passé dans le district de Boshan et dans la ville de Weihai, tous deux dans la province de Shandong.

    La Chine au 17e rang sur 50 pays par Portes Ouvertes

    Le communiqué officiel du 9 août invite également les habitants à rapporter toute formation religieuse non autorisée de mineurs dans le cadre de camps d’hiver ou d’été. Les sites internet religieux non approuvés, les campagnes de dons religieuses illégales et les activités caritatives liées dans un but d’évangélisation sont également concernés, selon China Christian Daily. De telles incitations financières, dans un pays officiellement athée, ne sont pas nouvelles. En 2019, l’organisation américaine International Christian Concern a rapporté que les autorités de la province de Guizhou avaient lancé des récompenses jusqu’à 1 000 dollars US pour inciter les habitants à rapporter les activités religieuses illégales. L’an dernier, dans la province de Henan, des mesures similaires ont été offertes aux habitants rapportant de telles activités via une messagerie téléphonique.

    D’autres lieux comme Fujian, Guangxi, Hebei et Liaoning ont également offert des récompenses similaires depuis l’an dernier. La Chine reconnaît cinq religions – le bouddhisme, le protestantisme, le catholicisme, l’islam et le taoïsme. Toutefois, depuis des décennies, les autorités contrôlent strictement les groupes religieux officiels et poursuivent ceux qui adhèrent à des groupes non reconnus ou non enregistrés. De nombreuses organisations ont signalé et critiqué les politiques et les actions répressives du Parti communiste chinois contre les groupes religions, dont les chrétiens. En janvier dernier, le groupe chrétien américain Portes Ouvertes a publié une liste classant la Chine au 17e rang sur 50 pays où les chrétiens rencontrent les formes les plus graves de persécution.

    (Avec Ucanews)

    Crédit : Matthew Summerton / CC BY-SA 3.0

  • Dès le 1er septembre, les limites de nombre ou de distance ne seront plus d’application pour les cultes

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    Communiqué de presse de la Conférence des Évêques de Belgique (source)

    Dès le 1er septembre, les limites de nombre ou de distance ne seront plus d’application pour les cultes

    Dès le 1er septembre, les limites de nombre ou de distance ne seront plus d’application pour les cultes

    Les cultes ont reçu le feu vert pour les célébrations sans limites de nombre ou de distance entre les fidèles dès mercredi prochain, 1er septembre 2021. Seul le port du masque buccal reste obligatoire.

    L’Article 14 de l’Arrêté ministériel paru au Moniteur Belge du 26 août 2021, précise que la distanciation sociale (d’ 1,5 mètre) n’est plus applicable dans les lieux de culte et pendant l’exercice du celui-ci. La jauge maximale du nombre de fidèles est également supprimée.

    Seule demeure l’obligation du port du masque buccal couvrant la bouche et le nez lorsqu’on entre dans le lieu de culte et pendant toute la durée de la célébration.

    Toutes les autres mesures ont été supprimées. La prudence reste cependant de mise, car le virus n’est pas encore vaincu.

    Les mesures actuellement en vigueur à Bruxelles se poursuivent.

    Les Évêques tiennent à remercier encore une fois les personnes engagées dans la lutte contre le virus. Ils invitent au respect des mesures de sécurité proposées par le Gouvernement et à se faire vacciner.

    SIPI – Service de presse de la Conférence des Évêques de Belgique
    Bruxelles, vendredi 27 août 2021

  • Afghanistan : débâcle, oui, mais pour qui ou quoi ?

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    Une tribune de Jean Duchesne lue sur le site web « aleteia »: l’échec des Américains en Afghanistan est celui d’un universalisme sécularisé.

    Vingt ans après

    On peut certes reprocher à M. Biden de n’avoir apparemment pas prévu que son désengagement amènerait si vite ceux qu’il patronnait localement à capituler pratiquement sans combattre. Mais ce n’est pas lui qui a fourré son pays dans ce pétrin. Il y a presque deux décennies ans que l’affaire a été enclenchée par un de ses prédécesseurs, pour débusquer de son repaire le terrorisme islamiste, et aucun des présidents suivants (dont celui que l’actuel occupant de la Maison blanche a secondé pendant huit ans) n’a su la conclure, de quelque parti qu’il soit.

    En l’occurrence, la faillite n’est pas uniquement celle de M. Biden ni de son « administration » (conseillers, généraux, services de renseignement, analystes, mercenaires, etc.). C’est bien plutôt un démenti infligé à certaines « valeurs » — ou (plus exactement) croyances. Essayons de les passer en revue.

    Lire la suite sur Aleteia.org

  • L'Islam et l'Occident

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    D'Arnaud Imatz sur le site de la Nef :

    L’islam et le modèle occidental

    Raymond Ibrahim, universitaire américain spécialiste du Proche-Orient et de l’islam, né aux États-Unis et chrétien d’origine copte égyptienne, vient de publier en français un livre important ayant connu un large succès aux États-Unis lors de sa sortie en 2018*.

    La Nef – L’hostilité entre l’islam et la chrétienté est-elle un accident de l’histoire ou s’inscrit-elle dans la continuité de l’histoire islamique ?

    Raymond Ibrahim – Elle s’inscrit très certainement dans la continuité. Le problème est que les historiens modernes ont tendance à mettre de côté l’aspect religieux et à se concentrer plutôt sur les identités nationales. Nous savons, par exemple, que pendant des siècles un grand nombre de peuples « orientaux » ont envahi et parfois conquis des parties appréciables de l’Europe. Les historiens modernes donnent des noms très variés à ces peuples : Arabes, Maures, Berbères, Turcs et Tatars, ou encore Omeyyades, Abbassides, Seldjoukides et Ottomans. Ce que ces historiens modernes omettent de faire, cependant, c’est de souligner que tous s’appuyaient sur la même logique et la même rhétorique djihadistes que les groupes terroristes contemporains tels que l’État islamique. Qu’il s’agisse des Arabes (ou « Sarrasins ») qui ont envahi la chrétienté pour la première fois au VIIe siècle, ou des Turcs et des Tatars qui ont terrorisé l’Europe de l’Est jusqu’au XVIIIe siècle, tous ont justifié leurs invasions en invoquant l’enseignement islamique, à savoir que le « destin » de l’islam est de régner sur le monde entier par le biais du djihad. Ils ont tous également suivi les injonctions juridiques classiques consistant, notamment, à offrir aux « infidèles » trois choix avant la bataille : la conversion à l’islam, l’acceptation du statut de dhimmi et le paiement du tribut (jizya), ou la mort. Et, une fois qu’ils ont conquis une région chrétienne, ils ont immédiatement détruit ou transformé les églises en mosquées, et vendu tous les chrétiens qui n’ont pas été massacrés, les condamnant à un esclavage abject, souvent sexuel.

    Le degré d’ignorance de l’Occident moderne est évident lorsqu’il affirme que des groupes comme l’État islamique ne se comportent pas conformément à l’enseignement et la doctrine islamiques. En fait, non seulement ces derniers agissent en stricte conformité avec la vision traditionnelle du monde de l’islam – haïr, combattre, tuer et réduire en esclavage les infidèles – mais ils imitent souvent intentionnellement les grands djihadistes de l’histoire (comme Khalid bin al-Walid, le « sabre d’Allah ») dont l’Occident a tendance à ne rien savoir.

    Le terme « Occident » masque selon vous la véritable histoire parce qu’il laisse accroire que les terres « orientales » et nord-africaines conquises par l’islam, Syrie, Égypte, Asie Mineure, Afrique du Nord, n’auraient pas fait vraiment partie de l’héritage chrétien gréco-romain : pourquoi se réfère-t-on toujours à l’Empire byzantin et jamais à l’Empire chrétien greco-romain ?

    Oui, non seulement l’Europe postchrétienne et ses ramifications (l’Amérique, l’Australie, etc.) ne parviennent pas à comprendre la véritable histoire de l’islam, mais elles ne parviennent pas non plus à comprendre vraiment leur propre histoire, et en particulier l’impact de l’islam. Ce que l’on appelle aujourd’hui « l’Occident » a été pendant des siècles connu et délimité par l’étendue territoriale de sa religion (d’où le terme plus ancien et historiquement plus exact de « chrétienté »). Elle comprenait alors toutes les terres que vous mentionnez et bien d’autres encore ; elles étaient devenues chrétiennes plusieurs siècles avant l’arrivée de l’islam et faisaient partie de la même civilisation globale. Puis l’islam est arrivé et a violemment conquis la majorité de ces territoires, certains de façon permanente (le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Anatolie), d’autres de façon temporaire (l’Espagne, les Balkans, les îles de la Méditerranée). Pendant ce temps, la majeure partie de l’Europe est devenue le dernier et le plus redoutable bastion de la chrétienté qui n’a pas été conquis, mais qui a été constamment attaqué par l’islam. Dans ce sens (oublié), le terme « l’Occident » est devenu ironiquement exact. Car l’Occident était en fait et littéralement le vestige le plus occidental d’un bloc civilisationnel beaucoup plus étendu que l’islam a définitivement amputé.

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  • Flandre : des jeunes athées plus déterminés que les croyants

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    Lu sur de Standaard, p. 14; extrait :

    25 août 2021

    Les jeunes athées sont aujourd'hui plus radicaux que les croyants

    Pour la première fois, la KU Leuven a cartographié l'identité philosophique de plus de 1 000 jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans. Elle concerne les jeunes qui sont inscrits dans une école du réseau de l'Enseignement catholique de Flandre ou qui étudient dans une école supérieure ou une université catholique. Selon l'étude, quelque 6 % des personnes interrogées se disent catholiques, orthodoxes ou protestantes, et un peu plus de 2 % se disent musulmanes. Une personne sur cinq a déclaré qu'elle n'était chrétienne qu'en raison de ses traditions culturelles. Le groupe le plus important (28,5 %) se dit généralement religieux. Ce groupe croit en quelque chose - spiritualité ou mysticisme - mais ne lui colle pas immédiatement l'étiquette de religion. (...) Près de 12 % se disent athées affirmés. "C'est une tendance que nous observons en Flandre depuis un certain temps dans d'autres catégories d'âge", explique Didier Pollefeyt. Ces athées "rabiques" tentent d'imposer leurs vues religieuses aux croyants. Ce groupe montre également une attitude moins tolérante à leur égard. Tout comme les anciens catholiques d'autrefois, pour eux il n'y a qu'une seule vérité.

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  • Les chrétiens d'Afghanistan : une situation alarmante

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    De Timothée Dufour sur le site du Figaro Vox :

    «Il y a aussi des chrétiens en Afghanistan et ils risquent tous la mort !»


    La situation des chrétiens afghans, qui était déjà très préoccupante alors que les Occidentaux étaient présents dans le pays, devient alarmante avec le retour des talibans au pouvoir. Le risque de mort auquel ils sont confrontés réclame de la communauté internationale une vigilance permanente quant aux gestes des nouvelles autorités afghanes à leur égard.

    «Les attaques contre les chrétiens sont susceptibles d'augmenter dans la région alors que l'avancée rapide des talibans enhardit les extrémistes», soulignait l'organisation de défense des chrétiens persécutés Release International dans un article du 16 août dernier, qui prévient que «toute personne identifiée comme chrétienne pourrait être tuée».

    À ce jour, le porte-parole du mouvement taliban Zabihullah Mujahid a affirmé, sans convaincre la communauté internationale, que «les femmes auront des droits, dans le cadre de la charia», lors de cette première conférence de presse après leur arrivée au pouvoir. Aucun de ses propos ne donnait la moindre assurance quand aux minorités religieuses en Afghanistan, notamment la communauté chrétienne afghane.

    La situation des chrétiens estimés à quelques milliers de personnes était déjà inquiétante en Afghanistan où le christianisme, comme le rapporte Eusèbe de Césarée, serait arrivé avec les apôtres Thomas et Bartholomée au IIe siècle après J.-C. , soit six siècles avant la naissance de l'islam.

    Même pendant la présence occidentale, le blasphème, l'apostasie et le prosélytisme des non-musulmans étaient déjà considérés comme des crimes.

    Timothée Dufour

    La constitution afghane adoptée en 2004, rédigée avec l'aide d'un «éminent juriste français», comme l'avait relevé non sans fierté le gouvernement français dans une réponse à une question parlementaire publiée le 8 juillet 2004, se voulait certes rassurante. «La sainte religion islamique est la religion de la République Islamique d'Afghanistan. Les adeptes des autres religions sont libres, dans les limites de la loi, d'exercer et de célébrer leurs rites religieux», précisait le texte constitutionnel. Tel n'était hélas pas le cas dans la réalité : le blasphème, l'apostasie et le prosélytisme des non-musulmans étaient déjà considérés comme des crimes.

    Les organisations internationales avaient très vite pointé du doigt la situation difficile des chrétiens afghans, dont l'organisation Portes Ouvertes, une ONG qui œuvre dans plus de 60 pays pour soutenir les chrétiens privés de liberté religieuse et souffrant de persécution. Elle soulignait combien il était «impossible de vivre ouvertement en tant que chrétien en Afghanistan». Les prises de position d'élus afghans avaient confirmé le durcissement de leur situation, comme en témoigne un parlementaire afghan qui, le 9 septembre 2013, avait demandé que les musulmans qui se convertissent au christianisme soient mis à mort, en vertu de la charia, le droit islamique.

    La Cour européenne des droits de l'homme avait relevé la situation dramatique de la communauté chrétienne dans un arrêt du 5 novembre 2019. Les juges européens s'étaient opposés à une mesure d'expulsion décidée par la Suisse au motif que les personnes converties au christianisme, ou même simplement soupçonnées de l'être, «sont exposées à un risque de persécution qui peut prendre une forme étatique et conduire à la peine de mort».

    Dans ce contexte, quels changements la communauté chrétienne peut-elle espérer avec l'arrivée des talibans au pouvoir, vingt ans après avoir été chassés de Kaboul ?

    Les chrétiens afghans qui devront plus que jamais vivre leur foi dans l'ombre ne s'attendent pas à un simple durcissement de leurs conditions de vie, mais à une mort certaine, annoncée par avance.

    Les talibans revendiquent une application rigoriste de la charia dans la vie quotidienne, dont l'objet est de réislamiser les mœurs, la justice et l'ensemble des droits et des devoirs tant individuels que collectifs des individus.

    Leur sort est déjà connu au regard des années où les talibans étaient au pouvoir, entre 1996 et 2001, période pendant laquelle la loi islamique la plus stricte a été promulguée, interdisant jeux, musique, photographies, télévision. Les femmes n'avaient plus le droit de travailler, les écoles pour filles étaient fermées, les mains des voleurs étaient coupées, les chrétiens exécutés en public, les homosexuels écrasés sous un mur de briques, les femmes adultères lapidées à mort.

    Les témoignages récents confirment l'horreur réservée à la communauté chrétienne.

    Timothée Dufour

    Les témoignages récents confirment l'horreur réservée à la communauté chrétienne. «Les chrétiens risquent la trahison, même de la part des membres de leur propre famille», souligne l'article de Release International évoqué plus haut. Parmi les témoignages que l'on peut lire sur Twitter, l'auteur américaine Mindy Belz relaie les propos alarmants d'un responsable d'églises de maison en Afghanistan : «Une personne qui travaille avec les réseaux d'églises de maison en Afghanistan rapporte que ses dirigeants ont reçu hier soir des lettres des talibans les avertissant qu'ils savent où ils sont et ce qu'ils font».

    Les anciens maîtres du pays n'ont donc pas changé d'état d'esprit depuis la période 1996-2001, en tout cas dans leur interprétation de la charia à l'égard des chrétiens.

    Avant l'arrivée des talibans, l'Afghanistan était déjà le deuxième pays où les chrétiens sont le plus persécutés, selon l'Index mondial de persécution 2020, publié par Portes ouvertes. Demain, l'Afghanistan sera très certainement au coude-à-coude avec la Corée du Nord pour la première place de ce classement.

    «Non, les talibans n'ont pas changé de visage. Ils sont encore plus féroces. L'un de leur moteur, c'est la fracture sociale qui scinde la société afghane en deux», comme l'a rappelé Victoria Fontan, rectrice de l'Université américaine d'Afghanistan et spécialisée dans l'éducation, dans des pays en crise.

    Dans l'immédiat, nous ne pouvons que répondre présent au cri du cœur du Père Giovanni Scalese au micro de Radio Vatican, missionnaire barnabite d'origine italienne : « Priez, priez, priez pour l'Afghanistan ».

  • L’or du Rhin et ses Walkyries à la française

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    Vu sur le site web "Le salon beige":

    JPSC

  • Liturgie, acculturation et inculturation : n’y perdons pas notre latin.

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » sous la signature de Camille Lecuit :

    Le pape ne craint décidément pas de froisser les « tradis »

    « Le pape François ne craint décidément pas de froisser les « tradis ». Dans un message-vidéo à des religieux d’Amérique latine le 13 août 2021, il a adressé une sévère mise en garde : sans inculturation, la vie chrétienne et la vie consacrée aboutissent à des « positions gnostiques des plus aberrantes et ridicules ». Le pape a dénoncé notamment une « utilisation abusive de la liturgie » qui fait primer « l’idéologie » sur « la réalité des gens » et l’Évangile. Une déclaration qui intervient à peine un mois après la publication de son motu proprio restreignant fortement l’usage de la messe tridentine, et plusieurs invectives à l’égard des prêtres et fidèles trop attachés à la liturgie, qui ont récemment provoqué d’importants remous dans l’Eglise.

    Une foi « pas authentique »

    Dans la suite de son message, le chef de l’Église catholique a souligné l’importance du « défi de l’inculturation de la foi » pour les religieux, rappelant que « l’unité n’est pas l’uniformité mais l’harmonie multiforme » que crée l’Esprit Saint.

     « Une foi pas inculturée n’est pas authentique », a prévenu le souverain pontife, appelant à découvrir dans « l’âme du peuple » le chemin à poursuivre. Pour cela, selon lui, les religieux doivent entrer « dans la vie du peuple fidèle […] dans le respect de ses coutumes, de ses traditions ».

    Pour le pontife, il s’agit autant de permettre une « inculturation de la foi » que « d’évangéliser une culture ». Dans ce but, il faut « valoriser ce que l’Esprit Saint a semé dans les peuples », a-t-il insisté, parce que c’est un don pour l’Église locale mais aussi universelle.

    La « tentation de survie » de certaines communautés

    Le pape François a dans un second temps mis en garde contre la « tentation de la survie » qui touche les communautés qui regardent trop le nombre de membres – souvent déclinant – de leur communautés. « Il est bon de renoncer au critère des chiffres, au critère de l’efficacité » qui poussent à la « nostalgie », a-t-il indiqué.

    Au contraire, l’évêque de Rome a appelé à marcher avec Dieu « sur les chemins de l’espérance ». « Rejoignez le saint peuple fidèle de Dieu, respectez le saint peuple fidèle de Dieu, évangélisez, témoignez, et laissez le reste à l’Esprit Saint », a-t-il exhorté.

    Le pontife a recommandé d’adopter dans ce but « la joie sous toutes ses formes », c’est-à-dire aussi « la paix » et « le sens de l’humour ». « Il est si triste de voir des hommes et des femmes consacrés qui n’ont aucun sens de l’humour, qui prennent tout au sérieux », a-t-il affirmé. Et a conclu : « Être avec Jésus, c’est être joyeux, c’est aussi avoir la capacité de ce sens de l’humour qui donne la sainteté ».

    Prenons au mot les propos diffus et contradictoires du pontife, en observant qu’alors le rite latin, pour s’acculturer, ne peut pas prétendre en même temps se limiter à l’usage du seul missel de Paul VI.  Qui plus est, des variants dans le rite latin existent déjà : ambrosien à Milan, mozarabe à Tolède ou apparenté à Braga et (bien plus substantiel en nombre de pratiquants) un rite zaïrois où l’usage des langues véhiculaires de la RDC n’est pas exclusif du chant grégorien. Pourquoi alors exclure du lot les adeptes de l’ «usus antiquior » pratiqué par un nombre non négligeable de personnes en France, aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde ?  Bref, culture, acculturation, inculturation, de quoi parle-t-on ? Pour ne pas y perdre notre latin, voici quelques réflexions afin d' y voir un peu plus clair sur ces concepts :

    Ref. Le pape François dénonce « l'utilisation abusive de la liturgie »

    JPSC

  • Pakistan : un enfant de huit ans accusé de blasphème

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    Du site de la Libre :

    Un garçon de 8 ans accusé de blasphème au Pakistan: "Il ne comprend pas pourquoi il a été gardé en prison pendant une semaine"

    Un crime qui est passible de la peine de mort dans ce pays à la population majoritairement musulmane.

     

    Il est accusé d'avoir intentionnellement uriné sur le tapis d'une madrasse (école coranique). Suite à quoi il a été placé la semaine dernière en détention préventive.

    "Il n'est même pas au courant de ces histoires de blasphème. Il ne comprend toujours pas quel était son crime et pourquoi il a été gardé en prison pendant une semaine", a déploré un parent de l'enfant.

    Celui-ci été finalement relâché après une semaine, pas de quoi se réjouir cependant pour lui et sa famille, victimes d'une attaque contre la communauté hindoue du Pendjab (Est du Pakistan). En effet, des musulmans ont voulu se venger en s'en prenant au temple hindou de la ville de Bhong : les statues ont été endommagées, la porte principale incendiée et sa route d'accès temporairement bloquée.

    Ce n'est pas la première fois que la loi sur le blasphème est utilisée de façon disproportionnée contre des minorités, indique le quotidien anglais. Depuis l'introduction de la peine de mort pour ce crime en 1986 aucune exécution n'a eu lieu, mais les suspects sont souvent attaqués et parfois tués par d'autre communautés.

    Le premier ministre Pakistanais, Imran Khan, a condamné cette attaque sur Twitter et a dit avoir demandé au chef la police provinciale d'agir. Des troupes paramilitaires ont été déployées pour calmer les agitations dans le quartier.

    Malgré cela, la famille se dit toujours très inquiète. "Nous avons quitté nos magasins et notre travail, toute la communauté a peur et nous craignons des réactions négatives. Nous ne voulons pas revenir dans cette région", a partagé cette même source dans famille du garçon au Guardian.