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Santé - Page 33

  • Nombre de fidèles admis dans les lieux de culte en Belgique : les responsables des cultes reconnus appellent au retour à une norme relative

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    conference_episcopale_de_belgique-300x170.jpgCommuniqué publié ce jour par les représentants de l’Eglise catholique dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid 19 et ses avatars:

    " Dans une lettre commune adressée au Gouvernement fédéral, les représentants de tous les cultes reconnus de notre pays demandent que pour le nombre de fidèles autorisés dans les lieux de culte, on réutilise la norme d’1 personne/10 m², au lieu du nombre absolu actuellement en vigueur de 15 personnes. Les cultes ont présenté cette proposition dans une lettre adressée au Ministre de la Justice.

    En ces temps difficiles et incertains, le besoin de sens et de spiritualité se fait sentir plus que jamais. Depuis des mois, un maximum de 15 personnes à la fois peuvent se réunir dans les églises, mosquées et synagogues de notre pays. Même si la vie de croyant ne se déroule pas exclusivement dans le lieu de culte, beaucoup ressentent cette mesure sur le long terme, comme une restriction drastique de cette dernière.

    Aussi sécurisant, moins restrictif

    Tous les cultes reconnus de notre pays demandent instamment au Gouvernement fédéral de réfléchir dès maintenant aux futurs critères pour les célébrations religieuses. Se basant sur de nombreux exemples à l’étranger et sur l’expérience du printemps 2020, lors du premier confinement, ils proposent de réutiliser la norme relative maximale d’une personne/10m2.

    L’usage de cette norme s’est avéré moins restrictif pour la pratique religieuse et en même temps très protecteur pour la santé publique. La lutte contre le virus reste bien sûr, la première préoccupation des représentants des cultes. Il est clair aussi que les mesures de sécurité précédemment instaurées par le Gouvernement resteront d’application dans leur intégralité (distance d’1,5 mètre entre chaque personne, port obligatoire d’un masque et désinfection des mains, désinfection de tout le matériel utilisé, bonne ventilation, etc.)

    La lettre au Ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne est une initiative conjointe des représentants des cultes catholique romain, protestant-évangélique, israélite, anglican, islamique et orthodoxe. Pour les catholiques, la lettre a été signée par Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai, Mgr Johan Bonny, Évêque d’Anvers et Mgr Herman Cosijns, Secrétaire général de la Conférence épiscopale de Belgique. "

    Ref. Nombre de fidèles admis dans les lieux de culte en Belgique : les responsables des cultes reconnus appellent au retour à une norme relative

    Un communiqué pour inviter à "réfléchir" ou à agir ? La Conférence épiscopale de Belgique sortira-t-elle enfin du bois pour dénoncer clairement l’absurdité du numérus clausus de 15 personnes par lieu de culte imposé aux croyants par les ayatollahs laïcs de la santé qui sévissent au sein du comité interfédéral de concertation ? Réponse ce vendredi 22 janvier: peut-être...

    JPSC

  • Divagations cardinalices

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Le cardinal Juan Sandoval Iñiguez, ancien archevêque de Guadalajara, au Mexique, a diffusé le 12 janvier une vidéo accusant les partisans du Nouvel ordre mondial de promouvoir leur cause par la mise en œuvre la pandémie du COVID-19 et par les restrictions et mesures qui leur permettent d'affaiblir les nations et les économies. Il les accuse également d'avoir « l'intention » de mettre dans les vaccins COVID-19 une « puce » qui serait la « marque de la bête » de l'Apocalypse sans laquelle il serait impossible « d'acheter ou de vendre ».

    Voici la traduction du texte espagnol du vidéo-message du cardinal Sandoval, retranscrit par les soins de Jeanne Smits :

    "Le complot en vue d’un nouvel ordre mondial sans le Christ

    Très chers amis, ce sera long. Cette pandémie ne sera pas terminée dans un mois ou deux : peut-être toute cette année, peut-être encore trois, quatre, cinq ou six ans... ce que ces messieurs voudront. Ce sera long. C’est une situation dure et difficile, telle qu’on n’en a jamais vu dans l’histoire de l’humanité.
     
    Et celui qui menace est un certain Bill Gates, que vous connaissez tous, car il est prophète et il prédit l’avenir ; et tout comme il a prédit cette pandémie du coronavirus, il a aussi déjà affirmé qu’une attaque de variole pourrait survenir, cette maladie que l’on croyait vaincue, éradiquée.
     
    Mais il s’avère – « par hasard », « normalement » – que dans un laboratoire d’Atlanta, dont Bill Gates est un bienfaiteur et un parrain, il y a une souche de variole. Alors, soyons également préparés à cette nouvelle pandémie, cette nouvelle menace.
     
    La question est de savoir ce que ces messieurs ont l’intention de faire. Ce sont des gens très haut placés quant au pouvoir, dans la finance, ils sont très haut placés et très cachés, même si nous connaissons maintenant le nom de plusieurs d’entre eux : qu’ont-ils donc en tête ?
     
    Ils ont créé ce virus et maintenant celui-ci attaque beaucoup plus de nations sur la terre. Quelles sont leurs intentions ? Ils veulent un gouvernement mondial ; pour arriver à un nouvel ordre qui est vanté depuis quelques années déjà. Le nouvel ordre, c’est-à-dire un gouvernement mondial unique, où il n’y a qu’un seul gouvernement, bien sûr, une armée, une monnaie, une économie et aussi une seule religion, qui ne sera certainement pas la religion chrétienne : ils la combattront. Ce sera la religion de la terre, de la terre mère, la religion de l’homme, de l’humanité, de la fraternité universelle.

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  • Témoignage : "l'euthanasie, pour moi, c'est fini"

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    De Bruno Beckers sur SudInfo.be :

    «L’euthanasie, pour moi, c’est fini»: Romain, habitant du pays de Herve de 26 ans, l’avait demandé il y a un an pour souffrance psychique, il va mieux

    18 Janvier 2021

    Il est des reportages qui marquent plus que d’autres. C’est le cas de celui que nous avons consacré à Romain voici un an, au début janvier 2020. Âgé de 25 ans seulement, il avait vécu des épreuves difficiles et souffrait d’un trouble de la personnalité limite (borderline). Depuis 5 ans, les idées noires occupaient en permanence ses pensées, il avait déjà fait plusieurs tentatives de suicide. Et essayé différents types de traitement médicamenteux, sans succès.

    Fatigué, Romain avait rempli le 28 décembre 2019 une demande d’euthanasie pour souffrance psychique. Il avait décidé de témoigner dans notre journal pour trouver un médecin d’accord de l’euthanasier. Mais un an plus tard, les nouvelles sont bien meilleures. D’abord Romain est toujours en vie. Mais surtout, il a fait un énorme travail qui l’amène aujourd’hui à dire « l’euthanasie pour moi, c’est fini ! » (vidéo)

  • Un effondrement prévisible de la pratique religieuse

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    De Denis Crouan sur le site Pro Liturgia :

    15 janvier 2021

    Un récent article de « La Croix » nous annonçait qu’un tiers des pratiquants (déjà peu nombreux en temps ordinaire) n’avait pas repris le chemin des églises depuis le début de la pandémie.

    L’effondrement de la pratique était prévisible. Nos célébrations paroissiales étaient déjà pour la plupart des moments d’ennui pour beaucoup de fidèles à cause de la fadeur de la liturgie ; elles sont désormais, en plus, devenues des moments barrés d’interdits et de pesantes contraintes qui rendent à peu près impossible à beaucoup de fidèles une participation effective au Mystère célébré. La politique - suicidaire sur le plan pastoral - consistant à rendre obligatoire une pré-inscription des fidèles pour assister aux offices engendre une exclusion des plus démunis, des plus simples et en décourage beaucoup d’autres.

    Capture d’écran 2021-01-15 à 09.19.31

    Il résulte de tout cela qu’à l’occasion de cette pandémie, et ce malgré le dévouement remarquable d’une minorité de prêtres et de fidèles, l’Église a clairement manqué son rendez-vous avec l'histoire. Une fois de plus.

    Nous payons aujourd’hui le prix de décennies de choix pastoraux désastreux qui ont engendré un catholicisme mou, attachés à une doctrine vague, à une spiritualité irénique et niaise, à des liturgies fades, médiocres et indigentes. Il est évident qu’un tel modèle ecclésial ne pouvait que s’effondrer dès qu’un événement un tant soit peu dramatique allait frapper la société. Cet effondrement - ou plutôt cette accélération d’un effondrement déjà en cours depuis longtemps - se réalise aujourd'hui sous nos yeux. Et les catholiques eux-mêmes - à commencer par leurs pasteurs, surtout ceux d’une certaine génération - en sont les premiers responsables.

    Il aurait fallu intensifier les actions de charité, de solidarité et d’aide aux plus démunis au niveau paroissial. Mais même dans ce domaine-là, à part quelques exceptions remarquables, nos paroisses moribondes n’ont pas été à la hauteur.

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  • Que penser de l’avis du pape François sur le vaccin ?

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    D'Arnaud Dumouch sur sa chaîne youtube :

    Virus : Que penser de l’avis du pape François sur le vaccin ? (10 mn) 

    9 décembre 2021 : Le pape François a annoncé samedi qu'il se ferait vacciner "la semaine prochaine", dans un entretien avec la chaîne italienne de télévision Canale 5, estimant que l'opposition au vaccin contre le Covid traduit un "négationnisme suicidaire". 

    « La semaine prochaine, nous commencerons à le faire ici (au Vatican) et j'ai pris rendez-vous. Quand j'étais enfant, je me souviens qu'il y a eu l'épidémie de poliomyélite, à cause de laquelle beaucoup d'enfants sont restés paralysés et on attendait désespérément un vaccin (...) », se remémore le pape argentin.  

    Il parle de ceux qui refusent les vaccins comme ceci : « il y a un négationnisme suicidaire que je ne saurais pas expliquer, mais aujourd'hui il faut se faire vacciner. » 

    Cette vidéo traite de quatre questions : 

    1° Le pape François engage-t-il l’autorité de l’Eglise ?   

    2° Un principe que rappelle le pape en fin d’entretien : « Ecouter les médecins pour les vaccins. Ecouter le pape pour le salut éternel. » Il faut prendre l’avis de plusieurs médecins, les médecins « politiques » comme les médecins « non politiques » qui ne parlent que de science.  

    3° Que penser des vaccins à cellules d'embryon ? Une note existe dans un document publié en 2005 par l’académie pontificale pour la vie, intitulé : « Réflexion morale sur les vaccins préparés à partir de cellules de fœtus humains avortés. » On peut, en effet, accepter de tels vaccins SI et SEULEMENT S’il n’y a pas d’autres vaccins disponibles et si c’est pour éviter une pandémie mondiale.  

    4° Le problème majeur, c’est que l’essai rapide sur les personnes âgées donne l’impression d’un essai clinique à grande échelle.  

  • 140 personnes ont manifesté mardi soir devant le ministère de la Justice à Bruxelles pour demander une révision de la limitation à 15 personnes dans les églises

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Bruxelles : manifestation pour appeler à revoir la limite des 15 personnes dans les églises

    12 janvier 2021

    Environ 140 personnes ont manifesté mardi soir devant le ministère de la Justice à Bruxelles pour demander une révision de la limitation à 15 personnes dans les églises. Elles appellent à ce que les restrictions puissent être proportionnelles à la taille des édifices religieux.

    Le collectif de jeunes catholiques "Pour la messe libre", à l'initiative de ce rassemblement, avait mis en place un système de numérotation pour respecter la limitation de 100 personnes pour les manifestations. Une fois le seuil atteint, les manifestants surnuméraires ont été envoyés vers l'arrière du bâtiment. Une quarantaine de personnes ont ainsi été redirigées dès leur arrivée.

    Des discours ont été prononcés, entre autres par un avocat, un prêtre, un père de famille et un jeune. Les manifestants ont sonné des cloches pour faire entendre leur voix aux membres du gouvernement fédéral et aux évêques. Ils arboraient également des slogans sur des pancartes et banderoles comme "Le sacré aussi est essentiel", "Pour des messes libres" ou "15 personnes et les autres ?".

    Le collectif estime que cette restriction à 15 personnes pour les messes est inefficace et discriminatoire. "Quand les commerces non essentiels ont pu rouvrir, on leur a donné des mesures proportionnelles à leurs surfaces", relève Thérèse Van Houtte, porte-parole du collectif "Pour la messe libre" pour ce rassemblement. "Les églises sont restées fermées et une pétition a été signée par 13.000 personnes pour demander à parler des lieux de cultes dans les comités de concertation Covid. A la suite de cela, il y a eu une rencontre (le 9 décembre dernier) entre le ministre de la Justice, les représentants des cultes et les évêques et on nous a accordé 15 personnes. On estime que cette mesure est injuste car on a certains édifices qui sont immenses. Le curé de la Basilique de Koekelberg a d'ailleurs fait un recours au Conseil d'Etat pour réclamer des mesures proportionnelles".

    Video de la manifestation : https://www.facebook.com/Vrijheid-voor-de-Mis-Pour-la-messe-libre-106575621315888/

  • Les chrétiens encore plus persécutés et discriminés dans le monde en raison de la pandémie

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Le Covid-19 amplifie la persécution des chrétiens dans le monde

    13/01/21

    Les persécutions et discriminations de chrétiens, qui concernent plus de 340 millions de personnes dans le monde, ont été amplifiées par la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. C'est ce que souligne l’association protestante Portes Ouvertes qui sort ce 13 janvier son Index mondial de persécution des chrétiens. Treize chrétiens sont tués chaque jour dans le monde au nom de leur foi.

    Discriminés et persécutés au nom de leur foi, c’est le quotidien de plus de 340 millions de personne à travers le monde, affirme l’association protestante Portes ouvertes dans son Index mondial annuel de persécution des chrétiens publié ce mercredi 13 janvier 2021. « Cela représente un chrétien sur 6 en Afrique et 2 chrétiens sur 5 en Asie », résume le président de l’association, Patrick Victor tout en rappelant qu’il s’agit « d’un comptage direct et d’estimations prudentes ».

    Dans le détail, le nombre de chrétiens tués en un an est passé de 2.983 à 4.761, soit une augmentation de 60%. En d’autres termes, cela signifie que treize chrétiens ont été tués en moyenne chaque jour au nom de leur foi. Cette forte augmentation s’explique par la montée en puissance des groupes djihadistes en Afrique subsaharienne. Ils ont profité des mesures prises par les gouvernements dans le contexte de la crise sanitaire pour étendre leurs activités et leurs champs d’opérations. Les pays les plus touchés par ce phénomène sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Congo (RDC) et le Mozambique. Le nombre total de chrétiens tués dans ces pays a presque triplé : il est passé de 1.584 à 4.216 en un an.

    La crise engendrée par la pandémie de Covid-19 a largement amplifié le phénomène. De l’Inde au Yémen, jusqu’en Afrique de l’Ouest, de nombreux chrétiens ont été exclus de l’aide humanitaire distribuée par leur gouvernement. En Chine, le coronavirus a généré encore plus de surveillance de la part du régime envers les églises. En Somalie, la milice islamiste Al-Shabaab a diffusé des messages comme quoi le Covid-19 était propagé par « les forces croisées (les chrétiens, ndlr) qui ont envahi le pays ». Dans plusieurs pays du golfe persique, ce sont des infirmières chrétiennes qui ont été assignées à s’occuper, sans masques, de patients atteints du Covid-19, rapporte encore l’ONG Portes ouvertes.

     
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    Portes ouvertes

    Pour la sixième année consécutive, le Nigeria arrive en tête des pays où les chrétiens sont tués pour leur foi. « Il est frappant de constater que le nombre de chrétiens tués a explosé avec la mise en place de mesures de confinement à la fin du mois de mars », reprend Patrick Victor. « Plus des deux tiers des chrétiens tués au Nigeria au cours de l’année étudiée l’ont été pendant les mesures de confinement, d’avril à août 2020 ».

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    Portes ouvertes

    Rayon d’espoir dans ce sombre tableau, le Soudan est descendu du 7e au 13e rang des pays où les chrétiens sont le plus persécutés, sortant ainsi du top 10. En effet, l’islam n’est désormais plus religion d’état et la peine de mort pour apostasie a été abolie. « Ce sont des signaux positifs mais il faudra du temps pour que les chrétiens soit considérés comme des citoyens normaux », reprend l’association. « N’oublions pas que pendant plus de 30 ans le pays a été régi par la charia ».

  • Pékin : 155 lieux de culte seront fermés

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Les autorités municipales de Pékin annoncent la fermeture de 155 lieux de culte

    12/01/2021

    Le 8 janvier au Bureau d’information de la municipalité de Pékin, les autorités municipales de la capitale ont annoncé la décision de fermer les 155 lieux de culte à Pékin, dans le but d’éviter la propagation de la pandémie. La nouvelle décision semble avoir été provoquée par une nouvelle vague de plus de 300 cas rapportés dans la province du Hebei, et notamment à Shijiazhuang, capitale de la province. Certaines publications anonymes sur les réseaux sociaux ont accusé les catholiques de répandre le virus. Dans un communiqué, l’Association patriotique des catholiques chinois de Shijiazhuang a dénoncé ces affirmations.

    Les autorités municipales de Pékin ont décidé de fermer les 155 lieux de culte de la capitale chinoise afin d’éviter la propagation de la pandémie du Covid-19. La décision a été annoncée lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 8 janvier au Bureau d’information de la municipalité de Pékin (Beijing Municipality’s Information Office). Les responsables du Bureau d’information, aux côtés du Bureau pour les Affaires religieuses et ethniques et du Front uni local, ont décidé que « dorénavant, tous les 155 lieux de culte de la ville seront fermés au monde extérieur et toutes les activités religieuses collectives seront suspendues ». Curieusement, le Bureau d’information a pourtant reconnu que « pour l’instant, il n’y a pas eu de nouvelles infections au coronavirus ou de suspicions de nouveaux cas parmi les 155 centres religieux de notre ville, et le but ‘zéro contagion’ a été atteint ». Les églises et les temples, tout comme les particuliers chinois, ont été sujets à un confinement radical depuis janvier 2020.

    Ce n’est qu’en juillet dernier que les lieux de culte ont pu rouvrir, alors que les centres commerciaux, les boutiques, les marchés et les cinémas étaient déjà à nouveau ouverts depuis un moment. Et les lieux de culte ont pu rouvrir mais dans des conditions drastiques – nombre de paroissiens limités durant les célébrations publiques, avec le respect des distanciations physiques, des célébrations plus courtes, des prises de température à l’entrée des églises, etc. – afin d’éviter les risques d’infection. Le Bureau d’information de la municipalité de Pékin a également reconnu que « durant les fêtes religieuses importantes, comme la naissance du Bouddha, l’Eid-al-Fitr, Noël ou autres, les activités religieuses sont restées stables et ordonnées dans les divers lieux de culte ». D’autant plus que face aux conditions sanitaires drastiques et aux visites constantes de la police, beaucoup de prêtres ont choisi de garder les églises fermées, en choisissant de poursuivre les activités paroissiales en ligne. La nouvelle décision des autorités pékinoises semble avoir été provoquée par une nouvelle vague de plus de 300 cas de Covid-19, rapportée la semaine dernière dans la province de Hebei, et notamment à Shijiazhuang, capitale de la province.

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  • Ce soir (12 janvier), devant le Ministère de la Justice : manifestation pour que soient revues les mesures relatives aux célébrations religieuses

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    Comme le signale Bosco d'Otreppe sur la Libre (extrait):

    Alors qu’il peut y avoir plus de monde dans les commerces notamment, le collectif "Pour la messe libre" qui porte cette manifestation juge cette mesure disproportionnée, explique en substance Wivine Muret, une des organisatrices. "[Notre foi] n’est pas un vague sentiment qui reste silencieusement terré au fond de nos cœurs mais une conviction profonde qui nous anime et que nous aimons mettre en pratique au quotidien dans nos vies et en particulier en assistant à la messe, moment central de la vie de l’Église, explique le collectif sur son site internet. C’est pourquoi, durant cette douloureuse crise sanitaire, qui affecte tant de personnes dans le monde, nous avons été encore plus peinés de nous voir refuser l’accès à nos églises pour les célébrations liturgiques; chose qui, pour nous consiste à une entrave grave à la liberté de culte. [Aujourd'hui] nous voulons la messe. Nous avons besoin de la messe. Elle est dans nos vies un appui précieux, la source de tout bien dans nos vies."

    Du site "Pour la Messe libre" :

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    Parce que la messe est essentielle,
    Parce que les catholiques sont capables autant que les autres de mettre en place des mesures sanitaires correctes,
    Parce que nous trouvons que la limitation de 15 personnes pour les offices est injuste et discriminante,
    Parce qu’il ne nous est pas permis de nous rassembler pour prier,
    La seule possibilité que nous avons aujourd’hui pour faire entendre la voix des catholiques belges est la manifestation.

    Nous vous invitons donc à nous rejoindre le MARDI 12 JANVIER de 19h à 20h à Bruxelles, Boulevard de Waterloo 115, devant le ministère de la justice pour demander que les mesures restrictives relatives aux célébrations religieuses soient revues.
    Nous savons bien que, dans la situation que nous vivons, la prière est la meilleure et la plus efficace des armes. Cependant, il nous est interdit de nous rassembler pour prier…
    Cette manifestation s’articulera donc uniquement autour de discours et de diverses interventions dont le but est de nous encourager, nous, catholiques, à ne pas lâcher le combat pour la messe, à ne pas laisser notre foi s’amoindrir, à supplier nos évêques de plaider notre cause, à nous rappeler que la liberté de culte est un droit fondamental et que nous réclamons d’être traités avec autant de bon sens que les gérants de commerces, les patrons de compagnies aériennes ou les enseignants…

    Que l’absence de prière publique ne nous décourage pas à venir… C’est au nom de Jésus que nous nous rassemblons malgré tout, et “là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, Je suis au milieu d’eux”…

    Cette action est organisée dans le respect le plus strict des règles en vigueur pour les rassemblements en temps d’épidémie, l’accès à l’entrée de la manif sera limitée à 100 personnes et toutes le précautions sont prises avec la police pour que cette action soit menée dans la prudence et la légalité.

    Venez nombreux, invitez vos amis, c’est l’Eucharistie qui est en jeu, c’est la Foi de notre pays qui est menacée !

    Pour vous engager dans le service d’ordre de la manifestation ou pour toutes question ou précisions supplémentaires, veuillez contacter les organisateurs par message privé via mail promissa@outlook.com ou via notre page Facebook.

    Nous vous attendons pour la plus grande Gloire de Dieu !

    Sur la Libre, Bosco d'Otreppe commente :

    Notons que si tous les catholiques ne partagent l'idée d'un recours à une manifestation pour défendre la messe, et que si le Conseil d'État, appelé à se prononcer sur la question, ne juge pas cette mesure de 15 personnes disproportionnée au vu des défis sanitaires, cet événement sera représentatif de l'état d'esprit de nombreux croyants. Il sera même la partie émergée d'un iceberg d'incompréhensions et de désarrois devant des mesures politiques qui, pour beaucoup, font peu de cas de la dimension spirituelle de la vie de nombreux Belges. Quelle que soit leur sensibilité, les croyants sont en effet de plus en plus nombreux à regretter et à souffrir de ces mesures. Au vu des échos reçus par La Libre, l’absence de célébrations en laisse beaucoup esseulés dans leur vie sociale et dans leur vie de foi. "Certains vivent une véritable détresse spirituelle", témoignait un prêtre il y a quelques semaines.

  • Le pape et le vaccin : "c'est éthique, je vais le faire"

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    De Francesco Antonio Grana sur le Fatto Quotidiano :

    L'appel du pape François pour le vaccin : "C'est éthique, je vais le faire. La santé est en jeu, mais aussi votre vie et celle des autres. Le négationnisme, suicidaire, inexplicable".

    Bergoglio, dans une interview exclusive avec Fabio Marchese Ragona pour Tg5, a annoncé qu'il allait se faire vacciner contre la maladie dans les prochains jours : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de danger particulier, pourquoi ne pas le prendre ?

    9 JANVIER 2021

    "Il y a un négationnisme suicidaire que je ne peux pas expliquer, mais aujourd'hui il faut se faire vacciner". Le pape François en est convaincu et, dans une interview exclusive de Fabio Marchese Ragona pour Tg5, il a expliqué : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de dangers particuliers, pourquoi ne pas le prendre ? Il a ajouté : "Je crois que, d'un point de vue éthique, tout le monde devrait prendre le vaccin, c'est une option éthique, parce que vous jouez votre santé, votre vie, mais vous jouez aussi la vie des autres". Bergoglio a annoncé qu'il sera lui-même vacciné dans les prochains jours, lorsque les doses destinées à tous les habitants et employés du plus petit État du monde arriveront au Vatican. "La semaine prochaine", a déclaré le pape, "nous commencerons à le faire ici et je me suis inscrit, il faut le faire. François a ensuite raconté que "quand j'étais enfant, je me souviens de la crise de la polio et de nombreux enfants étaient alors paralysés à cause de cela et il y avait un grand désespoir pour obtenir le vaccin. Quand le vaccin est sorti, ils vous l'ont donné avec du sucre et il y avait tant de mères désespérées. Puis nous avons grandi dans l'ombre des vaccins, pour la rougeole, pour cela, pour les autres, des vaccins que l'on nous a administrés quand nous étions enfants."

    Des mots qui suivent l'appel que le Pape a lancé dans le message de Noël d'Urbi et Orbi : "Je demande à tous : aux chefs d'État, aux entreprises, aux organisations internationales, de promouvoir la coopération et non la concurrence, et de rechercher une solution pour tous : des vaccins pour tous, en particulier pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux dans toutes les régions de la planète. En premier lieu, les plus vulnérables et les plus nécessiteux". Ajoutant qu'"en cette période d'obscurité et d'incertitude sur la pandémie, plusieurs lueurs d'espoir apparaissent, comme les découvertes de vaccins. Mais pour que ces lumières illuminent et apportent de l'espoir au monde entier, elles doivent être accessibles à tous. Nous ne pouvons pas laisser des nationalismes fermés nous empêcher de vivre comme la véritable famille humaine que nous sommes. Nous ne pouvons pas non plus laisser le virus de l'individualisme radical nous vaincre et nous rendre indifférents à la souffrance d'autres frères et sœurs. Je ne peux pas me mettre devant les autres, en plaçant les lois du marché et les brevets d'invention au-dessus des lois de l'amour et de la santé de l'humanité".

  • En Grèce, les croyants ont bravé les interdictions pour fêter l'Epiphanie

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    De Timothée Dhellemmes sur Aleteia.org :

    Grèce : les orthodoxes bravent l’interdiction pour célébrer l’Epiphanie

    08/01/21

    De nombreux fidèles se sont réunis dans les églises grecques ce mercredi 6 janvier pour la fête de l’Epiphanie, très importante pour les orthodoxes. Quatre jours plus tôt, le gouvernement avait ordonné leur fermeture complète, après avoir assoupli les règles pour Noël et le Nouvel An.

    Fêtée ce mercredi 6 janvier dans le monde orthodoxe, l’Épiphanie a bien été célébrée dans les églises, en dépit des règles sanitaires. En Grèce, où un confinement strict est de nouveau en vigueur depuis samedi 2 janvier, des centaines de policiers étaient mobilisées aux abords des lieux de culte, mercredi. Cela n’a pas empêché de nombreux fidèles de s’y rendre, pour ce qui constitue l’une des plus importantes fêtes de l’année liturgique, surtout chez les orthodoxes. Un bras de fer opposait depuis plusieurs jours le gouvernement et les autorités religieuses, qui l’accusent de vouloir restreindre la liberté de culte.

    Les fidèles se sont jetés à l’eau

    Dans le monde orthodoxe, l’Épiphanie est également la fête de la bénédiction des eaux. Les popes –l’équivalent des prêtres chez les catholiques- lancent une croix dans l’eau et le premier qui la ramène est béni. Malgré l’épidémie, des dizaines de fidèles se sont donc jetés à l’eau en Grèce, mais également en Bulgarie et en Turquie. Plusieurs d’entre eux ont été verbalisés. « Rien, pas même une pandémie, ne peut empêcher cette tradition que nous avons respectée toute notre vie et qui vivra », a assuré à TV5 Monde Stanimir Nikolov, un habitant de Toundja, dans le sud-est de la Bulgarie. Selon la croyance populaire, rapporter la croix est l’assurance de rester en bonne santé. En Roumanie, les popes, soucieux d’éviter des bousculades dans les églises, avaient préparé des dizaines de milliers de bouteilles en plastique remplies d’eau bénite à l’intention des croyants.

  • Ne pas se faire vacciner : une attitude plus charitable et moralement louable ?

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    D' sur Smart Reading Press :

    CHRÉTIENNEMENT, EST-IL PLUS CHARITABLE ET MORALEMENT LOUABLE DE NE PAS SE FAIRE VACCINER ?

    8 Jan 2021

    L’épidémie de Coronavirus qui sévit depuis plus d’un an atteint non seulement les corps, mais aussi les psychismes, et elle bouleverse les sociétés à l’échelle mondiale. L’arrivée des premiers vaccins suscite de grands espoirs, mais aussi des doutes et des craintes. Elle pose des problèmes éthiques, mais aussi des problèmes de justice. Faut-il ou non se faire vacciner ? Prenant appui sur de récentes Notes du Vatican, Aline Lizotte nous apporte des éléments pour guider notre choix.

    Une note doctrinale émise par le Vatican le 29 décembre dernier, émanant de la Commission pour l’étude du Covid-19 et de l’Académie pour la vie1, propose à notre réflexion une étude en vingt points sur les phénomènes psycho-sociaux, moraux et spirituels que suscite chez les catholiques du monde entier la pandémie. L’infection touche aujourd’hui 85 220 240 cas dans le monde, dont 2 665 228 pour la France, tandis qu’elle décroît dans certaines îles (16 cas à Saint-Pierre-et-Miquelon, 1 cas au Vanuatu). Tous n’en meurent pas, mais tous sont touchés.

    Cette pandémie n’attaque pas uniquement les corps, elle atteint profondément les psychismes, engendrant violences et dépressions. Les querelles conjugales dégénèrent en violences, les jeunes sont privés de leur rencontre amicales, scolaires, sont en chômage partiel et se laissent aller à de graves dépressions. Le découragement augmente les suicides et les tentatives d’enfreindre la loi, comme l’ont fait 2 400 jeunes lors de ce rassemblement de Rennes où ils ont crié leur révolte dans la musique infernale, l’alcool et les stupéfiants. Les gouvernements, pas seulement le nôtre, sont dépassés.
    La Note du Vatican commence par un avertissement sévère : il faudra accepter et se préparer à ce que le remède à cette crise prenne du temps, beaucoup de temps. Il faudra guérir la peur qui a été le motif évoqué de toutes parts par les gouvernements pour que le peuple accepte de porter un masque toute la journée et de vivre à un mètre de distance des autres, comme si le corps social s’effritait en mille miettes. De cette peur, les populations dans leur majorité en ont assez et sont prêtes non pas à en sortir raisonnablement, mais par n’importe quel acte manifestant un élan de survie.

    Il faudra affronter de graves ralentissements économiques, dont souffriront les plus faibles et les plus démunis. Accepter, comme le répète assidûment le pape François, qu’ils ont droit à la priorité de nos soucis et qu’ils demanderont une aide non seulement financière, mais sociale. Il va nous falloir du temps pour reconstruire les amitiés sociales, la confiance mutuelle, l’unité politique et, soyons réalistes, l’assiduité religieuse.

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