Sourd à l’appel au « dialogue » sollicité timidement par les évêques le gouvernement fédéral persiste et signe . Lu dans « La Libre Belgique » cet artice signé Bd’O avec Belga :
« L'arrêté ministériel précisant l'interdiction des voyages "non essentiels" depuis et vers la Belgique dès ce mercredi 27 janvier jusqu'au 1er mars a été publié mardi au Moniteur belge. En dehors des détails, déjà exposés la semaine dernière, de ce qu'est un voyage "essentiel" ou non, il comprend également des clarifications sur les cultes.
Le nouvel arrêté précise que le maximum de 15 personnes autorisé (sans compter enfants, prêtre et officier de l'État civil) pour les mariages civils, enterrements et cérémonies de culte (ou activité philosophique non-confessionnelle) vaut bien pour l'ensemble des personnes présentes en même temps dans le bâtiment, "indépendamment du nombre de pièces à l'intérieur d'un bâtiment".
On ne peut donc dépasser ce nombre de 15 en multipliant les groupes dans différentes pièces d'un lieu de culte, clarifie la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden.
"L'exercice individuel du culte" ou de l'assistance morale non confessionnelle, ainsi que la "visite" d'un bâtiment de culte sont ajoutés aux activités pour lesquelles vaut ce maximum absolu de 15 personnes présentes en même temps.
Comme l'explique mardi la ministre Verlinden, les autorités ont jugé nécessaire d'apporter ces précisions car "certaines personnes ont estimé, à tort, que davantage de visiteurs individuels pouvaient être présents en même temps dans un bâtiment destiné au culte".
En d'autres mots, si le nombre de 15 personnes ne pouvait être dépassé à l'occasion de célébrations, les responsables des lieux de cultes devront désormais veiller au fait qu'il n'y ait pas davantage de 15 personnes qui prient individuellement et en même temps, même dans des pièces séparées. Et cela aussi bien dans une petite chapelle de campagne, dans une mosquée ou synagogue, que dans une grande basilique ou cathédrale.
En décembre, le Conseil d'État avait considéré cette jauge de 15 personnes légitime au vu des défis sanitaires. Au contraire, de nombreux croyants avaient manifesté leur déception: ils considéraient que l'instauration d'une jauge fixe était illogique et devait être proportionnée - comme dans d'autres pays d'Europe - à la taille du lieu de culte. Ils soulignaient et regrettaient par ailleurs le fait que davantage de personnes peuvent se trouver en même temps dans une grande surface.
La Libre apprend par ailleurs qu'une réunion entre les représentants des cultes reconnus et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (en charge des cultes) s'est tenue ce mardi à 16h30 et n'a pas abouti à d'autres conclusions que celles évoquées par la ministre de l'Intérieur. En publiant une décision quelques heures avant cette réunion (comme ce fut le cas lors d'une précédente rencontre en décembre), la majorité a cependant posé un geste relativisant l'importance accordée à ces discussions. »
Ref. le gouvernement fédéral prend des mesures sanitaires plus restrictives envers les cultes
Faut-il préciser que la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden appartient au parti « chrétien démocrate & flamand » (CD&V) membre de la coalition gouvernementale ?
JPSC
Changement de cap après une première attitude de soumission sans nuance qui a désorienté leurs fidèles : « les cultes » veulent maintenant « plus de dialogue et d’adaptation » écrit Nancy Goethals sur le site web interdiocésain cathobel . Une demande bien tardive des autorités religieuses a été faite le 20 janvier 2021 au ministre de la Justice de proportionner la norme d’accueil des fidèles (actuellement un numerus clausus de 15 personnes) à la taille des bâtiments (**). Ce revirement soudain demeure pour l'instant sans écho: dans sa réunion du 22 janvier, le comité interfédéral belge de lutte contre la pandémie de coronavirus a beaucoup parlé des coiffeurs, des salons de beauté et autres métiers «de contact» non médicaux mais n’a pas soufflé mot de la culture et, moins encore, des cultes sans doute assimilés à un sous-produit des divertissements culturels (JPSC) :
« Nous devrons tous mourir, mais avant, nous aimerions pouvoir vivre un peu ! » Telle est l’idée que l’on aimerait bien faire entendre à nombre de gouvernants occidentaux, qui peu à peu nous enferment dans un complexe réseau de règles sanitaires, donnant à nos cités l’allure d’un vaste camp de prisonniers. La première question posée est bien celle de notre rapport à la mort.
C’est le titre d’un ouvrage de réflexions spirituelles et citoyennes que cet évêque adresse au monde qui vient. Il est interrogé ici par les Eveilleurs . Dans cet entretien de 35 mn, diffusé par le site « Riposte catholique » , il revient notamment sur les conséquences de la crise sanitaire, notamment sur le confinement qui a isolé nos aînés et qui nous a fait oublier que nous n’étions pas seulement un corps, mais aussi un cœur et une âme. Il lance un vibrant message d’espérance et appelle les chrétiens à un renouveau de leur Foi. Que jamais ils ne se laissent envahir par la peur, la crainte et la culture de la mort, mais qu’ils s’ouvrent pleinement à la beauté de la Vie et qu’ils s’engagent à la défendre et à la protéger….
Matthieu Rougé est le fils d'un père haut fonctionnaire et d'une mère collaboratrice particulière de
Communiqué publié ce jour par les représentants de l’Eglise catholique dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid 19 et ses avatars: