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Santé - Page 30

  • Va-t-on enfin entendre les cultes ?

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    D'

    Les cultes seront-ils (cette fois) entendus ?

    Revenir à un protocole sanitaire plus juste, c’est la demande adressée par des milliers de chrétiens, juifs et musulmans, signataires d’une nouvelle pétition adressée au gouvernement.

    Une nouvelle pétition a été lancée mercredi dernier. Elle circule sur les réseaux sociaux et dans les lieux de culte, pour demander que les mesures restrictives à la fréquentation des églises, synagogues et mosquées soient assouplies. Les initiateurs de cette pétition « Libérez nos  » veulent ainsi montrer au  qu’un grand nombre de croyants demandent la suppression de cette limite de 15 personnes par office. Le premier protocole sanitaire qui avait été établi l’année dernière après le déconfinement prévoyait une limite définie en fonction de la taille de l’édifice, qui allait jusqu’à 200 personnes, tout en respectant évidemment le port du masque, gel hydroalcoolique, distances entre les fidèles… La pétition rappelle que : « Un élargissement du nombre de personnes pouvant participer au culte est possible tout en prenant de justes mesures sanitaires. »

    Le père Marc Leroy, responsable de la pastorale francophone de la basilique de Koekelberg, est à l’initiative, avec d’autres, de cette pétition : « Dans quelques jours, se tiendra le prochain comité de concertation. Nous espérons pouvoir récolter un maximum de signatures pour montrer qu’il y a tout un peuple derrière. Des centaines de milliers de personnes pour qui Dieu a une place essentielle. » Des citoyens chrétiens, juifs et musulmans font cause commune à travers cette pétition mise en ligne depuis le 16 février.

    Se faire entendre

    Si l’objectif de 25.000 signatures était atteint, les initiateurs de cette mobilisation citoyenne pourraient aller la porter au Parlement pour faire entendre la voix des cultes. Lors des 24 premières heures, près de 5.000 signatures avaient déjà été récoltées. Du côté catholique, beaucoup de prêtres s’y sont engagés ainsi que Mgr Jousten, évêque émérite de Liège. Cette mobilisation prendra une autre forme visible ce dimanche puisqu’une délégation de 100 personnes représentatifs des différents cultes se rassemblera au carrefour de l’Europe.

    Le père Marc Leroy confie au micro de Régine Kerzmann (RCF Liège), la genèse de cette initiative

    http://audiostream.cathobel.be/uploads/2021/02/210219_Marc_Leroy.mp3

    La pétition en cours ainsi que la manifestation de dimanche prochain sont les nouvelles tentatives pour que les cultes soient reconnus lors des décisions gouvernementales dans la crise du coronavirus. Mi-janvier, une lettre avait été adressée de la part des représentants des cultes, au ministre de la Justice. Aucune réponse n’avait été apportée en retour. Et même plus grave, une heure avant que les représentants des cultes soient reçus au ministère, l’arrêté fixant les mesures sanitaires pour les cultes était publié. « Nous avons vu comment les évêques sont peu considérés« , résume le père Marc Leroy en colère. « Nous représentons aussi une activité essentielle« , ajoute-t-il

  • L’épidémie de Covid-19 n’a pas été une mauvaise affaire pour tout le monde

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    De Jean Staune sur La Sélection du Jour :

    Comment les « Big Pharma » gagnent de l’argent sur notre dos

    L’épidémie de Covid-19 n’a pas été une mauvaise affaire pour tout le monde. Les ventes en ligne ont explosé et les laboratoires pharmaceutiques en ont profité. Pas uniquement ceux qui produisent un vaccin, mais aussi ceux comme Gilead qui ont vendu pour plus d’1 milliard € un traitement qui ne fonctionne pas et qui est dangereux, le Remdesivir (cf. LSDJ 1129).

    Certains affirment qu’un vaccin contre une telle épidémie relèverait de l'intérêt général. Mais allez expliquer aux actionnaires de Moderna, qui ont investi « à perte » pendant des années, qu’ils n’ont pas le droit de toucher les bénéfices de la recherche audacieuse qu’a conduite la société. Qui voudra encore investir dans la recherche pharmaceutique ? Mais ce débat autour de l'intérêt commun du vaccin cache un scandale sur la façon dont les laboratoires pharmaceutiques s’y prennent pour réaliser des gains injustifiés, comme le montre un documentaire d’Arte.

    Le laboratoire Genentech produit un médicament, l’Avastin pour traiter le cancer du côlon. Des spécialistes des yeux se rendent compte que des injections directes d’Avastin dans l’œil permettent de stopper de façon quasi complète la principale cause de cécité chez les personnes âgées, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Immédiatement, c’est l’effervescence dans le monde entier. On peut stopper une maladie qui rendait les gens définitivement aveugles !

    Mais l’Avastin se vend en flacon ; il faut donc préparer à partir du flacon, des seringues du produit à injecter dans l’œil. Le laboratoire va alors sortir un produit exactement équivalent, le Lucentis. Sauf qu’il coûte 2000 $ par seringue alors qu’une injection d’Avastin revient à 50 $ !

    Le laboratoire Genentech va être racheté par Roche qui va diffuser mondialement l’Avastin … en freinant des quatre fers pour son nouvel usage, expliquant qu’il faut le réserver au traitement du cancer du côlon, tandis que Novartis (qui possède 33% de Roche !) va faire une campagne massive en faveur du Lucentis en expliquant qu’il serait dangereux d’utiliser l’Avastin puisqu’il faut le manipuler pour le mettre dans des seringues (c’est pourtant ce qu’on fait tous les jours pour les vaccins livrés en flacons).

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  • Invitation à signer une pétition pour libérer les cultes des restrictions imposées actuellement

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    Libérez nos cultes - Bevrijd onze erediensten - Entfesseln unserer Gottesdienste

    Citoyens juifs, musulmans et chrétiens, nous dénonçons la limitation actuelle du culte à 15 personnes.

    Le 26 janvier 2021, l’arrêté ministériel renforçant cette mesure a été publié une heure avant la rencontre prévue entre les représentants de nos différents cultes et le ministre compétent. Cela témoigne du peu d’estime pour nos représentants et à travers eux de chaque fidèle qu’ils représentent.

    Il y a quelques mois, alors que la crise sanitaire n’était pas moins grave et que les limites étaient plus larges (allant jusqu’à 200 par lieu de culte), le protocole négocié entre les représentants de culte et les autorités, garantissait la sécurité sanitaire. Les croyants l’ont respecté : distanciation, gel hydroalcoolique, masques, sens de circulation.

    Un élargissement du nombre de personnes pouvant participer au culte est donc possible tout en prenant de justes mesures sanitaires.

    La constitution garantit la liberté de culte. Dans les faits, une limitation du culte à 15 ne garantit pas cette liberté.

    Nous réclamons donc que cette jauge des 15 personnes soit modifiée et qu’il soit tenu compte de la superficie des lieux de culte.

    https://www.petitionenligne.be/liberez_nos_cultes_-_bevrijd_onze_erediensten_-_entfesseln_unserer_kulte?s=82949087

  • Les employés du Vatican qui refusent le vaccin risquent-ils d'être licenciés ?

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site du journal La Croix :

    Covid-19 : au Vatican, les employés qui refusent le vaccin risquent le licenciement

    Les faits 

    Une note signée le 8 février par le président du gouvernorat du Vatican rend obligatoire le vaccin contre le Covid 19, à moins de disposer d’une « raison de santé avérée ».

    Le Vatican fait un pas de plus dans son adhésion au vaccin contre le Covid-19. Le plus petit État du monde impose désormais à ses employés et à ses résidents d’être vaccinés sous peine de sanction. Et ces sanctions peuvent aller jusqu’au licenciement, selon un décret daté du 8 février et signé par le président du Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican, le cardinal Giuseppe Bertello.

    « Le refus de la vaccination peut également présenter un risque pour autrui », peut-on lire dans le décret de dix articles, qui porte sur les dispositions sanitaires dans l’État de la Cité du Vatican pour lutter contre la pandémie. Le texte ajoute que « ce refus pourrait accroître sérieusement les risques pour la santé publique ».

    Vaccination obligatoire

    Les auteurs du texte prévoient notamment que les autorités sanitaires du Vatican peuvent « juger nécessaire d’engager une prophylaxie impliquant l’administration d’un vaccin pour protéger la santé des citoyens, des résidents, des travailleurs et de la communauté de travail lors de l’exécution d’activités professionnelles impliquant des tâches de service public, des relations avec des tiers ou des risques pour la sécurité de la communauté de travail ».

    Le décret revient, dans les faits, à rendre obligatoire la vaccination pour les résidents et les employés du Vatican. Seule raison qui pourrait leur permettre de se soustraire à cette obligation : une « raison de santé avérée », précise le décret.

    Interruption de la relation de travail

    Les sanctions prévues pour ceux qui refuseraient le vaccin sont particulièrement lourdes, pouvant aller jusqu’au licenciement. Une disposition permise par un texte en vigueur au Vatican depuis 2008, prise à l’époque dans le cadre de l’épidémie H1N1, et remise à jour en 2011.

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  • Herve : un doyenné dans la pandémie

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    De l'émission "Vitamine C" sur RCF :

    Le doyenné de Herve dans la pandémie

    Présentée par Ralph Schmeder

    VITAMINE 

    JEUDI 11 FÉVRIER À 16H03

    DURÉE ÉMISSION : 27 MIN
    Vitamine C

    A l'évêché de Liège, on souhaite une reprise progressive des activités dans les paroisses, dans le respect des règles sanitaires. Fabrice de Saint-Moulin, doyen de Herve, nous dit ce qu'il en pense et comment il organise la pastorale dans ses communautés.

  • Pandémie : dix conseils à suivre

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    De l'abbé Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    Dix conseils pour la pandémie

    9 février 2021

    Quelques réflexions à la veille du carême, inspirées par les circonstances du moment.

    Quand saint Paul écrit aux Philippiens, il est en prison — confiné, dirions-nous aujourd’hui. Il leur dit : dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important (Ph 1, 9-10). Pour nous aussi, le confinement peut être l’occasion de prier pour discerner ce qui est important, car, quand Dieu permet le malheur, c’est pour que nous puissions en tirer un bien plus grand.

    Pour saint Paul, dans ce même premier chapitre de l’épître aux Philippiens, ce qui est important est évident : Pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage (Ph 1, 21). Qu’est-ce que cela signifie pour nous, en 2021, en pleine pandémie, à la veille du carême ?

    1. Vis la vraie vie

    La « vraie vie » (Benoît XVI) n’est pas la vie du corps, la vie physiologique, bridée par le port du masque, la distanciation sociale, l’isolement, etc., mais la liberté intérieure propre à la vie divine, à la vie du Christ en nous. Les vrais trésors ne se trouvent pas au-dehors. Le vrai et l’unique trésor de notre vie est au-dedans de nous : le Christ qui habite dans notre âme en état de grâce. Si nous nous rendions compte de ce que signifie la vie de la grâce ! Le moindre degré de grâce vaut plus que toutes les richesses de l’univers, disait le curé d’Ars.

    Cela ne veut pas dire que nous devons vivre « sur un nuage », étranger aux dimensions contingentes de l’existence et aux conséquences douloureuses de la pandémie. Cela veut dire que, pour résister à la tempête extérieure, il faut ancrer notre cœur dans l’essentiel.

    2. Ne crains pas la mort

    Si la « vraie vie » est la vie de Dieu en nous, alors on peut comprendre que, pour saint Paul, mourir est un avantage, car la mort ouvre à la plénitude de la vie en Dieu.

    Cependant, l’Apôtre ajoute : mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire (Ph 1, 24). Il ne faut donc pas désirer la mort, ni s’y exposer de façon téméraire, car « la vie et la santé physique sont des biens précieux confiés par Dieu. Nous avons à en prendre soin raisonnablement en tenant compte des nécessités d’autrui et du bien commun » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n. 2288). Il ne faut pas vivre non plus dans l’angoisse continuelle de la mort, car celle-ci fait partie de la vie et nous savons que Dieu — qui est un Père aimant — nous appellera à Lui au meilleur moment et de la meilleure manière.

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  • Jérôme Lejeune "vénérable" : portrait d'un chrétien fervent et d'un généticien brillant

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    Des propos recueillis par Aymeric Pourbaix, sur le site de France Catholique :

    JÉRÔME LEJEUNE DÉCLARÉ VÉNÉRABLE

    La vie seule peut gagner

    © Fondation Lejeune

    Alors que le pape François a déclaré « vénérable » le professeur Jérôme Lejeune le 21 janvier, nous republions un entretien avec Aude Dugast, postulatrice de la cause du professeur Lejeune et auteur de Jérôme Lejeune. La liberté du savant, Artège. Fervent chrétien, le généticien à l’origine de la découverte de la trisomie 21 n’a jamais séparé sa foi de ses recherches.

    Vous êtes postulatrice de la cause de béatification de Jérôme Lejeune à Rome, et vous avez eu accès à des documents inédits. Qu’avez-vous découvert ?

    Aude Dugast : Lors de la phase d’instruction du dossier à Paris, nous avons dû réunir les documents et témoignages permettant de juger de l’héroïcité des vertus du «  candidat  » à la sainteté. Pour Jérôme Lejeune, homme public de réputation mondiale, cela signifie des dizaines de milliers de documents : les lettres qu’il a échangées avec Birthe, son épouse – ils s’écrivaient chaque jour quand ils étaient éloignés l’un de l’autre –, les courriers scientifiques avec des chercheurs du monde entier, les lettres amicales avec les familles de patients, la correspondance avec les serviteurs de la Vie de très nombreux pays, les lettres avec le Vatican, dont certaines de Jean-Paul II ou du cardinal Ratzinger. À cela il faut ajouter son Journal intime et les 500 articles qu’il a publiés, et enfin ses conférences. Tous ces documents ont été précieusement gardés par Madame Lejeune et présentent une source d’information considérable.

    Personne jusqu’à ce jour n’avait pu se plonger dans tous ces documents. Le procès de canonisation nous en a donné l’opportunité. L’immense majorité des documents qui m’ont servi pour écrire cette biographie sont donc inédits, je crois même pouvoir préciser qu’ils n’avaient été lus par personne depuis la mort de Jérôme Lejeune. Madame Lejeune, dans la postface, raconte qu’elle-même a découvert des événements et des lettres et redécouvert beaucoup de vieux souvenirs. Qu’ai-je découvert ? Une vie lumineuse qui se déploie dans le champ de la science et de la foi. L’épanouissement de la vie d’un saint. Une vie qui ressemble à un roman, mais qui est vraie, pleine de suspens : on voit que Jérôme, à travers sa vie d’époux, de père, de médecin, et de grand témoin de la beauté de la vie, n’est pas né saint mais qu’il l’est devenu. Cela montre que la sainteté est à notre portée.

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  • Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

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    Lu sur le site web officiel du diocèse :

    diocese-150x150.jpg« A l’approche du Carême, alors que le protocole pour les cultes n’a pratiquement pas changé  depuis deux mois, les responsables du diocèse de Liège souhaitent une reprise progressive des activités et célébrations, tout en invitant les acteurs pastoraux à faire preuve de créativité.

    Dans une lettre publiée cette semaine et adressée à tous les acteurs paroissiaux du diocèse, y compris les Fabriques d’église, le vicaire général du diocèse de Liège, Eric de Beukelaer, souhaite que partout, on reprenne « un rythme de vie pastorale, dans le respect des règles sanitaires qui risquent de durer ».

    Au centre évidemment, les eucharisties dominicales, qui ont déjà repris dans un grand nombre de paroisses. Actuellement et jusqu’à nouvel ordre, les assemblées ne peuvent pas dépasser 15 personnes. Malgré cette limitation, le vicaire général souhaite que l’eucharistie soit de nouveau célébrée partout, normalement sur réservation. Il est même permis d’agrandir le nombre de messes, « mais en veillant de ne pas dépasser le doublement du nombre de messes normalement célébrées ».

    Cendres sans messe ?

    Le Carême commence par le grand geste du Mercredi des Cendres. Comment faire en sorte qu’un maximum de paroissiens puisse recevoir les cendres? Réponse du chanoine de Beukelaer: « Dans toutes les églises, il est suggéré de déléguer une équipe de fidèles pour imposer les cendres à diverses heures, au cours d’une célébration de la parole dépouillée, permettant à un maximum de groupes de 15 personnes de vivre ce moment fort de l’entrée en carême. »

    Les baptêmes, mariages et funérailles peuvent être célébrés dans le respect des restrictions sanitaires. Mais qu’en est-il des premières communions, professions de foi et confirmations? Après les annulations en 2020, le retard n’avait pas été rattrapé partout. « Il n’est pas bon de continuer à remettre indéfiniment ces étapes dans le parcours chrétien des jeunes », lit-on dans la lettre aux acteurs pastoraux.  « Nous vous invitons donc à célébrer les premières communions avec une ou maximum deux familles. Pour les professions de foi, on peut imaginer une proclamation des jeunes filmée par vidéo et diffusée sur les réseaux sociaux et un accueil individualisé dans l’église de chaque jeune avec sa famille et parrains. Pour les confirmations, quelque chose de similaire peut être mis en œuvre, le confirmateur accueillant, tour à tour, chaque jeune et sa famille dans l’église. »

    Le texte complet de cette lettre des responsables diocésains peut être consulté en français ou allemand en cliquant ici.

                                                                                                               Ralph SCHMEDER »

    Ref. : Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

    Voir aussi : ouverture du carême 2021 : célébrations du mercredi des cendres à l’église du saint-sacrement à Liège

    Le mouvement se prouve en marchant : il avait déjà largement et spontanément anticipé les souhaits officiels qui l’entérinent maintenant et en attendant mieux que la jauge sanitaire absurde prescrite par les arrêtés ministériels qui l’entravent encore aujourd’hui.

    Faut-il rappeler ici ce que déclarait avant-hier le pape François au corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège à propos de l’importance de la liberté du culte dans le cadre de la crise sanitaire :

    « […] Les exigences pour contenir la diffusion du virus ont aussi eu des conséquences sur diverses libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, en limitant le culte et les activités éducatives et caritatives des communautés de foi. Il ne faut pas négliger cependant le fait que la dimension religieuse constitue un aspect fondamental de la personnalité humaine et de la société, qui ne peut être effacé ; et que, alors que l’on cherche à protéger les vies humaines de la diffusion du virus, on ne peut considérer la dimension spirituelle et morale de la personne comme secondaire par rapport à la santé physique.

    La liberté de culte n’est pas un corollaire de la liberté de réunion mais dérive essentiellement du droit à la liberté religieuse qui est le premier et plus fondamental droit humain. Il est donc nécessaire que celle-ci soit respectée, protégée et défendue par les Autorités civiles, comme la santé et l’intégrité physique. D’ailleurs, un bon soin du corps ne peut jamais faire abstraction du soin de l’âme… ».

    JPSC

  • Crise sanitaire : la crainte de voir les fidèles s'éloigner du chemin de l'église

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    De Sud-Presse :

    10 février 2021

    La Meuse-Luxembourg (p. 6) :

    « Oui, on craint de perdre nos fidèles »

    Plus encore que d’autres provinces belges, la province de Luxembourg - profondément rurale - reste très attachée aux valeurs catholiques. Mais la crise sanitaire a perturbé le rapport que de nombreux fidèles entretiennent avec l’Eglise. … La crainte qui se pose désormais pour nos abbés et doyens est de voir plusieurs fidèles s’éloigner du chemin de l’église. « Très honnêtement, c’est inévitable », confesse le doyen marchois Bernard Van Vynckt . « Forcément, il y avait bien plus de monde auparavant, lors des célébrations habituelles. Et on remarque beaucoup que ces dernières manquent aux fidèles. Hélas, certains ne reprendront pas le chemin de la pratique dominicale », ajoute le doyen Philippe Goosse, de la Basilique de Saint-Hubert. … Et puis, comme si cela ne suffisait pas, les messes et l’ensemble des célébrations doivent être restreintes à une quinzaine de personnes. Une restriction « absurde » selon les différents doyens et abbés interrogés. « C’est un peu aberrant de voir 2.000 personnes qui se côtoient dans un supermarché alors que 15 personnes dans une église comme celle de Saint-Martin à Arlon, ce n’est rien du tout. Selon moi, il y a eu une inertie de la part de nos évêques qui ont réagi trop tard face aux mesures gouvernementales.»
     
    La Meuse-Luxembourg (p. 6) :

    Les jeunes retrouvent la foi ! 

    Bernard Van Vynckt s’est d’ailleurs dit « très surpris » de constater qu’une nouvelle génération de fidèles était en train d’éclore. « Il y a un réel engouement de la part des plus jeunes générations pour le mariage ou encore le baptême et même pour tout ce qui concerne les enterrements. Pour être honnête, je n’avais jamais vu auparavant. C’est sidérant, dans le bon sens du terme » … « Chez nous par exemple, nous avons 5 jeunes adultes de la communauté de Marche qui sont en train de faire un cheminement vers un futur baptême. Il y a aussi des jeunes qui souhaitent participer aux différentes animations musicales ». En effet, selon le doyen, la crise sanitaire a également généré une sorte de « crise existentielle » dans le chef de certains jeunes, très affectés par la crise. « Oui, je suis convaincu que la crise sanitaire a joué un rôle dans ce « retour vers la foi » dans le sens où durant le confinement, plusieurs personnes ont été amenées à se poser certaines questions fondamentales et qui étaient en quête de sens.»

  • "Notre maître aujourd'hui : la peur" (Chantal Delsol)

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    De Chantal Delsol sur le site du Figaro via artofuss.blog :

    Chantal Delsol: «Notre maître aujourd’hui: la peur»

    TRIBUNE – Nous savons depuis l’Antiquité que la peur est un instrument de pouvoir. Gardons-nous d’y céder comme tout, hélas, nous invite à le faire ces temps-ci, explique la philosophe*.

    9 février 2021

    Daniel Defoe (celui de Robinson Crusoé) avait écrit en 1722 un Journal de l’année de la peste, souvenirs de la grande peste de 1665 à Londres. Difficile de trouver compte rendu plus explicite et imagé des conséquences de la peur sur une population. Certains abandonnent tout principe moral. D’autres se mettent à colporter des rumeurs inventées qui font dresser les cheveux sur la tête. D’autres encore, au comportement autrefois raisonnable, s’adonnent à des sorcelleries abominables. La délation fleurit, la folie gagne, les suicides se multiplient.

    Nous n’en sommes pas là – il faut dire que le Covid-19 n’est pas la peste!– mais nos psychologies ultra fragiles nous laissent probablement aussi affolés par ce virus que nos ancêtres par la peste. C’était la peur qui les faisait divaguer, et c’est encore la peur qui nous égare en bloc et en détail. Nos gouvernants le savent.

    Les trois semaines qui viennent de s’écouler ont été significatives d’une période qui dure depuis près d’un an. Tout a été fait pour nous épouvanter. La plupart de ces nouvelles sont probablement vraies, mais il faut voir sur quel ton d’affolement on nous annonce – que les vaccins sont en retard et nous n’en aurons pas assez – que le variant anglais est très dangereux, beaucoup plus que le virus présent – que les vaccins actuels ne pourront pas s’en prendre aux nouveaux variants, qui déferlent d’Afrique et d’Amérique à un rythme inconnu – que nous allons donc fatalement vers un confinement serré, très serré, beaucoup plus que tout ce que nous connaissons. Les services de réanimation sont débordés, on commence déjà à transporter des malades d’une ville à l’autre (oui, mais on ne fait pas confiance aux cliniques, qui elles, sont vides). Tout cela mené à grand renfort de vocabulaire dramatique, en permanence et sur toutes les chaînes à la fois. On pourrait écrire un livre avec toutes ces nouvelles effrayantes.Il y a tant de raisons étalées d’avoir peur, un variant surgissant toujours derrière l’autre et une mauvaise nouvelle chassant l’autre, que la vie s’organise dans une peur perpétuelle.

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  • "Ceci n'est pas un complot" : un documentaire sur la crise de la Covid qui interroge

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    De Vincent Dubois sur le site de l'Avenir :

    VIDÉO | «Ceci n’est pas un complot», le docu qui va faire un Ramdam

    Initialement, l’avant-première mondiale du film était programmée pour la 11e édition du Tournai Ramdam Festival dont on sait qu’elle a, comme tant d’autres activités, été, elle aussi, sacrifiée sur l’autel des mesures imposées dans le cadre de la crise sanitaire.

    Voici la bande-annonce du docu, le film complet peut être visionné gratuitement via le lien repris en fin d’article:

    La sortie sur grand écran se fera attendre mais tout un chacun peut désormais visionner le docu sur la Toile, via les plateformes Youtube ou Vimeo. Il serait dommage de s’en priver car la qualité de la réalisation est à la hauteur du travail déployé durant 36 semaines par le journaliste-réalisateur.

    Deux ans à Tournai, deux ans à Mons et un tour du monde…

    Le verviétois Bernard Crutzen connaît bien la ville de Tournai pour avoir étudié à l’IHECS, alors que l’école avait encore ses quartiers à Ramegnies-Chin. Il y effectua deux années entrecoupées, de 1981 à 1982, par sa participation à la Course autour du monde qui l’amena à découvrir de nouveaux horizons et à s’ouvrir à d’autres cultures.

    VIDÉO | «Ceci n’est pas un complot», le docu qui va faire un Ramdam

    Sa caméra reste son moyen d’expression de prédilection…-

    Comme beaucoup d’Ihecsiens à l’époque, c’est dans la Cité du Doudou qu’il a terminé ses études.

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  • L'absurdité des lieux de culte limités à 15 personnes se poursuit

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    De Mathieu Tamigniau sur RTL Info :

    Kévin trouve "complètement absurde" que les églises soient toujours limitées à 15 personnes: "On ne parle pas assez des lieux de culte"

    5 février 2021

    Oubliés, les lieux de culte ? C'est ce que pensent de nombreux pratiquants en Belgique. Le porte-parole des évêques confirme cette situation délicate, et réitère sa demande de modification de la règle. Pour l'instant, elle ne semble pas être sur la table des réunions du comité de concertation.

    Depuis plusieurs semaines, nous évoquons régulièrement le désespoir du secteur de l'horeca ou des métiers de contact (coiffeurs, esthéticiennes). Les politiques répètent qu'ils ont entendu ce cri d'alerte, et pourraient ce vendredi, lors du nouveau comité de concertation, annoncer une réouverture progressive dans les prochaines semaines (voir les détails).

    Mais d'autres domaines de notre vie sociale sont toujours impactés, depuis des mois, par des mesures qui semblent parfois irréfléchies ou disproportionnées. "Je suis troublé", nous a écrit Kévin. S'il comprend bien la détresse des milliers d'indépendants au bord du gouffre, il estime qu'on "ne parle pas assez des lieux de culte".

    Catholique, Kévin rappelle que depuis le mois décembre, "dans les églises et tous les autres lieux de culte, nous ne pouvons pas accueillir plus de 15 personnes, qu’importe la surface du lieu". Une situation qu'il trouve "complètement absurde: on devrait faire comme cet été, adapter les mesures en fonction de la taille du lieu, et tout le monde sait que les églises sont suffisamment grandes que pour accueillir beaucoup de monde", poursuit-il, réclamant que l'on "remette le débat sur la table".

    "De nombreuses paroisses sont fermées"

    Tommy Scholtès est le porte-parole des évêques de Belgique, et la réaction de Kévin ne l'étonne pas. "On a eu des Noël avec 15 personnes par Eglise, et ça eu pour conséquence qu'énormément de paroisses n'ont même pas réouvert. C'est tellement difficile d'ouvrir une messe pour 15 personnes maximum. A l'Eglise des Jésuites à Saint-Michel, on a fait un système de réservation et les gens s'inscrivent. Comme on a beaucoup de prêtres dans la communauté, on peut se permettre de faire beaucoup de célébrations. Mais dans les paroisses où il y a un prêtre pour deux ou trois églises, c'est très difficile d'organiser, et c'est assez pénible de devoir renvoyer chez eux des gens qui veulent assister à une messe. Donc de nombreuses paroisses sont fermées". C'est le cas dans certains villages, "mais aussi à Bruxelles, en ce moment, à la Cathédrale, au Sablon, il n'y a pas de messe du tout".

    Conséquence: "Je reçois beaucoup de messages de personnes très peinées, qui disent que la vie spirituelle est tout aussi essentielle, pour eux, que la culture ou d'autres choses. Tout le monde me demande que les cultes soient mentionnés dans les négociations en cours", poursuit le porte-parole des évêques.

    "Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel"

    Depuis le mois de mars, "on est passé par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel au niveau des règles: les mètres carrés proportionnels mais avec un maximum ; durant l'été on pouvait célébrer à l'extérieur, puis ça a été doublé ; puis on a refermé tout ; et depuis décembre, c'est la règle de 15".

    Sa demande est la même que Kévin: "Le minimum serait d'arriver à une personne par 10 mètres carrés dans les lieux de culte. En France, c'est une rangée sur deux, et sur ces rangées, une chaise sur deux. Ça donne environ une occupation d'un tiers de l'église par rapport à la capacité normale".

    Que peut faire l'Eglise ?

    "Nous avons fait cette demande (1 personne par 10 mètres carrés) il y a environ trois semaines. Il y a eu une réunion des chefs de culte (catholique, musulman, juif, etc) avec le ministre de la Justice (qui est responsable des cultes), mais la ministre de l'Intérieur avait dit entretemps que le maximum absolu de 15 resterait la norme. Nous venons de réécrire, récemment, pour demander une extension, mais nous n'avons reçu qu'un accusé de réception", déplore Tommy Scholtès.

    Aller plus loin consisterait à mobiliser tous les pratiquants de Belgique dans la rue. "Une manifestation autorisée d'une centaine de personnes a eu lieu il y a deux semaines environ, devant le ministère de la justice, pendant une heure". Elle n'a pas vraiment porté ses fruits. Le porte-parole des évêques rappelle que "nous travaillons davantage dans la négociation avec les ministères compétents".