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Culture - Page 228

  • A Liège : Mess'AJE, une catéchèse biblique pour adultes à travers une démarche artistique originale

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    Une catéchèse biblique pour adultes à travers une démarche artistique originale


    Vous cherchez à découvrir ou mieux connaitre la Bible et le cadre historique qui a vu naître les Écritures, ses divers «genres littéraires», en quoi elles éclairent nos Évangiles, nourrissent encore notre foi aujourd’hui?

    La catéchèse Mess’AJE (en quatre étapes appelées « Seuils de la Foi ») nous fait entrer dans l’histoire d’un peuple empreint de religions naturelles, qui fait l’expérience de Dieu dans un contexte de guerres, et dont la foi chemine vers un Dieu unique. Nous aborderons ensuite Jésus tel qu’Il a été perçu par les gens de son époque, le bouleversement de sa Résurrection et comment l’Église à travers les siècles, nous invite à Sa rencontre…

    Cette lente croissance en quête de Dieu évoquera sans doute l’évolution de notre propre recherche personnelle et de nos interrogations fondamentales. À la lumière des découvertes archéologiques récentes, du contexte historique, des apports de la théologie et de l’exégèse modernes, nous partagerons nos expériences de croyants, nos questions sur Dieu, sur l’homme, sur notre manière de vivre et de dire notre foi. Ce parcours est accessible à tous et sera guidé par deux animateurs Mess’AJE à partir d’un outil audio-visuel interpellant notre sensibilité à l’art, autour de certains tableaux d’une artiste contemporaine convertie à la foi chrétienne.

    Quand ?
    15 jeudis (du 22/09/2016 au 22/06/2017) de 14h30 à 17h ou en soirée de 19h30 à 22h.
    Indiquez vos préférences lors de l’inscription.
    Le calendrier précis peut être consulté sur le site http://www.messaje-international.com

    Où ? Espace Prémontrés (CDF) 40, rue des Prémontrés à Liège

    Inscription préalable nécessaire :
    • Bernadette Guillaume 04/377.29.69 bernadette.guillaume@belgacom.net

    • Brigitte Dehin 04/252.35.41 bridehin@hotmail.com

    Maximum 20 participants
    PAF : 50€ par an

  • La langue des journalistes : destruction du langage et fabrication du consentement

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    LA LANGUE DES MEDIAS 

    DESTRUCTION DU LANGAGE ET FABRICATION DU CONSENTEMENT 

    9782810006960.jpgIngrid Riocreux

    • Paru le 16 Mars 2016
    • 336 pages
    20,00 €
    Disponible
     
     

    Une étude très fine de la langue des journalistes actuels en France et de son impact sur notre façon de comprendre le monde, avec des exemples très concrets, vivants où chacun retrouvera les radios, TV ou journaux qu’il consulte.

    De même que le Journaliste reproduit les formules de ses confrères, reprend sans réflexion leurs mots, adopte par mimétisme grégaire leur parlure, de même il ne cesse de reproduire des tournures de phrases et de répéter des termes qui impliquent un jugement sur les événements.

    Prenant pour des données objectives et évidentes des opinions qui sont en fait identifiables comme des points de vue propres à des courants de pensée, il contribue à répandre une doxa faite de préjugés, de stéréotypes et de présupposés qui sont au fondement des croyances de notre société.

    Car si le langage du journaliste fonctionne comme la vitre déformante à travers laquelle on nous montre le présent, il est aussi une fenêtre trompeuse ouverte sur le passé et sur l’avenir. Analyser le discours du Journaliste, c’est donc, d’une certaine manière, mettre au jour l’inconscient de notre société dans tout ce qu’il comporte d’irrationnel.

    Non seulement sa langue reflète le délitement actuel de la parole, c’est-à-dire de ce qui rend possibles les relations humaines, mais elle cristallise aussi le paradigme de pensée de notre société : les mots du journaliste sont porteurs de tous les préjugés de notre temps, de toutes ces vérités tenues pour évidentes quoique jamais démontrées, d’une répartition arbitraire entre les bons et les méchants, d’une hiérarchisation morale des régimes politiques, d’une vision préconçue du sens de l’histoire, etc.

    Observer le parler journalistique, c’est donc prendre, à un instant « t », une photographie de cette chose si éphémère qu’est l’esprit d’un monde.

  • Bruxelles, 15 septembre : soirée-projection : "La Règle"; le travail et la règle bénédictine

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    Le travail et la règle bénédictine : soirée-projection le 15 Septembre

    La Règle: le temps et la règle bénédictine

    « le travail qui asservit, qui épanouit, qui ennoblit »

    SOIRÉE-PROJECTION À BRUXELLES
    Le Travail

    JEUDI 15 SEPTEMBRE 2016
     

    Bonjour,

    Nous serions très heureux de vous convier à l'Espace Lumen 34-36, Chaussée de Boondael – 1050 Bruxelles, afin d'assister à la projection du documentaire, suivi d'un débat avec Pierre-Yves Gomez, Professeur à l’EM Lyon Business School, Directeur de l’Institut Français de Gouvernement des Entreprises, Chroniqueur au Monde, auteur du « Travail Invisible », initiateur des Parcours Zachée et Frère Marie-Jacques csj, Prieur de la Communauté de Saint-Jean à Bruxelles.

    Programme de la soirée :

    le lieu - Espace Lumen,
    34-36 Chaussée de Boondael – 1050 Bruxelles

    19:15h - accueil des participants
    20:00h précises - fermeture des portes et début de la projection
    20:50h - débat
    21:20h - questions / réponses avec la salle
    21:30h - cocktail de fin et séance de dédicace
    22:00h - fin de la soirée.

    Ajouter au calendrier: 

    Programme ci-joint: 

    Tout semble opposer l’entreprise et l’abbaye, le monde monastique et le monde économique. 

    Pourtant, par son approche universelle, la règle bénédictine propose de nombreuses passerelles entre le travail et le repos, l’effort et la grâce, la puissance et la pauvreté, la clôture et la liberté, le matériel et le spirituel, la rentabilité et le don, la recherche effrénée de la productivité et la vacance. 

    De nombreuses réponses concrètes - en prise directe avec les réalités professionnelles d’aujourd’hui - se trouvent dans cet écrit du VIème siècle: les qualités du dirigeant, le soin dans le recrutement, l’encadrement et la délégation, l’interdiction du débauchage, la prise de décisions difficiles, la sanction et la mise à pied, l’encouragement et le traitement de la démotivation, et même la médecine du travail… 

    Elles font de la Règle un traité d’une étonnante modernité ! 

    Le labeur peut asservir l’homme comme l’œuvre peut l’annoblir.
    Après le temps, ce deuxième volet traitera du travail. 

    Réservez votre place

    Inscription gratuite, mais obligatoire.

    Nombre de places strictement limité.

    Premier Cercle™ et KTO, avec la collaboration de l’Adic.

  • Dongelberg, 1er octobre : Georges Lemaître, l'auteur de la théorie du Big Bang

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  • Schaerbeek, 17 septembre : Concert de solidarité avec les Chrétiens d'Orient

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  • Science et foi : une émission de KTO pour le cinquantenaire de la mort de Georges Lemaître

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    " La Foi prise au mot " propose de parler de science, et même d'histoire des sciences, en évoquant Georges Lemaître, un des pères de la théorie du Big Bang, disparu il y a tout juste cinquante ans. En effet, son explication des observations de Hubble et sa théorie de l'" atome primitif " influèrent de manière décisive sur les théories scientifiques sur l'origine de l'univers. Qui fut donc Georges Lemaître ? Qui se rappelle encore que ce scientifique belge né en 1894 était aussi un prêtre? Comment parvint-il à sa théorie de l'atome primitif et quelle influence exerça-t-elle sur l'élaboration des théories scientifiques du début de l'univers ? Et surtout, comment parvint-il à concilier son oeuvre de scientifique avec son état de prêtre ? Pour répondre à ces questions Régis Burnet s'entoure de deux spécialistes de Georges Lemaître, et comme lui, membres de l'académie pontificale des sciences : Pierre Léna, astrophysicien, membre de l'Académie des Sciences, et Dominique Lambert, philosophe des sciences, professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie royale de Belgique.

     

    JPSC

  • Internet : « faire du buzz pour Jésus ? »

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    Lui-même présent sur les réseaux sociaux, le pape François a reçu le 29 août dernier au Vatican, Mark Zuckerberg, président-fondateur de Facebook. À cette occasion, Famille chrétienne interrogé le père Pierre Amar, l’un des rédacteurs du Padreblog, auteur d’Internet : le nouveau presbytère1, à paraître prochainement.

    Est-il possible de rassembler des brebis avec des souris ? Si oui, comment 

    Bien sûr ! Et tous les compteurs placés en bas de nos écrans en sont la preuve. Pas une seule vidéo ou article qui ne signale le nombre de « like », de « RT », de « followers » ou de « fans » obtenus. Certains chiffres donnent même le vertige : Internet brasse des multitudes ! En outre, une information peut être communiquée en un instant à toute la planète. Cette dimension mondiale ne peut que faire le bonheur de l’Église ainsi invitée à être toujours plus catholique, c’est-à-dire universelle.

    Ce rassemblement se fait surtout au moyen du plus vieux média du monde : le bouche-à-oreille, la rumeur. En anglais : le buzz. Il est l’ingrédient principal d’Internet. La vraie question est donc la suivante : peut-il exister, et à quelles conditions, un « buzz catho » ? Une étude sérieuse des évangiles peut donner une première réponse à cette question : en effet, Jésus aussi a fait du buzz. Lorsqu’il demande par exemple à ses apôtres : « au dire des foules, qui suis-je? » (Luc 9, 18) il se positionne par rapport à la rumeur, une rumeur relancée par les miracles et les prodiges qu’il opère, les paraboles qu’il invente, les enseignements qu’il proclame. Bref, le défi est clair : il faut faire du buzz pour Jésus ! Le pape François dit « faire du bruit ». C’est exactement pareil. Et s’il a reçu dernièrement en audience privée le fondateur de Facebook, dont le moteur est le buzz, c’est certainement parce qu’il est convaincu de tout cela.

    Evangélise-t-on de la même façon sur Internet que dans la « vraie » vie ?

    Oui. Mais pour être honnête, je ne crois pas que l’on puisse se convertir sur Internet. Nous sommes chrétiens, c’est-à-dire disciples d’une rencontre incarnée, celle de Dieu avec les hommes. Lorsque Dieu a voulu sauver le monde, il a envoyé son fils, et pas une lettre, un message ou... un mail ! De la même façon, il n’y pas de baptême sans eau qui mouille, d’onction des malades sans huile qui coule, de communion sacramentelle sans hostie consacrée et d’ordination sans imposition des mains. Lorsqu’on regarde la messe à la télévision, même en direct, ce n’est pas la réalité : c’est une image de la réalité. Il semble pour autant délicat de conclure hâtivement qu’il ne se passe rien. Internet, considéré comme un lieu et un instrument, pourrait être un intermédiaire au service d’une certaine communion spirituelle. D’ailleurs, le Net n’est-il pas d’abord, littéralement, un « filet », une « toile » pour attraper du monde ?

    Peut-on envisager que des cyber-missionnaires se consacrent uniquement à l’évangélisation sur Internet ?

    S’ils croient qu’ils vont convertir des foules, ils risquent d’attendre longtemps. Mais s’ils pensent que, par Internet, Jésus peut être connu, alors oui, je crois que le jeu en vaut la chandelle ! Entre nous, faire connaître le Christ n’est qu’une pure démarche informationnelle, de l’ordre du renseignement, le plus exact, le plus fidèle et le plus riche possible. Le web et sa capacité à rassembler des connaissances peut donc être mobilisé dans un seul but : connaître et faire connaître Jésus. Mais ce n’est que le début : car après la connaissance, vient ensuite la Rencontre et… l’amour ! Même Voltaire le reconnaît : « on ne peut désirer ce qu’on ne connaît pas » (Zaïre, acte 1, scène 1). On pourrait du coup conseiller deux étapes aux cyber-missionnaires que vous évoquez : quand, dans un premier temps, ils s’attachent à dire avec précision « oui, Jésus-Christ existe » puis, dans un deuxième temps, qu’ils se passionnent pour dire avec entrain, dynamisme et vigueur : « il peut exister pour toi », « toi qui lit cet article ou qui visite ce site ». 

    Vous parlez d’une « Pentecôte numérique » pour l’Église ? Qu’est-ce donc ? 

    Je pense qu’Internet bouleverse et continue de bouleverser la communication de l’Église, comme la Pentecôte a bouleversé les apôtres. Par exemple, de simples prêtres de terrain, curés de paroisses, animent aujourd’hui des communautés numériques importantes et donnent même le ton lors de polémiques d’envergure nationale. De simples laïcs qui ne cachent aucunement leur foi chrétienne bénéficient du même succès. Bien sûr, on se reconnaît ou pas, on aime ou on n’aime pas la tonalité des messages de ces figures numériques. Mais force est de constater que leurs réactions sont relayées, commentées, attaquées... renforçant significativement leur place dans le continent numérique. L’autre bouleversement, c’est que la notoriété numérique acquise par ces personnes – simples prêtres ou simples laïcs – s’est doublée en notoriété médiatique. Les médias scrutent leurs messages et leurs réactions, les insèrent parfois dans la rédaction d’un article de presse ou les invitent sur des plateaux télé et radio.

    Il me semble qu’une nouvelle forme d’apostolat est en train d’éclore pour l’Église qui est en France. Dans mon ouvrageje dresse un état des lieux, je relève quelques défis et j’appelle humblement à quelques conversions pour vivre au mieux cette Pentecôte. Comme il y a deux mille ans, elle a le même objectif : que chacun, dans sa langue, puisse entendre les merveilles du Salut offert par Jésus-Christ ! 

    Benjamin Coste

    1. Internet, le nouveau presbytère, Editions Artège, à paraître le 15 septembre 2016, 14,90€

    Ref. « Il faut faire du buzz pour Jésus ! »

    JPSC

  • Le sujet du burkini est intéressant car il pose la question de nos valeurs

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    D'Etienne Dujardin en "carte blanche" sur le site du Vif.be :

    Burkini : ne nous voilons pas la face

    Le débat enfle depuis des jours à propos d'un maillot de bain. La presse s'est emparée du sujet, les politiques également, mais les camps ne sont pas aussi tranchés que sur d'autres sujets.

    La quasi-totalité de la droite française s'y oppose, ainsi qu'une partie de la gauche. Si le monde se passionne pour une simple sortie de bain, c'est qu'elle revêt une symbolique très grande. Le burkini pose la question du rapport entre notre culture occidentale et un islam rigoriste qu'une minorité tente d'imposer progressivement. La question du burkini, en tant que telle, n'a finalement que très peu d'intérêt tellement elle est anecdotique. Cependant, il serait utile qu'on se pose les vraies questions à travers ce débat. Que cela soit l'occasion d'une réflexion de fond, au lieu de rester une polémique parmi d'autres qui dure quelques semaines et qui ensuite s'en va en attendant le prochain débat clivant.

    Le sujet du burkini est intéressant, car il pose la question de nos valeurs, de la défense de notre culture et de la défense de principes fondamentaux comme l'égalité homme-femme. On reste sur notre faim lorsque certains brandissent le principe de liberté de la femme pour justifier le burkini. Ce maillot dont l'appellation fait allusion à la burka recouvre totalement la femme. En faire un élément émancipateur, libérateur, laisse songeur. On pourrait peut-être demander à certains hommes défenseurs du burkini de le porter à la plage sous 40 °C avant de le considérer comme un outil d'émancipation.

    Si le citoyen s'intéresse tellement à ce dossier, c'est qu'il s'ajoute à une longue liste de sujets dont le politique doit s'emparer sous peine de faire le jeu des extrêmes. On pense au voile qui est parfois imposé chez des fillettes de 8 ans, comme le signalait encore récemment la bourgmestre de Molenbeek-Saint-Jean. On pense à la pratique des accommodements raisonnables, que certains ont voulu justifier pour organiser une séparation lors des cours de natation ou pour modifier les repas d'école. On pense au mariage forcé, que très peu de personnes dénoncent ou traitent en profondeur. On pense à ces quartiers ou la mixité sociale disparaît petit à petit. Jean-Pierre Chevènement déclarait ce lundi : "A Saint-Denis, 80 % des enfants à l'école primaire ne maîtrisent pas le français" avant d'ajouter : "Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu". Que faisons-nous face à toutes ces questions bien plus importantes que l'usage d'un simple maillot de bain ? Ne serait-il pas temps de traiter ces différents sujets sans excès, mais sans nier les problèmes réels qu'ils posent ?

    Nous ne pouvons pas invoquer la fatalité comme seul message à tous ceux qui ne veulent pas se plier devant la culture occidentale, comme si rien ne pouvait être fait, comme si nous ne pouvions que subir au lieu d'agir. Comme le signale l'éditeur égyptien Aalam Wassef dans le quotidien Libération : "Nous ne pouvons être naïfs devant le symbole de cette étoffe. Il n'y a aucune honte à condamner l'extrémisme islamiste et à lui barrer la route par tous les moyens légaux possibles. " Il y a sans doute d'autres questions plus urgentes à traiter en Belgique que le burkini, mais nous ne pouvons mettre ce débat au placard en évacuant par la même occasion toute une série de sujets plus essentiels. Il nous faut renforcer la société que nous voulons, à savoir : une société ouverte, respectueuse de chacun, mais aussi respectueuse de nos valeurs, de nos principes non négociables... Principes dont nous devons être tous non seulement fiers, mais ardents défenseurs comme l'égalité homme-femme.

    Les défis posés par le voile, les accommodements raisonnables hier, ou le burkini aujourd'hui révèlent un rejet de notre culture et de notre civilisation. Face à ces défis, il n'y a pas de réponses simples, mais une seule certitude : tant que nous continuerons à les ignorer, nous ne pourrons y apporter les réponses qu'ils méritent.

  • Quand sévissent les talibans du laïcisme

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    De Jean-Michel Beaussant sur le site de l'Homme Nouveau :

    Radicalisation : de l’islam au laïcisme

    Pour faire face à un islam grandissant en violence et revendications, notre société ne propose que laïcisme et refus de la transcendance. Le tropisme des « radicalisés » n’est pas l’apanage du seul islamisme. Évocation rapide d’un certain nombre de dérives.

    Du passé faisons table rase ! On s’est désolé en France de la destruction de chefs-d’œuvre architecturaux par les fanatiques de Daech (ruines de Palmyre) ou autres talibans (bouddhas de Bamiyan), sans considérer que cette volonté d’éradication fut chez nous le propre des sans-culottes. Comme ce ci-devant citoyen qui, pendant la Révolution, allait porter chaque jour son coup de sabre aux sculptures de la cathédrale de Saint-Pons-de-Thomières. Les communistes en firent ensuite une praxis.

    Cachez ces beautés que je ne saurais voir ! On n’est pas si éloigné du syndrome de la burqa et de son aveuglement idéologique. Le déni d’une réalité culturelle et son effacement arbitraire par exculturation brutale sont le fait aussi bien d’une religion allergique à la raison que d’une raison fermée à la transcendance. Les talibans du laïcisme n’exercent-ils pas ainsi aujourd’hui leur zèle jusque dans la littérature enfantine ? Trois exemples apparemment anodins mais plutôt affligeants.

    Toute référence religieuse occultée

    Chez Hachette, sans égard pour Enid Blyton, la bibliothèque rose revisite allègrement Le Club des cinq au bord de la mer : « Voulez-vous aller à la messe ? » devient : « Voulez-vous m’accompagner au marché ? ». Plus question de montrer la « ravissante » et vieille église de Trémanoir dormant à l’ombre de ses tilleuls, ni de parler de « M. le curé » que « vous aimerez sûrement : c’est un saint homme »…

    Même punition, aux éditions Max Milo, pour le Pauvre Blaise de la Comtesse de Ségur qui se voit amputer du chapitre crucial racontant sa première communion. Pour « l’adapter à son contexte contemporain », explique la directrice éditoriale. En expurgeant tout ce qui parle de la foi catholique.

    Enfin, chez Casterman, dans l’album Destination New York de la BD Jo, Zette et Jocko, par Hergé lui-même, le père Francoeur, missionnaire catholique, est remplacé par le professeur Henrik Nielsen, ethnologue. L’avion Santa Maria et sa croix ont disparu. Plus question non plus de rencontrer un saint homme allant aider et convertir les Esquimaux dans le désert de glace…

    Mais ce ne sont pas qu’aux mots ou aux pierres de notre chrétienté que s’en prennent les radicalisés du laïcisme, mais aux défenseurs contre-révolutionnaires de cette civilisation. Comme les combattants du jihâd islamique, ils rêvent aussi de séparer le bon grain de l’ivraie avant l’heure, non pas au nom du prophète et de la progression islamique mais au nom du prétendu progrès humain. Comme ceux qui parlent trop souvent de l’oumma, « ceux qui parlent trop souvent de l’humanité, ont une curieuse tendance à décimer les hommes ! », constatait Anouilh.

    Même s’ils ne peuvent aujourd’hui passer à l’acte, ils manifestent une mentalité et des intentions expéditives, dont les appels aux meurtres valent bien certaines fatwas. En témoignent ces deux propos révélateurs pour lesquels l’Agrif a saisi la justice :

    « Préparons les planches et les clous. » (Act-Up à l’encontre des opposants à la loi Taubira). (1)

    « Vigilants nous devons l’être, car les réactionnaires s’agitent encore, ils ne cesseront que lorsqu’ils seront morts. » (Caroline Mécary, avocate de la cause LGBT, dans un tweet sur la Marche pour la Vie du 19 mars 2014). [2]

    La Révolution française, modèle de la Révolution communiste, est là pour nous rappeler que le jihâd laïciste, dit des « Lumières », peut devenir terrible et aussi dialectiquement funeste que le jihâd islamiste : les contraires sont du même genre.

    1. L’Agrif avait déposé plainte pour incitation au meurtre et provocation à la haine et à la discrimination. Le 1er juin, la Cour d’Appel de Paris a confirmé le jugement de première instance relaxant le responsable du site de l’association Act-Up à Paris pour ce texte rédigé par un collectif de « féministes, gouines, trans, bi-e-s, pédés, antifascistes, psychiatrisé-e-s, séropos, asexuel-le-s, queers, anormaux-ales, masochistes, poly(in)fidèles, hystériques, avortante-s, intersexes, enculé-e-s, putes, travs, pornographes, et autres combattantes », qui s’achevait sur cet appel visant notamment les chrétiens de la « Manif pour tous » (nous étions à l’automne 2012) : « Nous ne quémandons pas les pleins droits qui nous reviennent. Nous ne tendrons ni la main ni l’autre joue : préparons les planches et les clous ! ».

    2. Le 3 juin dernier, la 17e Chambre correctionnelle de Paris a débouté l’Agrif qui a fait appel.

  • Jihâd et Croisades : du pareil au même ?

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    De Joël Hautebert sur le site de l'Homme Nouveau :

    Jihâd/Croisades : même combat ?

    En ces temps d’attentats terroristes un curieux amalgame continue de circuler entre le jihâd islamiste et ladite « guerre sainte » des chrétiens. Cependant les Évangiles n’appellent pas à la guerre sainte à l’opposé du Coran où abondent des sourates ordonnant l’expansion de l’Islam par le meurtre des infidèles et la conquête des territoires non-musulmans.

    Malgré la répétition des attentats islamistes, il devient lassant d’entendre dire que l’islam n’est en rien responsable et qu’en matière de « violence religieuse » (c’est bien flou), l’Église catholique aurait prouvé dans son histoire qu’elle est aussi capable du pire. Le jihâd musulman équivaudrait à la guerre sainte des chrétiens. Cependant, une analyse rationnelle doit comparer ce qui est comparable, en l’occurrence prioritairement ce que disent les textes considérés comme révélés – d’un côté le Coran, de l’autre le Nouveau Testament – ainsi que la position de la doctrine théologique et juridique. Ensuite il convient d’examiner la portée des actes guerriers. Dans quelle mesure sont-ils des moyens de salut, conséquence logique du supposé caractère « saint » du combat mené ?

    De nombreuses sourates du Coran incitent clairement à la lutte armée et au meurtre à l’égard des infidèles, souvent qualifiés d’« associateurs » (c’est-à-dire polythéistes, ce que sont les chrétiens aux yeux des musulmans).« Après que les mois sacrés se seront écoulés, tuez les polythéistes, partout où vous les trouverez ; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades. Mais s’ils se repentent, s’ils s’acquittent de la prière (la Salat), s’ils font l’aumône (la Zakat), laissez-les libres – Allah est celui qui pardonne, il est miséricordieux » (9, 5) [1]. Par ailleurs, le Coran invite prioritairement les musulmans à conquérir les territoires non-musulmans (Dar al-Harb) et non à convertir les personnes. « Et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah » (8, 39). L’islam ne connaît ni la distinction entre le temporel et le spirituel ni la différenciation entre le droit naturel et la Révélation. La guerre est le principal vecteur d’expansion de l’Islam et le Coran comprend quarante et une occurrences du mot jihâd (l’« effort dans la voie d’Allah »), qui revêt le double sens du combat contre le mal intérieur (comme pour les chrétiens) et la lutte pour l’expansion de l’Islam.

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  • L'antispécisme : une idéologie totalitaire

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    « SOUS DES DEHORS GÉNÉREUX, L’ANTISPÉCISME EST UNE IDÉOLOGIE TOTALITAIRE »

     (genethique.org)

    Les spécistes considèrent que l’homme a un statut supérieur aux autres espèces - les animaux-, qui l’autorise à les dominer. A l’inverse, pour les antispécistes, l’homme est un animal comme les autres (le véganisme en est l’expression la plus extrême).

    Francis Wolff, professeur émérite au département de philosophie de l’Ecole normale supérieure, se positionne contre l’antispécisme : « Les races n’existent pas mais les espèces si », déclare-t-il.« Proclamer l’égalité du loup et de l’agneau, du chien et de ses puces, n’a aucun sens ; la notion de droits des animaux est contradictoire ». Et même, « sous des dehors généreux, c’est une idéologie totalitaire » alerte-t-il ; « Si l’on commence à traiter les animaux comme des personnes, on n’est pas loin de traiter les personnes comme des animaux ».

    Il explique qu’il faut d’abord préserver la vie humaine, « car c’est la seule à avoir une morale ».Cette même morale conduit à respecter des normes : « Nous ne devons pas rompre le ‘contrat affectif’ qui nous lie à nos animaux de compagnie en les abandonnant. Nous avons le devoir d’élever les ‘animaux de rente’ dans des conditions qui respectent les exigences biologiques de leurs espèces. Nous devons respecter les équilibres écologiques, en défendant la biodiversité, tantôt au profit des espèces menacées, tantôt au détriment des bêtes nuisibles. Tout cela est évidemment ‘spéciste’ ».

    Source: Ouest-France (28/08/2016)