Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture - Page 231

  • Les messages du voile islamique

    IMPRIMER

    Le 12 juin dernier, nous avons relayé sur ce blog une première "Petite Feuille Verte" de l'association "Clarifier" relative au voile islamique; voici la deuxième qui dégage la signification du port du voile.

    PFV 43 : Les messages du voile

     

    Voir aussi ICI le voile islamique

    Au début de ce mois, vous avez reçu une Petite Feuille verte (n° 42) qui expliquait en quoi consistent réellement le voile islamique et ses modalités d’application. Mais il convient également de tirer des enseignements et des conclusions de cette présentation car la tenue portée par un nombre croissant de femmes musulmanes est loin d’être anodine et ne correspond pas à un motif seulement religieux, ce qui a des implications dans la vie sociale.

    Tel est donc l’objet de la présente Petite Feuille verte (n° 43) qu’il faut considérer comme un complément indispensable à la précédente.


    Le port du « voile » et son développement actuel comportent des signes adressés aux musulmans et au reste du monde. Ils invitent également à des réflexions concernant aussi bien le regard que l’islam porte sur l’être humain que sur son projet conquérant.

    Lire la suite

  • La vision de l'art du pape

    IMPRIMER

    Sans titre.pngUne approche de l'art qui peut surprendre...

    A découvrir sur Arte :

    La vision de l’art du pape François

    Le pape Francois vient de publier un livre sur sa vision de l'art : "Mon idée de l'art". Depuis son arrivée au Vatican, il a fait des choix artistiques plutôt surprenants. À commencer par une représentation du Christ hors de l'iconographie traditionnelle ou encore des œuvres d'un jeune artiste argentin qui utilise des déchets. Il est toujours possible "d'ouvrir des horizons où il semblait qu'il n'y en avait plus" dit ainsi le Pape dans son nouveau livre.

    une séquence du JT sur ARTE à voir et écouter : http://info.arte.tv/fr/la-vision-de-lart-du-pape-francois

  • "Pourquoi je suis pro-européen"

    IMPRIMER

    Sur le blog "Des hauts et débats", Vianney, professeur de sciences économiques et sociales dans un lycée français, nous explique pourquoi il est pro-européen :

    Voici sa conclusion :

    Malgré tous les défauts, malgré les défaillances de l’euro, malgré les difficultés de gouvernance, malgré les problèmes économiques et culturels, je reste pro-européen. D’abord parce que je  crois dans le projet axiologique européen, ce qui se passe de justifications. Ensuite parce que je pense que la gouvernance supranationale est nécessaire et très utile, qu’elle peut être démocratique si on améliore les institutions, et qu’elle est et restera circonscrite à certains domaines. L’Union Européenne ne signifiera jamais la fin des Nations, car l’UE ne sera jamais un seul Etat, une seule Nation. Au mieux (au pire, diront les eurosceptiques), elle deviendra une sorte de fédération d’Etats moins intégrés que les Etats-Unis (leur intégration dure depuis deux siècles !). Tant qu’existeront en Europe des peuples, des langues et des cultures différentes, les Etats-nations ne disparaîtront pas, quelle que soit l’intensité de la mondialisation et les pouvoirs de la Commission européenne.

    Bien sûr que la nation est une forme passagère condamnée à disparaître… Le Mont-Blanc aussi ! Max Gallo

    L’UE ne nous enlèvera ni notre vin ni notre fromage, ni notre drapeau, notre hymne, notre langue, notre culture, nos choix en matière d’Education, de santé ou de politique de la jeunesse, ni même la plus grande partie de nos décisions économiques. L’UE n’a jamais cessé de promouvoir les cultures et les langues locales et la plupart des mouvements indépendantistes (comme les Catalans) sont très favorables à l’UE. Comment peut-on sérieusement penser que la finalité de la construction européenne est de détruire les Etats-nations ? Elle n’en a ni la volonté, ni (surtout) les moyens.

    Je suis pro-européen, enfin, parce que je pense que ce serait pire sans l’UE. L’euro n’est pas idéal, mais il apporte toujours d’importants bénéfices (fin des coûts de change, des attaques spéculatives, des crises de change, augmentation des échanges, concurrence du dollar) et sortir de l’euro serait probablement pire, désastreux à court-terme, avec des bénéfices incertains à long terme. Les commissaires européens sont technocratiques et incompétents ? Peut être, mais les dirigeant des Nations européennes sont souvent pires. Qui peut franchement se plaindre que la Commission exige que la France améliore le traitement des eaux usées (lien) ? Critique les millions dépensés à perte pour une entreprise aussi inefficace que la SNCM (lien) ? Rappel un premier ministre à l’ordre qui traite des citoyens européens comme des  indésirables (lien) ? Sanctionne les prélèvements excessifs de la France sur les ressources marines (lien) ? Parfois, l’intervention d’une autorité supranationale est bienvenue, précisément au nom de l’intérêt général. L’UE ne protège pas toujours efficacement ses citoyens des conséquences négatives de la mondialisation ? mais elles seraient probablement plus violentes si la France faisaient cavalier seul en jouant protectionnisme des uns contre protectionnisme des autres. Si c’est pour perdre en Cognac ce qu’on gagne en tee-shirt…

    L’Union Européenne est divisée ? Français, sommes-nous bien placés pour lui faire la leçon ? Sans même parler de notre atavisme bagarreur, la République une et indivisible a elle-même du plomb dans l’aile. Nous nous divisons nous aussi, par communautés et identités qui se veulent, se croient, irréductibles. Nous nous divisons au souvenir d’une ancienne unité, incapables de communier à une unité – même nationale – plus haute. (…) Ne mettons pas abusivement sur le dos de l’Europe, de l’Union Européenne, ce que portent les vents mauvais de l’époque. L’angoisse devant les menaces actuelles – économiques, sécuritaires, migratoires – laissent certains imaginer que les structures d’hier répondraient mieux aux défis d’aujourd’hui. Les meilleurs veulent retrouver le cadre connu, comme si l’époque glorieuse devait nécessairement revenir avec lui. D’autres cultivent les réflexes ancestraux, et le nationalisme réflexe. Ils vous disent que ce n’est pas l’Europe qui a fait la paix ? Soit. Eh bien essayez les nationalistes, pour voir. Si vous n’aimez pas l’Union, essayez la désunion.

    Koz

     

  • A l’abbaye des Bénédictines de Liège (Bd d’Avroy, 54), le dimanche 3 juillet à 16 h00 : un concert à ne pas manquer !

    IMPRIMER

    Les moines de l’abbaye Sainte Anne de Kergonan, et les moniales bénédictines de l’abbaye la Paix Notre-Dame à Liège vous convient à un concert qui sera donné au profit de la construction de l'orgue de Kergonan.

    Dimanche 3 juillet à 16h00

    Florence Rousseau

    À l’orgue historique de

     l’Abbaye de La Paix Notre-Dame à Liège (Belgique)

    Bd d’Avroy, 54

    Orgue historique Bénédictines de Liège.JPG 

    « Londres Paris Hambourg »

    Oeuvres des XVIIème et XVIIIème siècles

    Concert à ne pas manquer.jpg 

    L’organiste Florence Rousseau, jouera le très bel orgue historique de Jean-Baptiste le Picard (1737) dont s’honore l’église abbatiale du monastère des Bénédictines de Liège.

    Le programme de ce concert, spécialement conçu pour mettre en valeur cet élément intéressant du patrimoine liégeois, sera consacré à la musique ancienne dont Florence Rousseau est une éminente spécialiste. Il prend place dans une grande tournée de concerts dans les abbayes de plusieurs pays européens qui a débuté en juillet 2015.

    Entrée : 10 €

    A l’issue du concert, à 17h45, il sera possible d’assister à l’office des Vêpres chanté par les Sœurs.

    Soyez les bienvenus !

    Pour en savoir plus sur la construction des grandes orgues de l’abbaye Ste Anne des Kergonan (Bretagne, France) par Jean-François Dupont, bientôt inaugurées : www.orguedekergonan.com

    Le site des Sœurs bénédictines de Liège : http://www.benedictinesliege.com/novo/

    Bien fraternellement,

    Frère François d’Assise Chereau,

    Organiste de l’abbaye de Kergonan

    JPSC

  • Quand la probable fermeture d'églises à Bruxelles fait l'objet d'une émission à la RTBF

    IMPRIMER

    La tension monte dans le diocèse de Bruxelles. De plus en plus de médias s'intéressent à la question des fermetures d'Eglises à Bruxelles.

    La RTBF consacrait une émission ce midi sur le sujet. (Le Forum de Midi)

    Mgr Kockerols, fidèle à lui-même, ne compte pas associer les laïcs à sa réflexion. Alors que seuls les responsables d'unités pastorales ont été consultés jusqu'à présent, il serait temps de tenir compte de l'avis des paroissiens impliqués dans le gestion des églises (chefs de chorales, catéchistes, fabriciens...).

    Ce problème ne peut être géré en catimini. Avant d'écrire sa lettre pastorale d'octobre sur le sujet pour annoncer ses décisions, il serait plus qu'utile que l'évêque de Bruxelles s'inspire des pratiques de concertation initiées par d'autres collègues évêques.

  • Le transhumanisme et ses théoriciens

    IMPRIMER

    Lu sur le site "Ecologie Humaine" :

    Cet article de fond sur l’origine du transhumanisme et ceux qui en sont les influenceurs aujourd’hui a été réalisé par Hélène de Warren, Philippe Holidote et Michel Hugon qui font tous les trois partie de l’alvéole « Très-Humaniste ».

    QU’EST-CE QUE LE TRANSHUMANISME ?

    Avant de présenter le transhumanisme, il est important de garder à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un courant de pensée unifié, mais davantage d’une famille de pensées. Celles-ci partagent un tronc commun tout en présentant de fortes particularités, pour ne pas dire de divergences entre ses membres. Dans ce contexte, donner la définition du transhumanisme n’a guère de sens. Tout au plus est-il possible de fournir une définition suffisamment large, qui permette à tous les transhumanistes de se reconnaître sans pour autant aborder les spécificités de chacun. C’est ce qu’a fait Humanity+ [1], l’association mondiale transhumaniste, dans sa foire aux questions (FAQ) [2] : « le transhumanisme est le mouvement intellectuel et culturel qui affirme la possibilité et la désirabilité d’améliorer radicalement la condition humaine grâce à la raison appliquée, notamment en développant les technologies et en les rendant largement disponibles pour éliminer le vieillissement et améliorer fortement les capacités humaines sur le plan intellectuel, physique et psychologique. »

    Le but de cet article est de rappeler brièvement l’histoire du transhumanisme et les principaux acteurs de ce courant de pensée. Puis nous présenterons les idées et conceptions philosophiques des deux théoriciens transhumanistes les plus importants, à savoir Max More et Ray Kurzweil, en nous attelant à l’étude des textes qui présentent l’essentiel de leur pensée : les Principes Extropiens publiés par Max More en 2013 et The Singularity is Near publié par Ray Kurzweil en 2005.

    Lire la suite sur  le site "Ecologie Humaine"

  • Martin Stadler : récital de flûte à bec à l’église du Saint-Sacrement (Liège) le jeudi 16 juin 2016 à 19h30

    IMPRIMER

     stadler.jpg

    Martin Stadler, hautboïste et flûtiste virtuose sera à Liège pour la 3e fois : le 15 juin au Musée d’Ansembourg et

    le 16 juin à 19h30 dans l’église du Saint Sacrement, Bd d’Avroy, 132

    Formé auprès des plus grands maîtres comme Franz Bruggen, Gustav Leonhardt, il est aujourd’hui sollicité par de prestigieux ensembles comme le Concerto Köln,, Stagione Frankfurt, Bach Bereniging…

    Par sa prestation, il souhaite nous montrer que la flûte à bec n’est pas l’instrument ennuyeux de nos cours de musique mais un moyen particulièrement puissant de nous ravir au sens premier du terme et de nous ouvrir à des évocations gorgées d’émotions fines.

    Sur cet instrument considéré comme modeste, Martin Stadler relève le défi d’interpréter seul Jean Sébastien Bach et Telemann dans toute leur richesse.

    Entrée libre

    Infos et réservations : 04 221 93 32

  • Le point sur le voile islamique

    IMPRIMER

    D'Annie Laurent sur "Clarifier" :

    Depuis quelque temps, en France, le « voile islamique » revient dans le discours public. Ainsi, réagissant à la volonté exprimée le 13 avril dernier par le Premier ministre Manuel Valls de relancer le débat sur l’interdiction du port du voile à l’université, des étudiants de l’Institut d’études politiques de Paris ont organisé, le 20 avril, un Hidjab Day (Journée du Voile), invitant celles de leurs camarades qui le souhaitaient à se couvrir les cheveux dans l’enceinte de l’établissement pour affirmer leur liberté en ce domaine.

    Une certaine ambiguïté entoure le voile islamique car il est, le plus souvent, considéré dans sa dimension seulement religieuse alors qu’il s’agit d’une pratique plus complexe. Les deux Petites Feuilles vertes, n° 42 et 43, permettront de clarifier cette question délicate. Vous trouverez la première ci-après.

    Petite Feuille Verte n°42 : le voile islamique

    A notre époque, le fait pour beaucoup de musulmanes de sortir la tête couverte est souvent perçu comme une exclusivité de la religion islamique. Or, l’origine de cette tenue est très antérieure à l’apparition de l’islam. Toutes les civilisations, celles de l’Antiquité grecque et romaine comme celles des Perses, des Pharaons et de l’Ancien Testament, ont connu cette pratique qui n’avait rien de religieux et pouvait aussi concerner les hommes, en particulier chez les juifs.

    La dimension religieuse du voile féminin est apparue avec le christianisme comme le montre l’universitaire Bruno-Nassim Aboudrar dans un livre récent, Comment le voile est devenu musulman (Flammarion, 2014), où il commente les recommandations de saint Paul dans sa première épître aux Corinthiens (11, 2-16) ainsi que l’interprétation qu’en ont faite deux Pères de l’Eglise, saint Clément d’Alexandrie et Tertullien.

    Suivant l’exemple de la Vierge Marie, que l’on n’imagine pas non voilée, des générations de chrétiennes laïques ont porté mantille, foulard ou chapeau pour se rendre à l’église. Cette tradition perdure chez une partie des catholiques et chez les orthodoxes. Quant au voile des religieuses, il signifie leur consécration à Dieu, état de vie inconnu en islam. Le christianisme ne fait pas de la tête couverte une obligation civile ni même morale, mais en Europe le couvre-chef a longtemps fait partie de la tenue habituelle des femmes.

     

    Lire la suite

  • Abbaye d'Orval, 1/7 - 4/9 : exposition "Sculptures de compassion" de Geneviève Bayle

    IMPRIMER

    SCULPTURES DE COMPASSION

    Exposition du 1er juillet au 4 septembre
    en l'Abbaye Nore-Dame d'Orval
    (6823 Villers-devant-Orval, Belgique)

    Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h30.


    par Geneviève Bayle

    Geneviève Bayle est née dans une famille d’artistes-peintres. Elle s’est toujours intéressée à l’art et a commencé à dessiner très jeune. Initiée à la peinture à l’huile et à la gravure dans l’atelier de son père, elle a également suivi des cours de modèle vivant aux Beaux Arts de Paris. Elle a participé à des chantiers de restaurations de fresque et s’est formée au vitrail. Visitant de nombreux musées et monuments français et étrangers, elle s’est imprégnée d’œuvres anciennes.

    Après avoir peint, depuis 2004, elle se consacre à la sculpture trouvant dans le volume une plus grande liberté d’expression. Son travail, nourri de textes sacrés, est lié aux émotions humaines mais aussi aux événements d’actualité. Ses œuvres sont au départ réalisées en terre, puis fondues en bronze. Les formes imaginées ne sont pas totalement figuratives…  elles suggèrent, rappellent par des gestes délicats et expressifs, la nécessité de la tendresse, de la compassion.

  • Quand des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

    IMPRIMER

    D'Isabelle Demangeat sur le site du journal La Croix :

    CathoVoice, des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

    Depuis deux mois, une vingtaine de laïcs français se forment, en continu, via CathoVoice, la branche française de Catholic Voices créée au début du mois d’avril 2016.

    À peine installée sur un fauteuil digne d’un studio télé, Agathe, étudiante à HEC, doit affronter la caméra, le regard un peu moqueur et les questions directes d’Alexandre Thébault qui lui fait face. « N’y a-t-il pas un paradoxe entre ce que le pape dit sur l’écologie, notamment dans son encyclique, et le choix de vos études qui vont dans le sens du libéralisme économique ? », l’interpelle-t-il. « Non, rétorque Agathe, sans se laisser décontenancer, même si elle rougit un peu. Parce que je pense qu’il est possible d’insérer de l’humain au cœur de l’économie ».

    La réponse est habile. Mais elle pourrait l’être davantage selon Alexandre Thébault. Ce dernier, ancien attaché de presse d’Areva qui a récemment monté son agence de conseil en communication de crise, joue, ce samedi-là, l’animateur télé et pousse l’étudiante dans ses retranchements. « Tu peux aller jusqu’à répondre que c’est justement en étant au sein même du secteur que tu pourras faire changer les choses, en l’occurrence ici peser pour une économie plus humaine. » « Vous devez toujours trouver un chemin pour transmettre votre message tout en répondant à la question », rappelle-t-il à la dizaine de personnes ayant suivi l’intervention d’Agathe.

    > A lire : « Catholic Voices », la contre-offensive médiatique des laïcs anglais

    Une vingtaine de laïcs sélectionnés en amont

    Réunies les 4 et 5 juin à Paris, celles-ci assistaient au premier week-end d’entrainement à la pratique des médias organisé par la jeune association CathoVoice. La branche française du mouvement Catholic Voices, lancé en 2010 par des laïcs britanniques pour occuper le terrain des médias lors de la visite de Benoît XVI au Royaume-Uni, a été officiellement lancée au début du mois d’avril par quatre jeunes professionnels.

    Lire la suite

  • Chant médiéval à Liège ce samedi 11 juin: un concert et une messe dédiés à la Vierge Marie.

    IMPRIMER

    logo_bleu.jpg

    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE

    SAMEDI 11 JUIN 2016

    avec  

    l’Ensemble vocal parisien  « Livre Vermeil » - dir. Alicia Santos, 

     les élèves de l’Académie de chant grégorien à Liège – dir. Maurice Besonhé 

    et Thomas Deserranno, orgue 

     L’âge d’or du chant appelé grégorien se situe entre le VIe et le IXe siècle , lequel se conclut avec l’apparition de la notation musicale. Mais, la créativité du plain-chant, au sens générique du terme,  persistera jusqu’au XVIIIe siècle, en subissant l’influence d’autres formes musicales, issues d’ailleurs de lui. Sous l’intitulé « Eia ! Mater » le programme de cette journée de clôture des cours 2015-2016 de l’académie de chant grégorien à Liège illustrera cette diversité par un florilège de mélodies dédiées à la Mère de Dieu.

    benedictines liege.jpg

    16h00 - EGLISE DES BENEDICTINES, BD B'AVROY, 54

    Eia! Mater

    Florilège dédié à la Mère de Dieu

    Copie de église du st sacrement - Copie.JPG

    18h00 - EGLISE DU SAINT-SACREMENT, BD D'AVROY, 132

    Messe grégorienne de la Vierge Marie


    LES INTERPRÈTES
     

    Le trio vocal « Livre Vermeil » est constitué de Hiromi Bando Alicia Santos et Ximena Gonzáles: 

    santos-alicia-soprano.jpgAlicia Santos  est diplômée du conservatoire national de Colombie. Elle a fait partie de la Schola Grégorienne de Bogotá, un groupe unique en Colombie et spécialisé dans l'interprétation de ce répertoire. Alicia Santos réside actuellement à Paris et poursuit ses études sur le chant baroque au conservatoire de Levallois et au Conservatoire Régional de la ville de Tours. Elle a en outre étudié le chant grégorien à l’École Grégorienne de Paris et se produit notamment avec le Chœur Grégorien de Paris.

     

    Ximena Gonzalez.jpgXimena  Gonzáles a suivi une formation à la sémiologie et au chant grégoriens auprès du chœur grégorien de Paris. En 2010, elle a fondé la Rheinische Frauen-Schola “Kaliomene”, dont les membres sont des étudiantes au profil très international (Colombie, Allemagne, Russie, Ukraine et Japon). 

     

     

    Hiromi Bando.jpgNée au Japon, Hiromi Bando est spécialisée dans le chant grégorien et la musique des XVlème  et XVIIème siècles. Grâce à une bourse de « l’Association des Amis de l’Ecole de Chant Grégorien de Paris » ( 2008-2011) et du « Kobe College » ( 2010 ), elle s’est formée à l’Ecole de Chant Grégorien de Paris dont elle a été diplômée en 2011. 

     

    L’Académie de Chant grégorien

    vêpres st lambert.JPG

    Fondée à Bruxelles en 2000, l'académie de chant grégorien est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy.

    A Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie offre aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’au persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.

    Maurice Besonhé 

    Maurice.jpgChantre d’église et titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014, ce professeur de français a étudié la musique au conservatoire de Verviers. Il  a aussi pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de la Ville de Verviers et a découvert la sémiologie grégorienne avec des spécialistes tels que Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès.

    Thomas Deserranno

    Thomas Deserranno.jpgDiplômé en facture d’orgue, Thomas Deserranno s’est vite spécialisé  comme technicien harmoniste indépendant, son activité principale, qu’il envisage d’ailleurs comme indissociable et complémentaire avec celle d’interprète. Après des études musicales à Liège, Thomas Deserranno s’est perfectionné à Bruxelles avec Jean Ferrard. Depuis 2003 il est titulaire de l’orgue historique de Walhorn. Ses goûts musicaux s’orientent vers les répertoires des 17e, 19e  et début 20e  siècles en laissant une large place aux traditions de la transcription. Thomas Deserranno a pris part à diverses productions discographiques saluées par la critique.

    Entrée libre. Renseignements tel 04.344.10.89 (depuis l’étranger 00.32.4.344.10.89

    JPSC

  • Le championnat d'Europe de football 2016 : un grand moment de célébration du post-moderne, dans tous ses états

    IMPRIMER

    De Chantal Delsol sur Figaro Vox (lefigaro.fr)

    Football : les paradoxes d'une ferveur persistante

    TRIBUNE - Les footballeurs sont les seuls «héros» qu'on nous propose. Et malgré leur comportement souvent odieux, les Français (mais pas seulement) ne se détournent pas d'eux, explique l'universitaire Chantal Delsol.

    Le championnat d'Europe de football 2016 commence vendredi. Cet événement sportif figure au premier rang des sujets d'actualité. Si le comportement des footballeurs suscite souvent la déception, voire le blâme, rien ne paraît pouvoir détourner l'opinion du football, souligne la philosophe Chantal Delsol.


    Les compétitions internationales remplacent la guerre et, d'une certaine façon, s'y substituent. Les deux activités se ressemblent: rivalité, dépenses inouïes et sans compter, oubli et dépassement de la vie ordinaire dans l'enthousiasme qui permet pour un moment des émotions plus fortes. Il est bien probable que les jeux et les guerres sont antithétiques, car on n'a pas envie de jouer avec celui qu'on acceptera de tuer, et inversement, on ne tuera pas son concurrent. C'est la différence entre ennemi et adversaire. On peut se réjouir de vivre à une époque où l'on préfère la confrontation sur un stade plutôt que sur un champ de bataille.

    Il est bien légitime que les nations se mesurent. Car même si elles sont capables de s'entraider en cas de catastrophes, elles demeurent toujours des entités souveraines et indépendantes, au fond des individus séparés, toujours à épier les échecs ou les réussites des autres, et à soi-même se glorifier. Et comme au fond les peuples ne cherchent qu'une supériorité symbolique, le jeu fait l'affaire avec grandeur, pour manifester cette impatience d'être le meilleur, et cette impatience à étaler sa supériorité.

    Lire la suite