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Culture - Page 293

  • Le Saint-Siège présent à la Biennale de Venise

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    La_biennale_venezia-logo-EB0754F498-seeklogo.com.gifCité du Vatican, 14 mai 2013 (VIS). Pour la première fois le Saint-Siège va prendre part à la Biennale de Venise (1 juin - 24 novembre) avec un pavillon inspiré à la Genèse. Son titre, Au début, a été choisi par le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, qui entend développer le dialogue de l'Eglise avec la culture contemporaine. Ce matin près la Salle de Presse, avec Antonio Paolucci, Directeur des Musées du Vatican et coordinateur de l'opération, et M.Paolo Baratta, Directeur de la Biennale, le Cardinal a expliqué l'organisation du pavillon en trois sections artistiques exprimant la création, la dé-création et la re-création. L'art contemporain, a-t-il dit, intéresse le Conseil pour la culture en tant qu'expression de la culture de ces dernières décennies. Quant au thème de la Genèse choisi pour le pavillon du Saint-Siège, sa valeur dépasse l'intérêt culturel ecclésial car il jalonne toute l'histoire de l'art. Ses onze premiers chapitres parlent du mystère des origines, de l'intrusion du Mal dans l'histoire et des espérances et projet de l'humanité après la dévastation symbolique du déluge". Les artistes sélectionnés ont oeuvré dans trois directions, la création et l'acte créatif qui prend forme dans la Parole, souffle de l'Esprit qui génère dans l'espace et le temps toute forme de vie, l'être humain compris. La dé-création se focalise sur le choix de l'homme qui s'oppose au projet de Dieu à commencer par le premier meurtre. Elle permet de réfléchir sur le côté inhumain de l'humanité. La violence et la disharmonie qui en découlent engagent une phase nouvelle de l'histoire humaine, exprimée par la punition - purification qu'est le déluge universel. La recherche de l'espérance, symbolisé par l'histoire biblique de Noé puis d'Abraham et de sa descendance, conduit à la formation d'une humanité nouvelle et d'une nouvelle création où les êtres et la vie sont profondément changés".

    Puis M.Paolucci a présenté les artistes choisis pour cette tâche: le Studio Azzurro, qui a fait de l'image immatérielle de la lumière et des sons le fondement de ses recherches, développe sur la création un riche dialogue entre monde végétal, monde animal et dimension humaine. Pour la dé-création, le photographe Josef Koudelka propose des clichés puissamment évocateurs de la destruction qu'engendrent les guerres, et l'usure matérielle comme conceptuelle tant de la nature que de l'industrie. Ses images dénoncent un monde blessé et à l'abandon, sachant transformer des fragments de la réalité en oeuvre d'art quasi abstraite. Enfin la perspective de la nouvelle humanité, de la re-création, a fait appel à Lawrence Carroll, et au volet de son travail portant sur les processus de transfiguration et leur expression symbolique et concrète à la fois. L'expérience de l'Arte Povera propose un cycle d'érosion et réparation, de congélation et de décongélation, de pause et de nouveau départ par la réintroduction d'objets qui fait coexister fragilité et monumentalité.

    La présence du Saint-Siège à la Biennale, a souligné M.Baratta, revêt une grande importance et fait grand écho dans le monde de l'art et de la culture. Elle est la bienvenue et nous estimons que cela entre dans la mission première de l'institution qu'est la rencontre et le dialogue. La LV Biennale international des arts est à la fois exposition et recherche car l'art contemporain voit des artistes exprimer leurs idées et leur mise en forme, tandis que d'autres proposent une réflexion. Et l'intérêt global est toujours concentré sur l'homme, ses inquiétudes et ses recherches, face à la passivité du consommateur mais avec la participation du visiteur. En cela aussi, la participation du Saint-Siège en ce moment particulier apparaît-elle comme de grande importance.

  • Chantal Delsol à l'Université de Liège le mardi 21 mai à 18 heures

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    Cycle de lunchs débats à l’Université de Liège

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    Les droits de l’homme en péril

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     Mercredi 21 mai 2013 

    Les Droits de l’Homme au defi de la Diversité culturelle

    par

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    Chantal DELSOL

    Professeur de philosophie politique à l'Université de Paris-Est

    Membre de l’Institut de France

    Le Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège  organisent avec le forum de conférences « Calpurnia » un cycle de sept rencontres à l’Université de Liège, sur le thème « Les droits de l’homme en péril : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».

    Le mardi 21mai  2013 à 18 heures, la tribune sera occupée par Chantal DELSOL , philosophe , historienne des idées politiques, auteur d'un essai remarque sur "l'âge du renoncement" (paru l'an dernier aux éditions du cerf) et romancière française Elle  est aussi membre de l'Académie des Sciences morales et politiques , éditorialiste  au Figaro , à Valeurs actuelles, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde.

    La conférencière animera le lunch-débat consacré au fondement des Droits de l'Homme dans les différentes cultures:

     À la suite des diverses chartes ou déclarations des droits de l’homme apparues en Occident (et surtout de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 des Nations-Unies), d’autres textes sont nés aux confins de notre monde, pour marquer aussi leur foi en la dignité de l’homme et ses droits : Chartes et Déclarations islamiques, Charte africaine, Déclaration russe orthodoxe  ...    

    Le terreau commun à toutes ces déclarations, c’est l’affirmation de la dignité  de l’espèce humaine : les droits sont assis sur une certitude de la royauté de l’homme dans la nature mais qu’en est-il de la désignation des fondements et ne varie-t-elle pas selon les cultures ?

    Les déclarations islamiques s’enracinent toutes très clairement dans leur religion fondatrice et , dans la Déclaration russe orthodoxe ,  c’est  Dieu qui à la fois confère la valeur ontologique et désigne les finalités à poursuivre .  Il en va de même pour la Charte africaine

    Les Occidentaux pensent couramment que leurs Déclarations sont les plus universelles de toutes, voire les seules réellement universelles mais cela ne reste-t-il pas à  démontrer ? La dignité inhérente à la famille humaine y est-elle enracinée quelque part ?  ni sur une religion, ni sur une tradition, ni même sur la raison universelle,  semble-t-il.  Dans  les déclarations occidentales contemporaines, y compris la  Déclaration fondatrice de 1948, la dignité de l’homme serait fondée «  a minima », sur l’indignation naturelle de la conscience humaine devant  les « actes de barbarie » qui ont marqué le XX° siècle . 

    Néanmoins la figure humaine que, jusqu’ici,  tous ces textes expriment est assez proche. Elle signifie : on ne traite pas un homme comme un poulet.

    Mais un  autre  débat mérite aussi d’être ouvert : il serait utile en effet de montrer comment certains pays asiatiques tentent de décrire les droits de l’homme, et pourquoi ils y renâclent en général : leur anthropologie est différente de celle des cultures inspirées -de près ou de loin-  par les grandes religions monothéistes. Tous les courants panthéistes ou apparentés, qui venant d’Asie s’installent dans les contrées occidentales, n’établissent évidemment pas de différence intrinsèque (ontologique) entre l’homme et l’animal.

    C’est aussi pourquoi  l’écologie profonde, les théories défendant les droits des animaux, les courants évoquant les « impersonnes » humaines, sont radicalement en contradiction avec toute philosophie des droits, et à court ou à moyen terme, travaille à desceller les droits de l’homme, puisqu’ils descellent la royauté de l’homme.

     La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 17 mai 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 € ,  à régler sur place.

    Chantal Delsol : pourquoi je suis catholique

    Le mardi 21 mai prochain à 18 heures, Chantal Delsol, Professeur de Philosophie Politique à l’Université de Paris-Est, et Membre de l’Institut de France, sera donc l’invitée d’un lunch débat organisé par le Groupe « Ethique sociale »  de l’Union des étudiants catholiques de Liège sur le thème  « Les Droits de l’Homme à l’épreuve de la diversité culturelle ». Mais, au-delà de ses titres universitaires et académiques, de ses dons d’écrivain ou d’orateur, qui est Chantal Delsol ?

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  • Aller buter un curé

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    A juste titre, Eric de Beukelaer dénonce l'incitation à la haine promue contre les prêtres dans la foulée d'un film ("Au nom du fils") dont le thème est consacré à la pédophilie ecclésiastique et s'étonne de voir une déclaration telle que "je crois que je vais aller buter un curé" circuler sans faire problème.

    C'est ici : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2013/05/13/je-crois-que-je-vais-aller-buter-un-cure/

  • Dominique Lambert, un scientifique et un philosophe aux convictions fortes

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    Sur le site de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique :

    La philosophie comme médiatrice d'un dialogue libre et sans renoncement entre science et théologie. Entretien avec Dominique Lambert

    Il semblait acquis, au point d'en devenir évident, qu'une conviction ne pourrait composer avec l'objectivité scientifique qu'une démarche bancale. Le statut même d'une croyance, d'une foi, d'une adhésion à une « vision du monde » semblait les rendre étrangères au champ de la recherche scientifique et exiger l'évitement mutuel de l'expérience personnelle et de l'expérience scientifique. La traditionnelle méfiance des physiciens, biologistes, chimistes ou mathématiciens envers les domaines humains, trop humains que sont par exemple le droit ou la morale, semblait en outre créer à bon compte une unité de façade dans la diversité de ces disciplines scientifiques. La réalité est toute autre. Et Dominique Lambert, physicien et philosophe, « pour comble » féru de théologie, va nous le démontrer.

    Né à Namur il y a cinquante-trois ans, Dominique Lambert n'avance pas à cloche-pied : après une licence en physique théorique à l'UCL (en 1984), il décroche une licence en philosophie dans la même université (en 1986), où il fait ensuite un doctorat... de sciences physiques (1988), avant d'obtenir un autre doctorat en... philosophie en 1996. Il a reçu plusieurs prix, tant en philosophie (le Prix Dopp 1998, un Concours annuel 1999 de la Classe des Lettres de l'Académie royale de Belgique) qu'en sciences (Prix de la Fondation Lemaître) ou encore pour ses travaux de liaison entre science et théologie (Prix 2000 de l'ESSSAT - European Society for the Study of Science and Theology). Il est aujourd'hui professeur à l’Université de Namur, en faculté des Sciences... et en faculté de Philosophie et Lettres (pour l'épistémologie).

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  • De très bons films sur nos écrans

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    Un ami nous écrit :

    Nous avons été voir Blancanieves de Pablo Berger: le mythe de Blanche-neige revisité à la mode andalouse. Du très grand cinéma par l'inventivité, la qualité époustouflante des images, la virtuosité du montage. Ca fait très très longtemps que nous n'avions été aussi fascinés par un film. Evidemment c'est 100% espagnol, que dis-je!, andalou et j'adore!
     
    Nous avions vu précédemment Wadjda (film saoudien) très intéressant et interpellant mais classique dans sa facture...
  • Rousseau ou les clairs-obscurs d'une existence

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    Du Cardinal Paul Poupard dans l'Osservatore Romano : 

    «Cher Jean-Jacques, sommes-nous vraiment si bons? Titrait en couverture, La Vie, pour  «2012 L’Année Rousseau». Qui de nous n’a en mémoire son aphorisme fameux: «La nature a fait l’homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable». Vaste sujet de confrontation et de discussion! A des années de distance, je viens de relire l’œuvre polémique du philosophe Jacques Maritain, Trois réformateurs, Luther ou l’avènement du moi, Descartes ou l’incarnation de l’ange, Rousseau ou le saint de la nature (Plon, 1925).

    Le paysan de la Garonne ne cesse de lancer ses flèches aiguisées, et elles sont nombreuses, contre la duplicité de Jean-Jacques: «La raison chez un tel homme a un double rôle. Tantôt elle se met au service de la passion, déployant alors une prodigieuse virtuosité dans l’argumentation sophistique, c’est le Jean-Jacques moraliste, stoïcien, plutarquien, tout guindé de vertu, réprobateur des vices de son siècle, le Rousseau des Discours, de la Lettre à d’Alembert et du Contrat social. Tantôt la raison, comme une lampe impuissante, assiste aux ivresses du mauvais désir, elle en discerne avec perspicacité la malice; mais, comme elle se garde d’intervenir, demeurant toute au spectacle, elle ne fait en réalité qu’en augmenter l’attrait en lui donnant je ne sais quelle saveur de perversité intelligente et artistique, puisqu’il appartient à l’artiste, selon le mot d’Aristote, de rester artiste quand il pèche en le voulant. C’est l’indolent Jean-Jacques, le vrai Jean-Jacques qui s’abandonne au plaisir et qui voit qu’il fait mal, et qui garde les yeux levés vers l’image du bien, et qui prend à la fois ses délices dans le bien qu’il aime sans le faire et dans le mal qu’il fait sans le haïr. L’homme de Rousseau est l’ange de Descartes qui fait la bête. Rousseau a introduit dans la littérature, et dans la réalité de notre vie, ce type d’innocent, qui n’est que la débâcle mentale d’une humanité qui s’abandonne. Autant dire qu’il n’y a chez Jean-Jacques aucune rectification de la volonté, de là ses actions viles et sa veulerie morale. C’est essentiellement par cette lâcheté devant le réel que s’explique l’abandon de ses cinq enfants et ses crises passionnelles, ses ruptures d’amitié, ses impuissantes frénésies, le narcissisme équivoque de ses sentiments, toutes les hontes et toutes les misères de sa vie. Il est un exemple pour l’humanité, un professeur de vertu, un réformateur des mœurs, et c’est à ce moment même que le futur auteur de l’Emile fait l’abandon de son troisième enfant. Rousseau est un tempérament religieux. C’est l’Evangile, c’est le christianisme qu’il manie en les corrompant.

  • Dimanche 12 mai : 47e Journée Mondiale des Communications Sociales; les réseaux sociaux

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    Les réseaux sociaux s'imposent mais posent question (Radio Vatican)


    L’Eglise catholique célèbre ce dimanche 12 mai la 47° Journée mondiale des Communications sociales sur le thème « Réseaux Sociaux : portes de vérité et de foi ; nouveaux espaces pour l'évangélisation ». Dans son message, publié au mois de janvier, Benoît XVI a invité les chrétiens à habiter le continent numérique pour y être témoins de la puissance bienfaisante de la foi, de l’espérance et de l’amour et pour y proposer leurs valeurs et leurs vérités. 

    Les communications et la nouvelle évangélisation sont au cœur de nombreuses initiatives au sein de l’Eglise catholique dans le monde. Selon Mgr Celli, président du Conseil pontifical pour les Communications sociales, les réseaux sociaux représentent pour l’Eglise un défi et une opportunité. Ils permettent d’atteindre ceux qui se sont éloignés de la foi chrétienne ou ceux qui cherchent un sens à leur vie. 

    La culture des réseaux sociaux pose des défis importants

    L’Eglise – avertit cependant Mgr Celli - doit veiller à ne pas transformer son message en une annonce publicitaire ou commerciale de Jésus. Ces sites permettent de partager avec d’autres des critères et des témoignages de vie, avec un souci d’authenticité et d’immédiateté. L’avenir du message de l’Eglise est aussi de voyager sur la toile. Le succès remporté par le compte twitter du pape en est la preuve. 

    **********

    MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI POUR LA 47ème JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS SOCIALES

    "Réseaux sociaux : portes de vérité et de foi ; nouveaux espaces pour l’évangélisation"

    [Dimanche, 12 mai 2013]

    Chers frères et sœurs,

    À l’approche de la Journée mondiale des Communications sociales de 2013, je voudrais proposer quelques réflexions sur une réalité toujours plus importante concernant la manière dont les personnes communiquent entre elles aujourd'hui. Je voudrais examiner le développement des réseaux sociaux numériques qui contribuent à mettre en évidence une nouvelle « agora », un espace public ouvert où les personnes partagent des idées, des informations, des opinions, et où peuvent naître aussi de nouvelles relations et formes de communauté.

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  • Sur les écrans (10.5.2013)

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    Dernières sorties cinéma
    The Hit Girls
    Les scénarios des récents films musicaux sont généralement crétins. Il y a toujours, ce film n'échappe pas à la règle, une histoire d'amour contrariée puis sauvée par une communion artistique entre les personnages. Quand ils sont...
     
    Sous surveillance
    Un film sobre, prenant, propre... inutile de dire que ça ne court pas les rues, mais c'est ce que nous propose le réalisateur/acteur Robert Redford dans son film, et le tout donne un ensemble très satisfaisant.
    Les scènes s'enchaînent bien, sans longueurs, et...
     
    L'Hypnotiseur (libre accès)
    Après une virée hollywoodienne (Gilbert Grape, Le chocolat), Lasse Haltrom revient
    dans sa Suède natale pour adapter au cinéma un roman de Lars Kepler, premier tome
    d’une série de huit ouvrages illustrant les enquêtes de l’inspecteur...
     
    Trance
    Oublier où l’on a caché un tableau à 25 millions que l’on a volé parce qu’on est devenu amnésique, forcément, c’est frustrant.
    Après MillionsTrainspotting, Slumdog Millionaire ou encore...
     

  • Liège, 21 mai : conférence de Chantal Delsol sur droits de l'homme et diversité culturelle

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    Cercle universitaire L'Union des étudiants catholiques de Liège

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    Groupe de Réflexion sur l'éthique sociale

     

    Cycle de Débats 

    LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     

     

     Mardi  21 mai  à 18h00 

     

      Les   Droits de l'Homme au défi de la Diversité culturelle        

    par

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        Chantal DELSOL 

    Professeur de philosophie politique à l'Université de Paris-Est

    Membre de l'Institut

     

    "Une certaine sacralisation des droits de l'homme en Occident a provoqué des Déclarations aussi des pays musulmans, africains et de l'Eglise orthodoxe russe"

    "Le récit des droits de l'homme est-il aujourd'hui ritualisé à l'image d'une religion antique ?"

     

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    P.A.F : 10 €  (à régler sur place). 

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par  tel. 04.344.10.89 ou  e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org 

     

    RSVP  avant le 17 mai  2013      

     

    e-mail : info@ethiquesociale.org   internet :  http://www.ethiquesociale.org/

    Tel 04.344.10.89

  • Inhumer ou incinérer... suite

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    La réflexion de Mgr Léonard à propos de l'incinération (voir http://www.belgicatho.be/archive/2013/04/26/incinerer-ou-inhumer.htmlfait débat. Xavier Zeegers y va de son commentaire que l'on pourra lire dans la Libre.

    Extrait :

    ... Tout en approuvant Léonard quand il parle "d’industrie de la mort" avec ces corbillards en enfilade et leurs cercueils enfournés comme des sacs poubelles. Dans cette géhenne, seule la musique apporte un peu d’âme. Mais quand la chanson chère au défunt est écourtée in petto, que penser ? Il y a foule, faut qu’on se grouille ? Je vois encore une amie s’évanouir devant une cheminée crachant déjà une fumée noire : sa sœur jumelle. Ces lieux sont à mes yeux un cocktail d’Auschwitz et de McDo. Quand on se souvient des sublimes funérailles de Churchill où les grues s’inclinèrent sur la Tamise, celles de Baudouin qui unirent - provisoirement - un peuple, ou du vent tournant les pages des Evangiles sur le cercueil de Jean-Paul II, on rêve d’infini pour tous. Or, se limiter au seul crématoire est sinistre, car a-signifiant, et c’est en vain que nous guettons du réconfort dans cette eschatologie du vide qui nous vrille le cœur. ...

  • Patrimoine religieux et historique : une pénible (et indigne) histoire belge

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    Lu sur l'Avenir.net :

    La famille d’Arenberg en guerre contre le « propriétaire » de « son » couvent

    Il est des situations si absurdes qu’il est souvent plus simple de croire à une mauvaise plaisanterie. C’est ce qu’à sans doute espéré le Duc Léopold d’Arenberg, en apprenant il y a quelques jours que des tableaux familiaux qu’il croyait en sécurité chez les Capucins allaient être mis en vente aux enchères, hier, dans une galerie anversoise. Mise de départ d’une des pièces : 80 000€.

    Mais dans ce dossier du «Couvent des Capucins», à Enghien, l’illustre famille n’en est plus à un paradoxe près, elle qui se voit refuser l’entrée de la crypte abritant septante-deux sépultures de ses aïeuls.

    L’affaire nécessite un rappel historique.

    Créés à l’initiative de Charles d’Arenberg et Anne de Croÿ en 1616, le couvent et sa nécropole ont été confié à la gestion des Pères Capucins afin d’y assurer l’entretien ainsi que la prière des défunts de la famille Arenberg. En 1932, le Duc Engelbert-Marie d’Arenberg cède la propriété du couvent aux Capucins, ainsi que des sommes importantes, tout en leur confiant la garde d’une série d’objets d’art.

    Vu le manque de vocation dans leur Ordre, dans les années 90, les Pères Capucins quittent le couvent enghiennois. La Maison d’Arenberg se serait alors retrouvée devant un fait accompli : les religieux ont vendu la partie «nouvelle» du couvent (datant du 19e siècle) à une société immobilière d’Asse, propriété de Marc Labeeuw, frère laïc d’un des Pères Capucins. Depuis lors, des appartements ont été construits dans le jardin.

    La partie «ancienne» du couvent, y compris l’église des Capucins et la nécropole d’Arenberg, est apportée dans une asbl appelée «Memoriaal Karel van Arenberg», dans le but d’en faire un musée. Cette asbl est gérée par Marc Labeeuw et plusieurs membres de sa famille, ainsi que des Pères Capucins.

    La Ville d’Enghien s’y engage financièrement pour un montant d’un million de francs belges, dans le but de soutenir la mise en valeur de ce patrimoine. En 2005, constatant un manque de transparence dans la gestion financière de cette ASBL, elle se retire. Les Capucins n’en sont également plus membres à l’heure actuelle.

    Les cercueils devront-ils être évacués dans un container ?

    Cette ASBL aurait entre-temps vendu la partie ancienne du Couvent à... la société immobilière de ses gestionnaires. Une opération illégale selon le Duc Léopold d’Arenberg, qui porte plainte pour «enrichissement sans cause». Comble de l’ironie, le tribunal de Première Instance et la Cour d’Appel de Mons estiment que la famille n’a pas la qualité de «tiers intéressé», alors que ses «morts» reposent en ces lieux. L’affaire est devant la Cour de Cassation.

    La Maison d’Arenberg est engagée dans trois autres procédures judiciaires dans ce dossier. Elle demande notamment la révocation de l’acte de donation de 1932 aux Capucins pour inexécution des clauses, afin de récupérer le contrôle du caveau familial auquel il n’a plus accès, ainsi que les objets d’arts. Le Duc actuel déplore la dilapidation à des fins lucratives de ces pièces d’art appartenant toujours aux Pères Capucins, ainsi que le manque d’entretien des bâtiments historiques, pourtant classés patrimoine wallon depuis 2011. «Récemment, le Couvent des Augustins a posé des problèmes de stabilité. Bientôt, sans intervention, ce sera celui des Augustins qui s’effondrera. Ce jour-là, je devrais venir avec un container pour récupérer les 72 cercueils de ma famille!»

    En complément : lire : http://www.rtbf.be/info/regions/detail_enghien-polemique-autour-de-la-vente-d-uvres-d-art-du-couvent-des-capucins?id=7991913

  • Plain-chant sur Liège le samedi 11 mai : un double rendez-vous à ne pas manquer au Boulevard d’Avroy

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    Dixième anniversaire : un concert et une messe

    L’Académie de Chant grégorien à Liège fête le dixième anniversaire de son existence. Depuis 2003, elle a accueilli plus de trois cents élèves dans ses cycles de cours annuels.

     Pour célébrer l’événement elle organise le samedi 11 mai prochain à 16 heures un concert à l’église des Bénédictines (Boulevard d’Avroy, 54), suivi d’une messe célébrée selon le missel de 1962, à 18h en l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy,132), par l’abbé Jean-Pierre Delville, professeur à la faculté de théologie de l'Université catholique de Louvain (U.C.L.).

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    églises des Bénédictines (gauche) et du Saint-Sacrement (droite)

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    académie de chant grégorien à Liège

    Au cours de cette double manifestation, l’Ensemble vocal « Psallentes ♀ » (dir. Hendrik Vanden Abeele, professeur aux Conservatoires de Leuven, Rotterdam et La Haye) et les trente-cinq élèves du cycle 2012-2013 de l’académie de chant grégorien à Liège(dir. Stéphan Junker, professeur au conservatoire de Verviers) illustreront le répertoire des chants de pèlerinage au temps des cathédrales (XIIe-XVe siècles).

    Un thème : les chants de pèlerinage (XIIe-XVe siècles)

    codex calixtinus .jpgAu programme : plain-chant et déchant extraits du Codex Calixtinus (photo) de Compostelle (XIIe s.), du Livre Vermeil de Montserrat (XIVe s.), de l’office et de la messe de saint Jacques le majeur (graduel et antiphonaire de l’abbaye de Solesmes) et de l’office liégeois primitif de la Fête-Dieu (manuscrit de Tongres, XIIIe )

    Une découverte : l’Ensemble « « Psallentes ♀ » 

    L’Ensemble  « Psallentes ♀ »  (photo)a vu le jour en 2007. Fondé et dirigé, comme saimagesCAJYFV22.jpg branche masculine, par Hendrik Vanden Abeele, cet Ensemble vocal est voué à l’interprétation des chants liturgiques du  moyen âge. Il est composé de jeunes musiciennes professionnelles, particulièrement remarquées lors du dernier festival international de chant grégorien de Watou, en 2012. Le  Festival des Flandres l’a inscrite à son programme pour 2013. 

    Aux orgues « Le Picard » (XVIIIe s.) des Bénédictines et Thomas du Saint-Sacrement on pourra aussi entendre Patrick Wilwerth (professeur au conservatoire de Verviers).

    cliquez ici pour voir les affiches du concert et de la messe chantée 

    Entrée libre aux deux manifestations et à la réception de clôture 

    Pour des renseignements complets sur le programme, cliquez ici :

    Journée grégorienne à Liège le samedi 11 mai 2013 

    Contacts : e-mail jpschyns@skynet.be ou tél. 04.344.10.89