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Culture - Page 289

  • Cannes : des palmes sans surprises

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    Un ami nous écrit :

    Sais-tu que je suis très fort, devin, ou je ne sais quoi. Quand le festival de Cannes a commencé et qu'on a présenté le sujet des films projetés, en apprenant qu'il y avait un film abordant la question de l'homosexualité, j'ai immédiatement déclaré à ma femme qu'il serait primé! Sans l'avoir vu, sans connaître le réalisateur! Ne suis-je pas extralucide?

    Quelle farce que ce festival! On prime un film inachevé! Hugues Dayez lui-même, au JT de dimanche 19h30 était embarrassé par les longues séquences de sexe. Il n'avait pas l'air convaincu que la palme ait été attribuée à ce film et non le film de Farhadi (Le passé). Le lendemain, il se reprenait et déclarait que c'était un beau palmarès.

    Misère! Pourquoi s'acharne-t-on à  faire un plat avec ce festival tape-à-l'oeil qui se branche volontiers sur l'actualité? La palme d'or au film d'Hanneke sur l'euthanasie était prévisible. Le regretté abbé Carlier (animateur d'un cinéma de quartier à Namur ndB), lui, allait à Berlin où, disait-il, on  a affaire avec des gens sérieux. Et pourquoi laisser dans l'ombre la Mostra de Venise où de grands films ont été récompensés dans l'indifférence des gazettes. 

    Pour en revenir à Cannes, qui a vu le film d'Apichatpong Weerasethakul, palme d'or en 2010? Je l'ai vu et je m'interroge encore sur ce qui a poussé un jury de "spécialistes" à donner ce prix à un film abscons. La volonté de se singulariser à tout prix? Le snobisme parisien est contagieux. Vive l'Allemagne, vive l'Italie!

    Lire aussi : http://www.france-catholique.fr/Palme-d-or.html

  • Quand la langue parlée par Jésus s'invite au lycée

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    Source : le figaro - étudiant 

    Pour la première fois, des élèves d’un lycée de Sarcelles étudient l’araméen, une des plus vieilles langues au monde, aujourd’hui menacée.

    «Shlama lokun!» clament-ils en coeur pour se saluer. Depuis janvier dernier, ils sont une vingtaine de jeunes de seconde, première et terminale à se presser au cours d’araméen moderne. Le lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles est le premier en France à initier ses élèves à cette langue vieille de 3000 ans.

    Parlé par 500.000 personnes dans le monde, l’araméen est surtout connu pour être la langue de la Bible. «C’était la langue parlée en Palestine à l’époque du Christ... Mais contrairement à ce que les gens pensent, elle n’est pas morte. Elle n’a jamais cessée d’être parlée depuis 3000 ans», explique le professeur et linguiste, Pablo Kirtchuk.

    Autre langue, autre écriture. Apprendre tout l’alphabet araméen pourrait en décourager certains. Pourtant le cours est facultatif et ne rapporte aucun point. Les élèves sont là par pur plaisir. Si bien que l’araméen est même devenu plus populaire que l’hébreu dans ce lycée très attaché à l’enseignement des langues.

    Apprendre à écrire la langue qu’ils parlent depuis l’enfance

    Pourquoi ces élèves de la banlieue parisienne se ruent apprendre la langue des apôtres venue des confins du Proche-Orient? Parce que pour certains, «c’est la langue de leur famille», explique le professeur Pablo Kirtchuk à l’AFP. Car à Sarcelles vit une importante communauté assyro-chaldéenne originaire du sud est de la Turquie et du nord ouest de l’Irak depuis plus de trente ans maintenant. L’araméen est donc toujours d’actualité.

    De nombreux jeunes le parlent à la maison mais «n’ont jamais eu l’occasion d’en apprendre l’écriture ou la grammaire», souligne M. Kirtchuk, qui dit vouloir avant tout «faire mieux comprendre la langue» à ses élèves. L’enseignement porte ses fruits. Melody se réjouit d’apprendre l’origine et l’écriture de mots qu’elle prononce depuis son enfance. «C’est étrange car c’est une langue qu’on parle parfois depuis tout petit, mais sans pour autant bien la connaître», souligne-t-elle.

    «L’araméen c’est notre patrimoine, il faut le préserver», déclare fièrement Joni, 16 ans, qui n’est pas de ce lycée mais vient spécialement pour ce cours. Son enseignement et sa pratique se sont étiolés au fil des migrations de la communauté. Aujourd’hui, selon l’Unesco, l’araméen est une des 3000 langues en danger.

    Pas d’option au bac pour le moment

    À raison d’une heure de cours hebdomadaire, cet enseignement ne fait pas encore l’objet d’une option au bac ,contrairement à l’hébreu. «Cela ne rapporte pas de points. Mais ça valorise et reconnaît la culture de la communauté chaldéenne. On est plus sur de la découverte et de l’accompagnement personnalisé que sur un programme d’enseignement officiel», explique le proviseur du lycée Philippe Bonneville.

    L’an prochain, il souhaite développer cet enseignement, en augmentant les effectifs jusqu’à trente élèves. Pour en faire une option au bac ,le professeur Pablo Kirtchuk a bon espoir. «On espère que ça viendra», souligne-t-il, en tout cas, l’araméen le mérite».

  • Le nouveau Dan Brown : un manifeste anticatholique en faveur de la culture de mort

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    « Inferno », le nouveau roman de Dan Brown : « un manifeste anticatholique de la culture de mort » (source : aleteia.org)

    Outre la phobie de l’Eglise, le sociologue italien Massimo Introvigne y relève des appels répétés à l’avortement, la stérilisation forcée et l’euthanasie.

     « Le Vatican me déteste », déclare le docteur Elizabeth Sinskey, dans un passage du nouveau roman américain de Dan Brown « Inferno ». Celle-ci dirige l’Organisation mondiale de la santé et incarne une sainte  laïque qui apparaît en vision au personnage principal, le professeur en symbologie,  Robert Langdon, héros de ses trois précédents romans. « Vous aussi ? » lui répond ce dernier, « je croyais pourtant être le seul ».

    Encore une fois le Vatican, donc l’Eglise catholique, est dans le collimateur de l’auteur. C’est « le fil rouge qui unit tous ses romans », relève le sociologue italien Massimo Introvigne, directeur du CESNUR (Centre d’Etudes sur les nouvelles religions)  et auteur de trois ouvrages critiques vis-à-vis des précédents romans de Dan Brown. 

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  • Sur les écrans (24.5.2013)

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    Dernières sorties cinéma
    Only God Forgives
    Le cercle infernal de la vengeance, question éternelle que Nicolas Winding Refn (Drive, of course) étudie à sa manière, très personnelle donc.
    Seul Dieu pardonne. Ce désespoir sur le pardon il le juge possible, mais fou : le monde est...
     
    Fast & Furious 6
    On prend les mêmes (ou presque) et on recommence ! La franchise des Fast and furious étant décidément lucrative, on a droit à de nouvelles aventures de Dom Toretto (Vin Diesel) et sa bande de hors-la-loi qui doivent de nouveau s’associer...
     
    Epic : la bataille du royaume secret
    Mêlant l'imaginaire au réel avec de petits bonshommes heureux et décomplexés, ce film n'est pas sans nous rappeler un certain ... Arthur ! Sans être la version américaine de la production française ayant donné vie à Arthur et les...
     
    Dernières sorties dvd
    Paulette
    Le leitmotiv de Paulette semble être le proverbe «  la fin justifie les moyens », une retraitée devenant trafiquante de drogue puis cuisinière et vendeuse de gâteaux au haschisch pour pouvoir rembourser ses dettes et vivre décemment.
    Max
    Premier long-métrage de Thierry Ardisson en tant que producteur, "Max" est un film qui mêle rire et émotion et donc devant lequel on passe un bon moment !
    Tout d’abord, les acteurs nous offrent une très belle prestation, le couple Joey Starr- Mathilde...
     
    Zero Dark Thirty
    La traque de Ben Laden, vécue de l’intérieur, est le sujet du nouveau film-événement de la réalisatrice Kathryn Bigelow, tout juste auréolée aux Oscars 2010 avec son film Démineurs.

    Zero Dark Thirty, dans lequel le style de la...
     
    360
    Techniquement, le film n’est pas irréprochable : on a même l’impression parfois que les transitions ont été laissées à un amateur qui aurait alors pour la première fois utilisé un logiciel de montage pour débutant !...
     
    Jack Reacher
    Après Jack Ryan de Tom Clancy et Jason Bourne de Robert Ludlum, c’est au tour de Jack Reacher de Lee Child d’être adapté au cinéma.

    Ce nouveau héros des temps modernes, aux limites de la légalité et de la sociabilité, a...
     

    Pendant toute la durée du Festival de Cannes, L'écran présente à ses abonnés la face cachée des personnalités de cet événement. Cette semaine : Léonardo Di Caprio :

    L’interprète culte de Titanic et Roméo+Juliette est surtout connu comme un militant environnementaliste convaincu. Dans cette optique, il s’est notamment fait connaître en annonçant en 2007 à l’occasion de la cérémonie des Oscars que l’Academy Award avait inclus des méthodes écologiques efficaces dans son processus de production, et pour être apparu au concert Live Earth de juillet 2007. En 2010, l’émission Do something award sur VH1 l’honora pour son engagement environnemental. La même, il s’impliqua en faveur des victimes du tremblement de terre à Haiti, faisant don d’un million de dollars. Il en donna autant à la Worl Life Consevration Society. Fervent démocrate, il soutint les candidatures de John Kerry en 2004 et Barack Obama en 2008. Favorable aux causes homosexuelles, en 2013, il fit un don à la Gay and Lesbian Alliance Against Diffamation.

  • Que cache la refondation de l'école publique française ?

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    France: décryptage du projet de loi sur l'éducation
    Discussion au Sénat

    Grégor Puppinck

    STRASBOURG, 24 mai 2013 (Zenit.org) - Que sait-on du projet de M. Vincent Peillon de Refonder l’école de la République qui est actuellement en discussion au Sénat ? Pas grand-chose concrètement.

    Le texte du projet de loi rend obligatoire l’enseignement des « valeurs de la République » et de « l’esprit critique » qui feront maintenant partie du droit de tout enfant à l’instruction, même pour les enfants bénéficiant d’une instruction privée hors contrat ou à domicile (nouvel article L131-1-1).

    Le projet de loi remplace en outre le cours d’instruction civique par un « un enseignement moral et civique » visant à faire « acquérir aux élèves le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la laïcité. » (nouvel article L311-4). Cet« enseignement moral et civique vise notamment à amener les élèves à devenir des citoyens responsables et libres, à se forger un sens critique et à adopter un comportement réfléchi. Cet enseignement comporte, à tous les stades de la scolarité, une formation aux valeurs de la République, à la connaissance et au respect des droits de l'enfant » (nouvel article L. 312-15).

    Quant à l’école primaire, le texte adopté par l’Assemblée nationale en première lecture indique que « Elle assure les conditions d'une éducation à l'égalité de genre. Elle assure conjointement avec la famille l'éducation morale et civique, qui comprend obligatoirement, pour permettre l'exercice de la citoyenneté, l'apprentissage des valeurs et symboles de la République et de l'Union Européenne, notamment de l'hymne national et de son histoire. »

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  • Call Girl ou quand le vernis du modèle suédois se fissure sur les écrans

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    H.H., dans La Libre, rend compte d'un évènement cinématographique qui mérite d'être souligné puisqu'il s'agit d'une remise en cause du modèle suédois :

    Derrière le vernis du modèle suédois

    Un premier film efficace qui gratte là où cela fait mal au pays de la social-démocratie nordique…

    Le thriller nordique a la cote ces dernières années, en littérature, au petit écran comme au cinéma. Une nouvelle preuve en est apportée ce mercredi par "Call Girl", de Mikael Marcimain, réalisateur issu du monde de la télévision. On lui doit notamment deux enquêtes de l’inspecteur Wallander, héros bien connu du romancier Henning Mankell. La filiation est d’ailleurs ici évidente, "Call Girl" s’inscrivant dans une longue tradition d’exploration des dessous, sombres, de la société suédoise.

    Comme son titre l’indique, "Call Girl" s’attache à décrire le monde de la prostitution en mettant en scène Iris (Sofia Karemyr), placée dans une institution pour ados difficiles. Lors de ses virées nocturnes à Stockholm, cette jeune fille de 16 ans comprend rapidement qu’elle peut améliorer considérablement son quotidien en monnayant ses charmes. Repérée par une mère maquerelle sans scrupule (Pernilla August), elle pénètre un univers souterrain, où se mêlent pouvoir, argent, drogue et politique.

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  • Sur les écrans (19.5.2013)

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    Dernières sorties cinéma
    Le Passé
    Actuellement à l’affiche du Festival de Cannes, Le Passé est sûrement bien parti pour obtenir l’adhésion du jury. Le réalisateur iranien Asghar Farhadi revient sur ses thèmes de prédilection qu’il avait déjà...
     
    Gatsby le Magnifique
    Mais qui est ce mystérieux Gatsby ? Une légende ? Un menteur ? Plutôt un amoureux fabriquant son mystère pour donner plus envie de le percer … Au milieu d’un déluge baroque et anachronique, ce trentenaire riche comme Crésus veut...
     
    Dernières sorties dvd
    Django Unchained
    Spectaculaire. Un déferlement d’action, servi par un scénario intéressant, d’excellents acteurs, des dialogues délicieux, un humour garanti (nous permettant de décompresser de la violence de certaines scènes), un beau choix de musique : Quentin...
     
    Un Prince (presque) charmant
    Ce film réalise un exploit significatif : mettre une leçon de morale sur les effets destructeurs du divorce et du remariage sur les enfants, dans la bouche de l'héroïne qui fait le bonheur de son « prince charmant » en devenant... sa...
     

  • Versailles - jusqu'au 14 juillet : le Trésor du Saint-Sépulcre

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    20130102-stsepulcre.jpg

    http://www.chateauversailles.fr/les-actualites-du-domaine/evenements/evenements/expositions/tresor-du-saint-sepulcre

  • Le Saint-Siège présent à la Biennale de Venise

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    La_biennale_venezia-logo-EB0754F498-seeklogo.com.gifCité du Vatican, 14 mai 2013 (VIS). Pour la première fois le Saint-Siège va prendre part à la Biennale de Venise (1 juin - 24 novembre) avec un pavillon inspiré à la Genèse. Son titre, Au début, a été choisi par le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, qui entend développer le dialogue de l'Eglise avec la culture contemporaine. Ce matin près la Salle de Presse, avec Antonio Paolucci, Directeur des Musées du Vatican et coordinateur de l'opération, et M.Paolo Baratta, Directeur de la Biennale, le Cardinal a expliqué l'organisation du pavillon en trois sections artistiques exprimant la création, la dé-création et la re-création. L'art contemporain, a-t-il dit, intéresse le Conseil pour la culture en tant qu'expression de la culture de ces dernières décennies. Quant au thème de la Genèse choisi pour le pavillon du Saint-Siège, sa valeur dépasse l'intérêt culturel ecclésial car il jalonne toute l'histoire de l'art. Ses onze premiers chapitres parlent du mystère des origines, de l'intrusion du Mal dans l'histoire et des espérances et projet de l'humanité après la dévastation symbolique du déluge". Les artistes sélectionnés ont oeuvré dans trois directions, la création et l'acte créatif qui prend forme dans la Parole, souffle de l'Esprit qui génère dans l'espace et le temps toute forme de vie, l'être humain compris. La dé-création se focalise sur le choix de l'homme qui s'oppose au projet de Dieu à commencer par le premier meurtre. Elle permet de réfléchir sur le côté inhumain de l'humanité. La violence et la disharmonie qui en découlent engagent une phase nouvelle de l'histoire humaine, exprimée par la punition - purification qu'est le déluge universel. La recherche de l'espérance, symbolisé par l'histoire biblique de Noé puis d'Abraham et de sa descendance, conduit à la formation d'une humanité nouvelle et d'une nouvelle création où les êtres et la vie sont profondément changés".

    Puis M.Paolucci a présenté les artistes choisis pour cette tâche: le Studio Azzurro, qui a fait de l'image immatérielle de la lumière et des sons le fondement de ses recherches, développe sur la création un riche dialogue entre monde végétal, monde animal et dimension humaine. Pour la dé-création, le photographe Josef Koudelka propose des clichés puissamment évocateurs de la destruction qu'engendrent les guerres, et l'usure matérielle comme conceptuelle tant de la nature que de l'industrie. Ses images dénoncent un monde blessé et à l'abandon, sachant transformer des fragments de la réalité en oeuvre d'art quasi abstraite. Enfin la perspective de la nouvelle humanité, de la re-création, a fait appel à Lawrence Carroll, et au volet de son travail portant sur les processus de transfiguration et leur expression symbolique et concrète à la fois. L'expérience de l'Arte Povera propose un cycle d'érosion et réparation, de congélation et de décongélation, de pause et de nouveau départ par la réintroduction d'objets qui fait coexister fragilité et monumentalité.

    La présence du Saint-Siège à la Biennale, a souligné M.Baratta, revêt une grande importance et fait grand écho dans le monde de l'art et de la culture. Elle est la bienvenue et nous estimons que cela entre dans la mission première de l'institution qu'est la rencontre et le dialogue. La LV Biennale international des arts est à la fois exposition et recherche car l'art contemporain voit des artistes exprimer leurs idées et leur mise en forme, tandis que d'autres proposent une réflexion. Et l'intérêt global est toujours concentré sur l'homme, ses inquiétudes et ses recherches, face à la passivité du consommateur mais avec la participation du visiteur. En cela aussi, la participation du Saint-Siège en ce moment particulier apparaît-elle comme de grande importance.

  • Chantal Delsol à l'Université de Liège le mardi 21 mai à 18 heures

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    Cycle de lunchs débats à l’Université de Liège

    Copie de IMG_5943.JPG 

    Les droits de l’homme en péril

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     Mercredi 21 mai 2013 

    Les Droits de l’Homme au defi de la Diversité culturelle

    par

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    Chantal DELSOL

    Professeur de philosophie politique à l'Université de Paris-Est

    Membre de l’Institut de France

    Le Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège  organisent avec le forum de conférences « Calpurnia » un cycle de sept rencontres à l’Université de Liège, sur le thème « Les droits de l’homme en péril : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».

    Le mardi 21mai  2013 à 18 heures, la tribune sera occupée par Chantal DELSOL , philosophe , historienne des idées politiques, auteur d'un essai remarque sur "l'âge du renoncement" (paru l'an dernier aux éditions du cerf) et romancière française Elle  est aussi membre de l'Académie des Sciences morales et politiques , éditorialiste  au Figaro , à Valeurs actuelles, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde.

    La conférencière animera le lunch-débat consacré au fondement des Droits de l'Homme dans les différentes cultures:

     À la suite des diverses chartes ou déclarations des droits de l’homme apparues en Occident (et surtout de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 des Nations-Unies), d’autres textes sont nés aux confins de notre monde, pour marquer aussi leur foi en la dignité de l’homme et ses droits : Chartes et Déclarations islamiques, Charte africaine, Déclaration russe orthodoxe  ...    

    Le terreau commun à toutes ces déclarations, c’est l’affirmation de la dignité  de l’espèce humaine : les droits sont assis sur une certitude de la royauté de l’homme dans la nature mais qu’en est-il de la désignation des fondements et ne varie-t-elle pas selon les cultures ?

    Les déclarations islamiques s’enracinent toutes très clairement dans leur religion fondatrice et , dans la Déclaration russe orthodoxe ,  c’est  Dieu qui à la fois confère la valeur ontologique et désigne les finalités à poursuivre .  Il en va de même pour la Charte africaine

    Les Occidentaux pensent couramment que leurs Déclarations sont les plus universelles de toutes, voire les seules réellement universelles mais cela ne reste-t-il pas à  démontrer ? La dignité inhérente à la famille humaine y est-elle enracinée quelque part ?  ni sur une religion, ni sur une tradition, ni même sur la raison universelle,  semble-t-il.  Dans  les déclarations occidentales contemporaines, y compris la  Déclaration fondatrice de 1948, la dignité de l’homme serait fondée «  a minima », sur l’indignation naturelle de la conscience humaine devant  les « actes de barbarie » qui ont marqué le XX° siècle . 

    Néanmoins la figure humaine que, jusqu’ici,  tous ces textes expriment est assez proche. Elle signifie : on ne traite pas un homme comme un poulet.

    Mais un  autre  débat mérite aussi d’être ouvert : il serait utile en effet de montrer comment certains pays asiatiques tentent de décrire les droits de l’homme, et pourquoi ils y renâclent en général : leur anthropologie est différente de celle des cultures inspirées -de près ou de loin-  par les grandes religions monothéistes. Tous les courants panthéistes ou apparentés, qui venant d’Asie s’installent dans les contrées occidentales, n’établissent évidemment pas de différence intrinsèque (ontologique) entre l’homme et l’animal.

    C’est aussi pourquoi  l’écologie profonde, les théories défendant les droits des animaux, les courants évoquant les « impersonnes » humaines, sont radicalement en contradiction avec toute philosophie des droits, et à court ou à moyen terme, travaille à desceller les droits de l’homme, puisqu’ils descellent la royauté de l’homme.

     La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 17 mai 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 € ,  à régler sur place.

    Chantal Delsol : pourquoi je suis catholique

    Le mardi 21 mai prochain à 18 heures, Chantal Delsol, Professeur de Philosophie Politique à l’Université de Paris-Est, et Membre de l’Institut de France, sera donc l’invitée d’un lunch débat organisé par le Groupe « Ethique sociale »  de l’Union des étudiants catholiques de Liège sur le thème  « Les Droits de l’Homme à l’épreuve de la diversité culturelle ». Mais, au-delà de ses titres universitaires et académiques, de ses dons d’écrivain ou d’orateur, qui est Chantal Delsol ?

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