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Culture - Page 362

  • Au sommaire de la Nef (juillet-août)

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    FIC65683HAB30.jpg(Les titres en bleu sont des liens; en cliquant dessus, on accède aux articles.)

    ÉDITORIAUX
    L’imposture du gender, par Christophe Geffroy
    Quel avenir pour les métaux ? par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Benoît XVI en Croatie, par l’abbé Christian Gouyaud
    JMJ : Madrid sous le signe de la foi, par Hortense de Villers
    Pour apprendre le grégorien, entretien avec Claude Pateau
    Vie de l’Église : ordinations 2011, par Loïc Mérian
    L’autre Palestine, par Falk van Gaver
    La « démondialisation », par Christophe Geffroy
    Avortements de masse : Lebensborn ou Vivaldi ?
    par Romaric Sangars
    Chronique-Vie : Ne pas baisser les bras !
    par Pierre-Olivier Arduin
    International : Quand le peuple manque,
    par Paul-Marie Coûteaux

    ENTRETIEN
    Les Missionnaires de la Miséricorde divine : la priorité de l’évangélisation, entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau

    DOSSIER : LES FINS DERNIÈRES
    De l’importance des fins dernières,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Ce que l’Église en dit, par l’abbé Christian Gouyaud
    Les limbes : état de la question, par l’abbé Tancrède Leroux
    L’enfer est-il vide ? par l’abbé Christophe J. Kruijen
    La réalité du purgatoire, par l’abbé Paul Préaux
    Défendre l’eschatologie avec J. Ratzinger,
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Le rôle des funérailles, par l’abbé Albert Jacquemin
    « Le paradis à la porte », entretien avec Fabrice Hadjadj

    VIE CHRÉTIENNE
    Assomption : à l’école de Marie, par le père Pavel Syssoev
    Question de foi : Le prince doit-il être vertueux ?
    par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Bismark, le chancelier de fer, par Michel Toda
    Au fil des livres : Un Thibon inédit, par Philippe Maxence
    Notes de lecture, chroniques musique, internet, livres jeunes, cinéma, sortir
    Un livre, un auteur : Père Michel Viot

    BRÈVES : toutes nos annonces du mois en ligne

  • Les intellectuels menaceraient-ils le "désordre établi"?

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    "La dissidence des intellectuels a précédé la chute de l’Union soviétique. La révolte des intellectuels contemporains pourrait bien annoncer la chute de l’empire cosmopolite. Certes les oligarques du Système sont puissants : ils possèdent l’argent et contrôlent les médias classiques. Mais le pouvoir de ces oligarques est triplement menacé : par la révolte populiste, par la révolte numérique mais aussi par la révolte des intellectuels. Philosophes, anthropologues, économistes, géopoliticiens, géographes et sociologues sont de plus en plus nombreux à contester le désordre établi. A l’écart d’une actualité hollywoodienne, Andrea Massari nous propose de prendre un peu de hauteur… Explications."

    découvrir la suite de cette chronique proposée dans la "Tribune de Polemia" ICI

     

  • Lire en vacances : découvrir ou redécouvrir Marie Noël

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    imagesCAG4Y52R.jpgNée à Auxerre dans une famille très cultivée mais peu religieuse, Marie Noël, de son vrai nom Marie Rouget (1883-1967), resta célibataire et s’éloigna très peu de sa ville natale. Sa vie ne fut pas si lisse pour autant : un amour de jeunesse déçu (et l’attente d’un grand amour qui ne viendra jamais), la mort de son jeune frère un lendemain de Noël (d’où elle prit son pseudonyme), les crises de sa foi...tout cela sous-tend une poésie aux airs de chanson traditionnelle.

    Les admirateurs du génie de la muse d'Auxerre savent qu'il existe un mystère Marie Noël. D'où, bien des fables qui circulent à son sujet : les uns lui prêtant des aventures sentimentales qui n'ont jamais eu lieu que dans leur imagination ; d'autres faisant de cette fille d'humaniste, chargée de parchemins universitaires, une autodidacte ; d'autres encore, une institutrice, ou une bergère. Certains critiques, comme l’auteur de l’ « histoire littéraire du sentiment religieux en France », l'abbé Henri Bremond  (1865-1933), un moderniste de la première heure, ne voient en elle que « gaminerie angélique » …

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  • Le rôle nocif de la presse

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    Nicolas bonnal, dans "Liberté politique" se livre à un réquisitoire contre la presse en recourant à des jugements de Tolstoï et de Théophile Gautier. Cela ne manque pas d'intérêt, cela peut être découvert ICI, et cela commence ainsi :

    "La presse a fait élire Obama ; elle a encouragé la mondialisation et l’immigration, dénoncé les mouvements nationalistes ou populistes ; elle a crétinisé l’opinion avec le people ou avec l’humanitaire postmoderne ; elle a détruit l’industrie nucléaire et imposé le tout-pétrolier.  Elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin..."

  • « Vultum tuum, Domine, requiram »

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    Ce verimagesCATMETOY.jpgset du psalmiste, du saint au pécheur, beaucoup d’hommes religieux l’ont répété dans leur cœur, des artistes nombreux aussi l’ont exprimé par leur art, comme l’immense peintre Rembrandt dont le musée du Louvre nous offre pour l’instant une exposition : « Rembrandt et la figure du Christ » (jusqu’au 18 juillet). Cette exposition, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, l’a commentée en répondant aux questions d’Anne-Cécile Beaudoin dans « Paris Match » (1er juillet)  ici Rembrandt et la figure du Christ au Louvre  

    Extraits :

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  • Décès de l’archiduc Otto de Habsbourg

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    Otto_Habsburg_001.jpgUne grande figure européenne vient de disparaître : Otto de Habsbourg, le fils aîné du dernier empereur d’Autriche-Hongrie, le Bx Charles 1er , et de l’impératrice Zita (née princesse de Bourbon-Parme), s’est éteint ce lundi 4 juillet à l’âge de 98 ans. Il résidait en Bavière, mais ses obsèques auront lieu le 16 juillet à Vienne où il sera inhumé dans la crypte des capucins, aux côtés de ses ancêtres et de sa mère, l’impératrice Zita (1892-1989), dont le procès en béatification s’est ouvert l’an dernier.

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  • France : Jean-François Mattei et la théorie du genre

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    "Luc Chatel vient d’imposer dans les programmes de première de Sciences de la vie et de la terre la « théorie du genre ». Le professeur Jean-François Mattei analyse le sens philosophique de ce lyssenkisme pédagogique. Il s’agit pour lui d’une négation pure et simple de la notion d’humanité, d’un retour à la barbarie dans une perspective post-soixante-huitarde."

    C'est à lire dans Polemia

  • 81e Grandes Conférences "catholiques"

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    L’agence « cathobel » vient de l’annoncer : « le programme de la saison 2011-2012 des prochaines Grandes Conférences Catholiques est quasiment bouclé. Marguerite Barankitsé lancera cette 81e édition. Six conférenciers ont déjà confirmé leur participation. Il reste encore un septième rendez-vous à organiser. Le programme définitif sera prêt pour la fin du mois d’août. Comme l’an passé, les conférences auront lieu au « Square Brussels » (Palais des Congrès) et commenceront à 20h30. Pour cette nouvelle saison, vous pourrez y entendre:

    Marguerite Barankitse, Fondatrice de la « Maison Shalom », en dialogue avec Edmond Blattchen, journaliste.  (le 24 octobre)

    Frédéric Lenoir, philosophe, sociologue et historien des religions. (le 15 novembre)

    Peter de Caluwe (Directeur général du Théâtre Royal de la Monnaie), Paul Dujardin (Directeur général du Palais des Beaux-Arts) et Michel Draguet (Directeur général des Musées Royaux de Belgique) en dialogue avec Jacques De Decker (Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et littérature française de Belgique). (le 28 novembre).

    Eric-Emmanuel Schmitt, écrivain. (le 15 décembre)

    Alain Duhamel, journaliste, éditorialiste et chroniqueur politique français. (le 9 février)

    Edgar Morin, philosophe et sociologue. (date à déterminer) ».

    « Une tribune riche et variée » estime cathobel. Certes. Et catholique ? Sans doute, ici ou là,  ma non troppo et surtout pas affichée. Bref, dans la ligne du pluralisme ambiant, mais, ma chère, n'est-ce pas cela, être catholique aujourd'hui ?

  • Le "Père Dutourd"

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    9782234070882.jpgLectures de vacances... Pourquoi ne pas redécouvrir Jean Dutourd, disparu en janvier dernier, à travers le regard d'un auteur qui lui rend hommage : François Taillandier ?

    «"Je n'ai jamais été heureux, mais j'ai toujours été gai", avez-vous dit. Et je crois savoir que vous aviez beaucoup de courage à le dire. Vous en parliez souvent, de cette gaieté dont vous avez dit maintes fois qu'elle était en quelque sorte l'apanage et la récompense de l'artiste, quand il sent se faire sous sa main, presque sans lui, son tableau ou sa page.» (Quatrième de couverture)

    "Le Père Dutourd nous en apprend autant sur François Taillandier que sur Jean Dutourd. Ne pouvoir se comprendre qu’au travers d’un autre écrivain qui fut un maître et un ami est une belle preuve d’humilité. Se souvenir de Dutourd, pour Taillandier, c’est d’abord se rappeler sa jeunesse clermontoise au début des années 1970, dans une famille qui lisait beaucoup. C’est aussi se souvenir que Dutourd était « l’écrivain des parents », un réac patenté terriblement démodé dans une période prétendument libérée qui préparait la servitude libérale-libertaire d’aujourd’hui." (Causeur)

  • Liberté politique tire les leçons du HellFest

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    "Le HellFest, festival des musiques extrêmes, s’est tenu à Clisson en région nantaise, du 17 au 19 juin. Après la mobilisation initiée par le collectif « Provocs HellFest ça suffit », alertant sur le contenu ouvertement antichrétien d’une large partie de la programmation, interview-bilan avec son responsable, Louis Peramet, et le blogueur Les yeux ouverts."

    découvrir cette interview ICI

  • La barque de Pierre

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    Un ami nous écrit : "Voici un texte magnifique que je viens de trouver, au hasard d'une recherche sur la barque des apôtres, dans Saint Mathieu, 8, 23-27 L'auteur est Albert Larrieu (1872 - 1925)."

    La barque de Pierre

    À travers l'océan du monde
    Malgré les remous et les vents
    Une barque vogue sur l'onde
    Depuis bien près de deux mille ans
    Les saints tout rayonnants de gloire
    En sont les heureux passagers
    Ils jouissent de la victoire
    Pour eux il n'est plus de danger.

    Sur la barque un grand mât se dresse
    Et semble percer le brouillard
    C'est la croix que dans la détresse
    Le chrétien cherche du regard
    Là-haut les voiles se profilent
    Éblouissantes dans le soir
    Ce sont des pages d'évangile
    Montrant le chemin de devoir.

    En dépit des grands vents d'orage
    Qui tourbillonnent furieux
    En dépit des flots qui font rage
    Et des courants insidieux
    La barque au milieu des banquises
    Vogue toujours sans s'arrêter
    Car cette barque c'est l'Église
    Que Dieu mène à l'éternité.

  • Prier et méditer sur du beau...

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    fra-angelico-the-annunciation-detail.jpgLe christianisme est une religion de l'incarnation. Le visage de Dieu s'est rendu visible à travers les traits d'un homme : le Christ.

    Très vite, après le départ de Jésus, les chrétiens ont voulu rendre visibles les "mystères" de leur foi à travers des figures, des représentations. C'est ainsi que les parois des catacombes sont peuplées de "bons pasteurs", de poissons ("ichtus"), d'ancres, etc. Cet art se voulait symbolique dans le sens étymologique du terme, c'est-à-dire qu'il nous renvoie aux réalités spirituelles évoquées. La figure n'est pas une fin en soi, elle est support pour la prière et la méditation évoquant l'invisible. Cela explique notamment pourquoi le réalisme, la perspective, la conformité à la réalité qui nous environne, étaient étrangers aux préoccupations de ces artistes, comme ce sera encore le cas dans l'art byzantin ou dans l'art roman.

    Par la suite, les artistes chrétiens ont intégré les "conquêtes" de l'art "renaissant" friand de perfection anatomique, de perspective, de trompe-l'oeil, avec les chefs d'oeuvre que l'on connaît et qui peuplent nos musées. Le danger était cependant bien réel de faire de "l'art pour l'art" et de faire de la forme une préoccupation première avec le risque de faire passer la signification spirituelle ou théologique à l'arrière-plan (maniérisme).

    Les bouleversements provoqués par la mentalité des "Lumières" et par la Révolution ont éloigné les artistes des mystères chrétiens; le profane, la célébration de l'Antiquité, l'historicisme, l'exotisme, le paysagisme... ont pris le pas sur l'art religieux. Au XIXe siècle, les chrétiens ont eu tendance à se replier sur un art pieux et dévot qui a produit des choses souvent discutables : des "remakes" néo-byzantins, néo-romans, néo-gothiques d'un goût plus que douteux, relevant de l'imitation et du pastiche plus que de la création artistique inspirée. Les chromos se sont imposés dans les foyers, les images pieuses, mièvres jusqu'à l'écoeurement, sont venues truffer nos missels, et l'on a assisté à un dévoiement du goût qui persiste hélas aujourd'hui dans certains milieux chrétiens dévots.

    Bien sûr, l'important est la foi et l'attachement qui est manifesté à l'égard du Christ, de la Vierge Marie, des saints, mais est-il nécessaire pour cela de sacrifier au mauvais goût, au risque de faire fuir ceux qui ont une réelle sensibilité artistique et qui ne peuvent concevoir qu'un message puisse être vrai et s'exprimer en même temps de façon si peu esthétique?

    Sans vouloir confondre l'expression de la foi avec l'esthétisme, on peut cependant souhaiter que les artistes chrétiens, à l'instar d'un Georges Rouault par exemple, rompent avec cette imagerie fade et doucereuse et osent s'exprimer à travers des formes d'expression nouvelles tout en restant cohérentes avec le contenu de leur foi. C'est aussi vrai des chants et de la musique liturgique où il n'est vraiment pas indispensable de rester "scotchés" à des recueils de cantiques désuets.

    A travers ces quelques considérations qui ne sont qu'une esquisse de réflexion sur l'art, nous ne voulons blesser ni froisser personne. Nous savons que le mauvais goût de l'imagerie pieuse de son époque n'a pas empêché Thérèse de Lisieux d'être une très grande sainte, mais cela n'empêche que la splendeur du Vrai aurait beaucoup à gagner en éclatant dans la beauté appelée, selon Dostoïevski, à sauver le monde...

    On trouvera une réflexion plus étoffée sur le sujet ICI même si l'on peut ne pas toujours être d'accord avec les propos tenus par son auteur...

    Voir également la note figurant sur le blog "Un idiot attentif" consacrée à la phrase fameuse de Dostoïesvski "la beauté sauvera le monde".