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Culture - Page 363

  • La nécessaire réforme de l’école catholique

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    Dans son dernier n° (1497) daté du samedi 2 juillet), le bimensuel L'Homme nouveau publie, sous la signature de l’abbé Henri Dobrolowski, un dossier sur la revitalisation souhaitable de l’enseignement catholique en France. Même si la configuration de cet enseignement est différente, les mesures à débattre sont en définitive les mêmes en Belgique et tournent aussi autour du caractère propre de l’école catholique. Extraits :

    1. Une école évangélisatrice

    110111_card_sarah.jpg« Le cardinal Robert Sarah (photo), lors de son allocution d’ouverture des travaux de Caritas internationalis à Rome en mai 2011 déclarait : « L’Eglise ne peut pas être considérée comme un partenaire des organisations catholiques. Ce sont des organisations qui participent à sa mission ». Il en va de même pour l’enseignement catholique qui ne peut faire l’économie de liens forts avec la vie de l’Eglise universelle, diocésaine ou paroissiale (…)

    2. Pour cela, l’école catholique doit redécouvrir son caractère propre

    Comment les élèves, les parents, les enseignants pourraient-ils le respecter si l’établissement lui-même ne s’en préoccupe pas ? (…)

    3.      Le nécessaire engagement de l’évêque

    Puisqu’il est responsable de l’enseignement catholique dans son diocèse, l’évêque doit être particulièrement vigilant au sujet de la nomination du chef de l’établissement et des responsables de la pastorale, qui doivent être des catholiques pratiquants et ayant une doctrine sûre (…)

    4.  Des professeurs vraiment catholiques

    (….) avec une attention, particulière aux discours tenus, à la qualité desmanuels employés, au témoignage donné par les différents partenaires éducatifs.

    5. Un nécessaire investissement de prêtres diocésains

    Il paraît aussi important que l’évêque ait le souci de former des clercs diocésains capables d’élaborer et de soutenir des projets éducatifs : d’autant plus que peu de congrégations -dont le charisme est l’éducation- ont encore assez de vocations pour exercer ce ministère (…)

    6. La création dans chaque diocèse d’établissements pilotes

    De l’école catholique sous contrat (ndlr : ce qui est pratiquement le cas de ce qu’on appelle l’enseignement « libre » qui  scolarise la majorité de la population scolaire belge) qui a totalement oublié son caractère propre, à l’école hors contrat sans lien avec l’évêque, en passant par les « tièdes », difficile de trouver aujourd’hui en enseignement qui soit conforme à ce que l’Eglise entend, à savoir « une école où est donnée une éducation imprégnée d’esprit chrétien » (code de droit canonique, article 802). Une des solutions de sortie de crise est assurément de se lancer dans un projet audacieux qui consisterait à créer des établissements pilotes qui tiendraient compte des remarques précédentes (…) »

    Litanie de voeux pieux ? Dans les milieux ecclésiaux ordinaires, aujourd’hui, ce qui évoque une « spécificité chrétienne » n’a plus la cote. La foi, vécue et transmise, se dilue dans le pluralisme ambiant. Dans nos pays, c’est toute la vie ecclésiale qui a besoin d’une « sanatio in radice ». Sans s’exclure soi-même du lot.

    JPS

  • A Maastricht : le Heiligdomsvaart du 30 juin au 10 juillet

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    Ad lucem_fmt.jpegcliquer sur l'image pour accéder au site officiel

    Du 30 juin au 10 juillet 2011
    Direction lumière – ad lucem

    Du 30 juin au 10 juillet 2011 inclus la ville de Maastricht sera entièrement sous le signe du ‘Heiligdomsvaart’. Pendant ces 11 jours, qui ont pour thème ‘direction lumière’ de nombreuses activités seront organisées telles que des marches solennelles accompagnées de chants et de prières, des présentations de reliques mais aussi des activités culturelles comme des expositions, de la musique, des films et bien plus encore.

    Une fête historique
    Le ‘Heiligdomsvaart’ est à l'origine une fête de reliques célébrée pendant des siècles autour de la tombe de Saint Servais, le premier évêque de Maastricht qui mourut vers 384. De nombreux pèlerins visitent toujours la basilique de Saint Servais située au Vrijthof et bâtie sur la tombe de ce dernier.

    Evénements religieux
    Le programme religieux qui durera 11 jours commencera le 30 juin 2011 par une cérémonie solennelle près de la Source de Saint Servais dans le quartier de Biesland et sera suivie d'une eucharistie pontificale dans la basilique de Saint Servais au Vrijthof. Dans cette église on peut se recueillir chaque jour pendant une messe, des prières en groupe ou une célébration sur le thème ‘direction lumière’.

    Processions
    Des milliers de visiteurs se complairont des grandes Processions les dimanches 3 et 10 juillet. La présentation des reliques constitue la partie essentielle des Processions. Un spectacle exceptionnel qui a pour but de faire vivre au public une expérience inoubliable.

    Evénements culturels
    En plus des expositions dans les musées de Maastricht, où l'on peut admirer entre autres des objets d'art particuliers religieux on pourra également y découvrir des films, de la musique et du théâtre le tout constituant le programme culturel du ‘Heiligdomsvaart’ de Maastricht 2011.

  • Une sérieuse mise en garde adressée aux Européens par Henri Boulad

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    Sur le blog "Christianisme - Nouvel ordre mondial - Islam", le Père Henri Boulad sj, chrétien égyptien d’origine syrienne, Directeur du Centre Culturel Jésuite d'Alexandrie, ancien recteur du Collège des Jésuites au Caire, et ancien vice-président de Caritas Internationalis pour le Monde arabe, exprime ses inquiétudes au sujet de l'évolution de l'Europe et nous met en garde contre la menace qui pèse sur son héritage : "doublement menacé. De l'intérieur car la notion d'un progrès à courte vue, a tendance à engendrer une société matérialiste, hédoniste, égoïste, tentée de s'étourdir par un divertissement perpétuel pour combler le vide qui l'habite. De l'extérieur car du fait de l’évolution démographique qui s’y manifeste, l’Europe s’expose à la situation qui prévaut dans la majorité des 57 pays à majorité musulmane : une liberté religieuse réduite, voire inexistante, une liberté d’expression soumise aux contraintes de la sharia, comme le précise la Déclaration islamique des droits de l’homme du Caire (1990)."

    Et il ajoute :

    "Au nom de la tolérance, l'Europe est en train d'ouvrir ses portes à l’intolérance. Au nom de la démocratie, le risque est de voir vos enfants et petits enfants  vivre dans une société totalement différente où les non-croyants ou croyants en d’autres religions, les dhimmis, auraient moins de droits que ceux de la majorité de la population. Ceci signifierait un retour aux pires moments de la domination religieuse de type médiéval qu'a connu l'Europe dans le passé et dont elle s’est heureusement affranchie.
    Les valeurs européennes conquises de haute lutte après des siècles de combat, l'Europe va-t-elle prendre le risque de les brader par simple effet d’une immigration conduisant à terme à une modification fondamentale de la composition de la société ? Le règne du "politiquement correct" doit-il empêcher de dénoncer ce risque à long terme pour l’Europe ? La diversité est un facteur théorique d’enrichissement mutuel mais l’observation des pays à majorité musulmane montre que la multiculturalité n’a pas vocation à s’y épanouir.  Qu’en sera-t-il, dès lors, de l’Europe et de ses libertés dans quelques décennies ? N’oublions pas ces réflexions lors du débat sur l’adhésion de la Turquie à l’Europe. Comme pour tout organisme, il existe "un seuil de tolérance" au-delà duquel tout corps est menacé d'éclatement, de dissolution, de désintégration. Dans ce contexte, vouloir introduire la Turquie dans l'UE, tient de l'inconscience. Une telle démarche représenterait un véritable suicide pour une Europe qui peine à sauver son identité et ne parvient déjà pas à se construire. La Turquie n'est européenne ni géographiquement, ni historiquement, ni culturellement. Elle a toujours été pour elle un danger et une menace."
    A ce sujet, on consultera utilement des informations préoccupantes en se rendant sur cette page (où il nous est formellement interdit de puiser).
  • Désacralisation à Namur : l’église Saint-Jacques, nouveau lieu commercial

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    art_152148.jpgC’est annoncé sur le site du diocèse : « Bien connue des Namurois, puisqu’elle se trouve en plein cœur du centre ville, l’église Saint-Jacques vient d’être vendue à des promoteurs immobiliers. Ainsi, ce lieu de passage obligé vers Saint-Jacques de Compostelle est sur le point d’être transformé en… boutique.

    « L’église Saint Jacques, ancien relais sur le chemin du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle, a été construite en 1757 par les Frères de la Miséricorde. Ceux-ci, établis à Namur, se consacrèrent aux plus démunis de l’époque et plus particulièrement en veillant sur les derniers moments des condamnés à mort. Il est à souligner que cet endroit s’est très vite choisi une vocation d’accueil vers les plus défavorisés et ce, de tout temps. Que ce soient les pèlerins, qui au Moyen Age y trouvaient refuge pour la nuit, soldats blessés ou malades à partir du XIV°s., victimes d’épidémies, condamnés à mort, pauvres passants ou enfants trouvés. Tous ont trouvé à cet endroit, le réconfort et les soins qui leur étaient refusés ailleurs. »

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  • Répondre à l'intolérable par l'intolérable ?

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    C'est l'incontournable revue de presse de genethique.org qui relaie les propos de Fabrice Hadjadj tenus dans la Croix à propos de l'euthanasie.

    Alors que le premier Congrès francophone d'accompagnement et de soins palliatifs commence aujourd'hui, mardi 28 juin 2011 à Lyon, La Croix interroge le philosophe Fabrice Hadjadj sur la question de l'euthanasie, dont certains réclament la légalisation en France au nom de la "dignité" de chacun (Cf. Synthèse de presse du 20/06/11).

    Il y a bien sûr un "droit de mourir dans la dignité", souligne Fabrice Hadjadj, mais il faut d'abord se demander : "qu'est-ce que la dignité ?" Utilisé "à toutes les sauces", le terme de "dignité" en vient à être vidé de son sens. Fabrice Hadjadj se dit "frappé par l'idée selon laquelle chacun serait seul juge de sa propre dignité. Comme si le sentiment de ma dignité ne dépendait nullement du regard des autres, comme si je pouvais être entièrement détaché de ceux qui m'entourent". La dignité est livrée à tous les caprices dès lors qu'elle est rendue totalement subjective : il est en effet "très facile de susciter chez quelqu'un le sentiment qu'il n'est plus "digne". [...] Imaginez une grand-mère souffrante ou un jeune homme paralysé, il est facile de les laisser penser qu’ils sont un poids et les pousser à demander qu’on les aide à mourir". Un danger d'autant plus grand dans une société gouvernée par l'efficience et le jeunisme. Légaliser l'euthanasie ne peut aboutir qu'à l'élimination des plus vulnérables et fragiles car en oubliant que la dignité humaine est inconditionnelle, il devient aisé d'extorquer des demandes de mort aux plus souffrants.

    Les partisans de l'euthanasie évoquent la liberté de chacun pour justifier une pratique légale de celle-ci. Or, "quelle est la réalité du libre arbitre quand on souffre et qu’on est exclu, quand on n’a plus sa place ?" La volonté de la personne qui demande à mourir étant submergée par la douleur, peut-on "considérer qu'une demande ainsi arrachée est le signe d'une liberté lucide ?" En outre, l'objet de la demande vise la douleur et non l'élimination de soi-même : "on ne demande pas à être supprimé soi-même, mais que la douleur soit supprimée, ou du moins rendue supportable". Du côté du médecin qui aurait à euthanasier quelqu'un, la liberté n'est pas respectée non plus. Il serait doublement aliéné : en tant qu'homme, et en tant que médecin, le but de la médecine étant de soigner et non de tuer.

    Si des personnes meurent encore dans des conditions déplorables en France, "on ne répond pas à l'intolérable par l'intolérable - en légalisant la mise à mort!", explique Fabrice Hadjadj. L'enjeu réel est ici de "supprimer les conditions de cet intolérable", ce qui passe par le développement de la recherche médicale pour combattre la douleur physique, la lutte contre l'acharnement thérapeutique, et surtout le soulagement de la douleur morale, car "c'est là la plus grande douleur : l'isolement, la désocialisation, la perte de sens..."

    Le temps passé auprès d'un plus faible, d'un souffrant, est considéré comme "contre-productif" dans notre société de l'efficience, pourtant, "il nous ramène à l'essentiel". Certaines sociétés traditionnelles plaçait justement le mourant au centre de la vie du village "parce qu’il était perçu comme un éclaireur, alors que nous, bien au contraire, nous parquons les mourants pour ne pas les voir".

    Nous avons pourtant toujours le choix, rappelle Fabrice Hadjadj, qui voit dans le développement des soins palliatifs et les initiatives de solidarité à l'égard des plus vulnérables, la capacité de l'homme d'expérimenter son être propre, comme être de communion. Dans les débats sur la mort, la société doit avoir l'ambition de faire surgir les questions fondamentales du sens de la vie et de la spécificité humaine.

  • Bannir la différence sexuelle à l'école ?

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    Dans sa synthèse de presse du 28 juin, genethique.org nous apprend que :

    "Une école maternelle suédoise veut déconstruire les genres masculin et féminin. L’école maternelle "Egalia", financé par le contribuable, a ouvert il y un an. Regroupant 33 enfants âgés de 1 à 6 ans, elle illustre la manière dont la Suède entend instaurer une "égalité des sexes" dès le plus jeune âge. "La société attend que les filles soient féminines, gentilles et jolies, et que les garçons soient virils, forts et sociables, affirme une jeune institutrice de l’école, "Egalia" est une formidable opportunité pour leur permettre d’être ce qu’ils veulent vraiment".

    Tout dans l’école est pensé pour qu’aucune différenciation sexuelle ne soit faites par les enfants, de l’emplacement des jouets au choix des contes. Ainsi, au lieu d’entendre les histoires de "Cendrillon" ou "Blanche-neige", contenant trop de "stéréotypes hétérosexuels", ils peuvent écouter l’histoire de deux girafes de même sexe tentant d’adopter un œuf de crocodile. Leurs enseignants bannissent de leur langage toute référence masculine ou féminine, y compris dans l’emploi des pronoms "lui" ou "elle", qu'ils n'emploient jamais. Ils sont pour cela assistés de "pédagogues du genre" qui les aide à identifier dans leur langage et leur comportement des stéréotypes hétérosexuels.

    Jay Belsky, psychologue spécialisé de l’enfance à l’université de Californie, s’interroge sur une telle application du gender à l’école maternelle : "Les sortes de choses que les garçons aiment faire, courir, prendre un bâton pour jouer au chevalier, sera bientôt désapprouvé. La pire application de la neutralité des sexes conduit à émasculer la masculinité".

    Egalia est la seule école de ce type ouverte en Suède. Si la liste d’attente pour y entrer semble s’allonger, certains parents craignent qu’elle n’aille trop loin, considérant que cette "obsession" à effacer les "rôles" de genre rend leur enfants confus et ne leur permet pas d’être préparé à affronter le monde extérieur."

  • Cathophobie ordinaire...

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    unnamed.jpgUne grande église verviétoise, Sainte-Julienne, est en péril. Le toit laisse passer l'eau et les dégradations à l'intérieur de l'édifice sont importantes. Construite au début du XXe siècle, cette église a été reconnue comme monument d'intérêt majeur. Un dossier de classement concernant ses vitraux, ses peintures murales et son pavement est en cours de procédure mais les pouvoirs publics ont rejeté à plusieurs reprises le dossier de restauration introduit par la fabrique d'église.

    Un journal local - "La Meuse Verviers" - s'est fait l'écho hier de cette situation et a suscité des réactions qui sont trés éclairantes sur l'état d'esprit d'une partie de la population à l'égard des lieux de culte catholiques. D'ailleurs, les murs de l'église sont constamment tagués et des jets de pierre tentent de briser les vitraux. Les parages sont encombrés d'immondices...

    Lire les "réactions" :

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  • Pour quelles raisons ne devrait-on pas craindre l'islam ?

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    9782750901813.jpgA l’approche du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, beaucoup de questions se posent encore sur l’islam.

    "Les raisons ne pas craindre l’Islam" est le titre d’un livre de Samir Khalil Samir, un spécialiste égyptien de l’Orient chrétien et musulman.

    Samir Khalil Samir est né en 1938 au Caire. Il est copte et jésuite. Il vit à Beyrouth où il enseigne à l’université Saint-Joseph. Il est également professeur à l’Institut pontifical oriental de Rome, après l’avoir été à l’université du Caire, à la Sophia University de Tokyo, à la Georgetown University de Washington, en Angleterre, en Autriche, à Hong Kong, aux Pays-Bas ou en Palestine. Fondateur du Cedrac (Centre de documentation et de recherches arabes chrétiennes), il est président de l’International Association for Christian Arabic Studies. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et de plus de mille articles sur l’islam et l’Orient chrétien.

    Découvrir la suite de la présentation de ce livre par Stéphane SEMINCKX en cliquant ICI

  • France : un site et une pétition pour l'école

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    Suite à l'intégration de la théorie du "gender" dans les programmes scolaires, des enseignants ont lancé un site intitulé "l'Ecole déboussolée - contre l'introduction de la théorie du genre à l'école de la république". Ils ont également proposé une pétition qui a déjà récolté plus de 20000 signatures. Ce site vaut la peine d'être soutenu et encouragé, c'est ici  : http://ecole-deboussolee.org/

  • L'islam peut-il sortir d'une vision totalitaire de l'Etat ?

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    Le "printemps arabe" ne fait plus la une depuis longtemps. Les envolées triomphalistes qui ont salué les révolutions en Afrique du Nord se sont muées en appréciations beaucoup plus nuancées, voire sceptiques. L'exode des Tunisiens, la guerre en Libye, les exactions contre les Coptes en Egypte, tout cela ne permet pas de se bercer de trop d'illusions.

    Fondamentalement, on peut s'interroger sur la nature même de l'islam et sur sa capacité à distinguer le "spirituel" du "temporel", de ne pas confondre ce qui relève de Dieu (ou d'Allah) avec ce qui relève du pouvoir politique.

    Ce qui se passe au Bangladesh, un autre état musulman, confirme nos appréhensions. "Malgré ses promesses de restaurer la laïcité, le gouvernement maintient officiellement l’islam comme religion d’Etat", titre le Bulletin de l'EDA. Et d'expliquer : "Mardi 21 juin, lors de sa réunion hebdomadaire, le Conseil des ministres a approuvé les propositions d’amendement de la Constitution, dont le maintien de l’islam en tant que religion d’Etat. Un revirement qui surprend et inquiète les minorités religieuses du Bangladesh. A l’issue d’une réunion particulièrement houleuse où le Premier ministre Sheikh Hasina Wajed et une grande partie des membres de son cabinet semblent avoir eu des échanges très vifs, le gouvernement a déclaré officiellement que, contrairement à ce qui avait été annoncé ces derniers mois, le Bangladesh ne restaurerait pas la laïcité dans sa Constitution." (lire la suite ICI).

    Le cas de la Turquie kémaliste est un cas isolé et pas vraiment satisfaisant sur le plan des libertés démocratiques. Le "modèle" d'un Etat peuplé de musulmans mais adoptant un système politique indépendant des préceptes religieux n'a été maintenu que grâce à la vigilance de l'armée. Mais aujourd'hui, après la neutralisation de l'appareil militaire, force est de constater que la Turquie elle-même a tendance à revenir à une situation beaucoup plus ambigue quant à la séparation de la religion et de l'Etat, ce qui ne simplifie pas la question de son intégration dans la Communauté Européenne par ailleurs...

     

  • "La beauté sauvera le monde"

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    Nous sommes nombreux à nous agiter, sur ce qu'on appelle "la toile" pour y faire passer des messages susceptibles de contribuer au triomphe du bien sur le mal, de la beauté sur la laideur, du vrai sur le mensonge, etc. Et nous pensons que cela dépend de nous alors que ce que nous faisons est bien peu de choses et qu'en réalité la victoire est déjà remportée et que nous n'avons qu'à l'actualiser à travers nos actes et nos paroles. Il y a des perles qui ne doivent jamais quitter ni notre coeur, ni notre mémoire, comme cette parole de Celui qui justifie tous nos efforts : "Courage, j'ai vaincu le monde!". (Merci, Stéphanie!)

    Sur le blog "d'un idiot attentif", nous redécouvrons un texte fondamental de Soljénitsyne commentant les mots fameux de Dostoievski sur la beauté; il est extrait du "Cri" (http://classiques.uqac.ca/contemporains/soljenitsyne_alexandre/le_cri_prix_nobel/soljenitsyne_e_cri_prix_nobel.pdf); nous livrons cet extrait à votre lecture mais allez relire le texte dans son intégralité :

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  • Des ordinations peu banales

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    295_1.jpgL’éditeur François-Xavier de Guibert a été ordonné prêtre en ce dimanche de la Solennité de la Fête-Dieu

    Ce dimanche 26 juin 2011, en compagnie d’Etienne Hache, le remarquable éditeur François-Xavier de Guibert a été ordonné prêtre par l’archevêque de Dijon, Mgr Minnerath, dans sa cathédrale Saint-Bénigne.

    François-Xavier de Guibert est né en 1946 à Dijon. Après des études de droit, il est entré dans le monde de l'édition et est devenu le directeur général des Editons Desclée de Brouwer en 1974. C'est en 1983 qu'il fonde sa propre société d'édition. Marié avec Catherine le 26 juin 1971, ils ont eu 5 enfants et 12 petits-enfants. François-Xavier a eu la tristesse de perdre son épouse Catherine en 2001. A la suite de cet événement douloureux, il choisit de mettre sa vie au service du Christ et de l'Eglise et propose de devenir prêtre pour le diocèse de Dijon. Après des études au Centre Sèvre à Paris, un long  discernement et accompagnement, il est venu participer à la vie de la paroisse Notre Dame de Dijon où il a  été ordonné diacre en novembre 2010.

    Etienne Hache est né en 1981 à Lyon, il a grandi à Aix-en-Provence mais il n'a jamais oublié ses racines familiales du côté de Beaune et de Selongey. Après quelques années d'études universitaires, c'est au séminaire de Paray Le Monial en 2001 qu'il commence sa formationvers le ministère de prêtre. Après ces trois premières années au séminaire, il vivra une année de stage à la paroisse de Saulieu et partira ensuite partager la vie d'une communautéde l'Arche de Jean Vanier pendant deux ans. Cela reste pour lui un événement marquant. En participant à la vie communautaire avec des personnes atteintes d'un handicap, il a pu mieux comprendre combien ces personnes sont accueillantes, attachantes et Etienne n'hésite pas à dire qu'à leur contact il a appris à mieux se connaître lui-même. C'est au séminaire Saint Irénée de  Lyon qu'il a ensuite poursuivi sa formation, accueilli dans les paroisses de Genlis et St Just. Il a été ordonné diacre le 13 juin 2010 à la collégiale de Rouvres en Plaine.

    De telles ordinations sacerdotales, riches d’une grande qualité de vie, constituent pour nous tous autant de raisons d’espérer.