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Culture - Page 364

  • Vacances : ne voyagez pas idiot !

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    Les vacances sont au rendez-vous et avec elles les découvertes culturelles et historiques. Rien de plus intéressant que de visiter les hauts lieux de l'histoire : abbayes, châteaux, cathédrales, musées et autres témoignages du passé. C'est aussi l'occasion de faire découvrir tout cela à vos enfants.

    Malheureusement, si des initiatives louables telles que CASA s'efforcent d'initier les visiteurs à l'art et à la culture chrétienne de façon constructive, il faut bien reconnaître qu'en beaucoup d'endroits on n'échappe pas aux discours convenus de guides soucieux de plaire et de s'inscrire dans le courant dominant du "politiquement, culturellement et historiquement correct". Vous aurez donc droit aux propos habituels sur les abus de l'Eglise, sur la cupidité des moines, l'ambition des papes, les horreurs des croisades et de l'Inquisition, les sombres complots des évêques et des cardinaux, les calculs politiques des rois sous couvert de ferveur religieuse, bref à tous les clichés caricaturaux auxquels on n'échappe guère en subissant les commentaires de nombreux guides patentés ou non.

    Bien sûr, les ombres ne manquent pas sur un passé écrit par des hommes qui malgré les idéaux dont ils se revendiquaient ont commis des actes parfois odieux que l'on ne saurait nier. Mais cela ne justifie pas un parti-pris systématique qui finit par donner une idée générale négative à l'égard de notre héritage chrétien.

    Les guides touristiques imprimés ne sont pas toujours, eux non plus, d'une objectivité ou d'une honnêteté à toute épreuve. Je me souviens avoir visité Prague, le Guide Vert à la main, et y avoir décelé un parti-pris favorable aux disciples de Jean Huss et systématiquement critique à l'égard des ordres catholiques de la Contre-Réforme. Pourtant, que serait Prague sans le style baroque qui fait sa beauté et sa grandeur et qui est un fruit évident de l'esprit de la Contre-Réforme...

    Tout cela pour vous suggérer de bonnes lectures de vacances : les ouvrages de Jacques Heers et de Régine Pernoud sur le Moyen Age, les oeuvres de Jean Sévillia comme son "Historiquement correct - pour en finir avec le passé unique", on peut aussi faire référence à d'autres livres comme ceux de Jean Dumont sur "L'Eglise au risque de l'Histoire", sur la Révolution, sur Isabelle de Castille, etc.

    N'hésitez pas à nous poser vos questions, à nous partager vos expériences sur les sites visités, à nous demander des références d'ouvrages ou d'articles. C'est avec plaisir que nous nous efforcerons de vous aider à ne pas "voyager idiot".

  • Le Cantique des Cantiques s'expose à Orval

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    Sabine Corman

     expose

    LE CANTIQUE DES CANTIQUES

    au Musée de l’abbaye à Orval

     du dimanche 26 juin au dimanche 2 octobre,

    de 9h30 à 18h30.

     cantique.jpg

     

    Heureux celui qui comprend les cantiques et les chante,

    mais plus heureux encore celui qui chante le Cantique des Cantiques

     (Origène, 3ème siècle)

    Visite du site et exposition : 5,50€  www.orval.be

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  • L'échelle de nos valeurs humaines

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    Ayant demandé au système Google de m'alerter chaque fois qu'il serait question de Benoît XVI dans l'actualité, j'ai été stupéfait de trouver un nombre important de messages d'alerte dans ma boîte électronique relatifs au pape. Mais de quoi s'agissait-il? De sa visite à Saint-Marin, de son enseignement sur la prière des psaumes, d'une audience importante accordée à un chef d'Etat? Eh bien, non; l'information la plus fréquente concernait un véhicule hybride fabriqué par Mercedes pour la prochaine visite du pape en Allemagne. Voilà donc l'intéressant et l'important!

    Cela m'a fait penser à ce fameux discours (1) de Soljénitsyne (mais qui se souvient encore de lui?) prononcé à Harvard, le 8 juin 1978, et qui n'a pas pris une ride. L'écrivain y dénonçait le déclin du courage et l'on sait combien les évènements ultérieurs lui ont donné raison, et il terminait cette intervention en s'interrogeant sur l'échelle de nos valeurs humaines :

    "Il est impératif, disait-il, que nous revoyions à la hausse l'échelle de nos valeurs humaines. Sa pauvreté actuelle est effarante. Il n'est pas possible que l'aune qui sert à mesurer de l'efficacité d'un président se limite à la question de combien d'argent l'on peut gagner, ou de la pertinence de la construction d'un gazoduc. Ce n'est que par un mouvement volontaire de modération de nos passions, sereine et acceptée par nous, que l'humanité peut s'élever au-dessus du courant de matérialisme qui emprisonne le monde." 

    Alors, que dire d'une presse qui se préoccupe prioritairement du véhicule qu'empruntera le pape en septembre prochain?

    (1) Discours de Harvard : à relire et à méditer ICI


  • Fête-Dieu à Liège : la procession est de sortie au centre-ville, le samedi 25 juin 2011

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    100_8714.JPGLe mois de juin n’est pas seulement voué au culte du Sacré-Cœur de Jésus, c’est aussi celui de la Fête-Dieu, qui nous invite à proclamer notre foi dans la présence réelle du Christ sous les espèces eucharistiques consacrées lors de chaque messe : sous ces humbles apparences du pain et du vin, Jésus a voulu demeurer vivant aujourd’hui encore dans et pour ce monde,  tous les jours et jusqu’à la fin des temps. Pour en témoigner devant tous,  chaque année depuis plus de sept siècles l’Eglise célèbre une messe festive suivie d’une marche publique au cours de laquelle le pain eucharistique, communément appelé « hostie », est montré respectueusement mais visiblement, au peuple dans un support appelé « ostensoir » (du mot latin ostendere : montrer) : c’est la procession de la Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement.

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  • Les Belges dans l’air du temps

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    imagesCABEOR1Y.jpgChristian Laporte, spécialiste « religieux » du journal  La Libre Belgique, y fait aujourd’hui état du volet belge d’une étude qui vient d’être publiée sur les  « valeurs » auxquelles adhèrent les Européens.

    Tous les neuf ans depuis 1981, pareille étude recadre l’évolution des esprits et des comportements au sein de l’Union. Le chapitre belge  est assumé par des chercheurs de nos universités tant néerlandophones que francophones et il est financé par la Fondation Roi Baudouin.

    Selon Christian Laporte, l’étude montre que nordistes et sudistes  partagent toujours moultes valeurs communes. Toutes régions confondues, les Belges seraient particulièrement attachés à la famille (98 %), à leurs amis (92 %), au travail (90 %) et au temps libre (88 %). Par contre, les Belges ont moins d’intérêt pour la religion (40 %) et pour la politique (30 %) : leur méfiance est grande vis-à-vis des partis politiques (79 %), des banques (66 %), de l’Eglise (64 %) et de la presse (60 %). À cet égard, on ne manque pas, de nous préciser que l’enquête a été menée avant  l’interminable préformation gouvernementale consécutive aux élections de juin 2010 et avant la grande crise de la pédophilie qui éclabousse le clergé.

     La famille, relève le spécialiste-maison de La Libre, reste l’institution des institutions,  « mais l’on accepte toujours davantage les nouvelles formes de vie commune et les Belges mettent désormais davantage l’accent sur la fidélité et le respect mutuel que sur un cadre conjugal strict scellé ». Qu’en termes élégants ces choses sont dites, lorsqu’on sait qu’au Nord comme au Sud de notre beau pays plus de la moitié des mariages  se soldent,  par un divorce !

    L’amour déclaré de la grande majorité des Belges pour la famille doit aussi se mesurer à l’aune des grandes « mutations morales » auxquelles ils adhèrent .« L’opposition à l’euthanasie, peut-on lire, ne rassemble plus que 15 % de Belges;  ils sont 26 % à avoir quelques problèmes face à l’homosexualité et 31 % à ne pas trouver justifiée la législation de l’avortement. Ces données peuvent aussi être mises en parallèle avec la confiance perdue vis-à-vis de l’Eglise : en 1981, deux Belges sur trois avaient encore confiance en elle; aujourd’hui, l’on en est à un rapport de un sur trois. »

    Apprenez enfin que nos concitoyens « entendent voir leurs semblables faire montre d’une grande responsabilité sociale et sociétale. 84 % rejettent la fraude sociale et 75 % la conduite automobile en état d’infraction (sans permis, sans assurances, etc.) et 64 % stigmatisent encore ceux qui éludent l’impôt. Enfin, plus d’un Belge sur deux a une très piètre opinion des menteurs ». Foi de molon de Moncrabeau…

    Il eut été intéressant de comparer l’échelle de nos « valeurs » nationales avec celles des autres pays, puisqu’il s’agit d’une étude menée au viveau de l’Europe entière, mais cette dimension n’apparaît pas sous la plume de M. Laporte. Lire l’article ici : La vie privée compte plus que la politique ou la religion

    JPS

  • Ouvrir des écoles entièrement libres ?

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    Cela se fait très peu chez nous, en Belgique. Il faudrait prendre de la graine chez nos voisins qui sont souvent moins apathiques et moins embourgeoisés que nos concitoyens...

    Ainsi, Isabelle Paulot, enseignante, ouvre une école catholique hors-contrat à Lion-sur-Mer. Elle s'en explique dans Ouest-France

    Extrait :

    "Ce n'est pas une école catholique parce que les programmes sont les mêmes que dans le public. Mais c'est une école fidèle au magistère de l'église catholique. Je suis catholique pratiquante. La première année, je serai la seule enseignante. Je vais adopter des méthodes très rigoureuses et efficaces et revenir pour la lecture à la méthode syllabique. « La librairie des écoles » publie des manuels scolaires auxquels on peut accéder gratuitement sur Internet. En maths, je vais m'appuyer sur les méthodes de Singapour. Le but de cette école est d'appliquer la phrase « La vérité vous rendra libre » de l'évangile selon saint Jean. Il y aura des cours de catéchisme. Mais les enfants des autres religions sont évidemment les bienvenus. Quant au passage en classe supérieure, c'est moi qui en décide. Pour les programmes et le niveau des élèves, nous ne sommes pas contrôlés par l'Éducation nationale."

  • Idéologie du genre, faut-il s'attendre à pire ?

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    C'est ce que semble penser Jacques de Guillebon qui s'en explique dans une interview accordée à Nouvelles de France et que l'on découvrira ici.

    (J. de Guillebon est éditorialiste au mensuel catholique La Nef et au magazine Permanences, essayiste (Nous sommes les enfants de personne, Les Presses de la Renaissance, 2005), Jacques de Guillebon a bien voulu répondre aux questions des Nouvelles de France sur la théorie du gender, le « mariage » homosexuel ou le combat culturel.)

    Extrait : "L’idéologie du gender pourrait n’être rien d’autre qu’une réaction à ce que pouvait avoir d’enfermant et de réifiant les théories de Lévi-Strauss sur la différence de l’homme et de la femme. Mais l’homme étant – belle découverte – un animal social et politique, une grande partie de son éducation provient de sa culture. Certains en ont donc finement déduit que se débarrasser de cette culture censée nous écraser depuis dix mille ans nous rendrait libres. C’est toute l’hystérie moderne de l’humain qui se veut son propre Créateur et qui utilise pour cela la science et la technique. Alors, il nous faut nous battre contre des moulins à vent, même si c’est affligeant, et réaffirmer des évidences qu’on ne devrait pas avoir à réaffirmer en tant que telles."

  • Inoffensif, le Hellfest ?

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    Ce n'est pas ce que Valeurs Actuelles semble en penser. Sans vouloir rejeter a priori certaines formes de "culture jeune", on peut s'interroger sur la portée et la signification de celles qui arborent des symboles sataniques et profèrent des paroles offensantes pour la foi.

    "Le Hellfest rassemblera encore 70 000 fans de “musique extrême” cette année. Les groupes qui s’y produisent ne lésinent pas sur les symboles antichrétiens.

     

    Clisson : son château, ses églises, ses ponts sur la Loire et… son festival de musique extrême, le Hellfest, c’est-à-dire le “festival de l’enfer”. Comme chaque année depuis 2006, la paisible bourgade de la région nantaise (7 000 âmes) vivra pendant trois jours au rythme des vociférations et des guitares hurlantes : plus de 70 000 fans de hardcore, punk et black metal y sont attendus du 17 au 19 juin. La renommée grandissante de ce rendez-vous des “métalleux” attire de nombreux groupes. Certains connus : Ozzy Osbourne, Scorpions. Et d’autres aux noms pour le moins inquiétants : Suicide Silence, Belphegor, Morbid Angel ou Last Days of Humanity… D’où la défiance que cette manifestation suscite parmi les catholiques."

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  • Au sommaire de l'Homme Nouveau

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    Au sommaire du numéro 1496 de l'Homme Nouveau daté du 18 juin 2011:

     

    Dossier

    Le Gender dans les manuels scolaires

    Analyse d'une subversion totalitaire qui distille l'idéologie du Gender jusque dans les manuels scolaires.

     
    Actualités

    États-Unis : Une oasis spirituelle

    Des carmes se sont lancés dans l'aventure audacieuse de la construction d'un monastère gothique au pied des Rocheuses.

    Asie : Yémen sous tension

    Pris en tenaille entre différents courants, le Yémen affronte une de ses crises les plus graves.

    Croatie : rempart de la chrétienté.
     
    Culture

    Entretien : le Traité de l'Amour de Dieu en français contemporain.

    Maximilien Kolbe : une nouvelle biographie.
     

    Figure spirituelle

    Le bienheureux Marie-Joseph Cassant, humble trappiste.

     
    Magistère

    Le trésor de la liturgie, lieu de la tradition vivante.

  • Information ou désinformation : le rôle des grandes agences de presse

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    L'information passe essentiellement par le canal des grandes agences de presse : Reuters, AP, AFP, Belga, etc. Ce sont elles qui "fournissent" les infos, souvent reproduites telles quelles par les quotidiens, les hebdomadaires et même les instituts de radio-diffusion. Le rôle qu'elles jouent est donc loin d'être bénin : elles informent (ou désinforment) en donnant un éclairage souvent partisan sur les évènements et peu de gens se rendent compte combien "les nouvelles" qu'ils reçoivent pour argent comptant sont, en fait, des produits élaborés qui sont tout sauf le reflet fidèle et objectif de ce qui se passe réellement.

    Enquête&Débat publie, à ce propos, un excellent article au sujet d'une de ces agences de presse (et pas la moindre) que l'on trouvera ICI

  • A Bruxelles, un monument censuré...

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    Le passé belge, particulièrement son passé colonial, doit être revu et corrigé à la lumière de la modernité et du multiculturalisme. C'est ce qui s'est fait dans la pierre d'un monument bruxellois, semble-t-il.

    C'est à découvrir sur le site du Causeur dans un billet intitulé "Monument sans maures - La Belgique esclave de son passé?" rédigé par Bernard Swysen, scénariste et dessinateur:

    "Qu’il est agréable de déambuler nonchalamment dans le Parc du Cinquantenaire à Bruxelles ; de passer, insignifiante fourmi, sous les imposantes arcades surmontées par un immense quadrige représentant le Brabant – qui n’était pas encore divisé en Brabant-Flamand et Brabant-Wallon ; de flâner parmi les arbres et les monuments à la gloire d’un pays qui fut en son temps l’une des premières puissances économiques mondiales ; de parcourir les riches Musées Royaux d’Art et d’Histoire, le Musée de l’Armée ou même l’Autoworld (le Musée de l’automobile) qui y sont implantés… (Faites-moi penser à réclamer mon obole à l’Office du tourisme !). Et qu’il est doux et rassurant de s’allonger au soleil sur ses fraîches pelouses à regarder glisser de jolis cumulus..."

    découvrir la suite ICI

  • Le bel optimisme de Jean Sevillia

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    "La situation est très difficile mais le combat doit être mené. On peut même s’attendre à des victoires de temps en temps. Je ne nie pas que le Système est très fort avec sa puissance médiatique, sa domination de l’opinion et le politiquement correct. Mais il y a aussi toutes ces personnes qui travaillent, qui montent des entreprises, qui fondent une famille, qui vivent contre et malgré cette chape de plomb qu’on leur impose. Oui, le Système tient, mais jusqu’à quand ? Il y a une nature humaine qui n’est aujourd’hui pas respectée : même Le Nouvel Obs se pose des questions sur le drame des enfants de divorcés. Arrive un moment où on ne peut pas masquer le réel ni mentir. Qu’ils se posent des questions sur les conséquences du modèle qu’ils ont mis en place montre qu’on assiste à un retour du réel. Un Système qui bouleverse toutes les normes n’est pas viable dans la durée. Mais vous verrez, nous finirons par revenir à des normes anthropologiques normales, à savoir qu’un homme est un homme, une femme une femme et que pour la perpétuation de l’espèce, il faut l’union d’un homme et d’une femme. On ne reviendra jamais durablement sur des données si fondamentales même si elles ont pu prendre des formes un peu différentes selon les époques et les sociétés."

    Voilà ce que déclare Jean Sevillia, écrivain, historien et journaliste, dans une interview accordée à Nouvelles de France : c'est ICI