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Sexualité - Page 20

  • Des activistes "trans" rédigent des lignes directrices de l'OMS sur les protocoles médicaux "transgenres"

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    De Stefano Gennarini sur C-Fam :

    Des activistes "trans" rédigent des lignes directrices de l'OMS sur les soins aux "trans".

    14 juillet 2023

    L'Organisation mondiale de la santé prépare sa toute première directive mondiale sur les protocoles médicaux "transgenres" afin de lutter contre la propagation rapide des interdictions et des restrictions sur les chirurgies et les médicaments "transgenres", en particulier pour les enfants.

    Les lignes directrices de l'OMS viseront à "améliorer l'accès et l'utilisation de services de santé de qualité et respectueux par les personnes transgenres et de sexe différent". Elles encourageront les "soins tenant compte du genre", "l'éducation et la formation des travailleurs de la santé" ainsi que "la reconnaissance légale de l'identité de genre autodéterminée".

    Les protocoles médicaux "transgenres" - un domaine récent et expérimental de la pratique médicale - ont fait l'objet d'un examen minutieux dans le monde entier au cours des derniers mois.

    Des pays qui étaient autrefois pionniers et leaders dans l'administration de protocoles médicaux "transgenres" interdisent ou restreignent désormais les traitements d'affirmation "transgenre", en particulier pour les mineurs. Il s'agit notamment des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Finlande, de la Suède, de la Norvège et de l'Allemagne. Plus d'une douzaine d'États américains ont également adopté des interdictions sur les soins "trans" pour les enfants.

    Les lignes directrices de l'OMS sont censées prendre ces développements à bras-le-corps. Le "groupe d'élaboration des lignes directrices" choisi par le personnel de l'OMS est entièrement composé d'activistes "transgenres" et de prestataires médicaux. Les 14 membres du groupe sont déjà investis dans l'élargissement de l'accès aux protocoles médicaux "transgenres", qui représentent des milliards de dollars, y compris pour les enfants mineurs.

    Deux membres d'Afrique du Sud, Chris McLahlan, psychologue spécialisé dans les "soins d'affirmation du transgenre", et Elma de Vries, médecin de famille, sont coauteurs des lignes directrices de l'Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH) en matière de santé des transgenres, qui préconisent que les enfants de 12 ans puissent consentir à des traitements hormonaux et chirurgicaux "transgenres" et que les enfants encore plus jeunes soient encouragés à effectuer une "transition sociale".

    Un autre membre est Cianán Russell, chargé de mission principal à ILGA-Europe, la principale organisation de défense des homosexuels et des transsexuels en Europe, également connue pour son refus de condamner les relations sexuelles entre adultes et enfants. Une autre personne, Ayouba El Hamri, est décrite comme "une activiste trans et féministe basée au Maroc" qui a plusieurs affiliations avec des groupes de défense des "transgenres".

    Parmi les autres, on trouve une militante libanaise qui travaille dans l'"organisation féministe trans et queer", une "femme transgenre habilitée" des Philippines, un professeur de l'université de Columbia à la pointe de la défense des transgenres, et d'autres personnalités de la défense des transgenres.

    Les lignes directrices de l'OMS devront tenir compte des preuves de plus en plus nombreuses de l'inefficacité des soins aux "transgenres" et de leurs effets néfastes.

    Il existe un risque accru de suicide bien documenté pour les personnes s'identifiant comme "transgenres" après leur transition médicale, un risque plus élevé que pour les personnes qui s'identifient comme "transgenres" et qui n'ont jamais effectué de transition. Il est de plus en plus souvent rapporté que des enfants ont adopté des identités "transgenres" sous l'effet de la pression sociale ou de l'anxiété. En outre, la plupart des enfants qui se sentent mal à l'aise avec leur sexe biologique finissent par s'en défaire. Le plus alarmant, peut-être, c'est que les conséquences à long terme des protocoles médicaux transgenres commencent à peine à être connues.

    Lorsque les enfants sont soumis à des traitements médicamenteux "trans", ils peuvent ne pas être conscients ou capables de comprendre les conséquences désastreuses de ces médicaments, notamment les caillots sanguins, le cancer, l'ostéoporose agressive et prématurée, l'infertilité et l'impuissance sexuelle. Une fois que les enfants prennent ces médicaments, ils seront probablement obligés de les prendre pour le reste de leur vie.

    Les lignes directrices de l'OMS ne seront pas contraignantes et n'auront pas de poids normatif, mais elles pourraient s'avérer influentes à long terme, car les associations professionnelles et les instances dirigeantes médicales pourraient les considérer comme des exemples de meilleures pratiques.

  • Fernandez : beaucoup de questions en suspens

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    De Jonathan Liedl sur le National Catholic Register :

    La semaine médiatique du cardinal élu Fernández laisse des questions sans réponse

    ANALYSE : Au cours des huit jours qui se sont écoulés entre sa nomination à la tête de la DDF et l'annonce de sa nomination au rang de cardinal, il a eu beaucoup de choses à dire - mais ses commentaires publics ont soulevé autant de questions qu'ils n'ont apporté de réponses.

    10 juillet 2023

    Le 1er juillet, le pape François a choisi son proche collaborateur, l'archevêque Victor Manuel "Tucho" Fernandez, pour être le prochain préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF). Huit jours plus tard, lors de l'Angélus du dimanche 9 juillet, le pape a annoncé que son rédacteur fantôme et conseiller théologique de longue date ferait également partie d'un groupe de nouveaux cardinaux qui sera créé lors du prochain consistoire de septembre.

    Entre ces deux événements importants dans la carrière ecclésiale du théologien argentin, qui fêtera ses 61 ans ce mois-ci, le cardinal élu Fernandez a eu beaucoup à dire.

    Le prélat argentin a réalisé une sorte de blitz médiatique, menant plusieurs interviews de grande envergure avec diverses entités, catholiques et laïques, telles que le site espagnol InfoVaticana (5 juillet), le site web catholique américain Crux (7 juillet), le journal argentin Clarin (8 juillet) et le site du Saint-Siège Vatican News (8 juillet). Le cardinal élu Fernández a également fait part de ses commentaires au Register et s'est rendu sur ses pages personnelles de médias sociaux pour partager son point de vue sur sa nomination et répondre aux critiques.

    Ce faisant, "Tucho", comme le prélat argentin signe ses correspondances, a apporté une certaine clarté sur la manière dont il dirigera le Dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF), ainsi que sur ses engagements théologiques plus larges et même sur ses points de vue spécifiques sur des questions telles que la bénédiction des relations entre personnes de même sexe et l'inculturation - mais aussi sur les ambiguïtés qui subsistent quant à sa pensée et à son mandat, et donc sur les questions que les médias et les théologiens pourraient être amenés à poser à l'avenir.

    Un DDF "différent" - mais comment ?

    Dans la lettre personnelle plutôt inhabituelle envoyée par le pape François à l'archevêque Fernández, qui accompagnait l'annonce du DDF par le Vatican, le pape soulève un certain nombre de points importants, bien que peu développés, concernant la tâche qu'il confie à son protégé.

    Mais en l'absence d'éclaircissements supplémentaires de la part du Vatican sur certains de ces points, le principal interprète de la lettre a été le théologien argentin lui-même, qui a déclaré dans ses apparitions médiatiques que le Pape lui avait dit qu'il écrirait la lettre pour "clarifier le sens de ma mission" après que les deux en aient déjà discuté en personne (en fait, certains ont supposé que l'archevêque Fernández avait lui-même "écrit" la lettre). 

    En reliant les points entre ses différentes interviews, l'archevêque Fernández a fait valoir une compréhension quelque peu incomplète et même conflictuelle de ce qu'est son mandat - et comment il diffère en fait des compréhensions antérieures de la mission et du but de l'un des plus anciens bureaux de la Curie. 

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  • Qui le pape a-t-il choisi pour participer à l'assemblée du Synode sur la synodalité d'octobre ?

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    De Michael Haynes sur LifeSiteNews :

    Le pape François choisit des ecclésiastiques pro-LGBT notoires pour participer au synode d'octobre sur la synodalité

    Les nominations papales pour l'assemblée du Synode sur la synodalité d'octobre comprennent les cardinaux McElroy de San Diego, Cupich de Chicago, et Gregory de Washington, D.C. et le père James Martin.

    7 juillet 2023

    La liste des participants à la réunion d'octobre du Synode sur la synodalité a été publiée, avec les choix personnels du Pape François comprenant les cardinaux McElroy, Cupich, et Gregory et le Père James Martin.

    Publiée le 7 juillet, la liste de plusieurs centaines de participants à la 16e Assemblée générale du Synode ordinaire des évêques - ou Synode sur la synodalité - a été distribuée par le Vatican et le bureau de presse du Synode. Elle comprend les membres normaux, tels que régis par la Constitution apostolique Episcopalis Communio, mais aussi les participants spécifiquement nommés par le pape François. 

    Ainsi, une différenciation peut être observée entre les délégués choisis par leurs propres églises locales ou conférences épiscopales pour participer au Synode, et ceux choisis personnellement par le Pape François.

    Qui le pape a-t-il choisi ?

    Cinquante noms figurent parmi les choix personnels du pape pour les membres votants du Synode. Il s'agit de cardinaux, d'évêques, de prêtres et de religieuses. Parmi les choix les plus notables du pape, on peut citer :

    • Le cardinal Jean-Marc Aveline : Originaire de Marseille, nommé cardinal en août 2022.
    • Mgr Stephen Chow S.J. : l'évêque jésuite de Hong Kong, favorable au PCC, qui a minimisé les craintes concernant l'accord entre le Vatican et la Chine.
    • Mgr Timothy Costelloe : Évêque anti-messe traditionnelle de Perth, membre clé du Synode sur la synodalité, qui a choqué les catholiques australiens lorsqu'il a supervisé un rituel païen indigène au début de la messe d'ouverture du 5ème Conseil plénier australien.
    • Le cardinal Blase Cupich : Le célèbre cardinal de Chicago, connu notamment pour sa promotion des messes LGBT et sa restriction des messes en latin, qui a récemment fait l'éloge de la voie synodale allemande hétérodoxe.
    • Cardinal Josef de Kesel : L'archevêque émérite de Malines-Bruxelles qui a signé et approuvé le document notoire de ses confrères évêques belges promulguant des bénédictions pour les couples de même sexe. Lors de leur visite ad limina avec François quelques mois plus tard, De Kesel a déclaré que la réunion avait été "invariablement chaleureuse" et que les Belges n'avaient pas été réprimandés pour leur document.
    • Cardinal Wilton Gregory : Archevêque actuel de Washington D.C., élevé au cardinalat par François en 2020, avec une longue liste d'actions anti-famille et anti-traditionnelles.
    • Cardinal Ladaria Ferrer S.J. : préfet sortant de la Congrégation pour la doctrine de la foi, sous le mandat duquel la CDF a interdit les bénédictions homosexuelles en 2021.
    • Cardinal Gerhard Müller : Le prédécesseur du Cdl Ladaria en tant que préfet de la CDF, qui a condamné le Synode comme une "prise de contrôle hostile" de l'Église qui menace de "mettre fin" au catholicisme.
    • Cardinal Jean-Claude Hollerich S.J. : Relateur général du Synode et récemment nommé membre du conseil des cardinaux du pape. Il s'agit d'un cardinal pro-LGBT qui a déjà affirmé qu'il était "en plein accord avec le pape François" sur la question de l'opposition à l'enseignement catholique sur l'homosexualité.
    • Cardinal Robert McElroy : évêque notoirement hétérodoxe, récemment élevé au rang de cardinal en 2022, qui promeut la Sainte Communion pour les personnes ayant un mode de vie LGBT activement immoral, et qui a été accusé par les évêques Paprocki et Schneider de s'être excommunié lui-même de facto.
    • Mgr Stefan Oster : Évêque allemand qui a été l'une des rares voix dissidentes à divers stades de la voie synodale désastreuse et hétérodoxe du pays.
    • Cardinal Óscar Andrés Rodrígues Maradiaga : ancien président du conseil des cardinaux conseillers du pape François et proche confident du pape. Il a été entouré de scandales pendant de nombreuses années, y compris des allégations de dissimulation financière et sexuelle.
    • Père James Martin S.J. : Jésuite notoirement pro-LGBT, également membre du dicastère pour la communication, qui a bénéficié d'une faveur papale croissante en dépit de sa longue histoire de promotion de l'idéologie LGBT en désaccord avec l'enseignement catholique. Il a promu une image tirée d'une série d'ouvrages blasphématoires et homoérotiques montrant le Christ comme un homosexuel, encouragé les unions civiles entre personnes du même sexe et qualifié de "dommageable" le fait de considérer Dieu comme un homme.

    À la lumière de cette annonce, le journaliste vétéran du Vatican Edward Pentin a déclaré qu'un "haut responsable de l'Église" lui a récemment confié que certains de ces ecclésiastiques "n'ont aucun critère de théologie objective, méthodologique et correcte. Ils n'ont plus l'objectivité de la révélation divine, mais seulement une compréhension subjective, selon des préjugés".

    Qui d'autre participe ?

    Parmi les participants au Synode figurent des délégués des conférences épiscopales du monde entier, sélectionnés par les conférences épiscopales locales elles-mêmes. De nombreux préfets et membres éminents de la Curie romaine font également partie du groupe, tout comme les membres du Secrétariat du Synode. 

    Comme indiqué en avril, le pape François a modifié la structure organisationnelle du synode, ce qui signifie que pour la première fois, les laïcs auront le droit de vote à l'Assemblée des évêques. Il a personnellement sélectionné les 70 membres non évêques. En outre, le Synode sur la synodalité sera rejoint par d'autres "experts" qui n'auront pas le droit de vote et ne recevront donc pas le titre de "membre de l'Assemblée".

    Ces "experts" - largement issus des "experts" qui ont élaboré le document de travail d'octobre 2022 pour l'étape continentale - seront rejoints par d'autres "facilitateurs".

    Il y a aussi ceux qui ont été invités en tant qu'"invités spéciaux" ou "délégués fraternels", qui n'ont pas le droit de vote aux assemblées. Les "experts et facilitateurs" ne font que participer et donner des conseils, tout comme ils n'ont pas le droit de vote.

    Parmi les "invités spéciaux" figure le père Alois, prieur de la communauté de Taizé. Il est très impliqué dans la conduite d'une veillée de prière œcuménique sur la place Saint-Pierre, destinée à favoriser "le chemin vers l'unité des chrétiens et le chemin de la conversion synodale de l'Église". 

    Par ailleurs, le père dominicain anglais Timothy Radcliffe, notoirement pro-LGBT, est cité comme l'un des deux "assistants spirituels". Le père Radcliffe O.P. a été personnellement invité par le pape à diriger une retraite pré-synodale pour les évêques ; son long passé de défenseur de l'homosexualité ne semble pas avoir été un facteur inhibant.

    Comme indiqué, un grand nombre des "experts" sont ceux qui ont compilé le document de travail synodal de 2022, et comprennent des figures telles que le biographe papal Austen Ivereigh ; Monseigneur Piero Coda, le secrétaire de la Commission théologique internationale pontificale qui conseille la Congrégation pour la doctrine de la foi ; le pro-contraception et pro-homosexuel Monseigneur Philippe Bordeyne, le doyen de l'Institut théologique pontifical Jean-Paul II réorganisé pour les sciences du mariage et de la famille.

    LifeSiteNews a mis en évidence les antécédents de ces "experts" du Synode dans des rapports précédents.

    Qu'est-ce que cela signifie ?

    Le Synode se réunira le 4 octobre dans la salle d'audience Paul VI au Vatican.

    Comme l'a indiqué l'équipe du Synode, tous les membres et les experts supplémentaires participeront aux deux sessions du Synode à Rome. La première aura lieu en octobre prochain et la seconde en octobre 2024. 

    En l'absence du pape François, neuf présidents délégués assureront la conduite des débats "au nom et par l'autorité" du pape. Ces neuf personnes sont

    • Sa Béatitude Ibrahim Isaac Sedrak, Patriarche d'Alexandrie des Coptes, Chef du Synode de l'Eglise Copte Catholique (Egypte)
    • Cardinal Carlos Aguiar Retes, archevêque de Mexico
    • Mgr Luis Gerardo Cabrera Herrera, O.F.M., archevêque de Guayaquil (Équateur)
    • Mgr Timothy John Costelloe S.D.B., archevêque de Perth
    • Bisho Daniel Ernest Flores, évêque de Brownsville, USA
    • Bisho Lúcio Andrice Muandula, évêque de Xai-Xai (Mozambique)
    • Père Giuseppe Bonfrate (Italie)
    • Sœur Maria de los Dolores Palencia, C.S.J. (Mexique)
    • Momoko Nishimura, S.E.M.D. (Japon)

    Le cardinal Hollerich, en tant que rapporteur général, jouera un rôle clé. Il présentera un rapport au début de l'ensemble des travaux et au début de chaque section de la réunion, en présentant les questions à traiter. Il sera également chargé de résumer les travaux de l'Assemblée d'octobre dans un texte qui servira de base à l'Assemblée de 2024. 

    Le Secrétariat du Synode a récemment publié le texte qui guidera les discussions de l'Assemblée synodale de 2023. Il présente des sujets tels que l'"ordination" diaconale des femmes, les prêtres mariés et la nécessité d'"accueillir" les "divorcés remariés, les personnes vivant dans des mariages polygames, les personnes LGBTQ+."

    Les participants à l'assemblée étudieront le document, ainsi que les fiches de travail fournies, qui peuvent être utilisées pour "des réunions thématiques approfondies dans un style synodal à tous les niveaux de la vie de l'Église". Chaque fiche de travail contient des questions à débattre. Chaque feuille de travail contient des questions à débattre, notamment sur l'augmentation de la gouvernance féminine, l'acceptation des personnes LGBT, les prêtres mariés et l'avenir de la gouvernance ecclésiastique. 

    Notamment, l'interprétation largement acceptée et approuvée par le pape d'Amoris Laetitia, qui permet aux personnes divorcées et "remariées" de communier, a été présentée comme une question déjà finalisée dans le document dont les membres de l'assemblée discuteront. (...)

  • Epuration au sein du Dicastère pour la doctrine de la foi

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    De kath.net/news :

    Non à la bénédiction des couples homosexuels : le pape a renvoyé des collaborateurs responsables de la Congrégation pour la doctrine de la foi

    5 juillet 2023

    François a été blessé par le document, a déclaré Juan-Carlos Cruz. Le secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi a été nommé évêque d'un diocèse italien.

    Vatican (kath.net/LifeSiteNews/jg)

    Le pape François aurait écarté du dicastère pour la doctrine de la foi les collaborateurs responsables du "non" à la bénédiction des couples homosexuels. C'est ce qu'a affirmé Juan-Carlos Cruz, lors de la conférence pro-LGBT "Outreach" qui s'est tenue à Manhattan du 16 au 18 juin 2023.

    Cruz est un homme ouvertement homosexuel qui a été nommé par le pape François en 2021 à la Commission pontificale pour la protection des mineurs.

    Le document du dicastère pour la doctrine de la foi (à l'époque la Congrégation pour la doctrine de la foi) a blessé le pape, a déclaré Cruz. Lors d'une rencontre personnelle avec François, il aurait remarqué à quel point le pape était blessé. François lui aurait dit : "Je ne l'ai pas signé".

    Cela n'excuse pas le pape, a poursuivi Cruz, car il est le dernier responsable. Pour sa défense, il a toutefois tenu à préciser que les personnes qui ont rédigé le document ne font plus partie du dicastère pour la doctrine de la foi. "Et c'est vraiment bien, mais nous devons encore faire beaucoup, beaucoup plus", a déclaré Cruz textuellement.

    En 2021 déjà, il avait fait savoir à la plateforme d'information chilienne La Tercera que François était blessé par le refus de la bénédiction des couples de même sexe, bien qu'il en soit finalement responsable. Le document doit être compris dans le contexte du Vatican, "du fanatisme de certains", a déclaré Cruz. Il a parlé avec le pape, qui a été très blessé par ce qui s'est passé. Il a déclaré que François n'avait pas signé le document et a ajouté qu'il était certain que François corrigerait la situation.

    Cinq jours plus tard, François a nommé Cruz à la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Cruz avait auparavant critiqué publiquement le document de la Congrégation pour la doctrine de la foi comme une "tentative de défendre l'indéfendable".

    En fait, le pape François a retiré de la Congrégation pour la doctrine de la foi un collaborateur qui était responsable du document. En janvier 2022, l'archevêque Giacomo Morandi a été nommé évêque du diocèse italien de Reggio Emilia-Guastalla. Mgr Morandi était auparavant secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi et occupait donc la deuxième place dans la hiérarchie de la Congrégation.

    Dans le document de la Congrégation pour la doctrine de la foi publié en 2021, il est écrit textuellement qu'il "n'est pas permis de donner une bénédiction à des relations ou à des partenariats même stables qui impliquent une pratique sexuelle en dehors du mariage (c'est-à-dire en dehors d'une union indissoluble d'un homme et d'une femme, ouverte en soi à la transmission de la vie), comme c'est le cas pour les unions entre personnes du même sexe". La présence d'éléments positifs dans ces relations n'est pas en mesure de les justifier et donc d'en faire légitimement l'objet d'une bénédiction ecclésiale, "car ces éléments sont au service d'une union qui n'est pas ordonnée au dessein du Créateur", poursuit le texte. Les bénédictions d'unions homosexuelles ne seraient pas non plus autorisées parce que "les bénédictions de personnes sont en relation avec les sacrements". Elles constitueraient en quelque sorte "une imitation ou une référence analogue à la bénédiction nuptiale".

    Le document est signé par le cardinal Luís Ladaria, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Le dernier paragraphe dit textuellement : "Le pape François, au cours de l'audience accordée au secrétaire soussigné de cette congrégation, a été informé du présent responsum ad dubium, y compris de la note explicative, et en a approuvé la publication".

  • Les abus sexuels ne sont pas liés à l'homosexualité selon le cardinal Parolin

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    De zenit.org :

    Le lien entre homosexualité et abus sexuels est « grave et scientifiquement indéfendable », selon le cardinal Parolin

    Plusieurs études le confirment

    Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican, a récemment rejeté les affirmations selon lesquelles les abus sexuels commis par des prêtres seraient liés à l’homosexualité. Dans la préface d’un nouveau livre, Il dolore della Chiesa di fronte agli abusi (La douleur de l’Église face aux abus), il qualifie cette idée d' »association grave et scientifiquement indéfendable ».

    « L’orientation homosexuelle ne peut être considérée ni comme une cause ni comme un aspect typique de l’abuseur », écrit le cardinal italien dans la préface de l’ouvrage. Le livre, publié en mars 2023 en italien par Pazzini, rassemble les réflexions de plusieurs théologiens catholiques, psychologues et autres experts sur les abus sexuels commis par des membres du clergé.

    Une corrélation non scientifique

    De telles réflexions, de la part du numéro deux du Vatican, « sont notables », note le journaliste Christopher White dans un article publié sur le site du National Catholic Reporter (NCR) le 21 juin 2023.

    Les thèses du secrétaire d’État sont également cohérentes avec les principales conclusions scientifiques sur l’origine des abus, note le journaliste. En effet, une étude de 2011 du John Jay College of Criminal Justice, commandée par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (cliquez ici), n’a trouvé aucune corrélation entre l’identité homosexuelle et les abus sexuels sur les enfants. Le rapport ne conclut pas non plus que les prêtres homosexuels sont plus susceptibles d’abuser de mineurs que les prêtres hétérosexuels, ce qui est conforme aux conclusions d’autres études (voir ici en espagnol).

    Et les abus … ne sont pas liés au célibat

    Le prêtre jésuite Gerald McGlone, ancienne victime d’abus cléricaux qui a l’autorité professionnelle d’avoir été psychologue en chef au Collège pontifical nord-américain de Rome, a également réfuté les affirmations selon lesquelles il pourrait y avoir un lien entre l’homosexualité et les abus dans un article publié le 22 novembre par le journal en ligne Outreach. « Nous savons aujourd’hui que la plupart des pédophiles et autres types de délinquants sexuels aux États-Unis sont des hommes blancs, mariés et hétérosexuels » a écrit le jésuite. « Il serait illogique, infondé et potentiellement préjudiciable de suggérer que le fait d’être blanc, hétérosexuel ou marié joue un rôle dans la pédophilie ou la délinquance sexuelle, ou même en est la cause. »

    Dans la préface du nouveau livre, le cardinal Parolin propose une réflexion similaire. « Toute fragmentation de la personne en un seul aspect de son histoire ou de sa personnalité représente une condamnation a priori lourde et injuste », déclare-t-il. Pour le prélat italien, « il est donc de plus en plus clair que le fléau des abus, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église, est plutôt lié à des personnalités déséquilibrées, gravement déficientes sur le plan affectif et relationnel. »

    Le cardinal rejette également le lien entre le célibat des clercs et les abus. Il appelle les séminaires et les instituts religieux à consacrer plus de temps et de moyens à l’examen psychologique des prêtres et à la formation de toutes les dimensions de la personne humaine, avant et après l’ordination.

    Dans une publication sur le portail de Forum Libertas intitulée « J’accuse », son directeur, Josep Miró i Ardévol, souligne que la Fondation ANAR a publié fin 2021 l‘étude exhaustive Abus sexuels dans l’enfance et l’adolescence selon les personnes concernées et leur évolution en Espagne (2008-2019), où les prêtres seraient responsables de 0,2 % à 0,4 % des cas. Cette étude – poursuit Miró i Ardévol – permet d’établir que, pour chaque crime commis par une personne liée à l’Église catholique, 5 ont été perpétrés par des animateurs, 18 par des enseignants et des professeurs, 26 dans des relations nouées sur Internet, 50 par un partenaire ou un ex-partenaire et 72 par un ami ou un collègue, et la majorité au sein de la famille et de son environnement.

    Une autre étude, intitulée Sexual abuse of children in Spain, réalisée par Save the Children, indique que la moitié des délits ont été commis dans le cadre familial. En dehors du milieu familial, les abus commis par des amis (un sur dix) ou par les proches de la victime sont les plus fréquents. Six pour cent sont commis par des éducateurs. « Il s’agit d’une réalité bien connue », poursuit Miró i Ardévol, « car dans une première étude sur ce thème, réalisée en 1994 par le Dr Félix López, professeur de psychologie de la sexualité à l’université de Salamanque, à la demande du ministère des affaires sociales, il a été établi que les abus commis sur des enfants par des enseignants et des professeurs touchaient 23 % des filles et 10 % des garçons ». Malgré tout cela, les pouvoirs publics ont fermé les yeux, n’ont rien tenté et aujourd’hui, près de trente ans plus tard, il s’avère qu’ils se concentrent sur un groupe minoritaire, les catholiques, et ignorent 99,5 % des cas et des victimes.

    Selon le rapport de l’ANAR, seulement 0,2 % des plaintes pour abus d’enfants impliquent des prêtres ou des religieux.

  • Les évêques canadiens rappellent le droit d’avoir des convictions religieuses et morales distinctives, même lorsqu’elles remettent en cause les idées dominantes

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    De Vatican News :

    Au Canada, une lettre pastorale pour défendre la liberté religieuse

    Dans un Canada de plus en plus sécularisé, la Conférence des évêques catholiques du Canada publie une lettre pastorale sur la liberté de religion et la liberté de conscience dans le pays. Intitulé «Vivre en catholiques sur la place publique», le document, constitué de 21 points, rappelle que la liberté de religion constitue le fondement d’une démocratie.

    «Au Canada, la liberté de religion et de conscience, avec les autres libertés fondamentales incluses à l’article 2 de la Charte canadienne des droits et libertés, constitue le fondement de notre société démocratique et reflète notre vie commune en tant qu’êtres humains porteurs de l’image et de la ressemblance de Dieu», rappelle la Commission épiscopale pour la justice et la paix de la Conférence des évêques du Canada (CECC) dans sa lettre pastorale publiée le 22 juin, à l’occasion de la mémoire de saint Thomas More.

    Longue de huit pages, cette lettre pastorale revient d’abord sur l’importance de préserver la liberté de religion de chacun dans la société canadienne. «La liberté de religion et la liberté de conscience sont des libertés connexes qui nous permettent de vivre pleinement tels que nous sommes, tels que nous sommes appelés à être», rappellent les évêques canadiens.

    «Un postulat postmoderne répandu et erroné voudrait qu’on puisse sacrifier la liberté de religion ou de conscience au profit d’une liberté d’expression ou d’association plus large», écrivent-ils également, dans un pays où selon le recensement de 2019, 19,3 millions de personnes ont déclaré être chrétiens, soit 53,3% de la population. Des chiffres en baisse ces dernières décennies, en 2011, 67,3% des Canadiens se déclaraient chrétiens. «L’idée d’éroder ainsi la défense de la liberté religieuse est un symptôme d’amnésie, un oubli de ce que nous sommes en tant qu’êtres humains, de nos désirs les plus profonds et de notre véritable dignité», note la lettre pastorale.

    Liberté religieuse et État

    Toujours selon l’article 2 de la Charte canadienne des droits et des libertés, l’État a obligation de défendre les libertés fondamentales de chacun. Mais selon la CECC, ce droit est régulièrement bafoué. «À tous les échelons, ces institutions imposent de plus en plus souvent non pas une laïcité ‘’ouverte’’, telle que définie par le philosophe catholique Charles Taylor, où l’État est véritablement neutre et fait place à toutes les formes de croyances exprimées pacifiquement, mais plutôt une laïcité « fermée » qui ne veut pas accommoder les différentes croyances ou qui ne permet à peine – voire pas du tout – la manifestation publique de ces croyance», dénoncent les prélats, s’inquiétant par exemple de la fermeture d’écoles ou d’hôpitaux catholiques.

    Les évêques canadiens notent aussi que dans une démocratie pluraliste «l’accueil de la diversité suppose qu’on reconnaisse le droit de défendre des positions théologiques et morales précises, même lorsqu’elles remettent en cause les normes qui prédominent à notre époque». Chacun doit pouvoir défendre ses convictions sans violences et de manière authentique. «En tant que catholiques, notre foi nous appelle à défendre sur la place publique ce que nous croyons être vrai», lit-on

    Par ailleurs, avertit la CECC, sans une solide liberté de religion, les autres libertés fondamentales peuvent être remises en question.

    En conclusion de cette lettre pastorale, les évêques canadiens invitent, comme Pierre, à rendre explicitement compte de la foi.

  • Communauté Saint-Jean : un bien triste déballage

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro via Il Sismografo :

    Les Frères de Saint-Jean publient un rapport accablant sur les abus sexuels de leur fondateur

    DÉCRYPTAGE - Le Père Marie-Dominique Philippe, mort en odeur de sainteté mais aujourd'hui déchu, serait à l'origine d'une spiritualité légitimant des actes réprouvés par la morale catholique.Les Frères de Saint-Jean publient un rapport accablant sur les abus sexuels de leur fondateur --

    Un « saint » déchu. Le Père Marie-Dominique Philippe, dominicain, fondateur en 1975 de la communauté des « Frères de Saint-Jean » était mort le 26 août 2006 en odeur de sainteté. Il avait 93 ans. Sa photo trônait dans toutes les pièces de la trentaine de prieurés qu'il avait fondés en France et dans le monde. Il fallait accueillir l'extraordinaire afflux de vocations masculines et féminines qu'il suscitait. Ce religieux à la voix frêle était vénéré. Le succès de son œuvre était cité en modèle. Il est désormais voué aux gémonies.

    Officiellement désavoués une première fois en 2013 par les responsables de l'ordre pour ses abus sexuels avérés - ce que nient encore certains frères et sœurs qui ont fait scission - les méthodes cachées du Père Marie-Dominique Philippe, les effets de son enseignement sur une partie des religieux, les origines théologiques et psychologiques de ses déviances, les mesures prises pour en sortir, sont aujourd'hui publiquement révélés par sa congrégation dans un implacable rapport de 800 pages, intitulé «comprendre et guérir». Il a été élaboré par une commission mixte impliquant des experts et des Frères de Saint-Jean.

    Appelés «petits-gris» pour la couleur de leur coule, leurs effectifs ont fondu de moitié depuis 2013 : il reste aujourd'hui 422 religieux. Quant à la branche féminine de l'ordre, elle compte 53 religieuses contemplatives et 175 Sœurs apostoliques. Certains prieurés ont été fermés.

    En 2022, la référence au fondateur a été officiellement exclue des constitutions de cet ordre religieux. La «règle de vie» du fondateur a été bannie. L'ordre a également remanié ses modalités de gouvernance, ses critères de discernement pour les vocations et son programme de formation. Il est vrai que le Père Marie-Dominique Philippe cumula longtemps les fonctions de fondateur, de prieur général, de supérieur, d'unique professeur référant, de confesseur suprême…

    C'est une commission d'écoutes des victimes mise sur pied en 2015 qui a conduit ses disciples religieux à prendre conscience de l'étendue des conséquences des comportements déviants transmis par le fondateur chez nombre de frères de Saint-Jean et chez quelques religieuses : même mode opératoire pour capter les victimes ; même justification de leurs abus.

    Ce qui décida le lancement d'une «commission d'enquête» aboutissant aujourd'hui à ce rapport. La démarche d'introspection - certes contrôlée par la congrégation, ce que critiquent certains - est sans concession. Elle est inédite dans l'Église catholique à ce niveau de précision et de révélation.

    24 victimes identifiées

    Le rapport s'intéresse d'abord au fondateur : «il est clair que le Père Marie-Dominique Philippe a entretenu des relations d'ordre sexuel dans la durée avec plusieurs personnes en même temps. À la fin des années 80, il est établi qu'il menait en parallèle au moins quatre relations impliquant des pratiques sexuelles».

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  • L'ONU tente d'imposer l'orthodoxie LGBT à toutes les religions

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    De Stefano Gennarini sur le Friday Fax (C-Fam) :

    L'ONU tente d'imposer l'orthodoxie LGBT à toutes les religions

    21 juin 2023

    NEW YORK, 23 juin (C-Fam) La liberté religieuse s'arrête là où les droits LGBT commencent. Telle est la conclusion d'un nouveau rapport des Nations unies sur le droit à la liberté de religion et de conviction.

    Ce rapport invite les gouvernements à menacer et à punir les chefs religieux et les organisations qui ne se conforment pas à l'orthodoxie LGBT et, fait nouveau et sans précédent, à déstabiliser les religions de l'intérieur en soutenant les factions pro-LGBT au sein des confessions religieuses.

    L'expert indépendant des Nations unies sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre, Victor Madrigal-Borloz, auteur nominal du rapport, ne cache pas son intention de créer "un nouvel espace normatif" où les gouvernements imposent des normes LGBT acceptables pour la religion.

    "Les limites établies dans la conception même de la liberté de religion et de conviction - y compris les droits et libertés fondamentaux des personnes LGBT - sont la clé de la pleine compatibilité de la liberté de religion et de conviction et de toutes les actions nécessaires pour lutter contre la violence et la discrimination à leur encontre", conclut-il à la fin du rapport.

    Selon les conclusions du rapport, le clergé et les autres acteurs religieux devraient être menacés pour qu'ils se conforment aux normes religieuses officielles favorables aux LGBT, sous peine d'en subir les conséquences. Les gouvernements devraient "encourager les institutions religieuses à réfléchir à la manière dont leurs représentants seront tenus pour responsables dans les cas où ils encouragent la discrimination à l'encontre des personnes LGBT et d'autres personnes de sexe différent".

    Lorsque les religions enseignent que le comportement homosexuel est un péché ou que le sexe est une réalité biologique immuable, elles vont à l'encontre de la législation sur les droits de l'homme.

    "Il existe des coins sombres où les personnes LGBT sont considérées comme des pécheurs et des citoyens de seconde zone qu'il convient de mépriser et de maltraiter", indique le rapport.

    M. Madrigal-Borloz exhorte les États membres de l'ONU à utiliser les chefs et les institutions religieuses favorables pour promouvoir l'idéologie homosexuelle et transgenre. Il soutient expressément plusieurs groupes religieux dissidents : Catholics for Choice, qui promeut l'avortement, et Muslims for Progressive Values, qui promeut les questions liées à l'homosexualité et au transgenre. Il fait également l'éloge des humanistes non religieux qui considèrent le sexe comme "un trait évolué, sans signification intrinsèque".

    M. Madrigal-Borloz affirme que les personnes qui s'identifient comme homosexuelles ou transgenres ont "le droit d'accéder à la spiritualité sur un pied d'égalité avec tous les autres". Il conclut donc qu'à moins que toutes les religions ne soutiennent des idées pro-LGBT, les personnes qui s'identifient comme telles seront aliénées et exclues, ce qui leur causera de la douleur, des problèmes de santé mentale, les conduira potentiellement au suicide et, en fin de compte, violera leurs droits de l'homme.

    "Pour de nombreuses personnes, leur religion fait partie du fondement de leur sentiment d'identité, de la source de vérité", explique-t-il.

    Au cœur du rapport se trouve la conviction que la sexualité et l'identité de genre sont des droits fondamentaux au même titre, si ce n'est plus, que la liberté de religion.

    "Tous les croyants, y compris les responsables de religions et de croyances, ont une orientation sexuelle et une identité de genre, et toutes les personnes LGBT ont des croyances", affirme le rapport.

    Le rapport se prononce sur l'interprétation des écritures et la théologie.  Il dénigre les interprétations des écritures judéo-chrétiennes qui condamnent l'homosexualité en les qualifiant de "dogmatiques" et d'inventions modernes "homocolonialistes" et affirme que la moralité de l'homosexualité est une "question de débat théologique".

    Le rapport nie le fait que les professionnels de la santé et les institutions religieuses puissent s'opposer à la pratique d'avortements ou de traitements et d'interventions chirurgicales visant à "affirmer" le transgenre, y compris chez les enfants. Il nie également que les fournisseurs de services et de biens, tels que les boulangers et les fleuristes, puissent refuser de servir des personnes et des événements en raison de leur objection de conscience. Elle affirme que les écoles paroissiales ne peuvent pas licencier des enseignants sur la base de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre.

    En fin de compte, Madrigal-Borloz promeut le mariage homosexuel comme un droit supérieur à la liberté religieuse. Il suggère même de forcer le clergé à célébrer des mariages homosexuels au prix de la perte de son privilège de célébrer des mariages légalement reconnus.

    "Une approche fondée sur les droits de l'homme remet directement en question les conceptions familiales qui excluent les personnes LGBT", explique-t-il.

    L'attaque sur plusieurs fronts du rapport contre la liberté religieuse sera présentée au Conseil des droits de l'homme à Genève jeudi après-midi.

  • Le pape François contre le pape François ? Sur l'interdiction de bénir les couples homosexuels, l'autre récit selon lequel le pontife ne serait pas d'accord est de retour

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    Du Sismografo :

    20 juin 2023

    Le pape François contre le pape François ? Sur l'interdiction de bénir les couples homosexuels, l'autre récit est de retour : le pontife n'est pas d'accord.

    Selon Juan Carlos Cruz, la personne qui a signé le Responsum sur la bénédiction des couples gays ne travaille plus au Dicastère pour la Doctrine de la Foi. Il aurait payé pour une erreur. Mais laquelle ?

    (L.B., R.C. - édité par la rédaction de 'Il sismografo') Une fois de plus ces jours-ci, comme cela arrive périodiquement, le mystère de la signature du Pape sur un document important du Dicastère pour la Doctrine de la Foi est revenu. Il s'agit du "Responsum de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à un dubium sur la bénédiction des unions de même sexe", publié avec la signature du Préfet Luis F. Card. Ladaria, S.I. et du Secrétaire, Mgr Giacomo Morandi, le 15 mars 2021.

    Le Responsum, daté du 22 février 2021, fête de la Chaire de Saint Pierre Apôtre, qui ne porte pas la signature graphique du Pape François, se termine cependant par cette phrase : "Le Souverain Pontife François, au cours d'une audience accordée au Secrétaire soussigné de cette Congrégation, a été informé et a donné son assentiment à la publication du Responsum ad dubium susmentionné, avec la Note Explicative annexée."

    Quelques heures après la publication de ce Responsum (Texte en 7 langues), pour lequel le Pontife a reçu de nombreuses critiques, une rumeur a commencé à circuler aux États-Unis, dans les milieux proches d'une revue jésuite américaine, selon laquelle le Pape François n'était pas d'accord avec la réponse du Dicastère sur la question, bref, qu'il n'était pas d'accord avec le contenu du Responsum.
    Rien de nouveau. Des rumeurs identiques se sont amplifiées dans la soirée du jour même de la publication du Responsum du Dicastère. En quelques heures, la version selon laquelle le pape n'était pas d'accord circulait déjà largement aux États-Unis, en Italie et en Argentine. Il est immédiatement apparu qu'il s'agissait d'une opération orchestrée visant à créer la confusion, à introduire le doute, à atténuer les critiques et à donner des arguments pour soutenir le pape François.

    Rien d'inédit. Des choses similaires se sont produites dans d'autres passages du pontificat, à propos d'autres mots ou phrases, heureusement moins délicats et importants que celui-ci sur les unions de personnes de même sexe. [1] Dans ces cas - et en 10 ans il y en a eu beaucoup d'identiques - à la fin du jeu, cependant, aucune autorité n'a jamais clarifié quoi que ce soit et tout est resté ambigu, opaque et mystérieux jusqu'à la prochaine vague, comme celle de ces heures-ci, avec la question de la bénédiction des couples de même sexe.

    Le mutisme du Vatican a toujours été toujours été inflexible et le sera probablement encore aujourd'hui. Essayons de raconter ce dernier épisode. Il y a quelques jours, le Saint-Père a envoyé une lettre manuscrite, datée du 6 mai, au Père James Martin, un célèbre jésuite américain, dans laquelle le Pontife saluait les participants à l'événement "Outreach LGBTQ Catholic Ministry Conference" (Fordham University, New York City) qui s'est tenu du 16 au 18 juin. Lors de cet événement, le Chilien Juan Carlos Cruz, membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs et l'une des trois victimes les plus célèbres de l'ancien prêtre pédophile en série couvert par l'Église chilienne pendant des années, Fernando Karadima, avait été invité en tant qu'orateur pour parler de son amitié avec le Pape François. Dans un discours qui a duré plus d'une heure, Cruz a déclaré : "Le pape a été très attristé lorsque la Congrégation pour la doctrine de la foi a publié une lettre, qu'il n'a pas signée, affirmant que les couples homosexuels ne peuvent pas être bénis. (...) Mais vous devez me croire", a ajouté M. Cruz, "les personnes qui ont écrit cette lettre ne travaillent plus à la Congrégation pour la doctrine de la foi" [applaudissements]. (Vidéo en anglais, minute 53.20)
    Qui est la personne qui, selon le Saint-Père, ne travaille plus au Dicastère ? Il s'agit évidemment de Mgr Giacomo Morandi, qui n'est plus secrétaire du dicastère parce qu'il a été nommé évêque de Reggio Emilia-Guastalla. Ce que nous disons est très grave, vraiment très grave. Soit Juan Carlos Cruz ment, en abusant de sa relation personnelle avec le Pape François, relation à propos de laquelle il a raconté lors de son discours que depuis cinq ans, tous les 13 août, il fête son anniversaire avec François et qu'à chaque fois il trouve sur la table le "Fanta Zero" qu'il aime. Ou bien le souverain pontife ment-il ?

    Il n'y a pas de troisième voie, à moins de vouloir manipuler le texte du Responsum pour le délégitimer. A ce stade - mais il n'y aura certainement pas de réponse - le Dicastère pour la Doctrine de la Foi devrait clarifier ces doutes avec un autre Responsum :
    - le Pape a-t-il finalement autorisé la publication du document contenant l'interdiction des bénédictions ou non ?
    - Peut-on autoriser la publication d'une telle norme et en même temps la nier comme si rien ne s'était passé ?
    - pourquoi après deux ans, depuis le début de cette histoire, le Vatican n'a-t-il jamais clarifié et autorisé la circulation de mensonges doctrinaux par son silence ?

    Cette affaire est grave, très grave. Sur le fond, on peut discuter en ayant des opinions différentes. Nous voulons seulement poser le problème de la méthode utilisée à cette occasion, et à d'autres, à savoir vivre ensemble dans l'Église avec des vérités différentes et contradictoires.

    ________________________________________________
    [1] En Italie, un journaliste voulant défendre le Pape des critiques acerbes de certains secteurs pour avoir autorisé ce Responsum est allé jusqu'à insinuer que François avait eu le document au moment où il s'apprêtait à partir pour l'Irak (5-8 mars 2021) et qu'il avait donc été contraint de le vérifier à la hâte.

  • La morale catholique et les idéologies homosexuelles et de genre dans le magistère de J. Ratzinger/Benoît XVI

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    De Lucia Comelli sur le site de l'Observatoire International Cardinal Van Thuan sur la Doctrine Sociale de l'Eglise :

    La morale catholique et les idéologies homosexuelles et de genre dans le magistère de J. Ratzinger/Benoît XVI

    13 juin 2023

    Ces dernières années, je me suis souvent trouvée engagée contre l'avancée des théories du genre et de l'homosexualisme à l'école, en travaillant récemment aux côtés - en tant qu'attachée de presse de l'association 'Non si tocca la Famiglia' - de certains parents pris au dépourvu par des initiatives discutables qui, malgré elles, impliquent leurs enfants. Comme il arrive que ceux qui soutiennent de tels projets, ou minimisent leur impact sur les adolescents et les enfants, soient aussi des personnes qui se proclament chrétiennes, j'ai eu le plaisir d'écouter en ligne la conférence du professeur Livio Melina, ancien doyen de l'Institut pontifical Jean-Paul II, sur le thème du rapport entre ces idéologies et l'anthropologie catholique dans la pensée de J. Ratzinger/Bénédicte XVI [1].

    Historiquement, la première idéologie est née dans le contexte de la révolution sexuelle, c'est-à-dire dans le cadre de ce que le philosophe Augusto Del Noce a décrit comme la plus grande crise métaphysique, éthique et religieuse à laquelle l'Occident ait jamais été confronté dans son histoire. Une subversion de la morale judéo-chrétienne traditionnelle qui repose sur le refus scientifique du finalisme de la nature et considère que la sexualité est simplement basée sur les instincts. Cette vision matérialiste de l'être humain, née du rejet du puritanisme protestant, a ensuite basculé dans une permissivité qui s'est également nourrie de la contestation freudienne de la répression des instincts, considérée comme la principale source de malaise dans les sociétés civilisées.

    La révolution sexuelle a entraîné une série de ruptures 

    • du lien naturel entre sexualité et procréation, par la pratique de la contraception et de la procréation artificielle;
    • entre sexualité et mariage ;
    • entre sexe et différence sexuelle, avec la normalisation de l'homosexualité qui s'ensuit.

    Ces fractures conduisent à une déconstruction du concept même de famille - fondé sur le lien indissoluble entre un homme et une femme - qui est remplacé par celui de "familles", c'est-à-dire d'une pluralité de modèles, tous également dignes d'être légitimés socialement et juridiquement.

    Dans 'L'idéologie allemande' (1946), Marx définit l'idéologie comme la justification théorique qui masque un intérêt inavouable. Quel serait cet intérêt dans notre cas ? Herbert Marcuse, le grand protagoniste de la révolution sexuelle de 1968, a observé que, dans la première phase du capitalisme, une morale réglementant de manière rigide les mœurs sexuelles était nécessaire, comme c'était le cas dans le puritanisme protestant. Par la suite, au contraire, il est devenu avantageux pour le capitalisme de liquider la famille [c'est-à-dire toute forme solide d'appartenance et d'identité]. Cela implique 

    • la fin du mariage en tant que lien indissoluble entre un homme et une femme ;
    • la dissolution de l'autorité paternelle ;
    • la négation de la procréation comme finalité de la sexualité et la méconnaissance du fait que celle-ci est fondée sur la différence sexuelle [comme le suggère le mot même de sexe = du latin secare/ couper ou, au sens figuré, distinguer].

    Le grand théologien Joseph Ratzinger, longtemps préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, devenu pape sous le nom de Benoît XVI, a prononcé un important discours devant la Curie romaine le 21 décembre 2012, affirmant que le genre représente une grave atteinte non seulement à la forme authentique de la famille, mais aussi à l'être humain en tant que tel : l'homme conteste avoir une nature préconstituée par sa corporéité, et décide de la créer lui-même [après tout, la théorie de la fluidité du genre contribue largement à la montée du soi-disant transhumanisme] :

    "Selon le récit biblique de la création, il appartient à l'essence de la créature humaine d'avoir été créée par Dieu en tant qu'homme et en tant que femme. Cette dualité est aujourd'hui remise en cause. [...]. L'homme conteste sa propre nature. Il n'est plus qu'esprit et volonté. La manipulation de la nature, que nous déplorons aujourd'hui en matière d'environnement, devient ici le choix fondamental de l'homme par rapport à lui-même. [Si la dualité homme-femme n'existe plus, la famille n'existe plus non plus en tant que réalité prédéterminée par la création. Mais dans ce cas, la progéniture a également perdu sa place et sa dignité particulière : de sujet de droit à part entière, elle devient nécessairement un objet, auquel on a droit et que l'on peut se procurer. Là où la liberté de faire devient la liberté de se faire soi-même, on en vient nécessairement à nier le Créateur lui-même et avec cela, finalement, l'homme en tant qu'image de Dieu est également rabaissé dans l'essence de son être. Dans la lutte pour la famille, c'est l'homme lui-même qui est en jeu [2]".

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  • En Belgique : plus aucun sexe, le nihilisme à l'état civil

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    De Tommaso Scandroglio sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    "Plus aucun sexe, nous sommes belges". Voici le nihilisme à l'état civil

    19-06-2023

    A la demande de la Cour constitutionnelle, le Parlement belge adopte une loi qui permettra à une personne de changer légalement de sexe quand elle le souhaite, sur simple demande. Et à l'horizon, une proposition visant à abolir l'indication du sexe sur les documents officiels afin de ne pas discriminer les personnes non binaires. Et nous sommes toujours en route vers le but ultime : l'effacement de l'identité personnelle, l'élimination de la nature humaine.

    En Belgique, une loi sur le "changement de sexe" était en vigueur depuis 2017 et semblait en avance sur son temps. Pour une rectification sexuelle, une auto-déclaration à l'état civil suffisait sans passer par le chirurgien, l'endocrinologue pour les hormones, ou le psychologue. Toutefois, l'approbation du tribunal de la famille était requise.

    Mais cette règle a semblé un peu désuète à la Cour constitutionnelle, qui a donc demandé au Parlement de la modifier. Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice, et Marie-Colline Leroy, secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, ont donc proposé un projet de loi qui semble avoir été écrit par un auteur de fantasy. Les amendements à la loi de 2017, qui ont été approuvés le 14 juin par la commission de la justice de la Chambre et qui attendent le placet de la plénière, stipulent que le "changement de sexe", contrairement au cadre réglementaire précédent, peut avoir lieu un nombre indéfini de fois.

    En d'autres termes, Mauro peut devenir Maura et vice versa autant de fois qu'il le souhaite et uniquement en se rendant au bureau de l'état civil, sans même avoir à demander l'autorisation du tribunal de la famille. Ainsi, par hypothèse, une personne pourrait être de sexe masculin de janvier à juin et de sexe féminin de juillet à décembre, et ainsi de suite chaque année. La femme est mobile et l'homme aussi, pourrait-on conclure. Le sexe deviendrait alors comme la cravate, un accessoire qui change en fonction de l'humeur ou de la robe que l'on porte. Le sexe comme accessoire, en effet.

    La Cour constitutionnelle a demandé ce changement parce que l'irrévocabilité du premier choix de "changement de sexe" avait semblé aux juges - devinez quoi ? - discriminatoire à l'égard des personnes qui se sentent "fluides", c'est-à-dire dont la perception de leur sexualité varie dans le temps. Les bloquer dans leur première option avait semblé un peu trop rigide. D'autre part, si l'on peut hypothétiquement changer de conjoint un nombre incalculable de fois, on ne voit pas pourquoi on ne pourrait pas faire de même avec le sexe. Ainsi, le changement de nom pourrait avoir lieu plusieurs fois et à chaque fois un nouveau nom pourrait être utilisé. La Babel de l'onomastique.

    L'amendement suivant, déjà approuvé par la Cour constitutionnelle, prévoit la reconnaissance dans le registre des personnes non binaires, c'est-à-dire des personnes qui ne se reconnaissent pas comme appartenant au sexe masculin ou féminin. Elles se croient neutres, comme une feuille blanche qui n'est ni bleue ni rose, ou elles s'imaginent appartenir à un troisième sexe, mais difficile à représenter. Il va sans dire que ce changement répond à la nécessité, selon les juges, d'appliquer le principe d'égalité également à ces personnes vivant dans le flou sexuel.

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  • Un pape pro-LGBT, c'est un problème

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    De Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Un pape pro-LGBT, c'est un problème

    17-06-2023

    Il Papa con padre James Martin

    le pape François avec le père James Martin

    La énième lettre du pape François au père James Martin n'est que la confirmation de l'encouragement constant des groupes LGBT dans l'Église. Ce qui pose un énorme problème, car cela signifie qu'un pape renverse brutalement le Magistère de ceux qui l'ont précédé. Et c'est un problème que les évêques et les cardinaux ne peuvent pas éluder.

    Personne ne peut vraiment être surpris par un nouveau geste du pape François légitimant les organisations LGBT dans l'Église, en l'occurrence la lettre au désormais célèbre père James Martin rendue publique le 14 juin. La lettre, datée du 6 mai et écrite à la main, bénit la conférence organisée par Outreach, le site catholique LGBT fondé par le père Martin, une conférence qui se tient ce week-end à l'Université Fordham, une université jésuite de New York. Le pape François a remercié le père Martin "pour tout le bien que vous faites" et a promis ses "prières et ses bons vœux" à tous les participants à la conférence.

    Personne ne peut être surpris, d'abord parce que c'est la troisième fois que le pape écrit une lettre chaleureuse au père Martin à la veille de la conférence annuelle organisée par Outreach. En 2021, il avait également loué le "zèle pastoral" du père Martin, qui imite le "style de Dieu". L'année dernière, il l'avait encouragé à poursuivre son ministère, véritable "culture de la rencontre", qui "raccourcit les distances et nous enrichit des différences".

    Le père James Martin n'est pas non plus le seul militant LGBT à bénéficier de l'attention affectueuse du souverain pontife. Il y a deux ans, il a écrit deux lettres à l'actuel directeur exécutif de l'organisation américaine New Ways Ministry, Francis DeBernardo, fer de lance du lobby LGBT au sein de l'Église. Fondée en 1977 par le père Robert Nugent et la sœur Jeannine Gramick, New Ways Ministry s'est vu refuser à plusieurs reprises la reconnaissance d'une organisation catholique par les évêques américains. Le 31 mai 1999, la Congrégation pour la doctrine de la foi (présidée par le cardinal Joseph Ratzinger) était également intervenue en notant que les deux fondateurs rejetaient l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité, à savoir la reconnaissance que les actes homosexuels sont intrinsèquement mauvais et que l'inclination homosexuelle représente un désordre objectif. Or, dans les deux lettres, le pape François a salué le travail de New Ways Ministry dans l'une et, dans la seconde, il a même exalté la figure de Sœur Jeannine, décrite comme "une femme de valeur qui prend ses décisions dans la prière". Il est d'ailleurs à noter que Sœur Jeannine est l'une des intervenantes de la conférence en cours.

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