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Société - Page 287

  • D'après le cardinal Napier (Durban), Black Lives Matter s'acharne à détruire la civilisation

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    De Martin Bürger sur LifeSiteNews :

    Un cardinal africain critique le mouvement Black Lives Matter en raison de son acharnement à détruire la civilisation

    7 juillet 2020

    Le cardinal sud-africain Wilfrid Fox Napier a vivement critiqué le mouvement Black Lives Matter en raison de son acharnement à démanteler civilisations et cultures.

    Napier, lui-même noir et archevêque de Durban, sur la côte sud-africaine, a tweeté qu'une "brève étude de la déclaration fondatrice de "Black Lives Matter" indique que le mouvement est détourné par les intérêts et les parties engagées dans le démantèlement des valeurs, des structures et des institutions qui, au cours des siècles, ont sous-tendu les meilleures civilisations et cultures".

    Après son premier tweet le 4 juillet, Napier a poursuivi le mouvement "Black Lives Matter" deux jours plus tard. Il a déclaré : "Un autre test crucial de l'authenticité du mouvement Black Lives Matter sera sa position vis-à-vis du planning familial et de l'industrie de l'avortement !

    Napier a ajouté : "Le même test s'applique pour évaluer la sincérité de ceux qui expriment une condamnation tonitruante contre la violence domestique (appelée à tort "violence basée sur le genre"), par opposition au silence absolu concernant la violence infligée aux bébés dans le ventre de leur mère !

    Comme le souligne l'organisation Illinois Right to Life, le centre d'avortement Planned Parenthood est en fait un danger pour la communauté noire. Non seulement la fondatrice de Planned Parenthood, Margaret Sanger, était raciste. L'organisation cible également les communautés minoritaires. Au sein de la communauté noire, le géant de l'avortement est la première cause de décès.

    "Selon le Centre américain pour le contrôle des maladies, il y a eu plus de 15,5 millions d'avortements pratiqués sur des Afro-Américains", a déclaré l'organisation Illinois Right to Life. "Ces 15,5 millions de vies noires perdues à cause de l'avortement sont plus nombreuses que les décès des Noirs dus au sida, aux crimes violents, aux accidents, au cancer et aux maladies cardiaques réunis".

    L'évêque américain Joseph Strickland de Tyler, Texas, a également critiqué le mouvement. L'évêque Strickland a parlé de la plateforme du mouvement Black Lives Matter, qui contient plusieurs positions que les catholiques ne peuvent en aucun cas soutenir. En se connectant au site web du mouvement, il a tweeté : "S'il vous plaît, informez-vous sur ce sujet !

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  • Etats-Unis : l'acharnement des manifestants contre la mémoire de saint Junipero Serra

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    Pour la troisième fois depuis quelques semaines, une statue de saint Junipero Serra a été mise à terre par des manifestants, le 4 juillet à Sacramento.

    Une nouvelle statue de Junipero Serra, missionnaire espagnol en Californie, a été mise à terre, brûlée et martelée durant une manifestation, dans la soirée du 4 juillet, fête de l’Indépendance, face au capitole de l’État de Californie à Sacramento, pendant que certains manifestants sautaient et dansaient sur les débris. Selon le site Catholic News agency, les manifestants ont scandé : « Soulève-toi, mon peuple soulève-toi » lors de sa destruction. Une statue du missionnaire avait déjà été mise à terre le 19 juin dernier à San Francisco.

    → À LIRE. Une statue de saint Junipero Serra déboulonnée à San Francisco

    Junipero Serra, prêtre franciscain espagnol du XVIIIe siècle, canonisé en 2015 par le pape François, est la grande figure missionnaire de Californie. Ce saint fait l’objet de polémiques depuis sa béatification en 1988, opposant ceux qui voient en lui un défenseur des indigènes et ceux qui voient un agent de la colonisation et de la destruction des populations amérindiennes. Cette polémique a repris dans le contexte des manifestations contre les injustices raciales qui agitent les États-Unis depuis plusieurs semaines.

    L’évêque de Sacramento répond

    Dans une déclaration du 5 juillet, l’évêque de Sacramento, Mgr Jaime Soto, a souligné que « les actions de ce groupe voulaient attirer l’attention sur les souvenirs douloureux du passé de la Californie » mais que ces « actes de vandalisme apportent peu dans la construction du futur ».

    « Il est indéniable que les indigènes de Californie ont enduré de grandes souffrances pendant la période coloniale, et qu’ils ont fait face à l’horreur d’un génocide soutenu par l’état naissant de Californie. Cet héritage est un déchirement », reconnaît l’évêque de Sacramento. Mais il ajoute « qu’il est aussi vrai que pendant que le père Serra participait au système colonial, il a dénoncé ces horreurs et a travaillé pour protéger la dignité des Amérindiens ».

    Il défend Junipero Serra ainsi : « La compréhension des efforts du père Serra pour apporter la lumière dans le sombre et amer projet colonial est la difficile tâche de l’histoire. […] La tâche éreintante de rejeter la plaie du racisme ne doit pas être associée à des pillages nocturnes. Le dialogue ne doit pas abdiquer devant le vandalisme. Ces épisodes ne doivent pas non plus nous détourner de notre devoir de justice et de charité sans lequel une meilleure Californie ne pourra être bâtie ».

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  • La grande détresse du Liban et l'appel au secours du cardinal Béchara Raï

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    LE SOS DU LIBAN

    7 juillet 2020

    Le cardinal Béchara Raï, patriarche d’Antioche des maronites, lance un appel au secours à la communauté internationale pour son pays, le Liban. Le Pays du Cèdre plonge dans l’abîme politiquement, économiquement, socialement… Sa dette publique atteint 92 milliards de dollars, soit plus de 170% du PIB. En un an, une entreprise sur cinq a fermé et le chômage frappe 35% de la population active. À cause de la chute vertigineuse de la monnaie, de l’effondrement du pouvoir d’achat, des licenciements, la famine fait son apparition. On ne compte plus les suicides… Les manifestations, blocages de routes et affrontements avec les forces de l’ordre se multiplient.

    Pour dénoncer l’impasse politico-financière au Liban, le directeur général du ministère des finances libanais, Alain Bifani, a démissionné le 1er juillet, alors qu’il était en pleine négociation avec le FMI. Il pointe la collusion entre les milieux politiques et le secteur bancaire qui refusent de contribuer à l’assainissement des finances publiques pour reporter « tout le poids [de la dette] sur l’ensemble des Libanais dont l’appauvrissement est d’une ampleur et d’une rapidité sans précédent ». Au cours de son homélie dominicale, le 5 juillet, le cardinal Raï a lui aussi mis en cause les élites politico-financières, « ces politiciens [qui] semblent vouloir dissimuler leur part de responsabilité dans le pillage du Trésor public et se dérober à toute réforme structurelle ou sectorielle ».

    Le Liban paye aujourd’hui durement l’incurie et la corruption de ses gouvernements successifs qui se livrent à un partage clientéliste des ressources publiques. Depuis trente ans, ils ont tout misé sur les importations au lieu d’investir dans la production industrielle et agricole nationale. Pour financer des services publics défaillants, ils ont emprunté massivement aux banques libanaises, à des taux bien supérieurs à ceux des banques étrangères. Mais ces arrangements entre complices ont fini par lasser les bailleurs traditionnels dont la diaspora libanaise.

    Si la responsabilité de la classe politique libanaise est première, la guerre en Syrie a de rudes répercussions sur le voisin libanais. Parmi les clients traditionnels des banques libanaises figuraient les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Ces champions de l’islam sunnite ont repris leurs billes depuis la formation, le 21 janvier 2020, du gouvernement Hassan Diab (premier ministre libanais) avec l’appui du Hezbollah, parti chiite allié à l’Iran des mollahs et à la Syrie de Bachar el-Assad. Alors que la crise sanitaire a gelé le trafic, les sanctions internationales infligées à la Syrie ont été renforcées le mois dernier par la loi César votée à Washington, visant tous ceux qui apportent un « soutien substantiel » au gouvernement syrien – or, ils sont nombreux au sein des personnalités politiques libanaises, membres du Hezbollah ou du parti du président Michel Aoun.

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  • Quatorze siècles d'Esclavage et de Traite Négrière Arabo-Musulmane

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    De Terre des Hommes :

    14 Siècles d'Esclavage et de Traite Négrière Arabo-Musulmane - HD

    25 mai 2015
     
    1400 ANS d'histoire de l'esclavage en terre d'Islam. Documentaire historique présentant des témoignages de chercheurs Africains spécialistes du monde arabo-musulman et de l'Afrique subsaharienne. Où est aujourd'hui la descendance des millions d'esclaves capturés et déportés en Orient? La castration de l'homme noir était largement mise en oeuvre pour éviter le métissage dans le monde arabo-musulman.
  • La "colonisation idéologique" de l'Afrique

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    De Luca Volontè sur IFN (International Family News) :

    La "colonisation idéologique" de l'Afrique
    ou Comment la partie pourrie de l'Occident empoisonne le continent noir

    5 juillet 2020

    En Afrique, plusieurs pays sont systématiquement assaillis par certaines puissances occidentales (par exemple le Canada), des lobbies et des institutions internationales qui font pression pour des mesures en faveur de l'agenda LGBT+ et de l'avortement.

    Gabon
    Le mardi 23 juin, le Parlement a dépénalisé les relations homosexuelles. En effet, 48 membres de la Chambre basse ont soutenu un projet de loi révisant un article de la loi de 2019 du nouveau gouvernement, qui prévoit six mois de prison et une amende de 5 millions de francs suisses (8 500 USD) et qui avait fait du Gabon le 70e pays à interdire les relations homosexuelles. Il est bon que le comportement sexuel privé de tout citoyen ne soit pas criminalisé : toutefois, ces changements soudains et contradictoires de la législation font craindre que le Gabon ne songe bientôt à introduire l'enseignement LGBT+ dans les écoles et à assimiler le mariage naturel aux unions homosexuelles. Les 24 votes contre le 23 juin et les 25 abstentions montrent cependant à quel point la question est toujours controversée.

    Kenya
    Les évêques catholiques s'inquiètent de l'introduction éventuelle de l'éducation sexuelle dans les écoles et de la légalisation de l'avortement, que le pays prévoit de freiner le nombre énorme de grossesses chez les adolescentes et les mineures. Selon une enquête menée par Kenya Health Information Systems, plus de 150 000 filles sont tombées enceintes pendant la fermeture de l'école en raison de la pandémie de coronavirus. La conception aurait eu lieu entre janvier et mai, et aurait touché des filles âgées de 10 à 19 ans.

    Dans une déclaration diffusée en direct le 21 juin, Monseigneur Joseph Ndembu Mbatia, président de la Commission épiscopale de la santé, a déclaré : "Nous réaffirmons notre conviction que de solides valeurs familiales et la responsabilité personnelle des soins et de la protection des enfants sont fondamentales pour éliminer ou réduire de manière significative l'exploitation sexuelle des enfants et les grossesses qui en résultent chez les adolescents.

    De l'autre côté, préoccupé par le projet de loi en discussion au Sénat, l'épiscopat a promu une pétition pour arrêter la libéralisation de l'éducation sexuelle dans les écoles.

    Il semble que le sommet de Nairobi, voulu l'année dernière par l'Organisation des Nations unies, porte ses fruits.

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  • RDC: Marcel Yabili, un exercice de critique historique sur le plus grand Fake News actuel

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    Yabili 2 téléchargement (1).jpgAvocat à Lubumbashi, Marcel Yabili est juriste. Il réside de manière permanente et active en RD Congo, depuis 50 ans. Il partage ses témoignages et observations dans de nombreux ouvrages scientifiques, littéraires et artistiques, des articles et des blogs, ainsi qu'un musée familial de la mémoire collective. Après "Vraiment Congo, une tribu", l'auteur raconte les premières années de la RD Congo comme on ne l'a jamais fait :

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    Cliquez ici : Présentation du livre  et là : Lien vers Amazon

    JPSC 

  • Le paradoxe racial des sociétés occidentales

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    Du Figaro via ce blog :

    Mathieu Bock-Côté: «Le paradoxe identitaire de l’Occident»

    CHRONIQUE – L’idéologie racialiste se diffuse à grande vitesse dans les institutions qui produisent la légitimité culturelle.

    3 juillet 2020.

    – Les émeutes raciales qui ont bousculé les États-Unis à la suite de la mort de George Floyd n’en finissent plus de faire sentir leurs effets, et cela, bien au-delà de leurs frontières. L’idéologie racialiste contamine désormais l’ensemble du corps social. Ainsi, les grandes entreprises font du zèle.

    On l’a vu avec L’Oréal qui a voulu effacer la référence au mot «blanc»dans certains de ses produits. Quant au New York Times, il s’engage à désormais écrire le mot «noir» avec une majuscule, mais à conserver sa minuscule au mot «blanc». C’est ainsi qu’on prête allégeance aux gardiens de la révolution diversitaire au moment où le régime se radicalise en se racialisant: en se lançant dans une purge symbolique pour déblanchir la société. Ces entreprises versent dans l’humour involontaire.

    En d’autres termes, l’idéologie racialiste se diffuse à grande vitesse dans les institutions qui produisent la légitimité culturelle. Son lexique s’impose. «Racisme systémique», «fragilité blanche»: ces termes nous sont désormais familiers. Il y a quelques années encore, l’antiracisme avait pour programme de neutraliser et même de déconstruire le concept de race dans la représentation de la vie sociale, afin de la rendre indifférente à la couleur de la peau. Cette perspective est désormais discréditée. Pire encore, elle serait à proscrire. Les «experts» du régime ont décrété qu’elle relevait du «daltonisme racial», qui permettrait la reproduction durable du racisme systémique en dissimulant les discriminations généralisées qui le caractériseraient.

    L’antiracisme consisterait aujourd’hui à replacer la race au cœur de la cité, mais dans la perspective du « racisé  ». 

    L’antiracisme consisterait aujourd’hui à replacer la race au cœur de la cité, mais dans la perspective du «racisé». Ce terme n’est pas neutre, et porte dans sa définition même une accusation: ce sont les «Blancs» qui fabriqueraient les «racisés», en créant un système dont ils seraient la norme universelle et qui produirait une différence stigmatisée chez les populations qui ne sont pas d’origine européenne.

    Le racisme serait, par définition, un système d’exploitation du monde à l’avantage des «Blancs». Conséquence: par définition, le racisme antiblanc serait une impossibilité logique et une aberration antiscientifique.

    On ne se trompera pas: cette quincaillerie théorique bas de gamme, qui s’alimente au ressentiment, véhicule simplement un racisme antiblanc véhément. Ses promoteurs cherchent à le faire passer pour de la sociologie.

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  • L’éthique économique en temps de crise

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    De Sergio Sahli sur didoc.be :

    L’éthique économique en temps de crise

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    A la lumière de quelques principes de la doctrine sociale de l’Eglise, l’auteur nous livre une feuille de route pour adapter notre comportement à la nouvelle crise économique que nous vivons.

    L’actuelle crise sanitaire due au Covid-19 a engendré une crise économique, dont nul ne peut prétendre aujourd’hui connaître l’ampleur ni la durée.

    Le 6 janvier 2018, pratiquement dix ans après la crise financière et économique dite des subprimes, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et le Dicastère pour le Service du Développement Intégral ont publié un document, approuvé par le Pape, intitulé « Oeconomicae et pecuniariae quaestiones - Considérations pour un discernement éthique sur certains aspects du système économique et financier actuel ». Ce document est le fruit d’une longue et profonde réflexion sur cette crise. Comme son sous-titre l’indique, il évoque des considérations pour un agir éthique dans le domaine des finances et de l’économie, à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise et de l’anthropologie chrétienne.

    Nous ne pouvons que vous inviter à le (re)lire, surtout à celles et ceux qui se trouvent plus directement impliqués dans l’élaboration du tissu économique et social.

    Au seuil de cette nouvelle crise économique mondiale qui démarre, bien que les causes soient très différentes par rapport à celle de 2008, il peut être utile de tirer profit des principes énoncés dans le document précité, afin de réfléchir aux comportements que nous pouvons adopter dans ce contexte.

    Le premier principe, qui se trouve au centre de la doctrine sociale de l’Eglise, est celui de la promotion intégrale de chaque personne et de toutes les personnes. A première vue, c’est un principe pour l’agir des gouvernants, mais il s’applique également à la conduite personnelle de chaque chrétien, qui, loin de se désintéresser des vicissitudes du monde, doit vivre la charité en aimant la société dont il fait partie et en s’y engageant pour le bien commun. Certes, les manières d’arriver à un ordre objectif qui respecte et promeut la dignité humaine, aussi dans le domaine économique, sont variées. Il ne s’agit donc pas de dicter des solutions, mais bien de prendre conscience qu’il faut faire quelque chose, selon les possibilités et les capacités de chacun.

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  • L’Occident au risque de l’Histoire

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    L'Editorial de Philippe Maxence pour le numéro 1715 de l'Homme Nouveau :

    L’Occident au risque de l’Histoire

    Notre quinzaine : L’Occident au risque de l’Histoire

    En quelques semaines, les États-Unis et l’Europe ont été emportés par une fièvre iconoclaste. À tout prix, il fallait détruire les symboles d’une civilisation qui serait par nature raciste et violente.

    Partie des États-Unis, cette fièvre s’est propagée comme un virus, emportant avec elle toutes les défenses immunitaires qui auraient dû lui être spontanément opposées. Au-delà de la manipulation et des manœuvres, bien réelles, du nouveau radicalisme antiraciste, l’impact de ces manifestations destructrices montre à la fois la perte de la raison et du bon sens des nations occidentales mais aussi le profond épuisement moral et spirituel qui les habite désormais. La mort tragique aux États-Unis d’un homme noir (George Floyd) n’a pas conduit à un surcroît de justice, comme on aurait pu l’espérer, mais, au contraire, au déferlement d’une formidable injustice généralisée envers la mémoire de personnalités historiques et, plus largement, d’une civilisation occidentale mise d’un bloc au banc des accusés. Comme si l’injustice de la mort de Floyd ne pouvait être réparée que par une injustice encore plus grande, et le présent par une attaque systématique contre le passé et ce qui le représente, en l’occurrence des statues.

    Perversion idéologique

    Dans tout processus révolutionnaire, un événement tragique est détourné pour devenir un symbole et être récupéré au profit de causes qui dépassent son seul cas. Ici, cette récupération implique paradoxalement que les racistes comme les antiracistes communient en un étrange mimétisme dans la réduction de Floyd à la seule couleur de sa peau. Au point que l’on oublie qu’il s’agit d’abord de la mort d’un homme et d’un individu.

    Il est vrai que le communautarisme des sociétés anglo-saxonnes favorise cette « réduction » raciale et nourrit, par contrecoup, une autre « réduction », celle des personnalités du passé à leur seule attitude vis-à-vis d’autres races. Considéré jusqu’ici comme le vainqueur du nazisme, l’incarnation du combat à outrance contre le fascisme ainsi que d’une certaine idée de la démocratie, Churchill est devenu du jour au lendemain le symbole du mal absolu. Les historiens apprécieront cette évacuation de la complexité. Mais il convient d’aller plus loin. Ce nouvel épisode de la « guerre des races » – théorisée par Michel Foucault, importée aux États-Unis, diffusée dans les universités et réimportée en Europe – ne constitue au fond que le dernier effet de la perversion idéologique dans laquelle nous baignons constamment.

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  • Hongrie : succès spectaculaire de la politique familiale et taux d'avortements en chute libre

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    De Jan Bentz sur International Family News :

    Hongrie: La nation d’Europe la plus favorable à la famille

    Exonération fiscale pour les femmes de quatre enfants ou plus, prêts familiaux et soutien aux grands-parents pour la garde des enfants - l'Ambassadeur Edouard de Habsbourg-Lorraine parle de la politique familiale exceptionnelle de la Hongrie.

    Les succès spectaculaires de sa politique familiale et sa réponse appropriée au déclin de la population sont occultés. Orbán tient pourtant à apporter tout le soutien possible aux jeunes qui ont des enfants ou qui souhaitent fonder une famille. Et il y parvient, bien mieux que les autres gouvernements occidentaux: le gouvernement hongrois est le pays européen qui consacre le plus de ressources proportionnellement aux familles, près de 5% de son PIB.

    iFamNews (IFN) a eu l’occasion de s’entretenir avec l’ambassadeur de Hongrie auprès du Saint-Siège, Edouard de Habsbourg-Lorraine, à propos de la situation actuelle en Hongrie – et de la manière dont Orbán a pu obtenir de tels succès avec ses politiques en faveur de la famille.

    IFN: Avant l’élection d’Orbán, la Hongrie était au bord de l’effondrement démographique. Ses politiques en faveur de la famille ont-elles eu un effet positif?

    Edouard de Habsbourg-Lorraine: Tout d’abord – la crise démographique ne touche pas seulement la Hongrie. Le pape François l’a dit laconiquement devant les ambassadeurs de l’UE: « Gli Europei non fanno piu figli » (« Les Européens ne font plus d’enfants »). La Hongrie n’est active dans ce domaine que depuis quelques années, car un pays sans familles fortes ne fonctionne tout simplement pas. Et les résultats sont absolument spectaculaires. Entre 2010 et 2018, le taux d’avortement a chuté de 33,5%, les mariages ont augmenté de 43% et les divorces ont également chuté de manière significative – de 22,5% entre 2010 et 2017. Et c’était AVANT la nouvelle initiative familiale des deux dernières années. En 2019, il y a eu 84% de mariages en plus par rapport à 2010 en raison de ces nouvelles mesures. Et en 2020, la fécondité, le nombre d’enfants par femme, est de 20% plus élevée qu’en 2010. Oui, vous pouvez changer les choses.

    IFN: La Hongrie est ridiculisée et présentée comme démodée par les médias et les politiciens. Que peuvent apprendre les nations d’Europe et du monde de l’exemple de la Hongrie?

    Comme prévu, les réactions internationales ont été plutôt mitigées. Un ministre suédois a rappelé le Troisième Reich, vraisemblablement en partant de l’hypothèse erronée que les réalisations modernes étaient en train d’être bannies et que les femmes étaient forcées de retourner à la cuisine et d’avoir des enfants. Cela n’a pas de sens: en Hongrie, les femmes ont le choix. Elles peuvent préférer s’épanouir à la maison ou au travail. Les familles sont prises en charge dans les deux cas, y compris les familles avec de nombreux enfants. Mais ce n’est pas le cas dans d’autres pays.

    D’autres pays ont manifesté un grand intérêt pour nos idées et envisagent de prendre des mesures. La ministre Katalin Novák voyage beaucoup et parle de politique familiale. La démographie est l’affaire de tous.

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  • Il faut prier pour Hong Kong

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Cardinal Charles Maung Bo : « J’appelle tous les chrétiens et tous les croyants à prier pour Hong-Kong »

    04/07/2020
    Le cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Rangoun et président de la FABC (Fédération des conférences épiscopales asiatiques), dans un message publié le 1er juillet, a appelé « les chrétiens de toutes traditions et tous les croyants à travers l’Asie et le monde à prier pour Hong-Kong, pour la Chine et pour son peuple ». Le cardinal birman de 71 ans, au nom de la FABC qui rassemble 19 conférences épiscopales en Asie, a publié sa lettre en réaction à l’entrée en vigueur, le 1er juillet, de la loi sur la sécurité nationale à Hong-Kong, imposée « sans consultation de la population locale ». Cette nouvelle loi suscite de nombreuses inquiétudes concernant l’avenir du principe « un pays, deux systèmes », en vigueur depuis la rétrocession de la région administrative spéciale à la Chine en 1997.

    Le 27 mai 2020 à Hong-Kong, les policiers antiémeutes interpellent des manifestants contre un projet de loi criminalisant tout outrage à l’hymne national chinois.

    Au nom de la Fédération des conférences épiscopales asiatiques (FABC), j’appelle les chrétiens de toutes les traditions et les fidèles de toutes les confessions religieuses, en Asie et à travers le monde, à prier sans relâche pour Hong-Kong, pour la Chine et pour son peuple. Le gouvernement chinois a imposé une nouvelle loi sur la sécurité nationale à Hong-Kong. Ceci a été décidé sans aucune consultation de la population. Cette loi fragilise les libertés à Hong-Kong et menace le « haut degré d’autonomie » promis dans le cadre du principe « un pays, deux systèmes ». Ceci représente un vrai changement constitutionnel et contredit l’esprit de l’accord de rétrocession de la région administrative spéciale à la Chine en 1997. Hong-Kong est l’un des joyaux de l’Asie, une « Perle de l’Orient », un carrefour entre l’Est et l’Ouest, une passerelle vers la Chine et un centre régional de libre-échange. Et jusqu’à maintenant, Hong-Kong a joui d’un mélange de liberté et de créativité. Une loi sur la sécurité nationale n’est pas mauvaise en soi. Chaque pays a le droit de légiférer pour protéger et maintenir sa sécurité. Mais une telle législation doit être équilibrée en garantissant le respect des droits de l’homme, de la dignité humaine et des libertés fondamentales. L’imposition de cette loi par l’Assemblée nationale populaire chinoise fragilise clairement le Conseil législatif de Hong-Kong et son autonomie. Elle transforme son identité de façon radicale.

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  • Ils sont tous francs-maçons!

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    De Jean Breton sur le site de l'Homme Nouveau :

    Jean Breton n'en pense pas moins | "De toute façon, ils sont tous francs-maçons !"

    « De toute façon, ils sont tous francs-maçons » ou De l’Art de conclure une discussion politique entre amis quand la bouteille de Chartreuse se vide... Prenez un groupe de catholiques tendance traditionnalistes, avec des opinions bien arrêtées, une certaine idée de la France et tutti quanti. Ils auront beau partager les mêmes convictions sur tout un tas de sujets, politiques, économiques, sociaux, arrivera toujours un moment ou le complotisme fera son apparition dans la conversation. 

    Il faut dire qu’il en faut peu pour mériter son étiquette. Il suffit de faire un lien entre deux évènements, deux mesures, et de laisser entendre que la coïncidence est un peu forte. Ou seulement de rapprocher deux évènements. « Alors leurs yeux s’ouvrirent… ». L’esprit humain est ainsi fait : à cette suggestion, les auditeurs essaient de balayer rapidement les conséquences d’une causalité commune dans deux évènements en apparence disjoints. On s’imagine immédiatement un complot, un être machiavélique, supérieur forcément aux causes apparentes de chacun des deux évènements, bref, on part très loin. Trop loin. Ça fait peur. Autant brider immédiatement à la source ces dérives de l’esprit en bloquant la cause. « Complotiste ».

    Après, c’est aussi facile qu’un point Godwin. Feu Raspail, qui disait « En démocratie, le premier qui dit « fasciste » à l’autre à raison », est dépassé. Mais c’est le même mécanisme. Tout ce que pourra dire le malheureux pour expliquer son propos est aussitôt débouté. Comment ? Le maire a accéléré les travaux pour qu’ils soient finis juste avant l’élection ? Mais y croire revient à dire que le directeur des travaux publics est dans la boucle. Pourquoi pas le préfet tant qu’on y est ? Allons, reviens sur terre !

    Eh bien, tant pis si je suis catalogué comme un vilain complotiste, mais il existe pourtant un complot, bien plus ancien que les Templiers, plus néfaste que les Illuminati, plus dangereux que le progressisme. Le Diable. Croyez-vous que le Diviseur ait besoin des loges pour s’en prendre au troupeau de Dieu ? Croyez-vous qu’il ait attendu l’invention des mass-médias pour attaquer sur plusieurs fronts en même temps ? Aussi, est-il vraiment utile de rechercher des liens terrestres entre les diverses attaques contre la foi ou l’ordre naturel ? Peut-être y a-t-il dans un building de New-York ou un bunker de Pyongyang un possédé tirant plusieurs ficelles d’un coup, mais ce n’est pas nécessaire pour expliquer le chaos social et moral actuel.

    Est-ce une raison pour baisser les bras ? Non, bien entendu. La convergence idéologique des luttes en cours, si elle est mise en lumière, peut avoir au moins deux bénéfices : celui de frapper un public plus large et de lui faire prendre conscience, qui sait ? de le ramener à la foi ; et celui d’espérer avoir une vue plus large sur les plans de l’Ennemi. Le complotisme est parfois un découragement. À quoi bon lutter contre telle ou telle loi inique, si de toute façon un grand-maître d’une loge quelconque, aux pouvoirs démesurés, souhaite son exécution ?

    Le remède contre ce complotisme originel ? La prière bien sûr. Et contre le complotisme « de ce monde » ? La confiance. Pas celle issue de la « transparence », tellement proche de la délation et de la calomnie. La confiance de la proximité dans un gouvernement moins centralisé. La confiance par la connaissance des gens grâce à notre investissement dans la Cité. La confiance parce que nos dirigeants répondent de leurs actes. 

    Enfin, avant de dénigrer tous les politiques et journalistes, influenceurs et responsables, ayons bien en tête que la plus grande partie d’entre eux sont de bonne foi. Persuadés d’agir au mieux selon leurs convictions, toutes dévoyées qu’elles soient. Avant d’accuser le toit de chaume de propager l’incendie, sachons nous rappeler qu’il ne l’a pas allumé lui-même, occupé qu’il était à nous protéger de la pluie.