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Société - Page 298

  • L’Eglise synodale : un coronavirus s’est échappé de la boite de Pandore ouverte par Rome

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    Lu sur LifeSiteNews (traduit de l’anglais) :

    Georg_Batzing_1024_512_75_s_c1.jpg« 29 mai 2020 ( LifeSiteNews ) - Mgr Georg Bätzing, Président de la Conférence épiscopale allemande, a insisté sur le fait que le rejet des femmes prêtres par les papes récents n'est pas concluant et qu'il doit y avoir plus de discussions «car la question est présente, au milieu de l'Église »!

    D'autres projets mentionnés par lui sont la communion pour les protestants et une bénédiction pour ceux qui ne peuvent pas recevoir le sacrement du mariage - les couples homosexuels et les couples divorcés et civilement «remariés». Il propose de «transporter» les conclusions de la «voie synodale» qui se déroule actuellement en Allemagne à Rome, «au niveau de l'Église universelle».

    "Ce qui est développé par le biais d'un synode doit également être clarifié et répondu avec l'aide d'un synode", a-t-il déclaré, "parce que c'est le nouvel élément qui est devenu fort sous le pape François." Cet évêque souhaite également changer le catéchisme de l'Église concernant la sexualité humaine.

    S'exprimant avec la revue en ligne allemande Publik-Forum  l'évêque du diocèse de Limbourg indique clairement qu'il n'y a pas d'alternative aux changements initiés par les évêques allemands, en collaboration avec l'organisation laïque catholique le Comité central des catholiques allemands (ZdK). Il a récemment été élu président de la Conférence épiscopale allemande, après que le cardinal Reinhard Marx, dans un geste surprenant, ait déclaré qu'il ne serait pas disponible pour un autre mandat.

    La voie synodale allemande a été fortement critiquée pour avoir remis en question les enseignements de l'Église sur la sexualité (y compris l'homosexualité, la contraception et la cohabitation), l'ordination féminine et la hiérarchie cléricale de l'Église, ainsi que le célibat sacerdotal.

    L'évêque auxiliaire Dominik Schwaderlapp, de Cologne, vient d'annoncer qu'il a retiré sa collaboration du forum de discussion sur la sexualité humaine puisque la majorité de ses membres sont contre l'enseignement de l'Église dans ce domaine. En outre, Mgr Rudolf Voderholzer, de Ratisbonne, vient de critiquer publiquement les méthodes «autoritaires» de la direction de la voie synodale - parmi eux Mgr Bätzing - qui a décidé, sans consulter l'Assemblée générale, d'établir des réunions de discussion régionales, ainsi que de ajouter un nouveau sujet - la crise corona - à la discussion.

    «Si vous décidez de suivre une procédure participative», a déclaré Mgr Voderholzer, «il faut également s'y conformer et éviter d'agir de manière autoritaire et solitaire.»

    Dans ce contexte, la nouvelle interview du chef de la Conférence épiscopale allemande revêt une importance particulière.

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  • Comment être chrétien dans un monde sans Dieu ?

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    De Laurent Fourquet sur aleteia.org :

    Comment être chrétien dans une société néopaïenne ?

    31 mai 2020

    Le monde sans Dieu dans lequel nous vivons vit en réalité selon une nouvelle religion où chacun est son propre dieu. Loin d’être neutre, cette religion se veut dominante.

    On entend dire à peu près partout que les sociétés occidentales sont désenchantées, pour reprendre une expression de Marcel Gauchet, c’est-à-dire laïcisées, ayant expulsé tout sentiment religieux, en tout cas tout sentiment religieux collectif. Ce n’est pas tout à fait exact. On voit en effet apparaître et s’affermir un courant religieux nouveau, qui prend la forme d’un néopaganisme. Il ne s’agit pas, évidemment, de signifier par-là que nos contemporains vont sacrifier à Jupiter ou invoquer Junon. Le néopaganisme contemporain est un paganisme sans dieux et sans mythologie, mais il présente toutes les autres caractéristiques du paganisme.

    Chacun son dieu

    Quelles sont ces caractéristiques ? En premier lieu, l’idée qu’il y a autant de vérités que de dieux : autrement dit, il n’y a pas de vérité unique, pas plus qu’il n’y a de dieu unique. Il n’y a que des morceaux de vérités, nécessairement partielles et relatives, des opinions dont aucune ne peut dire la vérité du monde. En second lieu, il n’y a pas d’autre réalité que la nature et le sensible, le « ici » et le « maintenant », et si une expérience approche de la vérité, c’est celle-là seule que nous faisons avec notre corps et avec nos sens. Naturellement, cette expérience ne peut être que singulière puisque la vérité d’un corps à un moment donné n’est pas la vérité de ce corps à un autre moment et puisque cette vérité ne s’échange pas entre les corps. De là, cette conviction qu’il n’y a pas d’universel, mais uniquement des subjectivités singulières dont le rapport au monde est une affaire privée, qui n’est pas généralisable.
    « Il ne s’agit plus que de célébrer le corps et sa consommation, la fête étant à elle-même sa propre fin (…) »
    Le résultat est que ces caractéristiques confluent toutes dans un culte de l’immanence, de l’horizontalité du monde et de la vie, et, corrélativement, un refus agressif de la transcendance, quelle qu’elle soit mais en particularité lorsque celle-ci s’exprime comme révélation d’un dieu unique. Cette hostilité de principe à l’égard d’une révélation systématiquement accusée d’être « autoritaire », « totalitaire », « intolérante » est finalement le principal lieu commun de notre époque. Elle est partagée par des esprits aussi différents que la nouvelle droite attachée à retrouver la « véritable » religion de l’Occident que la nébuleuse New Age, le féminisme radical réhabilitant les sorcières, l’hédonisme à la Michel Onfray, plus ou moins conceptualisé. Elle s’exprime aussi dans le culte moderne de la fête, où, à la différence de la fête chrétienne, qui est toujours commémoration s’inscrivant dans une histoire, il ne s’agit plus que de célébrer le corps et sa consommation, la fête étant à elle-même sa propre fin, niant, le temps de son exaltation, tout avant et tout après.

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  • Kinshasa : Coronavirus ezali awa te !

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    Lu sur le site « La Libre Afrique » : 

    Coronavirus Kinshasa d53edf75cdbae03dd11b78b2bc2ce5b6d8e09637.jpg« Il n’y a pas de coronavirus! ». A Kinshasa en République démocratique du Congo, la lutte contre la propagation de la maladie Covid-19 se heurte au déni de l’épidémie, qui commence à prendre des formes violentes sur fond de forte poussée des nouveaux cas.

    « Le coronavirus est une réalité, protégez-vous et protégez les autres! », répète au mégaphone une volontaire de l’ONG catholique Caritas, Mamie Batata, en campagne de « sensibilisation » dans un quartier populaire de la capitale congolaise.

    « Dégagez, fichez nous la paix! la maladie n’existe pas », lui répondent des habitants de Kimbanseke.

    C’est dans cette même commune de Kimbanseke que le Comité officiel en charge de la lutte contre le Covid-19 a annoncé le 20 mai la séquestration de trois de ses agents. Une autre équipe « a été menacée au couteau ».

    « On compte des séquestrations, des violences verbales, physiques et même des menaces de mort », a ajouté le Comité en début de semaine.

    En Conseil des ministres vendredi, le ministre de la Santé Eteni Longondo « a déploré la multiplication des incidents contre les équipes de la riposte » à l’épidémie.

    Comme Caritas, les mouvements citoyens Lucha et Filimbi partent en caravane avec des messages de prévention et des masques à distribuer à travers la plus grande mégapole d’Afrique francophone (dix millions d’habitants, estimation a minima).

    Place de la Victoire, dans le centre de la capitale, ou dans la commune périphérique de Selembao, des dizaines d’habitants les accueillent en faisant « non » de l’index et en hurlant « Corona eza te! » (il n’y a pas de corona, en lingala).

    « Ici chez nous au Congo, il n’y a que la malaria et la simple fièvre. Le corona, c’est en Europe, en Chine », affirme l’un d’entre eux, Hussein, à l’AFP. « Nous avons des anticorps, depuis nos ancêtres ».

    « Ce n’est pas vrai », lance-t-il quand on lui sort les stastiques officielles (2.966 cas, dont 2.680 à Kinshasa, pour 69 décès, avec une moyenne de plus de 100 nouveaux cas par jour, en très nette poussée). « Une maladie comme le coronavirus, il faut qu’il y ait des preuves et des images ».

    « J’apprends que la maladie existe mais je n’ai vu personne dans mon entourage ou dans le quartier mourir de ça », renchérit Alphonse Mbelesadidi, un père de famille de 43 ans.

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  • La leçon d’une pandémie : un monde sans Espérance ?

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    Il faut bien en convenir, l’éditorial de Jacques Julliard dans le dernier numéro de Marianne (du 22 au 28 mai) auquel se réfère le site web de « L’Homme Nouveau »,  aborde une question importante – notre rapport actuel à la mort – et le changement de civilisation que révèle notre attitude pendant la pandémie :

    la porte de l'enfer 813kSvGAEcL._AC_SX450_.jpg« De quoi meurt-on ? Les réponses sont multiples, qui vont du cancer et des maladies cardio-vasculaires jusqu'aux accidents de la route et, aujourd'hui, au coronavirus. Pourquoi meurt-on ? Parce que la mort est inscrite dans notre patrimoine génétique. Pour quoi meurt-on ? Jadis, les réponses étaient variées : pour sa patrie, pour sa foi, pour la révolution, pour la République… Aujourd'hui, c'est une question sans réponse. On n'a plus grande envie de mourir pour ces nobles causes. On ne meurt plus guère, dans nos sociétés, que pour les siens, c'est-à-dire pour sa famille, a coutume de répondre Luc Ferry. La vérité est qu'on n'a moins que jamais envie de mourir. Tous les comportements, individuels ou collectifs, enregistrés pendant la pandémie que nous vivons témoignent de cette évidence : sauve qui peut, la vie ! Encore un petit moment, monsieur le bourreau ! Il n'y a pas d'autre explication à la facilité avec laquelle la moitié de l'humanité a accepté de se mettre pendant deux mois en vacance de son destin. Sur la grande scène de l'univers, nous avons accepté bien volontiers de nous muer en intermittents du spectacle. Vous allez me dire que c'est bien naturel. Je vous y prends : justement, ce n'est pas naturel ! C'est même la première fois. (…) Au-delà de ses raisons prophylactiques, la fermeture des églises, temples, mosquées revêt une signification symbolique, une sorte de bannissement de toute espèce de spiritualité. Confinés comme le commun des mortels, les hommes d'Eglise ne se sont guère fait entendre, incapables d'apporter à l'événement un surcroît de sens. Aux informations, cette interruption sans précédent du culte a été à peine mentionnée. Si le Mont-Saint-Michel est apparu si souvent à l'écran, ce n'est pas parce qu'il abrite une église abbatiale, c'est seulement parce qu'il est un haut lieu du tourisme, une tour Eiffel dans l'eau. Cette éclipse totale du religieux retire à un événement collectif de cette ampleur ce qui en faisait jadis la dimension émotive et spirituelle. Et c'est finalement le Conseil d'Etat (*) qui a ordonné la levée de l'interdiction de réunion dans les lieux de culte. Voulez-vous une définition de notre civilisation ? C'est peut-être la première pour laquelle aucun de ses bénéficiaires n'a envie de mourir ! Un morne silence s'est abattu sur toute la société, meublé de rigolades rebattues. »

    Ref. Au quotidien-n°51

    « ‘ Vous qui entrez ici, laissez toute espérance’ :  ces mots tracés d’une sombre couleur, je les vis écrits au-dessus d’une porte » raconte l’auteur de la Divine Comédie. L’orée du siècle présent serait-elle la porte et le vestibule du premier cercle de l’enfer dantesque ?

    (*) En Belgique, sans un regard sur le fond du dossier, le Conseil d’Etat a tout simplement rejeté le pourvoi en urgence déposé par deux cents jeunes chrétiens, renvoyant ceux-ci aux dispositions que le Conseil National de Sécurité serait susceptible de prendre le 3 juin prochain.  

    JPSC

  • Le glas pour la Pentecôte

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    De Lavenir.net :

    Le glas sonnera pour la Pentecôte

    Le glas sonnera pour la Pentecôte

  • Les chrétiens ont à offrir autre chose que du « religieux » version politique ou agrément médiatique

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    Un "billet" du Père Laurent Stalla-Bourdillon sur le site de La Vie :

    “Un confinement peut en cacher un autre”

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  • "Parole et politique dans une perspective thomiste" par Stéphane Mercier

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    Parole et politique dans une perspective thomiste

    La science politique, comme prolongement de la réflexion éthique à l’échelle de la communauté, s’appuie notamment sur un vecteur privilégié : la parole. C’est ainsi que l’exercice de la vertu politique a donné naissance à l’art de la rhétorique. Loin d’être étrangère à la philosophie, la rhétorique lui appartient au rang des disciplines du « faire » qu’Aristote appelle « poïétiques ». Comment la rhétorique sert-elle le bien commun ? En quoi participe-t-elle de l’analyse pré-philosophique du langage, requise par Aristote dans son Organon, sa « boîte à outils » linguistique indispensable à toute réflexion philosophique ?

  • Un livre électronique pour continuer à dire «Oui à la vie»

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    De Vatican News :

    Un e-book pour continuer à dire «Oui à la vie»

    Un an après la conférence intitulée «Oui à la vie ! Prendre soin du précieux don de la vie en fragilité», organisée au Vatican, un livre électronique paraît ce vendredi 29 mai avec des récits, des témoignages, des contributions internationales de familles et d'experts sur le thème de la défense de la vie humaine naissante dans des conditions d'extrême fragilité.

    Donner la parole à la culture de l'espoir nourrie par les avancées médicales, avec une attention particulière au domaine des soins périnataux, c'est dans ce but que s'est tenue il y a un an à Rome la Conférence internationale sur la prise en charge de la vie naissante en situation de fragilité. L'Institut patristique Augustinianum avait alors rassemblé environ 400 personnes de 70 pays, avec la participation de médecins et d'experts en soins périnataux et en psychologie familiale.

    Un an plus tard, un livre électronique rassemblant les différents chapitres de ces journées de travail est disponible gratuitement en ligne sur le site du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

    Dans la préface du livre électronique, les lecteurs pourront relire les mots du Pape François lors de son audience avec les participants, un discours dans lequel François a souligné la valeur de la vie à chaque instant et a recommandé «des actions pastorales plus incisives» pour soutenir ceux qui reçoivent des enfants malades.  Aucun être humain, avait déclaré le Saint-Père «ne peut être incompatible avec la vie, ni à cause de son âge, ni de sa santé, ni de la qualité de son existence. Chaque enfant qui s'annonce dans le ventre d'une femme est un cadeau, qui change l'histoire d'une famille : d'un père et d'une mère, de grands-parents et de petits frères. Et cet enfant a besoin d'être accueilli, aimé et soigné. Toujours !»

  • Chine : tous les moyens sont bons pour contraindre les récalcitrants à rejoindre l'Eglise patriotique

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    De AN XIN sur le site "Bitter Winter" :

    Les maisons de retraite catholiques attaquées et fermées

    29/05/2020

    Le PCC utilise tous les moyens pour forcer les objecteurs de conscience catholiques à rejoindre l'Église patriotique, y compris la fermeture des organisations caritatives.

    Le diocèse de Mindong, dans la province du Fujian, au sud-est du pays, a été sévèrement persécuté par le PCC parce que la plupart de ses prêtres n'ont pas rejoint l'Association catholique patriotique chinoise (APCC). Les directives du Vatican, publiées en 2019 neuf mois après la signature de l'accord entre le Saint-Siège et la Chine en 2018, prévoient que les prêtres et les évêques de ce qui était connu comme l'Église catholique clandestine sont libres de ne pas rejoindre l'APCC pour des raisons de conscience. Malgré cela, le régime communiste utilise tous les moyens possibles pour forcer tous les catholiques sous son contrôle.

    En janvier, cinq paroisses du diocèse ont été fermées. Pour les inciter à rejoindre l'Église patriotique, les prêtres ont été maintenus sous pression pendant plus d'un an, subissant des formes d'endoctrinement, d'intimidation et de tentatives de corruption. Les organisations caritatives créées et gérées par les paroisses ont également été visées. L'une d'entre elles est la "Benevolence Home", une maison de retraite pour personnes âgées fondée il y a plus de vingt ans par une église catholique à Saiqi, un village de la région métropolitaine de Fuan, dans le Fujian.

    Le 12 janvier, près de 50 fonctionnaires du gouvernement local et officiers de police ont fait une descente dans l'établissement où étaient logées plus de 30 personnes, dont certaines étaient handicapées ou démunies.

    La casa di cura fondata dalla chiesa di Saiqi
    La maison de retraite fondée par l'église de Saiqi a été fermée.

    Un croyant a dit à Bitter Winter que le personnel du gouvernement avait coupé l'eau et l'électricité, puis avait fermé l'installation parce que "les mesures de prévention des incendies auraient été insuffisantes". Les invités étaient forcés de quitter le bâtiment, beaucoup pleuraient, d'autres suppliaient de rester car ils n'avaient nulle part ailleurs où aller. Les fonctionnaires les ont simplement ignorés, disant qu'ils devaient résoudre leurs propres problèmes. Trois anciens avaient réussi à se cacher dans l'église, mais bientôt les officiers les ont découverts et les ont traînés dehors en les dépouillant de leurs couvertures et de leurs vêtements.

    Un invité de 68 ans de l'établissement se souvient : "Les agents étaient très agressifs et j'ai eu si peur que je me suis évanoui. La vie spirituelle est tout pour moi. Je n'ai pas de famille et je suis heureux de vivre dans la maison de retraite de l'église où je peux assister à la messe. Être mis à la porte, c'est comme mourir !".

    Une femme de 90 ans a déclaré avec colère : "Le parti communiste est le diable".

    Un fidèle de plus de quatre-vingts ans a raconté que pendant la descente, des officiers ont dit aux invités que la maison de retraite était fermée pour pousser les prêtres de la paroisse à rejoindre l'APCC. L'un d'entre eux, Fr Huang, a été persécuté à plusieurs reprises pour ne pas avoir accepté le contrôle du PCC. Les fidèles ont ajouté : "Ils voulaient que nous le persuadions de signer la demande d'adhésion à l'APCC. Si nous l'avions fait, nous aurions pu rester dans la maison de retraite, mais notre foi aurait alors été contrôlée par le parti communiste. Ce ne serait plus du catholicisme".

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  • L’incroyable histoire du miracle attribué à Charles de Foucauld

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    De Hugues Lefèvre sur le site web de « Famille Chrétienne », ce 29 mai 2020 :

    cent-ans-mort-violente-Charles-Foucauld-e1480691677936.jpgMardi 26 mai, le pape François a autorisé la publication de huit décrets de la congrégation pour les causes des Saints. Parmi les miracles reconnus, celui attribué au bienheureux Charles de Foucauld. Récit d’un événement officiellement « miraculeux » survenu à Saumur en novembre 2016.

    Le mercredi 30 novembre 2016, une équipe d’ouvriers de l’entreprise Asselin, spécialisée dans la restauration du patrimoine et de monuments historiques, travaille sur la charpente de la chapelle de l’établissement scolaire Saint-Louis, à Saumur. Parmi les spécialistes du bois présent ce jour-là, Charle, 21 ans, jeune charpentier, évolue entre la voute de l’édifice et la charpente. Vers 16h30, un accident d’une rare violence se produit. Dans un geste précipité, le jeune homme passe outre le chemin sécurisé et marche sur la voute de la chapelle. Sous le poids du jeune homme, celle-ci s’écroule soudainement. Charle chute de quinze mètres cinquante et tombe à plat ventre sur un banc d’église. Un montant en bois lui perfore l’abdomen, juste sous le cœur.

    Sur le chantier, c’est l’effroi. « Jamais un tel accident ne s’était produit », confie François Asselin le patron de l’entreprise. Alors qu’on le pense mort, l’inouï va se produire. Le jeune homme se relève avec le morceau de bois qui le transperce de part en part. Plus délirant encore, il marche une cinquantaine de mètres, rencontre du personnel du lycée et les avertit qu’un problème vient de se produire. Estomaquées par cette vision, des personnes appellent en catastrophe les secours qui arrivent en hélicoptère. Mais impossible de faire monter Charle à bord de l’appareil à cause du corps étranger qui le traverse. Il faut donc partir en ambulance jusqu’à Angers. Encore quarante-cinq minutes durant lesquelles tout peut arriver.

    « Pour moi, il ne peut pas s’en sortir »

    « Je suis prévenu environ 1h30 après l’accident mais je ne sais rien de son état. J’ai simplement les faits, cette chute effrayante… Pour moi, il ne peut pas s’en sortir », explique François Asselin. Le patron de l’entreprise de 130 salariés est alors à Paris. Devant l’angoisse terrible qui l’assaille, le chef d’entreprise n’a qu’un réflexe : il faut prier.  Avec son épouse, il appelle la Fraternité de Marie, Reine immaculée, dont ils sont très proches ainsi que sa paroisse de Saumur. Créée en 2012, elle porte le nom de Charles de Foucauld…

    « La coïncidence est étonnante. Lorsque François Asselin me contacte pour m’annoncer l’accident, nous vivons à la paroisse dans un contexte de préparatifs de fête pour célébrer Charles de Foucauld », raconte le curé, le père Vincent Artarit. En effet, le lendemain, jeudi 1er décembre, marque les cent ans jour pour jour de sa mort. Durant un an, les paroissiens ont notamment prié pour que celui qui fut béatifié en 2005 puisse être un jour canonisé. C’est donc dans ce contexte, au moment où se termine une neuvaine en préparation de la fête paroissiale, que l’accident se produit…

    Au petit matin, la mère de Charle annonce la nouvelle

    Les réseaux de prières s’activent et déjà des centaines de personnes prient le bienheureux Charles de Foucauld d’intercéder pour la santé du jeune Charle. Le postulateur de la cause, le père Ardura, expliquera d’ailleurs dans la procédure canonique combien l’appel à l’aide immédiat et collectif lancé à Charles de Foucauld fut réel.

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  • Les chrétiens d’Europe, après leurs frères d’Orient, vont-ils devoir à leur tour se cacher ?

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    Une "contribution externe" de Doriane de Lestrange publiée en "opinion" sur le site de La Libre :

    Chrétiens d’Europe : allons-nous, nous aussi, devoir nous cacher ?

    Une opinion de Doriane de Lestrange, ancienne avocate, devenue rédactrice, analyste et journaliste spécialisée sur les questions de société, économiques et européennes.

    La décision est tombée comme un couperet. Le Conseil d’Etat, contrairement à son homologue d’outre Quiévrain, et à l’opposé des décisions prises par une majorité de pays d’Europe occidentale déconfinée, a décidé hier, jeudi 28 mai, de maintenir l’interdiction de réunion dans les lieux de cultes en Belgique.

    Faisant fi des grands traités et chartes internationales consacrant les droits de l’Homme et libertés désormais considérées comme les plus élémentaires, la juridiction administrative suprême s’engage effrontément sur la voie de l’obstination dont semble désormais faire preuve le gouvernement fédéral belge. Ne craint d’ailleurs-t-elle pas la sanction de la Cour européenne des droits de l’Homme qui consacre la liberté de culte dans l’article 9 de la convention éponyme ?

    Ainsi, l’an 2020 est-il celui qui voit un Etat membre de l’Union Européenne, ambassadrice universelle des idées de démocratie et de libertés fondamentales, permettre que la liberté de culte de tout un peuple continue d’être bafouée alors même que celui-ci est désormais libre de consommer, de se divertir en allant regarder les pandas dans les zoos, de rendre visite aux plus vulnérables (véritables victimes de cette crise), de se cultiver, de se faire couper les cheveux, de s’instruire, et même de descendre la Lesse en Kayak (il est à craindre que Madame Wilmès trainera derrière elle cette affaire de sport nautique pour quelques mois encore…).

    Est-ce donc à dire que la pratique des cultes religieux en Belgique, représente à ce jour un danger tel qu’il doive être la quasi seule et dernière pratique à rester interdite au niveau national ? Les religions, dont la Constitution belge consacre et protège pourtant juridiquement l’existence, tout en assurant une neutralité très spécifique à sa tradition politique, représenteraient-elles une menace imminente à l’ordre sanitaire désormais établi ?

    Le silence assourdissant de bon nombre d’évêques de Belgique surprend

    Et pourtant, nos voisins européens ne semblent pas estimer que se rendre à la messe ou à la synagogue puisse constituer un risque pour la nation. Pas davantage en tout cas que d’aller travailler, faire ses courses ou s’instruire. La liste des pays ayant rouvert leurs lieux de culte s’allonge de plus en plus : Allemagne, Italie, Croatie, Danemark, France, Espagne, etc.

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  • Communiqué de presse des évêques de Belgique : "nous traverserons ensemble la crise du coronavirus"

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    Communiqué de presse :

    Nous traverserons ensemble la crise du coronavirus

    Le 3 juin, le Conseil national de Sécurité décidera de la date où tous les cultes de notre pays pourront à nouveau se réunir pour tenir des services religieux. Entretemps, les mesures de sécurité qui devront être appliquées, ont été approuvées. Elles seront transmises dès aujourd’hui à tous les responsables pastoraux locaux. Ils pourront ainsi entreprendre les préparatifs nécessaires à la reprise des célébrations.

    Ce weekend, nous célébrons la grande fête de la Pentecôte. Nous ne pourrons pas encore la célébrer ensemble dans nos églises, mais cela ne nous empêchera pas de prier le Père d’envoyer son Esprit sur l’Église et sur le monde. Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi, dons qui nous font grandir au service des autres.

    La première phase délicate de sortie du confinement pour nos églises pourra maintenant espérons-le, débuter bientôt. Pour cette première phase, le gouvernement a fixé un nombre maximum de 100 fidèles par célébration. Une distance entre les fidèles d’1,5 mètre dans tous les sens devra également être respectée, ce qui réduira peut-être leur nombre dans les petites églises. Ce ne sera pas facile mais il y va de la sécurité et la santé de tous.

    Toutes ces mesures rendront sans aucun doute nos célébrations un peu moins cordiales dans un premier temps. Nous n’en serons pas moins nourris de la Parole de Dieu et de son Pain de vie, dans le souffle de l’Esprit. Et pour ceux dont la santé est fragile ou qui hésitent à participer à l’Eucharistie dans ces conditions restrictives, il va de soi que les célébrations à la radio et à la télévision se poursuivront.

    Les lignes directrices pour célébrer ensemble sont rassemblées dans un « protocole », élaboré sous la direction d’experts et approuvé par les autorités. Les responsables pastoraux locaux recevront ce protocole dès aujourd’hui. Il est par ailleurs consultable sur Cathobel et sur Kerknet. Pour une information plus concrète sur les lieux et heures de célébration de l’eucharistie locale, il est souhaitable de contacter le responsable local.

    Ce nouveau ‘vivre ensemble’ qui marque la sortie progressive de la crise du coronavirus, exige créativité et engagement. Il suppose une attention soutenue pour ceux qui subissent de plein fouet la crise dans ses dimensions sanitaires, économiques et sociales.

    Une fois de plus, nous remercions tous ceux qui s’engagent pour leurs semblables, qu’ils soient proches ou plus éloignés. Nous en avons eu de bons exemples en de nombreux endroits, ces dernières semaines.

    La crise du coronavirus est et sera plus légère si nous continuons à la traverser ensemble.

    Sainte fête de Pentecôte

    Les Évêques de Belgique,

    SIPI – Bruxelles, vendredi 29 mai 2020

    Le texte du « protocole » (en PDF)