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Société - Page 67

  • 73 millions de morts par avortement en 2023 !

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    De kath.net/news :

    73 millions de morts par avortement en 2023 !

    4 janvier 2024

    En 2023, l'avortement était clairement la première cause de mortalité dans le monde et en tête de toutes les statistiques de mortalité avec 52 %.

    C'est une nouvelle que la plupart des médias passeront sous silence en 2024 et qui devrait également être un sujet de préoccupation pour la plupart des représentants de l'Église en Allemagne, en Autriche ou en Suisse (mais aussi en Belgique ou en France) : en 2023, 73 millions d'enfants ont été tués par avortement. En 2023, l'avortement était clairement la première cause de mortalité dans le monde et, avec 52 %, il était en tête de toutes les statistiques de mortalité. C'est ce que montrent les statistiques de Worldometer et de l'OMS, comme le rapporte "LifeNews". Worldometer collecte différentes statistiques auprès des gouvernements et d'autres organisations, rassemble ces données et les extrapole ensuite à d'autres pays. Aux États-Unis, entre 1500 et 2500 avortements sont actuellement pratiqués chaque jour. Cela signifie qu'environ 20 % des grossesses se terminent par le meurtre d'enfants à naître.

  • Comment évolue le catholicisme dans la Pologne de l'après COVID ?

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    Du Catholic World Report (Filip Mazurczak) :

    L'état de la foi catholique dans la Pologne post-COVID

    Entre 2019, dernier recensement des fidèles avant la pandémie, et 2022, la proportion de catholiques polonais assistant à la messe a chuté de 7,4 %. Mais il y a aussi de nombreuses tendances positives.

    3 janvier 2024

    En décembre, l'Institut des statistiques de l'Église catholique a publié son rapport annuel sur l'Église catholique en Pologne, le premier à contenir des données obtenues après la levée des restrictions imposées par la pandémie.

    Si le rapport contient quelques données optimistes, comme le fait que presque tous les bébés polonais nés en 2022 ont été baptisés, la publication indique néanmoins un déclin de la pratique religieuse, à l'instar d'autres pays euro-atlantiques. Plutôt qu'un motif de désespoir, le fléchissement de la foi au niveau mondial après la pandémie devrait inspirer les catholiques, clercs et laïcs, à accroître leur ferveur missionnaire.

    Le coup de la pandémie

    Depuis 1980, l'Institut polonais des statistiques de l'Église catholique publie un rapport statistique annuel qui offre une vue d'ensemble quantitative du catholicisme polonais. Les principales conclusions sont résumées en anglais dans cet article.

    Naturellement, la statistique la plus médiatisée du rapport est celle de la fréquentation de la messe, basée sur un comptage effectué un dimanche d'octobre dans l'ensemble des quelque 10 000 paroisses de Pologne. Bien que des facteurs arbitraires tels que le temps ou les enfants de chœur (qui font généralement le décompte) puissent influencer les résultats, il s'agit d'une méthode plus fiable que les sondages pour mesurer la pratique religieuse. En 2022, 29,5 % des catholiques polonais ont assisté à la messe, tandis que 13,9 % ont reçu la Sainte Communion. Ce chiffre est légèrement supérieur à celui de l'année précédente, lorsque des restrictions liées au COVID ont été imposées au nombre de personnes pouvant assister à la messe en Pologne ; en 2022, 28,3 % ont assisté à la messe, tandis que 12,9 % ont reçu l'eucharistie.

    Dans les années 1980, lorsque l'Église polonaise était au premier plan de la lutte du peuple polonais contre l'oppression communiste, environ 50 % des catholiques polonais assistaient à la messe. Dans les années 1990 et au début des années 2000, ce chiffre a légèrement baissé, pour se stabiliser autour de 40 %. Dans les années 2010, la proportion de Polonais baptisés assistant à la messe s'est située dans la partie supérieure des années 30, atteignant 36,9 %, dont 16,7 % ont reçu la Sainte Communion en 2019. Par rapport à 2018, il s'agit d'une baisse de 1,3 % et de 0,6 %, respectivement. Étant donné que 2019 - qui a été à la Pologne ce que 2002 a été aux États-Unis - a connu un énorme débat public sur les abus sexuels dans l'Église catholique polonaise (cette année-là, il y avait des gros titres sur le sujet presque tous les jours), il est remarquable que le niveau de déclin n'ait pas été plus marqué.

    En général, étant donné les énormes changements qui ont eu lieu dans la société polonaise depuis les années 1980 - la disparition du régime communiste et son remplacement par le consumérisme, le décès du fils préféré, le pape saint Jean-Paul II, qui, pour les jeunes générations, devient de plus en plus une figure historique lointaine, et la croissance de la prospérité polonaise (entre 1990 et 2018, le PIB polonais a explosé de façon vertigineuse de 381 %) - le taux de déclin a été étonnamment lent, la fréquentation de la messe polonaise diminuant d'environ 3 à 5 % par décennie.

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  • Bénédiction des couples homosexuels : toutes les faussetés de Fiducia supplicans

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    De Riccardo Cascioli et Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Bénédiction des couples homosexuels : toutes les faussetés de Fiducia supplicans

    La doctrine changée tout en affirmant le contraire, falsification de la notion de couple, jeux de mots et formules ambiguës, rejet de la loi naturelle. La Bussola et l'Observatoire Van Thuan proposent une vision concise du document du Vatican qui divise l'Eglise.

    3_1_2024

    La Nuova Bussola Quotidiana et l'Observatoire du Cardinal Van Thuân proposent dans ces lignes une évaluation globale de la Déclaration Fiducia supplicans. Nous avons laissé passer un certain temps depuis sa publication afin de favoriser une réflexion précise et complète. En effet, la Déclaration soulève de nombreuses et graves questions qui doivent être abordées séparément, mais aussi et surtout dans un cadre unifié. Elle semble avoir franchi une étape fatale, un tournant dans la doctrine et la pratique de l'Église, une limite semble avoir été franchie de manière décisive. Certains commentateurs ont parlé de "catastrophe" et de "scandale". Cela appelle une analyse responsable et complète.

    Quelques observations formelles

    La déclaration a été publiée le 18 novembre 2023. Elle est signée par le préfet, le cardinal Victor Manuel Fernández et, avec la formule ex audientia, par le pape François. Elle n'a pas été examinée par l'assemblée du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, mais seulement, comme l'indique le texte, par la Section doctrinale. La formule d'approbation papale est parmi les plus faibles : elle semble dire seulement que le pape a été informé, ce qui contraste avec la grande pertinence magistérielle d'une Déclaration. Une chose similaire s'était produite avec le Responsum de 2021, qui, comme nous le savons, disait le contraire et envers lequel François n'avait pas caché son impatience. Dans ce cas, au bas du texte, il était seulement dit que le pape avait été informé.

    Deux autres aspects formels de la Déclaration sont à noter. Le premier est que la plupart des références magistérielles renvoient à des interventions de François. Il n'y a jamais eu de document aussi limité dans ses références au magistère précédent. Il est dit que la Déclaration est "basée sur la vision pastorale du Pape François", comme s'il s'agissait d'un unicum. Troisièmement, l'argumentation du texte est très faible et son niveau est défiguré par rapport à la structure argumentative, par exemple, de Dominus Jesus (2000), qui était également une Déclaration comme celle-ci, c'est-à-dire un document de haut rang magistériel.  

    La thèse centrale de la Déclaration

    Fiducia supplicans soutient que la doctrine catholique sur le mariage et la sexualité reste inchangée et que les nouvelles indications qu'elle contient sont uniquement pastorales et, en tant que telles, complètent, sans le nier, le Responsum de 2021, qui se serait limité au seul domaine doctrinal. La nouveauté pastorale consisterait en une révision du sens des bénédictions, prévoyant, outre les bénédictions déjà doctrinalement clarifiées qui ont lieu dans des contextes liturgiques, également des bénédictions dans des contextes non liturgiques que la Déclaration appelle "privés" ou "spontanés".

    Ces arguments n'ont aucun fondement plausible. Si ce n'est pas un laïc qui bénit, comme un père bénissant ses enfants, mais un prêtre, cette bénédiction est déjà liturgique en elle-même, même si elle ne suit pas une formulation préparée par l'autorité compétente. Elle est liturgique en substance, parce qu'elle est donnée par un prêtre et qu'elle implique donc l'Église. Il ne s'agit pas seulement de constater qu'une telle bénédiction purement pastorale et non liturgique n'a jamais été envisagée par l'Église, mais aussi qu'elle n'existe pas et qu'elle n'a pas été envisagée et réglementée parce qu'elle ne peut pas exister. 

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  • Analyse critique de Fiducia supplicans

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    Ref. revue mensuelle « La Nef », 29/12/29

    (https://lanef.net/2023/12/29/analyse-critique-de-fiducia-supplicans/):

    Le Dicastère pour la Doctrine de la foi a publié le 18 décembre une « Déclaration », Fiducia supplicans, « sur la signification pastorale des bénédictions », ouvrant la porte aux bénédictions aux couples de personnes homosexuelles ou aux couples de divorcés remariés, au prix d’un trouble immense dans l’Eglise. Analyse critique :

    « Alors que la déclaration Fiducia supplicans rappelle clairement la doctrine traditionnelle sur les conditions de la bénédiction liturgique d’un couple dans le mariage, elle ouvre la voie à une bénédiction hors liturgie des ‘couples’[1] homosexuels ou de couples en situation irrégulière. Cette déclaration porte des difficultés de compréhension prêtant à une grande confusion.

    Jusqu’où peut aller la bénédiction de personnes homosexuelles ? Telle est l’une des grandes questions pastorales que soulève ce texte. Qu’une personne homosexuelle désireuse de faire un pas dans la foi puisse recevoir personnellement une bénédiction est certainement non seulement envisageable mais souhaitable. Chaque personne à tendance homosexuelle doit être accueillie avec respect et délicatesse et peut recevoir, en tant que personne, toute la tendresse de son Père du Ciel.

    Lire la suite sur le site de La Nef

  • Bénédiction des couples homosexuels : pourquoi des évêques africains contestent-ils la décision du pape ?

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    TV5 Monde : LE 28 DÉC. 2023 À 10H58 (TU)  Par Juliette Ossola :

    Depuis l'autorisation de la bénédiction des couples de même sexe par le Vatican, de vives réactions se sont faites entendre sur le continent. Plusieurs évêques africains ont contesté cette déclaration, et certains refusent de bénir ces couples. Ces réactions s'expliquent à la fois par le contenu du texte, dans un continent dans lequel l'homosexualité reste encore majoritairement pénalisée ou mal perçue, mais aussi par la manière dont le Vatican a pris cette décision. Analyse : "Il n’y a aucune possibilité dans l’Église de bénir les unions et activités homosexuelles. Cela irait à l’encontre de la loi de Dieu, de l’enseignement de l’Église, des lois de notre nation et des sensibilités culturelles de notre peuple". Le ton du communiqué du 20 décembre de la Conférence épiscopale du Nigeria est direct. Du Nigeria à Kinshasa, nombreux sont les prélats africains qui refusent de suivre le pape dans sa décision.

    Or, le 18 décembre dernier, le dicastère pour la Doctrine de la foi, autorisait la bénédiction aux "couples irréguliers" (couples de divorcés ou de même sexe) dans une déclaration approuvée par le pape François, sans que ce pape ne remette en cause la doctrine de l'Église selon laquelle le mariage est un sacrement entre une femme et un homme.

    (Re)lire : Bénédiction des couples homosexuels : des archevêques africains contestent la décision du pape

    32 pays africains répriment l'homosexualité :

    "L’Église catholique en Afrique est extrêmement conservatrice sur le plan des mœurs". Jean-Pierre Dozon, anthropologue et spécialiste de l'Afrique : Ces réactions hostiles à la décision du pape s'inscrivent dans un continent où l'homosexualité est souvent réprimé. Sur 69 pays dans le monde réprimant l’homosexualité, 32 sont situés en Afrique, selon l'observatoire des inégalités.

    "L’Église catholique en Afrique est extrêmement conservatrice sur le plan de mœurs" constate Jean-Pierre Dozon, anthropologue et spécialiste de l'Afrique. Selon lui, cette "hostilité de certains prélats africains à la bénédiction de couples homosexuels n'est donc pas surprenante"

    "Les premières législations contre les homosexuels ont été mises en place par les pays colonisateurs. Il y a un ensemble de raisons politiques, culturelles et religieuses et il faut replacer cela dans son contexte. Les Églises locales sont placées dans des contextes nationaux divers et variés et il est intéressant de voir si elles sont sous influence de la politique locale dans leurs prises de positions, ou si elles se positionnent en fonction de leur compréhension du dogme et de la doctrine catholique", détaille François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique des Religions au sein de l'IRIS. 

    "Plusieurs questions se posent: quelles seraient les incidences pour eux (les prêtres qui béniraient les couples homosexuels) du point de vue de leurs États s’ils faisaient autrement ? Est-ce que les forces de police pourraient arriver au cours de la bénédiction pour arrêter les homosexuels, vu qu’ils seraient au courant de leur homosexualité ?" ajoute une source bonne connaisseuse du Vatican. 

    Au Nigéria par exemple, la loi prévoit une peine de 14 ans de prison en cas de mariage homosexuel et 10 ans d'emprisonnement pour les personnes de même sexe affichant publiquement leur relation.

    Une prise de position du pape 

    (Re)lire : Bénédiction des couples homosexuels : le pape change la pratique de l’Église mais pas sa doctrine

    De plus, un synode sur l'avenir de l'Église, une grande assemblée d'ecclésiastiques rassemblant des représentants de l'Église catholique issus de tous les continents, évêques, religieux mais aussi des fidèles laïcs, s'est tenu à Rome du 4 au 29 octobre 2023. Durant cette assemblée, a été évoqué la question de la bénédiction des couples homosexuels, donnant lieu, selon cette même source, à "des confrontations de points de vue particulièrement vigoureuses".

    C’est une pratique un peu solitaire du pouvoir du pape de prendre position par la publication de ce texte" commente François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique des Religions au sein de l'IRIS

    À l’issue de ce synode, aucune déclaration en faveur de la bénédiction des couples homosexuels n'avait été retenue. François Mabille y voit "une sorte de contradiction dans la gouvernance du pape actuel : il organise un synode qui dresse des perspectives de collaboration dans la réflexion sur l’Église, sa gouvernance et les prises de positions doctrinale. Alors que sur un sujet sur lequel le synode n’a pas pu se prononcer, le pape publie ce texte. C’est une pratique un peu solitaire du pouvoir, le pape prend position par la publication de ce texte". 

    Déclin de l'Église catholique en Occident 

    Or, si le catholicisme a tendance à décliner en Europe et en Amérique du Nord, ce n'est pas le cas dans les pays du Sud et la part de l'Église africaine dans le monde est aujourd'hui très importante. "L’Europe a colonisé et évangélisé l’Afrique. Le catholicisme a été approprié et est devenu une affaire africaine" explique Jean-Pierre Dozon.

    Selon François Mabille, "ce qui est de plus en plus sensible c’est la position à la fois minoritaire et à la fois une sorte de mise à distance des Églises catholiques en Europe de la part des Églises catholiques en Asie et en Afrique." Des prêtres dans l'Église catholique flamande ou en Allemagne ont en effet béni des couples de même sexe.

    "On peut dire que le Sud global a ce regard des anciens colonisés sur le catholicisme européen, qui est jugé comme à la fois déclinant, ce qu’il est, et avec l’idée que les Églises catholiques en Europe ne sont pas en mesure de conforter la doctrine et de faire passer des lois dans les pays européens", ajoute François Mabille

    L'avenir de l'Église catholique

    Au vu de ces divisons, la question de l'avenir de l'Église catholique se pose. "Le risque est de voir apparaitre une fracture dans l’Église catholique d’une manière très forte" précise François Mabille. Selon l'expert, "d’une certaine manière, par la méthode et par le contenu il y a un risque que cela cristallise l’opposition à la fois au pape, et aux ouvertures pastorales de l’Église catholique. Ça pourrait devenir l'un des enjeux dans l’élection du successeur du pape".

    C'est aussi ce risque de fracture que souligne Jean-Pierre Dozon : "il y aura un retour de bâton après lui (le pape François), à la curie romaine, comme les prélats africains sont nombreux et importants, il y aura un retour à quelque chose de beaucoup plus traditionaliste". 

    L'anthropologue évoque la possibilité de l'élection d'un prochain pape africain,: "à ce moment-là, ça serait un pape qui serait évidemment très conservateur", ajoute-t-il. » …

     

  • Quand la société occidentale se suicide en dansant

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    D'Alexandre Devecchio repris par Memorabilia :

    Patrick Buisson: «La société occidentale se suicide en dansant»

    Publié  le 06/04/2023 mis à jour  le 26/12/2023 (reprise)

    JEAN LUC BERTINI pour le Figaro Magazine

    L’essayiste, figure intellectuelle et politique de la droite conservatrice, est mort à l’âge de 74 ans. Dans Décadanse, son dernier livre, il s’attaquait à la libération des mœurs des années 1970 aboutissant, selon lui, au triomphe d’une société individualiste et marchande.

    Le Figaro Magazine a publié en avril 2023 de larges extraits de cette œuvre aussi puissante que dérangeante. Nous vous proposons de les redécouvrir ici.

    Décadanse, de Patrick Buisson, Albin Michel, 528 p., 24,90 €.  Albin Michel


    L’effort théorique du féminisme radical pour faire apparaître toutes les femmes comme partie prenante d’une seule et même classe universellement exploitée dans le cadre de la famille patriarcale se heurte, néanmoins, à l’infinie diversité des situations et à la difficulté de discerner entre exploitation et domination. De façon presque unanime, la tradition socialiste, à l’image d’un Paul Lafargue, s’était toujours attachée à réfuter l’idée d’une exploitation des bourgeoises par leur mari.

    Oisive et « parasite », selon le qualificatif d’Engels, la femme bourgeoise était considérée comme une sorte de « prostituée » d’un genre spécial dont la particularité était de partager une vie de couple où l’exploité n’était plus la femme mais son conjoint. Se démarquant de l’analyse marxiste, les premières militantes féministes, toutes issues de la bourgeoisie et même parfois de la grande bourgeoisie, ne pouvaient épouser un tel point de vue. Renvoyer les femmes à leur classe revenait à nier leur oppression en tant que sexe. De n’être pas une « femme bonniche » ne devait pas priver pour autant la « femme potiche », toute privilégiée qu’elle fût sur le plan financier, du statut de victime auquel la condamnait un oppresseur commun. Pour n’être pas soumise à une exploitation d’ordre économique, elle n’en subissait pas moins cette autre forme d’aliénation qu’était la domination du pouvoir mâle.

    Le regard que portent les féministes sur la femme du peuple est encore plus ambigu. Forteresse de la mère au foyer, la famille ouvrière est un isolat réfractaire. Difficile de mettre en cause l’impérialisme masculin quand une tradition solidement établie, depuis la fin du XIXe, veut que l’homme remette intégralement sa paie à la femme, instituant par là même une sorte de « matriarcat budgétaire » qui perdure bien au-delà des années 1960. Nul n’est plus opposé au travail salarié de la femme que les ouvriers qui ont vu leur mère trimer comme un forçat et le plus souvent mourir à la tâche. Un tel point de vue constitue l’angle mort d’une pensée féministe fortement marquée par ses origines sociales.

    Le choc de ces deux mondes donne parfois lieu à des scènes cocasses comme celle que rapporte l’actrice Bernadette Lafont après avoir assisté avec Marie-Jeanne, une amie taxi, à une réunion du MLF dans un appartement grand standing de La Muette : « Marie-Sophie pérorait depuis un bon quart d’heure en revendiquant le droit au travail pour toutes les femmes. Marie-Jeanne qui, jusque-là, se contentait de lutter contre le sommeil se leva d’un bond : “Qu’est-ce que tu connais à tout ça, toi qui es née le cul dans la dentelle ? Crois-tu que ma mère, ma grand-mère, mes tantes se sont battues pour bosser en usine ? À la place d’un boulot aussi con, elles auraient sûrement préféré rester à la maison si elles avaient eu les moyens. »

    Aux origines du basculement démographique

    Bien que le mot n’ait pas encore été inventé, l’un des faits les plus marquants du débat parlementaire sur la loi Veil est incontestablement l’apparition, à la faveur de l’intervention de nombreux députés du groupe gaulliste, d’un discours préfigurant la thèse de Renaud Camus sur « le grand remplacement ». Fil rouge de ces orateurs qui évoquent les uns après les autres les retombées à moyen terme de la loi, la question d’un transfert de la fécondité de la population autochtone vers les populations immigrées résonne comme l’écho à peine assourdi de la sombre fiction de l’écrivain Jean Raspail qui, dans Le Camp des saints – l’un des best-sellers de l’année 1973 –, décrit comme d’une imminente actualité la submersion non pacifique de la France par une flotte de bateaux chargés de migrants originaires du tiers-monde.

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  • Thomas Becket : un témoin qui nous encourage à prendre position pour ce qui est juste

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    De K.V. Turley  sur le National Catholic Register :

    Saint Thomas Becket - Un saint pour cette saison ?

    L'archevêque martyr de Canterbury a beaucoup à nous apprendre sur les relations entre l'Église et l'État aujourd'hui.

    Thomas Becket forbids Robert de Beaumont, 2nd Earl of Leicester, and Reginald de Dunstanville, 1st Earl of Cornwall, to pass sentence on him.
    Thomas Becket interdit à Robert de Beaumont, 2e comte de Leicester, et à Reginald de Dunstanville, 1er comte de Cornouailles, de prononcer une sentence à son encontre. (photo : James William Edmund Doyle / Domaine public)

    Le 29 décembre 2021

    Le 29 décembre est la fête de saint Thomas Becket. Cet évêque martyr du 12e siècle est connu pour son opposition à l'excès de pouvoir de l'État en la personne du roi d'Angleterre Henri II. 

    Dans le monde d'aujourd'hui, on assiste à un nouvel affrontement entre l'Église et les autorités étatiques. Ce saint médiéval a-t-il donc quelque chose de pertinent à dire aux catholiques contemporains ? 

    Son biographe, le père John Hogan, le pense. Prêtre du diocèse de Meath (Irlande), il travaille dans le ministère paroissial et l'enseignement depuis son ordination. En outre, il a fondé la Fraternité Saint Genesius comme moyen de prière pour les personnes travaillant dans les arts et les médias, et a co-animé la série EWTN : Forgotten Heritage. Il a récemment publié Thomas Becket : Defender of the Church (Our Sunday Visitor) est un rappel opportun de ce que les catholiques en général et les évêques en particulier sont appelés à témoigner à toute époque. 

    Book cover OSV
    Couverture du livre "Thomas Becket : Defender of the Church".

    The Register s'est entretenu avec le Père Hogan le 17 décembre 2021. 

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  • Elections en RDC : les évêques catholiques au centre de toutes les attentions

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    La Libre Afrique du 26 décembre 2023, sous la signature de Hubert Leclercq :

    «  La Cenco s’est donné les moyens de réaliser une vraie observation de ce scrutin.

    « Le cardinal Ambongo et l’abbé Nshole exagèrent”. La phrase, prononcée par un diplomate européen au lendemain des célébrations de Noël à Kinshasa, semble démontrer qu’une certaine communauté internationale, au nom d’une stabilité à très court terme, est prête à dérouler le tapis rouge au président sortant, qui pourrait une fois de plus s’installer sur le trône du Congo sans avoir remporté le vote populaire.

    Au centre de cette approche, la crainte de froisser le pouvoir en place, quitte à lui passer tous les abus. Quitte à s’asseoir sur les aspirations du peuple congolais.

    ”On ne parle plus à l’Afrique comme on le faisait il y a quelques années, répète un diplomate, qui met en avant “le traumatisme laissé par les coups d’État à répétition dans le Sahel”.

    « Face à cette attitude, l’Église catholique congolaise, qui s’est donné les moyens de monitorer ce scrutin, est donc sous haute pression, notamment de Washington mais aussi des chancelleries “qui comptent” à Kinshasa, surtout ce mardi soir, à quelques heures de la première manifestation annoncée par une partie de l’opposition qui appelle à la tenue d’un nouveau scrutin. “Le cardinal Ambongo n’a pas été tendre avec le régime et avec cette élection, mais il l’a fait avec intelligence et tact”, reconnaît un autre diplomate, qui refuse l’idée que “l’Afrique ne puisse bénéficier des mêmes standards diplomatiques que le reste du monde.”

    « Parallèlement, l’Église catholique – et protestante – sait qu’elle est attendue par des millions de Congolais qui n’ont pu s’exprimer lors de ce scrutin et qui n’ont pas oublié qu’en 2018, les évêques avaient contesté les résultats “officiels”, sans oser enfreindre la loi qui réserve l’annonce du verdict des élections à la Ceni.

    Aujourd’hui, les évêques ont déjà retardé l’annonce des chiffres qu’ils ont recueillis qui pourraient ne pas être en phase avec ceux de la Ceni. L’enjeu est crucial. Le pouvoir le sait. Il craint la colère populaire à l’annonce des résultats qu’il a “préparés”.

    Un bras de fer se joue en coulisse entre tenants du respect des électeurs et partisans d’un pragmatisme court-termiste qui ne fera qu’accentuer l’appétit des dictateurs en devenir. »

    Vers une palabre interminable pour amortir un compromis de sortie à la belgolaise  (JPSC)?

  • RDC : « l’homosexualité est un désordre moral contraire à la loi naturelle et à notre culture africaine » (Cardinal Fridolin Ambongo)

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    De NewsDayfr.com:

    25 décembre 2023

    La doctrine de l'Église catholique sur le mariage n’a pas changé. C’est ce qu'a déclaré le cardinal Fridolin Ambongo, Archevêque de Kinshasa en RDC et  président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar (Sceam), dans son message à l’occasion de Noël 2023 et ce, en réaction à la déclaration du Vatican approuvant la bénédiction des couples de même sexe bien qu’en dehors des rituels liturgiques. 

    Pour l’archevêque de Kinshasa, l’homosexualité enfreint la loi naturelle du mariage et la culture africaine.

    « L’union homosexuelle n’est pas acceptée dans notre église. Même si les personnes homosexuelles devraient être traitées avec respect, compassion et délicatesse, l’homosexualité reste toutefois un désordre moral contraire à la loi naturelle et à notre culture africaine », écrit-il.

    Selon lui, le mariage demeure une union hétérosexuelle, selon la doctrine de l’église catholique romaine. 

    « Comme institution divine, le mariage demeure une alliance entre un homme et une femme. Les deux forment une communauté de vie, ordonnée aux biens des conjoints, ouverte à la protection », a-t-il renchéri.

    Dans une déclaration le 18 décembre dernier, le Vatican avait autorisé la bénédiction des couples homosexuels et ceux en situation d’irrégularité en dehors de la liturgie. Cette déclaration a créé un tollé au sein de  plusieurs communautés de l'Église catholique à travers le monde, essentiellement sur le continent africain. 

    Relire : La CENCO rejette la bénédiction des couples de même sexe en RDC, en réponse à la déclaration du Vatican

    A Kinshasa, la Communauté famille chrétienne, une structure rattachée à  l’église catholique milite contre la propagation des conceptions occidentales sur l’homosexualité. Du 5 au 7 décembre dernier, elle a organisé une formation des journalistes sur la famille et le mariage.

    « Le mariage n’est pas d’abord un droit positif, simplement édicté par un législateur, l’Etat en l’occurrence, qui l’instaure par le code de famille dans différents pays. Il est surtout un droit naturel par le fait qu’il a été institué par le créateur lui-même et ne doit avoir lieu qu’entre les hétérosexuels », expliquait l’abbé  Mathieu Musua, docteur en philosophie et professeur émérite à l’Université catholique du Congo (UCC).

    Bruno Nsaka

  • 1.600 célébrations de Noël en Belgique francophone accueilleront probablement plus de 160.000 participants

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    2023_12_23_09_53_17_Greenshot.pngCommuniqué de presse

    1.600 célébrations de Noël en Belgique francophone

    accueilleront probablement plus de 160.000 participants

    Blegny, le 22 décembre 2023. Egliseinfo.be, le GPS des clochers en Belgique francophone, recense plus de 1.600 célébrations de Noël réparties sur la veille de Noël, ce dimanche 24, et le jour de Noël, ce lundi 25. L’offre de messes est stable par rapport à 2022 et même en légère croissance par rapport à 2019, signe de la vitalité de l’Eglise catholique après les limitations des messes dues au Covid-19. Elles accueilleront probablement plus de 160.000 participants francophones, soit environ 40% des 404.000 participants belges aux messes de Noël 2022 recensées dans le rapport annuel 2023 de l’Eglise catholique de Belgique. A cela, il faudrait encore ajouter les centaines de messes dans les écoles, maisons de repos, hôpitaux et prisons. Pas de doute, Noël rassemble.

    Les paroisses, unités pastorales, abbayes et communautés catholiques proposent une offre adaptée à tous les publics. Environ 500 célébrations auront lieu en fin d’après-midi ou début de soirée durant la veillée du dimanche 24 décembre. Egliseinfo.be relève de nombreuses messes adaptées aux enfants, dans les aumôneries d’hôpitaux ou encore dans les maisons de repos. Beaucoup de courageux rejoindront environ 350 messes de minuit. Enfin, plus de 760 célébrations sont proposées dans les diocèses et communautés francophones le jour de Noël, qui tombe cette année le lundi 25 décembre.

    Cette année du 800ème anniversaire de la crèche par saint François d’Assise à Greccio en Italie, la plupart des églises sont ouvertes et accueillent de nombreux visiteurs. Il est intéressant de souligner la créativité et la convivialité observées dans de nombreuses communautés catholiques. Des milliers d’enfants sont impliqués dans des contes et récits de Noël. Plusieurs repas solidaires de Noël rassembleront des centaines de bénévoles, d’isolés, de pauvres et de familles, comme par exemple ceux proposés par la paroisse sainte Julienne à Salzinnes-Namur, l’unité pastorale de Boetendael à Uccle ou encore la communauté Sant’Egidio à Liège. On ne compte plus les concerts de Noël ni les activités en lien avec la fête de la nativité de Jésus-Christ. Cette année, on observe un engouement particulièrement important pour les concerts de Noël qui ont lieu dans les églises ou sur les podiums des marchés ou villages de Noël.

    « Chaque année, Noël représente le pic des recherches des horaires de messe sur notre plateforme egliseinfo.be. Nous nous attendons à plus de 200.000 pages vues sur la période et plus de 100 recherches chaque minute le 24. Complémentaire aux sites internet des paroisses, egliseinfo.be facilite les recherches via les moteurs de recherche qui représentent 90% des accès à la plateforme. Outre les pratiquants réguliers, les catholiques en visite dans leurs familles ou en vacances recherchent les célébrations proches de leur lieu de vacances. La fête de Noël reste d’ailleurs une des plus grandes fêtes en Belgique », dit Jacques Galloy, initiateur de la plateforme egliseinfo.be.

    « De plus en plus de personnes recherchent les horaires des messes via internet. Notre service est de faciliter ces recherches avec les technologies informatiques les plus avancées. Nous travaillons en lien étroit avec les diocèses, les abbayes et des centaines de bénévoles. Chaque année, notre équipe mène une campagne de Noël en contactant les lieux de culte et en proposant des formations », explique Gabriel Crutzen, webmaster d’egliseinfo.be.

    Pour les chrétiens, la fête de Noël tire son nom du latin natalis qui signifie « naissance » ou « nativité ». Elle célèbre la naissance de Jésus, Fils de Dieu, le Sauveur attendu, annoncé par les prophètes. Le nom de Jésus veut dire en hébreu « Dieu sauve ». Ce nom même révèle son identité et sa mission, sauver les hommes et les conduire vers Dieu, le Père. La fête de Noël constitue en premier lieu une célébration de la vie et de l'innocence. L'histoire de cet enfant né dans une étable a un sens pour tout le monde. Lorsque l'on se réunit en famille pour fêter Noël, en accordant une place particulière aux enfants et en ouvrant sa maison à autrui, aux réfugiés, aux pauvres et aux isolés, cela participe à l'esprit de Noël, que l'on soit croyant ou non.

    Pour les Chrétiens du monde entier, Noël est la fête la plus importante avec Pâques. Elle est apparue dans le calendrier chrétien au 4ème siècle à Rome. La date du 25 décembre fut choisie car elle s'accordait particulièrement bien avec la symbolique de la nativité. En effet, Jésus-Christ est “lumière pour le monde” d’après les écritures bibliques. Aussi, la date est proche du solstice d'hiver qui s'accompagnait de rites païens depuis l’antiquité. En effet, une fois le solstice d'hiver passé, le jour croît jusqu'au solstice d'été. Le jour l'emporte enfin sur la nuit. Déjà au 8è siècle avant Jésus-Christ, le prophète Isaïe proclamait à Jérusalem: “Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre de l’ombre, une lumière resplendit”.

    A propos d’Egliseinfo.be
    Egliseinfo.be est une start-up catholique belge qui géolocalise gratuitement les clochers et les horaires des célébrations. Lancée à Pâques 2014, elle regroupe 2.500, soit 95%, des clochers et paroisses de Belgique francophone. Ce projet collaboratif est porté par des chrétiens laïcs en partenariat avec des diocèses belges francophones et CathoBel.

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  • Qui sont les futurs prêtres de demain ? (d'après une enquête française)

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    Catholique de tradition, scout et ancien servant d’autel : portrait-robot du prêtre de demain

    En décembre 2023, plusieurs centaines de séminaristes français se sont réunis à Paris. Une enquête de La Croix permet de cerner leur profil type.

    Qui seront nos futurs prêtres ? C’est pour répondre à cette question que La Croix a mené une vaste enquête auprès des séminaristes français. Sur les 673 hommes qui se destinent à servir les diocèses français (sont donc exclus de cette enquête les futurs prêtres français des communautés religieuses ou des instituts traditionalistes), ils ont été un peu plus de 430 à répondre au questionnaire qui leur était adressé par le quotidien.

    Constat principal de cette enquête : les futurs prêtres ont grandi dans un environnement catholique. 72 % d’entre eux allaient à la messe tous les dimanches en famille. Leurs activités extra-scolaires parlent également d’elles-mêmes : près de 60 % ont été servants d’autels et 56 % ont été scouts. Fait marquant, plus d’un tiers des séminaristes répondants ont été scouts d’Europe. Pour un nombre important d’entre eux, leur vocation est née très tôt : 36 % disent avoir envisagé la prêtrise avant l’âge de 10 ans. Environ trois quarts ont déjà participé à des Journées Mondiales de la Jeunesse et les deux tiers ont fréquenté de près ou de loin une communauté nouvelle (Frères de Saint-Jean, communauté de l’Emmanuel, Chemin-Neuf, …).

    Génération Benoît XVI

    Mais de quelle sensibilité sont ces prêtres ? Plusieurs questions posées permettent d’entrevoir un profil conservateur. Ainsi, près de la moitié des séminaristes ont déjà fréquenté une communauté traditionnaliste et la même proportion compte porter la soutane « régulièrement » durant leur sacerdoce. La messe selon le rite tridentin n’est d’ailleurs pas un sujet à leurs yeux : un tiers disent qu’elle « ne correspond pas à leurs attentes mais qu’ils n’ont rien contre », 7 % espèrent la célébrer souvent et 14 % apprécient autant célébrer les deux rites. Sans surprise pour cette génération, 39 % jugent que parmi les papes, Benoît XVI leur a le plus apporté.

    Malgré cela, les séminaristes sont loin de rejeter l’Eglise actuelle. A une très grande majorité (83 %), ils disent se sentir « en affinité » avec le pape François. De même, ils portent une vision plutôt positive de Vatican II puisque 58 % d’entre eux considèrent que ce concile « reste encore à mettre en œuvre » et qu’ils comptent « s’y employer ». 24 % considèrent qu’il s’agit d’un « bel héritage » mais que sa mise en œuvre à entrainé des dérives qu’il faut gommer. Seul 1 % rejette ce concile, considérant qu’il est « allé trop loin dans la réforme de l’Eglise ».

    Sur les questions d’inclusion des femmes dans l’Eglise ou bien d’évolution du sacerdoce, une proportion importante se montre plutôt ouverte. Ainsi, plus de 40 % des séminaristes considèrent que les femmes devraient bénéficier de plus de reconnaissance et de plus de responsabilités au sein de l’Eglise. Sur la question du célibat des prêtres, si la majorité ne le remet pas en cause, un important contingent (29 %) considère qu’il devrait être possible d’ordonner des hommes mariés.

    Appelés à témoigner du Christ dans une France multiconfessionnelle, 57 % des futurs prêtres répondent que rencontrer et dialoguer avec nos compatriotes musulmans est une « priorité ». L’évangélisation sera donc un socle de leur sacerdoce. Pourtant, c'est avant tout la célébration des sacrements qui sera au centre de leur vie de prêtre selon 70 % d’entre eux.

    Lire égalementSur les cendres des scandales et des tensions, la résilience des catholiques de France

  • Noël est-elle (encore) une fête chrétienne ?

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    De l'Homme Nouveau (sur youtube) :

    Chers Amis,

    Dans quelques jours nous aurons la grande joie de célébrer la naissance du Christ. Cette grande fête chrétienne, qui commémore l’Incarnation du Sauveur, est inscrite dans notre tradition et ne laisse personne indifférent. 

    Mais la venue de l’Enfant Jésus peut-elle encore être considérée comme une fête chrétienne à l’heure de la sécularisation, de la surconsommation et de la subversion complète de ce grand événement par les municipalités ?

    Pour ce dernier Club des Hommes en noir de l’année 2023, l’abbé Hervé Benoît, l’abbé Marc Guelfucci et l’abbé Grégoire Célier ainsi que Jean-Pierre Maugendre entourent Philippe Maxence pour souligner l’importance de Noël, en rappeler l’origine, décrire les aspects liturgiques de cette fête ainsi que les pieuses traditions qui y sont liées, tout en dénonçant avec force ce qui dénature aujourd’hui la célébration de Noël.