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Société - Page 742

  • François : "allons à contre-courant !"

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    Appelés par Jésus, appelés à évangéliser et troisièmement appelés à promouvoir la culture de la rencontre. Dans beaucoup de milieux, et en général dans cet humanisme économiciste qu’on nous a imposé dans le monde, s’est développée une culture de l’exclusion, une « culture du rebut ». Il n’y a de place ni pour l’ancien ni pour l’enfant non voulu ; il n’y a pas de temps pour s’arrêter avec ce pauvre dans la rue. Parfois il semble que pour certains, les relations humaines soient régulées par deux “dogmes” : efficacité et pragmatisme. Chers Évêques, prêtres, religieux, religieuses et vous aussi séminaristes qui vous préparez au ministère, ayez le courage d’aller à contre-courant de cette culture. Ayez-en le courage. Souvenez-vous cela me fait du bien et je les médite fréquemment. Prenez le premier livre des Maccabées. Souvenez-vous quand ils ont voulu se modeler sur la culture de l’époque : mangeons de tout comme tout le monde. Bon, la loi oui mais sans exagérer. Et ils ont abandonné la foi pour se placer dans le courant de cette culture. Ayez le courage d’aller à contre-courant de cette culture de l’efficacité, de cette culture du rebut.

    Le pape François, lors de la messe célébrée à Rio avec les évêques (plus d’un millier), les prêtres, les religieux, religieuses, et séminaristes présents à la XXVIIIe Journée mondiale de la jeunesse 2013, ce matin, samedi 27 juillet, à 9h, en la cathédrale Saint-Sébastien de Rio de Janeiro.

    L'intégralité de ce sermon se trouve ICI

  • Les "couillons de Compostelle" ou les propos injustifiables d'une conseillère MR

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    Lu ICI :

    "Les couillons de Compostelle", l'éthique sans tact d'une conseillère MR

    BELGIQUE "Ce tweet n'était pas fait pour heurter quiconque".

    Le drame ferroviaire de Compostelle est aussi et avant tout un drame humain: 78 personnes ont perdu la vie dans ce terrible accident survenu il y a quelques jours non loin du lieu saint de Compostelle. 

    L'information a fait le tour du monde. Aujourd'hui en Espagne, l'heure est au recueillement et au deuil, alors que tous les yeux sont rivés sur le conducteur du train accidenté, qui roulait beaucoup trop vite. 

    Pour beaucoup, difficile d'ironiser sur ce terrible drame. Mais pas pour tout le monde. 

    En effet, nos confrères de LaLibre.be ont été contactés par un membre du Mouvement Réformateur actif au niveau local, qui relate que plusieurs élus MR ont été choqués par les propos tenus par une proche de Charles Michel. Dans un tweet, Gaëlle Smet déclare que "Les couillons qui ont marché pendant des semaines pour joindre Compostelle sont privés de célébrations à cause de ceux qui arrivaient en train."  

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    Certains élus MR auraient donc du mal à comprendre que l'on puisse ironiser sur un tel événement et traiter de la sorte les pèlerins de Compostelle. Surtout quand on connaît le poste de l’intéressée: conseillère en matière éthique de Charles Michel, le président du Mouvement Réformateur. 

    Même si, comme elle s'en défend "les propos sur Twitter n'engagent que moi".

    "Ce tweet n'était pas fait pour heurter quiconque"

    Contactée par LaLibre.be, Gaëlle Smet  "s'étonne du procédé" de ses collègues qui "auraient du me contacter directement au lieu de passer par voie de presse." 

    Concernant le dérapant tweet - retiré depuis la parution de cet article - "il n'était pas question de choquer quiconque, c'était juste un peu d'humour noir par rapport à la situation des pèlerins qui avaient été marcher et étaient privés de cérémonie. Ce tweet n'était pas fait pour heurter quiconque et si tel est le cas, je ne peux que m'en excuser."

    Quant au fait de sa fonction qui rend "inacceptable" de tels propos d'après les élus, Gaëlle Smet se défend en assurant qu'il "s'agit d'un compte privé qui ne lie pas le MR ni les fonctions que je peux y avoir."

    Charles Michel est "furieux" et a pris contact avec la conseillère

    C'est en lisant l'article sur Lalibre.be que Charles Michel a découvert le tweet. "Charles Michel est furieux. Il ignorait l'existence de ce tweet totalement déplacé et de mauvais goût." assure Fred Cauderlier, porte-parole du MR. "Le Mouvement Réformateur se distancie des propos tenus par Gaëlle Smet et déplore bien évidemment la terrible tragédie de Compostelle." 

    Par ailleurs, le président du MR a pris contact avec la conseillère pour un "entretien sévère", ajoute Fred Cauderlier.

    Le commentaire de notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Quelle haine !

    « Les couillons qui ont marché pendant des semaines pour rejoindre Compostelle sont privés de célébrations à cause de ceux qui arrivaient en train. »  Permettez-moi, madame Gaëlle Smet, conseillère éthique de Charles Michel, de trouver vos propos odieux, scandaleux et orduriers. Vous n'oseriez pas tenir un langage aussi haineux à l'égard d'une autre communauté que celle des chrétiens. Evidemment, ceux-ci sont sans doute pour vous des citoyens de seconde zone. Sachez, madame, que ces « couillons », comme vous dites, vivent un drame épouvantable suite à cet accident horrible. Si les larmes de  de ces êtres humains vous incitent à la plaisanterie, de grâce, allez vous faire soigner. Sûr qu'un psychiatre aura du boulot !

    Jean-Pierre Snyers - Blindef 2 - 4141 Louveigné - jpsnyers.blogspot.com

  • L'échec du multiculturalisme

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    Un article paru dans la Dziennik Gazeta Prawna de Varsovie rend assez bien compte du malaise qui existe aujourd'hui face à l'évolution de nos sociétés :

    Souvent présenté comme le meilleur modèle pour nos sociétés, le multiculturalisme est en train d'échouer. Car pour pouvoir cohabiter paisiblement avec l’Autre, il faut d’abord être en accord avec soi-même, ce que l'Europe peine à faire, explique le philosophe polonais Marcin Król.

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  • L'Est de l'Europe allergique à la propagande homosexuelle

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    La propagande homosexuelle bannie malgré l’indignation des pays occidentaux

    Par Stefano Gennarini, J.D.

    NEW YORK, 26 juillet (C-FAM) Les Etats européens de l’est suivent désormais l’exemple de la Russie pour protéger les enfants. Ils essaient de mettent un frein au militantisme favorable aux activités sexuelles « non traditionnelles ». Les associations d’homosexuels sont furieuses.

    Le mois dernier, la Moldavie a voté une nouvelle législation qui interdit la distribution d’informations « destinées à vulgariser la prostitution, la pédophilie, la pornographie et tout autre type de relation ayant un lien avec le mariage et la famille ». La Lituanie a récemment adopté une loi similaire, et le parlement ukrainien se pencherait sur la même question. 

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  • Bientôt Pâques pour la théologie de la libération ?

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    3173_theo_440x260.jpgSelon le “Monde des Religions” la théologie de la libération, que l’on pensait au tombeau,  espère ressusciter à la faveur de la grande “pagaille” (pour reprendre ses propres termes) agitée par le pape François. C’est du moins ce que pensent les nostalgiques des années 1970, mais est-ce si sûr ?  JPSC.

     Extraits:

    La théologie de la libération aujourd’hui

    .(…) Si l’autoritarisme latino-américain a été le terreau de ce mouvement religieux, si la théologie de la libération a introduit, dans le débat théologique et social, des questions de justice et de participation politique, elle ne semble pas être morte avec la démocratie.

    Mais non, la théologie de la libération vit. Toutefois, avec la démocratie d’abord, puis avec le tournant à gauche de l’Amérique Latine, les oppositions se sont amoindries, et la théologie de la libération a perdu en visibilité. Elle a moins accès aux médias de masse (télévision, grands quotidiens, internet) que d’autres mouvements religieux, parfois plus conservateurs (notamment les Églises évangéliques). Elle attire moins, mais elle continue d’exister. Elle a même gardé sa place dans le catholicisme romain. Aucun schisme – quelle option improbable ! – aucune désertion de l’Église n’a eu lieu (…).

    Le combat de la théologie de la libération contre les inégalités et les dernières prises de position du Pape François contre les dérives financières – et, de façon plus large, contre le néolibéralisme et la mondialisation – pourraient lui apporter un nouvel élan. Option fort possible, d’autant plus que la plupart de ses fondateurs (exception faite d’Helder Câmara, au Brésil, et d’Arnulfo Romero au Salvador) sont encore actifs : D’Escoto, Boff, Frei Betto, Guttiérez, Evaristo Arns (…).

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (25/7/2013) : USA / Belgique / France / Royaume-Uni

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      USA : une femme se réveille du coma juste avant le prélèvement de ses organes
      Belgique : déclaration anticipée en fin de vie : comment trouver des « témoins » ?
      France : vote de la proposition de loi autorisant la recherche sur l’embryon humain

      Royaume-Uni : enquête parlementaire et arrêt de la sédation terminale

  • La Belgique menacée par une pénurie de médecins avorteurs

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    Lu sur Le Vif :

    Avortement: crainte de pénurie de praticiens (Source: Belga)

    Il est "urgent" que d'autres universités que l'ULB s'impliquent dans la formation des jeunes généralistes pratiquant l'avortement, au risque de courir le risque d'une pénurie, et donc d'en limiter l'accès au droit, écrit le docteur Dominique Roynet, dans l'état des lieux 2013 du Centre d'Action Laïque (CAL) sur l'avortement.

    Celle-ci dénonce également le recours abusif à l'avortement médicamenteux (méthode qui n'est ni simple ni indolore) pour interrompre des grossesses tardives qui, souligne-t-elle, ne peut constituer une solution de rechange face à la pénurie, en ce qu'elle est irrespectueuse de la fragilité psychologique des femmes. 

    Depuis huit ans, le département de médecine générale (DMG) de l'ULB, en collaboration avec le GACEHPA (Groupe d'Action des Centres Extra Hospitaliers Pratiquant l'Avortement), propose aux étudiants et assistants une formation sur trois années à la pratique de l'avortement. 

    Médecin généraliste, membre d'un Planning Familial (Rochefort), administratrice du GACEHPA, chargée de cours et maître de stage au DMG de l'ULB, Dominique Roynet rappelle qu'en Belgique, quelque 15.000 avortements par an sont pratiqués dans des centres extra hospitaliers par environs 80 généralistes, dont la majorité ont 50 ans et plus. "Depuis la génération militante des années '70-'80, la relève a été très mal assurée et la formation 'sur le tas' de quelques médecins motivés a souvent abouti à leur abandon de la pratique", ajoute-t-elle.

    On pourrait suggérer à Madame Roynet de faire appel à des collègues texans qui risquent d'être un peu désoeuvrés à la suite du vote récent d'une loi restreignant l'accès à l'avortement :

    Le texte interdit les avortements après 20 semaines de grossesse, sauf si la santé de la femme est en danger immédiat, impose des conditions très strictes aux médecins pour le pratiquer, et demande qu'un médecin soit présent lors de la prise du traitement abortif. Selon les militants du droit à l'avortement, la nouvelle loi conduira à la fermeture de presque tous les centres d'avortements du Texas, n'en laissant plus que 5 sur les 42 actuels. (lu ICI)

  • La position militante des partisans de la théorie du genre

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (25/7)

    Les partisans de la théorie du genre adoptent une "position militante"

    Dans le quotidien La Croix, le philosophe Claude Obadia revient, dans une chronique, sur la récente polémique autour de l'enseignement de la théorie du genre. L'objectif des partisans de cette théorie est "d'appliquer à la question du genre une vision de l'homme et de la société selon laquelle  les différences ne sont nullement naturelles, mais au contraire dues à la socialisation et à l'éducation". Ainsi, l'identité de chacun de nous "serait construite et conditionnée par des représentations sociales qu'il nous revient alors de 'déconstruire', afin de retrouver ce qui, en nous, relève de la nature". Leur objectif principal est "d'abattre la 'domination masculine' " puisque les hommes et les femmes ne seraient aucunement différents. 

    Partant de ce constat, deux questions émergent, selon Claude Obadia. D'une part, "est-il tellement certain que les différences entre les hommes et les femmes ne sont que des constructions culturelles? Est-il réellement évident qu'hommes et femmes soient par nature identiques?". Car en réalité, les partisans du genre confondent deux plans pourtant bien distincts: celui de l'institution, et celui de la nature. En effet s'il existe un principe républicain et démocratique selon lequel hommes et femmes doivent être égaux en droit, il faut noter que l'égalité entre les deux "n'est aucunement un fait de nature".  D'autre part, "s'il faut défendre le principe de l'égalité des droits pour les hommes et les femmes, faut-il mener ce combat au nom de faits prétendument naturels?" Car il s'agirait alors d'" affirmer que les sociétés humaines doivent se conformer à l'ordre de la nature[...]". Or la nature, elle, n'est que rapport de force, et les faibles y sont condamnés. En revanche, l'homme, lui, est capable de culture, et "proclame la force des faibles". Il permet ainsi de révéler la justice, la vertu, ou encore le droit.  "Gardons-nous donc de céder, sur cette question du genre [...] au nom de l'humanité et au nom de la culture, non au nom de la nature" conclut l'auteur.

    La Croix (Claude Obadia) 24/07/2013

  • François : non à la légalisation de la drogue

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    Le Pape dit non à la légalisation de la drogue (Radio Vatican)

    Non à la légalisation des drogues : le pape François a été très clair lors de sa visite à l’hôpital Saint-François d’Assise de la Providence de Dieu, mercredi en début de soirée. Situé à Rio de Janeiro, cet établissement s’occupe de malades toxicodépendants ou alcooliques, et se charge d’assurer des soins gratuits à des indigents. Disposant d’une capacité de cinq-cents lits, il est géré par l’association homonyme fondée en 1985 par le frère François et qui gère de nombreux autres centres à travers le pays. 

    Après avoir été accueilli par le personnel de l’hôpital, et avoir été salué par l’archevêque de Rio de Janeiro et par le père directeur de l’association, le Pape a écouté le témoignage émouvant de deux patients. Ils ont raconté comment ils sont tombés dans la drogue, comment ils ont perdu l’amour de leurs proches, comment ils ont ruiné leur vie avant de reprendre pied grâce à l’association.

    Trafic de drogue condamné avec force

    Le pape François a ensuite pris la parole pour rappeler les gestes de saint François d’Assise qui inspire la structure de soins. François en a surtout profité pour condamner le trafic de drogue. « Combien de « marchands de mort » suivent la logique du pouvoir et de l’argent à n’importe quel prix ! La plaie du narcotrafic, qui favorise la violence et sème douleur et mort, requiert un acte de courage de toute la société. Ce n’est pas avec la libéralisation de l’usage des drogues, comme on en discute en divers lieux d’Amérique Latine, que l’on pourra réduire la diffusion et l’influence de la dépendance chimique. »

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  • L'élan magnifique de familles qui voulaient adopter un enfant trisomique

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    Via le blog de Jeanne Smits :

    Une histoire magnifique : un enfant à naître trisomique sauvé de l'avortement par de nombreuses familles voulant l'adopter

    (tiré du Washington Times du 9 juillet 2013 et de LifeSiteNews du 23 juillet 2013, traduction CQV)

    Lorsque le révérend Thomas Vander Woude entendit parler d'un jeune couple qui planifiait de faire avorter leur enfant à naître diagnostiqué avec le syndrome de Down, il tendit la main et offrit un contrat : si les parents acceptaient de donner leur enfant en adoption, il trouverait une famille adoptive appropriée.

    Mais il fallait agir vite.

    La femme, qui n'a pas été identifiée pour respecter sa vie privée et sa sécurité, en était à un peu moins de six mois de grossesse. Elle vit dans un État qui interdit l'avortement après 24 semaines — ce qui voulait dire qu'il avait peu de temps pour trouver une famille prête à s’engager pour toute la vie.

    Le Père Vander Woude, pasteur principal à l’église catholique Sainte Trinité à Gainesville, en Virginie, s'est approché d'un bénévole qui avait contribué à gérer la page des médias sociaux de l’église, et elle fit un appel urgent sur ​​Facebook le lundi matin.

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  • La liberté religieuse, un droit de l'homme en péril

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    De DIDOC :

    La liberté religieuse, un droit de l'homme en péril

    La persécution et la discrimination religieuses sont des réalités plus actuelles que jamais. Et pas seulement en-dehors du vieux continent…

    « Une étude récente est arrivée à une conclusion saisissante : plus de cent mille chrétiens sont tués à cause de leur foi chaque année. D’autres sont soumis à des déplacements forcés, à la destruction de leurs lieux de culte, au viol et à l’enlèvement de leurs dirigeants », comme c’est arrivé récemment dans le cas des évêques orthodoxes Yohanna Ibrahim et Boulos Yaziji, à Alep en Syrie, a affirmé l’archevêque Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, durant la 23ème session du Conseil des Droits de l’Homme initiée le 28 mai dernier.

    Fernand de Haro, dans son nouveau livre intitulé Cristianos y leones (Chrétiens et lions, Planeta, Barcelone 2013), affirme la même chose : chaque année, cent mille chrétiens sont assassinés dans le monde. Haro rappelle qu’en 2001, David B. Barret et Todd M. Johnson ont publié le rapport World Christian Trends, dans lequel ils expliquent qu’entre 2000 et 2005, la moyenne annuelle de chrétiens tués à cause de leur religion fut de 160 000. En 2010, le nombre est descendu à 100.000. On doit cette diminution à la signature de la paix au sud Soudan en 2005. Actuellement, 75 % des personnes qui souffrent de discrimination religieuse sont chrétiennes. D’après des renseignements du Pew Research Center (Washington) datant de janvier 2013, cent millions de chrétiens sont persécutés de par le monde. D’après Haro, le christianisme constitue un frein au pouvoir universel des dictatures qui pénalisent l’exercice du droit à la liberté religieuse.

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  • L’ Amérique du Sud n’a pas besoin de shows mais de saints

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    Sur l’excellent site « Benoît et moi », Luis Fernando Pérez Bustamante, directeur du site espagnol "infocatolica" fait le point sur la situation du catholicisme au Brésil. Traduction de Carlota (24/7/2013) :

    Autant le catholicisme au Brésil est en chute libre, autant le protestantisme évangélique, et surtout celui de caractère pentecôtiste, ne cesse de monter. Les Brésiliens qui se considèrent catholiques sont passés de 65 à 57% en 6 ans. Et le total des évangéliques atteint déjà 28%. C'est-à-dire que dans le pays, le nombre de catholiques n’est déjà plus le double, quoique de fort peu, de celui des protestants. Etant donné qu’il y a moins de vingt ans les trois quarts des citoyens cariocas étaient catholiques, nous pouvons nous faire une idée de ce qu’est la situation du catholicisme dans ce pays. Et évidemment ce n’est pas l’unique de l’Amérique Ibérique où il s’est passé quelque chose de similaire.

    Mais en plus d’être toujours plus, les évangéliques brésiliens ont des avantages sur les catholiques au niveau de la pratique religieuse. 
    Faute de données statistiques, je soupçonne que très probablement ils sont déjà plus à aller au culte protestant tous les dimanches qu’à la Messe catholique. Si nous y ajoutons le fait qu’une bonne partie des fidèles de l’Église n’accepte pas beaucoup des enseignements du magistère, on pourrait dire que déjà le Brésil a cessé d’être de fait, un pays majoritairement catholique.

    Un autre aspect à prendre en compte est que les évangéliques brésiliens ont un niveau de mobilisation politique très supérieurCurieusement ce sont eux et non les catholiques qui ont le plus défendu les principes non négociables marqués par Benoît XVI. Surtout la défense de la dignité de la vie humaine et le mariage naturel. En passant les distances, ils représentent dans leur pays quelque chose qui ressemble à ce que sont aux Etats-Unis les républicains « made in Bible belt » (ndt en anglais dans le texte, belt, ceinture, montre bien l’idée).

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