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Société - Page 746

  • Divorcés-remariés : des discours romains contradictoires ?

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    Selon Isabelle de Gaulmyn dans le journal « La Croix »  (extraits):

    « …La parole de l’Église dans l’espace médiatique est dominée par un discours romain par nature normatif. C’est ce que le pape François pointe, lorsqu’il explique, dans son entretien avec les revues jésuites, que l’Église ne doit pas « être obsédée par la transmission désarticulée d’une multitude de doctrines à imposer avec insistance ». Lors de son premier angélus, quatre jours après son élection, François a justement cité le livre du cardinal Kasper, sur la miséricorde, plaçant ainsi son pontificat sous ce signe.

    En l’élisant sur le siège de Pierre, les cardinaux avaient d’ailleurs voulu mettre à la tête de l’Église une personnalité pastorale, avec une expression moins doctrinale que ses prédécesseurs. Le pape fait donc le pasteur, et de ce point de vue, François remplit parfaitement la tâche. Mais cela n’empêche pas l’institution romaine, elle, de continuer de « faire son job » et de rappeler ce qui constitue les principes « non négociables » de la morale chrétienne, avec ses fondements théologiques.

     Texte sur les divorcés-remariés

    Rien d’étonnant à ce que le cardinal [sic] Gerhard Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, publie donc un texte au sujet des divorcés-remariés pour rappeler à ses collègues allemands le point de vue de l’Église. Après tout, il est là pour cela, et il a raison d’écrire que la question des divorcés remariés, et de leur accès à la communion n’est pas seulement d’ordre pastoral, et touche à la théologie du sacrement du mariage. C’est bien parce que le problème est complexe, que le pape a convoqué un synode sur ce sujet l’an prochain.

    Mais pour le fidèle catholique, qui reçoit ces deux discours en provenance de Rome, le message risque de se brouiller singulièrement. D’autant plus que plusieurs passages de ce texte du cardinal Müller semblent prendre l’exact contre-pied d’autres expressions du pape François.

    contradictions 

    Ainsi, lorsque le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi explique qu’avec ce qui est « objectivement un faux appel à la miséricorde, on court de plus le risque d’une banalisation de l’image de Dieu, selon laquelle Dieu ne pourrait rien faire d’autre que pardonner ». Ou encore lorsqu’il oppose la conscience des fidèles à l’obéissance au magistère, on peut trouver une certaine contradiction avec les propos du pape, sur ce sujet, dans un entretien avec l’éditorialiste italien Eugenio Scalfari.

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  • La laïcité, cache-sexe d'une haine du catholicisme ?

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    Lu sur Boulevard Voltaire

    Laïcité ou haine du catholicisme ?

    Pierre Van Ommeslaeghe, Professeur de philosophie.

    Monsieur Peña-Ruiz est un philosophe patenté. Je veux dire par là que non seulement il a les diplômes requis pour se dire philosophe, mais qu’en plus il pense dans les clous. D’ailleurs, il est professeur à l’IEP (Institut d’études politiques) et écrit dans Le Monde. C’est vous dire si l’on n’attend pas de pensée iconoclaste de sa part. Il était à Rodez lundi dernier, invité par la préfecture pour parler de la laïcité. Dans cette période d’opulence, on peut bien se permettre quelques libéralités pour évangéliser les péquenots de province… Je suis donc allé l’écouter, me disant que de la part du penseur officiel sur la question, je pourrais recevoir quelques lumières sur la position actuelle de la question, notamment des problèmes nouveaux qui se posent à elle du fait des revendications de certains musulmans (voile, halal dans les cantines, médecins selon les sexes, contestation de certaines matières à l’école, etc.).

    J’ai été déçu. Son discours aurait aussi bien pu être prononcé il y a cinquante ans, voire il y a un siècle. En résumé, l’Église catholique a toujours cherché à bénéficier de privilèges par une collusion avec le pouvoir politique. À l’appui de cette thèse, de nombreux exemples, depuis l’Ancien Testament (le christianisme ne revendique-t-il pas une filiation avec le judaïsme ? Si ce n’est lui, c’est donc son père) jusqu’à Galilée en passant par les croisades. Les collusions entre religion et politique en islam ? Les éventuelles violences de celui-ci (en Terre sainte, mais aussi le siège de Vienne, la piraterie en Méditerranée pour fournir les marchés aux esclaves, etc.) ? Il n’en a pas entendu parler.

    Philosophiquement, s’il reconnaît qu’il y a des textes évangéliques qui peuvent aller dans le sens d’une distinction entre le spirituel et le temporel (en fait un seul, la parabole du bon grain et de l’ivraie), c’est pour en brandir d’autres, non évangéliques, ou pour stigmatiser des interprétations et des pratiques qui vont à l’encontre. Instruction à charge.

    En face de la méchante Église se sont levés les gentils défenseurs de la laïcité, qui eux n’ont jamais été violents (défense de rire). Cette laïcité est universelle, même si elle n’existe qu’en France. Dire qu’elle devrait être « ouverte », c’est la contester. Il y a encore aujourd’hui des entorses à cette laïcité : des écoles catholiques reçoivent des subsides publics ! Pour faire du prosélytisme ! Par contre, pas un mot sur l’obligation de se marier civilement avant de le faire religieusement ; pas un mot sur la nomination des évêques qui ne peut se faire qu’avec l’aval du ministère de l’Intérieur. Ce serait reconnaître que de tout temps le pouvoir politique a cherché à contrôler le religieux, voire à s’y substituer, ce à quoi le christianisme s’oppose, s’opposant ainsi à un fondement du totalitarisme.

    C’est la conclusion qui est la plus inquiétante. Pour faire une place aux populations immigrées, il faudrait, selon M. Peña-Ruiz, en rabattre sur notre héritage culturel (sous-entendu : trop chrétien). Peut-être pense-t-il, comme Mme Bouzar, qu’il faudrait supprimer quelques jours chômés chrétiens, comme Noël ou Pâques, pour y substituer des fêtes musulmanes, juives, bouddhistes, taoïstes ou autres. Peut-être faudrait-il raser quelques monuments catholiques trop voyants, par exemple le Sacré-Coeur de Montmartre, comme le suggérait récemment un communiste parisien ? La laïcité n’est parfois que le cache-sexe d’une haine profonde du catholicisme, jusqu’à favoriser une religion qui ne connaît pas ce principe et ne pourrait que le supprimer si elle venait à s’imposer en France. Paradoxal.

  • Aller à contre-courant et choisir l'inhumation ?

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    Du P. Jean-Luc Fabre, sur son blog "Jardinier de Dieu" :

    Aller à contre courant, continuer à vouloir être enterrés !

    En ces jours de préparation de la Toussaint et de la commémoration des défunts, nous vous proposons de lire cette brève  interview du philosophe Damien LeGuay. Il aide à voir peut-être l’envers du décor de la crémation : la peur d’importuner ses proches. J’ai bien des témoignages en ce sens moi-même.  Ce chemin coupe notre solidarité ou manifeste que cette solidarité est comme morte, alors qu’en ces jours, nous fêtons la fête de tous les saints, le fait que nous accédons à la sainteté pas qu’au simple niveau individuel mais pris dans la solidarité de notre humanité. Continuons à vouloir être enterrés en pleine terre, à manifester ainsi cette solidarité qui court entre tous les hommes du premier Adam au dernier Adam, des premiers hommes au retour du Christ. Notre passage sur terre n’aura pas été sans sens. Nous aurons été acteurs du devenir de l’humanité, modestement mais réellement. Attestons-le en étant couchés en terre pour attendre le retour de Notre Seigneur, lui qui a demeuré en terre lui aussi.

    P. Jean-Luc Fabre

    LE PLUS. Les crémations prennent de plus en plus le pas sur les enterrements, plus traditionnels. Pourquoi l'état de cendres séduit de plus en plus d'individus ? Éléments de réponse avec Damien Le Guay, philosophe, auteur de "La Mort en cendres. La crémation aujourd’hui, que faut-il en penser ?" aux éditions du Cerf.

    Édité par Henri Rouillier  Auteur parrainé par Guillaume Malaurie

    Edgar Morin indique qu’un geste fut à l’origine de l’humanité : le premier ensevelissement d’un homme, il y a 100.000 ans. Une dignité lui était reconnue. L’art, la religion et la culture se sont développés pour accompagner ce dialogue entre les hommes et la mort, cette familiarité entre les survivants et les morts.

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  • Louis était mon ami...

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    Lu sur Euthanasie STOP :

    Louis était mon ami...

    par Bernard MICHELET, Adm-gérant de sociétés

    J'ai rencontré Louis dans sa maison de retraite. Depuis plusieurs années, nous nous rencontrions régulièrement. Il y a peu, Louis avait gagné une médaille parce que c'était lui qui avait marché la plus longue distance de toute la Maison. Il la portait fièrement tous les jours.

    Louis - qui avait fait une rechute pour un problème mental déjà soigné avec succès auparavant - a été hospitalisé pour une pneumonie. J'ai été le voir tous les jours. Il n'avait plus de famille qui pouvait s'occuper de lui. Mes visites nous rendaient tous les deux heureux. Il me gratifiait chaque fois d'un des merveilleux sourires dont il avait le secret.

    Louis avait des problèmes de déglutition, il était donc nourri et hydraté artificiellement. Je lui demandais s'il avait mal et il me répondait que non. Je lui ai aussi demandé s'il voulait vivre et il m'a clairement répondu « oui » devant 2 autres personnes.

    Et voilà que Louis a fait une rechute de sa pneumonie mais on ne lui a pas donné d'antibiotiques.

    Un jour, j'ai remarqué qu'on avait supprimé le baxter qui le nourrissait. Les infirmiers un peu gênés – alors que nos contacts avaient, jusqu'alors, été ouverts et cordiaux - m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas me donner d'informations. Etant proche de Louis et parce qu'il n'avait personne pour le protéger, j'ai mis en route en urgence une procédure pour être sa personne de confiance comme il le souhaitait.

    Après avoir supprimé la nourriture de Louis, c'est son hydratation qui lui a été enlevée. Son dernier soir, il me regardait en disant « j'ai soif ! ».

    Je suis arrivé trop tard avec mes papiers.

    Louis aurait encore dû vivre mais son médecin – imprégné de la mentalité euthanasique ambiante – ayant constaté qu'il avait un problème mental et qu'il n'avait plus de famille, a décidé que Louis ne devait plus vivre.

    Oh... il ne lui a pas fait d'injection létale. Il l'a juste mis dans les conditions pour qu'il meure vite... contre sa volonté.

    Louis était mon ami, il est mort à Gand ce 25 juin 2013.

  • On ne peut donner tout à César et prétendre oublier Dieu, sans être totalitaire.

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    Un excellent éditorial de notre ami Pascal de Roubaix sur "Le Beffroi"

    Démocratique, cette politique de mort ?

    Ayant inauguré un nouveau site internet officiel sur les « droits de la femme », une jeune et jolie personne qui a le rude privilège d’être ministre dans le gouvernement français actuel, vient de reprendre à son compte un slogan particulièrement efficace mais surtout particulièrement monstrueux : « L’avortement n’est pas un problème, l’avortement est une solution ! »

    J’ai envie d’ajouter : « Oui, et même une solution finale !» (Une référence qu’on aurait pu espérer ne jamais plus devoir envisager).

    Je ne sais pas où ni comment se (dé)forment les esprits de ces gens qui, dans tous nos pays, imposent leur inconscience mortifère, et je ne désire pas le savoir, mais je ne puis pas accepter la société qu’ils nous concoctent.

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  • La pilule, une violence faite au corps de la femme

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    Amère pilule

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 25 octobre 2013 dans Éthique et tac (L'Homme Nouveau)

    Les politiciens, ça ose tout et c’est même à cela qu’on les reconnaît. En 2012, éclatait le scandale des pilules contraceptives de 3e et 4e génération grâce à Marion Larat, jeune femme victime d’un AVC suite à l’utilisation de l’une de ces pilules et qui venait de porter plainte contre le laboratoire pharmaceutique Bayer. Les complications et risques de thrombose veineuse dus aux pilules contraceptives ont alors été confirmés par nombre d’experts et en juin 2012, la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux reconnaissait le lien de cause à effet entre la pilule et l’AVC de Marion Larat.

    Après elle, d’autres femmes victimes des effets secondaires de la pilule ont rendu publique leur histoire, faisant apparaître au grand jour, au mieux l’ignorance, au pire la criminelle désinvolture des médecins qui prescrivaient ces contraceptifs à des femmes pourtant susceptibles d’en faire les frais. Les effets de la médiatisation de ce scandale ne se firent pas attendre puisqu’en un an, la consommation des pilules de 3e et 4e génération a baissé de 52 % en France. Les femmes ont jeté leur dévolu sur les pilules de 1re et 2e génération et fait bien vite une croix sur les désagréments de ces dernières par rapport aux contraceptifs des générations suivantes : prise de poids, peau et cheveux et peau plus gras, etc. De son côté, le ministère de la Santé a mis fin le 31 mars 2013 au remboursement de ces produits par la Sécurité sociale. Depuis, le sujet a été mis aux oubliettes… jusqu’à ce que Marion Larat publie mi-octobre le livre La pilule est amère (Stock) et rappelle à la mémoire des Français les risques que présentent ces dangereux cocktails d’hormones. Ce n’est pas que Marion Larat fut à l’origine une fervente partisane des méthodes de régulation naturelle des naissances : elle a pris la pilule comme 80 % des Françaises qui utilisent un moyen de contraception. Mais la réalité lui a éclaté à la figure de manière trop dramatique… Hasard ou sombre machination, l’ouvrage est sorti tandis que l’Agence européenne du médicament rendait public le 11 octobre dernier un avis favorable aux pilules de 3e et 4e génération. L’organisme estime que les avantages de ces contraceptifs demeurent supérieurs aux risques dont ils sont porteurs et qu’un bon suivi médical ainsi que des notices d’utilisation plus détaillées suffiront à écarter le danger.

    La politique du risque zéro est bien vite oubliée lorsque l’idéologie ou l’argent sont en jeu. Que l’on ne s’y trompe pas, la contraception représente un marché extrêmement juteux. Par ailleurs, la remise en cause radicale de la pilule n’est pas compatible avec la politique anti-vie menée par nos dirigeants. La pilule ne peut, ne doit pas être assimilée à un produit dangereux et les Françaises sont priées d’oublier qu’elles ingèrent des produits destinés à perturber un cycle pourtant normal non pas pour soigner – auquel cas la pilule est utilisée comme un médicament – mais pour empêcher la vie d’advenir. Les pilules sont une violence faite au corps de la femme mais c’est un secret d’État bien gardé…

  • Bulletin de l'IEB - 24 octobre 2013 - Peine de mort Euthanasie prisonniers

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  • Karnataka (Inde) : 40 attaques antichrétiennes en 2013

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    ASIE/INDE - 40 attaques antichrétiennes au Karnataka depuis le début de l’année, 222 en trois ans (source : Agence Fides)

    New Delhi – Le nombre des attaques antichrétiennes enregistrées en 2013 dans l’Etat indien du Karnataka est de 40, alors que sur les trois dernières années, il s’établit à 222. C’est ce qui ressort d’un rapport envoyé à l’Agence Fides par le Conseil global des chrétiens indiens qui a signalé la situation au Ministère de l’Intérieur fédéral indien. Le climat d’intolérance croissante promu par des groupes extrémistes hindous envers des groupes religieux minoritaires au Karnataka « est ignoré par le gouvernement de l’Etat et par le gouvernement fédéral » affirme le rapport en remarquant que « aucune mesure visant à freiner les auteurs de telles violences en garantissant des punitions adaptées n’a été prise ».

    De même, le Conseil critique « l’usage excessif de la force de la part de la police à l’occasion de manifestations des minorités religieuses, qui protestent légitimement contre cet état de fait » affirmant que « la police n’est pas impartiale » et qu’elle s’est montrée « incapable de protéger la vie et les biens des minorités chrétiennes ».L’image du Karnataka en tant que « Etat amant de la paix », remarque le document parvenu à Fides, a été gravement remise en cause par les nombreuses attaques et incidents antichrétiens qui se sont vérifiés dans un passé récent. C’est pourquoi le rapport invite le Ministère de l’Intérieur à « garantir les contrôles et restrictions nécessaires de manière à freiner l’action d’éléments antisociaux qui menacent le tissu d’une société tolérante et libre ». Il demande en outre au gouvernement de « préserver la sacralité de la loi et de la justice, en particulier dans les situations où des communautés religieuses majoritaires mettent en danger les garanties constitutionnelles reconnues aux minorités ».

    Les auteurs des attaques semblent se concentrer – note le texte – dans les périphéries urbaines et dans les villages situés dans des zones reculées, qui échappent plus facilement au contrôle de l’Etat. Là, « il est facile d’inciter les personnes à fomenter des tensions à cause du laxisme de la police et du manque de conscience générale de la population ».

  • Divorcés-remariés : petit rappel utile

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    Voici un peu moins de 4 ans, le 29 janvier 2010 à l’occasion de l’inauguration de l’année judiciaire, Benoît XVI avait invité les membres du tribunal de la Rote romaine à éviter de rechercher « à tout prix » à arriver à une « déclaration de nullité » de mariage. Depuis quelques années déjà, ajoutait alors le commentaire, le Vatican cherche à limiter le nombre de ces déclarations par divers moyens.

    Le droit n’est pas donné, en effet, pour tourner le sens des concepts juridiques:

    "Il est important de « tout mettre en œuvre », chaque fois que cela semble possible, « pour pousser les conjoints à éventuellement confirmer leur mariage et à rétablir leur vie conjugale », a aussi souhaité le pape, qui a reçu ce vendredi en audience les membres du tribunal de la Rote romaine à l'occasion de l'inauguration de l'année judiciaire. Le tribunal de la Rote romaine examine en deuxième instance (après le diocèse) les cas de nullité de mariages sacramentels.

    « Certains pensent que la charité pastorale pourrait justifier toute action en vue d'une déclaration de nullité du lien matrimonial, pour aller à la rencontre des personnes qui se trouvent en situation matrimoniale irrégulière », a affirmé le pape.

    Pour lui, « il faut avoir horreur des appels pseudo pastoraux qui situent les questions sur un plan simplement horizontal, où ce qui compte est de satisfaire des requêtes subjectives pour arriver à tout prix à une déclaration de nullité, afin de pouvoir dépasser, entre autres, les obstacles à la réception des sacrements de la pénitence et de l'Eucharistie ».

    « La réadmission à la communion eucharistique après la réconciliation sacramentelle exige au contraire de considérer le bien authentique des personnes, inséparable de la vérité de leur situation canonique », a expliqué le Saint Père. « Ce serait un bien fictif et un grave manque de justice et d'amour d'aplanir leur route vers la réception des sacrements, avec le danger de les faire vivre en contradiction objective avec la vérité de leur condition personnelle ».

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  • « Humanisme chrétien, travail et société »: Mgr Delville inaugure un nouveau cycle de lunchs débats à l'Université de Liège

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    Avec le concours du forum de conférences « Calpurnia »

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      Université de Liège, Rectorat, Place du XX août 

    Le prochain cycle de « lunchs débats » organisé à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe de réflexion  sur l’éthique sociale  aura pour thème « Humanisme chrétien, travail et société ». L’objectif est de mieux cerner le concept d’humanisme dans le cadre de l’anthropologie chrétienne et de mettre en lumière quelques conséquences pratiques pour le développement de la personne et de la société, en récusant tout déterminisme économique et social.

    De novembre 2013 à octobre 2014, six conférenciers issus du monde tant académique, que religieux,  politique, économique et social apporteront leur témoignage.

    C’est le nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE, qui inaugurera le cycle par un lunch-débat sur « l’Humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui » 

     

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    le mardi 26 novembre 2013 à 18h00

    à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale) Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé à 18h15 : lunch à 19h débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 10 € par réunion).

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail info@ethiquesociale.org ou tél. 04.344.10.89

    info@ethiquesociale.org  - www.ethiquesociale.org

     Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42,  4020 Liège  (tél. 04 344 10 89 ; jpschyns@skynet.be)

     Groupe de réflexion sur l’éthique sociale :   Elio Finetti, Quai Orban 34, 4020 Liège (tél. 0475 83 61 61; finetti@ethiquesociale.org) 

    Calpurnia - Forum de conférences, débats :Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92, 4000 Liège  (tél. 04 253 .25.152515 ; calpurnia.musee@gmail.com)

  • La bonne nouvelle de la famille, moteur du monde et de l'histoire

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    La famille, moteur du monde et de l'histoire

    (Zenit.orgLe pape a reçu les participants à la XXIe Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille, vendredi matin, 25 octobre 2013, à 12h30, dans la salle Clémentine du palais apostolique du Vatican.

    « La famille est fondée sur le mariage », qui est « la base sur laquelle se fonde la famille et qui rend plus solide l’union des époux et le don mutuel qu’ils se font l’un à l’autre », leur a-t-il déclaré.

    Le pape a encouragé à « dire aux jeunes époux qu’ils ne terminent jamais une journée sans faire la paix entre eux » car « les épreuves, les sacrifices et les crises du couple, comme de la famille, représentent des passages pour grandir dans le bien, la vérité et la beauté ».

    Il a également demandé aux parents de « perdre du temps » avec leurs enfants, de « jouer avec eux » car « la gratuité est tellement importante ».

    Discours du pape François

    Messieurs les cardinaux,

    Chers frères dans l’épiscopat et le sacerdoce,

    Chers frères et sœurs,

    Soyez les bienvenus à l’occasion de la XXIe Assemblée plénière du Conseil pontifical pour la famille. Je remercie le président, Mgr Vincenzo Paglia, pour les paroles avec lesquelles il a introduit notre rencontre.

    1 Le premier point sur lequel je voudrais m’arrêter est celui-ci : la famille est une communauté de vie qui a une consistance proprement autonome. Comme l’a écrit le bienheureux Jean-Paul II dans l’exhortation apostolique Familiaris consortio, la famille n’est pas la somme des personnes qui la constituent, mais une « communauté de personnes » (cf. N. 17-18). Et une communauté est plus que la somme des personnes.

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  • Téléthon : un évêque souligne trois difficultés

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    Les questions de Mgr Aillet au Téléthon (via Liberté politique)

    Interrogé par ses diocésains sur le Téléthon, l’évêque de Bayonne soulève trois difficultés éthiques qui, sous réserve d’un changement de la politique de l’AFM, invitent à la plus grande prudence.

    À l’approche de la 27e édition du Téléthon, qui aura lieu le week-end des 6 et 7 décembre 2013, quelques diocésains ont souhaité connaitre ma position et celle de l’Eglise catholique à propos de cet événement dans lequel certains d’entre eux sont parfois impliqués.

    Je tiens avant toute chose à saluer le dévouement des bénévoles engagés dans la préparation du téléthon et bien entendu, la grande générosité des Français qui par solidarité vis-à-vis des personnes atteintes de myopathie et leurs familles, participent chaque année à cette formidable campagne médiatique de collecte de fonds au profit de la recherche médicale et de la lutte contre les maladies génétiques.

    Au cours des dernières années, l’Église catholique n’a cependant pas manqué d’exprimer, par la voix de plusieurs évêques ou de ses responsables, ses réserves et ses inquiétudes à propos du Téléthon. C’est ainsi que le cardinal Ricard, alors président de la conférence des évêques de France, considérait dès le mois de décembre 2006, qu’il était « légitime qu’à l’occasion du Téléthon, beaucoup de catholiques s’interrogent sur l’affectation de leurs dons », ou que le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, estimait il y a quelques années, qu’on ne saurait « signer des chèques en blanc » en faveur du Téléthon. De même, un communiqué de presse du 2 décembre 2011 disponible sur le site du diocèse de Paris souligne qu’il est nécessaire de « s’engager résolument pour des recherches qui respectent pleinement la vie humaine ».

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