Nous prenons la liberté de reproduire cette note intitulée "Un jour d’après" qui dit, avec beaucoup de justesse, même si c'est de façon directe et parfois très verte (pour ne pas dire davantage), le malaise que l'on peut éprouver au lendemain des évènements auxquels on vient d'assister en France à propos du "mariage gay" :
PAR ICATHO 06/04/2013
Ce n’est rien de dire que ces derniers mois, ces derniers jours, je me suis senti déchiré. Déchiré comme jamais, entre la volonté de défendre la famille, et l’amour du prochain.
Je sais que je ne suis pas le seul.
J’aime ce que dit l’Église, de l’homme, et de la femme. J’ai honte, comme citoyen, de la farce ridicule qu’on a appelée "débat", honte comme républicain de l’humiliation faite par quelques abrutis zélés aux représentant des religions à l’assemblée. Honte, comme héritier de la révolution, qu’on utilise des flics à jouer les milices de la pensée. Voir des jeunes qui lisent des poètes autour de bougies traités comme la plupart des dealers de shit ne le seront jamais. Et pas le couplet sur tu sais pas ce que c’est, je suis né et j’ai grandi dans un de ces quartiers abandonnés même par les socialistes, et qu’on cache derrière des sigles dans lesquels il y a toujours "prioritaire".
Je passe chaque jour devant le Cese, et je me demande comment ces gens peuvent ne pas crever de honte d’avoir chié sur la tête de 700 000 de leurs concitoyens.
Mais je sais aussi, il est vrai, que tout le monde n’est pas motivé uniquement par la défense de l’altérité. Que de la haine en barre s’est déchaînée, et oui, j’ai entendu beaucoup le mot "pédé".