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Société - Page 751

  • Rome : le "peuple de la vie" réuni autour de François

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    Lu sur Avvenire.it :

    Les personnes pro-vie venues de partout dans le monde se retrouvent autour du Pape pour donner plus de force à l'Evangile de la Vie et s'engager dans la défense des êtres plus faibles et sans défense, avec le soutien de la pétition européenne "One of Us". Présents à ce pèlerinage, des milliers de gens viennent de partout dans le monde; la délégation américaine est particulièrement nombreuse et bien organisée.

    La signification des journées "Evangelium Vitae" est de donner un témoignage commun à la valeur sacrée de la vie, de toute vie humaine. L'archevêque Rino Fisichella , président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, en a fait le résumé dans la présentation de l'événement, dont le moment central est la messe présidée par le pape François, ce dimanche 16 juin à 10h30, sur l'esplanade devant la basilique Saint-Pierre. En parcourant la liste des groupes et des associations qui ont adhéré à l'initiative, écrit l'Osservatore Romano, on perçoit la signification de cette manifestation en faveur de la vie, de sa conception à sa fin naturelle. "Notre espoir - écrit l'archevêque Fisichella - est que le nombre des fidèles sur la place Saint-Pierre soit si grand qu'il fasse sentir au monde notre attachement unanime à ce qui est au cœur de la mission rédemptrice de Jésus: « Je suis venu pour qu'ils aient la vie en plénitude. " Samedi, de nombreux pèlerins ont prié sur la tombe de saint Pierre. Une  catéchèse en italien a eu lieu samedi matin, premier rendez-vous pour la délégation de langue italienne, dans l'église de San Giovanni dei Fiorentini avec le cardinal Camillo Ruini, qui a donné un enseignement sur «Evangelium Vitae. "La culture des droits individuels, érigée en absolu, devient une illusion tragique qui conduit à refuser leurs droits à d'autres et, à la fin, se retourne contre nous-mêmes, comme c'est le cas pour l'euthanasie. Le thème de la vie - a déclaré le cardinal - fait l'objet d'attitudes culturelles contrastées dans l'opinion publique. "Il ya une sorte d'accoutumance à l'égard de l'avortement légalisé, qui apparaît finalement comme une chose légitime et sans gravité", débouchant sur une tentative rampante pour faire de l'avortement un véritable droit humain. "Même l'euthanasie, pour la culture dominante, est présentée comme un "libre choix de poursuivre ou d'interrompre sa vie." "Au point que se développe également l'hypothèse d'une euthanasie qui ne serait pas requise par le sujet, mais qui serait pratiquée par un autre qui constaterait que les conditions de vie sont devenues trop mauvaises ou indignes pour être vécues. "L'allégation de la liberté individuelle, a déclaré le cardinal Ruini, est également à la base du testament de vie : "je décide quelle sera ma fin à venir, mais je décide non seulement pour moi, je contrains les autres, les médecins en premier lieu, à se comporter en fonction de ma décision. "Ce qui figure dans" Evangelium Vitae ", a déclaré le cardinal, constitue une doctrine très claire et très forte qui donne de nettes indications sur la législation qui s'y rapporte." "Le commandement  "Tu ne tueras pas" a une "valeur absolue, et le meurtre d'une personne innocente est toujours gravement immoral", lit-on par exemple dans l'encyclique où Jean-Paul II confirme que l'euthanasie, par action ou par omission, constitue une violation grave de la loi divine." En résumé, "la légalisation de l'avortement et de l'euthanasie n'est jamais licite» et l'objection de conscience à l'égard de ces lois "est un droit fondamental." "Ils semblent venir d'une autre planète - dénonce le cardinal Ruini - ces comportements politiques de nombreux politiciens qui se déclarent catholiques, mais qui sont favorables à des législations qui consacrent le droit à l'avortement et à l'euthanasie ".

    L'Assemblée de « one of us »

    À l'occasion de ces journées a lieu également la première coordination effective des 28 comités des associations pro-life qui soutiennent la pétition internationale "One of us" (27 pays de l'UE + la Croatie, qui va entrer dans l'UE le 1er juillet).

  • Le pape à des parlementaires français : votre tâche consiste à proposer des lois, à les amender ou à les abroger"

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    Le pape a reçu ce samedi des parlementaires, membres du groupe "Amitié France-Saint Siège" et s'est adressé à eux en des termes qui, dans les circonstances présentes, rendent un son très particulier. C'est pourquoi Le Parisien titre : "mariage gay : le pape invite à abroger les lois si nécessaire"; quant au Nouvel Obs, il n'hésite pas à intituler son commentaire "le pape s'en prend aux lois de la République française".

    Chacun pourra prendre connaissance du texte de ce discours mis en ligne par La Croix et en tirer les conclusions avec plus de modération  :

    Monsieur le président, chers Parlementaires,

    Faisant suite à votre demande, je suis heureux de vous recevoir ce matin, membres du Sénat et de l’Assemblée nationale de la République française.

    Au-delà des différentes sensibilités politiques que vous représentez, votre présence manifeste la qualité des relations entre votre pays et le Saint-Siège.

    Cette rencontre est pour moi l’occasion de souligner les relations de confiance qui existent généralement en France entre les responsables de la vie publique et ceux de l’Église catholique, que ce soit au niveau national ou au niveau régional ou local. Le principe de laïcité qui gouverne les relations entre l’État français et les différentes confessions religieuses ne doit pas signifier en soi une hostilité à la réalité religieuse, ou une exclusion des religions du champ social et des débats qui l’animent. On peut se féliciter que la société française redécouvre des propositions faites par l’Église, entre autres, qui offrent une certaine vision de la personne et de sa dignité en vue du bien commun.

    L’Église désire ainsi apporter sa contribution spécifique sur des questions profondes qui engagent une vision plus complète de la personne et de son destin, de la société et de son destin. Cette contribution ne se situe pas uniquement dans le domaine anthropologique ou sociétal, mais aussi dans les domaines politique, économique et culturel. En tant qu’élus d’une Nation vers laquelle les yeux du monde se tournent souvent, il est de votre devoir, je crois, de contribuer de manière efficace et continue à l’amélioration de la vie de vos concitoyens que vous connaissez particulièrement à travers les innombrables contacts locaux que vous cultivez et qui vous rendent sensibles à leurs vraies nécessités.

    Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine. Je vous formule donc mes encouragements les plus chaleureux pour continuer dans votre noble mission, cherchant toujours le bien de la personne en promouvant la fraternité dans votre beau pays.

    Que Dieu vous bénisse !

  • L’étrange regard d’un philosophe, ou l’arroseur arrosé

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    Nous avons déjà fait écho ici :  « Il faut purifier la sphère du débat public » à la chronique du professeur Haarscher (ULB) récemment publiée par « La Libre » : http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/821501/les-mots-ne-veulent-vraiment-plus-rien-dire.html ) . Dans les lignes qui suivent, M. Mutien-Omer Houziaux, un ami lecteur assidu de ce quotidien,  nous fait part  de sa réaction circonstanciée :

    « Dans une récente chronique (LLB, 12 juin 2013), le professeur Guy Haarscher s’emploie à dénoncer ce qu’il considère comme de dangereux détournements lexicaux. À le lire, les « adversaires » de sa libre-pensée useraient, dans leur apologie du passé, d’un langage en quelque sorte volé aux courants « progressistes ».

    Les mots ne veulent vraiment plus rien dire : que ce titre ait été choisi par l’auteur de l’article ou par le quotidien qui accueille sa prose, on n’en pourrait trouver de meilleur pour couler le frêle esquif dans lequel M. Haarscher s’est témérairement embarqué. Le philosophe brandit l’étendard du « mariage pour tous ». Jusqu’il y a seulement une dizaine d’années, et depuis des temps immémoriaux, et sous toutes les latitudes, le mariage n’a jamais été « pour tous », et le Robert comme le Larousse, qui se contentent d’enregistrer l’usage[1] (et de faire fonctionner la caisse enregistreuse), ne changeront rien au fait que le slogan cité devrait, pour proclamer non l’égalité mais l’identité des sexes, en engendrer bien d’autres : pourquoi pas « un utérus pour tous » ou « un hermaphrodisme pour tous » ? Si l’on en croit le même penseur, une « loi au pedigree démocratique » devrait débarrasser « la rue » de tout mouvement protestataire. La démocratie serait-elle  infaillible ! Aurait-il échappé à l’éminent penseur que, de tout temps, pour de mauvaises mais aussi de bonnes raisons, les citoyens ont manifesté contre des lois dûment votées ? La gauche (forcément « progressiste ») dans la rue, oui ; la droite (forcément bêtement réac), non : logique grégaire pour discours racoleur.

    M. Haarscher subordonne les droits DE l’enfant à un droit À l’enfant, en totale contradiction avec la Convention relative aux droits de l’enfant (ONU, 1989), laquelle souligne notamment « le droit [de l’enfant] de connaître ses parents et d’être élevés par eux » ; ce n’est tout de même pas un hasard si tant de personnes ballottées par les guerres, les exodes ou d’autres aléas de l’existence déploient des efforts considérables pour retrouver et connaître leurs racines, quelques excellents soins supplétifs dont elles aient pu bénéficier. Au lieu de rabaisser la famille nucléaire à un « image d’Épinal », et de dénoncer assez stupidement « la misère affective que cache souvent l’honorable façade bourgeoise »,  les (p)artisans du « mariage pour tous » seraient bien avisés de s’interroger sur la légitimité de se livrer à d’invraisemblables contorsions sémantiques. En la matière, il semble bien que le pivot où s’articulent les néologismes cache-misère du politiquement correct, soit le concept de parentalité. Celui-ci est voué aux pires tortures sémantiques, à la faveur d’une prétendue (et envahissante) théorie du genre (angl. gender) : ni papa, ni maman, mais parent 1 et parent 2. Du coup, une pseudo-légitimité est accordée à des créations lexicales farfelues, étymologiquement monstrueuses, comme homoparentalité, monoparentalité.

    Comme je l’ai souligné dans un essai intitulé À contretemps. Regards Politiquement incorrects (Mols, 2010), la bioéthique offre un champ d’étude particulièrement fertile à qui se proposerait d’écrire un Petit précis contemporain de cancérologie lexicale.

    Un dernier exemple. Pour la plupart des Belges, la mort par euthanasie est une mort provoquée, donc non naturelle. Pas aux yeux de la Loibelge de 2002 sur l’euthanasie ! En son art. 15, ladite loi contraint le médecin qui euthanasie à faire état d’une mort naturelle, donc à mentir, et ceci afin de ne pas compromettre « l’exécution des contrats auxquels elle [la personne euthanasiée] était partie, en particulier des contrats d’assurance ». C’est sans doute une des observations (Revue générale, janvier 2013) qui m’auront valu d’un Prix Nobel une violente réplique rédigée quelques jours avant son décès-manifeste (Revue générale, mars 2013).

    En conclusion,  M. Haarscher a raison, mais, apparemment, sans savoir vraiment pourquoi ! Quoi qu’en soit, on est bien d’accord, lui et moi : « Les mots ne veulent vraiment plus rien dire. »

    Mutien-Omer Houziaux.


    [1] Ces deux dictionnaires ont déjà adopté une nouvelle définition du mot mariage...

  • Supprimer la fête des mères et la fête des pères ?

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    Lu sur le Figaro :

    Var : polémique sur l'instauration d'une fête des parents

    ... Les mamans d'élèves de l'école Yves Codou à La Môle, dans le Var, avouent leur incompréhension. La directrice a décidé d'instaurer une fête des parents en lieu et place de celle des mères et des pères.

    Le 16 mai, leurs enfants scolarisés en petite et moyenne section de maternelle, leur ont remis un mot, signé de l'équipe enseignante: «En raison de l'évolution sociale de la structure familiale et afin d'éviter toutes polémiques, (nous avons) décidé de fêter désormais la fête des parents à l'occasion de laquelle votre enfant vous offrira une surprise. Nous instaurons cette fête entre les dates de Fête des pères et des mères. Ces autres fêtes ne seront plus préparées en classe». (...)

    Plusieurs parents veulent des explications claires et assurent qu'il ne s'agit pas d'une manière de se positionner contre le mariage homosexuel (dont la loi a été promulguée le 18 mai dernier). Carole, 37 ans, s'interroge: «Qu'est ce que ça veut dire? On a l'impression que les familles normales ne le sont plus». Elle a donc pris rendez-vous avec la directrice pour obtenir des explications. «Elle m'a répondu qu'elle pensait bien faire mais cela a créé la polémique». (...)

  • Liège, 19 juin : "Eclipse de Dieu, éclipse de l'homme" avec Rémi Brague

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    pour plus d'informations, cliquer sur l'image

  • Maîtriser sa langue

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    Dans sa livraison quotidienne d’informations, l’agence Zenit a noté ceci,  qui vaut naturellement pour chacun d’entre nous :

    ROME, 13 juin 2013 (Zenit.org) - Dans son homélie du matin, le pape François invite à « maîtriser sa langue », « tailler un peu les commentaires que l’on fait sur les autres », car celui qui « entre dans la vie chrétienne a des exigences supérieures à celles de tous les autres » (...)

    "Si quelqu’un « n’est pas capable de maîtriser sa langue, il se perd », a expliqué le pape en citant Jacques 3,4-5 : « Voyez aussi les navires : quelles que soient leur taille et la force des vents qui les poussent, ils sont dirigés par un tout petit gouvernail au gré de celui qui tient la barre. De même notre langue, qui est une si petite partie de notre corps : elle peut se vanter de faire de grandes choses.»

    Il est « beaucoup plus facile de résoudre une situation par une insulte, une calomnie, une diffamation, que de la résoudre d’une bonne façon, comme le dit Jésus », a ajouté le pape : « l’agressivité naturelle qu’avait Caïn à l‘égard d’Abel se répète le long de l’histoire », non pas que l’homme soit « mauvais » mais il est « faible et pécheur ».  

    En conclusion, le pape a invité à « être un peu plus attentif à sa langue », « une petite pénitence », qui « donne de bons fruits » sur le long terme : il s’agit de « conformer sa vie à cette nouvelle loi, qui est la loi de la douceur, la loi de l’amour, la loi de la paix », en commençant par « tailler un peu sa langue, tailler un peu les commentaires que l’on fait sur les autres ou les explosions qui portent à l'insulte, à la colère facile".

  • Italie : l'objection de conscience menacée

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    Les associations familiales protestent (Zenit.org)

    « L’objection de conscience, invoquée pendant des générations comme un droit inaliénable est tout à coup devenue facultative », déplore le président du Forum des associations familiales italiennes, Francesco Belletti.

    Après le dépôt d’une motion demandant au gouvernement italien d’intervenir face au nombre croissant de gynécologues italiens objecteurs de conscience, refusant de pratiquer les interruptions volontaires de grossesse, Francesco Belletti s’insurge et déclare : «  Entre le refus de faire son service militaire et la proposition du président Vendola d’autoriser les médecins à ne pas déclarer les immigrés clandestins soignés par eux, l’objection de conscience a toujours existé et a toujours été partagée par la gauche culturelle et politique. Or aujourd’hui, arrive une motion qui veut enlever la possibilité au personnel sanitaire de faire objection de conscience dans le cas des avortements ».  

    Il rappelle qu’en Italie « l’objection de conscience est prévue par la loi 194, protégée par une sentence de la cour constitutionnelle, par des traités internationaux et par le droit de l’Union européenne, et qu’il sera difficile de démontrer qu’il ne s’agit pas d’un droit consolidé ».

    Depuis la loi 194 de 1978, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est en effet légale en Italie, mais prévoit le droit à « l'objection de conscience » des médecins, lesquels peuvent donc refuser d'accomplir un acte médical pour des raisons personnelles, religieuses ou morales.

    Selon les dernières statistiques rendues publiques par le ministère italien de la santé, plus de 70% des gynécologues, et 50% des anesthésistes, invoquent cette clause de conscience pour refuser de pratiquer l'avortement.

    « L’arrogance de certains milieux politiques paraît sans fin, a déclaré le président des associations familiales. « D’un côté  on voudrait étendre les droits civils au droit présumé des homosexuels à avoir accès à un simili mariage et de l’autre on voudrait effacer un vrai droit, un droit proclamé et reconnu en Italie et en Europe, comme celui du droit, pour le personnel soignant, à ne pas participer à des interruptions volontaires de grossesse ».

    « Mais le plus incroyable, ajoute-t-il, c’est que personne, à aucun moment, ne cherche à connaître les raisons qui poussent plus de 70% des gynécologues  à ne pas vouloir pratiquer d’avortements », relève encore Francesco Belletti.

    Et de répondre en soulevant deux questions : « Ne serait-ce pas lié à tout ce qu’ils « voient » dans les blocs opératoires ? Au fait qu’ils ne veulent pas trahir leur conscience et la promesse qu’ils ont faite en prononçant le serment d’Hippocrate qui dit « non » à l’élimination d’un être humain ? »

    Traduction d'Océane Le Gall

  • Loi Taubira : les évêques de France communiquent

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    Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des Évêques de France publiée à l'occasion de sa réunion mensuelle qui s'est tenue à Paris du 10 au 12 juin 2013 et suite à "la loi créant un nouveau statut du mariage et de la filiation".

    La loi créant un nouveau statut du mariage et de la filiation a suscité depuis près d'un an la mobilisation de beaucoup de nos concitoyens, notamment par des manifestations.

    Parmi ces foules paisibles et vigilantes, de très nombreux jeunes, mariés ou célibataires, ont vécu là une expression publique forte de leur engagement. Cet engagement n'a pas été vain. Il aura encore à se déployer dans d'autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine.

    Venues de tous horizons, ces foules ont signifié leur détermination dans le calme et le respect des institutions. Vouloir récupérer leur protestation à des fins partisanes ou chercher à l'amalgamer ou à la réduire à des extrémismes violents est inadmissible.

    Dès octobre 2011, les évêques de France avaient annoncé que les clivages seraient profonds, dès lors qu'on modifierait radicalement un des fondements de la vie en société. Promulguer une loi oblige à considérer avec sérieux les blessures et les craintes durables qu'elle peut provoquer. Les citoyens d'un pays ne peuvent ignorer la loi civile et leur conscience est l'instance ultime où s'exercent leur liberté et leur responsabilité.

    Devant les défis auxquels notre société est confrontée nous avons besoin les uns des autres, notamment pour l'accompagnement concret et éducatif des plus jeunes. Nous sommes redevables envers les générations à venir de notre volonté de vivre ensemble dans le respect de tous. Nous encourageons tous ceux, parents et éducateurs, qui assument au quotidien leurs responsabilités.

    Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France

  • Cette semaine sur EUTHANASIE STOP - 12/06/2013

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    • Testament de vie...

    Publié par Nathalie de SMET d'OLBECKE (Mère de famille)
    Lire « Testament de vie... »

    • Une société forte ne laisse pas tomber les faibles

    Publié par Daniel TURIEL (Directeur d'une ONG)

    Lire « Une société forte ne laisse pas tomber les faibles »

    • A ceux qui restent...au revoir !

    Publié par Janine ARNOLD (Infirmère retraitée)
    Lire « A ceux qui restent...aurevoir ! »

    Découvrez nos autres articles en Néerlandais :

    • Hij haalt Lazarus uit het graf...

    Publié par Luc Van LOOY (Bisschop)
    Lire « Hij haalt Lazarus uit het graf... »

    • Ethische goeroes.

    Publié par Dr Georges CASTEUR (Huisarts, Oostende)
    Lire « Ethische goeroes. »

  • Tournai, 17 juin : la fin de vie humainement assistée

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    Le 17 juin au Séminaire de Tournai : « Dans un monde où la faiblesse fait si peur, où la dépendance est la pire des situations, retrouver la valeur de la faiblesse. »

    Le lundi 17 juin à 20h30

    à l’auditorium du Séminaire de Tournai,

    conférence de

    Louis-André Richard,

    écrivain, chargé de cours à la Faculté de philosophie de l’Université Laval, Québec, bénévole auprès du comité d’éthique de soins palliatifs de la Maison Michel-Sarrazin :

    « La fin de vie humainement assistée : choisir la raison du plus faible ». 

    Présentation : « Dans un monde où la faiblesse fait si peur, où la dépendance est la pire des situations, retrouver la valeur de la faiblesse. »

    Infos : t. 069 22 64 96 – istdt@seminaire-tournai.be

  • Beati pauperes, sed etiam…

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    dom-louis-marie-copie.jpgExtrait de la dernière Lettre du Père Abbé Dom Louis-Marie aux amis de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux :

    « (…) Bienheureux les doux ! Oui, bienheureux ceux qui agissent en respectant la nature des choses. Ils cherchent l’harmonie entre le ciel et la terre, entre l’âme et le corps, entre l’homme et la femme. Bienheureux celui qui, respectant l’altérité féconde, participe au mystère de l’unité. Bienheureux sont-ils car ils posséderont la terre de leur corps, de leur famille et de leur cité. Maudits au contraire les dictateurs qui forcent la nature à main levée. Qui sème la violence récoltera le chaos.

    Bienheureux ceux qui pleurent l Oui, bienheureux ceux qui voient le mal en face et qui en sont émus jusqu’au fond de leur conscience. Ils sont capables de dire « non » avec force et sont capables de prendre des coups. Bienheureux ceux qui pleurent à cause des gaz lacrymogènes, car ils seront consolés par la suavité de la mission accomplie et par ces paroles de Dieu : « Entre dans la joie de ton Maître l » Maudits les insensibles au bien et au mal, surtout quand il touche les plus petits, car tous les sophismes ne suffiront pas à calmer le feu éternel de leur conscience.

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  • « Il faut purifier la sphère du débat public »

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    Lu dans « La Libre » de ce jour, sous la signature de Guy Haarscher, professeur de philosophie à l’Université libre de Bruxelles (ULB)

     « Les catholiques français qui refusent le mariage pour tous (lequel n'enlève de droits à personne) cachent leurs préjugés sous des apparences démocratiques et libérales.

    Parfois, votre adversaire - celui qui méprise les valeurs que vous défendez - utilise un langage clair. Il emploie le vocabulaire du fascisme, du racisme, du fanatisme religieux. Généralement, l’individu est dangereux, mais au moins ne contamine-t-il pas votre propre pensée. Vous voyez immédiatement qui il est et ce qu’il veut.

    Mais souvent également, l’adversaire juge plus opportun d’utiliser votre propre langage afin d’introduire la confusion et d’apparaître comme un "ami". C’est ce que l’on peut appeler la stratégie du loup dans la bergerie : le prédateur se déguise en mouton, on le laisse entrer sans crainte, et une fois à l’intérieur il se livre au saccage que chacun peut imaginer.

    Les manifestants contre le "mariage pour tous" ont bien sûr leur frange extrémiste, composée de gens qui parlent clair : les nervis de l’extrême droite et le groupe "Civitas", fer de lance de l’intégrisme catholique. Mais ils parlent aussi le langage de la démocratie, et même de la gauche : ils invoquent la "rue" contre une loi au pedigree démocratique impeccable ; ils parlent de "printemps" en référence aux révolutions égyptienne et tunisienne, ils invoquent un nouveau Mai 68. Ils se muent aussi en anthropologues, parlent de la famille nucléaire comme du socle naturel de notre civilisation, désormais en danger. Ils défendent, disent-ils, les droits de l’enfant, menacés par les couples d’homosexuels. Bref, leur intolérance et leur homophobie se dissimulent derrière un langage d’apparence progressiste.

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