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Société - Page 754

  • Quand une opération ratée de changement de sexe débouche sur une euthanasie, c'est conforme à la loi...

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    Lu sur Le Soir :

    Une euthanasie après une opération ratée de changement de sexe: « C’est conforme à la loi »

    Un homme de 44 ans, qui ne souffrait pas d’une maladie en phase terminale, a été euthanasié après une opération ratée de changement de sexe.

    L’homme était né avec un sexe de femme. Il avait subi plusieurs opérations mais le résultat n’était pas à la hauteur de ses espoirs. L’homme se sentait toujours emprisonné dans un corps dont il ne voulait pas, rapporte Het Laatste Nieuws. C’est l’histoire de Nancy devenue Nathan à l’âge de 42 ans car il ne supportait plus son corps de femme. À sa demande, il a été euthanasié lundi.

    L’euthanasie a été effectuée sous la supervision du médecin Wim Distlemans de la VUB. Selon ce dernier, toutes les conditions étaient réunies pour y procéder. « On pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables  », souligne-t-il.

    Un tel cas est-il conforme à la loi ?

    La loi permet d’avoir recours à l’euthanasie quand il y a une souffrance psychique incurable et pas seulement une souffrance physique.

    « La personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances mais le législateur a précisé que ces souffrances peuvent être d’ordre psychiques ou physiques, donc la chose est tout à fait envisageable car il peut se trouver des cas où la douleur est contrôlée mais en revanche des questions d’existence, de perte d’autonomie, de dignité surtout se trouvent vraiment bien présentes », a commenté au micro de RTL, Jacqueline Herremans, membre de la commission euthanasie.

    Et de préciser : « La décision n’est jamais prise par un seul médecin dans ce cas précis. Un premier médecin s’est intéressé aux caractères graves et incurables de l’affection ainsi qu’aux souffrances psychiques ou physiques inapaisables. Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, s’est intéressé à la qualité de la demande s’il n’y a pas, par exemple, état de dépression passagère ».

  • Aujourd’hui dans la « Repubblica » : le pape François persiste et signe

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    Selon Radio-Vatican relayé sur internet par News.va, toute l’attention des médias se porte sur les trois jours de rencontres prévus à partir de ce mardi entre le Pape François et le Conseil des huit cardinaux qu’il a institué pour l’épauler dans la gouvernance de l’Eglise et entamer une réforme de la Curie. Et cela n’a pas échappé au Saint-Père qui, dans un long entretien publié ce mardi matin par le quotidien italien La Repubblica (le grand journal italien de centre-gauche) aborde sans tabou ces questions avec le fondateur du quotidien Eugenio Scalfari.

    « Le Pape estime d’emblée que s’ouvrir à la modernité est un devoir, et qu’en repartant du Concile Vatican II, il faut ouvrir l’Eglise à la culture moderne. Le Concile Vatican II, remarque-t-il, « a décidé de regarder l'avenir avec un esprit moderne. Les pères conciliaires savaient qu'ouvrir à la culture moderne signifiait oecuménisme religieux et dialogue avec les non croyants. Depuis, bien peu a été accompli dans cette direction. J'ai l'humilité et l'ambition de vouloir le faire ». Pour François, le prosélytisme est « une bêtise magistrale », car l’essentiel est de « se connaître et de s’écouter, et de faire connaître le monde qui nous entoure ».

    A deux reprises, François cite le cardinal jésuite italien Carlo Maria Martini, chef de file des réformistes dans l'Eglise, mort en 2012. Interrogé sur sa pensée et ses saints préférés, il admet qu'il n'est pas très mystique et dit sa prédilection pour Saint-Augustin: "ce saint a traversé beaucoup de réalités et a changé plusieurs fois de position doctrinaire [sic, ndb]". Quant à François d'Assise, "il est très grand parce qu'il est tout à fois: un homme qui veut faire, construire, fonde un ordre et ses règles, est un missionnaire itinérant, poète, prophète, qui a constaté le mal en lui et en est sorti. »

    L'Eglise catholique est trop "vaticano-centrique"

    Quand j’ai face à moi quelqu’un de clérical, je deviens automatiquement anticlérical. Le cléricalisme ne devrait avoir rien à faire avec le christianisme », tient à souligner François qui n’est pas très tendre non plus avec le « narcissisme » : « cela comporte un amour démesuré envers soi-même et cela n’est pas une bonne chose. Cela peut produire de graves dommages non seulement à l’âme de celui qui en souffre, mais également dans le rapport avec les autres, avec la société dans laquelle il vit. » « Le vrai problème, ajoute le Pape, c’est que ceux qui sont les plus atteints par ce qui est en réalité un problème mental sont des personnes qui ont beaucoup de pouvoir. Souvent les chefs sont narcissiques. Et même les chefs dans l’Eglise l’ont été ».

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  • L'abandon des fêtes chrétiennes ou l'établissement de la société vide de sens

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    Lu sur le site web de « La Libre » ce point de vue (externe, of course, à la rédaction de ce journal). Sébastien Morgan, auteur de "Devenir soi-même, chronique d'un chrétien du XXIe siècle" s’exprime ici, dans la rubrique « opinions » (1) :

    « Le débat de la semaine, lancé par l'anthropologue Dounia Bouzar, est évidemment l'abandon de deux jours fériés chrétiens en France pour les remplacer par l'Aïd et Yom Kippour. Par cette proposition, l'on peut une fois de plus constater dans quel gouffre d'oubli et de négation sombre la France, entraînant sans doute une partie de l'Europe à sa suite. On voudrait gommer le passé, le reléguer dans un musée, l'effacer des mémoires.

    Bien sûr que chacun a le droit de fêter ce qu'il veut chez lui : Yom Kippour pour les Juifs, l'Aïd pour les Musulmans, la Tara Verte pour les bouddhistes, Beltaine pour les Wiccans, Thanksgiving pour les expatriés américains ou l'anniversaire du petit... Faut-il pour cela acter officiellement les désidératas particuliers de tout un chacun ?

    Bien sûr que non. N'en déplaise au lobbying laïcard athée, la France et l'Europe sont des entités baptisées et chrétiennes. En tant que telles, elles peuvent et doivent être ouvertes à la diversité d'opinion et sans doute de religion dans une certaine limite, mais doit-on pour autant complètement se déraciner dans une sorte de folie moderniste incohérente et libérale ?

    Il faut s'entendre sur les mots. Je défends l'idée d'une société traditionnelle opposée à la dite société moderniste. Qu'est-ce à dire ?

    Par société traditionnelle, j'entends non pas une société moralement conservatrice, figée, réactionnaire, autoritariste et cloisonnée mais une société qui donne du sens. Or pour donner du sens, il faut s'inscrire dans le passé et s'enraciner dans le temps. « Même une plaisanterie a bien plus d'éclat quand elle a mille ans derrière elle» (2) disait C.S.Lewis. Et il avait raison, car au-delà de la boutade, les fêtes chrétiennes s'inscrivent dans une logique cyclique, rythmant la vie spirituelle et communautaire. Au-delà des croyances individuelles, elles inscrivent la société toute entière dans une logique propre qui est celle du christianisme, à savoir :

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  • Quand l'homosexualité choisit de s'afficher dans les églises

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    Le Vatican a protesté contre la présentation de clichés photographiques montrant des personnes homosexuelles s'embrassant dans des églises. Le Saint-Siège y voit "une offense à la spiritualité du lieu" et a ainsi obtenu que ces photos soient retirées mais elles circulent dans un diaporama largement diffusé par leur auteur, un "artiste" espagnol qui feint de ne pas comprendre la réaction des autorités de l'Eglise. Ce n'est évidemment pas un hasard si le photographe a choisi à chaque fois de faire poser ses sujets en plein milieu des églises, de façon bien provocatrice devant les maître-autel un peu à la façon des femen. En attendant, la publicité de l'artiste qui se prétend catholique est assurée et on peut s'attendre à ce que tout le microcosme gay relayé par des médias complaisants dénonce l'attitude homophobe du Vatican... Une ixième version du scenario bien connu : à la provocation des uns répond la réaction des autres soulevant la tempête de protestations escomptée.

    On peut aller voir comment les journaleux répercutent cette intervention du Vatican et constater le niveau de mauvaise foi des commentaires  : 

  • Supprimer toutes les fêtes chrétiennes ?

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    Telle est la position du richissime homme d'affaire et sponsor du Parti Socialiste français, Pierre Bergé :

    Sur RTL.fr : Pierre Bergé favorable à la suppression de toutes les fêtes chrétiennes

    Pierre Bergé s'est dit, jeudi (26 septembre), favorable à la suppression des fêtes chrétiennes en France, au nom de la séparation de l'Église et de l'État.

    Nouveau polémiste de l'émission On refait le monde, sur RTL, Pierre Bergé a d'emblée lancé la polémique en réagissant à la proposition de l'anthropologue spécialiste des faits religieux, Dounia Bouzar. Nommée dimanche à l'observatoire de la laïcité, elle s'est dite favorable à la suppression de deux jours fériés chrétiens pour être remplacés par l'Aïd et Kippour. 

    Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Pourquoi ne pas en tenir compte ?

    Pierre Bergé est allé encore plus loin. "Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes", a-t-il dit jeudi. "Nous vivons sous le régime de la séparation de l'Église et de l'État. Nous ne sommes pas que des chrétiens en France. Il y a une grande partie de musulmans. Il y a beaucoup d'autres religions. Pourquoi ne pas en tenir compte ? Je préférerais qu'on soit laïcs jusqu'au bout et qu'à l'exception de Noël, qui est devenu une fête chrétienne et qui était une fête païenne, on supprime toutes les autres", a ajouté l'homme d'affaires. 

    Allons jusqu’au bout de la séparation de l'Église et de l'État

    "La France n'a pas beaucoup de courage. Allons jusqu’au bout de la séparation (de l'Église et de l'État). Les religions existent, les églises existent. Je trouve normal qu'elles existent, ainsi que les mosquées. Mais c'est incroyable que l'on soit dans un régime où il y a des fêtes chrétiennes tous les 15 jours", a conclu Pierre Bergé. 

  • Quand Bergoglio s'exprimait sur la théologie de la libération

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    Du blog "Settimo Cielo" de Sandro Magister (traduction par nos soins) :

    Dans le livre de Nello Scavo « La liste de Bergoglio », en vente dès le octobre et présenté aujourd'hui par www.chiesa en avant-première, est rapportée pour la première fois la transcription intégrale de l'interrogatoire auquel Bergoglio a été soumis par les autorités judiciaires argentines, le 8 novembre 2010, date donc très proche de son élection comme pape.

    Il y a là quelques passages où il dit brièvement mais clairement, ce qu’il pense de la théologie de la libération.

    La première étape de son argumentation est la suivante : "Le choix des pauvres remonte aux premiers siècles du christianisme. C'est l’Évangile lui-même. Si je lisais aujourd'hui en guise d’homélie certains sermons des premiers pères de l'Eglise, des IIe-IIIe siècles, sur la façon dont nous devons traiter les pauvres, vous diriez que mon homélie est d’un trotskiste ou d’un maoïste. L'Eglise a toujours mis à l’honneur le choix préférentiel en faveur des pauvres. Les pauvres sont considérés comme  le Trésor de l'Eglise. Pendant la persécution du diacre Laurent, qui était administrateur du diocèse, quand on lui a demandé d'apporter tous les trésors de l'Eglise, il s'est présenté avec une foule de pauvres gens et a déclaré : « Ce sont les trésors de l'Eglise ». Et je parle des IIe-IIIe siècles. Le choix des pauvres découle de l'Évangile. Au cours du deuxième Concile du Vatican la définition de l'Église fut reformulée en tant que peuple de Dieu et c'est de là que ce concept s’est renforcé et, lors de la deuxième Conférence générale des évêques d'Amérique latine à Medellín, s’est transformé dans la forte identité de l'Amérique latine ".

    Plus tard, pressé de dire ce qu'il pense des prêtres impliqué dans les bidonvilles, Bergoglio répond : "C'est différent pour tous les pays d'Amérique latine. Dans certains pays, ils sont intervenus politiquement : par exemple, une lecture de l'Evangile avec une herméneutique marxiste. Cela donna naissance à la théologie de la libération. Dans d’autres pays, ils se sont approchés davantage de la piété populaire se tenant éloignés de toutes les implications politiques, n’optant pour la politique avec un grand « P », mais pour la promotion et l'aide aux pauvres. Le Saint-Siège a exprimé deux avis, à ce moment, sur la théologie de la libération, où il expliquait les différences. C’était des avis très ouverts, qui encourageaient le travail avec les pauvres, mais toutefois dans le cadre d’une herméneutique chrétienne, non empruntée à une quelconque vision politique ".

    Et enfin, après avoir dit que les pères Yalics et Yorio, qu’il était parvenu à arracher de la prison, "avaient une position équilibrée, orthodoxe et en accord avec les deux directives du Saint-siège", et pressé de dire comment était vue la théologie de la libération par les généraux au pouvoir, il dit encore : "C’était des personnalités caractéristiques de l’Amérique Latine que les personnes de la dictature considéraient comme des suppôts du démon, par exemple Camilo Torres, le prêtre colombien. La dictature avait tendance à considérer ces personnalités de référence comme quelque chose de purement révolutionnaire, marxiste, de gauche, comme un abandon de l'Évangile à la gauche. Comme je l'ai dit avant, oui, il y en avait certains qui enseignaient la théologie dans le cadre d’une herméneutique marxiste, chose que le Saint-Siège n'a jamais admise; et d’autres qui ne le faisaient pas, qui visaient au contraire une présence pastorale parmi les pauvres, à partir d'une herméneutique conforme à l'Évangile. Les dirigeants de la dictature diabolisaient toute la théologie de la libération, tant les prêtres qui suivaient l'interprétation marxiste – et qui étaient peu nombreux en Argentine par rapport aux autres pays -, que les prêtres qui vivaient simplement leur vocation sacerdotale parmi les pauvres. Ils mettaient tout le monde dans le même sac".

    A lire également : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350613?fr=y

  • Le gouvernement français fait officiellement la promotion de l'avortement

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    Lu sur la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org

    Lancement du site public français en faveur de l'avortement

    C'est demain, le samedi 28 septembre 2013, que le site internet institutionnel en faveur de l'avortement sera lancé (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 13 septembre 2013). A partir de cette date, le souhait des ministres de la Santé et des Droits de la femme se réalise. Leur objectif : contrer "la prolifération d'informations [qui serait, selon elles,] de nature à porter atteinte à la liberté de choix des femmes", permettre à celles-ci "de disposer de tous les renseignements utiles pour éclairer son choix, compte tenu de la législation applicable" et enfin, les orienter "vers les professionnels formés pour bénéficier de renseignements sur les lieux accessibles, pour une information ou un acte d'IVG, ou pour une écoute". 

    Jeanne Smits s'est rendue sur ce site et en fait la critique :

    http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/09/desinformation-sur-le-site.html

  • Ulg : « Comme le temps passe » (Brasillach)

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    409390_104013403106123_628560540_n.jpgUne figure brillante et singulière du paysage académique et du monde politique belge vient de disparaître : François Perin s’est éteint à l’âge de 92 ans, ce vendredi 27 septembre 2013, avant l’aube de la fête de la Fédération (Wallonie-Bruxelles), à laquelle cet ancien professeur de droit public à l’Ulg et ministre (éphémère) des réformes institutionnelles ne croyait d’ailleurs pas plus qu’à la Belgique elle-même.

    Ce juriste diplômé (1946) de l’alma mater liégeoise, y devint chargé de cours (1958) puis professeur ordinaire (1968) de droit constitutionnel, après avoir exercé une magistrature au Conseil d’Etat où il fut auditeur (1948) mis en disponibilité à sa demande (1961) pour être délié de son devoir de réserve.

    Parallèlement à sa carrière administrative puis académique, ce Wallon francophile ardent eut un parcours politique agité : socialiste (1941-1963), protagoniste du mouvement populaire wallon (MPW) qu’il métamorphosera en Parti puis Rassemblement wallon (RW) pluraliste, avec Jean Duvieusart, Marcel Thiry et Jean Gol qui était alors son assistant à l’Ulg (1968).

    Ministre fédéral de la Réforme des Institutions (1974-1976), François Perin  participe la même année (1976) avec Jean Gol, Etienne Knoops,et quelques autres élus du RW, à la création du Parti des Réformes et de la Liberté de Wallonie (PRLW), nouvelle formation politique principalement constituée sur les bases du parti libéral wallon. Des contacts sont ensuite pris entre ceux-ci et les libéraux bruxellois en vue d'accroître une synergie entre les libéraux francophones : le Parti réformateur libéral (PRL) est créé en 1979 et Jean Gol en deviendra le premier président. Sénateur coopté alors et ensuite élu, François Perin quittera définitivement en 1980 l'hémicycle du sénat d'une manière fracassante, déclarant « ne pouvoir rester représentant d'un État auquel il ne croit plus et d'une nation qui n'existe plus ».

    En 1985, il se désengagera du PRL ne pouvant plus cautionner la politique conservatrice du parti et ne partageant pas la vision du fédéralisme européen.

    Il accède à l'éméritat de l'Université de Liège en 1986. Lors des élections provinciales du 8 octobre 2006, François Perin se présenta sur les listes du Rassemblement Wallonie France (RWF) : la boucle de ce qu’on n’oserait qualifier de « carrière » politique fut ainsi bouclée.

    Du publiciste volontiers provocateur, j’ai retenu surtout à l’époque où j’étais moi-même étudiant en droit à l’Ulg, l’essai aux allures pamphlétaires qu’il publia en 1960 : « La démocratie enrayée », une réflexion incisive  sur le régime parlementaire belge de 1918 à 1958.  La critique du petit professeur « gauchiste libertaire », mais en réalité plus libertaire que gauchiste,fit grand bruit, in illo tempore : elle portait sur la crise de capacité législative des assemblées et stigmatisait l’absence d’indépendance et de liberté des parlements. Mais pouvait-on alors réinventer l’histoire dans le rétroviseur des sociétés libérales du XIXe siècle ?  Depuis le pamphlet du Voltaire « d’amon nos aûtes », la particratie belge n’a fait que croître et embellir.  Lui-même, après y avoir joué  sans trop avoir l'air d'y toucher, est d’ailleurs passé à autre chose. Dans son dernier  essai (2011) intitulé  « Finissons-en ! », François Perin avait d’ailleurs fait trois vœux : que la Flandre proclame son indépendance, que Bruxelles s’organise en ville internationale et que la Wallonie rejoigne la France. Ajoutons que cet athée franc-maçon, dont le transit en ce monde sublunaire vient de s’achever, était aussi à l’origine de l'Association laïque pour l'étude et la pratique du bouddhisme. Sacré professeur !  

    JPSC

  • Pays-Bas : quand l'euthanasie devient monnaie courante

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    Lu sur NdFr :

    Pays-Bas : la frontière floue entre euthanasies et assassinats médicalisés

    Pays-Bas : la frontière floue entre euthanasies et assassinats médicalisésLes statistiques officielles de l’euthanasie aux Pays-Bas montrent une hausse constante de cette pratique. Et c’est sans compter les nombreux cas d’euthanasies non déclarées, parfois même réalisées sans l’accord du patient. La Hollande a officiellement légalisé l’euthanasie en 2002 mais elle l’avait déjà dépénalisée depuis 1984. En 2012, il y a eu près de 4 200 euthanasies déclarées contre environ 3 600 en 2011 et 1 800 en 2004. Sur les près de 4 200 cas déclarés l’année dernière, 13 ont concerné des patients souffrant de maladies mentales et 49 des personnes âgées atteintes de démence. En fait, dans 40-60 % des cas, « l’euthanasie » serait réalisée sur des patients qui n’ont pas demandé à mourir. Officiellement, les Pays-Bas n’autorisent l’euthanasie que pour les patients souffrant d’une maladie incurable et de douleurs difficilement supportables et qui réclament en toute conscience une euthanasie. L’euthanasie des mineurs est elle aussi autorisée, mais l’accord des parents est indispensable jusqu’à 16 ans. Certains services pédiatriques pratiquent même l’euthanasie sur les nouveau-nés. Pour faciliter l’accès à l’euthanasie, des équipes mobiles ont aussi été créées afin de fournir ce type de prestations au domicile des malades. L’association néerlandaise pour l’euthanasie volontaire NVVE a même créé une « clinique » spéciale pour tuer les patients souhaitant se suicider mais à qui l’euthanasie a été refusée.

    Mais outre les cas déclarés, ...

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  • Supprimer des fêtes chrétiennes pour y substituer des fêtes juives ou musulmanes ?

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    France : Faut-il supprimer des fêtes chrétiennes au nom de l'égalité entre les religions ?

    MARIE-LUCILE KUBACKI sur La Vie :

    C'est une interview donnée au magazine Challenges par la nouvelle recrue de l'Observatoire de la laïcité à Matignon, Dounia Bouzar, qui relance le débat. Faut-il, au nom de l'égalité entre les religions, supprimer des fêtes chrétiennes pour les remplacer par des fêtes juives et des fêtes musulmanes ? Oui, répond l'anthropologue, qui, de 2003 à 2005, a siégé au Conseil français du Culte musulman, dans ce long entretien consacré au problème de la laïcité dans le monde de l'entreprise  : « Je pense que la France a montré l’exemple de la laïcité au monde en instaurant la première la liberté de conscience, d’avoir la religion de son choix ou de ne pas croire en dieu. Elle doit donc continuer à montrer la voie. Aujourd’hui tous les Français fêtent Noël et je pense qu’il faudrait également qu’un de nos jours fériés soit celui d’une fête juive et d’une fête musulmane. »

    Au lieu de remplacer, ne pourrait-on pas ajouter deux jours féries supplémentaires ? Pour Dounia Bouzar, la réponse est non : « Non, on doit remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd. Le clergé y a longtemps été opposé mais il a évolué et n’y est plus hostile car il y a beaucoup de fêtes chrétiennes. Qu’une fête juive et une fête musulmane devienne une fête pour tous les Français permettrait de combattre le communautarisme et de faire avancer la cause de la laïcité. Aujourd’hui, les français de confession juive ou musulmane sont très mal à l’aise quand ils demandent un jour de congé pour célébrer ces deux fêtes très importantes. On peut le leur refuser pour nécessité de service. »

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  • L'attentat contre les chrétiens de Peshawar : après l'horreur, l'abomination ?

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    ASIE/PAKISTAN - Après les bombes, de nouvelles atrocités perpétrées contre les chrétiens : les victimes de Peshawar sujettes à des prélèvements d’organes sauvages ? (source)

    Karachi – Après l’attentat à la bombe contre l’église anglicane de Tous les Saints de Peshawar, la situation demeure tendue au sein de la société pakistanaise. Les chrétiens se déclarent « horrifiés » par les rumeurs circulant selon lesquelles les bombes de Peshawar seraient liées au vaste problème du trafic d’organes. C’est ce qu’indiquent à l’Agence Fides un certain nombre de représentants d’ONG au sein de la société civile pakistanaise. Des chacals, probablement du personnel paramédical local, auraient en effet profité du grand nombre de morts et de blessés pour dérober des organes aux victimes et les exploiter dans le cadre du commerce illégal d’organes. « Si cela était vrai, cela voudrait dire qu’il existe des criminels qui spéculent sur la souffrance des victimes chrétiennes d’une manière véritablement blasphématoire et sacrilège » remarque pour Fides le Père Mario Rodrigues, prêtre de Karachi. « Nous demandons à ce que soit menée une enquête sérieuse de la part de la police sur cet aspect qui nous scandalise ».

    Le Pakistan a promulgué une loi réglementant les transplantations d’organes en 2010 de manière à se débarrasser de sa réputation de première destination du « tourisme des greffes » et à mettre fin au trafic illégal d’organes humains sur son territoire. Après l’approbation de la loi, le trafic illégal a subi un ralentissement mais, depuis 2011, de nombreux cas de greffes illégales ont de nouveau émergé. En juillet dernier, aux vues des données faisant état d’un « commerce florissant », la Cour Suprême a émis des directives, demandant aux gouvernements provinciaux de prendre des mesures afin de faire appliquer la loi. Selon des enquêtes de police, 42 structures médicales dédiées aux transplantations illégales d’organes ont été identifiées au Pendjab.

  • Quand des gens se ruinent pour une consultation de voyance

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    Un symptôme de la grande misère spirituelle de notre époque, misère exploitée par des escrocs ayant pignon sur rue et qui sévissent dans tous les médias, sans que les autorités ne s'en inquiètent...

    Interview de Rose-Anne Vicari, auteure de « Confessions d’un voyante » sur le Figaro-Madame, par Gaëlle Rolin.

    Il y a deux ans,  étranglée par les dettes, Rose-Anne Vicari est devenue voyante par téléphone. Aujourd’hui, cette Marseillaise de 54 ans publie un livre sur un business dont elle dénonce les ficelles.

    • Vous avez exercé le métier de voyante par téléphone pendant deux ans. Comment prédisiez-vous l'avenir ?

    Depuis mon adolescence, je tirais les cartes très ponctuellement pour des amis. Alors, je me suis lancée. Quand des clients me posaient des questions sur leur avenir sentimental, le travail ou l'achat d'une maison, je réussissais la plupart du temps à tomber juste. Cela me confirmait mes soi-disants dons. J'ai pratiqué pendant un moment en toute bonne foi.

    • Si une femme vous demandait si son mari la trompait, vous étiez capable de lui répondre ?

    J'essayais de cerner la situation. Je la faisais parler pour vérifier ce que je sentais. Je décrivais l'entourage. Et quand je ne savais pas, j'orientais la discussion.

    • Pourquoi avoir arrêté ?

    Au fur et à mesure, je m’apercevais que j’utilisais régulièrement les mêmes termes. Mes prédictions se ressemblaient toutes. Cela a commencé à me déranger. Je me suis aussi aperçue que c’était dangereux. Une femme m’a appelée parce qu’elle voulait mettre fin à ses jours. Je me suis retrouvée obligée de lui dire ce qu’elle voulait entendre, pour éviter le pire. Je ne supportais plus l’idée de profiter de la misère psychologique des autres. C’était un cas de conscience. Aujourd'hui, je ne le fais même plus pour mon entourage.

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