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Société - Page 809

  • La montée des inégalités dans l'école des pédagogues

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    "Veille éducation" attire l'attention sur la dérive inégalitaire d'un enseignement pourtant censé créer "une égalité des chances". Bien sûr, cela vaut pour les écoles francophones de Belgique.

    Malgré ses prétentions à réduire les inégalités, le système scolaire a été un accélérateur d’inégalités

    La conférence-débat des mercredis de la Documentation française du 24 octobre 2012 a réuni Antoine Prost, professeur émérite à l’Université Paris-I, Augustin d’Humières, professeur agrégé de lettres classiques, Georges Felouzis, sociologue et Anne Coffinier, normalienne et directrice générale de la Fondation pour l’école. Elle était animée par Guillaume Roquette, journaliste et rédacteur en chef du Figaro Magazine. La conférence devait traiter le thème « quelle école pour demain ? ». En pratique, elle a porté essentiellement sur la montée des inégalités dans le système éducatif public. La diversité des intervenants n’a pas empêché qu’émerge avec force le constat suivant : notre système scolaire s’est révélé être, malgré ses préoccupations sociales (il se propose de réduire les inégalités), un accélérateur d’inégalités. Les vidéos du débat montrent en revanche que s’il n’est plus question pour ces experts d’expliquer que « le niveau monte », il est pour autant difficile de leur faire désigner les causes de la catastrophe. À la question « demande-t-on trop à l’école ? », G. Roquette ne pourra pas obtenir de réponse.  À croire qu’elle constitue encore un tabou !
    Le débat montre que l’obsession égalitariste de l’école publique française est désormais critiquée. Depuis 2000, les disparités de connaissances et de savoirs se sont fortement développées au sein de l’école publique française, explique G. Felouzis. 
    Des pays pratiquant des filières d’enseignement comme l’Allemagne (avec la distinction hiérarchisée entre GymnasiumHauptschule ou Realschule) ou réputées inégalitaires comme la Grande-Bretagne sont en réalité, au regard des études publiées par l’OCDE, nettement moins inégalitaires que la France. Beau paradoxe ! Il y a de toute évidence un décalage croissant entre un discours généreux portant sur l’école de Jules Ferry et la réalité fortement inégalitaire de l’école française en 2012, reconnaît G. Felouzis.
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  • Quand l'écologisme s'oppose à l'immigration...

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    L'écologisme est une curieuse idéologie qui peut prendre de singulières tournures. Ainsi, des écologistes suisses envisagent de limiter l'immigration dans la Confédération Helvétique pour protéger la nature : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/des-ecolos-suisses-veulent-stopper-l-immigration-pour-sauver-la-nature_1182474.html

  • Une sorte de terrorisme domestique qui germe dans notre propre cour...

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    De François Bousquet, dans Valeurs Actuelles : "Banlieues, les convertis d'Allah"

    "Ils sont de plus en plus nombreux, reconnaissables à leur profil européen dans les mosquées et dans les rues. Frappés d’amnésie, ils ne se reconnaissent que dans le Coran et tiennent la loi française pour illégitime. Certains basculent dans le djihadisme, comme Jérémie Louis-Sidney, récemment tué par la police.

    Désormais, les frontières de l’État passent à l’intérieur des villes, avait lâché le maire de Philadelphie, il y a presque un demi-siècle, après plusieurs nuits d’émeutes dans sa ville. Il ne croyait pas si bien dire. S’il y a une catégorie de la population qui lui donne raison, ce sont les convertis à l’islam. Amis ou ennemis ? Pour les djihadistes, la réponse ne laisse planer aucun doute. Le phénomène s’observe un peu partout : en France, au Royaume-Uni, en Belgique, en Allemagne. C’est « une sorte de terrorisme domestique qui a germé dans notre propre cour », selon les mots de Wolfgang Schäuble, aujourd’hui ministre des Finances du gouvernement Merkel. ... "

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  • Les évêques américains suite à l'élection d'Obama

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    Lu sur le blog du « Swiss Rom@in » (alias l’abbé Rimaz) :

    Source: Radio Vatican

    Comme le veut l’usage, les évêques américains ont félicité le candidat victorieux. Dans un court message adressé au président réélu et publié sur le site internet de l’épiscopat américain, le cardinal Timothy Dolan affirme prier avec les évêques pour que « Dieu donne la force et la sagesse » à Barack Obama pour « affronter les défis qui attendent les Etats-Unis ». Dans ce message le président de la Conférence épiscopale américaine appelle le président démocrate à « œuvrer pour le bien de tous ». Les évêques prient pour que Barack Obama œuvre surtout pour le bien « des plus vulnérables, notamment les enfants à naître, les pauvres et les immigrés ». Et d'ajouter : « nous allons continuer à prendre position pour la défense de la vie, du mariage, et de notre tant aimée liberté religieuse ».

    Avant les élections les évêques américains avaient soutenus implicitement ou parfois même explicitement le candidat républicain Mitt Romney. Ils avaient appelé à voter contre le candidat prônant des « maux intrinsèques », notamment l’avortement ou le mariage pour tous. Un bras de fer oppose toujours l’épiscopat à l’administration Obama concernant la réforme de l’assurance-santé qui risque de priver les institutions catholiques de leur liberté de conscience. 

    Dans le message signé du cardinal Dolan, les évêques « prient aussi pour aider Barack Obama à restaurer un sentiment de civilité dans notre société, de sorte que nos conversations publiques puissent être marqué par le respect et la charité envers chacun ».

    Si les évêques catholiques semblent parler d’une seule voix, l’électorat catholique lui s’est montré très divisé lors de ces élections. Selon la chaîne de télévision CNN, 50% des électeurs catholiques ont voté pour Obama, contre 48% pour son challenger Mitt Romney. Le président réélu a surtout gagné des voix auprès des citoyens d’origine latino-américaine et afro-américaine: près de 71% des "Hispaniques" ont voté pour Obama, 27% pour Romney. 93% des Noirs-Américains ont donné leur voix à Obama, contre 6% à Romney. Ce dernier a surtout fait des voix chez les électeurs blancs, soit 59% contre 39% pour Obama. 

  • Foi, Vérité, Tolérance

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    Selon Mgr Paul Desfarges, évêque de Constantine et tout juste rentré du Synode des évêques pour la nouvelle évangélisation, les conversions au christianisme concerneraient "des dizaines de personnes ces deux dernières années". On sait que le protestantisme, notamment évangélique, enregistre de nombreuses conversions au Maghreb; l'Eglise catholique est en général beaucoup plus discrète sur la question. Un phénomène qui ne toucherait pas seulement la Kabylie, où la culture berbère traditionnellement réfractaire à l'arabisation du pouvoir central, et pour qui le christianisme est aussi un moyen d'affirmation identitaire, mais aussi le sud et l'est du pays.

    Réflexion d’Abdou Semmar dans « Algérie Focus »:

    « L’évêque de Constantine, Paul Desfarges, a brisé un tabou.  Une fois n’est pas coutume, un dignitaire chrétien en Algérie ose affirmer qu’ils sont de plus en plus nombreux ces Algériens à suivre la voie du Christ. Mais cet aveu n’a pas été du goût de certains intolérants qui sont vite montés au créneau pour crier au scandale.  Sur la toile, comme dans les cafés et les diverses places populaires, les insultes et les malédictions ont fusé de partout.

    Les partisans de la sacro-sainte identité islamique de l’Algérie ont sorti de leur esprit toutes leurs fantasmagories. Ces Algériens chrétiens sont des vendus, des traîtres, des renégats et un danger pour leur pays. «Ce n’est pas possible ! Ces nouveaux chrétiens ont reçu de l’argent. Ils ont été évangélisés à coup de dizaines de milliers d’euros». Voila la réflexion que nous avons tous entendu au moins une fois dans notre vie à chaque fois qu’on ose aborder ce sujet délicat. 

    Délicat et choquant puisque dans l’imaginaire collectif, des Algériens chrétiens, c’est une contre nature en soi ! Un Algérien est avant tout musulman. Il est né pour l’être ou pour le devenir. Il ne peut pas  dévier de ce chemin qu’Allah lui a tracé bien avant naissance.  Pas de place au libre arbitre dans cet univers façonné par une vision religion rigoriste et unilatéraliste.  Une vision qui s’enseigne dans les écoles algériennes. Tout petit, nos écoliers apprennent déjà que l’Islam est forcément supérieur à toutes les autres religions. Ils apprennent que le paradis est uniquement promis aux musulmans. Les autres, chrétiens ou juifs, ne sont guère dignes de respect. Le fanatisme religieux inculque ces sentiments de méfiance et de haine à des enfants livrés à eux-mêmes sans que personne ne trouve à redire.    

    Exit les valeurs de tolérance, de bonté, de vivre ensemble et d’acceptation de l’autre qui font, pourtant,  l’identité originale de l’Islam. Un Islam qui a, naguère, cimenté la société algérienne avec son harmonie et son esprit des lumières.

    Mais aujourd’hui, la religion sert à d’autres fins. En Algérie, elle ne rassemble pas. Elle désunit. Elle n’apprend plus l’amour et le partage. Elle distille la méfiance et la haine. Les chrétiens algériens l’ont appris à leurs dépens. Eux qui ne constituent qu'une minorité invisible sont décriés, traduits en justice et pourchassés par les forces de la morale. Quels sont leurs torts ? 

    Abderrahmane Semmar »

    Ici : Algériens, Chrétiens ou bikhir !

    Comment conjuguer la foi, la vérité et la tolérance ? Le problème est de tous les temps. Le concile Vatican  II, entre autres, l’a soulevé avec plus ou moins de bonheur et Benoît XVI, au lendemain même de son élection au souverain pontificat, y a consacré un recueil de textes ("Foi, Vérité, Tolérance", aux éditions « Parole et Silence », 2005) qui donne à réfléchir. Que des Algériens se posent aussi la question est intéressant. Reste à trouver la juste réponse. Elle ne se trouve certainement pas dans l’indifférentisme sarcastique de Voltaire lorsqu’il souhaitait « que  le pape avec le grand mufti dansât le cotillon », ni dans les replis identitaires agressifs et trop souvent meurtriers. 

  • Barack Obama, président réélu et croyant décomplexé?

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    Sur le site “La Vie” aujourd’hui, sous la signature de Henrik Lindell (extraits):

    Barack Obama a été réélu président des Etats-Unis dans la nuit de mardi, en remportant l'état charnière de l'Ohio contre son rival républicain Mitt Romney. Le chef de la première puissance économique mondiale, âgé de 51 ans, a toujours cumulé les singularités et les paradoxes. Parmi ses traits caractéristiques : sa foi en Dieu, libre et décomplexée, qui ne ressemble pas à celle de son ex adversaire Mitt Romney. En revanche, elle correspond à une Amérique plus hétérogène que jamais. (…)

    Si on devait le prendre au mot, sa foi structure vraiment sa pensée et son action politiques. Dans une interview publiée le 21 août dernier par la Washington National Cathedral Magazine, une revue religieuse, il a déclaré : « Ma foi chrétienne me donne une perspective et une sécurité que je n'aurais pas par d'autres moyens : que je suis aimé et qu'à la fin de la journée, Dieu est aux commandes. » La foi présidentielle relève d'une évidence soulignée notamment par Stephen Mansfield, auteur de La foi de Barack Obama, une des meilleures biographies non hagiographiques du président américain : « Obama, dit-il, considère que sa foi doit influencer la manière de gouverner le pays. Il apporte ainsi des valeurs religieuses dans la sphère politique. » Là réside probablement un des aspects les plus importants – et, en France, un des plus méconnus - du président démocrate.  (…) .

    Mais quelle est donc cette foi présidentielle ? Obama fait partie des « chrétiens progressistes », un terme qu’il utilise souvent lui-même, ou de la « Religious Left ». Il s’agit d’une catégorie de croyants engagés, parfois pro-life, qu’il ne faut surtout pas confondre avec la « Liberal Left », une faction farouchement antireligieuse au sein du Parti démocrate. Sur le plan confessionnel, Obama est un protestant libéral. C’est un courant spirituel développé à partir du XIXe siècle au sein des Eglises protestantes « historiques » ou « main-line » (comme par exemple l’Eglise réformée de France). Héritier de l’humanisme, reconnu pour son exégèse critique des textes et une certaine remise en cause des dogmes chrétiens, ce libéralisme a produit de grands penseurs comme Reinhold Niebuhr (1892-1971), un des « maîtres spirituels » d'Obama. Comme les protestants main-line en général, les Eglises libérales sont en déclin depuis des décennies.

    Tout l’article ici: Barack Obama, président réélu et croyant décomplexé

    Bref, un héritier du libéralisme protestant du XIXe siècle. Caractéristiques (entre autres) : il confesse volontiers l'universalité du salut, du fait d'une perception plutôt optimiste de l'homme et de la civilisation ; il critique les régulations orthodoxes des croyances et des pratiques, les appareils ecclésiastiques et leur pouvoir normatif ; il est chaud partisan du dialogue interreligieux, du pluralisme et de la laïcité : en phase avec bien des aspects de l’ « esprit du concile » qui révolutionne l’Eglise catholique elle-même depuis 50 ans.  Et même un peu plus. Irréversible ?

  • Attendre les moudjahidines et le Saint Esprit ?

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    Nous Belges, nous savons depuis longtemps ce qu'il en est. Les dérives concernant le couple, la famille, l'adoption sont déjà tellement bien inscrites dans nos réalités sociétales qu'elles ne scandalisent plus personne, ou presque. Les lois n'ont fait qu'entériner cet état de fait et on vous dira que c'est bien ainsi, que les lois ne sont là que pour évoluer avec les moeurs et non pour les sanctionner au nom de préceptes prétendûment intangibles.

    Nos amis français, avec un certain "retard", sont en train de faire l'amère expérience de cette évolution des lois. Des dizaines d'évêques ont beau avoir pris position, des associations avoir protesté par tous les moyens, des milliers de personnes descendre dans la rue, rien n'y fait. Un président "normal" et un gouvernement "normal" ont pris la température de l'opinion "normale" et en ont conclu que le mariage pour tous et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe, quoiqu'en disent des "attardés" (qu'ils soient évêques, sociologues, psychanalystes, pédopsychiâtres ou moralistes), devaient être reconnus par la loi. Et basta.

    Cela nous interroge sur l'opportunité de ces mobilisations qui épuisent les énergies et produisent, après l'échec (prévisible) de leurs objectifs, une fatigue, une exaspération, un sentiment d'impuissance dommageables. Nous ne sommes plus dans une société chrétienne ni dans une société qui reconnaît l'existence d'une loi naturelle. Tout y est considéré comme relatif et évolutif. A quoi bon faire semblant de croire que l'on pourrait bloquer ou entraver une dynamique de libéralisation des moeurs toujours inventive et toujours prête à faire reculer plus loin les frontières de l'acceptable? Nos protestations font rire nos adversaires qui tournent en dérision ceux qui veulent défendre "les valeurs du couple et de la famille". Il suffit de constater l'effet obtenu par une seule photo provocatrice prise lors d'une manifestation de l'Alliance Vita.

    Tout semble à refaire et à reconstruire. A commencer par notre conversion personnelle, pour aller puiser là où elles se trouvent les grâces qui ont fait les évangélisateurs, les martyrs et les saints. Sert-il encore à quelque chose de se mobiliser pour maintenir quelques pans branlants des murs disloqués d'une cité ouverte à tous les vents de la déchéance et qui a tourné le dos, une fois pour toutes, à ses racines chrétiennes et humanistes?

    On serait tenté, parodiant Léon Bloy, de ne plus attendre que les moudjahidines et le Saint-Esprit.

  • Quand le parti Islam prône le port du foulard à l'école

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    Nous lisons ICI (Enseignons.be)

    LE PARTI ISLAM PRÔNE LE PORT DU FOULARD À L’ÉCOLE

    Dans le paysage politique bruxellois, il faudra désormais compter avec un nouveau venu : le parti Islam, qui a décroché deux sièges aux dernières élections communales, à Anderlecht et à Molenbeek. Ses dirigeants n’excluent pas – même s’ils savent que cela prendra du temps – de faire de la Belgique un État islamique… et donc d’y instaurer la charia !

    LE PARTI ESPÈRE ENCORE PROGRESSER

    Et si la formation est jeune et encore très modeste, elle ambitionne déjà – en vue du scrutin régional et fédéral de 2014 – de s’implanter dans d’autres communes, notamment en Wallonie, où elle pense trouver un terrain favorable à l’émergence d’un islamisme radical. Les villes de Charleroi, Liège et Verviers, où se concentre une partie importante de la communauté musulmane, sont régulièrement citées et pourraient constituer un important réservoir de voix.

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  • La détérioration de la société américaine

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    Grâce à la réelection d'Obama, "le meilleur est à venir" (sic!); d'autres résultats accompagnant le scrutin d'hier permettent de l'appréhender, effectivement: 

    Sur Le Vif : Cannabis, mariage gay, peine de mort.... Les autres scrutins aux Etats-Unis

    Pas moins de 174 référendums et consultations populaires étaient organisés dans 38 Etats du pays, les électeurs étant invités à se prononcer sur des textes applicables à l'intérieur des frontières des Etats ou à un niveau plus local encore (comtés, municipalités, etc.). 

    La Californie rejette l'abolition de la peine de mort

    La Californie a rejeté par voie référendaire l'abolition de la peine de mort, ont annoncé les autorités après le dépouillement de près de trois quarts des bulletins. Le non l'a emporté avec près de 54% des suffrages.  (...)

    Deux Etats favorables à la consommation récréative de cannabis

    Grande première, le Colorado et l'Etat de Washington sont devenus les premiers Etats américains à légaliser la consommation de cannabis à des fins récréatives, avec une confortable avance: 54% pour et 46% contre pour le premier, 55-45 pour le second, selon la chaîne NBC. 

    De nombreux Etats américains autorisent aujourd'hui la consommation de cannabis à des fins médicales, mais aucun n'avait jusqu'alors étendu la légalisation à la consommation récréative. L'Oregon, un Etat pourtant réputé progressiste, était lui aussi sur la liste des pionniers potentiels mais, selon des estimations provisoires, il n'aurait finalement pas franchi le pas. 

    Deux Etats, l'Arkansas et le Montana, se sont quant à eux prononcés sur la légalisation de la marijuana à des fins médicales. Le premier l'a rejetée, le second l'a adoptée.

    Le mariage gay progresse

    Les partisans du mariage homosexuel -sujet qui déchaîne les passions aux Etats-Unis- ont eux aussi trouvé de quoi se réjouir dans les urnes, en plus de la réélection de Barack Obama, qui s'était déclaré favorable en mai dernier aux mariages entre personnes de même sexe. 

    Le Maryland est en effet devenu le 7e Etat à légaliser le mariage gay et deux autres Etats, le Maine (est) et l'Etat de Washington, semblaient bien partis pour faire de même, selon les premières estimations.

    En Floride, les modérés (?) gagnent

    Des victoires dans ces Etats porteraient à neuf le nombre d'Etats reconnaissant le mariage gay, déjà en vigueur dans le Connecticut (nord-est), l'Iowa (centre), le Massachusetts (nord-est), le New Hampshire (est), le Vermont (nord-est) et New York, ainsi que dans la capitale fédérale Washington.

    En Floride (sud-est), où toute une série de propositions d'inspiration très conservatrice étaient soumises à référendum, les modérés ont finalement remporté la mise, notamment sur le thème de l'avortement. 

    Les électeurs ont en effet rejeté, à 55%, une proposition qui visait à interdire l'affectation de fonds publics au financement de l'avortement, sauf en cas de viol, d'inceste, ou de danger pour la vie de la mère. 

    "Le peuple de Floride a envoyé un message très clair: les hommes politiques n'ont pas leur place dans les décisions profondément privées et personnelles des femmes", a déclaré Jennifer Dalven, directrice des affaires familiales de la puissante Association américaine de défense des droits civiques (ACLU).

  • Cinq choses qu'il faut savoir à propos du Président Obama

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    Fallait-il s'attendre à autre chose qu'à la reconduction du même président des Etats-Unis? Hélas, nos sociétés sont soumises à un processus de détérioration que rien ne semble pouvoir enrayer. La personnalité du président Obama est inquiétante et nous fait penser au charismatique Julien Felsenburgh, ce personnage central du roman prophétique de Robert Hugh Benson intitulé Le Maître de la Terre.

    Par ailleurs, on aurait sans doute pu économiser les milliards de dollars qui ont été investis dans cette campagne qui a atteint des niveaux de dépenses électorales faramineux. Ce n'est en tout cas pas cette réélection qui améliorera la situation du respect de la vie aux Etats-Unis et à travers le monde. C'est pourquoi il est opportun de rappeler ces "Cinq choses que tout le monde a besoin de savoir à propos du président Obama " ainsi que l'a fait Lila Rose sur LifeSiteNews)

    1. Le président Obama a voté contre le "Born Alive Infants Protection Act", votant à quatre reprises de façon horrible contre la protection des enfants ayant survécu à un avortement et pour les laisser ainsi mourir. Un vote contre cette loi était un vote pour l'infanticide. [ Source ]

    (N.B. Aux Etats-Unis, l'administration de M. Bush a ramené l'attention sur le "born- Alive Infants Protection Act" effectif depuis 2002, en demandant aux médecins et aux hôpitaux de faire tous les efforts possibles pour sauver la vie des enfants nés vivants lors d'un avortement. La loi en question établit qu'un foetus qui survit à un avortement n'est plus considéré comme un foetus mais comme une personne ayant le droit de recevoir les soins médicaux et la protection dus à toute personne humaine. - (The New York Times/Etats-Unis 23.4.2005 -Fond Guilé 23.4.2005)

    2. Au troisième jour de son premier mandat, le président Obama a abrogé la politique pro-vie dite "de Mexico". En faisant cela, le président Obama a rendu les groupes qui exécutent et promeuvent l'avortement éligibles pour obtenir les fonds américains pour l'aide étrangère.

    (N.B. : la "politique de Mexico" exigeait que les ONG bénéficiant des aides américaines certifient qu'elles ne re recourraient pas à l'avortement comme méthode de planning familial avec les fonds obtenus. Elle a été annulée par Clinton en 1993, rétablie par Bush en 2001 avant d'être à nouveau annulée par Obama.)

    3. Le financement en faveur du planning familial a fait un bond de 33% à près de 50%. Plus de 487 millions de dollars de financement par le contribuable financent à présent un avortement géant. C'est presque un demi-milliard de dollars que les familles américaines sont obligées de payer en impôts au plus grand pourvoyeur de l'avortement de la nation, Planned Parenthood.

    (N.B. Planned Parenthood, l’organisation « pro-choix » la plus puissante et la plus performante des États-Unis (329 445 avortements réalisés en 2010);en 2009-2010, Planned Parenthood a reçu 487,4 millions de dollars de subventions fédérales ! Mit Romney avait affirmé qu'il y mettrait fin)

    4. Le président Obama a refusé de signer un budget d'urgence, mettant ainsi le financement de l'armée en péril, jusqu'à ce que le financement de Planned Parenthood soit inclus dans le budget. Cela faisait suite à l'action "Sex trafficking investigation" menée par Live Action, démontrant que Planned Parenthood a aidé et encouragé des sexe-trafiquants de filles mineures. Source ]

    5. Le président a promu "La Loi sur la protection des patients et les soins abordables (ObamaCare)", ce qui permet de subsidier les «centres de santé communautaires» (Planned Parenthood étant le principal bénéficiaire). En outre, le mandat HHS oblige tous les Américains à financer l'avortement et la contraception, sans aucune exception pour les institutions religieuses ou des particuliers religieux qui y sont farouchement opposés. [ Source ]

    LiveActionNews.org

  • Que faire ?

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    Dans le mensuel « La Nef » de ce mois de novembre 2011 (n° 242), Jacques de Guillebon évoque le divorce qui s’installe dans nos pays entre les concepts mêmes du mariage dans la société civile et dans le monde chrétien (extraits) :

    « Les évêques français ont largement manifesté une ferme opposition au projet du  gouvernement socialiste d’instituer le « mariage » homosexuel. Des idées ont été avancées appelant à dissocier mariage civil et mariage religieux. Explications.

    Nombreuses sont les voix, et au sein même du monde catholique, à s’élever contre un investissement public par l’Église du débat sur la nouvelle législation matrimoniale. Laïcité, disent-ils, par conviction ou par ruse. Cependant ils oublient que l’Église catholique est parfaitement à sa place en s‘appropriant la question du mariage, beaucoup plus à sa place même que n’importe où ailleurs pour tout ce qui ne concerne pas la foi. Pourquoi l’est-elle donc, et pourquoi doit-elle en conséquence intervenir telle une maîtresse inspirée ?

    D’un point de vue catholique, c’est assez évident : parce que du mariage naturel, que l’on retrouve sous des formes extrêmement variées à tous les antipodes, l'Eglise a au fil des siècles isolé selon la parole du Christ, elle-même annoncée par la Loi de l’Ancien Testament, une forme pure, un extrait essentiel, si l’on peut dire que dans son travail permanent de désenveloppement du dogme, elle a fini par proclamer sacrement. C’est ainsi qu’au cours des siècles elle est devenue l’auteur inspiré du mariage monogamique, indissoluble, librement consenti par deux personnes d’égale dignité.
    On a oublié que cette forme particulièrement rare, voire totalement originale, qui s’est imposée comme l’archétype universel au cours du temps, comme l’archétype « romantique » même n’aurait jamais été si la sagesse chrétienne n’était passée par là. Ainsi, le mariage républicain comme on le sait n’est dans ses fondements qu’un décalque de ce mariage catholique – si l’on abstrait la question du divorce qui est proclamée dès l’origine de la République en 1791 comme un mauvais présage.

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  • Homoparentalité : aucun cas sans conséquences

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