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Société - Page 807

  • La guerre anti-vie fait rage

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    L'affaire Savita est instrumentalisée par tous les grands médias pour citer l'Irlande à comparaître devant le tribunal de l'opinion publique où elle devra répondre de sa législation restrictive à l'égard de l'avortement. Le docteur Dor sera traîné devant les tribunaux pour avoir exercé des pressions morales et psychologiques lors de manifestations pour le respect de la vie. Toute cette propagande qui tend à incriminer ceux qui défendent la vie et à présenter le recours à l'avortement comme une pratique positive est démontée au jour le jour sur le blog de la courageuse Jeanne Smits :

     

    A propos de Savita, voir également : http://www.thehindu.com/news/cities/bangalore/city-doctor-defends-irish-counterparts/article4100988.ece

  • Privés de sapin de Noël

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    paru sur KAI (14/11) (Agence catholique polonaise d'information) 

    Les habitants de la petite ville danoise de Kokkedal ont appris avec étonnement que, cette année, il n'y aura pas de sapin dans la cité pour Noël.

    Il aurait dû coûter entre 5 et 7.000 couronnes (moins de 1.000 euros). C'est trop - ont déclaré les conseillers qui, tout récemment ont dépensé dix fois plus (60.000 couronnes) pour la célébration locale de la fête islamique de l'offrande (?)

    Le fait est que, au conseil municipal de Kokkedal, les musulmans sont maintenant majoritaires, et n'ont donc rien à faire avec les fêtes chrétiennes.

    L'affaire a fait grand bruit et est montée jusqu'au parlement. La télévision s'est également intéressée à la chose, elle a voulu tourner un documentaire sur la domination musulmane dans la ville. Elle n'a cependant pas réussi à le faire car la voiture de transmission a été attaquée par des tireurs masqués et les journalistes ont été traités de néo-nazis.

    On peut toutefois s'interroger sur cet attachement au sapin de Noël qui ne constitue pas vraiment un symbole chrétien. Que vaut cette indignation de gens qui se sentent privés de "leurs traditions" lorsque celles-ci se résument au sapin et à la dinde?
  • Dénaturation du mariage en Espagne : l’épiscopat espagnol fustige le tribunal constitutionnel

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    La dénaturation du mariage est aujourd'hui à la une de l’actualité française. En Belgique elle s’est déroulée en 2003, sous le gouvernement des gauches laïques présidé par Guy Verhofstadt (VLD), sans grande résistance de l’opinion catholique (ou ce qu’il en reste). L’Espagne de Zapatero (PSOE) a suivi en 2005, mais l’épiscopat ibérique n’a jamais adopté la posture résignée des évêques belges. Le gouvernement de Mariano Rajoy aujourd’hui au pouvoir à Madrid reviendra-t-il sur la législation adoptée en 2005 ? Dans une note de la commission épiscopale espagnole publiée le 8 novembre dernier, on peut encore lire cette protestation réitérée  :

    « Le Tribunal Constitutionnel a donné avant-hier la teneur d’une sentence, qu’il publiera prochainement, dans laquelle il décide que l’actuelle législation espagnole sur le mariage est conforme à la Constitution. En raison de l’importance de cette sentence, nous rappelons brièvement la doctrine catholique, sous réserve, lorsque la sentence sera publiée, d’apporter d’autres précisions nécessaires.

    1.- La législation actuellement en vigueur en Espagne a redéfini la forme juridique du mariage de telle sorte que celui-ci a cessé d’être l’union d’un homme et d’une femme pour devenir légalement l’union de deux citoyens quelconques, auxquels est désormais réservé le nom de conjoints (conyuges) ou de compagnons (consortes). Ainsi est établie une insolite définition légale de mariage, exclusive de toute référence à la différence entre un homme et une femme. Les espagnols ont perdu ainsi le droit d’être reconnus expressément par la loi comme époux et épouse, et doivent s’inscrire à l’État-Civil comme conjoint A ou conjoint B.

    2.- Dès lors, nous ne pouvons pas cesser d’affirmer, avec douleur, que les lois applicables en Espagne ne reconnaissent pas et ne protègent pas le mariage dans sa spécificité. C’est pourquoi, convaincus des conséquences négatives qui en résultent pour le bien commun, nous élevons notre voix en faveur du véritable mariage et de sa reconnaissance juridique. Tous, chacun à la place que nous occupons dans la société, nous devons défendre et promouvoir le mariage et son traitement adéquat par les lois. C’est le moment de relire la récente Instruction pastorale de l’Assemblée Plénière de notre Conférence Épiscopale intitulée La vérité de l’amour humain. Orientations sur la vérité de l’amour conjugal, l’idéologie du genre et la législation familiale, approuvée le 26 avril dernier et publiée le 4 juillet.

    3.- Il n’est pas de notre compétence de porter des jugements sur la pertinence juridique des sentences des tribunaux. En revanche, il est de notre devoir d’aider au discernement de la justice et de la moralité des lois. En ce sens, nous devons redire que l’actuelle législation espagnole sur le mariage – abstraction faite de sa conformité ou de sa non-conformité à la Constitution – est gravement injuste, car ni elle reconnaît ni elle protège la réalité du mariage dans sa spécificité. La modification de la loi est donc urgente, afin que soient reconnus et protégés les droits de tous en ce qui concerne le mariage et la famille. Nous pensons, en particulier, au droit de ceux qui contractent mariage à être expressément reconnus comme époux et épouse ; au droit des enfants et des jeunes à être éduqués comme des époux et des épouses de l’avenir ; au droit des enfants à jouir d’un père et d’une mère, par l’amour fidèle et fécond desquels ils sont appelés à la vie et accueillis dans une famille stable. Aucun de ces droits n’est actuellement reconnu ni protégé par la loi.

    Que Marie très sainte garde les familles et intercède pour les gouvernants, auxquels incombe le devoir, et auxquels appartient le service d’ordonner avec justice la vie sociale. »

     Lu sur le blog du Petit Placide, ici : sur le mariage

  • Pratique de la religion en France: les jeunes sont majoritaires

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    Oui, mais c’est chez les musulmans: une étude inédite conclut que le degré de pratique est plus important chez les musulmans de moins de 25 ans, alors qu’il est stable ou en recul pour les autres confessions. C’est ce que rapporte Tristan Denonne sur le site du Monde des religions:

    “Contrairement aux catholiques, aux juifs ou, dans une moindre mesure, aux protestants, les jeunes musulmans sont de plus en plus fidèles à l’islam. C’est l’une des conclusions du sociologue Hugues Lagrange, directeur de recherche au CNRS, dans le cadre d’une étude à paraître en 2013. Présentée en avant première par Le Monde, elle s’appuie sur le croisement inédit de différentes enquêtes statistiques. Hugues Lagrange constate ainsi que « l’affirmation musulmane » se généralise chez les Français de 18 à 25 ans issus de l’immigration du Maghreb, du Sahel et de la Turquie. Surtout : « l’importance accordée à l’éducation religieuse », comme au mariage, augmente chez les 21 – 25 ans, plus encore chez ceux nés ou arrivés jeunes en France.

    Ni le chômage ni les inégalités ne suffisent à l’expliquer, affirme le sociologue. Notamment, le fait que « le sentiment de relégation sociale » soit très sensible chez les secondes générations les éloignerait de la culture européenne. Aussi, « les valeurs traditionnelles et familiales des pays d’origine en sont plus prégnantes et pérennes, et les jeunes en ressentent une forte exigence d’affirmer leur identité. » En outre, faute de mixité sociale, de « brassage des manières de vivre et des croyances », ceux vivant dans les quartiers à forte population immigrée seraient sensiblement plus religieux que les autres. À l’inverse, les enfants nés dans un couple mixte seraient de plus en plus nombreux et de moins en moins religieux.

    Si l’islam est loin de devenir « la première religion de France », en termes de démographie, son poids qualitatif va donc croissant.
    Le Figaro évoque par exemple un chiffre à l’appui : dans les églises, le dimanche, 65 % des catholiques pratiquants ont 50 ans et plus ; à la mosquée, le vendredi, 73 % des musulmans pratiquants ont moins de 54 ans. Deux principes généraux doivent cependant nuancer cette perspective : d’une part, à plus long terme, la montée de l’athéisme — qui touche toutes les religions en Europe — pourrait frapper plus intensément l’islam à plus long terme ; d’autre part, si ça n’était pas le cas, on pourrait assister à un retour en force de la pratique dans les autres cultes. Réponse dans quelques dizaines d’années.

    Voir ici : Les jeunes musulmans, les plus fidèles de France

  • Le défi de la présence musulmane évoqué à Londres par le cardinal Scola

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    (Source) Le Cardinal Scola à Londres: la proposition d'Oasis

    "Parler de métissage à Londres, c’est décrire un fait que tout le monde a sous les yeux : la ville la plus cosmopolite du monde accueille en effet toutes les ethnies, cultures et religions. Mais, bien au-delà de la vieille fable “multi-culti”, cela ne se produit pas sans difficultés ni conflits. Voilà pourquoi il est nécessaire de retourner aux raisons de la cohabitation entre personnes diverses que le Cardinal Scola, dans son intervention à la House of Lords, a identifié dans le bien pratique d'être ensemble. Un texte fondateur, qui représente pour Oasis une étape ultérieure : sans oublier le monde à majorité musulmane et les communautés chrétiennes qui y vivent, mais au contraire en vertu de cette expérience, la Fondation lance une réflexion sur les défis qui attendent l’Occident et ses modèles de société.

    L’après-midi, lors de sa leçon au Heythrop College, le Cardinal Scola a réfléchi de manière plus spécifique à quatre chantiers de travail communs qui attendent les chrétiens et les musulmans : la liberté religieuse, la crise économique, la sécularisation et les questions éthiques. C’est l’idée de la nouvelle importance culturelle que chrétiens et musulmans peuvent avoir les uns pour les autres."

     Lire la communication du cardinal Scola

  • La fin de l'illusion soixantiste

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    Nous lisons ceci sur le blog de l'abbé de Tanoüarn qui nous paraît très juste :

    "... pour les Pères conciliaires qui vivaient une période faste de l'histoire de l'Eglise, on pouvait s'en remettre à une laïcité apaisée (à une laïcité que l'on appellera plus tard laïcité ouverte) pour gérer les structures sociales issues de 2000 ans de chrétienté. L'Eglise, elle n'avait plus à faire la police, à exercer quelque coercition morale que ce soit... puisque l'Etat s'en chargeait très bien. Dans un livre récent, Eglise conciliaire et années soixante (L'Harmattan éd., 25 euros), le sociologue belge Louis Rade propose d'appeler cette grande illusion qui n'est pas qu'au cinéma, le Soixantisme. Dont acte : parlons pour faire vite du Soixantisme, que le Concile a codifié et dont l'Eglise, autoproclamée conciliaire à l'époque, a fait l'atmosphère de son développement et très vite de son déclin. Il me semble que cette affaire du mariage homosexuel met fin au Soixantisme de manière officielle; Il y a eu l'avortement : on pouvait encore faire semblant de ne pas voir. Cette fois, on s'en prend - par le biais du langage - à l'institution elle-même. Le cardinal Vingt-Trois a bien compris et il s'est employé à faire comprendre à ses frères évêques que l'on ne pourrait plus faire semblant de rien, indéfiniment. L'Eglise devait prendre position dans ce qui apparaît dès maintenant comme ce que Christiane Taubira appelle elle-même "un problème de civilisation".

    Face à ce problème de civilisation, le temps est à l'apostolat des laïcs. Qui mieux que des laïcs engagés dans la vie sociale peuvent aider à prendre conscience de ces problèmes politiques, de ces problèmes sociétaux, qui, à cause de la radicalité avec laquelle ils sont posés, deviennent des problèmes spirituels.

    Vatican II a beaucoup parlé de l'apostolat des laïcs. Hélas, en France, l'Eglise issue du concile Vatican II n'a plus les structures qui correspondraient à cette ambition de mettre en avant les laïcs. Avant le Concile, il y avait l'Action catholique. Souvenez vous ! Jean-Paul II en 1980 a pu encore réunir 100 000 militants de la JOC devant la Basilique Saint-Denis. C'était le chant du cygne. Une telle mobilisation, avec ou sans pape, est impensable aujourd'hui. Dans une société de plus en plus égalitaire et qui, selon la prophétie de Jean Fourastié, est devenue une société de services, l'apostolat catégoriel n'a plus beaucoup de sens. Et rien ne l'a remplacé. Le strabisme gauchisant de nos élites chrétiennes a interdit que l'on puisse dépasser ce modèle. Résultat : aujourd'hui l'Eglise est plus cléricale que jamais. Et elle a beaucoup de mal à se mobiliser. Mgr Aillet en a-t-il pris conscience, lui qui dimanche dernier disait aux traditionalistes à Saint-François Xavier : "Vos évêques vous soutiennent" dans votre engagement pour "la charité politique". Peut-on parler d'un vrai soutien des évêques tant qu'il n'y a pas une véritable organisation des laïcs catholiques, alliée à une vraie formation aux problèmes de l'heure présente, la laïcité, la royauté sociale du Christ, bref : le devenir de 2000 ans de christianisme face à la grande déculturation commencée ? (...)

  • La dégradation de la liberté religieuse devrait mobiliser les politiciens

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    (Genève, 15 novembre 2012) La liberté religieuse est "un droit universel non négociable" et le droit de se convertir est encore méconnu dans un grand nombre de pays, estime Roberto Simona, responsable de l’œuvre d’entraide "Aide à l’Eglise en Détresse" (AED) pour la Suisse romande et italienne. Dans ce domaine, "la situation est de plus en plus dramatique", commente l’expert suisse des minorités chrétiennes en terre d’islam.

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  • Le trisomique, un poison dans sa famille ?

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    La Fondation Jérôme Lejeune, membre du Collectif les Amis d’Eléonore, relaie l’initiative de ce collectif présidé par Emmanuel et Maryse Laloux, eux-mêmes membres du réseau des Amis de la Fondation Jérôme Lejeune.

    Au cours de l’émission « la tête au carré », diffusée sur France Inter le 5 octobre dernier, était évoqué le nouveau test susceptible de diagnostiquer la trisomie 21 en tout début de grossesse. M. Jean-Didier Vincent, neurologiste de réputation internationale, a défendu les thèses eugéniques de ce diagnostic prénatal alléguant que "les trisomiques sont un poison dans une famille".

    Le Collectif les Amis d’Eléonore propose à chacun de réagir sur le blog de l’émission. En effet,  « ces propos désobligeants » à l'égard des personnes atteintes de trisomie 21 sont le reflet d'une méconnaissance totale des personnes avec une trisomie et des préjugés qui prévalent dans notre société. Bien sûr, nous avons réagi et demandé à Monsieur Jean-Didier Vincent de présenter des excuses officielles.

    Vous pourrez lire la lettre des Laloux à l'intention de Monsieur Jean-Didier Vincent, sur le site des "Amis d'Eléonore" http://www.lesamisdeleonore.com/ ou sur le blog de l'émission « La Tête au Carré» ( http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-debat-autour-de-l-actualite-scientifique-34 où vous pourrez réagir. »

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (14/11/2012)

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    Sommaire

  • Nouveau battage pro-IVG autour d'un cas douloureux

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    Jeanne Smits décrypte de façon très approfondie cette nouvelle campagne médiatique :

    Morte pour ne pas avoir obtenu un avortement ? Agit-prop en Irlande

    Les grands médias de tous les pays reprennent en chœur la substance de ce titre : « Une femme meurt après s'être vu refuser l'avortement. » En chœur, d'Inde aux Etats-Unis et des Pays-Bas aux pays hispanophones, c'est la même « info » qui circule : Savita Halappanava, en pleine fausse couche, n'a pas obtenu qu'on « termine » son « fœtus » et elle en est morte.

    Mais elle est morte de septicémie, pas d'avoir été enceinte… Et nul ne peut dire aujourd'hui que l'avortement aurait en effet sauvé sa vie.

    Bien entendu, l'ensemble de la presse qui vit d'abord de la publicité et du soutien de la finance ose le soutenir au moins par l'insinuation, et en profite pour rappeler que l'avortement est interdit en Irlande parce que l'Irlande est catholique, et qu'il est grand temps que cela cesse.

    Et cette affaire semble venir, pour les promoteurs de la culture de mort, doublement à point.

    1. Il y a deux mois à peine, un symposium international de médecins et de professionnels des soins en Irlande affirmait qu'il n'estjamais nécessaire de pratiquer un avortement pour sauver une vie maternelle, précisant que pour autant on peut toujours apporter les soins nécessaires pour sauver la vie de la mère, même si ceux-ci ont pour effet non désiré de provoquer la mort de l'enfant à naître. (Ici sur mon blog.) Voilà qui permettrait de ridiculiser cette assertion ?

    2. Il y a deux ans, l'Irlande fait l'objet d'une procédure devant la Cour européenne des droits de l'homme. L'arrêt rendu en 2010 ne condamnait pas l'Irlande pour avoir refusé des avortements mais il est tout de même utilisé, en raison de certaines de ses argumentations, pour demander qu'un jugement de la Cour suprême irlandaise imposant l'accès à l'avortement en certains cas soit enfin traduit en droit, ce que cinq gouvernements successifs ont refusé de faire. (Voir ici notamment.) Il se trouve même que le gouvernement actuel vient cette semaine de se faire remettre un rapport sur cette question, précisément.

  • Vatican II a aujourd'hui cinquante ans: 1962, la révolution de 1789 dans l'Eglise ?

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    Pour l'antidote à ces clichés journalistiques: Abbé de Tanoüarn, Luc Perrin, Denis Sureau, sur Radio Courtoisie :

    Deuxième partie du Libre Journal de Catherine Rouvier du 8 novembre 2012, sur Radio Courtoisie, animé par l'abbé Guillaume de Tanoüarn. L'abbé y recevait Luc Perrin, historien, et Denis Sureau, journaliste et éditeur, à l'occasion du 50e anniversaire du concile Vatican II. Ecouter le débat, en cliquant ici : Radio Courtoisie