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Société - Page 812

  • Une innommable exploitation des femmes pour satisfaire le besoin d'enfants

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    Nous lisons sur la Nuova Bussola Quotidiana ces informations terribles sur l'exploitation des femmes que la misère conduit à vendre leur ventre pour porter les enfants des autres (traduction par nos soins). Cet article nous intéresse parce qu'il met en évidence l'exploitation de femmes vulnérables. Cependant, nous sommes plus réservés sur certains passages (que nous "zappons") où l'auteur s'en prend à "l'homosexualisme" avec des accents qui nous mettent mal à l'aise, non pas que nous trouvions normal le recours à la maternité de substitution par des couples de même sexe mais parce qu'il nous semble, qu'en tout domaine, il faut savoir faire preuve d'un jugement équilibré, de bon sens, et de sens des nuances.

    "(...) Lors d'une visite de routine avec le Dr Manish Banker, une femme qui s'était rendue au Pulse Hospital s'est effondrée sur le sol. Premila Vaghela, qui était enceinte de huit mois, est décédée peu après. C'est arrivé en mai dernier, à Ahmedabad, région pauvre et agitée du centre-ouest du Gujarat, en Inde. Le Dr Banker est un privé spécialisé dans les FIV (fécondation in vitro). 

    Premila était l'une de ces mères porteuses, femmes pauvres qui offrent leur appareil reproductif pour de l'argent à de riches couples étrangers (américains, taïwanais, arabes, européens, singapouriens, et aux Indiens eux-mêmes des classes les plus riches), femmes qui, en substance, loueront leur utérus pour y implanter un ovule fécondé. Ce phénomène, appelé tout simplement par les anglophones "maternité de substitution" est à présent un enjeu important pour la société indienne, ainsi que pour la culture libérale américaine. Comme pour tout autre phénomène économique dans le cadre du marché globalisé, à une demande spécifique des «consommateurs» de l'Upper West Central Park (la région des riches New-Yorkais) ou de Californie, répond une offre ad hoc des travailleurs délocalisés du tiers monde, ici à Anand, dans le Gujarat, la capitale mondiale de la maternité de substitution, où les couples étrangers investissent leur argent pour produire leur propre progéniture. Ahmedabad, la ville où se déroule l'histoire de Premila n'est pas loin de là. 

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  • Contre l’instauration du « mariage » gay : pourquoi manifester, en tant que chrétien catholique, à Paris ce dimanche 13 janvier

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    iborra09.jpgLe blog « salon beige » se fait l’écho du Sermon du jour du vicaire de la paroisse Saint-Eugène dans le IXarrondissement de Paris, l’abbé Eric Iborra, orateur bien connu des paroissiens de l’église du Saint-Sacrement à Liège (voir ici, sur un autre sujet, celui de la rentrée académique 2010 : les actes de la manifestation du 25 septembre 2010 à l'église du Saint-Sacrement )

    "La manifestation contre le projet de loi de « mariage pour tous » qui tombe, non sans ironie du calendrier, en la fête de la S. Famille, me donne l’occasion – en cette année de la foi dont il ne faudrait tout de même pas oublier l’importance – d’illustrer une distinction théologique capitale : la distinction entre revelata et revelabilia, qui remonte à S. Thomas d’Aquin et qui a été accueillie par le Magistère au concile de Vatican I. Les revelata sont les choses inaccessibles à la raison humaine et que Dieu est strictement obligé de révéler pour nous les faire connaître. Par exemple le mystère de la Trinité ou la divinité du Christ. 

    Les revelabilia, nous dit le catéchisme, citant Pie XII, ce sont « les vérités religieuses et morales qui, de soi, ne sont pas inaccessibles à la raison mais qui sont quand même révélées pour qu’elles puissent être, dans l’état actuel du genre humain, connues de tous sans difficulté, avec une ferme certitude et sans mélange d’erreur » (CEC 38). C’est dans cette catégorie qu’entre le mariage, institution destinée à pérenniser la société humaine par la génération d’enfants confiés à la garde de ceux qui, dans leur foyer, leur ont donné la vie pour les éduquer et en faire des adultes responsables. 

    La manifestation du 13 janvier ne défend donc pas un article de foi, quelque chose qui relèverait des seuls revelata. Elle n’est donc pas confessionnelle et ne concerne donc pas que les seuls chrétiens. D’où la réserve de certains évêques dont les encouragements se sont faits discrets... C’est une manifestation qui défend une vérité d’ordre naturel, mais suffisamment fragile aujourd’hui dans les consciences de beaucoup pour que les chrétiens, mieux formés, volent à son secours, une vérité qui relève donc des revelabilia. Les chrétiens vont donc agir aujourd’hui au service de tous. D’où les encouragements très vifs d’autres évêques que nous reconnaîtrons tout à l’heure dans la rue...

    Nous allons donc manifester en tant que citoyens défendant une vérité de droit naturel, accessible à la raison de tous, mais dont nous sommes d’autant plus sûrs, nous, qu’elle a été confirmée surnaturellement par la révélation divine transmise par les saintes Ecritures et la Tradition sacrée. Les Ecritures n’envisagent en effet de mariage qu’entre un seul homme et une seule femme, pour toute la vie, et elles stigmatisent l’adultère et les autres types de relation sexuelle hors mariage. Quant à la Tradition, elle a élevé surnaturellement l’institution naturelle du mariage au rang de sacrement de l’union du Christ et de l’Église (cf. Eph 5).

    Il est pénible de devoir rappeler ces évidences par une manifestation – surtout en hiver – à ceux qui sont censés nous gouverner. Ce sont pourtant des gens qui sont allés dans les écoles, figurez-vous, des gens qui doivent être bien meilleurs que nous puisqu’ils prétendent être nos chefs. Notre candeur démocratique s’interroge. Et elle réagit. Saisissant – horresco referens – l’arme du Nombre. Le Nombre, divinité aussi répugnante, certes, qu’un orc du Mordor. Car nous savons bien, nous à Saint Eugène, que ce n’est pas le nombre qui fait la vérité. Ceux d’en face le savent aussi, figurez-vous. Car c’est une infime minorité d’activistes qui par tous les moyens – mensonge, intimidation, violence – cherche à manipuler les masses pour pouvoir abriter ses lubies derrière l’idole démocratiquement révéré du Nombre dont ils se sont faits les apparents et hypocrites serviteurs.

    Encore une fois, même si nous savons que ce n’est pas une majorité qui fait la vérité, même si nous savons – pire encore – que nos adversaires peuvent ne pas tenir compte d’un nombre qui leur devient soudain défavorable et ainsi révéler leur véritable nature totalitaire, ne leur laissons pas le loisir de se servir de l’idole du Nombre à leur seul avantage. Soyons nombreux, ne serait-ce que pour faire réfléchir ceux, innombrables, dont la conscience a été chloroformée depuis des décennies par les promoteurs de toutes ces prétendues avancées sociétales qui pourrissent notre civilisation occidentale et détruisent l’humanité de l’homme".

    Référence ici:  Pourquoi manifester

  • Ce que nous offre la Libre à la veille de la grande manifestation du 13 janvier

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    Il ne fallait pas compter sur la Libre pour être en phase avec tous ceux - et Dieu sait qu'ils sont nombreux - qui dénoncent le brouillage des repères conjugaux et familiaux que provoque l'adoption du "mariage pour tous", avec - en prime - le droit à l'enfant pour tous. Ce journal n'a rien trouvé de mieux que d'offrir la vedette au correspondant de Libé, Jean Quatremer, parfait stéréotype de l'intellectuel branché, lequel se réjouit de voir dans notre pays un modèle pour le sien : 

    Votre pays était longtemps confit dans un catholicisme conservateur (ah oui ?!) jusqu’à l’arrivée des libéraux au pouvoir en 1999. A partir de ce moment, brutalement les réformes ont été adoptées les unes après les autres : mariage gay, adoption, euthanasie, le droit de fumer des drogues douces,… Tout cela est passé en quelques mois sans susciter le moindre débat ou manifestation. C’est sans doute un bon exemple pour la France, car il démontre que les Belges ont compris que la société a évolué.

    Et l'oracle parisien bobo se désole de voir les opposants se mobiliser :

    (...) j’aime le débat d’idées, mais il est désagréable (!) qu’en France tout se termine dans la rue ou avec des affrontements. Pour défendre l’école privée dans les années ’80, il y a quand même eu 1 million de Français dans la rue.

    Et quoi ? Faudrait-il que l'on assiste passivement (comme le font les Belges lourds et inertes) aux menées irresponsables de gouvernements déboussolés? Rappelons tout de même que la mobilisation de 1984 a conduit le président Mitterand à remiser dans les oubliettes le projet de loi visant à créer un "grand service public unifié et laïc de l'éducation nationale". Espérons que la mobilisation de demain parviendra à un résultat analogue. 

  • Quand Denis Tillinac pourfend la "branchitude"

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    Misère de la "branchitude"

    La gauche française commet une vilenie en prétendant légaliser le mariage entre adultes du même sexe. Les civilisations répertoriées depuis la nuit des temps historiques ont régi diversement les liens noués par la femme et l’homme en vue d’assurer leur postérité ; aucune n’a nié, minoré ou escamoté l’altérité la plus essentielle, celle du genre. Aucune n’a confondu phallus et utérus dans la mise en scène de ses rites de fécondité. Aucune, fût-elle à son agonie, n’a songé à parodier le mariage, hors la nôtre dans le temps limité et codifié des carnavals. Aucun historien n’a repéré parmi la gent homosexuelle ou lesbienne la moindre exigence d’un statut légal de ses préférences affectives ou charnelles. Même en Occident où jusqu’à une époque récente, les homos les plus ostentatoires se targuaient de leur "irrégularité". Jean Genet n’eût pas toléré qu’on l’enrôlât dans cette "communauté", dont la fraction ultra, subventionnée par le contribuable, a tétanisé les partis de gauche. Quant aux militantes du MLF de la haute époque, elles en rajoutaient plutôt sur ce qui distingue en profondeur le désir et l’imaginaire des nanas et des mecs, l’animus de l’anima.

    La plupart des homos rasent les murs les jours de Gay Pride : ils refusent d’être encagés dans un ghetto qui les humilie et n’ont cure de passer devant un maire barré des trois couleurs, en une époque où l’institution du mariage civil a du plomb dans l’aile. Le mariage religieux aussi, pour d’autres raisons. Ou les mêmes s’il est vrai que l’état présent de nos mœurs résulte d’une déchristianisation au long cours. Autre débat.

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  • KTO suivra la manifestation de dimanche à Paris en direct

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    A la Une sur KTO
    L'OPPOSITION AU PROJET DE MARIAGE HOMOSEXUEL
    Banderolle mariage

    De nombreuses composantes de la société française ont tenté d'élever la voix ces dernières semaines pour faire entendre leur opposition au projet d'ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Une grande partie d'entre elles a annoncé vouloir se joindre à la manifestation nationale organisée le 13 janvier prochain.

    KTO suivra l'évènement en direct.

    La manifestation
    L'édition spéciale

    Quatre rendez-vous en direct de laManif pour Tous à Paris :

    13h : Départ Place d'Italie
    14h : Flash
    17h : Arrivée au Champ de Mars
    18h : Flash

     

    Soirée consacrée aux débats sur le mariage et la filiation

    Des reportages montrant la diversité des manifestants, et sur le plateau deKTO des analyses avec de grands invités, Rémi Brague et Jean-Louis Schlegel.

    20h40 : Édition spéciale La Manif pour Tous


    Retrouvez l'ensemble des vidéos KTO consacrées aux débats sur le mariage pour les personnes de même sexe sur cette page, La Famille et le Mariage.

    Le direct sera également assuré par le très dynamique Salon Beige

  • Euthanasie en Belgique : une bien triste "première mondiale"

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    Une "première mondiale" selon la RTBF ! Une histoire bien désolante, en tout cas, et qui atteste l'état de délabrement qui afflige notre pays quand la mort est tout ce que l'on peut offrir à des patients. La Dernière Heure détaille l'information :

    Pour la première fois au monde des jumeaux monozygotes (vrais jumeaux, ndlr) ont fait usage du droit à l'euthanasie, rapporte samedi le quotidien Het Laatste Nieuws. 
    Les deux hommes de 45 ans, habitant Putte, en région anversoise, étaient nés sourds et avaient peur de devenir aveugles endéans quelques années. Ils ne supportaient pas l'idée de ne plus pouvoir se voir. 

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    Mais on peut lire dans Le Soir que "les deux frères ne souffraient pas d’une maladie en phase terminale et ne présentaient pas de douleurs physiques, mais les médecins de l’hôpital UZ Brussel ont toutefois accédé à leur demande."

  • Facebook fait-il de la pub pour l'avortement ?

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    D'après Jeanne Smits, il semble bien que oui :

    Depuis le 1er janvier, de nombreuses utilisatrices britanniques de Facebook ont découvert avec stupeur que parmi les publicités qui s'affichent dans le cadre de leur « profil » il y en a une émanant d'un site dédié à la recherche de fournisseurs d'avortement, abortion.com. Site américain, il renvoie vers un nombre très important de cliniques et autres établissements offrant des « interruptions de grossesse » aux Etats-Unis, ainsi qu'une adresse au Royaume-Uni : Abortion Support Network, « Réseau de soutien pour l'avortement ».

    La publicité vous promet de trouver « Un fournisseur d'avortement près de chez vous ».

    Vu que les publicités des profils Facebook ciblent en général les utilisateurs selon leurs caractéristiques annoncées, leur style de vie, leur utilisation du réseau social, bien des femmes se sont demandées pourquoi à leur proposait, à elles, ce « service » qui n'est pas forcément du goût de chacune.

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  • Quand l'envie empoisonne les coeurs

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    Dans Valeurs Actuelles, Chantal Delsol dénonce Le règne de l’envie

    C’est un vice d’aujourd’hui mais plutôt de toujours, la différence étant qu’aujourd’hui on ne considère plus cela comme un vice : l’envie. Les réactions actuelles devant l’exil fiscal ressortent à cette éternelle question de l’envie.

    Dans les dix commandements, l’envie se trouve en ligne de mire : tu ne convoiteras ni la maison, ni la femme, ni aucun bien de ton prochain. L’envie apparaît comme l’un des tout premiers vices, avec l’orgueil, ce roi des vices. Dans l’histoire originelle de notre culture, l’Ancien Testament, les crimes et meurtres inauguraux sont imputables à l’envie. Laquelle a été décrite et analysée avec talent chez les modernes comme Nietzsche et Scheler, sous le nom de ressentiment. Mais n’a peut-être jamais été aussi bien comprise que par Basile de Césarée, dans l’une de ses homélies. Pourquoi, demande-t-il, est-ce une maladie terrible ? Parce qu’on ne peut la déclarer. L’envieux est malade à crever, mais si on lui demande ce qui ne va pas, jamais il n’oserait dire : « Le bonheur de mon ami m’afflige ; je m’attriste de la joie de mon frère ; je ne puis souffrir le spectacle de la prospérité d’autrui ; la bonne fortune de mon prochain fait mon infortune. » Que l’envie ne soit pour ainsi dire pas avouable (et nous le constatons tous les jours) la donne bien pour un vice grave, puisque cela signifie qu’il faudrait trop de cynisme pour le légitimer.

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  • Mariage gay : contestation à l’italienne

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    Lu sur le blog « Chiesa » de Sandro Magister (extraits)

    ROME, le 10 janvier 2013 – À chaque fois que Benoît XVI s’exprime contre le mariage homosexuel, il est systématiquement assailli de critiques. Mais la dernière fois où il l’a fait - dans le discours qu’il a adressé comme chaque année à la curie avant Noël - il n’en a rien été. Tout le monde est resté silencieux.

    C’est le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qu’il a cité pour appuyer ses thèses, qui a été pour lui un bouclier. Et personne, parmi ceux qui défendent des opinions opposées aux siennes, ne s’est senti prêt à prendre pour cibles à la fois une sommité du judaïsme européen et le chef de l’Église catholique.

    En effet, le cas de la France est en train de faire école au-delà de ses frontières, dans la bataille pour ou contre ce que l’Église définit comme des "principes non négociables", dont l’un des points essentiels est le mariage comme union d’un homme et d’une femme (…)

    Quand il a cité le texte de Bernheim, Benoît XVI l'a qualifié de "soigneusement documenté et profondément touchant". Et, en s’y référant, il l'a sorti de son contexte français et l'a soumis à l'attention du monde entier.

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  • Quid est veritas ?

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    Lu sur le site du journal « Le Monde » :

    A deux jours de la manifestation des opposants à la réforme du mariage organisée dimanche 13 janvier à Paris, trois sondages illustrent les positions des Français sur ce projet de loi et l'ouverture à l'adoption ou encore la PMA aux couples homosexuels.

    63 % des Français contre la PMA. Une large majorité de Français (63 %) n'est pas favorable à ce que les couples homosexuels aient le droit en France de recourir à la procréation médicalement assistée (PMA), d'après un sondage OpinionWay pour Le Figaro-LCI publié jeudi.

    Le clivage politique est nettement marqué : les moins favorables sont les électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle (85 %), suivis par les électeurs de Marine Le Pen (74 %). A l'inverse, les plus favorables sont les électeurs de François Hollande au premier tour (42 %), suivis par les électeurs de François Bayrou (42 %) et de Jean-Luc Mélenchon (39 %).

    Mercredi, les députés PS ont renoncé à déposer un amendement sur cette question dans le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour tous, ayant eu l'assurance du gouvernement que ce sujet allait figurer dans un projet de loi sur la famille prévu en mars. Selon le sondage, les Français sont désormais 57 % à être favorables à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels (contre 60 %) en mai.

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  • Un père et une mère, ça vaut mieux !

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    Il vaut mieux être éduqué(e) par un père et une mère

    didoc papers -  Jeudi, 10 Janvier 2013

    Des recherches récentes défont les slogans en faveur de l’éducation par des parents homosexuels.

    Deux articles, qui viennent d’être publiés, démontrent que, contrairement à tout ce qu’on avait prétendu pendant des années, il y a des différences réelles entre les résultats d’une éducation impartie dans un contexte parental homosexuel et ceux d’une éducation reçue au sein d’une famille traditionnelle.

    L’article du Professeur Loren Marks

    Il a été publié en juillet 2012 dans Social Science Research sous le titre « Same-Sex Parenting and Children’s Outcomes : A Closer Examination of the American Psychological Association’s Brief on Lesbian and Gay Parenting » (« Education homosexuelle et résultats des enfants : un examen plus précis du dossier de l’Association Psychologique Américaine sur l’éducation gay et lesbienne »). Dans cet article, le Professeur Marks, de l’Ecole d’Ecologie Humaine de la Louisiana State University, révise les 59 études reprises dans un dossier de l’American Psychological Association (APA), publié en 2005, et conclut qu’« aucune des 59 études référencées dans le dossier de 2005 de l’APA ne compare un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents — gay ou lesbiennes — et de leurs enfants avec un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents homme-femme mariés et de leurs enfants. Les données disponibles, obtenues surtout à partir de petits échantillons de convenance, sont insuffisantes pour appuyer une conclusion solide, de caractère général, que ce soit dans un sens ou dans un autre ».

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  • France : le véritable enjeu du débat sur la fin de vie

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    Le débat en France sur la fin de vie - Ferdinando Cancelli - Osservatore Romano

    Quel est le véritable enjeu

    Dans les débats bioéthiques, on assiste souvent à l'opposition radicale entre les défenseurs de l'« éthique de la vulnérabilité » et ceux de l'« éthique de l'autonomie », pour reprendre les paroles du sénateur français Jean Leonetti. Le quotidien « La Croix », dans un climat de nouvelle agitation en France sur les propositions d'une éventuelle révision de la loi sur la fin de vie, suggère deux façons de sortir de cette impasse stérile.

    La première est celle d'offrir un instrument qui permette de comprendre en termes simples mais précis les définitions des thèmes en question: Fin de vie. Les clés du débat est un e-book qui affronte en dix chapitres tous les thèmes principaux des délicates questions cliniques et éthiques liées à la maladie incurable. La loi en vigueur, les concepts de dignité et de liberté, les limites de l'assistance hospitalière, les dilemmes suscités par les progrès de la médecine, les perspectives futures sont quelques-uns des arguments traités de façon concise, mais riche de suggestions pour des lectures d'approfondissement.

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