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Société - Page 812

  • Cela pue le pourri dans le Royaume de Belgique

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    La liberté d’expression peut-elle tout autoriser ? Est-il pensable qu’elle puisse s’en prendre à votre intimité ? Que l’on puisse insinuer n’importe quoi sur la nature des relations que vous entretenez avec votre conjoint ? Que l’on puisse aller jusqu'à répandre n'importe quelle rumeur sur la façon dont ont été conçus vos enfants ?

    Imagine-t-on les conséquences que de telles allégations pourraient produire dans votre famille, dans votre cercle de relations, dans les classes fréquentées par vos enfants ?

    Est-il concevable que tout cela puisse être jeté en pâture à l’opinion publique sans qu’aucun magistrat ne s’en émeuve ? Sans que leurs auteurs ne doivent répondre de ces atteintes à la dignité des personnes et au droit au respect de la sphère privée ? Sans que des éditeurs ne soient inquiétés pour la part de responsabilité qu’ils prennent dans ces déversements malodorants ?

    Nous sommes scandalisés, outrés, horrifiés par les publications des Deborsu et consorts qui ne répugnent pas à porter de telles atteintes à la réputation et à la dignité des personnes qu’ils outragent dans leurs écrits. A l’offense s’ajoute la lâcheté car ces scribouilleurs savent que leurs victimes s’interdisent de réagir par des voies légales.

    Nous savions jusqu’à quel point de délabrement nous sommes arrivés dans ce triste pays, mais ce nouvel épisode nous montre que les frontières de l’abject peuvent être repoussées toujours plus loin. Rien ne semble décidément devoir faire obstacle aux coups bas les plus sordides, aux propos minables et autres manigances indignes.

    Y.W.

    P.S. : Et que vous répond l'éditeur lorsque vous lui reprochez de propager ces insanités ? Lisez plutôt, c'est édifiant, surtout quand il ose se réfèrer à une "éthique" (?!) et à des "valeurs" :

    Monsieur

    Nous avons besoin d'une démocratie forte, ce qui dans un monde idéal suppose la possibilité de débattre sur des informations concrètes, validées et admises par tous. Manifestement, la stratégie du Palais est de n'en divulguer aucune et de se borner à des sourires crispés guimauves et très loin de la réalité quotidienne du Palais. Le dernier communiqué est à cet égard éloquent, son message bizounours soulignant encore s'il le fallait que le Palais est incapable de prendre la perche qui lui était tendue, malgré un consensus quasi unanime de tous les journalistes rencontrés à la conférence de presse sur le caractère forcé de ce mariage. Je me dois aussi de souligner que comme beaucoup vous êtes dans la plus totale confusion : les valeurs de la monarchie ne sont pas abordées dans ce livre, mais bien l'éthique personnelle des gens qui sont payés pour incarner ces valeurs. Ils ne sont manifestement pas à la hauteur, tous les témoins le stipulent. Et s'ils sont anonymes, c'est précisément à cause du système mis en place par la monarchie qui empêche tout commentaire officiel. C'est d'autant plus dommage que dans ce contexte, une Flandre allant vers l'indépendance ne fera qu'une bouchée des défenseurs de la royauté s'ils sont aussi mal armés lors des négociations. Je pense donc qu'il est éminement démocratique et nécessaire d'amener ce débat sur la place publique afin précisément d'imposer à la monarchie l'exemplarité de ses valeurs. Pour chacun d'entre eux individuellement. Jouer à l'autruche en tuant le messager pour ne pas écouter le message ne vous apportera rien de bon dans les années qui viennent.

    L'Editeur

  • la famille tribale n’est plus ce qu’elle était

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    Lorsqu’au temps jadis où le Congo était belge, un villageois de la brousse venait présenter son frère à l’embauche agricole, la question rituelle était toujours la même  « ndeko na yo mpinza ? mama moko, tata moko ? ton frère vraiment ? Même mère, même père ? »

    On pourra désormais poser la même question aux Hollandais, dans un contexte différent, disons tribal postmoderne :   

    Pour protéger les familles construites autour d'un mariage entre homosexuels, le royaume néerlandais va examiner les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant.

    C’est sur le site du « Figaro » aujourd’hui :

     Pionniers en matière de légalisation du mariage homosexuel, les Pays-Bas veulent maintenant l'être en matière de reconnaissance des parents non-biologiques. Pour refléter «la situation des familles modernes», indique Liesbeth van Tongeren, députée du parti écologiste, «un enfant devrait pouvoir avoir plus de deux parents officiels»…

    Les Pays-Bas ont été le premier État au monde à légaliser le mariage homosexuel en 2001. Environ 25.000 enfants vivent aujourd'hui dans ce que l'on appelle poétiquement des «familles roses». Mais il n'y a actuellement pas de reconnaissance juridique spécifique ni pour les donneurs de sperme qui voudraient être impliqués dans la vie d'un enfant, ni pour les beaux-parents.

    Pour protéger ces familles «roses», plusieurs partis politiques, dont les écologistes de GroenLinks mais aussi les formations qui négocient actuellement une coalition gouvernementale, les travaillistes du PvdA et les libéraux du VVD, réclament une enquête du ministère de la Justice: ils veulent que soient examinées les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant.

    Casse-tête juridique

    «En ce moment, la parentalité juridique est presque toujours la conséquence de la parentalité biologique», indique-t-on chez Groenlinks, en regrettant que «cela ne représente pas la diversité des familles aux Pays-Bas». Pour Liesbeth van Tongeren, «la manière dont vit une famille est plus importante que la lignée biologique. La réalité juridique doit prendre en charge ce qui est le mieux pour tous ceux qui sont concernés.»

    L'idée est venue du COC, une association de défense des droits des homosexuels. «En pratique, des enfants sont déjà élevés par plus de deux parents, explique Philip Tijsma, son porte-parole. Par exemple, un couple de lesbiennes et un donneur, et quelquefois le partenaire du donneur. J'en connais qui vivent dans une même maison! Cela concerne aussi les couples hétérosexuels, quand par exemple les parents se séparent et se remarient… L'idée est d'épargner à ces personnes une procédure d'adoption longue, difficile et coûteuse.» La perspective de casse-tête juridiques n'effraie pas l'association: «Je ne doute pas que cela créera des conflits, assure Philip Tijsma, mais cela arrive dans tous les foyers… Ce qui est grave actuellement, c'est qu'un enfant peut voir disparaître un parent de sa vie, car les liens ne sont pas juridiquement protégés.»

    Lors d'un récent débat à la chambre basse du parlement néerlandais, Fred Teeven, le secrétaire d'État à la Justice, avait souligné qu'il voyait beaucoup d'objections pratiques à une telle reconnaissance, mais qu'il fallait attendre les résultats de l'enquête avant de prendre des décisions.

    Ici : Aux Pays-Bas, bientôt trois parents pour un enfant

  • "Le baiser de Marseille", une imposture bobo bisexuelle

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    Deux nouvelles héroïnes improvisées de la cause gay sont à l'honneur dans de nombreux organes dits d'information (par exemple : ici). Philippe Arino analyse ce nouvel épisode médiatisé et sa portée manipulatrice (sur le site de l'Alliance Vita) :

    Imposture bobo bisexuelle

    Non non, vous ne vous trompez pas : on nage en pleine gaminerie. Sauf que maintenant, c’est sincère et agressif, ça se veut drôle, décomplexé, révolutionnaire, et que les gamins sont joués par des « adultes ».Depuis hier (23 octobre 2012), une photo circule à fond de train sur les réseaux sociaux. Celle du « Baiser lesbien lors du Happening marseillais anti-mariage-pour-tous » organisé par l’Alliance VITA. Alors qu’elle est pourtant tout autant scénarisée et fabriquée que le « Baiser de l’Hôtel de Ville » de Robert Doisneau (désolé pour ceux qui croyaient encore au romantisme, à l’authenticité et à la spontanéité du fameux cliché…), elle sert d’étendard soi-disant victorieux, touchant, sans parole, instantané, qui vaudrait tous les discours face à la « Bête homophobe » anti-égalité-des-droits et anti-mariage. Elle imposerait le silence et le respect par sa provocation « mignonne », son impact médiatique « simple » et néanmoins percutant, sa fraicheur juvénile. Belle illustration inconsciente de l’idolâtrie médiatique qui a capturé depuis bien longtemps le cœur et le cerveau lobotomisé des militants pro-mariage et de leurs suiveurs sociaux bisexuels/gay friendly…
     
  • Nouvelle évangélisation : le synode et puis quoi ?

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    De Gérard Leclerc sur le site de « France Catholique » :

    Alors que le synode des évêques sur la nouvelle évangélisation va sur sa fin, on prend de mieux en mieux conscience de l’impérieuse nécessité d’un réveil général des énergies apostoliques en Europe et particulièrement dans notre pays. Certes, on savait, mais on n’osait pas trop dire. On s’accrochait au terrain. Tout au plus concédait-on parfois qu’on « gérait la pénurie », en se consolant d’une promotion d’un laïcat qui prenait en charge ce que les prêtres trop peu nombreux ne pouvaient plus assumer. L’illusion ne pouvait plus se prolonger indéfiniment. Il n’y a pas de vitalité chrétienne sans présence active du sacerdoce. Du coup, on prend la mesure de la catastrophe. Une enquête rapide sur la réalité de nombreux diocèses indique que tout s’est presque arrêté depuis les années soixante : séminaires fermés, presbytérium vieillissant, disparition des congrégations religieuses, désertification des paroisses. Certes, on s’incline face au courage parfois héroïque de ceux qui ont maintenu et sont restés fidèles à l’encontre du processus de désagrégation. Il est vrai aussi qu’au milieu du naufrage, il y avait des signes de renouveau que le ministère de Jean-Paul II s’employait à encourager. Bien des initiatives ont été prises qui ont permis que des communautés s’affirment, qu’une jeunesse (celle des JMJ) s’engage. Mais il faut faire le constat avec le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : « Les baptêmes diminuent, les catéchismes se vident, la confession agonise, les vocations n’éclosent pas ou meurent en vol, et pour couronner le désastre qui monte, le prêtre n’est souvent plus qu’un pion ligoté au milieu de conseils pseudo-démocratiques, et quand ainsi il n’est plus contemplé dans sa nécessité et dans sa beauté surnaturelle, – sur le terrain, le présent le crie déjà –, le ciel ne descend plus sur la terre.  [1] »

    Ce curé de Marseille crie pour qu’on se réveille et il montre déjà dans sa propre église que l’appel peut être entendu. Mais ce sont tous les diocèses de notre pays qui devraient être touchés par la dynamique de l’Esprit. Aucun ne pourra se dérober à la nouvelle évangélisation, sous peine de dépôt de bilan. C’est bien pourquoi l’Année de la foi qui s’est ouverte concerne l’ensemble de nos paroisses. Il n’y a plus d’alternative à la refondation générale du corps eucharistique en notre pays et en Europe.

    Lire les synthèses des thèmes du synode :

    http://www.france-catholique.fr/L-E...

    Notes

    [1] Michel-Marie Zanotti-Sorkine, Au diable la tiédeur, Robert-Laffont, oct. 2012

    Référence ici : La nouvelle évangélisation n’est pas facultative

    Il se murmure qu’une initiative serait bientôt prise avec le concours du P. Michel-Marie Zanotti-Sorkine « quelque part en Belgique » (un des pays où la foi catholique est la plus sinistrée, cinquante ans après le concile Vatican II). Si non est vero….

  • 394 bébés sauvés grâce à la campagne "40 days for Life"

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    Sur Americatho, Daniel Hamiche annonce :

    40 Days for Life : 394 bébés sauvés... 

    "La coordination des 40 Days for Life vient de nous annoncer la bonne nouvelle du jour : 394 enfants à naître ont déjà été sauvés de l’avortement depuis le début cette campagne d’automne et à son vingt-neuvième jour ! (il s’agit de cas constatés, attestés et documentés). Vous pouvez toujours et à tout moment rejoindre notre  groupe de prière “de l’arrière” qu’a réuni Americatho pour prier dix Ave par jour et chaque jour de cette campagne aux intentions des 40 Days for Life. Pour vous inscrire, il vous suffit de me le signifier par un simple courriel ici . Merci. Chaque jour, une ou plusieurs personnes se joignent à notre groupe de prière “de l’arrière” : deux aujourd’hui ! Voyez les résultats. Les « ouvriers de la onzième heure » sont les bienvenus, comme ceux de la première… Nous sommes déjà largement plus de 200 à prier… Pourquoi pas vous?"

  • France : un sondage révèle une dégradation de l'image de l'islam

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    De Jean-Marie Guénois (Le Figaro)

    L'image de l'islam se dégrade fortement en France

    SONDAGE - Une étude de l'Ifop pour Le Figaro montre que la montée du communautarisme des musulmans accentue leur rejet par l'opinion.

    La communauté musulmane de France s'apprête à fêter, vendredi, sa plus grande fête de l'année, Aïd-el-Kébir, également dénommée Aïd-el-Adha, fête du sacrifice. Elle intervient au lendemain du rassemblement de millions de pèlerins, jeudi, sur le mont Arafat près de La Mecque. Cette fête commémore l'acte de sacrifice, interrompu par l'ange, du fils d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive). Elle voit donc les familles musulmanes immoler, après le sermon de l'aïd, un mouton ou un bélier, parfois un bovin ou une chèvre, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque.

    Une fête qui tombe dans une France qui conteste de plus en plus cette religion, comme le démontre un sondage exclusif de l'Ifop pour Le Figaro, mais aussi des faits spectaculaires comme l'occupation symbolique, samedi dernier, de la mosquée de Poitiers. «Notre sondage, explique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, démontre une évolution qui va dans le sens d'un durcissement supplémentaire des Français vis-à-vis de cette religion et d'une perception négative renforcée de l'islam. Même si une proportion non négligeable de Français, 40 %, continue à se dire indifférente à la question de la présence de l'islam en France.»

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  • Consentir ?

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    "...Il faut consentir. Consentir à notre faiblesse, à la souffrance de voir le monde s’éloigner du Christ. Consentir à ne plus avoir raison, à ne plus posséder la vérité, sur tout, par avance. Consentir à écouter. Consentir à la démocratie, à la pluralité, à la multitude des convictions et des désirs, aux conflits qui en découlent, à la diversité de tes créatures. A l’image de Bernadette, renoncer à convaincre, à faire croire. Juste dire et vivre le Christ. Laisser briller la lumière du Christ à travers les vases d’argile que nous sommes. Croire que les ténèbres ne peuvent l’arrêter, qu’elles ne la rendent que plus lumineuse. Briller non pas au-dessus du monde, en surplomb, mais briller au cœur du monde. Briller dans la pâte du monde." ...

    C'est ce à quoi invite André Blumentern, sur son blog  "les mains vides", dans un texte intitulé "Quand on n'a que l'amour" et qui mérite d'être lu sans nécessairement en partager les conclusions ni adhérer à toutes les prises de position. Un texte qui en tout cas interpelle.

  • Catholique, le lit conjugal ?

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    C'est ce que donne à penser cette interview de l'historienne Michelle Perrot (sur le site du Monde) :

    Depuis quand dort-on à deux ?

    Le lit conjugal existe depuis longtemps. Lorsque Ulysse rentre de son périple, Pénélope vérifie son identité par l'étrange "épreuve du lit" : "Lequel a été le nôtre ?", dit-elle. L'idéal conjugal existe dans la Grèce antique, mais les habitudes de polygamie et l'astreinte au gynécée [appartement des femmes] font que le lit ne sert pas vraiment à dormir ensemble. Dans la Rome antique non plus, l'homme et la femme ne se retrouvent pas tous les soirs. C'est l'Eglise catholique qui va théoriser très tôt la question du lit conjugal.

    Nous dormirions donc à deux par tradition religieuse ?

    On peut le dire. Le lit conjugal est latin et catholique. Les deux lits côte à côte sont protestants et anglo-saxons. L'Eglise catholique fait du mariage un sacrement au XIIIe siècle. Le théologien Thomas d'Aquin déclare : "Le couple doit avoir son lit et sa chambre." L'Eglise mise sur la conjugalité pour maîtriser la société. François de Sales, au XVIIe, bénit le lit conjugal, "lieu d'un amour tout sain, tout sacré, tout divin", célébrant "la jouissance à plein drap" plutôt qu'"à la dérobée". Mais les femmes subissent l'appétit sexuel des maris. Le lit devient un lieu d'affrontement comme l'attestent les textes de confession. Les confesseurs exhortent leurs pénitentes à remplir leur "devoir conjugal", tandis que celles-ci demandent à leurs époux de "faire attention", c'est-à-dire de pratiquer le coït interrompu, considéré par l'Eglise comme "le péché d'Onan"Faire chambre à part est désapprouvé par le clergé.

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  • Six cents millions de fillettes et de jeunes filles victimes de violences

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    600 millions de fillettes victimes de violences, contraintes à se marier pour survivre

    Bogotá (Agence Fides) – Des 600 millions de fillettes et adolescentes qui vivent dans les pays en voie de développement, nombreuses sont celles qui continuent à être invisibles aux yeux des structures et des programmes nationaux. Des millions d’entre elles vivent dans des conditions de pauvreté, victimes de discrimination sur la base de leur sexe et d’inégalités, subissant diverses formes de violences, d’abus et d’exploitation, dont le travail et le mariage précoces. L’Amérique latine et les Caraïbes constituent l’unique région dans laquelle certains pays voient leur taux de fertilité être stables ou augmenter chez les adolescentes. Actuellement, le taux moyen dans la tranche d’âge 15-19 ans est de 70,5 pour 1.000 nées vivantes. Nombreuses sont celles qui tombent enceintes prématurément, se vouant par la suite à leurs enfants, se mariant ou vivant avec leur compagnon. La majeure partie provient des zones rurales et pauvres et nombre d’entre elles sont victimes de violences sexuelles. Pour certaines, la grossesse, le mariage ou dans tous les cas l’union au sein d’un couple, sont la seule manière de survivre. Toutes ces fillettes et adolescentes sont très vulnérables et la majeure partie d’entre elles quittent l’école, limitant ainsi la possibilité de trouver un travail outre à leur autonomie, et devenant toujours plus dépendantes des autres, souvent de leurs propres bourreaux.

    Le mariage infantile est un autre grave phénomène qui concerne sérieusement de nombreuses fillettes. Selon les dernières statistiques de l’UNICEF, sur 70 millions de jeunes de 20 à 24 ans, une sur trois, s’est mariée avant 18 ans et 23 millions avant 15 ans. Au niveau mondial, 400 millions de femmes de 20 à 49 ans se sont mariées enfants. En Bolivie, plus de 800.000 garçons et filles de 5 à 17 ans travaillent au mépris de la législation nationale et internationale dont 364.000 fillettes, en majorité participant à des travaux dangereux. Plus d’un million de fillettes accomplissent des travaux domestiques, exposées à des risques tels que le feu, le gaz, les substances chimiques, les instruments dangereux. Les familles préfèrent encore envoyer leurs garçons à l’école et tenir les filles à la maison. Parmi les motifs principaux de l’abandon scolaire se trouvent également les grandes distances entre le domicile et l’école, le besoin de travailler du fait de problèmes économiques, l’inscription retardée, le travail domestique et la présence d’enfants ainsi que la grossesse. (AP) (Agence Fides 24/10/2012)

  • Une autre jeune pakistanaise dans le viseur des talibans

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    ASIE / PAKISTAN - Hina, une autre jeune fille sous le feu des talibans. Suivant les évêques, l'intolérance se renforce

    Lahore (Agence Fides) Hina Khan est une adolescente menacée par les talibans comme Malala Yousafzai, la jeune fille blessée dans un attentat à la bombe dans la vallée de Swat et actuellement à l'hôpital au Royaume-Uni. De même, Hina, 17 ans, une jeune musulmane vivant dans la vallée de Swat est active, depuis ses treize ans, dans une campagne en faveur de l'éducation des filles. Hina a reçu un certain nombre de mises en garde et a trouvé un "X" rouge peint sur la porte d'entrée de sa résidence à Islamabad. Selon les observateurs, elle est l'objectif n°1 sur la liste de l'organisation "Tehrik-e-Taliban Pakistan" (TTP), celle qui a frappé Malala. Aujourd'hui Hina ne peut pas quitter la maison ou aller à l'école et sa famille a demandé la protection du gouvernement. En 2007, Hina avait publiquement dénoncé avec courage, la «talibanisation» du Pakistan: des militants ont détruit des centaines d'écoles (400 rien que dans la vallée de Swat) et des milliers de jeunes filles ont été privées d'enseignement. Selon le rapport publié par l'UNESCO la semaine dernière, plus de trois millions d'enfants au Pakistan n'ont pas accès à l'éducation. 

    "L'intolérance a lentement pénétré le tissu social. Le Pakistan, en 2012, est devenu plus intolérant dans les faits que ce que montrent les médias pakistanais ", a déclaré dans un communiqué envoyé à l'Agence Fides, Peter Jacob, secrétaire de la Commission« Justice et Paix » des Evêques pakistanais. Jacob n'a pas trop foi dans l'action politique: "Bien que la rhétorique politique soit pleine de sermons sur la paix et l'harmonie, les niveaux les plus élevés de l'extrémisme politique se révèlent trop difficiles à gérer. En outre, les cas de blasphème sont difficiles à traiter, en raison de la perspective des élections." "Cela signifie - poursuit Jacob inquiet - que les groupes vulnérables, tels que les minorités, les femmes et les enfants sont condamnés. L'intolérance a pénétré le tissu social et est maintenant alimentée par un sous-système économique réel. Une préoccupation est l'augmentation de la violence contre les plus vulnérables, qui reste impunie. " L'espoir, selon le secrétaire, est dans les segments de la société civile au Pakistan qui, au-delà de toutes les croyances religieuses, "résistent activement à la brutalisation de la société." (PA) (Agence Fides 24/10/2012)

  • Islamistes : ce qu'ils veulent

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    "Ce que nous voulons, c'est instaurer la charia. Pas plus. Nous ne nous référons à aucun autre modèle que celui de l'islam, qui existe depuis plus de 1400 ans. Nous suivons le message du Prophète. Je suis né en 1963. Cela fait plus de vingt ans que je prêche. J'ai visité plus de vingt pays. J'ai passé 40 jours en France, à la fin de l'année 2000, avec un visa Schengen. J'ai prêché à la mosquée de Saint-Denis, à Meaux, à Melun... J'ai voyagé au Pakistan, en Inde, en Tunisie, au Maroc, en Algérie, en Libye, en Ethiopie, au Tchad, au Nigéria, au Ghana, au Togo, au Bénin, en Côté d'Ivoire, au Sénégal, au Niger, au Burkina Faso, en Guinée Conakry, en Gambie, en Mauritanie! Depuis plus de 12 ans, je suis engagé dans le djihad. Le djihad, c'est une obligation divine. Toute personne est tenue de s'y soumettre, les invalides et les malades mis à part." 

    Tels sont les propos d'un combattant salafiste venu des rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Oumar Ould Hamaha, dans une interview exclusive à L'Express. "Au-delà du discours de propagande, de la justification des châtiments corporels infligés aux civils et des menaces proférées contre les otages français, François Hollande et l'Occident, les propos du "barbu rouge" sont révélateurs. Les djihadistes qui occupent les deux tiers nord du Mali se disent prêts à mourir pour imposer la charia sur tous les territoires qui seraient sous leur contrôle."

    Tout l'article est ici : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/mali-pour-le-djihadiste-oumar-ould-hamaha-une-seule-solution-le-combat-et-le-sabre_1178201.html

    relayé par le Salon Beige

  • France : l'Alliance Vita mobilise pour la protection des enfants

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    Du 23 au 27 octobre, les Français se mobilisent dans 75 villes de France pour “protéger l’enfant” (contre le "mariage" gay). Ces multiples manifestations locales ont rassemblées plusieurs milliers de personnes, venues manifester leur soutien et s’associer à la scénographie orchestrée par Alliance Vita...

    Hier, c'était à La Défense; un album est accessible sur le blog de Jeanne Smits