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Solidarité - Page 11

  • "Action Vivre Ensemble" réagit à l'émission "Investigation"

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    De  sur cathobel.be :

    Action Vivre ensemble réagit au reportage sur l’asbl Rafaël

    Engagée elle-même dans la lutte contre la pauvreté, l’asbl , dont la campagne d’Avent bat son plein, attend des explications de la part de l’asbl Rafaël. Cette dernière, mise en cause dans divers médias, fait en effet partie des associations qu’ soutient.

    Suite au reportage « Dons aux pauvres, l’étrange disparition » diffusé mercredi soir sur la RTBF dans le cadre de l’émission Investigation (la une) et dans divers médias, Action Vivre Ensemble s’est dit « choquée et indignée par les faits reprochés tels qu’ils ont été présentés dans l’enquête: malversations financières, abus de pouvoir, conditions d’occupation des personnes sans papiers. »

    Dans un communiqué publié ce jour sur son site, elle indique que l’asbl Rafaël a bénéficié de son soutien financier pour son travail auprès des personnes sans papiers, dans la ligne de son objet social. Action Vivre Ensemble a, par exemple, permis à cette asbl d’acheter une camionnette pour récupérer l’aide alimentaire. Et cette année, elle soutient, à hauteur de 5.000 euros, son projet de relogement des personnes sans papiers.

    « Le processus de sélection des projets et les vérifications quant à la mise en œuvre sur le terrain n’ont pas laissé paraître de signaux en lien avec les accusations telles que portées par le reportage », écrit Action Vivre Ensemble qui a cependant sollicité les responsables de Rafaël pour qu’ils apportent éclaircissements et justifications, dans un bref délai. En attendant, et jusqu’à nouvel ordre, Action Vivre Ensemble précise qu’elle n’apportera pas de nouveau soutien à cette asbl Rafaël.

    Action Vivre Ensemble tient, par ailleurs, à réaffirmer sa confiance dans le travail de nombreuses associations de lutte contre la pauvreté. « Elles font, en effet, un travail de terrain essentiel et dans des conditions très difficiles », insiste l’association qui affirme vouloir poursuivre avec une « même détermination sa mission rendue possible grâce à l’engagement des associations partenaires et de ses volontaires, donateurs, donatrices et salarié·e·s qui se battent au quotidien pour un monde plus juste ».

    Lire également : Projet Rafaël: l’autre enquête

  • Pour que, partout dans le monde, Noël reste une bonne nouvelle...

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    https://www.egliseendetresse.be/

  • Le pape auprès des réfugiés du camp de Mytilène : "vos visages, vos yeux nous demandent de ne pas nous détourner"

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    De Kath.Net/News (traduction automatique depuis l'allemand):

    Avec des réfugiés à Lesbos

    5 décembre

    François : vos visages, vos yeux nous demandent de ne pas nous détourner, de ne pas nier l'humanité que nous partageons tous, de faire nôtres vos histoires et de ne pas oublier vos expériences dramatiques

    Rome (kath.net) Ce matin, après avoir quitté la Nonciature apostolique, le pape François a été conduit à l'aéroport international d'Athènes en voiture, d'où il est monté à bord d'un A320 Aegean à 9h33 (8h33 heure romaine) Mytilène (Lesbos) a décollé.

    A son arrivée à l'aéroport de Mytilène, le Pape a été reçu par la Présidente de la République Hellénique, SE Mme Katerina Sakellaropoulou, et l'Ordinaire du Diocèse Josif Printezis. Il s'est ensuite rendu au centre d'accueil et d'identification pour visiter les réfugiés.

    À 10 h 45 (9 h 45, heure romaine), le Pape est entré par la porte est du camp et s'est rendu à l'endroit où a lieu la rencontre avec les réfugiés, à laquelle assistent environ 200 personnes.

    Après le chant d'ouverture et le salut de l'évêque, un réfugié et un volontaire ont témoigné. Puis François donna son adresse. A la fin de l'exposé, les enfants offrent un cadeau au Saint-Père. Le Pape s'est ensuite entretenu avec certains des réfugiés et a visité leurs maisons.

    Visite de réfugiés dans un centre d'accueil à Mytilène

    Chers frères et sœurs,

    Merci pour vos mots. Je vous remercie, Madame la Présidente, de votre présence et de vos propos. Sœurs et frères, je suis revenu ici pour vous rencontrer. Je suis ici pour vous dire que je suis proche de vous. Je suis ici pour voir vos visages et vous regarder dans les yeux. Il y a des yeux pleins de peur et d'attente, des yeux qui ont vu la violence et la pauvreté, des yeux rougis par trop de larmes. Il y a cinq ans sur cette île, le patriarche œcuménique et cher frère Barthélemy a dit quelque chose qui m'a beaucoup impressionné : « Quiconque a peur de vous ne vous a pas regardé dans les yeux. Quiconque a peur de vous n'a pas vu vos visages. Quiconque a peur de vous ne voit pas vos enfants et oublie que la dignité et la liberté vont au-delà de la peur et de la séparation, oublie que la migration n'est pas un problème au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en Europe et en Grèce. C'est un problème mondial » (discours du patriarche Bartholomée dans le camp de réfugiés de Moria, Lesbos, 16 avril 2016).

    Oui, c'est un problème mondial, une crise humanitaire qui touche tout le monde. La pandémie nous a frappés à l'échelle mondiale; nous avons réalisé que nous étions tous dans le même bateau parce que nous vivions ce que c'est que d'avoir les mêmes peurs. Nous comprenons que nous devons faire face ensemble aux grandes questions car les solutions fragmentées sont insuffisantes dans le monde d'aujourd'hui. Cependant, alors que les vaccinations avancent, quoique laborieusement, au niveau mondial et que quelque chose semble bouger dans la lutte contre le changement climatique, quoiqu'avec de nombreux retards et incertitudes, tout dans le domaine des migrations ressemble à un terrible arrêt. Des personnes et des vies humaines sont en jeu ! L'enjeu est l'avenir de chacun, qui ne peut être harmonieux que s'il repose sur l'intégration. Seul un avenir réconcilié avec les faibles sera productif. Car quand les pauvres sont rejetés, la paix est rejetée.

    L'histoire enseigne que l'isolement et le nationalisme ont des résultats catastrophiques. Le Concile Vatican II nous rappelle : « La ferme volonté de respecter les autres personnes et peuples et leur dignité, couplée à une fraternité engagée et active - ce sont des conditions indispensables pour construire la paix » (Gaudium et Spes, 78). On se livre à une illusion si l'on pense qu'il suffit de se protéger et de se défendre contre les plus faibles qui frappent à la porte. L'avenir conduira à des contacts interpersonnels encore plus étroits. Un redressement pour le mieux ne nécessite pas une action unilatérale, mais une politique de grande envergure. Je le répète : l'histoire nous l'apprend, mais nous ne l'avons pas encore appris. On ne peut pas tourner le dos à la réalité.

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  • Quand le pape compare les camps de réfugiés aux camps d'extermination d'Hitler et de Staline

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    Lu sur Riposte catholique :

    Camps de réfugiés comparés aux camps nazis: la bourde du Pape François ?

  • Les enjeux du voyage du pape à Chypre et en Grèce (2-6 décembre)

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    Dans la capitale chypriote, les mots de Jean-Paul II appelant à « construire des ponts, et non des murs » n’ont rien perdu de leur force. Et pour cause : la maison qui abrite le représentant du Saint-Siège est située près de la « ligne verte », cette frontière de barbelés et de murs qui coupe Chypre en deux. Plus précisément dans la « zone tampon », qui s’étend tout au long de la double frontière, turque et grecque. C’est ici, à Nicosie, que le pape François atterrira jeudi 2 décembre pour inaugurer un voyage de quatre jours, au cours duquel il se rendra également en Grèce.

    → LES FAITS. Le programme du pape à Chypre et en Grèce

    À Chypre, où Benoît XVI s’était rendu en 2010, François sait qu’il s’engagera sur un terrain diplomatique et politique extrêmement sensible. « On a tous l’espoir que la réunification puisse avancer, mais il semble que le pape ne s’y aventurera pas », relève une source diplomatique. « Nous soutenons la réunification de l’île, mais elle semble plus loin que jamais », renchérit, lucide, une source vaticane. En cause : les durcissements des relations entre les deux parties, encore renforcées par la pandémie, expliquent plusieurs observateurs locaux.

    Durcissement des relations

    Le pape interpellera-t-il directement la Turquie ? En Grèce comme à Chypre, ceux que les autorités locales désignent parfois comme « le voisin oriental » – sans même prononcer son nom – fait figure d’adversaire. Si le Saint-Siège entretient avec Ankara des relations délicates, elles sont réelles et Rome n’entend pas les mettre à mal. La question de la réconciliation a d’ailleurs à peine été abordée lors de la présentation du voyage, mardi 30 novembre. Sauf coup d’éclat inattendu, le pape ne se rendra donc vraisemblablement pas au nord, dans la zone turque.

    Même s’il n’est pas exclu que François encourage les responsables de l’île à bâtir des ponts plutôt que des murs, c’est bien la crise des migrants qui sera au centre de ce déplacement. Certes, le gouvernement chypriote a tout fait pour rester en dehors de la carte de la crise migratoire. « Chypre a été complètement oubliée des passeurs pendant toute la phase chaude du conflit syrien », confirme une source sur place. Mais les flux de réfugiés ont grossi depuis 2019. Les migrants constituent aujourd’hui 4 % de la population chypriote.

    Dans le cadre d’un accord négocié entre le Vatican, Chypre et l’Italie, une cinquantaine d’entre eux devraient gagner Rome à partir de mi-décembre, via le mouvement Sant’Egidio. La proposition du pape est vue d’un bon œil par les autorités chypriotes, qui y voit une manière de manifester sa solidarité aux pays en première ligne dans la crise migratoire. « C’est une manière de dire à toute l’Europe qu’elle doit être solidaire, et de ne pas laisser les petits pays faire tout le travail », résume un diplomate. Un geste qui rappelle celui du pape qui avait décidé en 2016, à la surprise générale, de ramener en Italie trois familles de réfugiés syriens musulmans dans son avion, juste après sa visite à Lesbos.

    « J’ai promis aux réfugiés de retourner à Lesbos »

    Dimanche 5 décembre, sur l’île grecque, le pape retrouvera des campements qui n’ont plus rien à voir avec ceux qu’il a connus. En septembre 2020, celui qui abritait près de 12 000 personnes a été incendié. Désormais, 4 000 demandeurs d’asile vivent dans le nouveau camp de Mavrovouni. Pourquoi François y retourne-t-il ? « J’ai promis aux réfugiés de retourner à Lesbos », a-t-il affirmé en privé à plusieurs reprises.

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  • En Avent : bienheureux les cœurs éveillés

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    Lu sur le site web de « France catholique » , de P. Paul D. Scalia, traduit par Bernadette Cosyn:

    « La somnolence peut être une chose dangereuse. Au travail, elle peut conduire à une terrible faute de frappe, un courriel mal inspiré ou une erreur de calcul. Elle peut aussi nous mettre physiquement en danger. D’où les bandes rugueuses sur le bord de l’autoroute et les avertissements sur les boîtes de médicaments : peut provoquer somnolence et vertiges ; ne pas conduire d’engins durant le traitement.

    Voilà pour la somnolence physique. Aujourd’hui notre Seigneur nous parle d’une autre forme de somnolence, plus dangereuse, celle du cœur : veillez à ce que vos cœurs ne s’endorment pas dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie quotidienne. Dans les Écritures, le cœur indique plus qu’un organe ou le siège des émotions. Il décrit la dimension la plus intime de la personne, où résident les pensées, les choix et – plus que tout – l’amour. Cette somnolence est donc une léthargie de l’intelligence, de la volonté et de la capacité d’aimer. Ses dangers ressemblent à ceux de la fatigue physique mais sont bien plus mortels. Elle apporte finalement le danger de devenir un zombie spirituel : déambulant et fonctionnant mais étant vraiment mort à l’intérieur.

    De sa nature même, l’amour requiert la vigilance. Nos cœurs ont besoin d’être vigilants et attentifs pour agir convenablement. Quand ils deviennent somnolents, nous perdons la discipline nécessaire pour aimer convenablement. Nous commençons à faire des erreurs et des choix médiocres. Comme la somnolence physique affecte nos yeux, ainsi la somnolence spirituelle affecte les yeux de notre esprit. Nous mésévaluons ce qui est authentiquement bon et digne de notre amour et ensuite comment aimer. Nos affections dégénèrent et se heurtent à de mauvaises choses. Si le cœur n’est pas revigoré et vigilant, il est aisément égaré.

    Cette sorte de somnolence a sa part dans la plupart du mal que nous commettons. Nous ne choisissons pas habituellement le mal parce que nous savons que c’est mal ou parce que nous voulons faire le mal. C’est plutôt que nous choisissons le mal et le péché parce que notre cœur est devenu somnolent. Il devient alors lentement mais sûrement incapable de discerner le vrai et le bien. Il devient indiscipliné dans ses choix et s’englue dans la voie de la facilité. Plutôt que pour le bien ardu, il opte pour ce qui est facile, populaire et confortable.

    Notre Seigneur indique deux causes à cette somnolence. D’abord « la débauche et l’ivresse ». Maintenant, ne pensez pas ne pas être concernés parce que vous ne faites pas la bringue et n’êtes jamais ivre. Cette phrase ne dénonce pas uniquement ces vices spécifiques mais l’indulgence envers le corps en général. Cela signifie donner à la nourriture, la boisson et autres plaisirs physiques plus d’importance qu’ils n’en méritent et par là leur permettre d’exercer une influence démesurée sur nos choix.

    Ces habitudes de la chair portent, lentement mais sûrement, le cœur à somnoler. Avez-vous jamais été plus vigilant après un repas copieux bien arrosé ? N’étiez-vous pas fatigué le matin suivant ? La personne qui a peu de contrôle de soi concernant la nourriture, la boisson et le sexe prend habituellement de plus en plus de décisions médiocres parce que ces attentions entraînent le cœur des plus hautes choses spirituelles vers les choses charnelles.

    Cela marche également très bien d’une autre façon. Peu importe à quel point nous nous comportons irrationnellement, nous restons des créatures rationnelles et avons besoin de justifier nos actions. Plus nous sommes attachés aux petits plaisirs de la chair et plus nous devons contraindre notre intelligence pour justifier nos actes. Nous la faisons descendre de sa place privilégiée pour justifier les désirs du corps.

    La seconde cause de cette somnolence est ce que notre Seigneur appelle « les soucis de la vie quotidienne ». Nous devenons spirituellement insensibles quand nous permettons aux nécessités du jour – la tyrannie de l’urgence – de prendre le pas sur nos pratiques spirituelles. Quand le rythme de vie que nous avons créé pousse Dieu hors de l’emploi du temps et nous invite à renoncer à notre prière, notre lecture spirituelle, notre confession et même notre messe parce que... eh bien, nous sommes trop occupés. Quelque chose doit céder.

    Bien qu’à l’opposé de la débauche et de l’ivrognerie, cette agitation produit le même résultat : l’insipidité en ce qui regarde l’âme. L’inquiétude est à la fois un symptôme et une cause d’une trop grande implication dans ce monde et d’une négligence envers le monde à venir.

    Donc nous aboutissons à une somnolence du cœur en alternant l’indulgence envers le corps et la fabrication d’une agitation. De vrai, les extrêmes de l’indulgence et de la préoccupation marchent très bien ensemble. Nous devenons inquiets en raison de notre agitation ; nous nous accordons les plaisirs de la chair pour nous requinquer ce qui ne fait que nous mener à plus d’anxiété. D’une façon ou d’une autre le cœur devient las, fatigué, somnolent et susceptible de faux amours. Et notre culture semble sinistrement douée pour produire ces deux extrêmes. Il n’y a peut-être jamais eu de culture aussi indulgente et anxieuse à la fois.

    La sévérité de cet évangile pourrait sembler inappropriée à cette époque de l’année. Déjà dans le course vers Noël, beaucoup de gens s’attendent à un message plus joyeux. Cependant, ce dont nous avons besoin vraiment maintenant, c’est précisément un avertissement contre la débauche, l’ivrognerie et les inquiétudes concernant la vie quotidienne. C’est à cette période de l’année que nous cédons à la nourriture, la boisson et devenons – quelle ironie – stressés par les jours de congé.

    L’Avent est le moment propice pour rejeter la somnolence de cœur. C’est un temps pénitentiel durant lequel nous nous détachons à la fois de l’assouvissement et de l’agitation. La façon de nous préparer à la naissance de notre Seigneur, c’est de nous priver d’excès de nourriture et de boisson et de maîtriser nos emplois du temps, afin que nous ne devenions pas somnolents par assouvissement ou anxiété. Le Christ est né de grand matin. La célébration de sa naissance n’est pas pour les cœurs somnolents. Seuls les éveillés peuvent saisir la joie de Noël. »

    Voir en ligne : The Catholic Thing

    Et, autrement décliné, voici peut-être votre prochain rendez-vous dominical, sur le même thème pénitentiel de l'Avent :

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  • Pour obtenir une indulgence plénière pour les fidèles défunts

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    D'Aleteia.org :

    Comment obtenir une indulgence plénière pour les fidèles défunts

    28/10/21

    Pour des raisons sanitaires, le pape François a décidé de faciliter l’obtention d’une indulgence plénière pour les fidèles défunts pendant le mois de novembre. Mode d’emploi pour recevoir cette indulgence pour ses proches décédés.

    En novembre, l’Église catholique dispense une indulgence plénière aux défunts qui se trouvent dans le purgatoire. Afin de recevoir cette indulgence pour ses proches décédés, il faut tout d’abord être détaché de tout péché et avoir l’intention de se conformer le plus tôt possible aux trois conditions habituelles des indulgences : la confession sacramentelle, la communion eucharistique et la prière des intentions portées par le pape.

    Il faut ensuite se rendre au cimetière où repose le défunt entre le 1er et le 8 novembre et prier. Ce peut être aussi l’occasion de nettoyer sa tombe et de déposer des chrysanthèmes ou d’autres fleurs. Il est aussi possible d’obtenir l’indulgence plénière en se rendant dans une église ou un oratoire le 2 novembre.

    Se joindre spirituellement à tous les fidèles

    Cette année, comme en 2020, le pape François a décidé de faciliter l’obtention d’une indulgence plénière pour les fidèles défunts pendant tout le mois de novembre. L’indulgence plénière du 2 novembre, jour de la fête des morts, « peut être transférée non seulement au dimanche précédant ou suivant ou au jour de la solennité de la Toussaint, mais aussi à un autre jour du mois de novembre, au libre choix de chaque fidèle », indique le décret signé le 27 octobre 2021 par le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur de la Pénitencerie apostolique. 

    L’indulgence plénière « pour ceux qui visitent un cimetière et prient pour les morts », qui concerne normalement les journées du 1er au 8 novembre, peuvent être aussi transférées par l’évêque « à d’autres jours du même mois jusqu’à sa fin », précise encore le texte. Quant aux personnes âgées, malades et celles qui pour des raisons graves ne peuvent quitter leur domicile, elles pourront aussi obtenir l’indulgence plénière pour leurs défunts « à condition de se joindre spirituellement à tous les autres fidèles », selon le décret. 

  • Le cardinal Tisserant "juste parmi les nations"

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    De Vatican News (Manuella Affejee) :

    Le cardinal Eugène Tisserant, déclaré «Juste parmi les nations»

    Ce titre, décerné par le mémorial Yad Vashem à Jérusalem, distingue les hommes et femmes qui, au péril de leur vie, ont sauvé des juifs durant la Seconde guerre mondiale. Trois Français en sont aujourd’hui honorés: le diplomate François de Vial, le recteur de Saint-Louis-des-Français, Mgr André Bouquin, et le cardinal Eugène Tisserant, grande figure de la Curie romaine. L’information a été révélée par l’hebdomadaire Le Point.

    C’est dans une tribune, publiée en 1998 dans le journal Libération que Miron Lerner révèle avoir été sauvé par le cardinal Tisserant et Mgr André Bouquin. Tout se passe en 1944-1945. Alors âgé de 17 ans, orphelin, et séparé de sa sœur déportée à Auschwitz, le jeune Lerner se retrouve à Rome, seul et démuni. Il parvient à rencontrer le secrétaire de la Sacrée congrégation pour les Églises orientales, qui décide immédiatement de lui venir en aide. Le cardinal Tisserant réussit d’abord à le cacher au sein même du Vatican, avant de le confier au recteur de Saint-Louis-des-Français, Mgr Bouquin. «Ce que je peux vous affirmer, c'est qu'il y avait dans les couvents de Rome pas mal de juifs cachés, ainsi qu'à Saint-Louis-des-Français, par le cardinal Tisserant», écrivait Lerner dans ce témoignage bouleversant.

    Issu d’une famille bourgeoise de Lorraine, fin connaisseur de langues anciennes -dont il parle couramment un certain nombre- et exégète, Eugène Tisserant est appelé à Rome en 1930 par le Pape Pie XI qui lui confie l’organisation de la Bibliothèque vaticane. C’est le début d’une longue carrière au service du ministère pétrinien. Créé à cardinal en 1936, le Français se voit ensuite remettre les rênes de la Sacrée Congrégation pour les Églises orientales jusqu’en 1959. Il remplira par la suite d’autres éminentes fonctions.

    Personnalité au caractère affirmé, connu pour sa grande liberté de parole et de pensée, le cardinal français meurt en 1972; ses funérailles seront célébrées par le Pape Paul VI.

    Étienne Fouilloux, historien et biographe du cardinal Tisserant, revient sur l’aide qu’il apporta, de diverses manières, aux juifs menacés par le régime nazi et ses alliés.

    En tant que biographe du cardinal, que suscite en vous l’annonce de cette distinction?

    J’en suis très heureux. Je sais que sa petite-nièce souhaitait cette distinction, mais jusqu’à présent, nous n’avions pas trouvé de personne sur laquelle fixer l’attention, puisque Yad Vashem demande que ce soit la famille de quelqu’un qui a été sauvé qui fasse les démarches. Nous avions de multiples preuves que Tisserant avait aidé des juifs sous le fascisme, avant et pendant la guerre. Mais nous n’avions pas de nom auquel accrocher cette aide. Donc au-delà de la personne de Miron Lerner -que je ne connais pas du tout-, il y a beaucoup d’autres personnes qui auraient pu faire la même démarche.

    De quelle manière ce soutien aux juifs s’est-il manifesté?

    C’est tout un ensemble. Le cardinal Tisserant a aidé un certain nombre de personnes en les cachant, en les employant à la Bibliothèque vaticane dans les années 1930 -quand elles étaient privées de leur poste par l’État fasciste-, ou en facilitant l’obtention de visas pour qu’elles puissent aller se réfugier aux États-Unis.

    L’appui qu’il apporta aux réseaux français de la résistance étaient connus, en revanche…

    Il a lui-même une attitude de résistant. Il ne s’est en effet jamais rallié au maréchal Pétain. À Rome, il est considéré comme un opposant, y compris par l’ambassadeur de Vichy, Léon Bérard. Publiquement, il ne s’exprime pas beaucoup, parce qu’il est soumis à un devoir de réserve, et que l’on est dans un contexte de guerre, mais, dans les milieux de la France Libre, tout le monde sait qu’à Rome, Tisserant est quelqu’un qui résiste à sa manière, et qu’on peut compter sur lui.

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  • ONU : une intervention "musclée" du cardinal Parolin

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    Du site de Famille Chrétienne :

    L’intervention musclée du cardinal Parolin devant les Nations Unies

    Le secrétaire d’Etat du Saint-Siège a dénoncé les « nouvelles interprétations des droits de l’homme » qui ont cours au sein des instances des Nations Unies, lors de la 75ème session de leur Assemblée générale. Il fustige notamment le fait que la famille soit « dénaturée » et le sort réservé aux migrants ou aux enfants avortés.

    27/09/2021

    Le cardinal Pietro Parolin a fait état d’une « crise anthropologique » mondiale et a vivement dénoncé les « nouvelles interprétations des droits de l’homme » qui ont cours même au sein des instances des Nations unies, à l’occasion de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre 2021.

    Le secrétaire d’État du Saint-Siège a rappelé l’appel du pape François pour une réforme de l’ONU. Il a par ailleurs plaidé de nouveau pour un cessez-le-feu mondial, pour un accès au vaccin contre le Covid-19 y compris dans les zones de conflit et pour une action commune et rapide pour sauvegarder la planète.

    La dignité de la personne « piétinée »

    « Le pape François considère que l’un des motifs de préoccupation les plus graves dans le monde d’aujourd’hui est la “crise des relations humaines” », a souligné le cardinal Parolin. Celle-ci découle « d’un mode de vie dominé par l’égoïsme et par la culture du déchet, où les valeurs humaines et la dignité transcendante de la personne qui y est liée sont souvent piétinées », a-t-il poursuivi. Cette « crise anthropologique » n’est pas une dispute philosophique ou académique, « mais une crise qui a d’énormes conséquences pratiques sur les Droits de l’homme ». Le “numéro 2” du Saint-Siège a alors listé un certain nombre de situations où ces droits n’étaient plus aujourd’hui correctement appliqués.

    Ainsi, les migrants se trouvent « de plus en plus souvent laissés dans l’incertitude, voire noyés, dans l’incapacité de trouver un nouveau foyer où élever leur famille dans la dignité, la paix et la sécurité ». Sont aussi concernés les croyants qui « endurent le harcèlement, la persécution, la mort et même le génocide en raison de leur foi » ; les personnes âgées et les personnes handicapées qui « sont mises à l’écart, surtout lorsqu’elles sont fragiles ou considérées comme un fardeau » ; les enfants innocents, « considérés comme problématiques, rejetés par la société avant même d’être nés » ; la famille, qui est aujourd’hui « dénaturée ».

    Pour le haut prélat, ces situations sont les conséquences de « nouvelles interprétations des Droits de l’homme existants, séparées de leurs valeurs universelles ». Ces « “nouveaux droits” non seulement contredisent les valeurs qu’ils sont censés soutenir, mais sont imposés en l’absence de tout fondement objectif ou de consensus international », s’indigne-t-il, dénonçant finalement « un “progrès” fallacieux ».

    Accès au vaccin pour tous et désarmement nucléaire

    Dans son discours, le chef de la secrétairerie d’État a évoqué la pandémie de Covid-19 en rappelant « qu’aucun État n’est capable de résoudre la crise à lui seul ». Invitant à toujours travailler ensemble, il a répété l’appel du Saint-Siège pour des vaccins « accessibles à tous, notamment dans les zones de conflit ».

    Sur la question du climat, le cardinal a fait mention de la prochaine Cop 26 de Glasgow et a dénoncé les « décennies d’inaction » face au changement climatique. « Il est plus que temps d’agir », a-t-il affirmé.

    Enfin, le cardinal Parolin a rappelé la position du Saint-Siège quant aux armes nucléaires. Celles-ci créent une « éthique de la peur » et empoisonnent les relations entre les peuples. « Les questions humanitaires et de sécurité nous obligent à mettre fin à la course aux armements nucléaires et à prendre des mesures efficaces en faveur du désarmement », a souligné le haut prélat qui a aussi rappelé l’appel du Secrétaire général de l’ONU et du pape François « pour un cessez-le-feu mondial ».

  • "La nourriture pour tous est un devoir moral"

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    De Vatican News (Isabella Piro) :

    Mgr Gallagher : la nourriture pour tous est un devoir moral

    Lors du sommet de l'ONU sur les systèmes alimentaires, Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les États, a lancé un appel en faveur de systèmes alimentaires durables et de modèles de production et de consommation circulaires.

    Remplacer la «culture du gaspillage» par une «culture du soin» afin de «protéger la dignité inhérente à chaque personne et de préserver notre maison commune» : telle est l’invitation faite par Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les États, à l'occasion du tout premier sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires, qui se tiendra le 23 septembre à New York en mode virtuel.

    L’archevêque britannique a souligné «l'urgente nécessité d'intensifier l'action internationale pour transformer les systèmes alimentaires et combattre l'insécurité alimentaire et la malnutrition». «L'accès à la nourriture est un droit de l'homme fondamental et essentiel pour une vie digne», a déclaré le Secrétaire aux relations avec les États, qui a redit que «la nourriture pour tous est un devoir moral».

    Au XXIe siècle, la faim est une véritable honte

    Faisant écho aux paroles du Pape François, Mgr Gallagher a souligné qu'au XXIe siècle, «la faim n'est pas seulement une tragédie pour l'humanité, mais aussi une véritable cause de honte». D'où l'appel à passer des paroles aux actes, c'est-à-dire «des déclarations et de la formulation de stratégies à une action efficace et urgente».

    Mgr Gallagher a donc lancé ces interrogations : Comment transformer les systèmes alimentaires mondiaux pour favoriser le développement durable, régénérer les systèmes sociaux après la pandémie de Covid-19, promouvoir le développement intégral de l'humanité et protéger l'intégrité de la planète? La réponse, explique-t-il, repose sur sept principes fondamentaux : accroître la résilience, renforcer les économies locales, améliorer la nutrition, réduire les déchets alimentaires, fournir une alimentation saine et accessible à tous, assurer un environnement durable et respecter les cultures locales.

    Promouvoir le développement humain intégral et poursuivre le bien commun

    Nourrir les affamés ne suffit pas : nous devons également «fournir aux pauvres et aux personnes en situation de vulnérabilité les ressources dont ils ont besoin pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille à long terme». Et cela signifie, en substance, «leur offrir davantage de possibilités d'utiliser et de posséder des terres, des ressources financières et des formations». Les systèmes alimentaires durables et les modèles de production et de consommation circulaires sont donc les principaux outils pour «une existence juste et équitable», a insisté Mgr Gallagher, rappelant également que la science et les technologies avancées sont essentielles dans ce domaine, à condition qu'une telle approche soit guidée par «des principes éthiques visant à promouvoir le développement humain intégral et à poursuivre le bien commun».

    Les dimensions «humaine, économique, environnementale et technologique» devront donc être intégrées dans la vision des systèmes alimentaires : une vision qui peut devenir une réalité, a conclu le Secrétaire pour les relations avec les États, grâce à l'aide du Saint-Siège, «à travers les nombreuses initiatives de l'Église catholique mises en œuvre dans le monde».

    Les objectifs du sommet

    Dirigé par le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, le sommet sur les systèmes alimentaires se déroule pendant la semaine de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies. «Il s'agit d'une occasion historique de donner à tous les gens les moyens d'exploiter le pouvoir des systèmes alimentaires pour mener notre rétablissement de la pandémie de Covid-19 et nous remettre sur la voie de la réalisation des 17 objectifs de développement durable d'ici 2030», explique une note de l’ONU.

    L’évènement avait été précédé d'un pré-sommet organisé par le gouvernement italien à Rome en juillet. À cette occasion, Mgr Gallagher avait transmis un message du Pape François dans lequel il avait souligné qu'il est du devoir de tous d'éradiquer l'injustice de la faim dans le monde par des politiques courageuses. Il invitait donc à concentrer les efforts sur des systèmes alimentaires durables et respectueux de l'environnement, sur la centralité du secteur agricole et rural et sur la promotion de la famille, au sein de laquelle «nous apprenons à profiter des fruits de la Terre sans en abuser».

    La faim dans le monde est un crime contre l’humanité, déclare François

    Lire aussi : Pourquoi les biens sont-ils destinés à tous ?

  • Le message du pape pour la journée mondiale du migrant et du réfugié 2021 (26 septembre)

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    De Vatican.va (3 mai 2021) :

    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA 107ème JOURNÉE MONDIALE DU MIGRANT ET DU RÉFUGIÉ 2021

    [26 septembre 2021]

    « Vers un nous toujours plus grand »

    Chers frères et sœurs !

    Dans la Lettre encyclique Fratelli tutti, j’ai exprimé une préoccupation et un désir, qui occupent encore une place importante dans mon cœur : « Après la crise sanitaire, la pire réaction serait de nous enfoncer davantage dans une fièvre consumériste et dans de nouvelles formes d’auto-préservation égoïste. Plaise au ciel qu’en fin de compte il n’y ait pas “les autres”, mais plutôt un “nous” ! » (n. 35).

    C’est pourquoi j’ai pensé consacrer le message de la 107e Journée mondiale du migrant et du réfugié à ce thème : « Vers un nous toujours plus grand », souhaitant ainsi indiquer un horizon clair pour notre parcours commun dans ce monde.

    L’histoire du « nous »

    Cet horizon est présent dans le projet créatif de Dieu lui-même : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : “Soyez féconds et multipliez-vous” » (Gn 1,27-28). Dieu nous a créés homme et femme, des êtres différents et complémentaires pour former ensemble un nous destiné à devenir toujours plus grand avec la multiplication des générations. Dieu nous a créés à son image, à l’image de son Être Un et Trine, communion dans la diversité.

    Et lorsque, à cause de sa désobéissance, l’être humain s’est détourné de Dieu, celui-ci, dans sa miséricorde, a voulu offrir un chemin de réconciliation non pas à des individus, mais à un peuple, à un nous destiné à inclure toute la famille humaine, tous les peuples : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront ses peuples, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu » (Ap 21,3).

    L’histoire du salut voit donc un nous au début et un nous à la fin, et au centre le mystère du Christ, mort et ressuscité « afin que tous soient un » (Jn 17,21). Le temps présent, cependant, nous montre que le nous voulu par Dieu est brisé et fragmenté, blessé et défiguré. Et cela se produit surtout dans les moments de grande crise, comme maintenant avec la pandémie. Les nationalismes fermés et agressifs (cf. Fratelli tutti, n. 11) et l’individualisme radical (cf. ibid., n. 105) émiettent ou divisent le nous, tant dans le monde qu’au sein de l’Église. Et le prix le plus élevé est payé par ceux qui peuvent le plus facilement devenir les autres : les étrangers, les migrants, les marginaux, qui vivent dans les périphéries existentielles.

    En réalité, nous sommes tous dans le même bateau, et nous sommes appelés à nous engager pour qu’il n’y ait plus de murs qui nous séparent, qu’il n’y ait plus les autres, mais un seul nous, aussi grand que toute l’humanité. C’est pourquoi je profite de cette journée pour lancer un double appel à marcher ensemble vers un nous toujours plus grand, m’adressant d’abord aux fidèles catholiques puis à tous les hommes et femmes du monde.

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  • "Affirmer l'Évangile de la vie face aux nombreuses, trop nombreuses, annonces de mort qui résonnent sur le continent européen"

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    De Vatican News :

    Le cardinal Parolin dénonce la diffusion de la «culture de mort» en Europe

    La protection de la famille et de la vie humaine, ainsi que le soin de la maison commune et l'engagement pour la paix ont été quelques-uns des thèmes au centre du discours du Secrétaire d'État à la session plénière du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe, actuellement en cours à Rome.

    Le Secrétaire d’État du Saint-Siège est intervenu ce vendredi matin à l'assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales européennes, réunie sur le thème : "CCEE. 50 ans au service de l'Europe, mémoire et perspectives dans l'horizon de Fratelli tutti". Le cardinal Parolin a souligné que dans le contexte des bouleversements liés à la pandémie, l'invitation constante du Saint-Père à être une «Église en sortie» doit nous pousser «non seulement à la mission et à l'évangélisation de notre continent, qui oublie de plus en plus son histoire et ses racines, mais aussi à une charité fraternelle plus vive».

    Parmi les domaines dans lesquels la coopération au sein des épiscopats européens est particulièrement précieuse, le premier «est sans aucun doute le soutien à la famille et aux politiques familiales». La défense de la vie humaine est étroitement liée à la famille, a-t-il expliqué, et «il est plus fondamental que jamais que les Églises d'Europe se soutiennent mutuellement pour affirmer l'Évangile de la vie face aux nombreuses, trop nombreuses, annonces de mort qui résonnent sur le continent».

    Le cardinal a déclaré que l'Europe vit une opulence jamais connue dans le passé et «souffre de la tentation de se débarrasser de ce qui semble superflu»«Malheureusement, il n'est pas rare que ces biens superflus comprennent des êtres humains, s’est insurgé le cardinal Parolin. Il est donc fondamental que les Églises se soutiennent également dans l'action pastorale pour la défense de la vie et dans la formation des personnes, en particulier celles qui ont des responsabilités politiques, afin qu'une certaine "culture de mort" ne finisse pas par dominer complètement le panorama législatif de l'Europe», a-t-il averti.

    Un appel à l’unité dans la charité

    Le cardinal a aussi insisté sur l’importance du soin des pauvres et des migrants. «La charité, vécue comme amour et service aux autres, est une occasion précieuse d'évangélisation et de témoignage de la foi», a-t-il souligné.

    «La pandémie, surtout dans les premiers mois où elle a frappé l'Europe, a rendu encore plus évidente la tendance des gouvernements, déjà en place depuis plusieurs années, à faire cavalier seul», a regretté le Secrétaire d’État. «En tant que chrétiens, et surtout en tant qu'évêques, nous sommes au contraire appelés à montrer que "l'unité est plus grande que le conflit", comme le rappelle le Pape François dans Evangelii Gaudium». En ce sens, le cardinal Parolin a aussi invité les épiscopats européens à intensifier leurs efforts œcuméniques.

    Respect de l'environnement et combat pour la paix

    Dans son discours, le secrétaire d'État a également souligné que «prendre soin des autres, c'est aussi prendre soin de l'environnement qui nous entoure»«La sauvegarde de la création est un défi qui, avec la pandémie de Covid-19, figure parmi les défis les plus urgents auxquels l'humanité est confrontée». «Chacun de nous doit penser au commandement spécifique de Dieu donné à Adam et Eve, et donc à chaque personne : prendre soin de la création et la faire fructifier, et non la dominer et la dévaster.»

    Le Pape a aussi invité les évêques européens à se battre pour la paix, qui «n'est pas seulement l'absence de guerre, mais l'engagement inlassable - surtout de la part de ceux qui occupent une fonction de plus grande responsabilité - à reconnaître, garantir et reconstruire concrètement la dignité, souvent oubliée ou ignorée, de nos frères et sœurs»«Le Saint-Siège, conscient de sa nature religieuse et de sa mission universelle, a à cœur la paix dans toutes ses nuances et souligne toujours la nécessité de la garantir avec le rejet radical de la guerre, comme moyen de régler les conflits entre États, et avec un désarmement effectif», a assuré le Secrétaire d’État du Saint-Siège.