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Solidarité - Page 14

  • Au Texas, après le vote de la loi heartbeat, les pro-vie sont à l'oeuvre

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    De Jonathan Liedl sur le National Catholic Register :

    Un aperçu de l'après-Roe ? Les centres pro-vie du Texas servent plus de femmes avec l'entrée en vigueur du projet de loi sur le battement de cœur.

    Il y aura plus de bébés qui naîtront et, de ce fait, les mères auront besoin d'un soutien plus constant ", a déclaré le directeur d'un centre.

    Texas pro-lifers are embracing the opportunity to serve women and children .
    Les pro-vie du Texas saisissent l'opportunité de servir les femmes et les enfants. (photo : Vitae Clinic/JPII Life Center)

    20 septembre 2021

    AUSTIN, Texas - Trois semaines après que le Texas a adopté la loi sur l'avortement la plus restrictive du pays, les centres pro-vie locaux disent qu'ils constatent une augmentation significative du nombre de femmes qui font appel à leurs services - un développement pour lequel ils espèrent et se préparent depuis des années. 

    À la Loreto House de Denton, une organisation catholique à but non lucratif qui fournit des services de grossesse et un soutien continu pendant les trois premières années de la vie d'un enfant, le directeur exécutif Randy Bollig affirme que l'augmentation est notable. L'organisation reçoit actuellement 45 femmes par jour, soit 10 de plus qu'avant l'entrée en vigueur de la loi SB 8, qui interdit les avortements après la détection d'un battement de cœur fœtal, généralement à six semaines.

    "Je pense que le besoin de notre type d'établissement et de notre mission est encore plus grand aujourd'hui parce que, Dieu merci, il y aura plus de bébés qui naîtront et, de ce fait, il y a un besoin de soutien continu pour les mères", a déclaré Mme Bollig.

    Heather Gardner, directrice générale de la Central Texas Coalition for Life, signale également une augmentation de la clientèle des centres pro-vie de son réseau au cours des dernières semaines. En outre, elle affirme qu'il y a eu une "augmentation significative" du nombre de personnes cherchant des conseils et une guérison après un avortement, peut-être en réponse à l'avortement qui a fait l'objet d'une si grande attention dans les médias locaux et nationaux ces dernières semaines.

    Le SB 8 a certainement contribué à une augmentation du nombre de visites dans les centres pro-vie, mais à bien des égards, cette augmentation s'inscrit dans une tendance plus large de femmes cherchant des alternatives à l'avortement qui s'est développée tout au long de 2021. 

    Au centre de vie JPII d'Austin et à la clinique Vitae, un centre de ressources pour les femmes enceintes et un gynécologue agréé opérant au même endroit, le diacre Mark Fair affirme que le taux de clients servis jusqu'à présent cette année est deux fois plus élevé qu'en 2020. Outre le SB 8, il souligne deux autres facteurs contribuant à cette augmentation : l'instabilité économique créée par le COVID-19, et l'augmentation du nombre d'immigrants passant par le nord du Texas après avoir traversé la frontière américano-mexicaine. Par exemple, le diacre Fair indique que plus de 40 % des femmes servies jusqu'à présent cette année sont des immigrantes, soit plus de 10 % de plus que le taux habituel.

    Servir un tel volume de femmes présente des défis, mais le diacre Fair affirme que les organisations qu'il dirige sont prêtes à les relever.

    "Je me sens bien à ce sujet. C'est notre mission."

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  • Tremblement de terre; urgence en Haïti : faire un don

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    Aidez les victimes les plus vulnérables du coronavirus.

    AIDEZ LES VICTIMES DU VIOLENT TREMBLEMENT DE TERRE

    Un tremblement de terre de magnitude de 7,2 a secoué Haïti samedi. Presque toutes les heures, le bilan des victimes doit être revu à la hausse. « Les gens sont sous le choc », revient Thor Maeder-Gerber, employé de Caritas présent sur place. « Les nombreux traumatismes de ces dernières années hantent les gens ». Depuis l’horreur du tremblement de terre en 2010 et l’ouragan Matthew en 2016, Haïti n’a jamais connu la paix. Une épidémie de choléra, des crises de la faim, des ouragans dévastateurs, des troubles politiques…

    Aujourd’hui, dans le sud-ouest d’Haïti, c’est une question de survie pour les personnes touchées. Des milliers de bâtiments et de maisons sont dévastées et inhabitables. Les hôpitaux sont débordés. Les gens passent les nuits dehors. Et pour ne rien arranger, l’ouragan « Grace » menace de frapper le pays ces prochaines heures, avec vents tempétueux et pluies diluviennes. 

    Les habitant-e-s de la zone sinistrée ont tout perdu. La Caritas locale apporte son soutien partout où elle le peut. Et aussi vite qu’elle peut : les tentes et les bâches, la nourriture, les nécessaires d’hygiène pour la prévention du choléra et du Covid, et l’eau potable. Une aide absolument indispensable à la survie de la population.

    Aidez-nous à aider les personnes touchées dans ces heures sombres. Faites un don. Aujourd'hui.

    > JE FAIS UN DON EN LIGNE 

    ou sur le compte de Caritas BE 88 0000 0000 4141
    avec la communication "
    4053 HAITI".

     

    Témoignage du directeur de Caritas Haïti


    CONTACT

    Caritas International
    Rue de la Charité 43
    1210 Bruxelles

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    COMPTE BANCAIRE

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  • Les inondations frappent, la solidarité s’organise (Caritas International)

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    De CaritasInternational.be :

    Les inondations frappent, la solidarité s’organise

    Caritas International Belgique Les inondations frappent, la solidarité s’organise
    © Antoine Sottiaux 2021 - C'est toute la région liégoise qui a été frappée ce jeudi 15 juillet. Ici, les dégats à Pepinster
    20/07/2021

    Au fur et à mesure que l’eau se retire, les personnes survivantes des inondations retrouvent les morceaux de leur vie. En ce jour de deuil national, pensons aux victimes, aux personnes décédées ou portées disparues, à leurs proches et à leur famille. L’entraide s’organise aussi avec le nettoyage, la nourriture et le logement comme priorités. Vous aussi, vous pouvez aider avec un don sur BE 88 0000 0000 4141 ou via notre plateforme de dons en ligne.

    UNE JOURNÉE CAUCHEMARDESQUE

    “Jeudi 15 juillet matin vers 11h, nous avons reçu l’ordre des pompiers de quitter les bureaux rue des Prémontrés car le débordement de la Meuse était jugé imminent.”, témoigne Stephan Lux de l’équipe locale de Caritas à Liège. “Nous avons pris à ce moment la décision d’évacuer deux familles habitant au rez-de-chaussée en bord de Meuse. Heureusement, nous avons pu les reloger dans deux autres logements vides sur les hauteurs de la ville. On a dû rajouter quelques matelas, de l’huile de bras et un peu de logistique. Tout s’est passé dans le calme et la bonne humeur.”

    “La nuit a été longue… mais la Meuse n’est pas sortie de son lit dans le centre de Liège, ni dans le quartier Saint-Léonard. Nos familles n’ont finalement pas été impactées et on a pu les réinstaller chez elles ce vendredi vers 13h. Pas mal de collègues en revanche sont touché-e-s personnellement. Des dégâts heureusement matériels, mais pour certains importants. Les habitants et habitantes du centre ont dû (comme les familles) déménager leur intérieur et quitter les lieux, d’autres ont malheureusement été touché-e-s par l’eau de plein fouet.”

    L’équipe et les familles ont été formidables, calmes, disponibles, efficaces. Top. De plus, nous avons été aidés par des jeunes MENA dans cette aventure.

    - Stephan Lux de l’équipe locale de Caritas à Liège

    L'ÉQUIPE LOCALE ET SES (EX-)BÉNÉFICIAIRES EN RENFORT

    “L’équipe et les familles ont été formidables, calmes, disponibles, efficaces. Top. De plus, nous avons été aidés par des jeunes MENA dans cette aventure.” Et la solidarité continue de s’organiser. L’équipe locale, accompagnées d’(ex-)bénéficiaires se rendent cette semaine dans les zones les plus touchées pour prêter main forte. Au programme : nettoyage et distribution de nourriture. Caritas a également mis un bâtiment à disposition de personnes sinistrées.

    Vous aussi, aidez. Faites un don pour les survivant-e-s sur BE 88 0000 0000 4141 avec la communication « 4013 – Inondations » ou via notre plateforme de dons en ligne.

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    Une question ? Contactez-nous

  • Inondations : le communiqué de l'évêque de Liège

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    Diocèse de Liège – Communiqué de l’évêque

     

     

    Chers Frères et Sœurs,

     

    Les inondations de plus en plus catastrophiques de ces derniers jours ont provoqué de grandes souffrances dans la population de notre province. De nombreux endroits sont inondés, comme les centres-villes d’Eupen-bas, de Verviers, de Spa, de Theux, de Chaudfontaine, de Chênée, d’Angleur. La ville de Liège est menacée aussi. Nous déplorons le décès de plusieurs personnes. Nos autorités font le maximum pour venir en aide à chacun, nous les en remercions de tout cœur. Elles sont évidemment limitées dans leurs moyens par la violence des éléments naturels. Merci aussi à tous les bénévoles qui s’emploient à secourir leurs proches.

    L’angoisse étreint beaucoup de familles au vu des dégâts dus aux eaux et sous la menace d’une crue plus forte encore. C’est pourquoi nous invitons chacun à la solidarité avec ses proches et avec les personnes dans le besoin. Les locaux paroissiaux ou les églises peuvent être mis à la disposition des personnes nécessiteuses s’ils sont protégés contre les eaux. Malheureusement de nombreuses églises sont inondées à leur tour.

    Que cela ne nous empêche pas de nous porter mutuellement dans la prière. Vous trouverez ci joint un texte de prière préparé par l’abbé Pierre Hannosset, curé de l’UP Notre-Dame des Sources – Chaudfontaine-Trooz, et disponible sur le site http://www.ndds.be/images/Annoncer/meditations/2021-07-14b.pdf. Merci à lui de nous aider à prier en ces temps pénibles, à garder espoir et confiance dans l’épreuve. Soyons confiants dans la force du Seigneur, communiquée à nous par son Esprit-Saint. Prions par l’intercession de Marie, la Vierge des Pauvres, elle qui nous a précédés dans la voie des épreuves et qui nous protège dans l’adversité.

    Courage à tous !

    Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    Liège, jeudi 15 juillet

     

    Et aussi : Inondations en Belgique : le card. Jozef De Kesel appelle à la solidarité

  • Pie XII, le pape calomnié

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    De France Catholique :

    Pie XII (1876-1958)

    Le pape calomnié

    propos recueillis par Constantin de Vergennes

    vendredi 18 juin 2021

    Pie XII en 1939.

    Cible de graves accusations sur son action durant la Seconde Guerre mondiale, Pie XII fut en réalité une figure de courage et d’habileté, comme le révèlent les archives du Vatican qui viennent de s’ouvrir. Entretien avec Johan Ickx, responsable des Archives historiques de la Secrétairerie d’État, et auteur de Le Bureau. Les juifs de Pie XII (éd. Michel Lafon).

    Avant de devenir le pape Pie XII, Eugenio Pacelli a été marqué par l’action pour la paix de Benoît XV. En quoi a-t-il marqué son propre pontificat ?

    Johan Ickx : S’il existe un nombre très important de livres publiés sur Pie XII, il est surprenant de constater l’absence d’études sérieuses sur l’activité durant la Première Guerre d’Eugenio Pacelli, alors diplomate et secrétaire de la Congrégation pour les affaires ecclésiastiques extraordinaires – le ministère des Affaires étrangères du Saint-Siège de cette époque. Lors de la préparation du livre La guerre et le Vatican (éd. du Cerf), publié en 2018 à partir de sources disponibles depuis des décennies, j’ai été convaincu qu’il existait une anomalie – pour ne pas dire une distorsion idéologique – dans l’interprétation de l’œuvre du pape d’alors, Benoît XV, en faveur de la paix. Dans nos livres et cours d’histoire, à de rares exceptions près, ce pape fut appelé par l’historiographie belge et française «  der Moffenpapst  » : le «  pape des Boches  ». Ce refrain nous a été enseigné et répété depuis les années 1960 dans les universités comme une vérité définitive, acquise par la science historique.

    Cette historiographie a utilisé un grief formulé par un courant présent dans l’opinion publique française et belge après la Grande Guerre, qui voulait que le pape n’ait pas parlé, n’ait rien fait et soit resté inerte face à la brutalité de la fureur teutonique. Et ce sont les mêmes accusations qui seront portées, vingt ans après la Seconde Guerre mondiale, contre Pie XII. Or, on découvre que la diplomatie de Pacelli, pendant la Première Guerre mondiale, suivait une orientation inverse : une ouverture vers les forces alliées, la Belgique, la France et l’Angleterre. Parmi ses propres collaborateurs, il règne au contraire une singulière méfiance envers le mensonge teutonique, et même envers les éléments pro-allemands. Tout ceci a des répercussions sur l’historiographie du pontificat de Pie XII. Mais il faudra attendre de nouvelles études sur cette période spécifique pour comprendre totalement le jeune Pacelli.

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  • Le retour de la culture: à Liège, concert « Bach Inspiration » à l’église du Saint-Sacrement le dimanche 13 juin 2021 à 17 heures

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    Après tant de mois de silence forcé par la pandémie du coronavirus, le Choeur de Chambre Praeludium et son chef Patrick Wilwerth ont le plaisir de vous inviter à leur prochain concert qui aura lieu à l’église du Saint-Sacrement le dimanche 13 juin 2021 à 17 heures.

    Pour lui c’est une joie immense de pouvoir chanter et vous offrir, avec l’ensemble instrumental Darius, un moment de musique intense, des pages du plus grand musicien de tous les temps et fêter le retour de la Culture trop longtemps muselée.

    Bach Inspiration Saint-Sacrement.jpg

    Réservations : Tel. 0495/79 80 38 ou email patrickwilwerth@icloud.com

    Entrées : 10 € (étudiants – 26 ans : 5€)

    Paiement sur place ou versement  au compte bancaire n° : BE13 0004 5096 6639  au nom de l’asbl Tempus Musicale. En communication : concert 13 juin 21.

    JPSC

  • Ce 24 mai, prions pour les chrétiens de Chine

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    De KTO :

    Le 24 mai, prions pour les chrétiens de Chine

    À l’occasion de la Journée mondiale de prière pour l’Église de Chine, le 24 mai 2021, KTO vous propose une programmation spéciale pour prier et méditer pour les chrétiens chinois.

    Instaurée par Benoît XVI en 2007, la Journée mondiale de prière pour la Chine invite l'Église universelle à prier pour les fidèles catholiques chinois le 24 mai. Cette date marque également la fête de Notre-Dame de Sheshan, patronne de la Chine, dont le sanctuaire se trouve près de Shanghai. 

    Le pontife avait alors écrit une prière à Notre Dame de Sheshan pour soutenir « l'engagement de ceux qui, en Chine, parmi leurs travaux quotidiens, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu'ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus ». À la Vierge, il avait demandé d'aider « les catholiques à être toujours des témoins crédibles de l'amour, en restant unis au rocher de Pierre sur lequel l'Eglise est bâtie ».

    À 20h50, KTO diffuse un documentaire exceptionnel sur les sœurs de l'ombre, ces ordres religieux féminins présents en Chine, qui ont apporté une aide très concrète aux malades, aux pauvres, aux enfants abandonnés, et aux réfugiés souvent au péril de leur vie. 

    Sœurs de l'ombre, une coproduction KTO/Saison Cinq, réalisé par Sébastien Cassen.

    Le pape François porte une attention particulière à l'Église de Chine depuis le début de son pontificat. Après 70 ans de rupture et de tensions, la Chine et le Vatican ont signé en septembre 2018 un accord provisoire autorisant le Pape à nommer des évêques en concertation avec le Parti communiste chinois. « Il ne s'agit pas de nommer des fonctionnaires pour la gestion des questions religieuses, mais d'avoir des Pasteurs authentiques selon le cœur de Jésus, engagés à travailler généreusement au service du Peuple de Dieu », a écrit le Saint-Père dans son message aux catholiques chinois et à l'Église universelle, après la signature de l'accord.

    Pour célébrer cette journée, KTO donne la parole à des témoins du Christ dans l’Empire du Milieu.

    Des témoins du Christ en Chine

    L'artiste chinois Yin Xin, témoigne de son parcours et de son espérance pour la Chine, à travers la place qu'il donne au Christ dans ses oeuvres.

    Père Charbonnier : « Que l'amour fraternel entre les catholiques de Chine redevienne un témoignage

    Le père Jean Charbonnier, prêtre des Missions Étrangères de Paris, nous confie son expérience de l'Eglise en Chine en tant que missionnaire et son espérance pour les catholiques chinois.

    Père Lepeu : « Je suis émerveillé par la créativité des jeunes qui travaillent l'Église »

    Le Père Bruno Le Peu, prêtre des Missions Étrangères de Paris, coordinateur du service Chine des Missions Étrangères de Paris, nous confie son regard plein d'espérance pour l'Eglise de Chine face aux défis qu'elle doit relever.

  • Une semaine mondiale de prière pour l'Eglise en Chine (23-30 mai)

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Le cardinal Charles Maung Bo inspire le lancement d’une semaine mondiale de prière pour la Chine

    12/05/2021

    Près de deux semaines avant la Journée mondiale de prière pour l’Église en Chine, célébrée le 24 mai à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Sheshan, un groupe de laïcs chrétiens du monde entier a lancé une campagne de prière mondiale pour la Chine, en appelant à prier pour l’Église et le peuple chinois du 23 au 30 mai. Les membres de la coalition, parmi lesquels des personnalités politiques, avocats et militants pour la liberté religieuse et les droits de l’homme, expliquent s’inspirer d’un message publié en mars dernier par le cardinal Bo, appelant à une semaine mondiale de prière pour la Chine.

    Un groupe de laïcs chrétiens du monde entier a lancé une campagne de prière mondiale pour la Chine, en appelant les fidèles à prier du 23 au 30 mai pour l’Église et le peuple de Chine, y compris pour les Ouïghours persécutés au Xinjiang, pour les prisonniers d’opinion, pour les membres du clergé et pour les militants prodémocratie hongkongais détenus. Parmi les membres de la coalition à l’origine de cette initiative, on compte Chris Smith, du Congrès américain, Lord David Alton, un homme politique britannique, Garnett Genuis, un parlementaire canadien, Kevin Andrews, un député australien, Jane Adolphe, un professeur de droit, Nina Shea, une avocate américaine, et Benedict Rogers, un militant des droits de l’homme basé à Londres. Andrew Bennett, ancien ambassadeur du Canada pour la liberté religieuse (en tant que dirigeant de l’ancien Bureau pour la liberté de religion du Canada), est le porte-parole de la coalition. Leur campagne a pour but de fournir des informations sur les prisonniers politiques et religieux et sur la situation de la liberté religieuse en Chine.

    Prière à la Mère de la Chine et de l’Asie

    Leurs auteurs de cette initiative internationale cherchent également à organiser des veillées et des célébrations spéciales durant la dernière semaine du mois de mai. Ils expliquent s’inspirer d’un message du cardinal Charles Maung Bo, archevêque de Rangoun (Birmanie) et président de la FABC (Fédération des conférences épiscopales d’Asie), qui a lancé l’idée, en mars dernier, d’une semaine mondiale de prière pour l’Église et le peuple de Chine. La Journée mondiale de prière pour la Chine, établie par le pape Benoît XVI en 2007, est célébrée le 24 mai, le jour de la fête de Notre-Dame de Sheshan, également appelée « Marie Aide des Chrétiens », vénérée au sanctuaire marial de Sheshan, près de Shanghai. Afin d’expliquer les raisons de cette semaine de prière, le cardinal Bo a expliqué en mars dernier : « Je veux exprimer tout mon amour pour les peuples de Chine, mon respect pour leur civilisation multiséculaire et pour leur extraordinaire croissance économique, et mon espoir que leur pays continue de grandir en tant que puissance mondiale, pour qu’il devienne une force au service du bien et pour la protection des droits des plus vulnérables. » De même, le cardinal birman a invité les fidèles « à se joindre au pape François, au pape émérite Benoît XVI et à toute l’Église, pour demander, selon les mots de Benoît XVI, à la ‘Mère de la Chine et de l’Asie’ de soutenir les fidèles, afin ‘qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus’. Afin qu’ils soient ‘toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église’. » (Benoît XVI, Prière à Notre-Dame de Sheshan)

    (Avec Asianews)

  • 9 mai : Journée des Chrétiens d'Orient

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    De Vatican News (Adélaïde Patrignani) :

    Journée des chrétiens d’Orient: transformer la douleur en richesse spirituelle

    Ce 9 mai, 6e dimanche de Pâques, marque la 4e journée des Chrétiens d’Orient. Cette journée internationale de prière et de rencontres a pour but de renforcer le lien spirituel entre chrétiens d’Orient et d’Occident. Mgr Pascal Gollnisch est directeur de l’Œuvre d’Orient, entité coordinatrice de cette journée. Dans un contexte où de nombreux pays traversent une période d’épreuve, cette initiative vient établir une communion bienvenue, par-delà les frontières.

    Chrétiens orientaux, syriaques, coptes, maronites, grec-melkites, gréco-catholiques roumains et ukrainiens, éthiopiens, érythréens, syro-malankars, syro-malabars, chaldéens, arméniens… et latins: tous seront rassemblés de manière particulière dans la prière ce dimanche. La «Journée des chrétiens d’Orient» se vit à travers diverses initiatives proposées en France ou dans d’autres pays afin de favoriser la communion spirituelle, la découverte des origines du christianisme et la rencontre avec des catholiques issus de différents rites ou des chrétiens d’autres Églises.

    L’Œuvre d’Orient coordonne cette initiative qui se tient chaque 6e dimanche de Pâques. Mgr Pascal Gollnisch, son directeur, nous rappelle quelles situations particulières peuvent retenir l’attention des fidèles cette année.

    Cette journée est née du désir de beaucoup de fidèles, beaucoup de communautés chrétiennes, d’avoir un lien qui ne soit pas seulement un lien de solidarité, avec un aspect financier qui est tout de même très important, mais aussi un lien de communion. La Méditerranée nous sépare et nous unit. Il y a autour de la Méditerranée des forces de division, de violence, des forces de mort que le Pape François dénonce régulièrement. Les fidèles ont souhaité que soient manifestés aussi des liens de communion spirituelle. Cette année, après l’explosion du port de Beyrouth, après ce qu’il s’est passé en Arménie, en Éthiopie – même si ce n’est pas directement sur la Méditerranée, cela nous touche de près -, sachant tout ce qu’il y a encore en Syrie et en Irak – même si la visite du Pape François a été un moment tout à fait lumineux – nous sentons qu’il est bon qu’il y ait ce lien de communion spirituelle entre nous.

    Les chrétiens qui sont en France vont donc prier pour leurs frères d’Orient. Et ceux d’Orient, comment vont-ils vivre cette journée?

    C’est cela qui nous semble très intéressant. Ils sont de plus en plus nombreux à entrer dans la démarche de communion spirituelle. Ce n’est pas une journée pour les chrétiens d’Orient, c’est une journée avec les chrétiens d’Orient, donc ils vont prier pour nous, pour ceux qui sont au Nord, qui ont aussi leurs soucis, leurs difficultés, leur pauvreté à leur manière… Non seulement pour la France, bien sûr, mais aussi pour d’autres pays d’Europe qui entrent dans cette démarche: je pense au Royaume-Uni, à la Belgique, à la Suisse, à la Pologne, à l’Espagne aussi où cela commence. Nous construisons un pont spirituel, le Pape François nous appelle souvent à construire des ponts plutôt que des murs. Nous souhaitons faire un pont de communion spirituelle, dans les temps qui sont les nôtres, c’est tout à fait essentiel.

    Il s’agit donc de la quatrième édition. Sentez-vous que des fruits apparaissent au fil des années?

    Oui, bien sûr, parce que la prière nous rend frères. Si nous sommes frères, nous avons envie de prier les uns pour les autres, les uns avec les autres, mais en même temps la prière elle-même nous rend étonnamment proches. Nos frères de l’autre côté de la Méditerranée disent le Notre Père, ils prient avec Marie, lisent les mêmes pages de l’Évangile… Nous nous sentons tout à coup très proches. Chaque dimanche, nous nous retrouvons ensemble pour les mêmes célébrations et cette proximité spirituelle transperce toutes les différences culturelles, toutes les frontières, toutes les oppositions plus ou moins réelles et plus ou moins factices. Tout à coup nous devenons ensemble, tous ensemble, chrétiens d’Orient et d’Occident.

    La prière que L'Œuvre d’Orient propose cette année a été écrite par des réfugiés qui apprennent le français. Comment ont-ils vécu le fait de participer de cette manière-là à cette initiative?

    Pour ceux de nos frères qui ont dû se lancer dans l’aventure un peu incroyable d’une migration - aucun n’a migré de gaieté de cœur, un chrétien d’Irak c’est un Irakien qui aime son pays, un chrétien de Syrie, c’est quelqu’un qui aime son pays -, il faut transformer cette douleur en richesse. Et là aussi en richesse spirituelle. Ils sont parfois étonnés de notre vie spirituelle, de notre vie d’Église… Parfois certains s’attendaient à trouver une "chrétienté" plus ou moins imaginaire; d’autres pensaient qu’il n’y avait plus du tout de chrétiens en France et découvrent que c’est plus compliqué, plus riche. Je crois que c’est véritablement une incarnation de cette communion spirituelle.

    Voulez-vous ajouter un dernier mot?

    Si la prière nous rend frères, elle nous redonne une espérance commune. Tant en Europe qu’au Moyen-Orient, sous des modalités différentes bien sûr, nos peuples ont besoin de retrouver le chemin d’une espérance. C’est vrai au Liban par exemple, mais aussi parfois chez nous, où beaucoup ne voient plus leur espérance. Je crois que la prière est source d’espérance.


    2021_05_09_09_01_39_Greenshot.pnghttps://oeuvre-orient.fr/vivre-la-journee-des-chretiens-dorient/

    https://www.ktotv.com/article/vivre-la-journee-des-chretiens-dorient

  • RDC : les islamistes redessinent l’est du pays : nouvel appel de l’évêque de Butembo-Beni

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    Relayé par Thomas Oswald sur le site web « Aleteia » ce 8 mai 2021 :

    Sikuli.jpgMgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dénonce la faillite de son gouvernement face aux défis auxquels il est confronté. Des terroristes chassent de chez elles les populations autochtones, des trafiquants exploitent les ressources minières congolaises, sans être inquiétés. Entretien:

    "Face à la dégradation rapide de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC), l’armée vient de prendre la responsabilité de deux provinces de l’est du pays, le Nord Kivu et l’Ituri, où les populations sont à la merci de groupes armés dont les ADF (Allied Democratic Forces), lié depuis 2019 à l’État islamique (EI). « Lors de mon intronisation comme évêque, il y a vingt ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région », dénonce Mgr Paluku Sikuli Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni, dans l’est du pays. « Je constate que l’expression s’applique toujours avec la même violence ! »

    Depuis le début du mois d’avril, une vague de manifestations, parfois violentes, secoue votre pays pour dénoncer l’insécurité. Quelle est votre position à l’égard de ces manifestants ?

    Mgr Paluku Sikuli Melchisédech : On ne peut pas demander aux gens qu’on est en train de tuer comme des bêtes de se taire et ne rien faire. C’est leur droit de réclamer la sécurité, c’est leur droit de réclamer la liberté mais nous voulons simplement que cela soit fait dans le respect de la loi, dans la paix, pas dans la violence.

    Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Que dénoncent-ils exactement ?

    L’absence d’efficacité de la mission de maintien de la paix de l’ONU. Mais plus largement, les conflits perpétuels, jamais réglés, qui perdurent dans l’est du pays. Lors de mon intronisation comme évêque, il y a 20 ans, on parlait déjà de « balkanisation » de la région. Je constate que l’expression s’applique toujours ! La Conférence épiscopale nationale congolaise calcule ainsi qu’il y a eu plus de 6.000 morts à Beni depuis 2013 et plus de 2.000 à Bunia pour la seule année 2020. On compte également au moins 3 millions de déplacés et environ 7.500 personnes kidnappées. Il existe un projet de grande envergure pour islamiser ou chasser les populations autochtones.

    Pourquoi parlez-vous d’islamisation ? La principale organisation en cause, l’ADF, ne se revendique pas comme une organisation islamique…

    Tous ceux qui ont été kidnappés par ces groupes terroristes et qui en sont sortis vivants rapportent la même histoire. Ils ont eu le choix entre la mort et la conversion à l’islam. On leur impose des noms musulmans, pour gommer leur identité. Par ailleurs, même les habitants du diocèse qui n’ont pas vécu cette expérience traumatisante peuvent constater que des mosquées poussent partout.

    Qui les finance ?

    En son temps, Mouammar Kadhafi se montrait très généreux pour bâtir ces mosquées. À présent, ce sont d’autres sources de financement qui permettent les constructions de ces lieux de culte.

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  • Covid 19 et alii : le pape François lance un marathon de prière pour en finir avec la pandémie

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    pape 5e87628c619c294b2a8b4575.jpgSelon I.Media  le pape François a décidé de consacrer le mois de mai à un "marathon de prière" afin de demander à Dieu la fin de la pandémie, a annoncé le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation (21 avril) :

    « Face à la pandémie de Covid-19, le pape François sort l’artillerie lourde. Il a décidé de consacrer le mois de mai, mois de Marie, à un marathon de prière afin de demander à Dieu la fin de la pandémie, a annoncé le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation ce 21 avril. Le thème choisi par le pontife, « La prière à Dieu montait sans cesse de toute l’Église » (Ac, 12,5), sera le fil rouge de l’initiative qui devrait impliquer une trentaine de sanctuaires du monde entier.

    L’initiative les encourage à promouvoir la récitation du chapelet auprès des fidèles, des familles et des communautés. Le pape François ouvrira en personne cette chaîne de prière le 1er mai et la conclura le 31 mai. 

    Un thème symboliquement fort

    Le verset retenu par le pape François pour ce marathon de prière – « La prière à Dieu montait sans cesse de toute l’Église » – est issu des Actes des apôtres. Ce livre du Nouveau Testament raconte les débuts de la communauté chrétienne après la résurrection du Christ et son ascension au Ciel.

    L’extrait choisi intervient alors que l’apôtre Pierre vient de se faire arrêter par le roi Hérode Agrippa. Le récit rapporte que tous les membres de la communauté chrétienne se mettent alors à prier pour lui. Et, la nuit précédant sa comparution, Pierre, qui était pourtant enchaîné et surveillé par deux soldats, est délivré par un ange ; preuve, pour l’Église, que la prière peut délivrer les hommes des pires turpitudes.

     Lire aussi :Joseph en mars, Marie en mai… à chaque mois de l’année, sa dévotion particulière

    Le mois de mai est traditionnellement consacré à la Vierge Marie. À cette occasion, l’intercession de la Mère du Christ est souvent demandée en récitant la prière mariale du chapelet.

    L’an passé, le pape François avait aussi dédié ce mois de prière à la fin de la pandémie. Le 30 mai 2020, il avait dirigé la prière du chapelet devant la reproduction de la grotte de Lourdes des jardins du Vatican, en communion avec de nombreux sanctuaires mariaux du monde entier. »

    Ref. le pape François lance un marathon de prière pour en finir avec la pandémie

    Lire aussi :Une prière pour les 100.000 morts du Covid-19 en France

    On cherche une initiative belge similaire pour les 24.000 personnes qui ont succombé à ce jour dans notre pays. 

    JPSC

  • Un modèle dans l’accompagnement des malades : saint Jean de Dieu (8 mars)

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    De Défendente Génolini sur France Catholique :

    Jean de Dieu

    Saint Jean de Dieu sauvant les malades de l’incendie de l’hôpital royal.
    © Musée des beaux-arts de Grenade

    Le fondateur des Frères hospitaliers, au XVIe siècle, est un modèle dans l’accompagnement des malades.

    « C’est un fou ! », un aliéné ou un révolutionnaire. Il croit à l’accompagnement thérapeutique et aux soins palliatifs. Il a une manière de parler aux malades, de tenir la main des mourants et de calmer les malades mentaux qui inquiète les partisans des saignées, clystères et camisoles de force. Nous sommes en 1537. Encore quelques siècles avant que sa méthode ne soit approuvée !

    Son père vendait des melons et des olives. Joao, petit Portugais de 8 ans, est kidnappé ou s’enfuit de la maison, nul ne le saura. Il est vendu à un Espagnol. Sa mère meurt de chagrin et son père entre chez les franciscains. Pendant 33 ans Jean vagabonde. Un temps dans les armées de Charles Quint. De petits métiers en expédients, à travers tout le pays. À Grenade, écoutant un sermon, son cœur est bouleversé. Il sort sur la place publique et confesse publiquement son égarement. On le prend pour un cinglé. Mais lui collecte des fonds pour les miséreux, ouvre des hôpitaux, recueille des mourants. On l’appelle « le pauvre des pauvres ». Des jeunes gens le suivent. Il crée les Frères hospitaliers qui portent son nom encore aujourd’hui. À 55 ans, il meurt d’épuisement, en 1550.

    Il est le patron des malades, des hôpitaux et des infirmiers. Mais aussi des imprimeurs.

    Héritage

    Quatre siècles et demi après saint Jean de Dieu, 1 100 Frères vivent, soignent, accueillent, prient, dans une cinquantaine de pays sur les cinq continents dans 450 centres et maisons de soins.
    Écoutons Jean de Dieu qui fait l’inventaire de sa première maison : « Nous avons ici 110 personnes : malades, bien portants, serviteurs, pèlerins, infirmes, mutilés, paralytiques, muets, fous, teigneux, vieillards, nombreux enfants et voyageurs, femmes retirées du vice et pauvres honteux. Tant de pauvres ! Comment les secourir ? »
    Les institutions créées par lui devinrent en France l’Assistance publique.

    Courte prière des infirmiers

    « Saint Jean de Dieu, céleste Patron des infirmiers et infirmières, s’il est triste de souffrir, il est plus triste encore de souffrir seul. Aussi voulons-nous être, jour et nuit, une présence attentive près des souffrants confiés à nos soins. »